Colonisation de la Méditerranée par les Phéniciens et les Grecs :

De – 1370 à – 715 :

 

Les Grecs, les Phéniciens et les Etrusques, qui sont de grands navigateurs, pratiquent, selon l’opportunité ou les objectifs politico-économiques, le commerce, la piraterie et / ou le trafique d’esclaves et finissent par contrôler la navigation en Méditerranée. Les razzias perpétrées par les pirates permettent la saisie d’esclaves dans les villages isolés ou les bourgs non fortifiés. Les hommes sont vendus pour le travail, les femmes et les jeunes enfants, les garçons comme les filles pour la prostitution. La prostitution sacrée est pratiquée dans tout le Proche-Orient (.Lydie, Arménie, Mésopotamie, à Thèbes en Egypte, etc….), en Perse ainsi que dans plusieurs villes grecques tel que Corinthe, Paphos et Eryx en Sicile. A la même époque les Austronésiens poursuivent leur avancée dans le Pacifique colonisent les îles du Pacifique.

Ecriture : Les Ougarites (.ou Ugarites.) imaginent v – 1.300 un alphabet cunéiforme pour transcrire l’akkadien qui s’écrivait de gauche à droite. En s’inspirant des idéogrammes égyptiens, les Phéniciens de Byblos v – 1.200 inventent l’alphabet consonantique (.absence de voyelle.) qui s’écrit de droite à gauche. Les Grecs adoptent v - 800 l’alphabet phénicien en l’adaptant et en convertissant certaines consonnes inutiles en les convertissant en voyelles. L’alphabet grec est à son tour adopté v - 750 par les Etrusques. Une suite d’adaptations aboutira enfin à l’alphabet latin.

L’alphabet phénicien est également adopté par les Hébreux au IXème siècle puis son usage pénètre rapidement en Arabie et est utilisé en Sudarabique au VIIIème siècle.

Histoire du fer : Les Hittites développe l’industrie du fer v – 1.800 et ne cessent d’améliorer la sidérurgie et v – 1.300 le fer qu’ils fabriquent est d’une qualité proche de l’acier contemporain. L’usage du fer se répand v – 1.200 en Mésopotamie et en Europe ou il progresse rapidement jusqu’en Ibérie puis passe au Maroc v - 800. Le fer est connu en Egypte sous Toutankhamon ( v – 1.327 à v – 1.318 ) grâce à des échanges commerciaux ou diplomatiques avec le Hatti, mais sa fabrication dans le pays de pharaon ne semble pas être pratiquée avant la fin du Vllème siècle. Le fer apparaît à Chypre v – 1.050. En Asie centrale le fer n’est connu que v - 800 et ne pénètrera en Chine que très progressivement au cours des VIIème et VIème siècle. Indépendamment du reste du monde le fer est découvert au Niger v – 1.300 et dans la région du lac Victoria v - 700, sans que l’on puisse prouver qu’il y a été introduit par la migration Bantoue qui n’arrive dans la région du lac légèrement plus tard.

Peuples de la mer : L’expression apparaît en Egypte sous Ramsès lll et il y est précisé que se sont des peuples qui viennent de la terre et des îles du milieu de la mer. Ces peuples composés de guerriers suivit par femmes, enfants et bagages, ravagent le sud de l’Anatolie, précipitant le Hatti dans sa chute, Chypre, la côte Syro-Palestinienne, dont la Phénicie, le delta du Nil, la Libye et peut-être certaines régions de l’Italie. Les noms de ces peuples ont été notés en Egypte sous Merénptah (.ou Merneptah.) et Ramsès lll. Des historiens leurs ont donner des correspondances de noms supposés, mais fort probable : Aqaywasha ou Akawash ou Eqwesh-Achéen (.peut-être les Arzawa ou Ahhiyawa des Hittites.), Terresh ou Toursha ou Tourousha-Tyrrhénien ou Etrusque, Loukka ou Loukou-Lycien, Shardane ou Sherden ou Serdaioi ou Shirdana-Sarde (.venant de la ville de Sarde en Anatolie et qui se sont probablement établis en Sardaigne.), Shekelesh, ou Shecklesh ou Šakaleš ou Shikalayou ou Sikala-Sicule, Peleset ou Poulasti-Philistin, Trekker, ou Tjekker-Teukros roi légendaire de Troie. Il est à noter que les Philistins ont une culture Levanto-Helladique, s’est à dire qu’elle reflète une forte influence mycénienne et Chypriote. Les peuples de la mer seraient donc composés de Mycéniens, de Minoens, de Chypriotes et de populations fortement influencées par ces cultures. Fuyaient-ils l’invasion dorienne, qui toutefois semble avoir été relativement progressive et douce, des guerres fratricides et interminables, des soulèvements populaires, une famine dû à un changement climatique ou suite à l’entrée en éruption du volcan de Santorin ( celui-ci fit éruption v – 1.500, mais il a très bien put pendant certaines périodes éjecter suffisamment de poussière et de cendres pour influer sur l’environnement de la région ) ou peut-être que deux ou trois de ces causes simultanées ou successives ont sufi pour provoquer ces migrations. Certaines sources mentionnent qu’une sécheresse a touché plusieurs pays Méditerranéens à l’époque des peuples de la mer, notamment le Hatti. Néanmoins, il est évidant que les peuples de la mer étaient de bons navigateurs. Durant les décennies qui suivent leur arrivée en Phénicie, l’on constate un essor commercial maritime important et s’établit vers l’Italie les mêmes routes commerciales qu’empruntaient jadis les Mycéniens. D’autre part les Sardes de Sardaigne réalisent des constructions cyclopéennes pour leurs remparts à la manière des Mycéniens. Enfin les Etrusques établissent une culture ou l’influence mycénienne est évidente. Ces apports ont été néanmoins réalisés par des petits groupes de populations et n’ont en aucun cas submergé ou éliminé les populations autochtones, mais se sont assimilés à elles.

AFRIQUE :

Egypte :

Nouvel Empire : Aménophis lll signe avec le Hatti un traité qui reconnaît la domination égyptienne jusqu’au port d’Ougarit et sur les principautés de Kadesh et d’Amourrou et une alliance matrimoniale est conclue avec le Mitanni. Suite au décès de pharaon, c’est son fils qui épouse la promise qui est peut-être Néfertiti. Le temple d’Aménophis Ill – qui a été totalement détruit - est précédé des « Colosse de Memnon ». Aménophis IV (.v – 1.344 à v – 1.328.) épouse Néfertiti (.ou Nofretiti / Le belle est venue.). L’aspect particulier d’Aménophis IV serait probablement les conséquences de la maladie de Marfan, mais soucieux de faire respecter son aspect physique est imposé une représentation réaliste de sa personne qui est plus ou moins généralisé pour les autres personnages de la cour. La cinquième année de son règne pharaon fait édifier à Karnak des temples en l’honneur d’Aton. Puis Aménophis fait de Aton un dieu unique, supprime le rite funéraire osirien qui remonte aux origines pharaoniques et prend en l’an six de son règne le nom d’Akhenaton (.ou Akhnaton /Celui qui plaît, ou qui est utile, ou qui est agréable au globe Aton.). Préoccupé par ses projets mystiques, Akhenaton laisse le pouvoir à des affairistes qui exploitent le peuple. Aménophis qui est à priori susceptible de ne pas mentir plus que Jésus ou Mohammed, a affirmé qu’Aton lui a rendu visite et lui a ordonné d’édifier la nouvelle capitale d’Egypte devant une falaise coupée par un ouadi au fond duquel l’on peut observer le soleil levant reproduisant la représentation du hiéroglyphe (.voir ci-dessous.) et qui signifie « Horizon ». Il entreprend donc la construction de la ville, celle-ci elle est coupée par une grande avenue Nord / Sud large de 38 mètres ou doivent être effectuées les grandes processions. Cette artère est enjambée par un pont qui relie la partie Ouest du palais impérial de celle de l’Est. Y est incéré le « Château d’Aton », sorte de chapelle en l’honneur du Dieu unique. Dans le centre de la ville est ouvert un centre administratif ou ce trouve le Perankh, centre de formation pour la nouvelle élite de prêtres pour le culte d’Aton. Meryrê est nommé grand prêtre d’Aton.La nouvelle capitale se nomme Akhet-Aten (.ou Akhétaton / Horizon d’Aton / dit tell el-Amarna / voir Mycéniens.) qui est démesurée, un grand temple à ciel ouvert rivalisant avec celui de Karnak y est édifié, s’y trouve un autel par jour de l’année et ou les populations asservies et sous-alimentées doivent y faire d’importantes offrandes en nourriture au dieu Aton. Puis il fait fermer le temple de Karnak. Le vizir d’Akhenaton est Aÿ, qui est secondé par Panehésy qui est également nommé second grand prêtre, et l’épouse d’Aÿ, Tiy (.ou Tiyi, ou Ti.), qui fut la nourrice de Néfertiti, détient une place privilégiée au sein du palais de pharaon. Les pays d’Asie profitent des tumultes religieux pour ne plus payer le tribut à pharaon. Alors qu’Aménophis semble s’éloigner de Néfertiti, il aurait eu pour favorite Kiya. Akhénaton à la fin de son règne fait entreprendre le martelage du dieu Amon-Rê. Il prend pour co-pharaon Néfernéférouaton (.v – 1.331 à – 1.329 / voir annexe Egypte.). Aménophis se fait enterrer près de sa capitale. N’ayant eu que des filles, Aménophis est sans successeur mal directe. A la mort d’Akhenaton Meryrê et Panehésy disparessent probablement assassiné et Ay semble être devenu le tuteur du nouveau pharaon Toutankhaton. Les deux hommes quittent Akhetaton pour se rendre à Thèbes afin de renouer avec l’ancien clergé resté très influant et s’établissent dans l’ancien palais d’Aménophis lll. Pharaon est couronné à Karnak sous le nom de Toutankhaton et le couple royal retourne à Akhétaton pour un an avant de revenir à Thèbes. Alors l’ancien culte d’Amon est restauré, pharaon prend le nom de Toutankhamon et règne sous le nom de Nebkhéperourê (.son épouse Ankhsenpaaton, ou Ankhesenpaaton et qui est probablement sa demi-sœur et fille de Néfertiti prend le nom d’Ankhesenamon.). La cour s’établit donc définitivement à Thèbes, Akhétaton est progressivement déserté. L’administration est restaurée à Memphis et le trésorier Maya réorganise la collecte des impôts dans les nomes. Horemheb est nommé chef de l’armée et contraint les Nubiens à réintégrer l’empire et restaure ainsi la route vers les mines d’or. Grâce à la diplomatie et quelques campagnes d’Horemheb, le Liban et la Palestine acceptent de verser tribut. Ensuite Horemheb est gratifié des titres de « Député de pharaon dans tous les pays », « Chef de tous les travaux de pharaon » et « Scribe impérial ». Les travaux de la salle hypostyles de Louqsor débutés sous Aménophis lll sont repris. L’épouse de Toutankhamon ayant fait deux fausses couches les deux fœtus contrairement à l’habitude font l’objet d’une momification. Toutankhamon est assassiné, ou est mort du paludisme à l’age de 18 ans v – 1.318, au mois de janvier (.voir en Annexe Egypte.). La veuve de pharaon, Ankhesnamon se sentant probablement menacée demande un époux à Suppiluliuma, roi du hatti qui lui envoie sont fils Zannanza, mais ce dernier est assassiné lors de son voyage vers l’Egypte. Aÿ (.ou Père divin / v – 1.318 à v – 1.315.) qui est le mari de la princesse Tiy, nourrice de Néfertiti, et qui est peut-être le père de cette dernière, devient pharaon et épouse Ankhesenamon afin de légaliser son titre. Après le règne de Toutankhamon les tombeaux de la vallée des rois deviennent plus luxueux et Deir el-Medineh est agrandi. Le chef de l’armée Horemheb (.v – 1.315 à v – 1.295.) arrête l’armée Hittite sur l’Oronte, soumet le pays de Canaan, puis usurpe le trône à la mort d’Aÿ. Il s’évertue à faire disparaître les traces de l’« hérésie » atonienne en faisant dater le début de son règne à la suite du décès d’Aménophis lll, en faisant raser Akhethaton, en faisant marteler les cartouches indésirables d’Akhenaton, de Toutankhamon et d’Aÿ et fait édifier à Karnak deux nouveaux pylône dont le remplissage est fait avec les pierres de démolition des temples érigés par Akhenaton, il fait supplicier les hérétiques, redresse la puissance du pays, puis il lutte contre la corruption, les coupables ont le nez sectionné et sont exilés Il nomme comme successeur, son vizir et chef des armées Paramessou (.ou Paramès.) qui devient Ramsès ler (.v – 1.295 à v – 1.294.), premier pharaon de la XIXème dynastie. Horemheb se fait inhumer dans la Vallée des rois. Séti ler (.ou Séthi ou Sethy / v – 1.294 à – 1.279.) qui se place sous la symbolique de Seth, dieu de la guerre, doit à sont tour faire campagne, pour pacifier la Palestine, mais il ne peut empêcher le Hatti de prendre le contrôle de Qadesh qui dépendait de l’Egypte depuis Touthmosis lll. Il développe, ainsi que son successeur, l’extraction de l’or en Nubie. Sous Séti ler le grand-prêtre Bakenkhonsou prend ses fonctions à Thèbes et fonde une dynastie de prêtres qui ne cesseront de prendre de l’importance. Ramsès ll (.v – 1.279 à v – 1.213.) mate le soulèvement en Irèm (.Nubie, au Sud de la seconde cataracte.) ainsi que celui des Libyens Marmariques, puis doit combattre les Shardane, pirates qui razzient le delta, puis il veut refouler les Hittites. Par la bataille de Qadesh v - 1.275 il met fin à l’expansion du Hatti, puis fait alliance avec ce dernier pour s’opposer aux prétentions de l’Assyrien Salmanazar. Son épouse principale, Néfertari, correspond avec la reine du Hatti, Poudoukhépa. Ramsès ll aurait épousé deux de ses filles, Bentanat et Méritamon. Ramsès ll fait construire une nouvelle capitale Pi-Ramsès (.ou Per-Ramsès.) et quitte Thèbes. Il fonde le premier port maritime, le port de Pharos, base de la future ville d’Alexandrie. Le commerce devient très prospère avec le Sud, le Hatti, Chypre et les Minoens. Le Nouvel Empire est à son apogée. Pendant le Nouvel Empire de nombreux immigrants s’installent en Egypte : Libyens (.Libou, Mashaouash.), Grecs, Babyloniens et Kouchites. Merènptah (.v – 1.213 à v – 1.203.) fait campagne en Palestine v – 1.209, puis doit mètre fin aux raids des Libyens. Il doit fournir en céréales le Hatti touché par la famine. A la mort de Séti ll (.v – 1.200 à v – 1.194.), son épouse Taousert (.ou Taouséret.) assure la co-régence sous Siptah et doit s’opposer à l’usurpateur et demi-frère de Merènptah, Amenmès. Mais elle est évincée du pouvoir par Sethnakht (.v – 1.186 à v – 1.184.), le fondateur de la XXème dynastie. Ce dernier doit mater des soulèvements en Palestine. Ramsès lll (.v – 1.184 à v – 1.153.) doit refouler les Libyens par deux fois et fait couper les pénis des prisonniers, puis s’oppose v – 1.177 aux peuples de la mer en Palestine (.Peleset, Shekelesh, Denen, Uauash.) qui simultanément lancent des attaques terrestres et maritimes. Ramsès lll, avec ses mercenaires Shirdana, s’oppose aux Poulasti à « Migdol » (.Fort.), probablement au Sud du lac de Tibériade (.voir Palestine.). Eclate une grève à Deir el-Medineh v – 1.155. Suite à une intrigue dans le harem, Ramsès lll est assassiné. L’empire commence à décliner et à Thèbes. Ramsès Vl (.v – 1.143 à v – 1.136.) doit faire face à des troubles sociaux. Le nombre des artisans à Deir el-Médineh, qui avaient été portés de 60 à 129 sous Ramsès IV, est ramené à 60 v – 1.142. A partir de Ramsès VI au moins une fille de pharaon est incorporée dans l’institution des « Adoratrice d’Amon » afin de mieux contrôler le clergé. Ramsès VII (.v – 1.136 à v – 1.128.) doit faire face à de nouveaux troubles et combattre les Hourites, les Libou et les Hittites. Sous Ramsès IX (.v – 1.126 à v – 1.108.) plusieurs tombes de la vallée des rois sont pillées et les artisans de Deir el-Médineh doivent quitter leur village. Sous Ramsès XI, le général Hérihor devient « Premier prophète d’Amon ». Ramsès XI est le dernier des pharaons à être inhumé dans la vallée des rois.

Troisième période intermédiaire v – 1.090 à v - 715 : Avec le Grand-prêtre de Thèbes, Hérihor (.ou Héribor.), fils de Piânkhy et descendant de Bakenkhonsou, Premier prophète d’Amon, finit par s’accaparer les fonctions de Directeur du Double-Pays, du Double-Grenier, des soldats, ainsi que de tous les artisans de Thèbes, ce qui fait de lui le directeur des travaux publiques, et sa femme est nommée présidente du Harem d’Amon et première concubine d’Amon, le Sud de l’Egypte est de plus en plus dépendant du pouvoir religieux au détriment de pharaon. Hérihor, en l’honneur de l’ancien dieu de Thèbes, Khonsou, fait édifier un grand temple en utilisant des pierres provenant d’autres édifices religieux. La guerre civile éclate v – 1.087 lorsque le vice-roi de Nubie Panébésy s’empare de Thèbes et prive le Nord de l’Egypte de ses mines d’or. Cette guerre civile est suivie d’oppositions entre les différents nomes ainsi qu’au sein même de la famille dynastique. Les nomades libyens en profitent pour investir le delta du Nil. Lorsque Smendès (.v – 1.069 à v – 1.043.), un descendant indirect de Ramsès ll, fonde la XXIème dynastie et installe sa capitale à Tanis, les descendant d’Hérihor font de la Thébaïde un nome quasi indépendant appelé « dynastie des Rois-Prêtres », toutefois l’ordre y est précaire. Comme plusieurs sépulcres de pharaons ont été profanés le successeur d’Hérihor, Pinedjem ler, fait récupérer plusieurs momies : Aménophis lll, Thoutmosis ler, Thoutmosis ll, Thoutmosis lll, Ramsès ler, Seti ler, et Ramsès ll et les faits réinhumer dans une cache à Deir el-Bahari. Le fils d’Hérihor, Pinedjem, épouse Makarê, la fille du pharaon de Tanis et devient de fait le souverain de toute l’Egypte pendant près de 40 ans. Le successeur d’Hérihor et de son fils Pinedjem ler, Pinedjem ll jugeant la cache de Deir el-Bahari suffisamment sure s’y fait inhumer. Malgré tous ces problèmes, la soie fait son apparition dans le pays v – 1.000. Psousennès ler (.v – 1.039 à v - 991.) fait ériger un mur d’enceinte pour protéger le temple d’Amon et les opposants thébains sont évincés. Sous Siamon (.v - 978 à v - 959.) les pillages se multiplient v - 969 dans la vallée des rois et les prêtres d’Amon déménagent les momies royales, 13 sont installées dans le caveau d’Aménophis II, les autres sont cachées à Deir el-Bahari ou elles reposeront en paix jusqu’à la fin du XIXème siècle après J.C.. Siamon fait campagne contre les Philistins. Suite à un accord avec Israël, Salomon épouse une princesse égyptienne. Sous la XXllème dynastie les tribus Libous recommencent à affluer dans le delta et les postes de hauts fonctionnaires deviennent héréditaires. D’origine Mashaouasha, le fils de Namart et petit-fils de Shéshonq l’ancien, Shéshonq ler, le Shishaq de la Bible (.ou Shéshanq ou Seshonq /v - 945 à v - 924.), premier pharaon de la XXIIème dynastie, dite dynastie libyenne, se fait couronner à Bubastis et réside à Tanis. La dynastie libyenne tout en respectant le culte d’Amon et en poursuivant les travaux dans le site religieux de Karnak, fait de la déesse à tête de chatte Bastet la protectrice du royaume. Il rétablit l’autorité v - 944 en Palestine, pille Jérusalem et conclut des accords commerciaux avec Abibaal, roi de Byblos. Osorkon ler (.v - 924 à v - 889.) envoie le général Zerah attaquer le royaume de Juda. Sous Takelot ll (.v - 850 à v - 825.) les Thébains se révoltent contre la nomination du prince Osorkon au poste de Grand prêtre. Mais les nomarques deviennent de plus en plus puissants et sous Shéshonq lll (.v - 825 à v - 773.) pharaon n’a plus de pouvoir sur les provinces. Shéshong lll nomme son frère Pédoubastis roi de Léontopolis qui devient le fondateur de la XXIIIème dynastie (.v - 818 à v - 715.), ce qui ne fait qu’affaiblir encore plus le pouvoir. Osorkon Ill (.v - 787 à v - 759.), de la XXIIIème dynastie, afin de mieux contrôle la thébaïde nomme sa fille Chapenoupet première concubine d’Amon et ses successeuses seront apparentées à la famille de pharaon. Osorkon IV (.v - 730 à v - 715.), de la XXIIème dynastie, est battu par les Assyriens et doit verser tribut. Une autre dynastie, la XXIVème (.v - 727 à v - 715.) s’établit à Saïs. Se constituent également les royaumes d’Hermopolis, d’Herakléopolis, de Tefnakht ainsi que diverses principautés dites de Ma. La sœur de Piankhy en pays de Kouche se fait nommer épouse divine d’Amon à Thèbes. La fin de la XXIVème dynastie semble avoir été touchée par une grave crise sociale et économique, et Bakenrenef (.ou Bakenranef / v – 720 à v – 715.) interdit l’emprisonnement pour dette et supprime la mise en esclavage pour dette.

