Rome : complément sur ses us et coutumes du paganisme au christianisme.

 

 

 

Additif rédigé après avoir consulté :

 

 

 

  • Paîens et chrétiens ; la religion et la vie religieuse dans l’empire Romain de la mort de Commode au concile de Nicée de Robin Lane Fox – 1 997 – éditions Presses universitaire du Mirail.

  • Initiation à l’archéologie romaine de Max Le Roy – 1 965 – éditions Petite bibliothèque Payot.

  • La mythologie grecque de Pierre Grimal – 1 996 – éditions PUF.

  • La vie quotidienne à Rome à l’apogée de l’empire de Jérôme Carcopino – 1 939 – éditions Hachette.

  • Histoire de l’Afrique du Nord de Charles-André Julien – 1.966 – éditions Payot.

  • Petit Robert des noms propres.

 

 

 

 

 

La base des croyances grecques :

 

Les statues des temples grecs étaient revêtues de peinture vives.

 

Zeus présente plusieurs légendes qui sont relativement bien distinctes malgrè queque points de resemblance : le Zeus arcadien, le Zeus nphrygien et le Zeus crétois. Ces cycles mythiques se rattachent tous à la civilisation mycénienne et qui peur racines ont été relevée par les archéologues dans différents sites. Pour les stoïciens, Zeus sera considéré comme le principe de la Raison, premier moteur et fin dernière avec une tendance monotthéiste.

 

Héraclès (.Hercule pour les Latins ce qui signifie Gloire d’Herat.) présente des données qui trouvent leurs origines dans la mythologie sémitique avec les légendes de Gilgamesh et de Melkart. Gilgamesh est un héro sumérien, roi d’Uruk, qui appartient à la mythologie assyro-babilonienne. Melkart (.ou Melqart.) fut roi de Tyr et vénéré comme un dieu & son temple fut bâti par le roi Hiram ler (. – 969 à – 935.) qui fut aussi l’allié de Salomon à qui il a fourni des matériaux pour la construction de son temple. Selon la tradition Héraclès eut 60 enfants mâles qui donna naissance aux Héraclides qui s’installèrent en Argolide avant d’envahirent le Péloponnèse et y établir la domination dorienne.

 

Apollodore d’Athènes (.ou Apollodôros / grammairien v – 180, élève d’Aristarque, rédigea une chronologie en vers de la guerre de Troie. On lui attribue à tort la bibliothèque d’Apollodore qui fut réalisée bien plus postérieurement.) rédigea à partir d’un imbroglio de mythes un ouvrage nommé « Bibliothèque » qui donna une structure à la religion grecque au même titre que Moïse qui rédigea les base de la mythologie de le religion hébraïque.

 

Hélène est à l’origine une divinité lunaire déchue, qui puise probablement ses racines dans des récits préhellénistique du Péloponnèse.

 

Athéna qui semble avoir une origine Cyrénaïque introduisit l’usage du char, et son fils Erichthonios (.père du dieu Héphaïstos.) est à l’origine de la dynastie des rois d’Athènes.

 

Pan (.le Tout.), fils d’Hermès, il est le dieu des bergers d’Arcadie et de la fécondité des troupeaux. Sexuellement débridé, il poursuit fille et jeunes garçons. Il joue de la flûte dite de Pan.

 

 

 

 

 

Aphrodite, déesse de l’amour et de la beauté, née de l’écume de la mer, elle fut assimilé à Vénus par les Romains.

 

Eros, fils d’Aphrodite, personnifie le désir amoureux, il est Cupidon pour les Romains.

 

Dionysos, dieu du vin de l’enivrement et de l’inspiration mystique, ses fêtes et processions orgiaques qui donnèrent naissance aux premières représentation théâtrales en Grèce, confondu avec Bacchus par les Romains.

 

Asclépios, Esculape des Romains, dieu de la médecine qui guérissait et faisait même ressusciter les morts, il est le fils d’Apollon et de la nymphe Coronis. Ce fut le centaure Chiron qui conseilla à Asclépios de pratiquer la médecine.

 

Hermès, fils de Zeus et dieu du commerce et des voleurs, mais aussi de l’éloquence, nous sommes amené à penser, que de nos jour de nombreux commerçants sont plus ou moins voleurs !

 

Troie fut fondé par Ilos qui fut selon la légende l’ancêtre des Troyens.

 

Phidias (.v - 490 à v – 431.), ami de Périclès, effectue la décoration du Panthéon de l’Acropole d’Athènes et réalisa également la statue de Zeus à Olympie, l’une des 7 merveilles du monde.

 

Trophonios réalisa, selon la tradition, le temple d’Apollon à Delphes.

 

Elaboration des mythes grecs : Les légendes théologiques présentent une succession de « substitutions » qui s’effectuent après un épisode de violences. Ainsi, devient prééminent Cronos, le dernier né des Titans, puis Zeus, le dernier né des Cronides. Ces succession « dynastiques » son le reflets de prises de pouvoirs par un groupe d’hommes autochtone (.Cronos fait disparaître Ouranos.) ou provenant d’une nouvelle implantation d’envahisseurs (.Zeus battit Cronos.), néanmoins, aucune référence historique ne fait mention d’évènements similaires. Héraclès est postérieur à la création des humains et du déluge de Deucalion (.fils de Prométhée et roi de Thessalie était le seul juste avec son épouse Pyrrha ; tous les deux furent sauvés du déluge à l’époque de l’Age de bronze.) qui marqua la fin de la première génération de mortels. Toutefois, le caractère astral du mythe d’Ouranos et la mutilation fécondante (.rituel qui libère les sources de la vie cosmique.) infligée par Cronos à son père, permettent de penser que les scénarios ont une origine asiatique. En effet, l’on relève des fait similaires dans les textes hittites d’Hattuša en Anatolie centrale, région qui a toujours eut des contactes importants avec le monde égéen.

 

Croyance préolympienne : Les divinités issue des Titans et des autres unions de Gaia jouèrent un rôle dans les cycles divins et héroïques ou sont recensées des divinités « naturalistes » telles que le Soleil, la Lune, l’Aurore, les Astres, les Vents et les génies responsables de phénomènes naturels dont la Tempête et l’Orage. Les fils d’Ouranos, les Cyclopes (.selon la tradition la Sicile est la résidence des Cyclopes.), appartenaient à ce monde mythique. Ne pas confondre ces derniers avec les Cyclopes bâtisseurs venus de Lycie pour se mettre au service des rois d’Argos et qui sont sensés avoir effectués des constructions surhumaines avec d’énormes blocs de pierre que l’on peut encore voir à Mycènes ou à Tirynthe. Les Cyclopes sont les concepteurs des armes divines : arc d’Apollon, cuirasse d’Athéna, etc…, et qu’ils confectionnèrent grâce au savoir faire du dieu-forgeron Héphaïstos. C’est l’un des quatre fils de Japet, Prométhée, qui façonna les premiers mortels avec de la glaise, tout comme un dénommé Moïse inventa la création d’Adam par Yahvé avec le même matériau. Puis Zeus demanda à Héphaïstos et à Athéna de créer un nouvel être et que chaque divinité lui attribue une qualité ; c’est aussi que fut créé une femme à qui l’on attribua le nom de Pandora (.ou Pandore = Celle qui a tous les dons.). Hors Hermès avait mis dans son cœur le mensonge et la fourberie. Il se trouva que tous le maux de la Terre étaient enfermés dans une jarre (.ou une boite.) fermée hermétiquement. Pandora dévoré de curiosité ouvrit la jarre et tous les maux s’échappèrent, effrayée, Pandora referma la jarre ou resta enfermé l’espérance (.l’espérance est-elle un maux ?, là aussi il y a incohérence comme dans le péché originel de la Bible ou Adam et Eve découvrirent la notion du bien et du mal qu’après avoir croqué le fruit défendu !.). Toutefois, il existait d’autres humains de l’âge de bronze d’origine inconnue vicieux et méchants qui furent anéanti par un déluge orchestré par Zeus ; nous avons vu que seul deux individus en réchappèrent. L’un des autres enfants de Deucalion et Pyrrha donnèrent naissances aux divers peuples de Grèce : Hellen engendra Doros (.« dorien ».), Xouthos et Eolos (« Eolien ».), Xouthos eut à son tour pour enfants Achæos (« Achéen ».) et Ion (« Ionien ».). Les oracles se multiplièrent en Anatolie, l’un des sites les plus anciens est celui de Didyme près de Milet (.dans le quatrième évangile dit de Jean, « saint » Thomas est surnommé Didyme ?.) ou l’on honorait Apollon (.dit Phébus = le Brillant.) qui était représenté nu avec un arc, tenant dans sa main droite un cerf (.représentation similaire à celle de Diane chasseresse.). Cette statue fut réalisée par Kanachos peu avant – 500. Des gîtes furent réalisés au llème siècle pour l’accueil des consultants, alors que l’on y pratiquait des sacrifices, la prêtresse jeûnait 2 jours afin d’être possédée par la lumière divine, avant de répondre aux questions. Comme à Delphes il y a une source divine à Didyme. Le géographe grec Pausanias (.llème siècle de notre ère.) affirma que partout où il y avait de l’eau, il y avait possibilité de prophéties et de nombreuses sources avaient le pouvoir de guérie, même dans la partie latine de l’empire.

 

Nota : Les croyances constituent de nombreuses variantes et l’on ne rencontre à aucun moment un acte créateur unique. Il existe une création thessalienne résumé dans le mythe de Deucalion et Pyrrha et aussi une création argienne dont le premier homme nommé Phoronée - qui est le fils du fleuve Inachos et de la nymphe Mélia et - qui engendra Argos (.a rapprocher de « Argien ».), Pélasgos (.éponyme du peuple des Pélasges.), un Achæos (.distinct du fils de Xouthos.), un Messéné (.approche du nom Messénie.) et un Phthios (.éponyme de Phthiotide, une contrée de Thessalie.). Les éponymes des différents peuples qui s’installèrent en Grèce : Achæos, Ion, Doros et Æolos n’avaient pas Zens pour créateur, mais descendaient en droite ligne de Deucalion et de Pyrrha. Le dernier peuple à s’installer en Grèce a une narration particulière ; Ægimios, le roi des Doriens, contre l’abandon d’un tiers de son royaume obtint le soutien d’Héraclès lors de son affrontement avec les Laspithes, ses voisins. C’est le fils d’Héraclès, Hyllos, qui hérita du tiers de ce royaume et gouverna les tribus doriennes, fondant ainsi la dynastie des Héraclides.

 

La Toison d’Or : Cette Toison d’un bélier divin ailé fut donnée à la première femme du roi Athamas, Néphélé, par Hermès. La seconde femme d’Athamas, Ino, s’arrangea pour faire sacrifier les enfants de Néphélé afin de détourner du pays une prétendue stérilité. Les deux enfants s’enfuirent par les airs sur le dos du bélier divin, mais l’un d’eux, Hellé, tomba en route et se noya dans le détroit qui prit son nom, Hellespont (.Mer d’Hellé.), mais son frère, Phrixos, arriva en Colchidie, dans l’ouest du Caucase ou il sacrifia l’animal en l’honneur de Zeus et déposa la toison dans le bois sacré d’Arès. Le roi Æétès, d’origine corinthienne, veilla à protéger cette toison. Jason, un héros typiquement thessalien, qui avait été élevé par le centaure Chiron, voulu récupérer le royaume de son père, Æson, qui avait été détrôné par son oncle Pélias. Ce dernier averti du danger que représentait Jason, le condamna à récupérer la Toison d’Or. Jason recruta des marins de sa connaissance, d’ancien héros antérieur à la guerre de Troie, que l’on nomma les « Argonautes » (.Navigateurs d’Orgo.). Après une multitude d’évènement Jason arriva devant le roi Æétès qui lui imposa une épreuve avant d’emporter la toison. L’épreuve accomplie, le roi ne voulu pas tenir sa promesse et Jason s’empara par ruse de la Toison avec l’aide de la fille du roi Médée. Celle-ci, après un long périple, s’arrangea pour faire éliminer Pélias par ses filles. L’épilogue, complexe, peut être lu dans « La mythologie grecque » référencée ci-devant.

