Catherie ll de Russie, une despote éclairée :

 

 

 

 

Article réalisé suite à la lecture de « Catherine la Grande » d’Henri Troyat, édition Flammarion 1.977

 

 

 

Une princesse allemande Sophie-Frédérique-Augusta d’Anhalt-Zerbst :

Sophie est née le 21 avril 1.729 en Silésie. Elle a pour gouvernante une fille de huguenot : Babet Cardel. Elle torture son précepteur en théologie, Dowe, avec des questions autant pertinentes que dérangeantes.

En Russie, un petit cousin de Sophie, le petit-fils de Pierre le Grand, Pierre-Ulric de Holstein élevé à Kiel dans un milieu luthérien et dans la langue allemande, est le fils d’Anne qui est la sœur de la tzarine Elisabeth. Cette dernière le déclare héritier du trône de Russie, le fait venir à Saint-Pétersbourg et le fait baptiser orthodoxe en 1.742 sous le nom de Pierre Fédorovitch et le nomme Grand-duc, puis lui fait apprendre le russe. Mais Pierre restera attaché au luthérianisme et est un admirateur inconditionnel de Frédéric ll de Prusse.

Elisabeth invite la mère de Sophie, Johanna a venir avec sa fille en Russie ; les deux ambitieuses jubilent, mais le père un fervent luthérien, Christian-Auguste ne veut pas que sa fille devienne orthodoxe. L’invitation d’Elisabeth arrive à Zerbst le premier janvier 1.744. Sophie avait été proposée par Frédéric ll à Elisabeth afin de concurrencer la seconde fille du roi de Saxe et de Pologne : Auguste lll. Avant de partir en Russie Sophie doit passer à Berlin pour rencontrer Frédéric ll qui l’a prié de venir le voir. Sophie arrive à Moscou, ou se trouve Elisabeth le 20 février, soit le 9 février pour le calendrier orthodoxe. Sophie trouve un peu sot le tzarévitch auquel elle a été présentée.

Sophie s’acharne à apprendre le russe et les us de l’orthodoxie.

La Russie à l’époque des « Lumières » :

La condition des serfs en Russie c’est aggravé depuis le règne de Pierre le Grand. La richesse est d’autant plus flagrante qui la misère est bien plus grande que dans l’Europe occidentale. Quel riche ne possède pas des carcans, des chaînes, des fouets ou d’autres instruments pour châtier la moindre faute de ses serfs. Cette même populace est la première à se prosterner devant un convoi royal ou une procession. Le Russe du peuple est fataliste et est un admirateur des martyrs.

Au sein de la cour, le cocufiage est quasiment généralisé et l’adultère ne choque personne dans ce pays très religieux ! (.voir « Catherine la Grande » page 93.). La tzarine Elisabeth est la première à multiplier les aventures galantes.

En 1.771 sévit à Moscou une épidémie de peste. Afin de limiter les risques de contagion Catherine interdit que l’on embrasse les « saintes icônes ». La vile populace grisée par « l’opium » qu’est la religion, défonce les portes des églises afin d’effectuer leur idolâtrie ! Alors Catherine demande que l’on retire ces icônes des églises. L’exécuteur de cette tâche, le métropolite de Moscou est reconnu par des dégénérés que sont les fanatiques religieux et massacrent le dit métropolite ! Dieu merci, dans sa grande bonté et afin de remercier cette populace dévote le « Tout puissant » en expédie 700 à 800 par jour au « Paradis » ! – grâce à la religion ça fait un sacret tas de con en moins ! -. L’amant de la Tzarine, Grégoire Orlov, se rend sur les lieux et fait respecter les règles sanitaires au détriment des rites de l’église orthodoxe et en 3 mois l’épidémie est jugulée.

A cette époque en Russie se vendent enfants, paysans, filles, ouvriers spécialisés au même titre que du bétail !

La philosophie russe débute relativement tard, au XVlllème siècle et reste obnubilée par la religion orthodoxe. Les rares critiques s’orientent vers le domaine politique. Le ministre de l’éducation, le prince Chirinski-Chikhmatov supprimera même les chaires de philosophie en 1.850 et la loi restera active pendant 10 ans. Si vers 1.901 se multiplient à Saint-Pétersbourg et à Moscou les réunions philosophiques, leur domaine de prédilection est essentiellement celui de la théologique. Il faudra attendre Michaïl Bakounine (.1.814 à 1.876.), Nicolas Tchernychevski (.1.828 à 1.888.), I. Setchenov (.1.829 à 1.905.) et Dimitri Pisarev (.1.840 à 1.868.) pour qu’émerge la notion de matérialisme. Ce dernier aura son heure de gloire avec l’ère soviétique ou le matérialisme sera imposé à l’image de certains pays d’Europe occidentale qui ont imposé le christianisme.