Pharaons Noirs de la XXVème dynastie : voir Kouche.

AKHENATON

 

 

 

   Kouche :

  Royaume de Napata : Conséquence de la crise en Egypte, le pays de Kouche reçoit de nombreux réfugiés politiques qui aident au développement. Le pays s’émancipe du pouvoir pharaonique avec Panéhésy qui s’empare même de Thèbes v - 1.087. C’est v - 1.000 qu’est introduit le cheval. Grâce aux mines d’or le pays s’enrichit. Les tombes ressemblent aux mastabas v - 940. C’est au VIIIème siècle que sur l’île de Méroé prend forme une cité.

   Les rois sont inhumés sans momification dans une fosse cloisonnée sous un imposant tumulus arrondi.

   XXVème dynastie (.de Alara v - 780 à Tantamani v – 656.) : Après le règne du fondateur de la XXVèmedynastie Alara (.v - 780 à v - 760.), Kashta (.v - 760 à v - 747.) adopte les rites égyptiens et se déclare roi de Haute et de Basse Egypte. Piankhy (.ou Peye, ou Piyé v - 747 à v - 716.), adorateur d’Amon, soumet le Nord de l’Egypte jusqu’à Hermopolis v - 728, il écrase une coalition organisée par Tefnakht (.fondateur de l’éphémèreXXIVème dynastie /v – 727 à v – 720.) roi de Saïs, puis soumet l’Egypte. Parallèlement au culte d’Amon est remis en faveur celui de Ptah, divinité de Memphis. A partir de son règne les tombes pour les rois, les reines et les notables du pays sont surmontées d’une petite pyramide pourvue d’une chapelle cultuelle et les décores des chambres funéraires sont de style pharaonique. Le défunt est accompagné de bijoux, de parures, le roi de son épouse, de serviteurs (.le plus souvent enterrés vivants.) et d’animaux (.chiens et / ou chats.). Piankhy se fait ensevelir à el-Kourrou. Les Kandaké (.ou Candaces / épouse de pharaon.) participent activement à la vie politique et certaines assurent le pouvoir.

   Aksoum (.ou Axoum ou Axum.) :

   La région qui se développe grâce au commerce s’organise en royaume v - 1.000. Les commerçants Sabéens introduisent au Vllème siècle l’écriture, l’architecture sabéenne (.construction principalement de temples.), la charrue et le principe de l’irrigation.

   Selon la tradition hébraïque les Falashas, ou Beta Israël (.Maison d’Israël.) seraient issus de Dan, une des 10 tribus « perdues » d’Israël qui se serait égaré v – 722, mais selon les experts cette peuplade serait apparue bien plus tardivement. Selon la tradition éthiopienne le premier roi, Ménélik ler,serait le fils de la reine de Saba et du roi Salomon, d’ou l’appellation de dynastie salomonide revendiqué par les rois d’Ethiopie.

   Libyens :

   Les peuples de la mer répertoriés en Libye sont les Akawask, les Loukka, les Shecklesh, les Sherden et les Toursha. Les Tjéhénou de culture néolithique sont blonds aux yeux bleus. Probablement sous la poussé de peuples de la mer, les tribus Mashaouash (.ou Meshouesh.) et Libou – nom qui est à l’origine du mot Libyen - s’infiltrent dans le Delta du Nil qu’ils finissent par dominer plus ou moins à la fin de la XVIIIèmedynastie et au début de la dynastie suivante. Séti ler, Ramsès ll, puis Ramsès lll les refoulent. Les Libyens investissent de nouveau le Nord de l’Egypte lors de la troisième période intermédiaire.

  Garamantes : En Phazanie (.actuel Fezzan.), les « proto-Garamantes » s’organisent en royaume et v - 1.000 développent la sidérurgie du fer et adoptent un alphabet apparenté au tifinagh qui sera utilisé ultérieurement pour écrire le tamachek, la langue des Berbères. Ils adoptent v - 800 l’usage du char à 4 chevaux qu’ils transmettront plus tard aux Grecs. Le conducteur de char possède une lance ou un javelot.

 

   Phéniciens  / Carthage (.Qart-hadascht en phénicien.) :

   Les Phéniciens (.Phóinikes en grec / Poeni en latin d’où le nom Punique.) se sont implantés dés le XIlème siècle en Afrique du Nord et le commerce se développe rapidement. Utique, dans l’actuelle Tunisie, est fondée en – 1.101 et se sauraient peu-être établi à Lixus (.ou Larache, actuelle al-Araïch.) sur la cote atlantique v – 1.000. Elissa, fuyant v - 814 Pygmalion qui a assassiné son époux lors de sa prise de pouvoir à Tyr, s’installe en Tunisie, fonde la ville de Carthage (.nouvelle citée en phénicien.) et se fait proclamer reine. Les Carthaginois s’établissent à Malte à la fin du VIIIème siècle.

   Dhar Tichitt :

   Des menaces extérieures, probablement des nomades Berbères venu du nord, incitent v – 1.000 à la construction de villages sur les hauteurs.

 

Culture NOK

 

Nok :

La culture de Nok qui prend forme sur le plateau de Jos v – 1.000 se développe au IXème siècle avec notamment le début du travail du fer et de l’étain. Les deux centres culturels de cette société sont les villes de Nok et de Jemaa. L’industrie néolithique se développe : haches, houes, pierre polie, pointe de flèche. Ces agriculteurs maîtrisent parfaitement la sculpture de céramique creuse, Ces terres cuites élaborées probablement selon un rituel religieux représentent principalement des personnages et ont fait la renommée de cette civilisation.

Bantou :

La poussée démographique et l’afflue de populations venant du Sahara de plus en plus aride, incitent les populations de langue bantoue à chercher de nouvelles terres vers le sud et l’est. Elles introduiront avec leurs migrations qui s’étaleront sur plusieurs siècles l’usage du fer dans le reste du continent africain.

Région du lac Tchad : Probablement suite à un changement de population les cultivateurs sédentaires sont remplacés v – 1.000 par une culture de pasteurs nomade ou semi-nomades. Cette culture dite « First Millenium BC Crisis » (.ou Crise du premier millénaire avant le Christ » se retrouve dans toute la partie Sud du Sahara.

EUROPE :

Au temps d’Homère les Celtes et les Cimmériens étaient communément associés aux peuples « Hyperboréens ».

Thrace :

Les différents peuples thraces v – 1.000 sont les Odryses, les Arda, les Besses, les Odomantes, les Edones, les Sintes, les Mesiens et les Gètes.

Minoens :

Période poste palatiale v – 1.375 à v – 1.100 : La culture minoenne fait à présent partie intégrante de la culture mycénienne. Se constitue des pouvoirs régionaux autour de la Canée, de Kommos-Haghia, Triada et Palaikastro. Avec les destructions qui frappent l’île en fin de période, les populations se réfugient dans les montagnes.

Mycéniens :

Un comptoir est fondé à Ugarit v – 1.365. De nombreuses poteries mycéniennes ont été retrouvées à Amarna en Egypte. Dans les années – 1.250 à – 1.200 apparaissent de longues épées et des fibules, présences dues soit à des échanges avec des Celtes arrivés aux frontières, soit au début d’infiltrations d’éléments celtes sur le sol mycénien. Peut avant – 1.200 est fondé la ville mycénienne de Chio qui sera détruite au XIème siècle. Présence d’ambre de la Baltique dès le XIVème siècle.

Au début du XIIème siècle le monde mycénien disparaît et débute alors la période dite « obscure » qui durera environs trois siècles et dont certains donnent le nom de « Submycénien » pour la période de v – 1.100 à v – 1.000. L’usage de l’écriture disparaît. Milet est également détruite dans la première moitié du XIIème, mais Delphes et Thèbes semblent survivre jusqu’à la fin de ce siècle.

Orchomène : Dans les textes Hittites est signalé que des relations sont liée avec le Millawanda, d’aucuns y voient Milet qui dépendrait à cette époque de la cité-état d’Orchomène.

Hellade : Selon Hésiode, Hellen règne sur la partie orientale de la Thessalie et serait à l’origine du mot Hellade, mais selon Aristote, les Hellades seraient originaire de la région du sanctuaire de Dodone en Epire.

Grèce (.voir Cimmériens.) :

Age obscur (.ou Dark Age.) ou Moyen-âge grec : Nous avons vu que cette période débute après la disparition de la civilisation mycénienne. Toutefois à la fin du llème millénaire subsiste quelques foyers culturels en Afrique, en Eubée, en Asie Mineure et s’est à cette époque que se constituent les centres cultuels : Delphes, Olympie (.y sont honorés à partir du Xème siècle Héra et Zeus.), l’isthme de Corinthe. Le premier temple à colonnade en bois est construit à Lefkandi en Eubée v – 1.100. La céramique protogéométrique débute v - 1 050 et la céramique géométrique prend son essor v - 900.

Doriens : De la fin du XIIème au début du XIème siècle, les Doriens s’installent dans le Sud et à l’Est du Péloponnèse, ainsi qu’en Crète. Selon la tradition les Héraclides (.les Spartiates.) pour atteindre le Péloponnèse auraient traversés le golfe de Corinthe sur des radeaux. Il y aurait eu 3 tribus doriennes : les Hylleis, les Dymanés et les Pamphyloi. La Laconie et la Messénie sont complètement ravagées. Les Amycléens appartenant aux locuteurs achéens, battu, se seraient enfuit en Crète et à Chypre. Il semblerait qu’Athènes soit l’une des rares cités mycéniennes à échapper à la destruction. L’incinération des morts se développe, coutume apportée par les Doriens ou importée d’Anatolie ou la pratique existait déjà.

Eoliens : Ils s’installent au XIème siècle dans le Péloponnèse et sur les cotes du Nord-ouest d’Asie Mineure, en Eolide.

Ioniens : Refoulés à la fin du XlIème siècle par les Doriens, les Ioniens passent dans les Cyclades, puis en Lydie.

Fin de l’age obscure : Au VIIIème siècle se produit un nouvel épanouissement des cités grecques, Delphes devient un grand centre religieux pour le monde hellénistique ou l’on pratique de somptueuses offrandes et ou l’on consulte le fils du Dieu Zeus, Apollon. Le commerce se développe avec la Lydie, la Phénicie et l’Egypte. Sont échangés du vin, de la céramique et de l’huile contre des céréales et des métaux. L’essor démographique marque le début de la colonisation en Méditerranée. Pélops (.qui a donné Péloponnèse.) qui est le fils de Tantal roi de Lydie, aurait fondé selon la légende les Jeux Olympiques. En –776 premier concours sportif en l’honneur de Zeus à Olympie, y est pratiqué qu’une seule épreuve, la course ouverte aux Eléens, aux Achéens et aux Messéniens – avec le temps, le nombre des épreuves se multiplient et les jeux s’ouvrent à l’ensemble du monde hellénistique. Au VIIème siècle se généralisera l’écriture et la monnaie et seront érigés les premiers temples en briques.

Sparte : Le site de Sparte est occupé par les Doriens vers le IXème siècle ou se constitue 4 bourgs. Selon la légende, à partir des recommandations du « grand rhétra », oracle de Delphes, Lycurgue (.de Lycos / loup / personnage réel ou légendaire.) aurait donné une constitution à Sparte au IXème siècle reposant sur des bases religieuses (.Zeus et Athéna.) et tribales (.mais selon Hérodote Lycurgue se serait inspiré des institutions crétoises.), mais en fait l’organisation c’est faite progressivement et a été attribuées à Lycurgue, probablement au VlIème siècle afin de légitiment les institutions. Les deux premiers rois dit de la dynastie des Héraclides sont selon la légende fils de deux jumeaux : Agis (.ou Proclès.) serait le fils de Eurysthénés donnant la ligné des Agiades et Eurypon (.ou Eurysthènes.) fils d’Eurypon étant à l’origine de la ligné des Eurypontides. Si au départ le pouvoir est collégiale et absolu avec le temps leur autorité décroît, mais étant à la tête d’immense fortune ils garderont une influence plus ou moins corruptive. Les rois qui sont sensés descendre d’Héraclès assurent la fonction de grand prêtre et restent en relation avec Delphes ou ils maintiennent chacun 2 représentants et avant chaque expédition guerrière le roi sacrifie en faveur de Zeus, d’Agètor ou d’autres divinités. Si l’oracle est favorable à la guerre un porteur de feu précède l’armée jusqu’à la frontière, puis de nouveaux sacrifices sont pratiqués en l’honneur de Zeus et Athéna, puis si le résultat est positif l’armée reprend sa progression avec le même rituel, enfin un dernier sacrifice est entrepris avant le combat et renouvelé jusqu’à ce que le résultat soi positif. Les personnages de la légendaire guerre de Troie tel qu’Hélène, Achille, Ménélas, Agamemnon, Alexandra (.Cassandre.) font l’objet de cultes. Les Spartiates redoutent les « miracles », ainsi les signes du ciel – séisme, orage violant, tempêtes – peuvent être des prodiges annonciateurs de catastrophe.

Charillos soumet le Nord de Sparte.

Première guerre de Messénie de v – 736 à v – 716 : Les Messéniens établis sur des terres fertiles auraient été accusés du meurtre du grand-père de Polydore, accusation qui à donné prétexte d’envahir la Messénie. Suite à cette guerre et aux saisies de terres une première vague de migrants vers l’Italie va permettre la fondation de Tarente v – 706. Ce sont ces saisies de terre qui vont permettre la mise en place de la structure politique de Sparte. Alcamène, le père de Polydore soumet le Sud de Sparte, dont Hélos sur le golfe de Laconie. Gytheion (.ou Gythion.) devient le port de Sparte.

Nota : La soumission des Achéens par les Doriens serait à l’origine de l’asservissement d’une partie de la population, les hilotes (.voir chapitre suivant / hilote viendrait plutôt de heilon = pris, prisonnier, que de Hélos.), mais il semble qu’une partie de l’élite achéenne c’est soit fondue avec les nouveaux maîtres, soit se sont enfuis. Le statu des hilotes ne s’établit définitivement qu’après la seconde guerre de Messénie, ce statu attache ces derniers généralement à la terre, ils doivent accepter des rites vexatoires de la part des Spatiates et devront avoir un habillement bien spécifique.

Athènes : La population est majoritairement Ionienne. La culture passe d’une forte influence mycénienne à une inspiration plus septentrionale dite « culture du Dipylon ». Selon la légende, ce serait le premier roi de l’Attique, Cécrops, qui aurait donné à la ville le nom de la déesse Athéna, fille de Zeus. La royauté qui a durée plusieurs siècles est supprimée v - 750 et les dirigeants de la démocratie sont choisit uniquement chez les « Eupatrides » - les bien nés -, c’est à dire les grands propriétaires.

Corinthe : A la légendaire dynastie des Héraclides, succède les Bacchlades de – 775 à – 657.

Délos : Centre religieux dès le XIVème siècle, l’île voit son influence renforcé dans les Cyclades suite à l’invasion ionienne au Xème siècle qui fait de Délos un grand centre religieux avec le développement des cultes d’Apollon, d’Artémis et de leur mère Léto. Le commerce s’y développe rapidement.

Grande-Grèce : Plusieurs villes sont fondées par des Grecs : Ischia et Pithecusses v – 775, Cumes v – 735 (.ces deux dernières sont fondées par les Eubéens.), Syracuse v – 733, Zancle v – 730, Mégara Hublaea (.ou Hyblaea.) v – 728, Sybaris v – 720. Très vite les comptoirs qui attirent de nombreux Grecs pour leurs richesses : blé, huile, vin, etc…, se multiplient.

Sicile : La première cité grecque, Naxos, est fondée par Théocle v - 734 suivit de Syracuse l’année suivante, de Gela en - 688, d’Agrigente en – 580, etc… Lamis est l’un des rares Grecs à négocier avec les indigènes et il obtient du roi sicule Hyblon un territoire pour fonder Mégare Hyblaea v - 728.

Iles Eoliennes : Au XIIIème siècle, probablement des populations venues de la Grèce mycénienne instaurent une civilisation dite « Ausonienne » dans les îles Eoliennes situées en mer Tyrrhénienne.

Les colonies grecques : Afin de fuir la surpopulation, et surtout le manque de terre, les cités grecques incitent une partie de sa jeunesse à partir fonder une ville nouvelle. Toute les nouvelles villes sont fondées autour d’un site consacré à une divinité qui est en principe la même que celle de la cité mère. En général, les colons sont constitués essentiellement d’hommes, ce qui laisse supposer qu’ils ont pratiqué sur place des enlèvements de femmes du même genre que l’ « enlèvement des Sabines ». Les premiers arrivés s’accaparent les terres, organisent le commerce et l’artisanat de sorte que les nouveaux arrivants constituent un prolétariat urbain. Les autochtones s’ils ne sont pas asservit dans les plantations et les mines ou l’artisanat (.il acquièrent alors un statut proche des hilotes.) sont refoulés dans l’arrière pays. Ce n’est qu’ultérieurement que l’arrière pays sera plus ou moins intégrés aux grandes cités.