 

Europe et le cycle thébain : L’aventure commença en Syrie avec l’enlèvement d’Europe, fille d’Agénor, roi de Tyr. Un jour, sur la plage, Europe vit un taureau et s’assit sur son dos. Celui-ci se dressa et l’emmena à Gortyne, en Crète, et se dévoila : c’était Zeus. Les deux amant eurent trois fils : Minos, Sarpédon et Rhadamante (.ou Rhadamanthe.).

 

La guerre de Troie : L’épouse de Tyndare, roi de Sparte, Léda, fut fécondée par Zeus, ce qui donna naissance à Hélène. Celle-ci épousa le riche Ménélas, frère d’Agamemnon, et enfanta Hermione. Par la suite Hélène se lia à Paris, fils du roi Priam, ce qui provoqua la guerre de Troie qui dura 10 ans. Au retour des hommes victorieux, se déroula un drame. Clytemnestre sous l’emprise d’Egisthe et piquée de jalousie en voyant revenir son époux Agamemnon en compagnie d’esclaves dont l’une d’elle, Cassandre, l’une des filles de Priam, avoir ses faveurs, décida de l’assassiner et obtient le concours d’Egisthe. Oreste qui avait échappé au complot lors de l’assassinat d’Agamemnon, reçu l’ordre d’Apollon de venger son père. Ainsi furent assassinés Clytemnestre et Egisthe. Oreste devint roi d’Argos et les Romains prétendirent que ses cendres reposaient au pied du capitole, sous le temple de Saturne. La « race » des Atrée avait donc éliminé celle des Thyeste.

 

Confrontation entre religion et philosophie : Les héros grecs avaient multipliés exploits et violences, hors ses actes sanguinaires, ou immoraux, apostrophèrent les sophistes à le fin du - VIème siècle. Le sophiste Prodicos mit en relief la décision d’Héraclès qui dut choisir entre vice et vertu. Dans les écoles (.privées.) grecques les enfants étudiaient les poèmes homériques et les maîtres analysèrent les vices et les vertus. Platon remit en question la prédominance des écrits d’Homère, mais son opinion ne fit rien changer et Homère resta le centre des études jusqu’à la fin de l’Antiquité.

 

La religion égyptienne vue par les Grecs : L’ancien nom de l’Egypte, pour les Grecs, était « Mélanpodes » = Pieds-noirs. Typhon s’en prit à Zeus et à tous les Olympiens. A l’exception d’Athéna, les divinités, prise de terreur, se réfugièrent dans les sables du désert de Haute-Egypte, et pour mieux se dissimuler prirent la forme d’animaux : Hermès le chien, Apollon l’ibis, etc…, ce serait pour cette raison que les Egyptiens divinisèrent certains animaux. Il semblerait également que les amours d’Io (.prêtresse d’Héra.) et de Zeus. Io, devenue génisse se réfugia au bord du Nil et fut vénérée sous cette forme. Son fils Epaphos aurait été à l’origine de la « race » royale égyptienne. Dandos, roi légendaire de Libye, partit coloniser Argos avec ses 50 filles, les Danaïdes, afin d’éviter qu’elles épouse les 50 fils d’Egyptos, leurs cousins.

 

Les défunts : Ils devaient être bien traités. A Athènes, les généraux qui négligeaient de donner une sépulture aux combattant mort étaient passibles de la peine capitale.

 

L’homosexualité : Si elle était largement acceptée pour les hommes, elle était contre nature pour les lesbiennes. En revanche, la prostitution homosexuelle était mal vue et était passible de la peine capitale, ainsi que pour les proxénètes à Athènes.

 

L’Afrique du Nord pré romaine :

 

Les rites avant l’influence des Phéniciens : Les Berbères confectionnaient des poupées pour lancer de mauvais sorts. Ils croyaient aux génies et vénéraient une déesse nommée Africa coiffé d’une peau d’éléphant, mais ne possédaient ni clergé, ni édifices religieux. C’étaient en générale des femmes qui prophétisaient. Les défunts étaient inhumés dans des niches creusées dans une falaise ou ensevelis sous un tumulus ou les os de plusieurs personnes étaient mélangés. Les corps étaient colorés d’ocre. Puis au lllème siècle avant notre ère apparaissent quelques rares incinérations.

 

L’influence phéniço-carthaginoise : Les Berbères pratiquaient la polygamie et la prostitution sacrée probablement suite à l’influence phénicienne – les phéniciens sont présent en Afrique dès le Xlème siècle, puis, suite à la domination perse sur Tyr, la dynastie carthaginoise des Magonides multiplia sur la cote africaine ses comptoirs dès le septième siècle avant notre ère (.voir Phéniciens / Carthage chapitre 4 & Carthage chapitre 7.) -. La transmission du pouvoir au sein des tribus ne se fait pas de père en fils, mais généralement au plus vieux du clan familiale (.tradition que l’on retrouve encore pour la monarchie d’Arabie Saoudite au début du XXIème siècle.), très souvent un oncle ou un neveu. Les villages doivent faire face aux raids des nomades et se constituent parfois en confédération, mais ces arrangements politiques restaient fragiles à cause des concurrences claniques.

 

Le « Maghreb » et Carthage : Le parlé carthaginois était un dialecte proche du phénicien. Au début les Carthaginois commerçaient que par troc, ce n’est que dans la seconde moitié du VIème siècle que sont frappées les premières monnaies de bronze et au llIème siècle les pièces en argent. Ils utilisaient des poids et mesures, un calendrier, des caveaux à puits pour les morts comme les Phéniciens. Ils se vêtissaient d’une tunique à larges manches à l’orientale et portaient en guise de couvre chef une calotte. Les femmes se maquillaient, se parfumaient et couvraient de bijoux. Hommes et femmes portèrent longtemps un anneau dans le nez. En revanche la circoncision semble avoir été très vite abandonnée. Ils ne consommaient pas de viande de porc. Cruels, mais pas plus que les Romains. Ils vénéraient Baal Hammon (.l’équivalant de Zeus et de El dieu ouranien.), Melqart (.l’équivalant d’Héraclès.), Eshmoun, ou Adonis (.l’équivalant d’Asclépios.), Astarté, Baal Hadad, Reshef, etc… Il semble que les temples d’Eshmoun et de Tanis étaient assez vaste et présentaient une certaine influence hellénique. Suite à l’influence égyptienne les Carthaginois adoptèrent à la fin du VIème siècle des divinités telles que Déméter ou Aphrodite. Afin d’assurer la fertilité du sol était pratiqué par un clergé important la prostitution sacrée. Les sacrifices de petit, gros bétail et d’oiseaux, – holocauste, sacrifice pacifique et expiatoire - avaient une certaine correspondance avec le Lévitique des Hébreux. Etaient également pratiquées des offrandes de fleurs, de farine, de galettes cuites au four et des peaux des animaux immolés. Ces coutumes remonte, selon André Julien, aux anciens rites cananéens. Furent également pratiqués des sacrifices humains, ainsi un général vainqueur en Sicile immola 3.000 prisonniers à l’endroit ou son aïeul fut tué. Chaque année était- sacrifiés 2 garçons sous le contrôle de l’état, mais lors de crise tel que la redoutable offensive d’Agathocle les sacrifices se comptèrent par centaines, toutefois les riches remplaçaient le sacrifice de leurs enfants par de jeunes esclaves et des enfants de pauvres selon les écrits du biographe grec Plutarque (.Ploutarkhos / v 48 à 125.). Dans les derniers temps de Carthage les sacrifices du premier né – qui était probablement de moindre importance si l’enfant était né de la prostitution sacrée – furent remplacés par des agneaux. Ils oignaient les bétyles d’huile. Les dieux ont l’apparence humaine. Les inhumations furent remplacées progressivement au – VIème siècle par l’incinération. Les tombes étaient à fausse, à puits et à chambre et se limitèrent à la fin à de simple petite tombe recouverte de pierres à peine enterrée. L’influence de la culture grecque se développa au – IVème siècle Les Carthaginois capturaient des éléphants libyques qu’ils faisaient dresser par des cornacs Indiens. Après sa défaite contre Syracuse (.voir chapitre 8 Grande-Grèce / Syracuse.) Carthage se tourna vers l’Afrique et s’empara des cotes libyennes ou son aristocratie s’appropria de vastes domaines et y leva des mercenaires, mais l’arrière pays resta insoumis et rebel. Rome qui vint en aide aux révoltés exigea en 241 la session par Carthage de la Corse et de la Sardaigne ainsi que le versement d’une contribution de 1.200 talents afin d’éviter une intervention militaire. Ce fut le Libyen Mathô qui orchestra la révolte et en – 240 il occupa l’isthme de Carthage et Tunis et assiégea Utique et Bizerte. Ce fut Hamilcar qui refoula l’assaillant avec l’aide d’un prince numide, Naravas. Si d’un coté les révoltés furent affaiblis par des dissensions internes, Hamilcar dut faire face au soulèvement de mercenaires indigènes. Carthage ayant cédé au chantage obtint le soutien de Rome et de Syracuse pour mater la révolte. Hamilcar remporta la bataille de Leptis Minor (.actuelle Lemta.) et Mathô fut supplicié. Après la première guerre punique (.voir chapitre – 264 à – 241.) le commerce se retrouva exsangue et le gouvernement en manque de numéraire alla jusqu'à prélever la moitié des récoltes et d’accabler d’impôts les villes provoquant des révoltes. Après la chute de Carthage les monnaies des villes africaines continuèrent à porter des inscriptions en puniques jusque sous le règne de Tibère. Suite à la défaire de Zama en – 202 Carthage sortie ruiné, mais les riches restèrent riche (.comme toujours.). Nommé suffète en – 195 Hannibal voulut briser la puissance de l’aristocratie en voulant transformer les juges en magistrats annuels et en frappant les concussionnaires, ce fut son arrêt de mort, malgré sa fuite en Asie et fut contraint au suicide en 184 alors que Prusias, roi de Bithynie, était sur le point de le livrer aux Romains.

 

Suite à son voyage diplomatique en terre carthaginoise, Caton l’Ancien (.- 234 à – 149.), inquiété par le redressement économique des Puniques incita Rome à « détruire Carthage », ce qui provoqua la dernière guerre punique.