La philosophie critique à l’époque de Catherine est marqué par Claude de Rouverov, comte de Saint-Simon (.1.760 à 1.825.), ami d’August Comte et précurseur du positivisme ainsi que des sciences sociales prédit la chute de la royauté et croit en une industrialisation ou règnera une harmonie entre patrons et employés, tout ceci, bien sur, dans un esprit chrétien. Nous pouvons également signaler deux contestataire du pouvoir absolu : Alexandre Radistchev (.1.749 à 1.802.) qui fut condamné à mort pour son « Voyage de Saint-Pétersbourg à Moscou » publié en 1.790 – et qui prône l’émancipation des serfs - et dont la peine à été commuée en déportation en Sibérie, et Novikov qui fut emprisonné en 1.792.

Une Grande-duchesse prénommée Catherine :

Le 28 juin 1.744 Sophie est rebaptisée selon les rites orthodoxes sous le nom de Catherine Aleseïevna. Le 29 les fiançailles avec le Grand-duc Pierre durent 4 heures où les assistants doivent rester debout. Un ancien dragon suédois, Romberg, inculque à Pierre le fait que la femme doit se taire et trembler devant les décisions du mari – se n’est pourtant pas du salafisme, mais ça lui ressemble fort ! -. Le luthérien Pierre, qui plus est a été enlaidi par la petite vérole et qui est fort stupide selon l’analyse de Catherine, s’empresse de dire à sa fiancée que plus tard il la mènera à la baguette.

Le mariage à lieu le 21 août 1.745.

D’une méfiance sans limite, la tzarine Elisabeth éloigne de Pierre et Catherine toutes les personnes avec qui ils sympathisent. Sur le lit conjugale Pierre joue à la guerre avec des soldats de bois et le mariage reste inconsommé. Puis Pierre introduit dans la chambre une dizaine de chiens qu’il maltraite sous le prétexte de les domestiquer. Les mauvaises odeurs et les aboiements meublent les nuits du couple.

Catherine multiplie les dépenses au grand dam d’Elisabeth. Dans ses lectures Catherine découvre les écrits de madame de Sévigné et de Voltaire. Elle ne tarde pas à découvrir le baron n Melchior de Grimm avec qui elle entreprend une correspondance suivie. Prascovie Vladislovov, une nouvelle femme de chambre instruit Catherine sur le passé des grandes familles russes et fait l’inventaire de leurs fortunes et de leurs ambitions.

L’impuissant Grand-duc s’adonne de plus en plus à la boisson et fait mine de courtiser d’autres femmes et s’enorgueillit auprès de Catherine.

En 1.752 Pierre se laisse opéré afin qu’il devienne virile, mais tout laisse à penser qu’il reste stérile car, même à ses maîtresse il ne peut donner d’enfant. Après avoir été déniaisé par une veuve, madame Groot, Pierre s’accouple avec Catherine, mais l’enfant à naître est de Serge Saltykov, l’amant de la Grande-duchesse, hors une fausse couche efface l’adultère. Après une seconde fausse couche Catherine met au monde Paul Pétrovitch, un fils de Serge. L’enfant est voté à sa mère et est élevé sous l’entière responsabilité de la tzarine. Catherine se réfugie dans la lecture : Tacite, Voltaire, Montesquieu, etc…, ainsi que quelques auteurs russes. Catherine s’est résolue à se forger un caractère dominateur et est résolue de s’imposer à la cour.

En 1.755, Pierre toujours admirateur de Frédéric ll de Prusse, fait venir d’Holstein un régiment en Russie au grand mécontentement des officiers de l’armée. De son coté Catherine fait savoir qu’elle désapprouve les agissements de son époux. L’ambassadeur britannique, sir Charles Williams, cherche à plaire à la Grande-duchesse et lui présente un homme fort sympathique et très instruit, Stanistas-Auguste Poniatowski en 1.755. Comme le père du tzarévitch Paul a été écarté de la cour, rien ne fut plus facile à Catherine de faire de ce Polonais son amant. D’autre part Williams accorde à Catherine prêts sur prêts.

De son coté Pierre multiplie les liaisons amoureuses et le Grand-duc et la Grande-duchesse sont réciproquement au courant des aventures de l’autre.