Thesmophories : Selon la tradition Déméter Thesmophore (.Déméter porteuse de trésors, c'est-à-dire les fruits de la terre.) est la déesse nourricière qui a appris la culture et instauré le mariage. Thesmophories est une fête automnale en l’honneur de Déméter exclusivement réservée aux femmes.

Macédoine :

Se constitue en Macédoine une aristocratie guerrière probablement d’origine illyrienne qui sera rapidement influencée par la culture mycénienne.

Illyriens :

De nouvelles populations arrivent v - 1 000, probablement des Indo-Européens qui se mêlent aux Proto-Illyriens.

Celtes :

La création de cimetières, dit « champs d’urnes », se généralisent v – 1.250 ou sont enterrées des poteries contenant les cendres des défunts. Cet usage provient de (.Grande.) Bretagne. Mais v – 1.000, s’est le retour à l’inhumation sous tumulus. Se constitue une forte hiérarchisation et la classe dirigeante affiche un goût du luxe. La population s’accroît rapidement. Du XIIIème au IXème siècle les Celtes sont en pleine expansion, ils s’implantent à l’Est en Roumanie et à l’Ouest en France, en (.Grande.) Bretagne et dans le Nord de l’Ibérie ou ils se mêlent aux Ibères.

Hallstatt : Au VIIIème siècle sous l’influence cimmérienne les Celtes développent la culture de Hallstatt, ou premier age du fer, et sont dirigés par « des princes celtes ». Le Hallstatt 1 ou C, v - 750 à v - 600, est caractérisé par la fabrication d’épées en bronze et de grandes épées de fer. L’usage du fer se répand et les socs remplacent progressivement l’araire. Des mines de fer sont exploitées en Bohême et en Norique. Les champs sont divisés en parcelles et débute l’usage de l’amendement. Pour l’inhumation la tombe à char munit de 4 roues à rayons est adoptée, et la chambre funèbre en bois est recouverte d’un tumuli. Les Celtes développent le commerce de l’ambre, du fer, de l’or et des esclaves.

Celtes des îles britanniques : L’archipel subit plusieurs vagues d’immigrations celtiques venant du continent. La langue la plus ancienne semble être le « goïdélique » (.ou Gaélique.) qui est encore parlé à la fin du XXème siècle de notre ère en Ecosse, dans les Highlands, dans l’île de Man, aux Hébrides et en Irlande. Ce dernière parlé semble avoir été refoulé par les Brittons qui semble donc être le parlé le plus récent pour les langues celtiques et est parlé au Pays de Galles en en Bretagne. Le Picte qui est parlé en Ecosse et aux Shetlands à l’époque romaine est plus proche du Britton que du goïdélique.

Italie :

Au XIIIème siècle sont édifiés des villages sur les hauteurs au Sud comme en Sicile. Des palais sont construits et des sépultures sont creusées dans la roche. A la fin du Xllème siècle des populations Illyriennes s’installent au Sud-est de la péninsule et donnent naissance à trois groupes de populations Iapyges : les Dauniens au Nord (.province de Foggio.), les Peucétes (.ou Pédiculis.) au centre et les Messapiens au Sud. Au Xlème siècle a lieu la deuxième vague d’invasion Indo- Européenne dans la péninsule italique et les premières sépultures sont réalisées sur le site de Rome et autour des monts Albains constituant les débuts de la culture latine dit « culture latiale » (.voir Rome.). Les grecs v - 800 prospectent les côtes et implantent leur premier comptoir sur l’île d’Ischia en face de Cumes pour faciliter le commerce du fer, du cuivre et du plomb. Dans les îles : Sardaigne, Corse, Baléares, des petites sociétés guerrières construisent des monuments cyclopéens (.tours de défenses, sanctuaires.) probablement sous l’influence mycénienne (.voir peuples de la mer.).

Etrusques :Ils sont appelés Tusci par les Latins et ce mot donnera le nom Toscane. Les populations d’Italie reçoivent v - 1.200 une influence d’Europe centrale et ils passent de la culture Apennique basée sur une économie essentiellement pastorale, à la culture Villanovienne avec la pratique de l’incinération proche de la culture des champs d’urnes qui se pratique dans un premier temps dans la vallée du Pô, la Toscane et la Campanie, alors que le Sud de l’Italie pratique la culture dite des tombes à fosses. Les Etrusques apparaissent en Toscane probablement suite à un métissage d’autochtones et de populations orientales de culture mycénienne (.une implantation réduite des peuples de la mer est donc probable.), puis d’un apport culturel grecque. Selon la légende, suite à une famine, c’est sous la direction du fils du roi de « Lydie » (.la Lydie n’existant pas à cette époque il s’agit probablement de la cité de Tursha, d’où le nom de Turci donnée par les Latins.), Tyrrhénos (.ou Tyrrhénus.) que les Etrusques – la moitié du peuple de Lydie - sont venus s’installer en Italie. La langue étrusque est de forme agglutinante. Au IXème siècle début de l’age du fer, les Etrusques commencent à s’urbaniser, placent les urnes dans des tombes à puits et le commerce est établit avec les Sardes. Les Etrusques sont les premiers en Europe à avoir une religion révélée (.voir annexe.). Les maisons rondes ou ovales en torchis avec toit en chaume sont progressivement abandonnées v - 850 pour des maisons avec une forte charpente bois pour soutenir une couverture en tuiles plates, les murs restent de torchis ou sont constitués de briques crues ou de tuf. Au VIIIème siècle les Etrusques s’organisent en une confédération de douze cités (.probablement Tarquinia, Caere, veies, Vulci, Volsinni, Chiusi, Volterra, Vetulonie, Populonia, Cortone, Arezzo et Pérouse.) et élisent annuellement un roi au sanctuaire fédérale, le « Forum Voltumnae » qui n’avait probablement qu’un pouvoir religieux et / ou symbolique car les affrontements entres cités restèrent fréquents. L’exploitation des mines de cuivre et de fer se développe. Le commerce devient prospère avec les Grecs, les Phéniciens, mais aussi avec la Gaule ou transite l’étain en provenance de (.grande.) Bretagne. Les Etrusques seraient les inventeurs de la trompette et des éperons sur les navires. Les tombes à puits sont remplacées v - 750 par des tombes à fosse rectangulaires ou sont déposés des objets divers, d’autre part, apparaissent plus lentement les premiers tumulus. Les devins lisent dans le vol des oiseaux, dans la voûte céleste, la foudre, les viscères des animaux, etc… Les femmes peuvent assister aux banquets et aux jeux et leurs mœurs seront jugées légères par les Romains. Ils développent l’architecture de pierre et inventent la voûte qui sera utilisée par les Romains pour la construction des ponts. Ils adoptent pour les Lucumons (.chefs de villages.) le titre de « Pontifex maximus ». Ce titre sera repris par les empereurs romains pour justifier de leur nature divine, puis par les papes.

Nota : Les habitants de l’île de Lemnos en mer Egée parlaient une langue proche ou identique à l’étrusque.

Rome : Alors que la culture apennique est progressivement remplacée par la culture Villanovienne, ce constitue au XIème siècle une « culture Latiale » dans le Latium, comme dans quelques autres zones isolées, ou coexiste inhumations et incinérations. Le maître de maison est inhumé avec ses animaux préférés qui sont préalablement égorgés. Par la suite l’incinération deviendra prédominante à Rome. Un comptoir Tyrrhénien est établi à Rome au VIIIème siècle. – 753 est la date fixée par les anciens (.ce serait Varron (.- 116 à – 27.) qui aurait permis le choix de cette date.) pour la fondation de la ville (.se serait alors constituée une fédération de villages : le Septimontium.) et correspond à la première année du calendrier romain qui comporte des semaines de neuf jours. La semaine de sept jours ne sera adoptée qu’au llème siècle av. J.C.. D’après la légende, Rome est fondée par Romulus selon un rite traditionnel étrusque (.selon une autre croyance le prince troyen Enée serait le fondateur de Rome, Virgile (.v – 70 à – 19.) remanie ce mythe pour fait d’Enée un ancêtre de Remus et Romulus.). Romulus tue de ses mains le roi des Céninètes et soumet son peuple. Son successeur, Numa Pompilius (.- 717 à – 673.), est censé avoir établi les institutions religieuses. Selon Varron (.- 116 à - 27.), pendant les 170 premières années de Rome la religion se pratique sans représentation (.anticonisme.) et c’est l’influence étrusco-hellenique qui incitera les romains à se doter d’un statuaire. Le foyer qui est sacré et dont l’entretien revient à la femme, est placé dans le vestibule, le « vestibulum », ce qui serait peut-être à l’origine du rite du feu sacré des vestales, ou « Vesta ». A ces débuts la ville est sous influences étrangères : grecque, phénicienne, mais principalement étrusque.

Sardaigne :

Culture Nuraghe lll (.ou Nuraghi ou Nuragique.) : Au XIVème siècle à partir des tholos de la période précédente sont réalisée des forteresses munies de tours de pierres. Cette culture atteint son apogée v - 1.000 avec l’apparition du fer introduit par des marchands phéniciens. Les armes utilisées sont la lance, l’épée, la fronde et l’arc. Au IXème siècle, les forteresses sont abandonnées, mais continuent à être utilisées comme lieu de cultes.

Corse :Arrivent dans l’île un nouveau peuple au XIème siècle, peut-être un des peuples de la mer. Les Etrusques viennent commercer dans l’île v - 900.

Sicile : Elle est peuplée au départ par des Sicanes. Au XIIème siècle les Sicules (.ce mot est à l’origine du nom Sicile.) venu d’Italie continentale et qui sont peut-être issus des peuples de la mer, s’installent à l’Est de l’île. Selon Thucydide, les Sicules auraient une origine illyrienne. A la même époque arrivent les Elymes qui sont soit un des peuples de la mer, soit originaire de Troie. Les Phéniciens semble avoir établi les premiers contactes dans le Sud et l’Est de l’île peu après l’arrivée des Sicules. Ils constituent des comptoirs à Motyè et à Panormos, la futur Palerme et commercent avec les Sicanes et les Elymes. Les Grecs présent dans l’île dès vers - 756 fondent leur première cité, Naxos, v - 734 (.voir Grande-Grèce.).

Ibérie :

Au début du XIème siècle, début de l’age du fer, sont érigées sur les hauteurs des villages fortifiés ou Castros, ceints d’un mur de pierres. Probablement dès le VIIIème siècle les Phéniciens introduisent l’usage de l’écriture dans le Sud de l’Ibérie.

Tartessos : Ce royaume pour certains, aurait été fondé après les peuples de la mer. Quoi qu’il en soit, les Tartessiens ont la réputation d’être d’exellants navigateurs et ils contrôlent la route de l’étain vers la Cornouaille. Au Xème siècle le royaume de Tartessos s’enrichit grâce aux mines de cuivre et d’argent et attirent les négociants grecs et phéniciens.

Germains :

Des tribus germaniques amorcent v - 750 leurs migrations vers le sud.

   Cimmériens :

   Les Cimmériens sont des éleveurs semi-nomades qui portent une grande importance à l’élevage des chevaux car cet animal leur permet des déplacements sur de grandes distances. Leur armement comporte en plus des flèches « trilobées », une courte épée en fer. Dès le VIIlème siècle les archéologues constatent une grande similitude de culture du Danube à la frontière chinoise.

  Culture Bilozerka du XII au IXème siècle (.Proto-Cimmériens.) : Le nomadisme s’intensifie au bronze final.

  Culture de Kamychevakha et Tchomohorivka du IX au VIIème siècle (.au Nord de la mer Noire.) : Ils n’utilisent que des flèches à pointe en os ou en bronze. Les Cimmériens poursuivent leur progression vers l’ouest et s’infiltrent en Roumanie v – 800, puis certaines de ces tribus s’établissent en Thrace et en Anatolie (.peuple Thraco-Bithinien.). Ils introduisent en Europe centrale une espèce de cheval plus performante que la race pré-existante. Ils introduisent également l’usage du fer et de la tombe à char. Cette culture reflète une influence de la culture Qarassouk.

   Culture de Novotcherkassk du VIII au VIIème siècle : Ces Cimmériens qui s’établissent au Nord du Caucase utilisent des pointes de flèche en os, en bronze et en fer.

   L’artisanat cimmérien comporte des motifs géométriques simples. L’usage du fer et de la céramique reste restreint. La vaisselle est essentiellement en bois comme chez leurs successeurs les Scythes et Sarmates.

  Gètes : Ils descendent des tribus Thraco-Cimmériennes et arrivées v - 800. Ils travaillent le fer et adoptent l’incinération. Leurs descendants donneront naissance en Roumanie au royaume de Dacie.

  Thrace (.Proto-Thrace ou Thraco-cimmérien ou Hallstatt-thrace.) : C’est également à cette époque que d’autres Cimmériens (.peut-être une élite.) s’implantent dans le Sud et donnent naissance au peuple Thrace.

  Proto-Sauromates : Entre le Don et l’Oural se développe de v - 900 à – 700 une culture très proche de celle des Cimmériens, mais plus pauvre et préfigure celle des Sauromates. Ces populations ont également des contactes attestés avec la culture Qarassouk. En fin de période l’influence scythe se fait plus forte. Chez les Sauromates, tout comme les Sarmates, si nécessaire, les femmes participent aux combats, ce qui est probablement à l’origine de la légende des Amazones.

  Scythes (.ou Archers / Skudat, en grec Skuthai ce qui a donné le nom Scythe / voir Scythes d’Asie.) :

  Les Scythes constituent plus une unité culturelle qu’ethnique. Les Scythes amorcent leur migration vers l’ouest au milieu du VIIIème siècle et provoquent la mise en mouvement des populations Cimmériennes (.voir Scythes d’Asie.).

  Nota : S’ébauche au VlIIème siècle ce que certains archéologues nomme la « Culture Scytho-sibérienne ». En effet grâce à la mobilité de ces peuples et les échanges incessants, il a été remarqué une grande unité artistique. Les chamans de cette zone géographique utilisent plusieurs plantes pour entrer en communication avec les esprits, l’une d’elle n’est rien d’autre que le chanvre. D’autre part les Scythes, les Sarmates, les Massagètes et les Alains, dont les Ossètes, possèdent une certaine unité linguistique et culturelle (.les mêmes croyances et les mêmes mythes.). Il est à noter qu’en Ossète fleuve se dit « Don », nom donné à l’un des fleuves de la mer Noire. Dniepr et Dniestr dérivent de la même racine.

Slaves :

Les Slaves étendent leur territoire vers le nord-est au détriment des populations Finno-Ougriennes.

Culture Tchornyï Lis (.ou Tchernoles.) du X au VIIème siècle : Dans le Sud, les Slaves subissent l’influence des cultures cimmériennes et thraces. L’usage du Kourgane est adopté, mais l’incinération reste d’usage. Pour se prémunir des nomades les villes sont fortifiées.

Ouraliens :

Culture Bondarykha : A l’est de la culture Tchornyï Lis, les populations ouraliennes fortifient également leurs cités pour se prémunir des nomades.

Finnois :

Au début du Xèmesiècle les Finnois achèvent la colonisation de la Finlande.

Colchidie :

Culture Lélvar : Dès le Xème siècle les Cariens y exploitent les mines de fer et d’or.

ASIE :

La culture de canne à sucre est originaire de Polynésie et est introduite en Inde au cours du premier millénaire avant notre ère. Cette plate progresse ensuite vers l’ouest, en Perse, puis arrive au Maghreb avant d’être introduite en Amérique après le périple de Christoph Colomb.

Arabie :

A la fin du IIème millénaire, les Bédouins qui viennent d’adopter le dromadaire progressent du Nord vers le Sud refoulant les pasteurs de bovins qui sont de langue sémitique, mais qui ne parlent pas l’arabe. Les Bédouins arriveront dans le Sudarabique à la fin du ler millénaire av. J.C.. En Mésopotamie sont signalés les  Aribi, ou Arabu, ou Arubu, ou Arab. Les Bédouins y sont appelés Arabes Scénites (.ceux qui vivent sous la tente.). Ce seront les Grecs qui leurs attribueront le nom de Sarasin.

Sudarabique :

Période Archaïque v - 1 200 à v - 700 : Cette période est marquée par l’apparition des premières poteries. Le début de l’écriture coïnciderait avec l’apparition des premiers souverains de Saba et de la construction d’un barrage qui permet de développer l’irrigation dans la région de Ma’rib au VIIIème siècle. Trois autres royaumes se constituent à cette époque : Qataban, Hadramaout et Awsân. Un cinquième royaume est plus tardif : Ma’in (.ou Minéen.). Le royaume de Saba prend de l’importance v - 750 et développe le commerce avec l’Assyrie et l’Afrique. Les rois de Saba ont le titre de « moukarrib » (.fédérateur.). Les Sabéens fondent plusieurs comptoirs commerciaux sur la côte Africaine (.voir Aksoum.).

Magan :

L’usage du fer et de l’écriture apparaît v - 850. La région subit l’influence de la Perse.

Madianites :

Selon la tradition hébraïque ce peuple est issu de Madian, fils d’Abraham et de sa servante Cétura. Ce peuple vivant dans le Sinaï sur la côte du golfe d’Aqaba aurait accueilli Moïse qui prit pour épouse la fille du prêtre Jethro.

Mésopotamie :

Divination : Au IIème millénaire les devins pratiquent l’hépatoscopie, mais au Ier millénaire avant J.C., l’étude du foie des victimes sacrifiées est supplantée par l’astrologie, et une éclipse du Soleil, de la Lune ou de tous autres astres est de mauvais augure. Afin de palier à ces prévisions néfastes, se répand la pratique de remplacer le souverain en danger par un individu – prisonnier, simple d’esprit ou même un commun des mortels à qui l’on confit une épouse pour l’occasion et ils sont sacrifiés afin de détourner le mauvais présage.

Papyrus : A partir du premier millénaire, en Assyrie et en Babylonie, les tablettes d’argile sont progressivement remplacé par du papyrus et des tablettes de bois recouverte de cire.

Eléphant d’Asie : A force de chasse, les pachydermes disparaissent de Mésopotamie peu après le règne d’Assurnasirpal ll (.v – 883 à v – 859.).

Brique émaillée : Apparu à la fin du llème millénaire, l’usage de la brique émaillée se répand largement au premier millénaire.

Babylone :

Période Kassite : Burnaburiash ll (.ou Bournabouriash ou Bourrabouriash.) s’allie à Toutankhamon pour faire face à l’Assyrie. Après son règne, Babylone redevient un état faible. Kadashman-Harbé fait édifier v – 1.346 des forteresses sur les frontières pour se protéger des nomades. Suite à une intervention assyrienne Kurigatzu ll (.v – 1.345 à v – 1.324.) est placé sur le trône par Assur-Uballit ler son beau-père. Il combat l’Elam, puis s’oppose à l’Assyrie. Kadashman-Enlil ll (.v – 1.279 à v – 1.265.), alors que la menace assyrienne se précise, ne peut empêcher une incursion d’Untash-Napirisha roi d’Elam. Kashtikash IV (.v – 1.232 à v – 1. 225.) a l’imprudence de s’attaquer à l’Assyrie, Tukulti-Ninurta ler le bat et annexe la Babylonie. Babylone est pillé par l’Elam v – 1.160, puis Enlil-Nadinshhi (.ou Enli-Nâdin-ahi.) est battu v – 1.137 par l’Elam et Shilhak-Inshushinak nomme un Elamite comme gouverneur.