 

Numidie : Carthage (.voir aussi Numides chapitre 10 & 11.) pour obtenir les faveurs du Massaesyles offrit à Syphax une fille de la plus haute aristocratie pour épouse au moment ou Massinissa (.ou Masinissa.) du Massyles qui couvre pratiquement toute l’Algérie actuelle hellénisa sont pays. Nous avons vu qu’il soumit en – 203 la quasi-totalité du Massaesyles et pris pour capitale Cirta et fut reconnu roi par Rome. Massinissa réussit à sédentariser une partie des nomades en favorisant l’agriculture en les regroupant dans des hameaux fortifiés afin de les protéger des nomades, principalement des Gétules, ainsi fut développé la culture du blé et de l’orge. La population adopta une partie des croyances grecques. Massinissa instaura le culte de la divinité royale. Scipion Emilien suite au décès de Massinissa partagea son royaume entre ses 3 fils : Micipsa qui reçu l’administration de Cirta, Mastanabal reçu la justice et Gulussa hérita de l’armée et collabora avec le Romain dans la prise de Carthage. Micipsa (.- 148 à – 118.) bien qu’ayant perdu ses 2 frères resta attaché aux liens qui l’unissait à Rome à qui il fournissait blé, soldats et éléphants et s’adonna à la philosophie. C’est le fils de Mastanabal, Jugurtha (.- 118 à – 105.), qui lui succéda sous la pression de Scipion, toutefois le sénat divisa la Numidie en trois royaumes avec les deux fils de Micipsa : Hiempsal et Adherbal, mais ces deux derniers furent promptement écarté du pouvoir dès – 116, mais Jugurtha pour amadouer les ambitieux Romains dut céder la partie orientale de son royaume. Mais les ultras, le consul Bestia et le prince du sénat Scaurus exigèrent plus, les hostilités furent engagée, mais selon l’historien Salluste (.Caius Sallustius / v – 86 à – 35.), Jugurtha sut les corrompre et obtint un statu quo. Mais l’incorruptible Cœcilius Metellus entrepris la guerre contre Jugurtha, il prit Vaga (.ou Béja.) en août – 109, mais lors d’une fête les habitants de Vaga en profitèrent pour massacrer tous les Romains, alors Metellus mit la ville à sac, puis s’empara de Cirta en – 108. Jugurtha rallia à lui Bocchus ler ou l’Ancien, roi de Maurétanie ainsi que des combattant Gétules, mais entre temps l’intègre Metellus se fit des ennemis parmi des gens influents qui virent leurs trafiques entravé, et fut relevé de ses fonctions. Il fut remplacé par Marius qui s’empara de Capsa (.Galsa.) en – 107 et y fit massacrer tous les hommes en âge de se battre, puis en – 106 il s’empara du trésor de Jugurtha. De se fait celui-ci perdit ses mercenaire Gétules et Bocchus acheté par Rome livra à Sylla Jugurtha. Bocchus reçu la partie occidentale de la Numidie et la partie orientale fut donnée à Gauda (.mort en – 88 / son successeur fut Hiempsal.), entre les deux fut créé selon Cicéron un état tampon nommé Mastanesosus. Devenu ami de Sylla, Bocchus vendu des animaux à Rome pour les combats de l’amphithéâtre. La Maurétanie eut à l’Ouest Bogud pour souverain alors qu’à l’Est le nouveau souverain fut Bocchus ll ou le Jeune. Suite à des troubles un prince numide, Hiarbas s’empara des pouvoirs et devint maître de toute la Numidie et apporta son soutien aux marianistes, mais suite au retour de Sylla d’Orient, Pompée fut chargé de soumettre l’Afrique du Nord, Hiarbas fut détrôné.

 

Le « Maghreb » romain : Suite à la chute de Carthage une commission de 10 sénateurs se prononça pour transformer le pays en province romaine dès le printemps – 146 qui devint « provincia Africa ». La province fut divisée en centuries carrées d’environs 50 hectares = 200 jugères romaines. Sept ville reçurent la liberté en récompense de leur trahison envers Carthage : Utica, Hadrumetum, Leptis Minor, Thapsus, Acholla, Usula et Theudalis. Le gouverneur dut, par tradition « capitaliste comme il se doit », favoriser les fermiers généraux, des publicains et de gros négociants. En – 84 démocrates et syllaniens se disputèrent la province d’Africa. Un gouverneur pro Marius pressurisa si fort ses administrés qu’il fut assassiné par des Romains dans son palais d’Utique en – 82. L’allié de César, Curion, passa en Africa, mais fut battu et tué par le fils de Hiempsal partisan de Pompée, Juba (.v – 50 à – 46.), mais celui-ci fut battu à Thapsus en – 46 par César accompagné de 10 légions et qui eut le soutien de Bogud et de Bocchus le Jeune, ainsi que d’un opportuniste, le condottiere Sittius qui avait réalisé une banqueroute frauduleuse. Juba se donna la mort ainsi que Scipion et Caton. César brûla tous les documents compromettant de Scipion comme il l’avait fait de ceux de Pompée. César réorganisa l’Africa en mettant fin aux royaumes de Massinissa et de Juba et fit de la partie orientale de la Numidie une nouvelle province, l’Africa nova. Les deux provinces furent unifiée 20 ans plus tard et prit le nom d’Africa vetus. César créa entre les possessions romaines et la Maurétanie un état tampon au profit de Sittius. Le premier gouverneur d’Africa nova, l’historien Salluste (.- 46 à – 44.) - déjà exclu du sénat en – 50 pour immoralité -, s’adonna à de nombreuses exactions et s’enrichit sans scrupule. César favorisa l’installation de pauvres et de vétérans, mais suite à son assassina en – 44 des troubles éclatèrent. Lors de la constitution du triumvirat, Octave reçu la gestion de la Sicile, de la Sardaigne et de l’Afrique. Le fils de Massinissa, Arabion, avec ses Berbères vainquit et tua Cornificius ami de Caton et ayant le soutien du sénat et devint maître des deux provinces africaines. Lépide (.Marcus Lepidus / ancien maître de la cavalerie de César.) devint gouverneur de – 40 à – 36, mais Octave l’écarta du pouvoir à son seul profit. A la mort de Bocchus ll en – 33, la Maurétanie passa sous l’autorité d’Octave et en – 25le pays au fils de Juba ler, Juba ll, qui avait épousé Cléopâtre Séléné, fille de Cléopâtre et d’Antoine, mais placé sous le protectorat de Rome. Après avoir maté la révolte des Gétules Auguste renforça les dispositifs militaires ce qui n’empêcha pas des Maures ralliés aux Numides de Tacfarinas de se soulever en + 17. A la mort de Juba ll vers + 23, son fils Ptolémée hérita du pouvoir et vécu pendant 17 ans dans un luxe ostentatoire et laissa gouverner ses affranchis. Aussi de nombreux pauvres se rallièrent à Tacfarinas. Caligula fit assassiner Ptolémée à Lyon et il s’empara de son royaume et de sa fortune, ce qui provoqua une insurrection en Maurétanie sous la direction d’un affranche de Ptolémée, Ædemon. L’empereur Claude ne parvint pas à mater l’insurrection, toutefois la partie de la Maurétanie soumise fut divisée en deux provinces impériales correspondant aux anciens royaumes de Boochus – Maurétanie Césarienne - et de Bogud – Maurétanie Tingitane -. Mais la pacification resta précaire. Déjà sous Juba, la révolte des Gétules ne se limita pas qu’au sud de la Maurétanie et s’étendit également en Tunisie. Se révoltèrent également sous Auguste les Musulames en Algérie et en Tunisie au sud de Medjerda. Puis sous Tibère c’est le Numide Tacfarinas – ancien auxiliaire des troupes romaines - qui pris la tête du soulèvement des Berbères musulmames en 17. Ce rallièrent au mouvement des Maures qui avaient pour chef Mazippa. Le proconsul Junius Blaesus fut chargé de rétablir l’ordre, mais l’avènement de Ptolémée en Maurétanie provoqua une relance de la résistance berbère. Le nouveau proconsul, Cornelius Dolabella finit par écraser les armées de Tacfarinas à Auzie et celui-ci fut tué en 24. C’est sous Tibère que fut entrepris la construction du limes et fut renforcé à plusieurs reprises jusqu’au début du lllème siècle. Seul les citoyens romains pouvaient être incorporés dans les légion, mais afin d’assouplir cette réglementation l’empereur accordait ce titre aux engagés volontaires dès leur entrée en service. D’autres soulèvement moins importants eurent lieu sous Caligula et Claude et c’est le proconsul Sulpicius Galba, le futur empereur, qui finit par pacifier provisoirement l’Africa en 45. Mais de nouveaux troubles eurent lieu peu après la mort de Néron. Il y eut aussi le soulèvement des Garamantes du Fezzan qui menacèrent Œa (.actuelle Tripoli.) ainsi que ceux des Baquates et des Bavares sur les hauts plateaux algéro-marocains. Si sous Vespasien il y eut peu de problèmes l’agitation repris sous Domitien (.81 à 96.), principalement due aux Nasamons, qui avaient été abusé, et il massacrèrent les collecteurs d’impôts en 85 – 86. Sous Trajan (.98 à 117.), il semble des le pays resta calme, sauf peut-être des trouble en Tingitane. Mais tout recommença à partir du règne d’Hadrien. Il y eut d’abords le soulèvement des Maurétaniens en 118 qui prit de l’ampleur sous Antonin le Pieux (.138 à 161.) et les soubresauts éclatèrent sous Marc-Aurèle, Commode, Septime Sévère, Sévère Alexandre et Maximin (.235 à 238 / ce dernier fut d’autant plus impopulaire pour avoir écrasé le peule d’impôts pour finance le coudoiement des chefs militaires.). L’insurrection proclama empereur Antonius Gordianus (.Gordien ler.). Cette nomination satisfit le sénat, mais déplus à l’armée et le légat Capellianus marcha contre le nouvel empereur qui fut défait en mai 238 et s’adonna au pillages et au massacre de civiles. Sous Septime Sévère (.Lucius Septimius Severus / 193 à 211.) la région fut divisée en 4 provinces : l’Africa (.la Tunisie.), la Numidie, la Maurétanie Césarienne et la Maurétanie Tingitane. La romanisation demeura superficielle sauf en Tunisie et les soulèvements berbères éclatèrent sous Sévère Alexandre (.222 à 235.) et se prolongèrent jusqu’à la fin de l’occupation romaine. Le soulèvement fut quasi général entre 253 et 261, les révoltés – des Bavares, des Quinquegentiani, etc… - s’en prirent aussi aux Berbères romanisés. Cyprien versa 100.000 sesterces pour racheter les captifs chrétiens. Une nouvelle révolte d’importance eut lieu de 289 à 297 et s’acheva suite à l’intervention de Maximien. C’est à cette époque que l’on s’organisa pour fortifier, ou refortifier les villes, les bourgs et même les fermes isolées. Rome perdit le contrôle du Maroc au IVème siècle ainsi que sur l’ouest de l’Algérie actuelle. Suite à l’abdication de Dioclétien et de Maximien en 305, le vicaire d’Africa, Domitius Alexander, se fit proclamer empereur par ses troupes, alors Maxence envoya son préfet du prétoire qui s’empara du rebelle et le fit étrangler, ses soldats pillèrent Carthage et Cirta. Maxence leva d’important contingents maures pour combattre Constantin, mais il fut battu près du pont Milvius dans les environs de Rome le 28 octobre 312 et fut tué. Constantin réorganisa vers 313 la Numidie et sa capitale Cirta qu’il renomma Constantine. Toutefois la misère du bas peuple favorisa la révolte des donatistes ce qui accentua la décadence du Maghreb. Droit dans ses « bottes » Constantin n’en condamna pas moins le donatisme qui prospérait en Numidie et en Maurétanie aggravant ainsi le mécontentement des populations indigènes. Ainsi boustés, les chrétiens qui prêchent sournoisement « l’amour du prochain » s’adonnèrent à la persécution des donatistes et saisirent leurs édifices religieux ; même Constantin troublé par la violence de ceux qui prêchent « Tu ne tuera point » recommanda la modération. Le fils de Constantin, Constant ler (.337 à 350.) voulu mettre fin aux divisions religieuses en Afrique, ses envoyés aidèrent les plus pauvres et soudoyèrent plusieurs religieux, mais Donat interdit à ses fidèles d’accepter les aides et le donatisme survécu. L’empereur répliqua par l’ »Edit d’Union » en ordonnant l’incorporation des donatistes au sein de l’église chrétienne et fit saisir les basiliques des « hérétiques » pour les céder aux chrétiens. L’armée des adorateurs d’un dieu dit « miséricordieux » s’adonna au massacre des insoumis. Ah ! J’oubliait : Tu ne tueras point ! Et se sont de telles ordures qui veulent faire passer les athées pour des gents peu recommandables. Cette provocation entraîna l’union des donatistes avec les Circoncellions, bandes de Berbères - issus du milieu agricole - en révolte contre l’oppresseur romain qui opéraient en Numidie. Il y eut conciliation de courte durée sous Julien (.361 à 363.), car l’intolérance repris après son règne. En 373 débarqua Théodose qui combattit 3 ans la rébellion, celle-ci s’arrêta après l’assassina du chef rebelle, Firmus.