En 1.756 la Russie s’engage dans une alliance avec la France et l’Autriche afin de combattre les Britanniques et les Prussiens. Cette décision contrarie Catherine qui a de la sympathie pour les Britanniques et louvoie avec le chancelier Bestoujev qui pense qu’après le décès d’Elisabeth, dont la santé décline, que la Grande-duchesse aura de l’influence dans la politique russe.

Après un beau succès contre Frédéric ll de Prusse le feld-maréchal Apraxine se replie précipitamment, on l’accuse de trahison alors que les approvisionnements des troupes fait défaut et que les soldats ne touchent plus leur solde depuis plusieurs mois ! Et Bestoujev est soupçonné de complot et est disgracié au début de 1.759. Catherine se retrouve ainsi sans appui.

Catherine a une fille, Anne, dont le père est Poniatowski, l’enfant décèdera en avril de la même année.

En 1.759 Pierre tente avec ces remous politiques de faire disgracier Catherine dans l’espoir de pouvoir épouser se nouvelle maîtresse Elisabeth Vorontzov dont un de ses parents est le comte Michel Vorontzov qui occupe le poste de vice-chancelier.

Alors que la guerre se poursuit, Pierre transmet à Frédéric ll des informations sur le mouvement des troupes russes par l’intermédiaire de l’ambassadeur britannique, Keith.

Poniatowski ayant été écarté de la cour, Catherine fait son amant un officier de la garde, Grégoire Orlov, qui avec ses 4 frères, sont les idoles de la garde impériale pour leurs bravoures. D’autre part, Catherine sympathise avec Nikita Panine nommé gouverneur de la maison du tzarévitch Paul. Ce Panine déteste Pierre parce qu’il est un admirateur inconditionnel du roi de Prusse.

Ivan Chouvalov, l’amant de la tzarine Elisabeth, sentant la fin prochaine de celle-ci, se rapproche de Catherine. Elisabeth décède le 5 janvier 1.762 (.25 décembre 1.761 pour le calendrier russe.).

Règne de Pierre lll :

Le nouveau tzar fait la fête, tout heureux qu’il est d’hériter du trône, mais n’envisage pas de se faire couronner dans l’immédiat ! De son coté Catherine respecte le deuil national et multiplie les acte de dévotion, ce qui plaid fort à la populace. Lors des obsèques d’Elisabeth Pierre multiplie les pitreries indécentes.

Le nouveau tzar rappelle ses troupes et restitue à la Prusse les terres conquises, puis il conclut une alliance avec Frédéric ll le 25 avril / 5 mai 1.762 pour le reste de l’Europe. Il impose à l’armée le port de l’uniforme prussien, puis remplace sa garde du corps par un régiment holsteinois et nomme le prince Georges de Holstein commandant de l’armée russe. Il veut luthérianiser l’église orthodoxe à qui il confisque les biens. Des émeutes éclatent dans les campagnes afin de soutenir l’église orthodoxe. Pierre élargie les droits de la noblesse et renforce les contraintes envers les serfs. Il déclare la guerre au Danemark afin de récupérer sa province du Schleswig aux grandes inquiétudes de son idole Frédéric ll. Il exige que Catherine se défasse de l’ordre de Sainte-Catherine au profit de sa maîtresse. Le 22 avril 1.762 (.le 11 pour le calendrier russe.) Catherine accouche en grand secret d’Alexie et perd enfin l’entrave de la grossesse qui s’opposait à son entrer en action. Pierre envisage de faire enfermer Catherine mais y renonce sur les recommandations de ses conseillers. Catherine en plus de ses partisans cherche des fonds. Elle s’adresse à la France de Louis XV, mais le ministre Choiseul refuse toutes aides – elle en gardera rancune contre la France -, puis elle se tourne vers la Grande-Bretagne et obtient d’un négociant un prêt de 100.000 roubles. Pierre finit par demander à Catherine qu’elle s’exile à Péterhof, non loin de Saint-Pétersbourg. Suite à l’arrestation d’un partisan de Catherine, Passek, qui risque de faire des aveux sous la torture, Alexis Orlov déclenche le processus du coup d’état. Après le ralliement du régiment Ismaïlovski Catherine obtient la soumission des autres garnisons dans les environs de la capitale malgré les réticence de Simon Vorontzov commandant le régiment Semionovski Préobrajenski qui est le frère de la maîtresse de Pierre. Ce dernier face aux événements s’enivre, tergiverse puis pleure. Catherine revêt un uniforme russe, fait signer Pierre son abdication et l’enferme à Ropcha. Le 6 juillet Pierre est tué lors d’une prétendue querelle avec les partisans de Catherine qui a oui ou non donnée l’ordre ?