Période d’Isin : Après Enlil-Nadinshha, Marduk-kabit-ahêshu d’Isin fonde v - 1.150 la llème dynastie d’Isin. Ensuite Babylone laisse l’initiative à l’Assyrie qui ne cesse de monter en puissance. S’en suit une guerre larvée qui va durer près d’un siècle. Au milieu du XIIème siècle Babylone devient dépendante de l’Elam. Nabuchodonozor ler (.ou Nabuchodonosor.) met fin aux interventions élamites et redonne sa puissance à Babylone, mais après lui s’est de nouveau le déclin et les Araméens infiltrent le pays et Babylone finit occupé par l’Assyrie v - 1 090.

Babylone se redresse v - 1 000 et le pouvoir est totalement rétabli v-940 sauf dans le Sud ou les Chaldéens gardent une large autonomie. L’épouse de Shamshi-Adad V, Sémiramis, serait selon Hérodote l’initiatrice de la construction des « Jardin suspendu de Babylone » au IXème siècle. Des Araméens et d’autres Chaldéens infiltrent le pays v - 900. Babylone est de nouveau occupée par les Assyriens en – 813, mais le pays n’est totalement annexé que v - 710 (.voir Chaldéens.).

Assyrie :

L’Assyrie est soumise par le Mitanni au début du XIVème siècle. Assur-Uballit ler (.v – 1.363 à v – 1.328.) soulève son pays contre l’occupant et se fait proclamer grand roi. Il pacifie le Zagros, puis intervient en Babylonie. Il favorise le commerce avec l’Egypte. Adad-Narari lll (.v – 1.307 à v – 1.275.) entreprend de nombreuses campagnes, mais n’arrive pas à gérer ses conquêtes.

Moyen Empire  v – 1.273 à v – 1.075 : Salmanazar ler (.v – 1.273 à v – 1.244.) établit l’ordre par la terreur, méthode qui restera employée par ses successeurs. Il prend pour capitale Kalhu. Il s’oppose à l’Urartu et mate un soulèvement au Mittani. Tukulti-Ninurta ler (.v - 1 243 à v - 1 207.) mate des révoltes, soumet par la terreur le Zagros, la région de Diyarbekir et du lac de Van puis crée des tensions avec le Hatti. Il repousse une attaque de Kashtiliash IV de Babylone v – 1.232, pille Dur-Kurigalzu et occupe Babylone. Il prend pour capitale Kar-Tukutti-Ninurta et le pays est fortement influencé par la culture babylonienne : religion, coutumes, littérature, etc…. Finalement il est assassiné par son fils Assurnasirpal, mais c’est son frère Assur-Napli qui s’empare du pouvoir. Babylone en profite pour s’émanciper. Il est remplacé par Assur-Nârâri v – 1.204, mais les troubles politiques se calment que v – 1.191. Ashur-Résha-Ishi (.v – 1.132 à v – 1.115.) doit faire face aux premières incursions araméennes. Téglath-Phalasar ler (.v – 1.114 à v – 1.076.) impose la tenue d’annales. Il lance des expéditions contre les Araméens jusque sur la Méditerranée, vers le lac de Van et occupe Babylone v – 1.090. Le pays est affaiblit v – 1.083 par une famine et les ravages dus aux intrusions des nomades araméens, mais le pays se ressaisit sous Ashur-Bel-Kala (.v – 1.074 à v – 1.057.). Ce dernier fait la paix avec Babylone et contient les poussées araméennes.

Les femmes légitimes et les concubines ont pour privilège de porter le voile, par contre il est formellement interdit aux prostituées de le porter.

Néo-assyrien : Le pays retrouve toute sa puissance avec Assurnasirpal ler (.v – 1.050 à v – 1.032.). Après un certain repli, le pays reprend ses expansions sous Ashur-Dan ll (.- 934 à – 912.). Adadnirâri ll (.ou Adad-Nirari - 911 à – 891.) étend sa domination de la Palestine au Zagros, mais s’oppose en vain à Babylone. Ses successeurs multiplient les raids et les cruautés : têtes coupées et mises en tas, brûlés vifs, empalements, écorchages à vif, etc… Tukulti-Ninurta ll (.- 890 à - 884.) réforme l’armée et soumet des états araméens en Syrie du Nord et fait une incursion en Babylonie. Assurnasipal ll (.- 883 à – 859.) mène 14 campagnes pour restaurer la puissance assyrienne, soumet les cités phéniciennes et prend pour capitale Kalhu. L’empire pratique de nombreuses déportations dans le but de mieux soumettre et assimiler les populations. Salmanasar lll (.v - 858 à – 824.) multiplie les interventions contre l’Urartu et les tribus chaldéennes qui se sont coalisées sous l’impulsion de Damas (.voir Araméens / Aram.) ou il remporte la bataille de Qarqar en - 853, mais ses pertes stop sa progression. Il combat encore Damas en - 845, - 841 et - 838, mais sans succès. Après une guerre civile de – 827 à – 822, Shamshi-Adad V (.v - 823 à v – 811.) restaure le pouvoir et s’empare de Babylone en – 813. Lors de la minorité d’Adad-Ninari lll (.v - 811 à v - 784.), sa mère Shammuramat qui assure la régence doit écarter des prétendants au trône. Téglath-Phalasar lll (.- 744 à – 727.), probablement un usurpateur, afin de renforcer son pouvoir face à une noblesse frondeuse, rend les fonctions des hauts fonctionnaires révocables (.ces postes étaient devenus héréditaire sous Shamshi-Adad V.). Il renforce l’armée, bat l’Urartu en -743, puis les principautés de Syrie jusqu’à la cote avant de faire campagne contre l’Urartu et les Mèdes en - 735. Il s’attaque en - 734 à Damas qu’il pille, aux autres états de Palestine, puis prend Babylone en - 728 ou il monte sur le trône sous le nom de Pulu. Il généralise la déportation des peuples soumis. Tiglath-Phalazar lll (.ou Taghlatphalasar.v - 744 à v - 727.) s’empare du trône et restaure le pouvoir central. Il soumet le royaume Moab, repousse les Mèdes, puis devient roi d’Assur et de Babylone en – 729.

Au Vlllème siècle, la langue subit une forte influence araméenne, la reconstitution d’un empire par Sargon permet une unification administrative des peuples, mais pas du langage et l’assyrien restera moins usité que l’araméen. L’on commence à écrire les textes sur des peaux.

L’Empire (.- 721 à – 610.) : Sargon ll Sharru-Kênu (.roi légitime - 721 à – 705.) détrône son frère Salmanazar V depuis peu sur le trône. Il soumet les Hébreux v - 722, reprend Damas en - 720 puis doit faire face à l’Ouest à une coalition autour du roi de Hamat, Ilu-bidi, qui a le soutien de l’Egypte. Ces derniers sont refoulés au Sud de Gaza et Osorkon IV doit lui payer tribut, mais il est évincé de Babylone. Il soumet Karkémish en -717, bat l’Urartu et les Manéens en -714.

Les esclaves se multiplient, mais comme à Rome ils peuvent acheter et vendre des terres. Les Assyriens inventent les tours mobiles et le bélier pour la prise des villes fortifiées.

Edomites :

Ces tribus sémitiques s’installent entre le golfe d’Aqaba et la mer Morte au XIVème siècle et s’infiltrent jusqu’au delta du Nil au siècle suivant. Les tribus Edomites sont soumises par David v - 1 000 qui aurait fait passer au fil de l’épée une grande partie de la population mâle. L’Egypte aide Hadad à devenir roi d’une partie du pays Edomite sous Salomon. Le roi Kaushmalaku devient v - 780, tributaire de l’Assyrie. Ce royaume devient puissant sous Téglatphalasar lll (.v - 745 à v - 727.), Aiarammu et Qosgabri.

Moab :

Les Moabites s’établissent à l’Est de la mer Morte, probablement au XIVème siècle et subissent l’influence de l’Egypte. Ils constituent un royaume au XIIIème siècle. Sihon au Nord du pays, est occupée par le roi de Hesbon puis par les Hébreux. A l’époque des Juges, Eglon roi Moab, récupère le Nord du pays avec l’aide des Ammonites et des Amalécites, et les Hébreux doivent verser un tribut. David soumet les Moabites qui doivent payer un tribut. Après la mort de Salomon, les Moabites s’émancipent de toutes astreintes. Omri (.v - 885 à v - 874.) roi d’Israël s’empare du Nord du royaume et fait payer un tribut, mais Mésha récupère v-850 toute sa souveraineté. Alors que les Hébreux et les Moabites continuent à s’opposer, l’Assyrie vient soumettre ces deux pays à la fin du VIIIème siècle.

Araméens :

Ces nomades s’infiltrent à Babylone et en Assyrie au XlIème siècle, les Gambuléens, les Puqudéens et les Ituéens nomadisent sur le cours inférieur du Tigre, d’autres Araméens fondent plusieurs royaumes en Palestine qui sont anéantis par le roi Adad-nirāri lll d’Assyrie. Ils adoptent au XIème siècle l’écriture phénicienne.

Ammonites : Ils s’installent en Transjordanie au XIIème siècle au nord des Moab. David s’empare de leur capitale Rabba, l’actuelle Amman.

Aram : Cet état araméen prend pour capitale Damas et connaît un grand essor après – 931. Ben-Harad ll met le siège devant Samarie, mais est battu par Achab. Il fait alors alliance avec Israël afin de s’opposer à l’Assyrie. Bar-Hadad ler (.ou Ben Hadad.) combat les rois d’Israël, Baasa et Omri. Bar-Hadad ll organise une coalition et arrête les Assyriens à Qarqar en – 853. Il est renversé et assassiné sur ordre d’Hazaël (.v - 842 à – 797.). Ce dernier bat les rois d’Israël et de Juda et contraint Joas à payer un lourd tribut, mais il doit se soumettre aux Assyriens v - 806. Son fils, Bar-Hadad lll, doit également payer tribut aux assyriens.

Chaldéens : Les Kaldû ou Chaldéens, une branche des Araméens, s’établissent dans le Sud de la Mésopotamie. Les tribus s’opposent ou se regroupent sous l’autorité d’un roi selon les circonstances. Ils rançonnent les citadins. Ils s’unissent pour s’opposer à l’invasion assyrienne. Merodach-Baladan ll se proclame roi du « Pays de la mer » et s’empare de Babylone en – 721 mais est battu par Sargon ll et doit évacuer la ville en – 710.

Ougarit :

L’Ougarit qui est le plus grand port de la côte libanaise passe de la domination égyptienne à celle du Hatti pendant le règne d’Akhenaton. La ville est détruite v - 1.180, par les peuples de la mer.

Palestine(.Filastyni en arabe.) :

Sous Aménophis IV la région acquière une quasi-indépendance mais les Amorrites et les nomades Hébirus (.ou Hapirou.) se disputent le territoire.

Philistins -Pelishtīm en Hébreu : Issu des peuples de la mer, les Philistins s’installent au début du XIIème siècle sur un territoire qui prendra le nom de Palestine. Malgré leur culture Egéo-Chypriote, les Philistins adoptent rapidement les us et coutumes des Sémites. Après les avoir battus, Ramsès lll concède aux Philistins le littoral Sud cananéen ou ils fondent des cités-états : Gaza, Ascalon, Asdod (.ou Ashdod.), Ekron (.ou Eqrōn.) et Gath (.ou Gat.). Ils se fédèrent et à la fin du XIème siècle cherchent à conquérir l’arrière pays. Ils sont refoulés puis soumis par David.

Hébreux : Sorti d’Egypte v – 1.250 (.voir annexe.) les Hébreux sont, selon la Bible, « guidé par Yahvé » (.ou Yahweh, ou Iahvé, ou YHWH.), le jour par une colonne de nuée (.fumée.) et la nuit par une colonne de feu, ce qui correspondrait à ce que dégage un volcan en irruption, probablement celui de Santorin et qui a provoqué quelques jours plus tard un raz de marée engloutissant l’armée de pharaon (.il a été déjà constaté qu’il y a eu d’importants séismes en Méditerranée en – 1.010, - 989 et – 553 provoquant tempêtes et tsunami.). Moïse (.Moshé.) qui a organisé l’exode avait séjourné toute son enfance en Egypte et a eu une formation de « magicien », selon Pline l’ancien, ce qui n’a put que l’aider dans sa tâche. Moïse a très probablement élaboré le Pentateuque, la Torah pour les Juifs, qui aurait été à l’origine une tradition orale. Selon la tradition, c’est son frère Aaron qui serait devenu le premier grand prêtre des hébreux.

D’après la Bible, c’est Josué qui succède à Moïse à la tête du peuple Hébreux. Il s’engage dans la conquête de la « Terre Promise » et multiplie les miracles, ainsi il aurait traversé le Jourdain à pied sec, aurait provoqué l’effondrement des murailles de Jéricho en faisant sonnet les trompettes, aurait arrêté la course du soleil lors de la bataille de Gabaon et grâce à Yahvé, il pu à la suite de la prise de Haï piller la ville et massacrer les habitants provoquant la mort de 12.000 personnes ! Au XIIème siècle les Hébreux vivent en pays Canaan divisés en 12 tribus nomades dirigées par des Juges (.ou Shôphêt.). Elles gardent des liens étroits entre elles pour assurer le culte de Yahvé encore représenté sous la forme d’un veau ou d’un taureau d’or et est entouré de diverses divinités. Les Hébreux pratiquent la prostitution sacrée, normalement interdite par Moïse, et des sacrifices, un agneau en générale. Régulièrement les Hébreux se heurtent aux Cananéens, aux Moabites, aux Madianites et aux Ammonites. Ils se sédentarisent au XIème siècle lorsqu’ils adoptent l’agriculture. Deux lieux de culte principaux dominent ; celui de Gilgal, près de Jérico, ou est dressé un cercle de douze pierres et celui de Silo qui abrite l’arche d’Alliance (.coffre renfermant les 2 tablettes de la loi ou figurent les 10 commandements.). Les Hébreux subissent plusieurs revers face à l’avancée des Philistins et l’arche d’alliance est détruite. Ils s’unissent donc et choisissent un roi, Saoûl (.v – 1.030 à v – 1.010.) qui affermit le pouvoir. Son fils Ihsbaal (.- 1.010 à – 1 008.) lui succède mais il est assassiné.

Royaume de Juda (.ou de Judée.) : David, qui s’était proclamé à Hébron roi de Juda (.ou Judée.) en – 1 010 devient alors le seul roi. Il s’empare de Jérusalem v – 1.003 occupée par les Jébusiens (.ou Jébuséens ou Jébusites.), en fait sa capitale, puis étend son royaume. Il instaure un pouvoir centralisé et se constitue un harem. Sadok (.ou Sadoq, ou Zadoc.), chef de la tribu de Lévi, est nommé grand prêtre de Jérusalem. Le fils de David, Salomon (.- 970 à – 931.), avec le soutien de Sadok, peut succéder à son père sur le trône. Il épouse la fille de pharaon et développe le commerce en mer Rouge avec le concours des Phéniciens – selon Strabon les Phéniciens apportèrent d’ « Ophir » (.probablement port du Yémen.) de l’or, de l’argent, de l’ébène, de l’ivoire, des babouins et des paons - et achète à ces derniers des chevaux de Cilicie. Il fait construire un palais très luxueux, ainsi que le « Temple » ou il fait transférer l’arche d’Alliance, un coffre en bois contenant les tablettes des lois, ou dix commandements. Ces travaux sont grâce à de lourds impôts et des corvées. Le fils de Sadok, Roboam (.- 931 à – 913.), très rigoureux, lui succèdera au royaume de Juda. Jéroboam (.- 931 à – 910.), profite de la contestation pour fonder, au Nord, le royaume d’Israël (.voir ci-dessous.). Les royaumes d’Ammon, des Moabs et des Edomiens, soumis par David, en profitent pour retrouver leur indépendance. Josaphat (.– 870 à – 848.), combat avec Achab, roi d’Israël, les Araméens, puis doit s’opposer aux Moabs et à leurs allier ammonites. La ligue des 12 rois, dont fait parti Josaphat, est battue à Qarqar par les Assyriens en - 853. Il s’évertue à faire disparaître les cultes idolâtriques. Joram (.- 848 à – 841.), époux d’Athalie, autorise le culte de Baal. Il subit des revers face aux Edomites, aux Philistins et aux Arabes. Jéhu fait assassiner Ochozias et sa mère Athalie (.- 841 à – 835.) lui succède. Elle fait assassiner tous les princes de la famille royale pour préserver son trône, seul son petit-fils Joas échappe au massacre. Elle favorise la religion cananéenne et accueille les fidèles de Baal qui fuient les persécutions de Jéhu en Israël. Le chef des prêtres (.ou grand prêtre.), Joad, organise un soulèvement contre Athalie qui est exécutée et place Joas (.- 835 à – 796.) sur le trône. Il restaure le culte de Yahvé, mais pour éviter le sac de Jérusalem, il accepte de payer un lourd tribut au royaume d’Aram. Deux officiers se révoltent et l’assassinent. Amasias (.- 796 à – 781.) écrase la révolte, puis bat les Edomites et s’empare de Séla. Il s’attaque ensuite à Israël, mais est fait prisonnier et est assassiné peut après. Comme Achaz (.- 736 à – 716.) refuse de se ligué contre l’Assyrie, Israël et Aram lui déclarent la guerre. Il fait alors appel à Téglat-Phalasar lll (.ou Téglath-Phalasar.) et le royaume de Juda devient l’obligé de l’Assyrie.

Royaume d’Israël : Un fonctionnaire royal, Jéroboam, entre en dissidence à la tête des tribus du Nord et doit se réfugier en Egypte. Jéroboam (.- 931 à – 910.), profite du mécontentement qu’engendre l’intransigeance du nouveau roi, Roboam, pour rentrer au pays et fonde au Nord, le royaume d’Israël. Il fait construire deux centres religieux : Béthel et Dan, et provoque un schisme. Ces sanctuaires sont garnis de « veaux d’or » (.qui sont assimilés au dieu de l’orage dans tout le Proche-Orient.) qui sont sensés servir de piédestal à Yahvé. Baasa (.ou Basha v - 909 à – 886.) renverse Nadab et fait massacrer sa famille. Il s’attaque au royaume de Juda, mais est refoulé par le roi d’Aram. Omri (.ou Amri - 885 à - 874.) soumet la Transjordanie, le pays Moab et fonde Samarie qui devient sa capitale. Achab (.- 874 à – 853.) épouse Jézabel, la fille du roi de Tyr, qui introduit en Israël le culte de Baal. Il est tué en combattant Bar-Hadad ll d’Aram. Toléré par leur fils Ochozias (.- 853 à – 852.), le culte de Baal est violemment rejeté après – 842 sous l’impulsion du prophète Elie. Le général Jéhu (.- 841 à – 814.), élimine Joram (.- 852 à – 841.) et poursuit l’éradication du culte de Baal. Pour éviter le pillage, il fait allégeance au roi assyrien, Salmanasar lll. Jochaz (.- 814 à – 798.) est libéré des ambitions araméennes de Damas grâce au roi d’Assyrie. Joas (.- 798 à – 783.) bat les Araméens et repousse l’attaque du roi de Juda. Jéroboam ll (.- 783 à – 743.), profite de la faiblesse des royaumes d’Aram et d’Assyrie pour restaurer la puissance et la prospérité du royaume. En – 734, Israël devient tributaire de l’Assyrie. Osée (.- 732 à – 724.) s’allie à l’Egypte pour se libérer du joug assyrien, mais il est fait prisonnier et meut en exile. En – 722 ou – 721, Sargon ll s’empare de la Samarie. Il fait d’Israël une province assyrienne, déporte les récalcitrants (.selon la tradition hébraïque 10 des 12 tribus auraient été déportées, ne restant en Palestine que les Lévi et les Benjamin.) et fait venir des populations « idolâtres » en Samarie, principalement des Babyloniens et des Araméens. Ces fameux Samaritains décriés par les Hébreux adoptent progressivement une forme simplifiée du judaïsme et ne reconnaissent que le Pentateuque (.les cinq premiers livres de la Bible - Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et deutéronome - ce que les judaïsants nomment la Torah (.la Loi.)) et édifient un Temple sur le mont Garizim.