 

Le Romains construisirent des aqueducs en Africa, mais les sources étaient peu productives et l’on s’évertua de récupérer les eaux de pluie dans les villes. Comme de coutume, pour faciliter les spéculations des riches l’on étendit l’occupation des terres indigènes. Déjà sous Auguste et Tibère furent créés des colonies pour les vétérans, mais aussi les spéculateurs qui s’octroyaient de vastes domaines. Selon Pline, 6 propriétaires se partageaient l’Africa. Trajan se heurta aux domaines tribaux et fit organiser des déportations, ainsi les Musulames furent établie sur des terres pauvres et déplaça une partie des membres de la tribu des Numidæ. Il restreignit le domaine des Nybgenii dans le sud de la Tunisie. Et la tribu des Suburbures vit son territoire également largement amputé. La même politique d’appropriation des terres fut également opérée en Arabie et en Syrie. Plus que Claude, Trajan et Hadrien favorisèrent l’urbanisation. Septime Sévère et ses fils firent tout pour restreindre le nomadisme. Les Berbères insoumis étaient refoulés au-delà du limes, certains d’entre eux favorisèrent peut-être la constitution des royaumes du Ghana et celui de Koukia sur les rives du Niger alors que se constituèrent des bandes de nomades qui sur leurs dromadaires harcelèrent des confins de l’empire. Sous Sévère Alexandre les indigènes de la région de Sétif se soulevèrent, le limes fut renforcé et l’on aida fiscalement les colons pour qu’ils ne désertent pas les terres menacées par cette révolte. Gordien lll développa au maximum l’implantation de vétérans au Sud de la Numidie afin de renforcer la frontière saharienne. Les légionnaires assuraient à la périphérie des camps la construction et l’entretien des routes, des ponts, monuments et irrigation des terres.

 

Chassez le capitalisme, il revient au grand galop : Caius Sempronius Gracchus favorisa la distribution de terre aux citoyens à Tarente, Capoue, Carthage et Corinthe, mais il mourut assassiné en – 121 après avoir été battu sur l’Aventin par le consul Lucius Opimius et ses lois furent abrogées. André Julien nous dit page 111, que le sénat conservateur favorisa comme à son habitude les spéculateurs, toutefois les expropriés à la suite d’adjudications publiques reçurent des indemnités.

 

Culture berbèro-romaine : La majorité des Berbères restaient profondément traditionalistes. De nombreux temples étaient attribués à la trinité, heu, non, à la triade Jupiter, Junon, Minerve, mais il y avait aussi de nombreuses divinités indigènes telles que : Macurta, Macurgus, Vihina, Bonchor, Varsissima, Matila, Iuna. Pour les spectacles il y avait plus de théâtres que d’amphithéâtres. Les indigènes gardèrent un statut proche du servage. Au llème siècle Tertullien constate que les fêtes qui transformaient les places des villes se terminaient en beuverie et débauche scandaleuses. Au lllème siècle, le premier concile africain retenu par l’histoire comptait 70 évêques de Proconsulaire et de Numidie.

 

Culture de La Sainte église, pas encore apostolique, mais déjà romaine : Devenu évêque de Carthage en 249, Cyprien dut éradiquer la corruption du clergé (.se sont des ordures de se genre – ces corrompus – qui malgré leur religion pratiquent des actes répréhensible qui se disent que si eux ont du mal à rester de bons citoyens, alors les athées qui n’ont pas peur de dieu doivent être pire qu’eux, mais les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces dégénérés mythomanes.). Il dénigra les relaps alors qu’au plus chaud des premières persécutions il se cacha. A son retour à Carthage en 251 Cyprien fit adopter imposa ses idées aux conciles malgré une forte opposition et énonça plusieurs excommunions. Cela incita Novatus, après avoir organiser sa propre doctrine, à se rendre à Rome pour dénigrer Cyprien au moment de l’élection pontificale, mais se fut Cornelius qui fut proclamé pape auquel se rallia Cyprien. Durant les 5 années de persécutions de Dèce (.Decius.) il réorganisa la liturgie, organisa le soutien des Numides prisonniers des Bavares et dut redonner de l’espoir aux chrétiens peu pressé d’aller au Paradis lors d’une peste ravageuse. Fait prisonnier, Cyprien refusa qu’on l’aidât à s’enfuir avant son exécution.

 

Grenier de l’empire : Avec l’Egypte l’Afrique du Nord fut le grenier de l’empire. Dès le premier siècle le pouvoir imposa la culture du blé dur et de l’épeautre – une année de culture alternant avec une année de jachère, les indigènes pouvait toutefois cultiver de l’orge pour leur propre consommation -, car il fallait nourrir dès le règne d’Auguste les 200.000 citoyens de Rome qui recevaient gratuitement un million de boisseaux par mois, ce que l’Italie relativement dépeuplée et qui avait développé la culture de vignes et d’oliviers ne pouvait pas produire. Domitien tenta même d’interdire la plantation de vignes principalement en Afrique. Etait également cultivé en Afrique les arbres fruités dont les figuiers, grenadiers, amandiers, poiriers, cognassiers, cédratiers, noyers, ainsi que du pois chiche, fève, artichaut, melon, asperges, ail, oignons, truffe, cumin, etc… Il y avait également la culture maraîchère. Il y avait des élevages de chevaux, de mulets, des bovidés, des chèvres, des moutons, des ânes de Maurétanie, des porcs, des poulets, des oies, des canards, des pigeons, des pintades, des perdrix et des abeilles. L’on y capturait lions, panthères, ours et éléphants pour les « jeux » du cirque Pour Auguste l’on massacra en 26 jours de fête 3.500 animaux !

 

Annone en Africa : L’état se faisait payer en nature les impôts des particuliers ainsi que les redevance des sociétés fermières (.annona.). L’armée se servait avant le transfère des stock vers Rome ainsi que d’autres destinations en Europe. Les armateurs d’Africa étaient regroupés qu’en un seul collège et certains Berbères s’étaient établis à Ostie.

 

Le « Maghreb » romain & l’arrivé des « Barbares » vandales : Peu après 410 les Germains se sont établis en Ibérie : les Vandales Hasdings et les Suèves en Galice, les Vandales Silings en Bétique, les Alains en Lusitanie et en Carthaginoise, mais dès 416 le maître de la milice Constance, laissa les Wisigoths pénétrer en Ibérie sous la direction de Wallia et anéantirent les Siling et boutèrent les Alains qui s’intégrèrent chez les Hasdings. Ceux-ci progressèrent vers le sud et enlevèrent Carthagène et Séville aux Romains en 425, puis les Baléares. C’est le frère de Gundéric, Genséric (.ou Geiserich, ou Geiséric, ou Genceric / 428 à 477 / voir aussi Vandales chapitres 15 & 16.) qui se tourna vers l’Afrique. Le général Boniface épousa une arienne et fit baptiser sa fille selon le rite arien ce qui suffit à le discréditer aux yeux de « saint ? » Augustin. Il fut donc rappelé par l’empereur en 427, mais ayant refusé d’obtempérer, il fut déclaré ennemi public et est mit en difficulté par un Goth, Sigisvult qui s’empara d’Hippone et de Carthage, c’est a ce moment qu’il aurait fait appel aux Vandales alors que, selon Prospère d’Aquitaine – un chroniqueur de l’époque -, Sigisvult se serait également tourné vers les Vandales. Tout ceci au moment ou la fiscalité rigoureuse incita des révoltes. Quoi qu’il en soit, suite à l’avancée de Genséric le pouvoir décida la grâce de Boniface qui prit le commandement de toute l’armée d’Afrique, y compris des mercenaires wisigoths. Vaincu, Boniface se replia dans Hippone ou il subit un siège de 14 mois. Face à cette résistance Genséric se contente de soumettre l’arrière pays. Par la suite l’empereur d’orient, Zénon, combattit hargneusement l’arianisme et il refusa tous compromis avec le roi vandale, Hunéric (.ou Huniric / 477 à 484.), celui-ci répliqua en faisant massacrer quantité de chrétiens orthodoxes. Par l’édit de Représailles du 25 février 484, Hunéric ne fait qu’instituer contre les chrétiens les dispositions répressives mises en place par l’empereur byzantin : interdiction des cérémonies religieuses, des associations cénobitiques, des réunions de cultes, destruction par le feu des livres religieux, interdiction de faire bâtir des églises, confiscation des terres et dévolution au clergé arien des biens des ecclésiastiques, exile des réfractaires, incapacité de faire des lègues à l’église et instauration d’un barème des amandes pour les contrevenants proportionnellement à leur rang, enfin, destitution des fonctionnaire orthodoxes. Et l’on s’adonna aux supplices de tous genres. Gunthamund (.484 à 496.) permis le retour de nombreux évêques en 494 et autorisa les cultes « orthodoxes » au moment ou l’opposition entre les évêques de Constantinople et de Rome prit de l’ampleur. Thrasamund (.496 à 523.) fut un peu moins conciliant et ne persécuta point les chrétiens « orthodoxes », mais fit exiler au moins 120 évêques – probablement jugé trop arrogants – sur un total d’environs 400. Et, après avoir tenté de récupérer la Sicile en 491, Thrasamund pour assurer ses arrières noua une sérieuse diplomatie avec le roi des Ostrogoths, Théodoric, devenu maître de l’Italie en 493. A cette époque, les berbères qui constituèrent de multiples principautés, multiplièrent les soulèvements contre la tutelle de l’occupant vandale. Les chameliers berbères exécutèrent de leur coté de nombreux razzias contre les Vandales. Le fils d’Hunéric et d’Eudocia, Hildéric (.ou Hildiric / 523 à 530.), est déjà un vieillard quant-il arrive au pouvoir, il accorde la liberté religieuse et permet le retour des évêques proscrits et rétablit le métropolitain de Carthage et la tenu d’un concile le 5 février 525 peu de temps qu’après l’empereur de l’empire Romain d’Orient (.ou empire Byzantin.), Justin ler (.518 à 527.), eut proscrit en 523 l’arianisme de son empire. Nous avons vu au chapitre 16 que Hildéric fut déposé par l’armée suite à une défaite, et se fut l’arrière petit-fils de Genséric, Gélimer (.ou Geilimer / 530 à 534.) qui monta sur le trône en mai et qui fit emprisonner le déposé avec ses deux neveux. Le neveu de Justin, Justinien ler (.527 à 565.), n’ayant put obtenir le rétablissement Hildéric fit la paix avec la Perse afin de pouvoir envoyer ses troupes en Afrique. Suite à la capture de Gélimer, Justinien ler s’employa à romaniser de nouveau l’Afrique : tous les fonctionnaires Vandales furent remerciés, même ceux qui s’étaient convertis au christianisme orthodoxe, les femmes furent enlevées et les hommes, conformément aux préceptes de la « sainte » église et des recommandations de « saint » Paul (.des gens qui prêchèrent l’amour du Prochains.), furent réduit amoureusement en esclavage, amen. Le limes fut renforcé. Furent confisquées : les terres au profit des anciens propriétaires et les églises ariennes pour les allouer aux chrétiens. Toutefois le pouvoir exigea la modérations face aux excès pratiqué par l’administration locale, ce qui ne mit pas fin à une fiscalité abusivement dommageable. Mécontent, les Berbères se soulevèrent une fois de plus, le général Solomon réussit à mater la révolte en Maurétanie Césarienne, en Numidie ainsi que dans les Aurès. La révolte reprit avec Stozas qui fédéra une grande partie des mécontents, y compris d’anciens soldats de Solomon, mais il fut battu par Bélisaire, revenu en hâte, à Membressa. Solomon qui fut nommé par l’empereur duc de Tripolitaine et mit en place un pouvoir dictatorial provoquant de nouveaux troubles, il trouva la mort en combattant les nomades de Libye. La province sombra dans l’anarchie jusqu’à la nomination de Jean Troglita comme gouverneur vers 547. Il divisa l’ennemi en distribuant d’énormes pots de vins et finit par battre ces Berbères à la bataille des Champs de Caton ou périrent 17 chefs berbères au début de l’an 548. Mais en 563 le nouveau gouverneur, Jean Rogathinos fit tuer l’un des chefs rebelle qui s’était soumis moyenne rétribution ce qui provoqua un nouveau soulèvement en Numidie et le pays fut ravagé avant que l’armée de Constantinople eut le temps de réagir et, bien que l’empereur eut rétabli l’unité religieuse par la répression – alors que l’église étalait corruption, simonie, insubordination et jalousies au sein du clergé -, à la mort de Justinien en 565 la domination romaine se trouva fort compromise. Justin ll (.565 à 578.), Tibère ll (.578 à 582.) et Maurice (.582 à 602.) durent faire face à de nouvelles révoltes berbères. Sous la pression Arabe, de nombreux monophysites s’établir au « Maghreb » et firent un prosélytisme actif sans que l’empereur Constantin lll n’intervienne ce qui scandalisa les orthodoxes et quand Constant ll, monothéiste affirmé arriva au pouvoir en 645, s’établit une rupture des orthodoxes avec le pouvoir, division qui facilita l’invasion arabe.