Règne de Catherine ll la Grande :

Catherine maintien à son poste son adversaire d’hier, le chancelier Michel Vorontzov afin de se concilier un maximum de personnes. Soucieuse d’officialiser sa nouvelle position elle s’empresse de fixer la date du couronnement le 22 septembre à Moscou et veux que le faste dépasse celui des autres nations : 50.000 roubles y seront dépensés. Elle renonce à la guerre avec le Danemark et affirme qu’elle va restituer les biens du clergé confisqués par Pierre.

La dette de la Russie est colossale, l’armée n’a pas été payée depuis 8 mois, 200.000 ouvriers sont en révolte dans les mines et plusieurs monastères et la corruption ravage le pays. Catherine veut assainir les finances et rétablit la taxe sur les barbes instaurée par Pierre le Grand (.un concile orthodoxe de 1.551 condamne les barbes rasées.). Est crée une banque d’empire qui se charge d’éditer de nombreux assignats non alignés sur un métal précieux, mais sur la morale national (.cette décision a une bonne longueur d’avance sur le dollar étasunien.) ! A la cour sont supprimé bals et mascarades, mais sont organisées des fêtes éblouissantes ! Catherine prépare le terrain afin de pouvoir placer sur le trône de Pologne son ancien amant Poniatowski.

Ivan VI qu’Elisabeth avait enfermé à l’âge de 2 ans est le petit-fils d’Ivan V, frère de Pierre le Grand et est surnommé Ivanouchka par le peuple. En octobre 1.762 Catherine apprend que 70 officiers des régiments de la garde complotent au profit d’Ivan VI, alors les responsables sont déportés.

Comme de nombreux serfs ne veulent pas recommencer à travailler pour le clergé qui est trop cruel avec eux (.les hommes d’églises ont toujours tout fait pour propager « l’amont » de leur dieu « très miséricorde !.), Catherine renonce à restituer les domaines confisqué par Pierre au clergé. Comme Catherine vient tout juste de monter sur le trône, Diderot et d’Alembert déclinent l’invitation de la tzarine. Mais Voltaire lui envoie un philosophe suisse, monsieur Pictet.

Catherine fonde un institut pour enfants trouvés, une école de sage-femme et une école pour les filles de la noblesse. Elle fait venir en Russie de nombreux diplômes : médecins, dentistes, architectes, ingénieurs et artisans, ainsi que des paysans d’origine allemande qui sont dispensés d’impôts pendant 30 ans. Elle favorise les exportations. Elle réforme et modernise l’armée et combat la corruption. Cela ne l’empêche pas d’acheter plusieurs électeurs de Pologne et masse près de la frontière 80.000 soldats pour une éventuelle intervention, et le 26 août 1.764 la diète polonaise élit roi Poniatowski sous le nom de Stanislas-Auguste. Frédéric ll laisse faire et l’ancien amant de la tzarine accepte de légères modifications de frontière avec la Russie. L’exclusion des orthodoxes dans l’administration polonaise est levée et est envisagé une alliance avec Saint-Pétersbourg contre l’Empire Ottoman.

Ayant eu sa famille ruinée par les confiscations de Pierre le Grand suite à la trahison de Mazeppa, un dénommé Basile Mirovitch veut redonner de l’éclat à sa ligné en organisant une insurrection dans la forteresse de Schüsselbourg dans la nuit du 4 au 5 juillet 1.764 afin de porter sur le trône Ivan Vl qu’Elisabeth avait fait enfermer. Hors les deux gardiens avaient reçu l’ordre d’exécuter le prisonnier par Elisabeth, puis par Pierre lll et Catherine, dans le cas d’une tentative de libération du prisonnier. Mirovitch est jugé et décapité, puis son corps est brûlé pour qu’il ne ressuscite pas (.je rappelle que l’inquisition menait au bûché tous hérétique afin qu’il ne ressuscite pas après le « jugement dernier » !.).

Malgré les réticences de ses conseillés et de Frédéric ll, Catherine veut introduire la vaccination contre la variole mise au point en Grande-Bretagne. Afin de prouver que ce traitement est inoffensif elle se fait inoculer le dit vaccin.

La « Despote éclairée » instaure le servage en Ukraine et la noblesse est autorisée à expédier ses serfs aux travaux forcés ! Elle soutient l’introduction de la culture de la pomme de terre en Russie.

Se constitue près de la frontière russe, à Bar en Pologne, une « Confédération de patriotes » qui veut émanciper leur pays du joug russe et restreindre les droits des citoyens non catholiques, a croire que les religions ont été crées pour faire chier le monde ! A la grande satisfaction de Voltaire, Catherine réprime violemment ces dégénérés et rétablit la tolérance religieuse.

