La guerre des Gaules :

 

 

 

 

 

Nota :Additif sur l’empire Romain suite à la lecture de « La guerre des Gaules » de Jules César.

 

 

 

En – 58 : Le chef des Helvètes (.ou Helvetii.), Orgétorix, incite son peuple conquérir la Gaule et est constitué des stock de nourriture en blé et en bétail. Les Helvètes obtiennent le ralliement des Rauraques (.ou Raurici.), des Tulinges (.ou Tulingi.), des Latovices (.ou Latovici.) et des Boïens (.ou Boii.). Malgré le décès d’Orgétorix les Helvètes décident de partir et incendient leurs villages et la nourriture qu’il ne peuvent emporter afin d’interdire tout retour au pays. César averti de leurs intentions à marche forcée se rend à Genève et refuse de transiger avec les Helvètes. Ceux-ci décident de transiter sur le sol des Séquantes (.ou Sequani.) et des Eduens (.ou Æduii.). César combat les Ceutrons, les Graiocèles et les Caturiges, peuples gaulois habitant les territoires romains des Alpes, traverse le territoire des Allobroges et gagne celui des Ségusiaves (.ou Segusiavi.).

Les Helvètes pillent le territoire des Ambarres (.ou Ambarri.) et des Eduens. César qui est arrivé sur la Saône écrase les Tigurins, l’un des quatre clans helvètes.

Les Helvètes prennent la direction d’Autun alors que les notables éduens à la solde de Dumorix - chef des Eduens favorables aux Helvètes et frère du druide Divicias qui, lui, est favorable aux Romains – s’évertuent à s’opposer à la distribution de blé aux troupes romaines.

Les Helvètes sont battus par César à Montmort près de la capitale des Eduens qui est Bitracte et se replient vers le nord-est sur le territoire des Lingons (.ou Lingones.). Les Helvètes demande la paix. Les Boïens sont installés chez les Edouens et les Helvètes avec leurs autres alliés, soit environ 110.000 individus, sont renvoyés sur leurs anciennes possessions.

Le germain Arioviste, chef des Suèves, fut appelé en – 72 par les Arvernes (.ou Arverni.) et les Séquanes pour combattre les Eduens, après sa victoire il installe les Suèves en Alsace et sur environ un tiers du territoire des Séquanes, puis il demande au Harudes, une tribu germanique, de venir s’établir chez les Séquanes et exige de ces derniers de céder un nouveau tiers de leurs terres.

 

Sous prétexte de venir en aide aux Séquanes César lance un ultimatum à Arioviste dont l’un des articles interdit de faire franchir le Rhin à d’autres peuples germaniques. Hors les Harudes commencèrent à lancer des razzias chez les Eduens et les Trévires (.ou Treveri.). L’appel des agressé décide César à engager une nouvelle campagne, il avance sur Besançon (.ou Vesontio.), une place forte des Séquanes, puis marche vert le nord. Arioviste a rallié aux Suèves des Sédusiens, des Némètes, des Vangions, des Tribocques, des Marcomans (.ou Marcomanni.) et des Harudes. Après sa victoire qui a eu lieu à 50 mille pas du Rhin, César passe l’hiver chez les Séquanes.

 

                                                     Source Larousse sur le net
Source Larousse sur le net

 

En – 57 : La présence des Romains en Gaule incite les tribus belges, avec le concours de certains Gaulois à organiser une coalition contre l’envahisseur.

Les Rémes (.ou Remi.), une tribu belge, s’allie à Rome.

 

La tribu belge la plus importante et la plus influente est celle des Bellovaques (.ou Bellovaci.). Ils ont pour alliés les Suessions (.ou Suessiones.) – qui ont pour alliés traditionnels les Silvannectes, les Meldes et les Viromanduens (.ou Viromandui.) -, les Nerviens (.ou Nervii.), les Atrébates, les Ambiens (.ou Ambiani.), les Morins (.ou Morini.), les Ménapes (.ou Ménapii.), les Calites (.ou Caleti.) et les Véliocasses, ainsi que des Germains, tel que les Atuatuques (.ou Atuatuci.), les Condruses (.ou Condrusi.), les Eburons (.ou Eburones.), les Céréses et les Pémanes. César estime l’armée belge à 296.000 combattants, chiffre probablement surestiment ! Le Romain les bat à Bibrax. Ensuite, César envahit le territoire des Suessons qui finissent par se soumettre. Face à l’avancée romaine les Bellovaques, puis les Ambiens font leur soumission. Les Nerviens aidés des Atrébates et des Viromanduens se réorganisent, mais ils sont battus. Leurs alliés, les Atuattuques, descendant des Cimbres et des Teutons se retranche sur un point fortifié avant de se résoudre à la reddition, puis par surprise tentèrent en vain d’écraser l’armée romaine.