 

Les débuts de Rome et ses rituels :

 

Les plus anciens vestiges de la ville sont des restes de la muraille de Servius datant du quatrième siècle avant notre ère et sont constitués de gros blocs de tuf mal équarris. Au IIèmè siècle avant notre ère les pierres de petite taille sont de mieux en mieux taillées et sont liées avec un mortier à base de pouzzolane. Apparaît également l’usage de la brique, d’abord séchées, puis cuites. Le marbre deviendra couramment utilisé qu’à l’époque impérial (.avec les siècles se marbre à été souvent pillé sur les vieux monument.). Est également utilisé pour les parements du stuc peint, ou imitant le marbre. Les couvertures sont en pierre pour l’habitat et en tuile pour les édifices publics. Servius Tullius (.- 578 à – 534.), 6ème roi de Rome selon la tradition, fit bâtir une nouvelle enceinte afin de protéger les nouveaux quartiers : Quirinal, Viminal et Esquilin.

 

Les 12 tables : Le premier « Code de loi » écrit sur 12 « tables » de bronze par Decemvirs (.- 451 à – 449.) était affiché sur le Forum près des rostres (.éperons de navires.) – avant la loi était de tradition orale -.

 

C’est grâce à la pression populaire que Scipion l’Africain (.ou Scipio / v - 235 à – 183.) finit par obtenir du sénat l’autorisation d’entrer en guerre contre Carthage en – 204 (.voir chapitre 10 : Deuxième guerre punique – 218 à – 201.).

 

L’horloge à eau est introduite à Rome en – 164 et devint un signe de richesse vers la fin du ler siècle de notre ère, mais l’heure donnée reste approximative, car non seulement les minutes n’existaient pas, et les 12 heures du jour, comme celles de la nuit, étaient variable pour coïncider avec le levé et le couché du soleil. La philosophie fut bannie en – 161 et l’académicien Carnéade (.v – 215 à v – 129 / de la « Nouvelle académie à tendance probabiliste, disciple et successeur d’Arcésillas.), le stoïcien Diogène et le péripatéticien Critolaos furent banni en – 153. Comme les Grecs jusqu’à l’époque d’Alexandre le Grand, au départ les Romains portaient la barbe, il fallu attendre l’époque de Scipion Emilie, dit le second Africain (.Scipio Æmilianus, petit fils de Scipion l’Africain / v – 185 à – 129.) pour que les Romains commencent à se raser, et devint rapidement une généralité. Seuls, certains philosophes et certains légionnaires restèrent barbus.

 

La fondation d’une ville ne pouvait se faire qu’après avoir consulté un augure qui ne donnait son accord que si le foie de l’animal était en bon état. Sauf dans le cas de terrain accidenté, la ville avait une forme se rapprochant du carré, tout comme les camps militaires, et les routes étaient disposées en damier. Au centre était réalisé le forum. Sous l’empire il y eut jusqu'à 14 forums à Rome, dont la majorité étaient de simples marchés. Les grands forums comportaient un portique ou s’alignaient des commerces et des changeurs, une basilique – lieu de détente, de négociations et parfois d’arranges ou de débats -. Ses basiliques servirent par la suite de model à certaines églises chrétiennes, tel que l’église « saint » Paul de Rome. Jouxtant le forum se trouvaient la curie, une bibliothèque, le trésor publique et des temples. S’y trouvaient également la prison et les latrines, en générale aménagées de façon très luxueuse avec marbre, des décorations, et qui servait parfois de rencontre et d’aisance dans tous les ses du terme. Rome compta jusqu'à 144 latrines, car la grande majorité des maisons et immeuble n’étaient pas équipés de sanitaires. Les rues de Rome étaient très étroites et même la voie Apienne ne mesurait que 4,5 m de large. Les rues étaient encore plus étroites dans les quartiers pauvres où s’entassaient les immeubles de rapport. Seules, les « via » étaient plus larges, dont la via Sacra et le via Nova et mesuraient de 4,80 à 6,50 m de large. Sous Jules César l’on comptait 75 familles patriciennes. César imposa aux propriétaires le nettoyage de la rue devant leurs immeubles sous peine d’amande, mais les magistrats furent vite débordés. César voulu entreprendre la réalisation de trottoirs et du pavage des rues, mais la tâche resta inachevée (.le pavages des rues de Pompéi n’implique pas que toutes les rues de Rome le furent.). La nuit les rues n’étaient pas éclairées et la nuit, les riches se faisaient accompagner par une escorte d’esclaves portant des torches. Comme les vici étaient particulièrement encombrées le jour par les piétons, les cavaliers, les litières, les chaises à porteurs, les cercueils des mort portés par des hommes et les étales des commerçants, par une loi posthume, César fit interdire les chariots le jour dans l’Urbs et c’est la nuit qu’évoluèrent dans les rues bêtes de somme, chariots et convois. Seuls, étaient autorisés à circuler le jour les chars des vestales, du roi des Sacrifices et les participants aux cérémonies solennelles dont les jours de triomphes et de jeux publics. Etaient également autorisés de circuler le jour les chariots des entreprises du bâtiment Les égouts de pierre passaient sous les étroits trottoirs. La vie de l’« Urbs » s’organisait autour d’environ 150 corporations qui constituèrent un monde d’homme, les métiers pratiqués par les femmes restèrent très limités.

 

 

Plan de Rome / Source Larousse sur le net
Plan de Rome / Source Larousse sur le net

 

 

Dans la zone grecque, plus rarement en territoire latin, de nombreuses villes étaient dotées d’un conseil élu, mais pour être candidat il fallait payer une caution qui excluait d’office les pauvres, et étaient exclus les esclaves, les affranchis et les femmes. Les fils d’affranchis purent participer aux élections en zone grecque en + 170. Sévère Alexandre (.222 à 235.) accepta que des Juifs soient admis dans les conseilles.

 

Les lettrés lisaient en publique ou chez leur protecteur. Les ouvrages, manuscrits, étaient rédigés en nombre très restreint. Les éditeurs faisaient écrire les ouvrages par des esclaves et les auteurs ne touchaient pas de droit. César aida Titus Pomponius, dit Atticus (.- 109 à – 32.), disciple d’Epicure, à constituer à Rome une bibliothèque d’état et qui sera terminée en – 38 par Asinius Pollion (.Calus Asinius Pollio / - 76 à – 5 ou – 4 / nommé consul et gouverneur de la Gaule cisalpine en - 40.) qui fut ami de César et d’Antoine et qui ouvrit un salon littéraire qui accueillit Virgile et Horace. Pollion relança l’usage de la lecture publique, usage que s’étendit à tout l’empire. Hadrien fit édifier un théâtre à cet usage. Claude et Domitien firent des lectures publiques de leurs écrits. Par la suite, les bibliothèques censurèrent les écrits trop critiques et Domitien alla jusqu’à condamner à mort le « librarii » Hermogène de Tarse.

 

Jusqu’à la construction du premier acquéreuse en - 312 les habitants de Rome puisaient l’eau à des sources, aux puits, voie même dans le Tibre. Il y eut des aqueducs d’eau potable et non potable pour les latrine et les jardins. Vers + 100 Rome en comptait 9 qui apportaient environs un millions de mettre cube chaque jour. Le « Curiosum urbis Romæ regionum » constitue un condense des monument de Rome qui état à cette époque divisée en 14 régions : 1.790 domus (.selon les avis, les domus sont des immeubles d’habitation, pour d’autres des villas.), 46.602 insulæ (.immeuble de rapport / location d’appartements.), 28 bibliothèques, 8 ponts, 11 forums, 10 basiliques, 11 thermes, 18 aqueducs, 2 citernes, 2 amphithéâtres, 3 théâtres, 866 bains, 1.452 fontaines, 46 lupanars et 144 latrines. Suite à l’incendie de Rome sous Néron les murs mitoyens furent interdits et chaque construction devait avoir une enceinte séparée et former un îlot, ou « insula ». A l’époque impériale la population de Rome fut estimée entre 1.165.000 et 1.677.000 habitants.  Les thermes comportaient un vestiaire, la sudation à sec, le bain froid, le chaud séparés dans les grands thermes par une pièce dite le « tepidarium », la piscine et les baignoires. Il y avait en général des chambres chaudes qui constituaient une sorte d’hammam. En plus de commerces, se tenaient à proximité salle de gymnastique et atelier de massage, et parfois une bibliothèque et / ou un musée. La nudité était de rigueur et jusque sous Trajan aucune loi n’interdisait les femmes de se baigner avec les hommes. Les femmes refusant cette promiscuité pour se rendre aux « balneæ » spécialement réservées à leurs usages. Dans la zone grecque les bains étaient rares et réservés aux riches La multiplication des scandales incita Hadrien à aménager la loi pour séparer les hommes des femmes dans les thermes. Ce qui n’empêcha pas l’existence de lupanars à proximité des thermes. L’édile Agrippe (.ou Agrippa.) prend à sa charge en - 33 l’entrée des thermes qui deviennent de se fait gratuit.

 

 

Rome : Forum impérial
Rome : Forum impérial

 

 

Pour l’approvisionnement de l’« Urbs » avaient été édifié de nombreux « harrea », tel que le Portus sous Trajan et celui d’Ostie sous Hadrien. Le plus grand fut le Harrea Galbæ construit à la fin du llème siècle avant notre ère et qui fut agrandi à plusieurs reprises et recouvrait plus de 3 hectares. Il faut également ajouter les halles centrales du marché de Trajan ou s’activaient marchands et banquiers. L’essentiel des apports étaient déchargés dans le port d’Ostie du Portus et de l’Emporium proche de l’Avertin. En général, s’étaient les hommes qui effectuaient les emplettes, sauf pour se rendre chez le blanchisseur et le cordonnier ou les femmes prédominaient.