Suite à un incident de frontière le ton monte entre Saint-Pétersbourg et Constantinople. Mécontent de la politique polonaise de la tzarine, Paris pousse le « calife » à l’agression et la guerre est déclaré « aux ennemis du Prophète » ! Encore de la bondieuserie ! Pierre Roumiantsev bat les Ottomans à Khetin en 1.769 et sur les rives du fleuve Kagoul en 1.770, de son coté le frère de Grégoire, Alexis Orlov le Balafré à la tête de la flotte russe qui est partie de la Baltique, anéantie la flotte Turc dans la baie de Chio en Méditerranée.

Pendant ce temps Catherine fait édifier par un Français, Vallin de la Mothe, le musée de l’Ermitage et charge plusieurs personnes de collecter des œuvres d’art, dont Diderot. Catherine peux entre autre acheter une statue de Diane en marbre réalisée par Jean Houdon (.1.741 à 1.828.) car le Louvre venait de la refusée trouvant l’œuvre trop dénudée !

En 1.772 débute le démantèlement de la Pologne (.voir Pologne chapitre 33.).

Les prétentions et les frasques de Grégoire Orlov lassent Catherine qui profite de son départ pour les pourparlers de paix avec les Ottomans pour prendre un nouvel amant : Alexandre Vassiltchikov à qui elle donne entre autre un domaine avec 7.000 serfs !

Les négociations de paix n’aboutissent pas et les Russe remportent une nouvelle victoire à Choumla au Sud du Danube. Catherine fonde une maison pour les invalides de guerre et une Caisse de prêts pour les veuves et les orphelins.

Sur les conseils de Frédéric ll, Catherine choisit la famille du Landgrave de Hesse-Darmstadt pour trouver une épouse à son fils Paul qui est un benêt rappelant le pauvre Pierre lll ? Le Grand-duc sur les trois filles de la famille choisit Wilhelmine qui est rebaptisée Nathalie et le mariage est célébré le 29 septembre 1.773 (.le 10 pour le calendrier russe.). En pleine festivité du mariage arrive Diderot qui n’a pas peur de passer pour un esprit puérile en soumettant à la tzarine 88 directives pour bien gouverner !

Les « Vieux-croyants » font l’objet de persécutions, cela dit, ces individus fanatiques aiment mourir dans la douleur afin de devenir des « martyrs ». Certains s’immolent par le feu, d’autre vont habiter dans l’Empire Ottomans afin d’y subir quantités de brimades !

Ayant réduit par oukase l’autonomie des Cosaques, ceux du Sud de l’Oural trouvent dans un dénommé Pougatchev un meneur d’envergure vers 1.773, qui plus est s’est déclaré être le tzar Pierre en personne ce qui lui attire la complicité de nombreux serfs (.avant lui Bogoàmolov, Krémenev, Aslanbekov et Ievdokimov s’étaient eux aussi déclarés comme étant Pierre.). Pougatchev fait frapper une monnaie à l’effigie de Pierre lll. Les nobles sont massacrés, les femmes sont au préalable violées. Certains soldats désertent et rejoignent les révoltés.

Ce n’est qu’après les victoires de Souvorov à Kosloudja et de Roumiantsev à Choumla que les Ottomans consentent à signer le traité de Kutchuk-Kaïnardji en juillet 1.774. C’est alors que Catherine peut envoyer des renforts contre Pougatchev. Suite à la défaite de Sarepta des cadres de la rébellion livrent Pougatchev aux autorités. Celui-ci est jugé et exécuté et la répression qui s’en suit est sans pitié.

Suite au décès de Louis XV en 1.774, les relations diplomatiques avec la France redeviennent cordiales et Catherine montre de l’admiration pour Louis XVI. En cette même année la tzarine prend un nouvel amant, Grégoire Potemkine et l’a probablement épousé vers la fin de l’année (.Voir Catherine la Grande page 310.). En politique Potemkine devient même une sorte de confident incontournable. Mais la passion ne dure pas et au bout de 2 ans chacun va butiner de son coté. Sur les recommandations de Potemkine Catherine prend pour nouvel amant Pierre Zavadovski, puis Simon Zoritch, puis Ivan Rimsky-Korsakov. Tous les amants de la tzarine sont largement dotés en terre et en roubles et autres cadeaux.