Les rois interdisent la nécromancie et la prostitution sacrée. Les prêtes, qui prétendent descendre d’Aaron, constituent une caste à l’intérieur de la tribu des Lévis. Les prêtres doivent se marier avec une femme non divorcée et qui après enquête peut prétendre de son appartenance entière au peuple hébraïque. Le peuple doit leurs verser annuellement une sorte de dîme pour l’entretien du Temple, ce qui leurs procure de revenus considérables. Les nomades insatisfaits de l’évolution de la vie instaurée dans les villes fondent sous Jéhu la « secte » des réchabites. Ils prétendrent descendre de Réchab et renoncent au vin, breuvage des sédentaires et symbole de la débauche et de la corruption. La radicalisation qui amène les Hébreux au monothéisme eu une longue et difficile progression qui ne commencera à prendre forme que pendant la déportation à Babylone en - 597 et ne se généralisera qu’après la chute de Babylone.

Elam :

Suite à une intervention militaire babylonienne, une nouvelle dynastie, celle des Igihalkides arrive au pouvoir au XIVème siècle et l’élamite est proclamé langue officielle. La plus grande ziggourat de Mésopotamie – plus de 50 m – y est construite v – 1.250 sous Untash-Napirisha en l’honneur du dieu Inshushinak. La dynastie des Shutrukides s’empare du pouvoir v – 1.205. Au XIIème siècle, Suse est une puissance régionale qui rançonne la basse Mésopotamie, contrôle tout le Zagros et menace même l’Assyrie. Shutruk-Nahhunté (.v – 1.185 à v – 1.155.) pille Babylone et son fils Kutir-Nahhunté (.v – 1.155 à v – 1.150.) met fin à la dynastie Kassite de Babylone. Le pays atteint son apogée sous Shillak-Inshushinak (.v – 1.150 à v – 1.120.). Nabuchodonozor ler met fin à la puissance élamite v – 1.110 puis la région subit les invasions Indo-Européennes v – 1.000. Un état Néo-Elamite se reconstituera au VIIIème siècle mais il sera soumis par l’Assyrie v - 646.

Anšan (.ou Anzan ou Anshan.) : Anšan constitue un petit état élamite au VIIIème siècle.

Mitanni :

Sous Tušratta (.ou Toushratta milieu du XIVème siècle.) le pays est affaibli par des tensions internes et une alliance matrimoniale est conclue avec Aménophis lll (.voir Egypte.). Sur la demande d’Artatama, le Hatti intervient et impose sa suzeraineté, Tušratta est tué et Artatama ll devient roi d’un territoire réduit. Après sa mort le pays entre en guerre civile, Mattinaza (.ou Mattiwaza.), le fils De Tušratta, obtient le soutien du Hatti alors que Suttarna lll fait appel à l’Assyrie. Le pays se retrouve alors divisé en deux territoires, dépendant chacun de leur « protecteur » réciproque.

Phénicie :

La Phénicie passe sous la domination Hittite au XIVème siècle puis sous contrôle Egyptien après la bataille de Qadesh, mais garde une large autonomie. Byblos (.ou Gebel.) poursuit son essor commercial avec l’Egypte, la Mésopotamie, Chypre, Mycènes et la Grèce et y transite entre autre le Papyrus d’où son nom grec Byblos (.Biblion = Livre.) et qui est également à l’origine de mot Bible. Après le passage des peuples de la mer Tyr et Sidon sont détruites, mais les marins venus de Crête et de Mycènes apportent le savoir-faire de la navigation ainsi que l’usage des bateaux à coque, jusqu’à présent les navires étaient à font plat comme en Egypte (.voir annexe / Diodore de Sicile.). Très vite Tyr devient prépondérante et v – 1.000 le roi Hiram fait construire la nouvelle ville sur une île à 600m de la côte. Le commerce se développe rapidement en Méditerranée et v – 1.100 les comptoirs se multiplient : à Chypre, à Rhodes, à Thassos, à Cythère, en Crête, Gades (.Cadix.), à Lixus au Maroc et à Utique en Tunisie. Le commerce est également en plein essor en mer Rouge avec le Pount et Axoum au détriment du commerce égyptien. Le commerce des produits bruts : bois métaux, produits alimentaires ; évolue vers des produits finis comme le verre et la pourpre fabriquée à partir du murex, un mollusque, qui deviendra à la mode à l’époque romaine pour vêtir les sénateurs. A l’époque de Salomon les Phéniciens fournissent le bois mais aussi les techniciens pour la construction du palais et du temple. Les villes phéniciennes se soumettent v - 877 à Assurnasirpal ll. Pygmalion, fils de Mutto, devient roi de Tyr v - 814 et fait assassiner son gendre Acharbas qui tente de l’évincer. Alors sa fille Elicha ou Elissa fuit Tyr et fonde Carthage.

Amourrou (.ou Amurru.:

Le roi d’Amourrou (.Liban actuel.), Abdi Ashirta profite du désinteressement d’Akhénaton pour la guerre pour imposer son autorité sur la Palestine. Ensuite l’Amourrou passe sous la suzeraineté du Hatti.

Hatti :

Empire du Hatti : Suppiluliuma ler (.ou Souppilouliouma, ou Souppilouliama / v – 1.370 à v – 1.342.) s’empare du pouvoir, l’armée adopte le char de combat et de nombreux chefs de guerre ont des noms hourrites. L’Anatolie est pacifiée, l’Arzawa et le Kizzuwatna sont soumis, seul les Gasgas dans le Nord restent rebelles. Puis la Syrie est soumise : Alep, Alalah, Qatna, Tunip, Ugarit, etc… Suite à l’assassinat de son fils Zannanza (.voir Egypte.) Suppiluliuma marche contre l’Egypte, mais son armée est arrêtée sur l’Oronte par le général Horemheb. L’Amourrou, ou les Habirus se sont émancipés de la tutelle de Pharaon pour s’organisés en état, passent sous le contrôle hittite à la fin du règne du roi Azirou. Mursili ll mate plusieurs révoltes et Ancyre, la future Ankara devient une base de replie pour l’armée pendant l’hiver. Muwatalli ll (.ou Muwatali ou Mouwatalli / v - 1.300 à v - 1.270.) prend pour capitale Tarhundassa et combat pendant 10 ans les Gasgas. Il stoppe avec l’aide de son frère Hattusili la progression de Ramsès ll à Qadesh et garde l’Amurru. Urhi-Teshup est renversé par son oncle Hattusili lll et Hattuša redevient la capitale. Il conclut avec Ramsès ll un traité qui partage entre les deux pays les routes commerciales et la frontière de Syrie. Suite aux problèmes qui l’opposent à l’Assyrie, Tudhaliya IV (.ou Tudhaliyas / v - 1.250 à v - 1 210.) interdit le commercer avec ce pays et mate une révolte de l’Arzawa. Le commerce est important avec Chypre qui fournit le Hatti en cuivre et l’île est probablement occupée par Tudhaliya. Au début du XIIème siècle le Hatti s’effondre suite à l’invasion des peuples de la mer. Au Nord v - 1.180 les Gasgas s’emparent d’Hattuša et l’incendient. Les cités Néo-Hittites adoptent l’écriture hiéroglyphique.

Néo-Hittites : En Syrie comme en Cilicie, de nombreuses cités états Néo-Hittites subsistent après la disparition du Hatti et elles tentent même de se fédérer autour de Karkemish pour résister à l’avance des tribus araméennes v - 9 50.

Anatolie :

A la fin du XIIIème siècle la piraterie se développe sur les côtes lyciennes et ciliciennes. Au XIIème et au XIème siècle de nombreux grecs s’installent sur les côtes anatoliennes. Après la disparition du Hatti, de nombreuses cités-états Néo-Hittites se constituent en Cilicie. Les Phrygiens, probablement mêlés à des Celtes, venu de Thrace, s’installent en Anatolie v - 720 ( ?.), peut-être au moment de la destruction de Troie et auraient participés à l’achèvement de la culture Hittite. Ils s’organisent en royaume au VIIIème siècle. Le roi Midas (.v - 738 à v - 696 ou 675.) étend le territoire du royaume. Ce royaume sera détruit peu de temps après par les raids Cimmériens avant d’être intégré au royaume de Lydie.

Troie : La ville de Troie est détruite v – 1.280 par un séisme, mais la cité est rapidement reconstruite et l’influence mycénienne s’affirme. Troie est de nouveau détruite v – 1.240 ou elle est réduite en cendre, peut-être la « guerre de Troie » et elle est de nouveau démolie au début du XIème siècle et restera un temps abandonnée pour être réoccupé à la fin du VIIIème siècle.

Chypre :

Des enceintes de type cyclopéen sont construites v – 1.250. Au début du XIIème siècle Chypre reçoit de nombreux réfugiés provenant du monde Mycénien alors que l’île est dévastée plusieurs fois par des incendies et des séismes. Une légende affirme que des populations, après avoir prises la ville de Troie, seraient venues s’installer sur l’île. Les Phéniciens construisent v - 1.050 plusieurs comptoirs et prennent le contrôle du plus grand royaume de l’île, Kition. A cette époque les Chypriotes, sous l’influence Phénicienne, adoptent une écriture syllabique qui sera modifiée au VIIème siècle. La ville de Salamine est fondée au Xème siècle, probablement par des populations venues de l’île de Salamine. Chypre est soumise par Sargon v - 720 et est divisée en neuf cités-états.

Urartu (.ou Ourartou ou Biaïniti en Uratéen ou Naïri en Assyrien.) :

De religion et de langue hourrite, l’Urartu s’organise en royaume à la fin du XIIIème siècle. L’un des premiers rois se nomme Aramé (.ou Aramu / Ara le Beau.) et serait à l’origine du mot Arménie. L’Urartu devient au VIIIème siècle une grande puissance, atteint son apogée sous Ménua (.- 805 à – 787.) et repousse plusieurs attaques assyriennes. Ménua fait construire le premier aqueduc, cette nouvelle technique sera rapidement adoptée par les Assyriens. Arguichti ler (.ou Argishti / v - 786 à v – 764.) annexe la région du lac Sevan et soumet le roi de Mana (.Manéens.) mais il ne peut battre les Assyriens. Sarduri ll (.ou Sardouri / - 765 à – 733.) étend le royaume vers le nord en soumettant le Qulxa (.peut-être la Colchidie.), mais est battu par l’Assyrie en -743. Rusa ler (.v - 733 à v - 714.) comme ses deux prédécesseurs adopte les méthodes sanguinaires des Assyriens : massacres, incendie, déportations. Sargon ll annexe le Sud du pays.

Mèdes & Perses (.voir Culture Tazabagyab chapitre 3.) :

Les Mèdes se sédentarisent v - 835 et reçoivent une forte influence culturelle assyrienne. Les Perses qui se sédentarisent v-800 sont moins prospère que les Mèdes.

   Scythes (.voir Scythes d’Europe.) :

  Ils développent v – 1.200 la culture du cuivre, l’art animalier - leurs œuvres artistiques les plus remarquables sont réalisées en or, en argent et en bronze - et pratiquent le sacrifice des chevaux. Comme les gisements de cuivre et d’étain sont absents de leur territoire, la procuration de ces minerais ne peut être le fruit que de razzia, mais surtout d’échanges commerciaux lucratifs. Ainsi l’on peut constater la présence de produits d’origine perse dans les Kourganes. D’ailleurs ces échanges préfigurent selon certains historiens la célèbre « Route de la soie ». Ils utilisent l’arc et l’épée courte comme les Cimmériens, mais ont adoptés en plus la lance. Ils édifient des tumulus avec chambre en bois assimilable aux kourganes. Ils vénèrent la « grande déesse » Tabiti, déesse du foyer domestique, ainsi que Papaios dieu du ciel et sa femme Api déesse de la terre. Ils ont également beaucoup de respect pour Ares, le dieu de la guerre et il est le seul pour lequel ils dressent un autel sur des tertres ou y est planté une épée en fer. Les Scythes croient à une vie après la mort qui n’est qu’un simple prolongement de la vie terrestre. Ils commencent v - 750, à progresser vers l’ouest et à refouler les Cimmériens (.voir Scythes d’Europe.). Comme les Mèdes et les Perses, ils portent la barbe, de longues tuniques et des pantalons amples à la base. Comme les Cimmériens ils portent une grande importance à l’élevage des chevaux et se déplacent avec bétail et maison, celle-ci étant installée sur un chariot. Pour cuire la viande ils utilisent du bois ainsi que des os d’animaux. Ils boivent du lait ainsi que du vin d’importation qu’ils utilisent pur alors que les Grecs la coupe en général d’eau. Même si la majorité des Scythes sont des éleveurs semi-nomades, une part de leurs populations pratique néanmoins l’agriculture. Guerriers aguerrit, les Scythes scalpent leurs victimes afin d’afficher leur vaillance, cette pratique perdurera au delà de l’arrivée des Alains.

Bactriane / Margiane :

Après – 1 100, certains centres urbains dans les oasis se développent de nouveau, mais les steppes restent le domaine des cavaliers Sakas qui inventent la cuirasse.

Hiong-Nou (.ou Xiongnu.) :

Appelé successivement par les Chinois : Hou, Hiun-yu, Hiong-Nou, Hien-yun, Hunni, Hun, les Hiong-Nou s’installent en Mongolie, y introduisent l’industrie du bronze et harcèlent périodiquement les Chinois.

Culture Maïemir (.ou Maimir.) :

L’artisanat du bronze se développe et débute ceux du fer et de l’or. D’aucuns y voient le foyer culturel des Scythes.

Culture Qarassouk (.ou Karasouk ou Karasuk ou Qarasouk.) v – 1.300 à v - 750 :

Elle fait suite aux cultures Andronovo et Glaskovo et développe l’artisanat du cuivre (.armes, miroirs.) et est le point de départ de l’art animalier des steppes. Cette culture est marquée par un apport important de populations mongoloïdes qui seraient issues de la culture d’Okunevo. L’agriculture est toujours délaissée au profit du nomadisme pastoral et cette culture s’étend de l’Amour à l’Ouest de la Mongolie. Le commerce Est-ouest se trouve restreint à cette époque. Les maisons sont roulantes, tirées par des bœufs ou des yourtes circulaires. Le patriarcat remplace le matriarcat et le culte du soleil remplace le culte totémique.

Culture Tagar (.débute vers le milieu du VIIIème s. et est considérée par certains comme les ancêtres des Wusun.) :

Suite à la venue de peuple de l’ouest cette culture développe la culture irriguée et le pastoralisme. Sont pratiqué la momification et le tatouage. Les populations consomment du Haschisch et commercent avec la Perse et la Chine.

Province Maritime :

Entre le Nord de la Corée jusqu’aux Aléoutiennes se développe une culture proche de la culture du Japon. On y travaille le Jaspe, la calcédoine et l’agriculture se développe à la fin du llème millénaire. Les maisons semi-enterrées atteignent parfois 30m de diamètre avec un toit conique recouvert de terre. Les jarres sont à fond plat et sont confectionnées des vanneries en ortie sauvage.

Culture Sibérienne :

L’industrie du fer débute v - 1 000 et la collecte de coquillages s’intensifie. Importance du travail de l’os et de l’élevage du porc et du chien.

Corée :

Au Xème siècle les tribus Toungouses Yé et Maek s’installent dans le Nord de la Corée et leur fusion donnera naissance au peuple Yemaek. Ces Toungouses, en partie influencés par la culture chinoise, introduisent le bronze, la construction des dolmens et la hiérarchisation. Au bronze ancien se généralise la culture du riz, l’élevage du cochon et du chien (.voir province maritime.). Les maisons semi-enterrées sont chauffées par le sol et les villages sont fortifiés. La population s’accroît rapidement et poursuit sa progression vers le sud jusqu’au Japon. Au Sud, lorsque les Chang (.ou Yin.) sont détruit par les Tchéou (.ou Zhou.), Kidja (.ou Kija ou Qizi.) se réfugie v - 1 050 en Corée ou il devient roi. Il aurait introduit les rites chinois et la culture du ver à soie. Cette histoire mi-légendaire, mi-réelle, correspond à un premier flux migratoire de la Chine vers la Corée.

Chine :

Dyn. Shang : De nombreux seigneurs, ou clan, prennent de l’importance, dont les Tchéou. L’aristocratie urbaine se développe ainsi qu’une classe servile et les esclaves généralement des prisonniers de guerre ne sont plus utilisés exclusivement aux sacrifices lors des rites et pour les sépultures. Les villes sont fortifiées. L’art du bronze qui a de grandes similitudes avec l’art des steppes se perfectionne. L’élevage du ver à soie est en plein essor et à la fin de la dynastie apparaît la culture du soja. Sous Wou-ting (.- 1.339 à – 1 281.) la capitale devient Yin (.ou Ngan-yang / qui prendra ultérieurement le nom de Yin Xu / Ruine de Yin après son abandon total au XIème siècle.). L’appel aux oracles se multiplient, mais bientôt les cérémonies deviennent trop contraignantes et Tsou-Kia (.- 1.273 à – 1 241.) réglemente les rites afin d’alléger la procédure et se déclare pontife pour pouvoir mieux contrôler le pouvoir des devins. Le roi Zhouxin (.ou Kouei.) est renversé par les Tchéou.

Dyn. Tchéou occidentaux(.ou Si Tcheou, ou Xi Zhou.) v – 1.110 ou – 1 027 à – 771 : Cette nouvelle dynastie issue d’un peuple guerrier est probablement originaire des steppes, peut-être de la culture Qarassouk. Le roi Wen de la cité de Zhou au Shaanxi attaque v - 1.050 le roi Shang alors en guerre contre les barbares de la Huai, mais il décède. Wu (.ou Wou-Wang / roi guerrier.) remplace Wen, bat Zhouxin le roi Shang à Muye v – 1.046 et le fait décapiter. Wugeng, le fils de Zhouxin, se réfugie dans le duché Song, dans le Sus, et tente en vain de rétablir la dynastie Shang. Les terres sont redistribuées au profit des partisans des Tchéou et les paysans sont attachés à la terre qu’ils cultivent. L’usage du cheval monté se généralise dans l’ouest de la Chine v - 1.000. C’est l’aîné de l’épouse principale qui hérite des charges et privilèges. Bientôt se constituent de grands fiefs ou principautés (.Wei, Zheng, Lu, Chen, Cai, Jin, Qi, Chu, etc….) L’agriculture est développée et diversifiée. Les rois portent le nom de « fils du Ciel » et sacrifient pour le seigneur d’en haut. L’expansion de l’empire est accompagnée de transfère de populations assurant une certaine homogénéité culturelle. Le système de numérotation calendaire débute en Chine en – 841. Nous ne savons presque rien sur les successeurs de Wu, Tch’eng, K’ang et Tchao. Le fils de ce dernier, Mu, renforce la justice et poursuit les annexions commencées par son père en soumettant les peuples le long de la rivière Han et du bassin du Hu-bei. Li (.v – 878 à - 828.) ne peut maintenir le faste de la cour et l’empire commence à décliner, il est renversés par des notables en – 842 et il se réfugie chez son frère Kouei et devient roi de Fen, à sa mort c’est sont fils Siuan (.ou Xuanwang / v - 827 à - 782.) qui accède au trône. V - 789, sous Siuan, la littérature émerge au sein de la noblesse pauvre et apparessent les premiers essais philosophiques. L’armée de l’empire est écrasée par les Hiong-nu (.ou Yanyun.). Après – 781 ces derniers se font de plus en plus offensifs. Au cours du VIIIème siècle le pays se féodalise. Yeou (.ou Youwang / - 781 à – 771.) en arrivant au pouvoir évince l’ancien conseillé de son père, Chen et sa fille qu’il avait épousé est déchu de son titre d’épouse principale. Des princes se rallient à Chen, qui avec l’aide de barbares, pillent la capitale Hao en – 771 et l’empereur Yeou est tué.