 

Les loisirs : Les lieux de distraction étaient : Théâtre = théâtre avec mur et toit réalisé avec charpente et couverture pour des raisons acoustiques et pour renforcer encore l’acoustique selon Vitruve, l’on plaçait des vases d’airain ou de poterie dans des niches prévues à cet effet, et des toiles étaient tendue au dessus des spectateurs afin de les protéger du soleil ; odéon = opérât, avec mur et toit de toile pour les même raisons que le théâtre ; amphithéâtre = spectacles, dont combats de gladiateurs, affrontement d’un gladiateur et d’une bête « féroce », combat entre deux animaux de races différentes, bataille navale ; cirque = champs de cours en forme de u allongé pour les chars ou s’affrontaient les blancs, les bleus, les rouges et les verts. Il semble que se sont les Etrusques qui introduisirent l’usage de l’amphithéâtre qu’ils construisaient sur une colline ou les installait dans un sol creusé au préalable en forme d’entonnoir. Le plus grand des amphithéâtres romains est le Colisée qui mesure 187 m sur 155, avec une hauteur de 58 m. Edifié en + 80, il pouvait recevoir environs 90.000 spectateurs. Le plus grand et le plus ancien des cirques fut le « Circus Maximus » qui subit plusieurs agrandissement dans le temps ; sous Trajan il atteignit 600 m de long sur 200 m de large et pouvait accueillir au moins 255.000 spectateurs. Lors des courses il y avait 4 factions : blanche, verte, bleue et rouge ; et le bleu était la couleur de l’empereur, ainsi, les empereur Vitellius et Caracalla firent exécuter le conducteur du char bleu qui avait perdu la course ! Le théâtre de Pompée était le plus vaste des théâtres de Rome et comptait 27.000 places assises, et les représentations - qui étaient plus proches de l’opérette que du théâtre, ou se rapprochaient du pantomime qui sous l’empire perdirent rapidement leur aspect critique pour dégénérer avec le temps en improvisation / les acteurs ne portaient pas de masque et se vêtissaient normalement - débutaient en avril et se poursuivaient jusqu’en novembre. Trajan interdit les scènes érotiques des pantomimes. Pour les combats de gladiateurs, le nombre des combats pouvaient atteindre 120 par spectacle, le nombre des affrontement furent limités à 100 par Tibère. En plus des esclaves, des pauvres attirés par les primes en cas de victoire et la bonne nourriture s’engageaient comme gladiateur pour une durée déterminée. Les venationes exhibaient des animaux dressés. Il existaient également des combats homme / animal, dont des sortes de corridas, des hoplomachies ou s’opposaient 2 animaux de race différentes. Il y eut même des combats entre femme et nain. Au départ les combats de gladiateurs se passaient dans une structure en bois démontée dès la fin du spectacle. Le premier édifice à prendre la forme de l’amphithéâtre fut réalisé à l’initiative de César, Auguste fut le premier à en faire réaliser un en pierre. Tandis qu’Hadrien interdit l’incorporation d’esclave comme gladiateur sans son consentement, Titus, Trajan et Marc-Aurèle allèrent plus loin en tentant de populariser les « lusiones », simulacres de combat de gladiateurs, mais Commode fut un fan des vrais combats. De plus, les drames sanguinaires passèrent du théâtre à l’amphithéâtre, et dès le règne d’Alexandre Sévère les théâtres perdirent presque la totalité de leurs spectateurs. Il faudra attendre 404 pour qu’Honorius interdise les combats de gladiateur dans l’empire d’occident. Le « Colosseo », dit le Colisée, comptait 50.000 places dont 45.000 assises. Lors de l’inauguration du Colisée par Titus en 80, furent sacrifiés 5.000 animaux. Auguste fit réaliser la première naumachie en + 2. A la fin du lllème siècle les théâtres perdirent de leur attrait.

 

Les arcs de triomphe étaient au début simples et dépouillés, mais par la suite se multiplièrent moulures, frises, médaillons et bas-reliefs. L’arc de triomphe érigé en l’honneur de Septime Sévère et de ses deux fils : Caracalla et Geta fut transformé par Caracalla qui y fit effacer le nom de son frère qu’il avait fait assassiné sur toutes les inscriptions de cet arc. L’arc de triomphe très pompeux de Constantin situé près du Colisée échappa aux dégradations effectuées sur les monuments de l’époque païenne par les fanatiques chrétiens avec l’aval des premiers évêques de Rome.

 

L’ère romaine : Au début l’année ne comptait que 10 mois : martinus, aprilis, maius, junius, quintilis, extilis, september, october, november et december. Ces mois étaient calés avec le cycle lunaire, ainsi, l’on appelait « calendes » le jour de la nouvelle lune, nones, celui du premier quartier et ides celui de la pleine lune. Afin de correspondre à l’année solaire l’on rajoutait un mois intercalaire qui était mobile car les pontifes le déplaçait afin d’avancer ou retarder l’entrée en charge de magistrats selon leurs intérêts politiques. Afin de mettre fin à ses abus César réforma le calendrier – qui pris le nom de calendrier Julien - le calendrier prendra le nom de Grégorien suite à la réforme du pape Grégoire XIII en 1.582 - pour qu’il respecte le cycle solaire de 365,25 jours et divisa l’année en 12 mois, en prévoyant tous les 4 ans une année bissextile. Ce jour supplémentaire tait placé après le 6 des calendes de mars, les calendes coïncidant avec le premier jour du mois. César imposa la semaine de 7 jours en donnant à chaque jour un nom de planète, celle-ci étant sensée régir l’Univers : Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne et le Soleil. En – 44 le quintilis fut rebaptisé pour prendre le nom de Julius, en l’honneur de Jules César. Au début, le calendrier se référait aux olympiades grecques qui avaient lieu tous les 4 ans, avec pour point de départ la première qui eut lieu en – 776. Puis fut instauré le calendrier « Varronnien » qui fixa le début des datations l’année supposée de la fondation de Rome, soit 753 avant notre ère. Dans l’année il y avait des jour « fas » - jours fastes répondant à la loi religieuse -, et les jours néfastes toutes activités politiques et judiciaires y étaient interdites. Comme pour le moins supplémentaire ses jour fastes et néfastes, restés secret, étaient fixés de façon fluctuante par les pontifes, il fallu attendre – 306 pour que ces jours soient définitivement fixés dans le calendrier. Le jour et la nuit étaient divisés en 6 heures, mais l’été les heures étaient plus longues qu’en hivers. Pline a dit que le premier cadran solaire, qui provenait de l’île de Catane suite à son annexion, a été installé dans la capitale en l’an 491 de Rome et que ce serait Scipion Nasica qui aurait installé la première horloge à eau en l’an 595 de Rome. Les Romains ne tardèrent pas à utiliser de petits cadrans solaires, la montre avant l’heure.

 

Les écrits : Les meilleurs papiers étaient fait avec des fibres centrales du papyrus, mais étaient sensible au traçage de la plus et rendait le verso de la feuille inutilisable. Pour éviter cet inconvénient, l’empereur Claude fit confectionner des feuilles de double épaisseur. Pour encore améliorer ce papier l’on en vint à l’enduire d’une couche de colle à base de farine, dit « papier collé ». Les premiers écrits se présentaient sous forme de rouleaux (.volumen.), qui étaient une succession de feuilles collés les unes à la suite des autres. L’on retrouva très peu de papyrus romains. Étaient également utilisé les parchemins confectionnés à partir de peaux de chèvres ou de moutons. Ces parchemins étaient reliés sous forme de livre, ou « codex ». Dans certains cas les parchemins étaient grattés pour être réutilisés, cette pratique c’est poursuivit après la chute de Rome afin d’effacer des textes païen et y inscrire des mythes chrétiens. Heureusement, les chrétiens ne connaissant pas le « parfait », des parchemins mal effacé ont permis de retrouver d’anciens écrits romains. Mais les textes anciens sont restés très rares et la majorité des écrits de l’époque romaine sont des textes recopiés au Moyen-âge. Les Romains utilisèrent également des planchettes enduites de cire (.tabulæ.) ou les textes étaient tracés à l’aide d’une pointe équipée à l’autre extrémité d’une spatule afin d’effacer les écrits. Ces tablettes étaient en générale utilisées dans le domaine scolaire, mais elles étaient également utilisées pour la correspondance.

 

L’Etrurie : Les Romains nomme sa population « Etrusci » ou Tusci », alors que les Grecs les nomment Tyrrhéniens. Leur origine reste incertaine, les uns disent qu’ils viennent de Lydie, d’autres affirment qu’ils seraient issus des Pélasges, peuple près helléniques, néanmoins, l’on a retrouvé sur l’île de Lemnos une stèle portant une inscription étruscoïde qui atteste sinon une filiation, du moins une parenté avec le peuple égéen.

 

L’habitat : A l’origine les maisons romaines, qui semblent être d’origine étrusque, étaient rectangulaires, et les plus simples comportaient qu’une seule pièce, l’atrium, avec une ouverture centrale, le compluvium permettant l’eau de couler dans un bassin, l’impluvium. S’il y avait d’autres pièces, elles donnaient sur l’atrium. Par la suite les gens aisés faisaient construire un péristyle de type grec (.cour intérieure entourée d’un portique.), ainsi la salle de réception donnait sur l’atrium et les appartements privés donnaient sur le péristyle. Déjà, lors des guerres puniques, les immeuble avaient au moins 3 étages avec des murs de briques – les briques romaines étaient en général plus plates, moins épaisses et plus longues que nos briques pleines et étaient souvent recouvertes d’enduit ou de pierres dans les maisons particulières - qui n’étaient pas crépites dans les insulas. Suite à la hausse du prix des terrains sous l’empire, se multiplia la construction d’immeubles. Les appartements ont des fenêtres qui s’ouvrent sur la rue, et il y a très souvent des balcons en bois ou en pierre. Toutefois, les balcons n’étaient autorisés que si la « vici » avait au moins 2,90 m de large. Les maisons sont terminées par une couverture en tuiles, ou par une terrasse. Mais les constructions étaient parfois fragiles due à la mauvaise qualité des matériaux et les effondrements se multiplièrent. Les fenêtres étaient rarement pourvues de vitrage, et le plus souvent un rideau ou des volets suffisaient. Les lits des Romains comportaient des sangles faisant fonction de sommier sur lequel reposait un matelas. En revanche il n’y avait pas de drap et l’on s’enroulait dans une couverture avant de s’endormir. Comme la noblesse des temps future, les riches faisaient chambre à part. Pour se restaurer, l’on plaçait des lit sur 3 cotés de la table, le coté resté libre était utilisé pour le service. L’invité d’honneur prenait la place du milieu. L’on appelait triclinium un lit à trois places ainsi que la pièce les recueillant. Les lits étaient en général utilisés pour les banquets, lors de simple repas le Romain utilisait un tabouret ou une chaise à dossier ou un banc. Les chaises étaient également utilisées par les enfants, les esclaves, les clients de cabarets et d’auberges, ainsi que les Gaulois et certains campagnards. Les chaises étaient nommée « cathedra », d’où le nom donné par l’église chrétienne aux grandes églises ou les évêques avaient leur siège personnel. Pour la cuisson des aliments étaient utilisés des fourneaux en maçonnerie ou des réchauds mobiles. Il y avait en général 3 repas : Jentacuum, cena et vesperna, qui devinrent avec le temps : Jentaculum, prandium et cena ; les deux premiers était pris froid, seul le troisième était chaud et plus consistant. Néron se mettait à table vers midi et banquetait jusqu’à la nuit. Trajan organisait des repas bien plus modestes qui ne se terminaient pas par des orgies – ce qui se passait avec certains empereurs tel que Néron -, mais par de simples conversations. Les ustensiles comportent couteaux, cuillères, fourchettes, assiettes, casseroles, poêles et moules. Les vases étaient d’inspiration grec et comportaient entres autres forme les cratères pour mélanger vin et eau, les canthares sorte de coupe à boire avec 2 anses, les rhytons en forme de corne également pour la boisson. Pour le transport l’on utilisait l’amphore dans le pourtour méditerranéen et depuis l’annexion de la Gaule des tonneaux dans le nord-ouest. Les armoires étaient rares, et les Romains, comme au Moyen-âge, utilisaient essentiellement des coffres faciles à transporter d’une habitation à une autre. Pour les objets de valeur les coffres étaient renforcés par des plaques de métal et une serrure. Les riches avaient en plus des tapis, des étagères et des guéridons. Les cheminées n’existaient pas et les chauffages et braseros enfumaient et noircissaient les plafonds.