Catherine déjoué un complot du Grand-duc et de la Grande-duchesse. Peut après Nathalie attend un enfant de Paul, ou peut-être de son amant, André Razoumovski, qui est également le meilleur ami du tzarévitch. Mais l’accouchement tourne mal, après avoir eu un enfant mort-né Nathalie succombe d’une infection. Paul devient fou furieux par désespoir, hors pour le calmer Catherine lui met entre les mains la correspondance qu’a reçu Nathalie d’André. Et Paul accepte d’envisager une nouvelle alliance. Frédéric ll recommande un mariage avec Sophie-Dorothée de Wurtemberg à la satisfaction de Paul qui a de plus en plus d’admirations pour le roi de Prusse. La nouvelle Grande-duchesse prend le nom de Marie Fedorovna. Le 23 décembre 1.777 elle accouche d’un fils, Alexandre, futur tzar Alexandre ler, que Catherine s’empresse de l’élevé sous sa seule volonté. 17 mois plus tard arrive au monde un petit frère prénommé Constantin dans l’espoir qu’il règnera un jour sur Constantinople, il ne deviendra que vice-roi de Pologne. Le couple aura d’autres enfants : Alexandra, Hélène, Marie, Catherine qui deviendra reine du Wurtemberg, Anne future reine des Pays-Bas, Nicolas deviendra tzar sous le nom de Nicolas ler et Michel.

Suite au décès de Voltaire en 1.778 Catherine s’adresse à ses héritiers et achète sa bibliothèque et l’installe à l’Ermitage ainsi qu’une statut du philosophe drapé à l’antique réalisé par Houdon.

En cette même année éclate un conflit entre Frédéric ll et Joseph ll de Habsbourg au sujet de la succession de la Bavière. Sollicitée par les 2 « despotes éclairés » Catherine finit le 13 mai 1.779 par prendre parti pour la Prusse et la paix est signée à Teschen.

Suite au conflit qui éclate autour de la guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique Catherine proteste contre l’arraisonnement de navires appartenant aux pays neutre et publie un « Code maritime » qui agace au plus au point la Grande-Bretagne.

Sur la demande de l’empereur du Saint-empire Catherine accepte de rencontrer Joseph ll qu’elle reçoit à Mohilev, puis à Tsarskoïe-Sélo. Le Habsbourg trouve que la tzarine est fort vaniteuse, et celle-ci considère que l’Autrichien est très versatile. Mais les deux despotes s’entendent pour un partage de l’Empire Ottoman, toutefois un peu plus tard le projet capotera faute d’une entente sur la répartition des gains territoriaux en Europe. Pendant ce temps Catherine change d’amant, le nouvel élu est Alexandre Lanskoï qui devient un conseillé politique, Potemkine gardant malgré cela la prépondérance sur le nouveau venu. Frédéric ll est contrarié par l’entente entre les deux monarque et envoie en Russie le prince héritier du trône, son neveux Frédéric-Guillaume, hors celui-ci se montre peu apte à exercer la fonction d’ambassadeur et Catherine le snob.

Sur les conseille de l’empereur Joseph ll, Catherine incite Paul à voyager dans l’Europe occidentale, excepté en Prusse pour modérer l’admiration que porte le tzarévitch à Frédéric ll. Pendant tout son voyage l’héritier du trône de Russie n’a cessé d’exprimer sa haine envers sa mère.

Après avoir manœuvré en Crimée comme en Pologne, Chaguine-Ghireï (.ou Chardin Girei.), le favori de la tzarine a été nommé à la tête de la dite Crimée. Profitant de troubles, Potemkine négocie avec lui en avril 1.783 et obtient que la Crimée soit annexée par Saint-Pétersbourg. Le sultan Abdülhamid (.ou Abdul-Hamid / 1.774 à 1.789.) n’ayant pas reconstitué les forces armée de l’empire Ottoman ne réagit pas. Ainsi l’annexion est officialisée en juillet de la même année. La langue tartare et la religion musulmane y reste largement admises.

Le nonchalant Domachnev est remercié et Catherine nomme à sa place le princesse Dachkov pour diriger l’Académie russe. Une femme à la tête d’une académie est une première en Europe ! Voulant copier l’Académie française la nouvelle directrice fait élaborer le premier dictionnaire russe, mais les mots sont classés non par ordre alphabétique, mais par étymologie, ce qui déçoit la tzarine. Cette dernière montre son mécontentement au sujet de « Mariage de Figaro » écrit par Beaumarchais, son contenu la choque ! Par contre elle devient l’admiratrice du médecin-philosophe suisse, Zimmermann.