Au Xlème siècle débute le tissage ainsi que l’usage de la tuile et du puits. Pendant ce même siècle, les graphies sont réalisées en grande partie sur des lattes de bambou et certains caractères sont assemblés dans des combinaisons infinies. C’est au Xème siècle que débute dans le Shânxi (.ou Chansi.) l’exploitation du charbon. Avec le développement des correspondances et de la multiplication des édits royaux, les scribes élaborent au VIIIème siècle une écriture plus simple. Sous les rois Siuan et Yeou l’administration est renforcée et se développe la littérature en prose et en vers ayant essentiellement pour thème la religion.

Le roi est investi du pouvoir céleste par le dieu du ciel Ti car son ancêtre Heou-tsi enfanta après avoir marché sur les traces du dieu. Si dans les temps préhistoriques seul les ministres pouvaient voir le roi, à présent les visiteurs peuvent l’approcher à condition de se courber en deux, de ne regarder ni la tête, ni sous la ceinture et une fois arrivé près de lui doivent se prostrer en portant le front au sol. Au début de chaque année l’empereur fait afficher les nouvelles lois au « Ming-t’ang » (.Palais-Sacré.). Comme ailleurs, le principal divertissement est la chasse (.boeuf sauvage, tigre, loup, sanglier, principalement.). Trace de l’ancienne coutume matriarcale, suit au décès du roi le frère ou le fils de la sœur du roi doit officiellement renoncer au trône afin que le fils du souverain mort puisse être investi. Lorsque le « Directeur des chevaux », ministre de la guerre revient victorieux il a droit à un triomphe et des prisonniers sont sacrifiés au dieu du sol et aux ancêtres. Le « Directeur des travaux » s’occupe des bornages, des canaux, des digues et des routes. Bientôt la tête de l’état prend le nom des « Trois vieillards » qui se chargent des affaires militaires, agricoles et des travaux publics. Le ministre des affaires religieuses en plus du contrôle des prêtres, devins, sorciers, médecins et vétérinaires supervise à la fin de la dynastie le collège des scribes. La justice prévoit 5 châtiments : la mort, la castration ou la claustration pour les femmes, l’amputation des pieds, l’ablation du nez et un tatouage noir sur la face, de plus les coupable de crime de lèse majesté sont bouillis dans un trépied. Les 5 peines peuvent être remplacées par des lingots de cuivres. Souvent les conflits sont réglés à l’amiable car celui qui perd un procès est condamné à un châtiment. Lors de fêtes les repas son pantagruélique et bien arrosés d’alcool de millet, viennent danser des sorcières et la soirée se termine en orgie. Les fonctionnaires de l’état sont payés en terres.

Les dieux comme les humains peuvent mourir, mais ils survivent comme les hommes et font toujours l’objet d’un culte, ainsi le dieu des Shang étant mort, le nouveau pouvoir continue à sacrifier en son honneur. Le dieu d’En-haut, seigneur du vaste ciel est le chef des autres divinités et à sa résidence principale dans la Grand-Ourse. Il envoie des délégués aux hommes que les monothéismes nomment ange et les médecins appellent délire. A la fin de la dynastie Tchéou Orientale apparaît 5 représentants principaux, ou Ti, correspondants aux 5 éléments : Eau, Feu, Bois, Métaux, Terre. A la même époque les devins rédigent une méthode concise de la divination par l’achillée (.type de plantes à feuilles découpées.), le Yi king (.ou Yi Jing / Livre des mutations.) définissant l’interprétation des Hexagrammes (.ensemble de 6 éléments composé de lignes pleines et de lignes brisées / autre type d’hexagramme, la croix juive et la croix gammée.) divinatoires.

Exemple d’hexagramme :

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Les paysans doivent cultiver la terre du seigneur et ont une parcelle qu’ils cultivent à leur seul profit. Le surplus de leur production peut être vendu au marché qui est divisé par secteur d’activité et où les prix sont fixés à l’avance par le prévôt des marchands. Il y a sur ces marchés de marchands de métier. L’hiver les paysans quittent les cabanes collectives dans champs et vont dans leur village ou ils sont consignés dans leur maison en pisé. Les paysans s’unissent sans qu’ils y aient une union religieuse. La noblesse est divisée en clan dont certains ne possèdent pas de fief. L’ancêtre d’un ou de plusieurs clan est un dieu ou un héros qui fait l’objet du culte des ancêtres. Les mariages religieux ne peuvent se faire entres personnes du même clan et l’homme peut avoir de 2 à 9 épouses, mais une seul a le titre d’épouse principale, le roi peut posséder plus de 9 épouses. Si un noble refuse un enfant celui-ci est soit tué, soit exposé. Les provinces sont dirigés par des gouverneurs choisis au sein d’un clan et doit s’acquitter de l’hommage, du tribut et du service des armés.

Dyn. Tchéou orientaux (.ou Tong Tcheou, ou Dong Zhou.) : Avec l’aide des Chen le roi Yi-Kieou va s’installer à Lo-yi (.ou Tch’en-Tcheou.) près de l’actuelle Lo-yang (.ou Luoyang.) au Henan (.ou Honan.), alors que son frère P’ing (.ou Pingwang / - 771 à – 719.) par vers l’Est dans la ville de Houei, mais les féodaux prennent de l’importance. En – 769 les nomades ravagent le Hebei (.ou Hopei.) et sont repoussés en – 750 par les Qi (.ou Ts’i.). En – 750 le roi de Lo-yi est tué par les Tsin et le royaume Tchéou est réunifié.

Les Tcheng descendant du frère du roi Siuan assure les pleins pouvoirs en tan que premier ministre. Huan (.ou Huanwang / - 719 à – 696.) tente de s’opposer à l’autorité du Tcheng Tchouang.

Période dite « des Printemps et des Automnes » : Des troubles débutent v - 722 et les féodaux affermissent leurs pouvoirs pendant cette période transitoire et le roi de Tchéou perd toutes autorités sur les provinces.

Provinces, principautés et états en formations : Au Sud de Tchéou les tribus s’organisent autour de l’actuelle ville de Kiang-ling et constituent le royaume de Tch’ou (.ou Chu.) et se place probablement sous la protection du roi Tchoa du Théou Occidental, mais le royaume devient puissant sous le roi Wou (.- 740 à – 690.).

Culture Ba (.ou Pa.) : C’est constitué dans l’Est du Sichuan et l’Ouest de l’Hubei, probablement par des locuteurs du groupe linguistique sino-tibétain, la culture du peuple Ba constituée de Chasseurs-cueilleurs pratiquant une agriculture rudimentaire. Leurs village sont généralement installés dans les vallées fluviale menant au Yangtze afin d’échapper aux violentes crues de ce dernier. Les Ba ont peut-être aidés les Tchéou à renverser les Shang à la bataille de Muye. Selon la légende le premier roi Ba, Lin Jun (.ou Seigneur Lin.) se serait transformé en tigre blanc à sa mort ce qui « expliquerait » que les Ba effectuent des sacrifices humains en l’honneur du Tigre Blanc. La capitale ba serait Yicheng, l’actuelle Enshi.

Tibèto-Birmans :

Les populations du Gansu, appelées K’iang (.ou Ch’iang.) par les Chinois, font l’objet de razzias de la part de l’empire Céleste qui capture de nombreuses populations pour l’esclavage et les sacrifices rituels. Pour échapper à ces raids, ces populations auraient migrées pour se réfugier au Tibet et au Yunnan.

Vietnam :

Culture Go Mun v - 1 100 à v - 800 Nord du Vietnam et Sud de la Chine : C’est la phase transitoire entre le Dông-Dâu et le Dông-Son. Au Tonkin les marais sont asséchés et mis en valeur pour l’agriculture.

Culture Dông-Son v - 800 à v ± 0 : Cette époque est marquée par l’importance de l’activité portuaire à Dông-Son. Elle semble débuter dans le Nord du Vietnam avant de se répandre dans toute l’Indochine puis en Indonésie et correspond au départ à la fusion de quatre cultures plus anciennes : GoMun dans la vallée du fleuve Rouge, Quy Chu dans la vallée de la rivière Mâ et les cultures Ru Tran et Ra Ta dans la vallée de la rivière Ca. Les bronzes sont très minces comme ceux fabriqués au Yunnan et au Guangxi. La fabrication de tambours en bronze en est son caractère de référence. Ils semblent être utilisés pour les rituels et / ou comme marque de domination.

Culture de Sa Huynh au sud du Dông-Son : Cette culture pratique l’inhumation dans des jarres et adopte l’industrie du fer.

Inde :

Les « Indo-ārya » se sédentarisent dans le Nord à la fin du llème millénaire et développent l’agriculture. L’usage du fer et la culture mégalithique : dolmens, menhirs, se répandent dans toute l’Inde v - 1 000.

Indus : Harappa est abandonnée v - 1 300 et entre – 1 300 et – 1 000, la société semble se réorganiser dans le Nord de la vallée de l’Indus et dans la vallée du Gange sous la direction d’une élite « Indo-ārya ». Dans la région de Delhi le sanskrit s’impose ainsi que la tradition védique qui est transmise oralement et qui comporte 33 dieux. Au début les « Indo-ārya » consomment de la viande, ce n’est que progressivement que les brahmanes au début du premier millénaire av J.C. commencent à écarter la nourriture carnée avant que cette pratique soit adoptée par le peuple.

Période de la céramique grise v - 1 200 à v - 800 : L’industrie du fer est à ses débuts.

Népal :

Les Gopals habitaient le Népal quand les Ahirs, venus du sud, prennent le contrôle de la vallée du VIIIème au VIème siècle.

AUSTRALIE/PACIFIQUE :

Culture Lapita :

Elle prend vraiment tout son essor entre – 1.200 et – 800. Ces pêcheurs chasseurs sont de bons navigateurs mais ne connaissent pas la culture des céréales ni le métier à tisser. Ils élèvent le porc et le chien et fabriquent des poteries à décorations à peigne. Ils colonisent v - 1 100 les îles de Samoa, les Fidji (.ou Fiji.), commercent ou s’établissent sur la cote Est de Bornéo, puis colonisent v - 1 000 la Nouvelle Calédonie.

Nouvelle-Calédonie :

La population réside sur les côtes et vie essentiellement des produits de la mer, l’agriculture restant secondaire. La Nouvelle-Calédonie subit v - 1 000 l’influence de la culture Lapita.

Austronésiens :

Ils colonisent entre – 1 300 et - 1 150 la Mélanésie et la Polynésie.

AMERIQUE :

Amérique du Nord :

Eskimo :

Dorsetien Ancien v - 800 à v - 500 : Les techniques évoluent et la production artisanale est en symbiose avec les rites chamaniques : travail de l’ivoire, du bois et de la pierre. Le traîneau semble être utilisé dès cette époque, mais il n’y a aucune trace de chien et de harnais.

Potlatch (.ou Don.) :

Ces populations proches des Eskimos, mais de parlé différent, s’installent le long de la côte du Pacifique jusque dans le Nord des U.S.A. et y développent la pêche en mer et en rivières, là où abondent les saumons. Le rite des mats totémiques en l’honneur des chefs se généralise et dégénère rapidement en des séries de fêtes fastueuses, qui persisteront jusqu’à l’arrivée des Européens, accompagnées de riches cadeaux appelés Potlatchs ou don.

Mound Builders (.ou culture Woodland.) :

Adena : Poverty Point devient v - 1 300 le centre le plus important. La culture des céréales prend de l’importance v – 1 000.

Mogollon (.ou peuple des montagnes.) :

Grâce aux échanges avec les peuples de Mésoamérique, l’agriculture se diversifie et la poterie apparaît. Des maisons semi-enterrées circulaires ou vaguement rectangulaires sont construites au premier siècle avant J.C.. Ces populations qui fument du tabac, utilisent encore le propulseur, mais ont adopté l’arc.

Mésoamérique :

Des nomades-chasseurs, les Nahuas, venu des steppes du Nord du Mexique s’établissent v - 1.200 en Mésoamérique et se mêlent aux autochtones sédentaires agriculteurs jusqu’au niveau du Costa Rica actuel.

Vallée de Tehuacan et région de Mexico :

Période formative moyen (.ou préclassique moyen.) v - 900 à v - 350 : Les hautes vallées du Mexique deviennent plus isolées, ne reçoivent plus l’influence Olmèque et développent une culture autochtone.

Olmèque :

Les premières représentations de jaguar apparaissent v – 1.250. Les rituels du jaguar se transmettront ensuite dans toute la Mésoamérique.

Les sites sont détruits v - 1 150 suite à l’invasion des Nahuas. Ensuite la ville principale devient La Venta ou sont construits des édifices de cultes sur terre-pleins ainsi que les premières pyramides tronquées en argile. Dans les tombes ont été retrouvée des chiens en céramique munis de roulettes. Deux calendriers sont élaborés, un rituel de 260 jours et un solaire de 360 jours. Une écriture hiéroglyphique est ébauchée et qui est probablement à l’origine de l’écriture Maya. Est inventé le « coup de poing américain » et est édifié le premier jeu de balle. Les Olmèques étendent leur domination sur une grande partie du Mexique. Leur artisanat (.bijoux, figurines de jade.) se propage du Michoacán au Costa Rica.

Maya :

Les premières citées sont construites v - 1 000 et débute la culture du manioc.

Période formative moyenne (.ou préclassique moyen.) v - 900 à v - 350 : La hiérarchisation est renforcée. Dans les villages, les maisons qui ont un sol de chaux entourent une place centrale. Les premières pyramides rituelles et astronomiques sont bâties. Le drainage, l’irrigation et des terrasses sont réalisés pour l’agriculture. Le commerce est établi avec les Olmèques. Les premières déformations de crânes sont pratiquées.

Huaxtèque :

Cette culture, du nom des populations actuelles, est développée v - 1 100 par un peuple apparenté aux Mayas.

El Cascal de Flor de Pino v - 750 à v + 400 :

Cette culture qui se développe au Nicaragua reçoit l’influence de la culture Maya et édifie des plates-formes cérémonielles en terre surmontées d’un bâtiment, puis des pétroglyphes et des monolithes sont sculptés. Cette culture sera détruite v + 400 par le feu.

Caraïbes (.voir Colombie / Plateau guyanais.) :

Des Arawak, probablement les « Tainos » commencent la colonisation des Petites Antilles v – 1.000 et parviendront v – 500 dans les Grands Antilles. Les Tainos habitent dans des huttes nommées « bobio » ou « caneyes ». Les amulettes en forme de condor ou de grenouille sont sculptées soit dans de la pierre, soit dans de la nacre.

Amérique du Sud :

Dans la cordillère des Andes, le commerce se développe v – 1.000 et les échanges sont assurés par des caravanes de lamas qui transportent du sel, des matériaux bruts ou transformés tel que des métaux : or, argent, cuivre ; des pierres : silex, basalte, obsidienne, turquoise ; des plantes médicinales et hallucinogènes, des tissus et des céramiques.

Colombie / Plateau guyanais :

Culture Saladoïde : Cette culture débute dans l’arrière pays avant de se propager sur la cote v – 1.000. L’usage d’amulettes en forme de condor permet de penser que le peuple Arawak de culture Koriabo a, soit des liens commerciaux avec les peuples de l’ouest, soit une origine andine ?

Peuple Arawak : Au nord de l’Amazone des Arawak prend de l’expansion v – 1.000 et amorce la colonisation des Petites Antilles. L’usage des « muiraquitas », pendentifs en forme de condor ou de grenouille, symbole de fécondité, de fertilité et amulette protectrice contre divers maux, sculptés dans de la pierre verte, se propage sur le plateau guyanais. Fabrication de haches emmanchés et des lames vertes.

Colombie :

Culture Calima (.dans la vallée du rio Calima.) :

Phase Ilama v - 800 à v – 100 : Des poteries en forme de personnages assis ou accroupis portant un panier sur le dos et des vases anthropomorphes ou zoomorphes sont réalisées pour l’inhumation. Les maisons sont construites sur des plates-formes dispersées (.pas de village.).

Culture Saladoïde : Elle se développe v - 1 000 et base sa culture sur les racines, notamment le manioc.

Equateur :

Culture Correra : Ses céramiques réalisées v - 1.300 atteignent un haut niveau avec des représentations zoomorphes, phytomorphes et de figurines.

Chavin :

Sur le site de « Chavin de Huantar », qui est un grand centre religieux composés de terrasses, de places, de temples et de pyramides tronquées (.comportant des chambres et des couloirs décorés de figures mi-homme, mi-félin.) ou sont pratiqués les cultes du jaguar, la construction de temples débute v - 1 300. En contrebas, la grande place « Cuadrangular Hundida » comporte en son centre l’obélisque sculpté dit « Tello ». Des sacrifices humains sont pratiqués. L’agriculture est préexistante, mais est développé. L’on cultive maïs, calebasses, haricot, yucca, arachide et pommes de terre. Sur le rivage pêche est active. La poterie devient plus élaborée v – 1.000. Les anciens temples sont remplacés après – 800 par des bâtiments de pierres et d’adobe. L’artisanat de l’or et du cuivre poursuit son essor. Les villages se multiplient, constitués d’habitations à une seule pièce aux murs d’adobe ou de pierre, le toit est en paille. L’artisanat se développe (.or, pierre, bois, coquillages.) et la culture Chavin est à l’origine des plus belles réalisations d’objets en or. Dans le désert les défunts sont inhumés dans des fausses profondes.

La zone de culture dite Chavin correspond vraisemblablement plus à une propagation de la culture par adoption qu’à une conquête, ou à des migrations de populations. Cette extension atteint son maximum v – 900. Dans le Nord de la côte péruvienne l’on trouve la culture dite « de Cupisnique » (.v – 900 à v – 300.) caractérisée par ses poteries brunes et noires décorées de courbes et volutes ou domine encore le culte du jaguar.

Paracas (.v – 1.200 à v + 100.) :

La culture Paracas débute vers – 1.200 et s’inspire de la culture Chavin. La phase la plus ancienne est dite « Paracas Cavernas ». Les chambres funéraires contiennent jusqu’à 40 momies enveloppées de tissus et sont accompagnées de poteries polychromes. A été également découvert une nécropole pour les dignitaires qui comportait 429 « fardos » (.momies enveloppées d’un « mantos » de coton.).