De son coté, Publius Crassus qui avant été envoyé par César vers la cote atlantique écrase les Vénétes (.ou Veneti.), les Unelles, les Osismes (.ou Osismii.), les Coriosolites, les Esuviens, les Aulerques et les Redons (.ou Redones.).

 

Source Wikipedia
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En – 56 : Dans le Sud du massif Armorique (.Bretagne actuelle.) Les Vénétes entrent en rébellion et obtiennent le soutien des Osimes, des Lexoviens, des Namnètes, des Ambiliates, des Morins, des Diablintes et des Ménapes, puis demandent une aide à des tribus des îles britanniques. Un des lieutenants de César, Junius Brutus reçoit le commandement de la flotte que César a constitué, et avec l’aide des Pictons (.ou Pictones.) et des Santones (.ou Santoni.), bat les Vénétes, les chefs de la rébellion sont tués et les populations vendues comme esclave. Junius Brutus, entraîné par son parent Marcus Brutus, participera aux « ides de mars ». Viridorix, le chef des Uxelles rallie les Aulerques, les Eburovices et les Lexoviens pour combattre les Romains, mais il est défait par Sabinus probablement dans les environs de Vire. En Aquitaine, les Sontiates (.ou Santoni.), dont le chef Adiatuanus avait fait battre monnaie en son nom, sont défait par Crassus. A cette nouvelle, les tribus d’Aquitaines – les Tarusates, les Bigerrions (.ou Bigerriones.), les Ptianes, les Vocates, les Elusates, les Gates, les Ausques (.ou Ausci.), les Garonnes (.ou Grarumna.), les Sibuzates et les Cocosates se soumettent spontanément. La campagne d’été s’achève avec la victoire de César sur les Morins et les Ménapes.

 

Source blog Poudouvre
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En – 55 : Au début de l’année, des tribus germaniques, les Usipètes et les Tenctères franchissent le Rhin afin de se soustraire aux raids des Suèves et ravagent le pays des Ménapes, puis envahissent le domaine des Eburons et des Condruses qui sont les clients des Trévires. César les bat et après avoir fait construire un pont sur le Rhin, il attaque les Sugambres (.ou Sugambri.) qui avaient ébergés les Usipètes et les Tenctères en fuite. Après un pillage en règle César se replie chez les Ubiens et détruit le pont. Il marche ensuite sur la (.Grande.) Bretagne. Suétone sous-entendra que cette opération n’avait pour but que le pillage. Après le renouvellement de la soumission des Morin, César traverse la Manche et débarque vers le 67 août dans les environ de Douvre, mais les tribus celtes avertie de son arrivée le contraigne au repli. La flotte romaine va alors débarquer vers Walmer Castle et bat une armée, probablement celle des Cantiaces (.ou Cantiaci.), mais avec l’approche de l’hivers César se replie sur le continent ou il doit combattre certains Morins qui étaient entrés en résistance.

 

Un des lieutenants de César, Servius Sulpicius Galba, petit-fils de l’orateur du même nom qui a été consul en – 144, est chargé en – 55 d’assurer les communications à travers les Alpes afin de favoriser le commerce et combattre à plusieurs reprise les Nantuales, aux Seduniens et aux Véragres. Il fera parti des conspirateurs des « ides de Mars ».

 

Source blog Poudouvre
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Remarques de César : Selon lui, les Germains, contrairement aux Gaulois, ont très peu de dieux : le Soleil, la Lune et Vulcain – Tacite a affirmé de son coté que les Germains vénéraient Mars, Mercure et Hercule ! -. Ils ne pratiquent pas l’agriculture car la sédentarisation et la construction de maisons confortables sont des facteurs de ramollissement. La guerre est leur principale préoccupation. Ils se nourrissent que de viande et de lait. Selon César, la loi de l’hospitalité est sacrée comme chez les Grecs. La campagne en Germanie sans gloire car les populations s’esquivent.

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En – 54 : Les chefs trévires, Indutiomare et son gendre Cingétorix, se disputent le pouvoir. Le second fait sa soumission à César et Indutimare qui a levé des troupes est défait par les Romains. Ensuite, Jules doit battre, et il tue, l’éduens Dummorix qui c’est révolté. Après ces évènements fâcheux César reprend ses préparatifs pour passer en (.Grande.) Bretagne.

Ce serait avec plus de 800 embarcations que les Romains utilisèrent pour traverser la Manche. César s’avance jusqu’à la Tamise. C’est Cassivellaume qui obtient le commandement des troupes celtes. Au Nord-est du fleuve les Trinobantes (.ou Trinovantes.) font leur soumission aux envahisseurs et prirent pour chef Mandubracius avec l’accord de César. Font à leur tour leur soumission les Cénimagnes, les Ségontiagues, les Ancalites, les Binroques et les Casses. Suite à des revers et la défection de nombreuses tribus celtes Cassivellaume fait à son tour sa soumission et doit fournir des otages et payer un tribut annuel.