En juin 1.784 le favori Lanskoï décède à la suit de la contraction de la diphtérie et Catherine sombre dans la dépression pendant plusieurs semaines. Peut après Potemkine lui présente Alexandre Ermolov, mais le nouveau favori joue la carte d’un clan opposé à Potemkine et dénonce à la tzarine ses détournement de fonds. Grondé, l’homme indispensable qu’est Potemkine garde ses prérogatives et fait chasser le dénonciateur et présente un nouveau prétendant au lit impérial : Alexandre Mamonov.

En 1.783 Catherine choisit comme précepteur à Alexandre et Constantin Frédéric de La Harpe (.1.754 à 1.838.) un libéral républicain admirateur de Rousseau qui fut exilé de Suisse en 1.782 ; avec les années, sera accepté par Alexandre mais méprisé par son frère, un réactionnaire convaincu. Ce Frédéric obtiendra en 1.814 d’Alexandre la reconnaissance de la neutralité de la Suisse.

Le ministre français Vergennes décide d’envoyer en ambassade à Saint-Pétersbourg Philippe de Ségur, le fils d’Henri qui occupe le poste de ministre de la guerre. Ce Philippe s’est distingué aux USA en combattant aux cotés de La Fayette. Ce séduisant personnage plait à Catherine ce qui facilite les pourparlers.

En 1.787 Catherine entreprend un voyage en Crimée à bord d’un des 14 salons princiers sur patin tiré par 10 chevaux et où l’on peut se tenir debout. Ces 14 traîneaux sont suivit par 164 autres plus modestes. A chaque relais attendent 600 chevaux. Arrivé à Kiev la tzarine y attend le printemps. Le trajet se poursuit sur le Dniepr ou Ségur obtient un contrat de Commerce. Poniatowski rejoint le convois et se plein de l’autoritarisme du prince Repnine, ambassadeur russe en Pologne, et qui impose ses directive, Catherine ne fait rien en faveur du roi de Pologne qui repart tout penaud. C’est au tour de Joseph ll de rejoindre le convoi, ce dernier reçoit de Catherine toutes les faveurs. Le périple transite par l’ancienne capitale de Crimée, Bakhtchisaraï, puis se rend dans la nouvelle ville de Sébastopol. Ce voyage en Crimée a offensé le sultan Abdul-Hamid ; la Grande-Bretagne, la Prusse et la France poussent le chef des croyants à l’action et c’est la mobilisation. La France a envoyé des officier afin d’aider à la modernisation de l’armée ottomane. De son coté la Russie envoie des espions en Egypte, en Syrie et dans les Balkans afin de trouver des alliances avec les opposants au régime turque. Par ultimatum le sultan, qui a le soutien des Britanniques et des Prussiens, exige la restitution de la Crimée, la Suède garde provisoirement ses distances et la France se déclare neutre. Potemkine cumule les charges de feld-maréchal et de grand amiral. Les Ottomans attaquent Kinburn ou ils sont battu en octobre 1.787 par Souvorov. Alors que les Russes assiègent Otchakov en juin 1.788, la Suède poussée par les Britanniques et les Autrichiens lance un ultimatum à Catherine. Il s’empare de Nyslott et marche sur Saint-Pétersbourg, mais la flotte russe bloque la marine suédoise dans le port de Sveaborg et Gustave lll subit l’opposition de la diète suédoise connue sous le nom de « Confédération d’Anjala », et la marche vers la capitale russe est stoppée. La ville d’Otchakov est enfin prise par Potemkine en décembre 1.788 ou la troupe pille, massacre et viole. Gustave lll reprend l’initiative en 1.789, mais le prince de Nassau qui est entré au service de la Russie, écrase la flotte suédoise à Galatz et sur terre Souvorov, avec le prince Cobourg, bat les Ottomans à Fokchany.

La prise de la Bastille révulse Catherine qui ne décolère pas.

La fin de l’année 1.789 est marquée par les victoires russes de Martinechti, de Rimnik et la prise du fort d’Hadchibeï, la futur Odessa. De leur coté, les Autrichienne s’emparent de Belgrade.

Après la disparition de Frédéric ll, c’est le tout de Joseph ll de mourir en 1.790. Son successeur, Léopold se rapproche de la Prusse au moment ou Nassau essuie une défaite navale à Swenksund, mais Gustave lll veut profiter de cette victoire pour négocier la paix. De son coté la Prusse signe avec la Pologne un traité d’assistance mutuelle en mars 1.790 au grand déplaisir de Catherine. Suite à la victoire de Souvorov à Ismaïl les Ottomans décident d’entamer des négociations de paix.