Tiahuanacu et la région des hauts plateaux (.ou Tiwanaku.) :

Culture Chiripa v - 1 400 à v - 100 : Cette société agricole non irriguée (.pomme de terre, oxalide et céréales tel que le quinoa.) constitue un village v – 1.200 sur l’altiplano à 3.850 mètres d’altitude. Sur les rives du lac Titicaca mieux protégé des intempéries est développé la culture du maïs et la pêche prend de l’importance. Les maisons en adobe s’ouvrent sur des rues pavées. Un grand tumulus est construit à Chiripa v – 1.000.

Culture Huancarani (.ou wankarani.) v - 1 200 à v + 300 au Nord-Ouest du lac Poopo : Ces deux cultures se développent parallèlement et commercent entre elles.

Culture Atacameña :

Issu des Ayamaras, les Atacameñas développent v – 1.000 l’irrigation dans le Nord du Chili, et l’agriculture, comme l’élevage, sont en essor. Ils construisent des citadelles de pierres. La poterie et les tissus subissent l’influence de la région de Tiahuanacu.

Culture Marajo :

Phase Ananatuba v - 1.000 à v - 400 : Les villages sont constitués de maisons collectives sur pilotis et des poteries sont fabriquées.

 

Annexe

 

 

 

Egypte :Pour certains, Aménophis prend pour co-pharaon Néfernéférouaton (.v - 1.330 à – 1.327.), peut-être son frère, qui règne sous le nom de Smenek-harê (.ou Sémenekharê.), pour d’autres égyptologues, Néfernéférouaton ne règnerait qu’après la mort d’Aménophis, conjointement avec Smenek-haré qui serait soit un fils d’Aménophis, soit un fils de Souppilouliouma, roi du Hatti (?) et ils seraient revenus au cultes traditionnels. Certains voient en Néfernéférouaton, Néfertiti, d’autres y voient Merytaton (.ou Méritaton.), l’une des filles d’Aménophis. Enfin d’autres y voient le fils d’une concubine. Toutankhaton serait pour certains le gendre d’Aménophis IV et fils d’Aménophis lll, pour d’autres ce serait tout simplement le fils d’Aménophis IV, mais d’une autre épouse que Néfertiti, peut-être de sa sœur-épouse, Younger Lady. Toutankhaton pourrait également être le frère cadet de Néfernéférouaton.

Meurtre de Toutankhamon ou mort naturelle : Selon Bob Brier dans son livre « Le meurtre de Toutankhamon » nous invite à croire que c’est Aÿ qui a fait assassiner Toutankhamon, mais celui-ci est déjà très âgé et meurt 4 ans après son accession au trône ! De mon coté je suis en clin à croire que Toutankhamon étant devenu adulte a pu envisagé de restaurer le culte d’Aton totalement ou même partiellement, il aurait alors été exécuté sur les ordres du clergé de Thèbes qui était résolument hostile à ce processus, mettant ainsi Aÿ devant le fait accompli ! Surtout qu’Aÿ a veillé à ce que Toutankhamon réside dans une sépulture descente. Hors une étude de l’ADN de la famille régnante aux USA aurait révélé que, non seulement Toutankhamon serait le fils d’Akhenaton et de la momie « KV35YL », de nom inconnue, que le jeune pharaon avait les mêmes caractéristiques morphologiques, le même groupe sanguin que son père et qu’il soufrait du paludisme avec en complément une anomalie au niveau des os, ce qui expliquerait la fracture qui a été constatée sur la momie. Ce dernier scénario serait confirmé par la présence de canes et d’une pharmacie dans son tombeau.

Diodore de Sicile (.v – 90 à v – 20.) a consacré sa vie à la rédaction d’une histoire universelle qui débute avec les anciennes mythologies et s’achève avec le règne de Jules César. Dans cette ouvrage composé de 4 volumes, « Bibliothèque historique », il suggère que des proto-Phéniciens, suite à une forte tempête auraient dérivés vers l’ouest peu après - 1.104 et auraient découvert de nouvelles terres. D’aucuns pensent aux Amériques, mais rien n’est prouvé car les navigateurs s’évertuaient à garder le secret sur ce qui pouvait leur ouvrir un commerce juteux et exclusif ?

Jeux Olympiques : Les jeux sont très onéreux (.course de chars et de chevaux.) et seuls les aristocrates peuvent y participer. Cette fête religieuse en l’honneur de Zeus et d’Héra commence par des processions, des libations, des prières, des sacrifices, etc…. Le troisième jour fait l’objet d’un sacrifice, l’hécatombe, ou 100 bœufs sont tués. Olympie dépend de la petite cité de Pisa jusqu’au VIème siècle, puis passe sous le contrôle de la petite oligarchie d’Elis. Les athlètes y concours nus ce qui choquera, tout au moins au début, les Romains. Les jeux sont strictement réservés aux seuls Grecs jusqu’à la conquête d’Alexandre en – 338. Sous la domination romaine, les jeux seront assujettis au culte de l’empereur. Nous vairons que l’empereur Théodose interdira en 393 ces jeux qui font référence au culte païen et le fait que les joueurs concourent nus ne devait qu’exacerber la répugnance des chrétiens.

Les jeux restaurés par de Coubertin en 1 894 étaient a leur début interdit aux femmes et les athlètes ne pouvaient concourir le tors nu !

Les jeux étaient très répandus en Grèce. Les plus connus sont évidemment ceux d’Olympie, mais ils y en avaient biens d’autres tels que les jeux Isthmiques à Corinthe, ou les jeux Pythiques à Delphes. Si les vainqueurs d’Olympie étaient couronnés de rameaux d’olivier, ceux de Corinthe étaient coiffés de persil ou de pin.

Une religion révélée en Europe :Les Etrusques sont les premiers en Europe à avoir une religion dite « révélée » par des prophètes, mais aussi par des nymphes. Ces révélations ont été matérialisées par la rédaction de cinq livres « saints » qui fixent le destin des hommes. Le prophète le mieux connu est Tagès et la nymphe la plus populaire est Vegoia. Les prêtres qui interprètent et respectent les consignes de ces livres détiennent la vérité et peuvent prédire l’avenir grâce aux présages naturels et aux augures rituels. La divinité prépondérante est Tinia qui sera associé à Zeus. A l’époque romaine les haruspices suivent les enseignements de Tagès qui permet la lecture des augures sur le foie d’animaux sacrifiés, le foie étant le siège de la vie. Les livres sibyllins de Rome qui remontent à vers – 496, époque où la ville était sous influence étrusque, se sont inspirés des livres « saints ».

L’Iliade dont ont attribue la rédaction à Homêros, dit Homère (.IXème siècle.), appelle « Pasteur » de peuple le roi, tout comme des siècles plus tard les chrétiens nommeront « Pasteur » un certain Jésus.

Judaïsme(.Judéen en hébreu se dit Yehudi, en grec Ioudaios et en latin judaeus.) : Selon les historiens, les Hébreux sont sortis d’Egypte entre v - 1.290 alors que Séti ler règne et que Ramsès est corégent et v - 1.220 époque ou les Libyens et les Shasou (.Bédouins.) sont refoulé hors d’Egypte. En Egypte la plus ancienne mention du peuple hébreu remonte au règne deMerènptah (.v - 1.213 à v - 1.203.).

Sur le mont Sinaï, Moïse conclue au nom du peuple hébraïque une alliance avec Dieu. Le peuple d’Israël, peuple saint, devient le peuple élu ! La soumission aux commandements divins est accomplit dans le but d’obtenir une rétribution divine. Le non-respect entraîne des sanctions. Les « Décalogues » (.10 commandements.) inscrit sur des tablettes sont placés dans « l’Arche d’alliance », selon l’ « Histoire générale des religions », cet arche est inspiré des arches conservés dans les temples égyptiens et qui sont exposés par les prêtres lors des processions et le pectoral des « Grands-prêtres » comportant 12 pierres rappellent le « pectoral-amulette » (.amulette du latin amuletum utilisé afin de se protéger des maléfices.) porté en Egypte et ou figurent Râ et Ma, les dieux de Lumière et de Justice.

L’aristocratie sacerdotale descend, selon la tradition, de Aaron, le frère de Moïse et les règles matrimoniales sont conçues pour préserver la pureté du peuple.

La bible Hébraïque comporte :

La Torah ouPentateuque  (.ou les cinq premiers livres de la bible.) qui comporte la Genèse, l’Exode, la Lévitation, les Nombres et le Deutéronome est attribué au prophète Moïse. Sur le Mont Sinaï Yahvé « révèle » à Moïse les 10 commandements qui furent gravés sur deux tablettes en pierre, appelés « Arche », mais les judaïsants affirment que Yahvé aurait également révélé des commandements verbaux transmis par la tradition orale. La Lévitation, ou Lévitique définit les interdits alimentaires. Le Deutéronome qui fait état de la mort de Moïse. Ce dernier texte autorise la lapidation d’un fils rebelle et / ou débauché.

Les prophètes (.Josué, les Juges, Samuel l et ll, les rois l et ll.) correspondent à des évènements échelonnés entre le VIIIème et la fin du VIème siècle avant notre ère. Les imprécations et incantations sont des sortes de talismans oraux (.le talisman protège et agit sur la nature.) dont le caractère rappelle ceux des prêtres de Babylone qui étaient utilisées comme formules magiques tel que « Je t’exorcise par le nom du Ciel ».

  Les hagiographes (.ou écrits.) qui commencent à être rédigés v - 250, ne sont définitivement fixés que vers l’an 100. Ils comportent deux versions, l’une grecque, rédigée en Egypte, et qui est appelée Septante par les judaïsants, et ancien testament par les chrétiens, et l’autre syrienne rédigée en araméen et qui est appelée Targumim. Cette dernière version est progressivement abandonnée.

Le Judaïsme, qui sous l’impulsion des Pharisiens adopte la croyance aux anges et aux démons, ne prend forme qu’avec la rédaction du Talmud (.enseignement ) dont les premières prescriptions sont énoncées sur l’initiative des rabbis ( maîtres ) pharisiens peu avant l’avènement de Jésus. Le Talmud comporte la Mishna, la Gemara et la Tosefta (.additions.). La première codification de la loi, la Mishna, qui compose la première partie du Talmud est réalisée après 200 par le rabbi Yehouda Ha-Nassi (.Juda le Prince / 135 à 220.). La Gemara (.ou Gemārāh / Complément.) constitue la seconde partie du Talmud et est un commentaire de la Mishna. Il y a eu la Gemara de Palestine, dit de Jérusalem, rédigée v 350 et celle de Babylone (.rédigée par une diaspora de près de 1 000 ans.) rédigée en araméen v 500. Cette dernière Gemara fait figure de référence et s’impose au Xème siècle. Le Talmud est toutefois si difficile à interpréter qu’il a fallu attendre les commentaires de Solomon ben Isaac, dit Rashi (.ou Rachi / 1.040 à 1.105.), et surtout le code rédigé par Joseph Caro au XVIème siècle pour que le Talmud soit véritablement à la porté de tous les judaïsants.

La femme juive est tenue de se couvrir la tête en public (.cet usage est encore imposé de nos jours par le judaïsme orthodoxe.), elle ne peut rien entreprendre d’important sans le consentement de son mari, en particulier pour ce rendre dans un lieu public. L’homme est tenu de manger au moins une fois avec son épouse les soirs de shabbat et doit maintenir des relations sexuelles. Les esclaves doivent être émancipés lors de l’année jubilaire, ce qu’une loi postérieure tentera de contourner.

Des religions primitivesaux religions monothéistes :

Egypte : Au commencement il y a un dieu unique, le Démiurge, qui créa le monde et les autres divinités (.à la différence du Dieu judéo-chrétieno-islamique qui ne créa au départ, selon l’église de Rome, que des anges d’on l’un, Satan, qui a les pouvoirs d’un dieu, mais n’en est pas un ?.), cette croyance avec un dieu dominant est appelé par certains hénothéisme.

Si l’on se réfère aux origines de la religion égyptienne, il y avait quatre divinités principales issues de différentes régions et qui sont antérieur, très probablement, à l’unification du pays. Min était le dieu de la ville de Coptos. Il est représenté sous la forme humaine ithyphallique (.en érection.) et était le dieu de la procréation. Au nouvel empire il est assimilé à Amon et sa fête précède les moissons. Amon, était vénéré à Karnak, il avait pour principe l’invisibilité (.le Caché.) et était considéré comme étant le souffle vital. Il devient le dieu de toute l’Egypte dès le début de la XIIème dynastie, sous Amenemhat ler (.v - 1 937 à v - 1.908.). (.ou Râ.) était le dieu de la ville d’Héliopolis et est représenté par le soleil. Il est considéré comme un « bon dieu » et a pour adversaire Apophis (.ou Apopis.) qui est le grand serpent de l’ombre, il attaque matin et soir la Barque Solaire, le diable avant l’heure ! C’est au cours de la XIIème dynastie que s’effectue l’union Amon-Rê et est associée au bélier qui en position assise symbolise le dieu des dieux. Après l’hérésie amarnienne (.voir ci-dessous.), le dieu Amon devient dominant sous la XIXème dynastie, mais prend l’aspect de Rê, c’est à dire du soleil et a pour substance l’univers (.Ptah.). Ptah (.ou Ta-tenen / Terre qui se soulève.) était le grand dieu de Memphis. Il est le créateur de tout, y compris des autres dieux, et serait antérieur au soleil. Il est représenté sous forme humaine gainée dans un vêtement serré. Il épouse Sekhmet, la déesse lionne symbole de la guérison et qui enfante Nefertoum.

Amon-Rê a pour épouse Mout-Isis et leur union donne naissance à Osiris (.au début dieu de la ville de Busiris, puis fils de la déesse du ciel Mout.), Seth, Maât (.cette petite déesse légère comme une plume, symbole de la justice, juge les morts en pesant leur cœur sous la surveillance du dieu Thot à tête d’ibis.), Isis (.fille et épouse / Isis signifie Siège, sous-entendu Trône.), Nephtys, Nefertoum. Horus (.qui à l’origine est le dieu du ciel pour la ville de Hiérapolis.) symbolise la renaissance du soleil, Rê. Il est le fils d’Osiris et d’Isis. Comme Isis deviendra à la Basse-époque la protectrice des navigateurs, son culte sera rapidement adopté par les marins, ainsi les navigateurs phéniciens, puis grecs – qui l’associeront à Déméter – propageront son culte dans l’empire Romain.

Le peuple se confectionne ses propres divinités, sorte de demi-dieux que les autorités religieuses dédaignèrent et restent exclues des temples officiels jusqu’à la période lagide.

Cycle Osirien : Osiris qui symbolise le pharaon défunt, est assassiné et coupé en morceaux par son frère Seth, dieu de la Haute-Egypte, qui unifie l’Egypte ( ce qui n’est pas sans nous faire penser à l’antagonisme qui oppose les fils d’Adam et Eve, Caïn l’agriculteur, qui tue son frère Abel le berger ), mais après avoir rassemblé les morceaux avec l’aide du dieu chacal, Anubis, Isis prend la forme d’un milan avant de se poser sur le cadavre, elle ressuscite ainsi son mari ( ici aussi le fils de dieu est ressuscité ) qui la féconde sur le champ et, alors qu’Osiris est parti vivre au ciel, Isis donna naissance à Horus ( faucon ou homme à tête de faucon, est originaire de la ville de Hiérakonpolis, puis vénéré à Edfou / parfois Isis est représentée allaitant son enfant, proto vierge à l’enfant ). Il est également à signaler que Osiris qui est mort et ressuscité est dans le panthéon égyptien « Seigneur du vin » (.dans le christianisme, le sang versé par Jésus est symbolisé par le vin.) ! Horus, qui symbolise le nouveau pharaon combat le dieu des ténèbres Sept, mais aussi le fils d’Amon et d’Isis. La représentation de Rê-Horus (.ou Rê-Harakhtès ou Horakhty / Rê-Horus de l’horison.) symbolise en position debout le dieu des deux horizons. Amon-Rê, Mout-Isis et Horus symbolisent la triade du père, de la mère et du fils, probablement l’emblème précurseur de la trinité, surtout si l’on considère que le père et le fils, Amon-Rê et Horus se confondent et ne font plus qu’un être divin ! Tout comme pour le couple Josephe-Marie, l’épouse de pharaon est fécondée par le dieu Amon (.l’épouse de pharaon a donc deux époux, le dieu et pharaon.), le dieu des dieux, et le nouveau pharaon est le fils de dieu ! Il est admis qu’Amon peut prendre l’aspect de l’époux d’une femme non royale et la féconder, ce qui provoque l’émergence d’une nouvelle dynastie.

Dès l’Ancien-Empire, pharaon est confronté au jugement des dieux. Pour parvenir à la vie éternelle il convient dès le Moyen-Empire de pratiquer bonté et justice et «  pharaon » s’évertue à « donner du pain à celui qui à faim, de l’eau à celui qui a soif, un vêtement à celui qui est nu (.pharaon joue au bon Samaritain.) et la fidélité est de mise. Au Nouvel-Empire apparaît le jugement du cœur du défunt (.Livre des morts.).

Le « Ka » symbolise l’énergie vitale de l’humain et le « Ba » qui peut sortir du corps du mort permet de régénérer le souffle de vie, une âme en puissance.

En Egypte, bien avant Jésus, les miracles n’étaient pas rares et il est fait mention qu’un parjure, ayant imploré la « miséricorde » des dieux, avait retrouvé la vue. Il est également bon de noter que les Egyptiens, selon Hérodote, considéraient le porc comme impure, ce que les musulmans reprendront dans leur loi.

Diverses pratiques de magies son utilisées. Les mieux connues sont la rédaction de requêtes aux défunts, l’emploie du nom de son ennemi afin de lancer un sort, usage de figurine ou poupées représentant les personnes à qui l’on veut nuire (.c’est peut-être pour cette raison que les musulmans « du début » interdisaient la représentation d’êtres vivants.), interprétation des rêves, etc… La momification devait permettre aux morts de poursuivre leur vie (.les chrétiens du début interdisent l’incinération des corps pour permettre la réincarnation et l’inquisition brûlera les « mécréants » afin qu’ils ne puissent pas revivre.).

C’est sous Aménophis lll que Rê-Harakhtès est remis en valeur alors qu’est établit la co-régence avec son fils, le futur Akhenaton qui entreprend la construction de sa future capitale Akhet-Aten (.Horizon du Globe Aton.) qui est sensé représenter l’endroit précis de l’univers ou se lève le soleil et qui est situé sur le tel de el-Amarna. Aton ne se représente pas, mais on l’évoque (.tout comme Dieu, immatériel, ne peut-être représenté.), il est la lumière solaire. Aton n’a pas de forme humaine. Ce « schisme » aboutira au dieu Aton. Parallèlement est instauré un nouveau style dit Amarnien. Le nouveau culte échappe au clergé de Karnak et Aton est considéré comme dieu unique et tout puissant (.au début les Hébreux adoraient plusieurs divinités.). Aton est symbolisé par le « globe » solaire qui est pourvu de rayons se terminant par des mains, ce qui doit permettre à celui-ci de tout contrôler.

D’ailleurs Aton est source de toutes choses (.comme le dieu des chrétiens.). Les hommes sont déclarés égaux et seul leur « méchanceté les différencient ». Parallèlement, Akhenaton interdit aux prêtres de pratiquer la magie (.la Sainte Inquisition pourchassera les sorciers.). Pour que la nouvelle religion soit à la portée du peuple, la langue parlée est adoptée. Mais la tradition l’emporte et le culte d’Aton ne survit pas à Akhénaton. Horemheb fait marteler les cartouches d’Akhénaton, car avec la disparition de son nom ce pharaon hérétique n’existe plus.