 

Le rez-de-chaussée des insulas est composé essentiellement de boutiques. Les pauvres habitaient les derniers étages de ces insulas sans ascenseur, mais les plus pauvres (.ouvriers ou gardiens de boutiques.) logeaient dans les boutiques ou ils dormaient sur une sorte de mezzanine. Les plus aisés occupaient tout le rez-de-chaussée. Les plus riches vivaient dans des villa qui n’étaient pas toutes à la périphérie de la ville, certaines villa se trouvaient parfois dans des quartiers mal famés comme Subure ou logeait César. Si les immeubles étaient pourvus de puits ou de fontaine, le puisage de l’eau ne s’effectuait qu’au rez-de-chaussée.

 

La plupart des propriétaires d’insula préféraient céder pour 5 ans la gestion des loyers à des professionnels de la location et qui devaient assurer l’entretien du bien immobilier et poursuive les mauvais payeurs. A l’approche de l’empire, vu l’importance des loyers, de nombreux occupants pauvres sous-louaient une partie de leur appartement entraînant promiscuité et manque d’hygiène de certaines insulas.

 

Les mosaïques, déjà utilisées par les Grecs, sont couramment utilisées pour revêtir d’abord les sols, puis les mur et très probablement dans certains cas les plafonds. Dans les rues passaient des porteurs d’eau.

 

Tenue vestimentaire : Les Pauvres portaient une simple tunique, mais les citoyens la recouvraient d’une toge pour se rendre au forum ou au spectacle, Auguste avait même interdit dans ces derniers lieux de s’y rendre sans la toge que l’on enroulait autour de soi. Le mot « toga » désigne une simple couverture et il est possible qu’aux origines la toge servit d’habit le jour et de couverture la nuit. Par la suite, vers la fin de la république les Romains préfèrent le pallium, copiée sur l’himation grec, à la toge. Les femmes, à l’origine, devaient probablement porter la même toge que les hommes, mais ensuite le vêtement féminin présenta de multiples aspects dans le temps, mais aussi régionalement. Elles utilisaient des tissus de diverses couleurs richement ornées – broderies, bijoux, etc… -. Pour les femmes, provenaient d’Inde cotonnades et cheveux pour les perruques et postiches, et à partir du règne de Néon, l’on achetait des soieries provenant de Chine. Les toges étaient fixées à l’aide de fibules faite simplement de bronze, mais aussi en or, parfois rehaussés de pierres précieuses. Comme pour les vêtements, les chaussures devaient souligner le rang social de l’individu. Les sandales n’étaient pas faites pour sortir, en général les Romains portaient des chaussures montantes : les « calcei », qui montaient jusqu’au mollet et présentaient toute une gamme, des plus simples aux plus élégantes. Les bijoux romains étaient moins soignés que ceux des grecs, et avaient plus un but ostentatoire que décoratif. Si des Romains portaient une bague en fer ou en or, c’était pour avoir toujours sur eux leur sceau. Les Bagues et anneaux étaient portés sur le doigt de la main gauche qui a pris le nom d’annulaire.

 

La vie courante : Les plus pauvres de disposaient pas de sépultures personnelle. L’héritage était partagé entre les fils, parfois aussi les filles. Pour éviter l’éparpillement, du patrimoine familiale l’on pratiquait l’exposition des nouveaux nés, le plus souvent les filles.

 

L’homosexualité : Moins répandue que chez les grecs, elle était tolérée avec les esclaves et les étrangers. Au lllème siècle l’homosexualité devin passible de sanctions.

 

La numismatique : Les Romains utilisèrent en premier lieu des lingots en airain (.airain = bronze / de « aes » = rude / par la suite il y eut des pièce en laiton qui valait probablement le double de celle bronze.) sans repère et pesées à chaque transaction, puis les lingots, en forme quadrilatère, furent estampillés avec l’effigie d’un animal en souvenir de l’époque ou l’animal (.« pecus », qui donna pécuniaire.) servait d’unité monétaire, afin de garantir leur poids. Ensuite furent utilisées des pièces lentiformes avec sur les 2 faces la valeur monétaire et la représentation d’une proue de navire avec éperon sur le revers. Elles valaient un « as » avec l’effigie de Janus – divinité probablement d’origine étrusque, voir orientale et son nom est prononcé avant Jupiter dans les prières - et pesaient initialement une livre romaine – soit environ 327 grammes avant de perdre la moitié de son poids (.forme de dévaluation monétaire.). Le semis avec l’effigie de Jupiter valait un demis as, le triens avec l’effigie de Minerve, le tiers, le quadrans avec l’effigie d’Hercule, le quart, le sextans avec l’effigie de Mercure, le sixième et l’once avec l’effigie de Minerve, et les multiples de l’as : le dupondius, qui valait deux as, le tripondius, trois as, et le decussis, dix as. Nous avons déjà vu que les monnaies avaient permis d’identifier la statuaire des temples et autres lieux publics qui était dépourvue d’inscription. En laiton il y avait le sesterce qui valait 4 as, le dupondius qui valait 2 et me semis qui valait 0,5 as. Les pièce en argent apparaissent vers – 268 et comprenaient le denier valant 10 as (.sa valeur fut portée par la suite à 16 as et l’on abandonna la frappe des quinaire et sesterce.), le quinaire valant 5 et le sesterce en argent qui valaient 2,5 as. Pour célébrer une victoire l’on frappait des « victoriats », pièces en argent, qui semblent avoir été utilisé principalement pour le commerce extérieur. Les pièces en or firent leur apparition peu après le début de l’empire. Plus l’on approche du « Bas-empire » le poids des pièces diminuèrent ainsi que leurs valeurs, ainsi le denier qui contenait sous Néron 90 à 95 % d’argent, n’en détenait plus que 40 % sous Septime Sévère (.192 à 211.), et sous Caracalla (.211 à 217.) le double denier n’en comptait que 20 %. Sous le « Haut-empire » les monnaies représentent avec finesse les empereurs et les gens de sa famille, mais au « Bas-empire » les portraits sont de moins en moins représentatifs et sous l’empire Byzantin les portraits son encore plus médiocres.

 

Pline l’Ancien (.Ancien pour le différencier de son neveux Pline le Jeune / 23 à 79.), soldat et savant, qui réalisa une importante encyclopédie, il commandait la flotte romaine basée à Misène lorsque le Vésuve entra en éruption et en voulant venir en aide aux populations mourut asphyxié par les émanations du volcan.

 

Galien (.klaudios Galênus / Claudius Galenus en latin / 131 à 201.), philosophe et médecin, réfuta la théorie d’Epicure (.Epikouros / - 341 à – 270.) selon laquelle une sexualité excessive nuisait à la santé (.d’ignobles catholiques firent d’Epicure un débauché effréné pour évité que l’on approfondisse la pensé du philosophe sur ses pensées religieuses qui sont pourtant remarquables – voir l’annexe du chapitre 9.). Pour Platon, seule la peur de dieu pouvait éviter les dérives sexuelles.

 

 

Rome : Colonne de Trajan
Rome : Colonne de Trajan

 

 

De la république à l’empire : Auguste (.- 27 à + 14.) partagea Rome en 14 régions, dont l’une, la Transtiberina qui se trouva sur la rive droite du Tibre. Seulement 5 « regio » se trouvaient dans l’ancienne enceinte de la ville. Malgré la création d’un corps de vigiles / pompiers, les incendies restèrent fréquents dans la capitale ; les causes en étant les chauffages mobile, les réchaud, les lampes à huile et les torches. C’est Agrippa (.Il épousa la fille d’Auguste, Julie, en – 21 / - 63 à – 12.), un proche d’Auguste, qui aida à la réalisation du Panthéon, de thermes, de théâtres, de portiques et d’aqueduc et fit déverser le trop plein des aqueducs dans les cloaques afin d’améliorer l’hygiène de la ville de Rome (.les immeubles n’étaient pas recordés aux cloaques, se qui impliquait l’usage des latrines publiques.). Certaines personnes préféraient vider leur vase de nuit par la fenêtre, plutôt que de les vider dans les latrines publiques. Autre proche d’Auguste, Caius Mæcenas (.ou Mécène / - 69 à – 8.), poète, il s’entoura de littéraires tels que Virgile, Horace, Properce ; son nom est devenu synonyme de Généreux et bienfaiteur. Jusqu’à cette époque les chambres étaient restées sobre, mais Tibère (.Tibérius / 14 à 37.) fit scandale en installant dans la sienne des œuvres d’art. Néron (.54 à 68.), après l’incendie de Rome en 64, fit élargir les rues, mais cet objectif resta très limité et la majorité des ruelles, souvent sinueuse vu le relief de la ville, restèrent difficilement praticable dans la journée à cause de l’influence, et la nuit à cause de l’insécurité. La loi de César sur la circulation dans les rues de Rome fut étendue à toutes les cités d’Italie par Claude (.41 à 54.) et sera étendue à tout l’empire par Marc-Aurèle (.161 à 180.). Les « itinera » laissaient le passage à un seul chariot, les « actus » de deux Vespasien (.69 à 79.) instaura une taxe que les foulons (.traiteurs de la laine et du cuire.) devaient payer à ceux qui venaient uriner dans leurs jarres, urine indispensable au foulage. Sous Nerva (.96 à 98.) il ne reste plus que la moitié des familles sénatoriales dénombrées en + 65. En 95 il ne reste qu’une seule famille patricienne des 75 dénombrées sous César. Juvénal (.Decimus Junius Juvenalis / v 55 à v 140.) dénonça dans 16 satires les vices de son époque dissolue et cosmopolite en la comparant à la Rome ancestrale, forte et pure mise en relief par Cicéron et Tite-Live. A p’époque des Antonin (.96 à 192.) furent établies des lois différentes pour les pauvres et les riches. L’importance des riches se mesurait au nombre des ses clients (.voir aussi « Les esclaves » ci après.), et à qui ils donnaient un panier, celui-ci fut remplacé sous Trajan par 6 sesterces par tête et par jour. Cette clientèle était composée essentiellement d’hommes et seule, quelques veuves y étaient acceptées. Après la conquête de la Dacie, Trajan (.Marcus Ulpuis Trajanus / 98 à 117.) fit main basse en106 sur le trésor de Décébale et fit réorganiser à son profit l’exploitation des mines du pays. Et suite à l’invasion de la Dacie et de la Mésopotamie il y eut des arrivages massifs d’esclaves dans l’empire. Trajan entrepris de moderniser la capitale. Il fut d’abords élargir le Grand cirque, creuser une naumachie, canaliser le Tibre, aménager de nouveaux aqueducs, réaliser les plus vastes thermes publics et réglementa la construction des bâtiments. Il limita la hauteur des insulas à 60 pieds, mais cette loi fut peu respectée. Il fit réaliser de grandes voies afin d’améliorer l’accès au forum. Trajan inaugura son Forum, entre les forums de César et d’Auguste, le premier janvier 112 et la Basilique Ulpia le 13 mai 113. L’ensemble fut complété par deux bibliothèques, l’une pour les ouvrages en latin dont les archives impériaux, l’autre pour ceux en grec, un marché immense et la colonne Trajan de 29,77 m de hauteur (.environs 38 m avec le piédestal.). Hadrien et le sénat firent déposer les cendres de Trajan dans une chambre du piédestal de la tour. La colonne de Trajan qui commémorait la victoire romaine contre les Daces, la plus belle de Rome, et qui se trouve sur le Forum à proximité des vestiges de la basilique Ulpienne (.elle comporte 17 tambours de marbre se lesquels se déroule une frise de 200 m de long.) a été épargnée par les proto-nazis, le pape Sixte Quint (.1.585 à 1.590.), avec le même esprit de destruction fit déposer la statue de Trajan pour y placer celle de Pierre, premier « évêque de Rome. Le marché de Trajan comportait 6 niveaux, un pour les fruits et légumes, le second pour les vins et huiles, les 3 et 4 pour les épices dont le poivre, au cinquième 4 salles d’apparat et au dernier des viviers à poissons alimentés par aqueduc. L’architecte de Trajan était Apollodore de Damas (.v 60 à 129 / il construisit également le Pont des portes de fer sur le Danube en 104.). Avec Trajan l’empire arrive à son apogée. Au début du llème siècle la classe moyenne s’appauvrit tout comme celle de France aux environs de l’an 2.000. Vers la fin du llème siècle se multiplièrent les écoles privées à Rome ou l’on apprenait la lecture, l’écriture et le calcul. Afin d’empêcher la délégation des pouvoirs aux esclaves et affranchis, Hadrien (.ou Adrien / 117 à 138.) imposa que la direction de son cabinet soit assuré uniquement par des Romains de l’ordre équestre. Hadrien ayant exonéré d’impôts les maître, favorisa l’ouverture d’écoles privées dans tout l’empire, toutefois, l’enseignement du grec et de la rhétorique resta le privilège des riches. Le prix d’achat des condamnés pour l’amphithéâtre fut plafonné par le sénat en 177 au moment ou le nombre des chrétiens condamnés augmentait sérieusement. En portant la barbe Hadrien remis au « goût du jour » cet usage. Au milieu du lllème siècle l’écart s’était largement creusé entre l’élite et ce que nous appèlerions aujourd’hui la « classe moyenne », qui comme au début du XXIèmè siècle est devenue extrêmement réduite. Sous Maximin (.225 à 238.), suite à un séisme en Asie v 235 la population s’en pris pour un temps aux chrétiens ainsi que du pape qui furent jugé responsable suite à leurs pratiques qui déplurent aux dieux. Il semble que Philippe l’Arabe (.244 à 249.) se montra favorable aux chrétiens, mais suite à ses réformes fiscales les Alexandrins s’en prirent aux chrétiens. A son arrivé au pouvoir Dèce (.Decius qui prit le surnom de Trajan / 249 à 251.) ordonna de sacrifier, non pas en l’honneur de l’empereur, mais au profit des dieux, ce que bon nombre de chrétiens refusèrent, les païens d’Alexandrie commencèrent à persécuter les chrétiens peu avant ou après l’arrivé de Decius au pouvoir, quoi qu’il en soit, l’empereur ordonna de persécuter les récalcitrants. Vers 263 les Gots (.ou Goths.) tentèrent en vain de s’emparer de Milet et du temple de Didyme transformé en forteresse et qui était défendu par Makarios avec l’aide des dieux Arès et Apollon. Aux alentour des années 260 des nomades entreprirent des raids contre Alexandrie. Gallien (.ou Gallienus / 253 à 268.) s’évertua à relancer dans l’empire les jeux Capitolins. Suite à l’affaiblissement de l’empire Aurélien (.270 à 275.) fit édifier une nouvelle muraille en briques de 18,837 km de long pour protéger Rome en 274, mais cette enceint n’englobait pas l’ensemble de la zone urbaine. Constantin (.306 à 337.) assimila le meurtre d’un enfant par son père à un assassinat de même gravité qu’un parricide.