César retourne ensuite sur le continent. Il doit mater une révolte chez les Carnutes ou son fidèle allié, Tasgétius, et leur chef avait été assassiné.

Elu magistrat suprême des Ebuens avec le vieux Cativolus, Ambiorix se révolte, bat Quintus Titurius Sabinus et Lucius Aurunculéius Cotta. Il obtient le ralliement des Atuatuques et des Nerviens (.ou Nervii.), puis avec les Centrons, les Grudiens, les Lévaques, les Pleumoxiens et les Geidumnes il assiège le camp de Quintus Cicéron, frère de l’orateur. Sur ces entrefaites, César arrive et vint les Ebuens « avec l’aide des dieux ».

 

Le chef des Trévires, Indutiomare, fait en vain appel à des mercenaires germains, puis attaque les Romains, mais son gendre, également un Trévire reste fidèle à César. Titus Labiénus installé chez les Rémes fait capturer et exécuter Indutiomare.

 

En – 53 : Un Gaulois, Cnéius Pompéius recrute des soldats en Gaules Cisalpine sur la demande de César. En plein hiver César attaque et bat les Nerviens (.ou Nervii.), puis une assemblée est réunie à Lutèce (.ou Luticia.), la capitale des Parisii, d’anciens alliés des Sénones. César y demande à ses alliés la fourniture de cavaliers. Ensuite César marche contre les alliés d’Ambiorix qu’il bat : les Ménapes, puis les Trévires. César s’attaque à présent aux Suèves qui avaient pactisés avec les Gaulois rebelles. De retour sur la rive gauche du Rhin César pille le domaine des Eburons. Des Germains, les Sugambres, passent le Rhin et attaquent le camp romain d’Atuatuca sans succès décisif et se replient de l’autre coté du fleuve.

 

Source Larousse sur le net
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En – 52 : Une nouvelle révolte éclate sous la direction des Carnutes, des Gutruats et des Conconnétodumnes et les Romains stationnant à Génabum sont massacrés.

Un Arvernes (.ou Arnerni.) - fils de Celtill qui avait obtenu le commandement de toute la Gaule, avait été condamné à mort pour avoir envisagé d’instaurer une royauté -, Vercingétorix, qui prêche la révolte contre l’occupant est chassé de Gergovie par son oncle Gobannition avec le soutien d’autres chefs gaulois. Mais Vercingétorix constitue une armée, s’empare de Gergovie et chasse son oncle. Il est proclamé roi et obtient le ralliement des Sénones, des Parisii, des Pictons (.ou Pictones.), des Cadurques (.ou Carddurci.), des Turons (.ou Turones.), des Aulerques, des Lemovices, des Andes (.ou Andecavi.) ainsi que d’autres tribus proche du rivage océanique. Vercingétorix obtient la soumission des Bituriges. Le Cardurque Luctérius obtient la soumission des Rutènes (.ou Ruteni.), des Nitiobriges et des Gabales (.ou Gabali.).

César intervient chez les Hélvins et cède le commandement des troupes d’occupation à Junius Brutus. Puis il s’empare de la ville des Carnutes, Génabum. Comme les revers se multiplient : Vellanodunum, Génabum, et Noviodunum, Vercingétorix décide de pratique la terre brûlée. La ville biturigienne d’Avaricum est assiégée et prise par César se trouve un important stock de vivres. Suite à cette défaite les Gaulois adoptent l’usage romain de fortifier leurs camps. Toutomate, roi des Nitiobriges se rallie à Vercingétorix.

L’armée romaine commence le siége de Gergovie. Comme César a de lourdes pertes une faction des Edouens dirigée par Litaviccus passe à l’ennemi. César finit par effectuer une retraite.

Titus Labiénus à ce moment écrase l’armée de Camulogénus, chef des Aulerques, devant Lutecia, puis rejoint César. Ce dernier fait appel à des mercenaires germains.

Les Edouens se rallient tous à Vercingétorix, mais grâce à ses renforts César arrive à contrer Vercingétorix qui se replie sur Alésia. Le chef gaulois envoie sa cavalerie chercher du renfort. César construit autour d’Alésia une double enceinte, l’une tournée vers la ville, l’autre vers l’extérieur afin de faire face à une contre-attaque.

 

Vercingétorix finit par se rendre à César. Celui-ci se montre conciliant envers les Edouens et les Arvernes en libérant les prisonniers. Dans l’hiver César doit encore pacifier les Bellovaques et les Atrébates et pourchasse Ambiorix et ses Edouens. Le dernier grand chef à faire sa soumission à Marc Antoine est l’Atrébate Commius.

 

Sourse Larousse sur le net
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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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