Toutankhamon, lors de son intronisation, subit une « purification », placé au milieu d’une vasque son corps est arrosé, sorte de baptême avant la date.

Ramsès ll instaure une trinité composée de trois divinités consubstantielles dont Amon, divinité cachée, est le Verbe, Rê est le visage et Ptah le corps.

D’autre part, les 10 plaies d’Egypte peuvent être expliquées scientifiquement (.voir Science & vie n° 1 016 / mai 2.002.) avec l’éruption du Santorin.

Enfin plusieurs textes égyptiens font allusion à un Dieu unique. Ainsi dans les pyramides l’on peut lire « celui qui est sans nom, dont le nom est caché », et plus tard sur des sarcophages l’on peut voir inscrit « l’Eternel ». Le langage à force de création, ainsi les Egyptiens parlent de créer par le « Verbe », expression savamment appropriée par la chrétienté (.voir Histoire générale des religions, tome l page 251 et 252.).

Mésopotamie : Comme les Egyptiens, les Mésopotamiens croient en une mer primordiale qui a donné naissance à une montagne. Cette croyance remonterait avant la civilisation d’Uruk. Enlil est le dieu du ciel, Nanna (.ou En-zu.) sa femme est la déesse de la lune et leur fille Inanna (.ou Ninni ou Ishtar symbolise Vénus.) déesse de la fécondité. Au IIIème millénaire, le « Berger », personnage respectable, devient le « Pasteur des peuple », et ce titre est adopté par les rois. Les premiers rois sont descendus du ciel, envoyés par les dieux. Les anciens rois de Mésopotamie qui ont régnés avant le déluge ont eu une duré de vie digne des films de science fiction du XXIème siècle et de certains patriarches bibliques. Le dieu Ningirsu implante, selon une tradition religieuse qui date de vers – 2.460, sa semence dans le sein de Ninhursag qui enfante ensuite du futur roi de Lagash, Eannatum, ainsi le fils de dieu règne sur terre afin de pouvoir terrasser le diabolique Shara, le dieu de la ville d’Umma (.la légende ne précise pas si la dame est une Vierge ?.). Selon la tradition, si le roi est vainqueur au combat, c’est une récompense du divin pour un monarque bon et généreux, en revanche s’il perd la bataille c’est que le dieu veut punir un pêcheur. Dans l’épopée de Gilgamesh, qui remonte à l’époque sumérienne, la déesse Aruru conçoit Enkidu avec de l’argile, ce procédé est repris dans la Bible qui affirme que dieu « fabrique » Adam avec de l’argile. Une autre triade se développe à l’époque sumérienne, mais qui n’obtient une réelle popularité qu’à l’époque néo-babylonienne, elle a pour dieu suprême An (.Anu pour les Sémites.) qui est le dieu des cieux, Enlil (.Bêl pour les Sémites.) est le dieu de l’air, puis de la terre et qui prévaux sur An. Ea (.ou Enki.), enfant d’Anu, est le dieu souterrain (.ou des abîmes.) et qui ne doit pas être confondu avec Nergal, le dieu des enfers. Ea enfante Marduk (.ou Mardouk.) qui devient Assur (.ou Assour.) pour les Assyriens. Ea prévient Um-napishti que le conseil des dieux a décidé de déclencher le « déluge » et lui demande de construire un vaisseau pour y abriter ses biens et les animaux. Le déluge dure 6 jours et 6 nuits. Nous retrouvons ainsi l’origine de l’arche de Noé (.voir ci-dessous Miao / un déluge est également évoqué par les tribus amérindiennes des Caraïbes.). Une autre triade est composée de la Lune (.Nanna.) qui donne naissance au Soleil (.Shamash.) et Vénus (.Ishtar.). A midi, Shamash qui devient brûlant et provoque la sécheresse et la mort prend le nom de Nergal. Comme en Egypte, les dieux des villes sont conservés lors de l’unification de la Mésopotamie à l’époque sumérienne et sont incorporés au panthéon.

Au début, les dieux sont descendus sur terre pour la « révélation », puis sont remontés au ciel, comme le dieu des chrétiens qui est descendu sur terre sous l’apparence du Christ, puis est remonté au ciel. Il est rappelé que Jésus est le fils de Dieu, mais est aussi lui-même partie intégrante de la trinité. Les dieux ont donné un nom à chaque chose et à chaque être, car sans nom, l’on n’existe pas, ce principe est également en pratique en Egypte. Dans la Bible, Yahvé, après la « genèse » donne à chaque animal un nom. Les Mésopotamiens pratiquent l’isopséphie qui consiste à donner aux lettres la valeur d’un chiffre. Cet usage sera adopté par les Grecs, puis par les Romains et le fait de dire que le Christ est « l’alpha et l’oméga » qui à pour valeur 801, confirme l’usage de cette méthode par les premiers sectateurs chrétiens (.l’isopséphie est également utilisée en astrologie.). Georges Continau affirme dans son livre «  La vie quotidienne à Babylone et en Assyrie » que « les dieux mésopotamiens sont conçus à l’image des hommes », alors que dans la religion chrétienne l’on déclare que « Dieu fit l’homme à son image », ce qui fait que d’aucuns espèrent que Dieu ne ressemble pas a un trisomique ou à Hitler, mais à Einstein !

Les Akkadiens et les Assyriens représentent le monde sous la forme d’un disque qui flotte sur l’eau. Ce disque est bordé de montagnes sur lesquelles repose la voûte céleste. Cette représentation de la terre, à quelques détails près, est reprise par les chrétiens qui persuadé que cette solution est la bonne (.tout comme ils sont persuadés de l’existence de Dieu.), dénoncent les découvertes des scientifiques de la Grèce antique qui affirmaient que la terre est une sphère. Cette soi-disante « Raison » restera en vigueur dans la chrétienté jusqu'à une période récente, car Galilée n’est réhabilite par la Papauté qu’en 1.968. En Mésopotamie, comme en Egypte, le pouvoir est un don divin et donc incontestable, ce principe est repris par les chrétiens et Paul, dit le saint, va jusqu’à reconnaître la légitimité du maître sur l’esclave ! Les souverains soucieux de respecter les directives des dieux font appel aux devins qui par des moyens complexes vont interpréter les messages divins. Avec la constitution de l’état assyrien, Assur devient le dieu dominant et le pouvoir, afin de respecter les directives de ce dieu, soumet, razzie, ou punit tel ou tel peuple, les bases de la guerre sainte sont établies.

Si en Egypte, la confession est pratiquée après la mort et consiste en une négation avant la pesée du cœur (.je n’ai pas fait tel et tel chose.), en Mésopotamie le croyant énumère des fautes, celles qu’il pense avoir commises et celles qu’il peut avoir faites par inadvertance. Les fautes avouées sont ainsi absoutes. Ce type de confession est reprise par les chrétiens afin de pouvoir parvenir au paradis et d’aucuns espèrent qu’avant de mourir, Hitler ne c’est pas confessé !

Autre fait repris par la Bible, « Moïse sauvé des eaux », ce thème a déjà été évoqué pour Sargon.

Au début de l’empire babylonien, la coutume qui veut que le roi soit le fils d’un dieu se généralise dans le peuple et les enfants se disent être d’ascendance divine. Les dieux acquièrent le « label » de miséricordieux. Si un individu agit mal, le dieu l’abandonne et un démon prend le contrôle du fautif. Le mal et le mauvais sont donc dus aux individus et les dieux sont en rien responsable du mal tout comme le pensent les adeptes judéo-chrétieno-islamistes. Au moyen-âge, les tourmentes étaient toutefois du à Dieu qui lançait des « fléaux » afin de châtier un peuple peu respectueux des ses « commandements ». De nos jours si à la suite d’un tremblement de terre des milliers de personnes sont broyées sous les décombres de leur maison, aucun croyant n’ose maudire son Dieu, même si ses enfants sont morts ou sont handicapés à vie, car le Dieu d’amour n’est responsable que des bonnes choses, il fallait y penser !

Si la maladie n’est pas due à un démon, les Mésopotamiens croient qu’elle s’est déclarée suite à la réalisation d’un péché, cette approche de la maladie est reprise chez les chrétiens et encore au début du XXème siècle de notre ère, des « bonnes » sœurs s’évertuaient à faire souffrir en effectuant leurs soins afin que le patient expie ses fautes. Dans ses conditions, l’on peut se demander qu’elle faute abjecte a put commettre l’individu, dans le ventre de sa mère, pour naître trisomique ?

En Mésopotamie, tous les morts descendent aux enfers et sont souvent représentés, comme en Egypte avec des ailes, ancêtre des anges de la chrétienté. Les morts n’ont pour seule nourriture les offrandes des vivants et en absence de ces dons, ils remontent à la surface à la quête de nourriture. Si les conditions de vie semblent médiocres, les valeureux guerriers semblent bénéficier d’un destin plus favorable. En revanche, contrairement aux Egyptiens, les Mésopotamiens morts ne font l’objet d’aucun jugement.

Au Ier millénaire avant J.C., à Babylone l’on appel Marduk, Bel, c'est-à-dire « Seigneur » !

Il est à noter que la circoncision adoptée par les hébreux et les musulmans est pratiquée dans tout le Moyen-orient dès la plus haute antiquité.

Mithra : Cette divinité vénérée dès le XIVème siècle av JC par les Hourrites et reconnue v - 500 en Perse, ressemble au Mitra de l’Inde. Cette divinité indo-européenne doit être très ancienne et antérieur au zoroastrisme. Les Perses récupèrent cette divinité et en font un serviteur d’Ahura-Mazda et pensent que Mithra a été envoyé sur terre par Ahura-Mazda pour lutter contre les forces du mal et sauver le monde. Mithra est donc le sauver qui à la fin de sa mission est remonté au ciel après un ultime banquet avec ses disciples, une « Cèna » avant l’heure ! La fête de la naissance de dieu, assimilé au soleil (.les chrétiens disent «  dieu de lumière » et deux des 99 noms de Allāh ne sont-ils pas « le Soleil » et « la Lumière » ?.) se déroule le 25 décembre ! Mithra voit et entend tous et soupèse l’âme des morts. Son culte donne l’espoir en une rédemption qui ouvre la « porte » à une vie purement spirituelle dans l’au-delà. Est également promis une résurrection. L’un de ses rites fait usage du vin (.symbolisant le sang.) et du pain (.symbolisant le corps du dieu.). Le sacrifice d’un taureau apporte aux initiés l’immortalité – sorte de baptême -. Le mithraïsme, qui est devenu une sorte de religion qui commence à se propager dans l’empire romain suite aux campagnes contre Mithridate (.l’on retrouve l’appartenance au mithraïsme dans certains noms comme celui de Mithridate – Inspiré par Mithra.) et contre les pirates de Cilicie et prend une certaine importance dans l’empire Romain au llème siècle de notre ère.C’est sous les Parthes que se développent plus particulièrement le culte de Mithra (.ainsi que le culte d’Anahita.) en Perse.

Zoroastrisme : Zoroastre est réputé pour avoir une mère prêtresse et « vierge ». Cette croyance est adoptée par les adeptes de Mithra qui introduisent donc dans l’empire Romain cette idée de virginité.

Grèce : Issue du Chaos primordiale, Gaïa, la terre, enfante avec Ouranos, le ciel, les Titans, qui eux-mêmes, enfantent les dieux de l’Olympe. Zeus, qui se fait élire roi des dieux, acquière la ruse en avalant son épouse Mêtis qui s’était transformée en goûte d’eau, puis renverse l’autorité des Titans. Ayant reçu un affront de la part de Prométhée qui a favorisé les hommes, il se venge de ces derniers en leur confectionnant avec de l’argile une femme, Pandora (.ou Pandore.) à qui il confie une boite qu’elle ne doit ouvrire sous aucun prétexte. Cette dernière, conçu faible par Zeus, succombe à la tentation et ouvre la boite libérant ainsi tous les maux de la terre : fatigue, maladie, mort, etc… Ce péché « originel » ressemble étrangement à celui de Eve qui a voulu goûter au fruit interdit et a ainsi plongé l’humanité dans le malheur !

Athéna, fille de Mêtis qui était sur le point d’accoucher lorsqu’elle a été avalée, sort toute armée du crâne de Zeus. Doué de raison elle fait pousser un olivier, symbole de paix, pour éviter la guerre avec Poséidon. Athéna doué de multiple vertu est chaste (.Parthénos.) et Vierge ! Vierge pour Vierge, le Parthénon est transformé par les chrétiens au VIème siècle en une église de la Vierge !

Les Grecs, ont également un déluge provoqué par le roi des dieux irrité par l’irrévérence des hommes. Seul Deucalion et son épouse Pyrrha sortent indemne du cataclysme après s’être réfugié dans un grand coffre.

Chine : Pour les Chinois, au début régnait également le chaos. Pour ne pas changer, une triade est à l’origine de l’harmonisation de notre planète. Fuxi, le grand éclat est associé au Yang (.le mâle.), Nügua son épouse qui est associée au Yin (.la féminité.) et Shennong, le divin laboureur.

Miao : Dans le Sud de la Chine, les Miao ont élaboré une légende ou le maître du tonnerre, Hésong, annonce un déluge, puis ouvre les écluses célestes. Le monde est submergé, mais deux enfants, Nogong et Nomu, réfugiés dans une écorce de melon survivent !

Rome : A la tête des divinités romaines émerge une triade composée des dieux les plus fêtés : Jupiter dieu du ciel (.ou céleste.), Mars dieu de la guerre possédant un pouvoir purificateur (.pour ne pas dire rédempteur.) et Quirinus divinité énigmatique qui protège les récoltes (.sorte de saint-esprit.). A cette triade s’ajoute la principale déesse, Vesta, garante de la pureté (.virginité / vierge.), plus tard une autre triade prédomine : Jupiter qui est devenu dieu « maximus », Junon déesse de la fertilité, Minerve rapidement associée à Athéna avec des attributions guerrières. Il ne faut point oublier que selon la légende sur la fondation du monde romain, Remus et Romulus sont les fils de Rhéa Silva et du dieu Mars – les deux jumeaux auraient été conçus près de la source Camènes près de Rome. Selon l’une des versions, Romulus disparaît de façon mystérieuse, enlevé au Ciel (.une autre version plus terre à terre prétend que le fils de dieu aurait été assassiné, mais pas crucifié, ouf !.). A l’origine, à l’époque où Saturne régnait sur le monde, les hommes vivaient comme des immortels, sorte le paradis primordial, et en cet honneur est pratiqué une fête du 17 au 23 décembre, le 23 étant date de la renaissance du soleil, soit la fête « Natalis Solis » ou l’ont donne des cadeaux ! Enfin, a l’époque de l’empereur Auguste se répand une idée révolutionnaire pour l’époque ; le meurtre de Remus serait une sorte de péché originel (.original !.), justifiant ainsi la colère des dieux et les calamités subies à la fin de la république ! (.voir L’Antiquité romaine de Catherine Salles / Larousse 1 993.).

Afin d’enrayer la progression du christianisme dans l’empire, l’empereur Aurélien (.270 à 275 ) réforme le culte païen en officialisant le dieu « Sol Invictus » que certains Romains se plaisent à comparer à Apollon ou à Mithra. Cette divinité devenue principale et honorée par une grande fête qui est proclamée jour de la nativité du Soleil Invaincu, « Sol Invictus », et qui se déroule comme vous vous en doutez le 25 décembre ! – et qui remplace la fête Natalis Solis du 23. Aurélien se proclame émanation du dieu Soleil sur terre, mais si ! Voir annexe du chapitre 12.

Nota : Le culte du Soleil adopté par Aurélien viendrait selon certain d’une influence orientale, mais il existait un culte du Soleil pratiqué par les Etrusques et que les Sabins avaient adopté probablement vers le VIIIème siècle avant J.C..

Si les Romains ne croyaient pas à une éventuelle résurrection, ils admettaient qu’après la mort sortaient des corps les Mânes, ou Lares, sorte d’âmes qui vivaient avec les humains et qu’il fallait ménager pour quelles ne provoques pas de problèmes.

Nota : Augustin (.dit saint.) se moque du paganisme qui comporte une multitude de dieux, mais que représente donc pour les chrétiens la myriade de saints protecteurs de telle ou telle obstacle ou de tel ou tel catégorie de citoyens (.protecteur des voyageurs, des marchants, des artisans, etc… ?.). Comme exemple l’ont peut citer le fait que les premiers chrétiens trouvaient hilarant et surannée le fait que les « païens » invoquent la déesse Febri afin de mettre fin aux fièvres, mais comme toutes les religions sont vouées à la dégénérescence, quelque siècles plupart s’est dressé à proximité du Vatican une « Madonna delle Febbri » que les néo-chrétiens de l’époque venaient implorer !

Culture Gréco-romaine :

Platon (.v - 427 à – 348.) : Platon avance l’idée d’une âme éternelle venant du monde des idées et aspirant à y retourner, cette pensée proto-chrétienne se répand à Rome. Le Philosophe juif Philon d’Alexandrie démontre au début de notre ère la complémentarité qu’il y a entre la Septante et la pensée platonicienne et influencera les adeptes de Jésus.

Le Stoïcisme :Zénon (.v - 335 à v – 264.), en collaboration avec Cléanthe et Chrysippe, élabore une pensée qui deviendra connu sous l’appellation de stoïcisme. La force qui est inséparable des corps, est l’âme du monde, elle est Dieu et les hommes doivent vivre en harmonie car ils sont frères (.Jésus ne dit-il pas que tous les hommes sont frères.). Zénon précise que l’on doit vivre avec résignation et allez jusqu’à admettre que certaines personnes ont été choisies pour administrer la cité, les bases sont jetées pour une monarchie de droit divin ! Le philosophe Panétius arrive à imposer le stoïcisme à Rome.

Conclusion : Si l’on est objectif, l’on peut affirmer sans scrupule que les religions judaïque, chrétienne et musulmane se sont contentées d’emprunts aux anciennes croyances et ont réalisé un pillage pur et simple de certains rites égyptiens, mésopotamiens, grecs et romains !

 

 

 

 

 

Culture Chinoise :

 

Dynastie Tchéou (.ou Tcheou, ou Zhou.) : Nous avons vu que Wu s’empare du pouvoir en – 1.046, ou – 1.045 après avoir éliminé le dernier empereur Shang. Afin de légaliser son pouvoir, Wu proclame être mandaté par le Ciel, considérant qu’un empereur faible et corrompu était évincé par le Ciel au profit d’un être intègre et puissant (.nous retrouverons ce principe dans les dynasties européennes du Moyen-âge.).

 

Mariages : A l’époque Tchéou le fait de se marier avec une personne ayant le même nom que le conjoint était considéré comme un inceste. Lors du mariage dans les « Grandes familles », l’homme prenait à titre d’épouses secondaires les sœurs, voir les cousines, de l’épouse principale. Une telle union n’excluait pas la prise de concubines (.ceci peur offusquer certains Européens, mais il faut savoir que des rois français comme Henri IV et Louis XIV eurent un nombre effarant de maîtresses !.).

 

Numismatique : Au VIIIème siècle, les premières pièces en Chine avaient la forme d’outils – principalement de couteaux et de pelles – et correspondaient à une quantité définie de soie, ancienne unité monétaire.

 

 

 

 

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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