Mamonov veut reprendre sa liberté, peu importe, l’on présente à Catherine un nouveau prétendant au poste d’amant, un dénommé Platon Alexandrovitch Zoubov, pour cette démarche Potemkine n’y est pour rien ce qui pique sa susceptibilité car le nouveau porte bite a des ambitions considérables. En cette année 1.791 le prince Repnine écrase l’armée du vizir à Matchine sans la présence de Potemkine ; toutes ses déconvenues incitent l’homme de confiance de la tzarine, dont la santé est chancelante, de se lancer dans des excès alimentaires. Potemkine décède en octobre à l’âge de 52 ans ce qui attriste profondément Catherine. Platon est alors promu ministre des affaires étrangères et de la guerre.

La décision de la diète polonaise en mai 1.791 a révulsé la tzarine qui avec une mauvaise foi patente accuse le pouvoir polonais d’être gangrené par le mouvement révolutionnaire français et elle envoie 64.000 soldats en Pologne et 32.000 dans la partie d’origine lituanienne. La Pologne fait appel à la Prusse, mais celle-ci préfère négocier un nouveau partage avec la Russie. La résistance qui s’organise autour de Thadèe Kosciusko obtient le soutien moral de Robespierre, mais les opposants sont battus à Maciejovice et Souvorov capture Kosciusko. Poniatowski abdique et est exilé à Grodno.

Catherine fiance Alexandre à Louise de Bade, encore une Allemande, en 1.791, le mariage se déroulera 2 ans plus tard. La promise prend le nom d’Elisabeth Alexeievna.

Suite aux évènements de Varennes de nombreux nobles français viennent s’établir à Saint-Pétersbourg. Catherine demande aux ressortissants russe de quitter la France et Voltaire ne mérite plus que son mépris depuis sont entrée au Panthéon le 11 juillet 1.791, son buste est remisé dans le grenier de l’Ermitage.

La paix est signée avec La Porte le 9 janvier 1.792 (.le 29 décembre 1.791 pour le calendrier russe.) et la Russie obtient les terres entre le Boug et le Dniestr.

L’exécution de Louis XVI au début de 1.793 bouleverse Catherine. Elle rompt les liens diplomatiques avec Paris et annule l’accord commercial conclu entre les deux pays. Elle impose aux Français résident en Russie de signer « devant Dieu » une condamnation des événements révolutionnaires français. Le comte d’Artois qui est de passage à Saint-Pétersbourg n’arrive pas à obtenir une aide militaire, Catherine se contentant d’accorder une aide financière avant le départ du comte en Grande-Bretagne en avril 1.793. Et comme Laharpe exerce une mauvaise influence – influence libérale – sur Alexandre il est congédié et Catherine tente de faire comprendre à son petit-fils qu’il doit écarter son père du trône et lui succéder. Platon pousse Catherine à la guerre et elle accepte d’envoyer Valérien Zoubov, le frère de Platon en 1.796 dans le Caucase, mais celui-ci arrête sa progression à Bakou, n’osant pas franchir de désert pour se rendre en Perse.

Après s’en être pris à Alexandre Radistchev et à Novikov (.voir si devant La Russie à l’époque des lumières.) Catherine fait fermer les loges maçonniques qui ont adoptée une forte dérive mystique. Elle finit même à montrer du mépris pour les sciences et en 1.795 elle met un terme au financement de la Société d’économie de Saint-Pétersbourg.

En secret la tzarine prépare un manifeste afin d’écarter son fils Paul du trône au profit de son petit-fils Alexandre.

Catherine veut marier sa petite-fille Alexandra au roi de Suède Gustave IV afin de rapprocher les deux pays, mais comme elle exige que sa petite-fille conserve la religion orthodoxe les pourparler son rompus. Après cet échec Catherine multiplie les malaises, puis agonise. Paul avec la complicité du vice-chancelier Bezborodko brûle un pli de la tzarine ou était mentionné : à ouvrir devant le conseil après ma mort, et qui contenait se désir d’évincer Paul du trône, ceci quelques instant avant le décès qui a lieu le 17 novembre 1.796 (.le 6 novembre pour le calendrier russe.). Les troupes de Gatchina, habillées à la prussienne entrent dans Saint-Pétersbourg.

 

Paul fait libérer de nombreux prisonnier dont Alexandre Radistchev et Novikov, ainsi que Poniatowski qui est autorisé à résider à Saint-Pétersbourg. Paul fait inhumer dans le même lieu Catherine et son époux Pierre lll dans la cathédrale Saint Pierre et Paul. Zoubov est ruiné et exilé et les restes de Potemkine sont dispersés.

 

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


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