 

Ce n’est qu’en 374 qu’il fut interdit d’abandonner des enfants sur les dépotoirs – les principales victimes étaient les bâtards et les filles -, mais cette mesure ne permis pas de réduire de façon notoire le nombre des abandons.

 

L’art en grec se disait « Teknê ». Chez les Romains l’art commença à décliner dès la fin du llème siècle et fut en pleine décadence au IVème siècle avant d’être submergé par l’art byzantin.

 

Sous l’empire la hauteur maximum des constructions furent d’abords à 70 pieds – 20,65 m -, puis ramener à 60 pieds – 17,70 m, l’équivalent d’un immeuble de 5 étages. Les vases peints d’influence grecque sont largement remplacés par les poteries à reliefs également d’origine grecque au lllème siècle. Cette dernière fabriquée d’abord à Mégare dans l’isthme de Corinthe, puis en Campanie, voulait imiter la vaisselle en métal fut d’abords brune ou noire avant d’être fabriquée de couleur rouge corail avec une glaçure brillante.

 

L’écrivain Flavius Vegetius Renatus, dit Végèce, déplorait vers 400 le nombre d’illettrés qui s’incorporaient dans les légions.

 

L’armée : Depuis Auguste le service militaire durait 20 ans pour les légionnaires. Avec les années le soldat pouvait atteindre le grade de centurion qui faisait de lui un officier subalterne. Certains légionnaires avaient une concubine et des enfants, les filles régularisaient leur état « civile » en épousant un légionnaire et les fils en s’enrôlant dans la légion. Il faudra attendre le règne de Septime Sévère pour que le soldat cohabite avec une épouse et ne venir au camp que pour le service. Alors se constitua auprès de certains camps des villes. Sous l’empire la marine perdit de son importance et limitait ses actions à tenter d’éradiquer la piraterie. Afin de renforcer l’autorité de l’empereur, l’armée ne fut plus confiée à un civil sous Dioclétien (.284 à 305.), mais un duc (.duces = général.) et il porta le nombre des provinces à 87 qu’il regroupa en 12 diocèses placés sous l’autorité d’un vicaire.

 

Les « Castes » : Les petites gens, sans capitaux, à la moindre contravention étaient passible des verges, et pour le moindre crime ils étaient envoyés aux mines à perpétuité, ou soit aux bêtes, soit crucifiés, dans l’amphithéâtre. En revanche, les gens « respectable », je veux dire les gens aisés possédant au moins 5.000 sesterces, n’encourent que des bannissements, des relégations ou des confiscations. Il va s’en dire que les plus aisés, l’ordre équestre dont les membres doivent posséder au moins 400.000 sesterces et l’ordre sénatorial dont les membres doivent posséder au moins 1.000.000 sesterces, sont pratiquement intouchables. De son coté le poète auteur de 16 satires nostalgique du passé, Juvénal (.Decimus Junuis Juvenalis / 55 à 140.), déplore l’afflux d’ « étrangers » aux mœurs désappointements, venant de l’orient romain, à Rome.

 

L’économie & la crise : La classe moyenne de marchands semble être restées fort restreinte et l’essentiel du commerce est assuré par les riches qui s’adonnaient aux spéculations et aux détournements de fonds dans les affermages. L’annona (.annone.) était à la fois la récolte de l’année, un impôt en nature et un service de distribution, essentiellement de blé, dans tout l’empire, pas uniquement de l’Afrique vers Rome. L’annone est fut le principal commerce en Méditerranée et était assuré par de puissantes corporations d’armateurs plus ou moins contrôlés par l’état (.Annone en Africa ci-devant.). Dans les exploitations agricoles les esclaves étaient utilisés pour les travaux annuels, les journaliers étaient utilisés pour des travaux ponctuels tels que les récoltes. Ces journaliers étaient souvent des esclaves, s’ils ne l’étaient pas, ils étaient toutefois en concurrence avec ceux-là sur le marché du travail. Ceux qui avaient le plus de chance de s’élever dans la société étaient les militaires à la retraite, les athlètes, les anciens gladiateurs, mais aussi les vendeurs d’esclaves. La crise économique pris ses débuts sous Septime Sévère (.Lucius Septimius Severus / 193 à 211.) avec la raréfaction de l’or en Africa (.l’or provenait probablement du sud saharien et / ou de mines locales ?.), ce qui entraîna une diminution de la frappe de monnaie et leur alliage de moitié. Suite à une importante inflation le troc repris de l’importance au milieu du lllème siècle. Dioclétien (.284 à 305.) essaya en vain de freiner l’inflation qui était devenue endémique. Le pouvoir abandonna alors progressivement l’impôt en argent pour revenir à l’impôt en nature, mais les frais de transports que devait subir l’annone absorbaient les deux tiers de revenus (.« Histoire de l’Afrique du nord », tome 1 page 195.). Et sous Valentinien ler (.364 à 375.) les propriétaires ne purent plus contraindre les colons à payer en argent. Les soldes des soldats et des fonctionnaires ne furent payés qu’en nature et furent assurés par de lourdes réquisitions sur la population. Les réformes drastiques d’Aurélien, de Dioclétien et de Constantin ne firent que retarder l’inexorable décadence de l’empire.

 

Les esclaves (.Voir aussi l’économie, l’homosexualité ci-devant & esclaves ci-dessous dans religion.) : Si certains maîtres se montraient sans pitié pour leurs esclaves, d’autres étaient plus tolérants, et même certains se montraient généreux, et pas seulement les chrétiens. Les esclaves libérés ne pouvaient obtenir les droits politiques qu’à la troisième génération. Au llème siècle, pour avoir du crédit, il fallait posséder au moins 8 esclaves. Si pour l’affranchissement d’esclaves la procédure était à ses débuts très administrative, dès le début de l’empire elle se simplifia au point qu’une simple lettre, ou une déclaration devant témoins suffisait à l’émancipation. L’importance des riches se mesurait au nombres de ses clients qui étaient essentiellement les anciens esclaves de la famille, mais, pour les très très riches, il y avait aussi des prêteurs et des chevaliers. Auguste prit même des disposition pour freiner l’émancipation des esclaves qui devaient avoir au moins 30 ans et vers – 8, le loi « Fufia Caninia » autorisa de libérer jusqu’à un cinquième de ses esclaves, à condition que ce nombre ne dépasse pas 100. De plus, un propriétaire n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans ne pouvait affranchir d’esclaves. Auguste avait aussi imaginé des demi-citoyens, dit « Latins Juniens », pour les esclaves libérés non conformément aux lois. Mais pour lutter contre la dénatalité Auguste donnait la pleine nationalité aux demi-citoyens qui avaient des enfants. Puis Tibère, pour aider à l’engagement dans les cohortes, accorda la même dérogation aux anciens vigiles. Ensuite, Claude donna la même possibilité aux affranchis des deux sexes qui investissaient dans l’armement d’un navire de commerce. A partir du règne de Claude les empereurs comme les sénateurs déléguèrent de plus en plus leurs pouvoirs à leurs affranchis, mais aussi à leurs esclaves. Mais ci certains esclaves des villes obtinrent de larges avantages – ceux qui occupèrent des postes à responsabilités -, les esclaves de basses conditions n’étaient pas forcément plus privilégiés que ceux des campagnes. En revanche, les esclaves qui collaboraient avec leur maître étaient plus favorisés que certains citoyens romains pauvres. Dès le llème siècle de notre ère l’on ne pouvait conduire un esclave aux « bêtes » féroces sans un jugement préalable. L’empereur Claude décida de faire affranchir les esclaves malades ou infirmes qui avaient été abandonné par leur maître et sous Néron, peut-être une initiative de Sénèque, donnait la possibilité aux esclaves de déposer des plaintes pour maltraitance auprès du préfet de la ville. Sous Néron des avantages étaient accordés sur leur statut aux affranchis qui construisaient des immeubles. Les avantages ne cessèrent d’être multipliés avec le temps et certains empereurs accordaient à leurs esclaves émancipés l’anneau d’or des chevaliers. En 83, sous Domitien, la castration des esclaves fut interdite et les contrevenants avaient la confiscation de la moitié de leurs biens. Hadrien interdit aux propriétaires de vendre leurs esclaves aux proxénètes ou pour les combats de gladiateurs. Antonin le Pieux considéra le meurtre d’un esclave aussi grave que l’homicide d’un citoyen.

 

La femme romaine : Selon les « 12 Tables » (.voir ci-devant.) les femmes devaient sortir le visage voilé et il faudra attendre la fin de la république pour que la femme a le droit de rompre son mariage. Pompée, César, Cicéron useront du divorce, principalement ce dernier dans le but de redresser ses finances ; il pouvait se moquer d’Epicure ! Sous l’empire plusieurs empereurs usèrent du mariage tels Trajan et Plotine, Hadrien et Sabine, Antonin et Faustine. Sous Auguste le tuteur de la Femme peut être révoqué s’il s’oppose à un projet de mariage, mais aussi, la Femme n’a plus besoin d’un tuteur dès qu’elle à mis au monde au moins 3 enfants. Auguste légalisa également le concubinage, ce que pratiquera Marc-Aurèle après son veuvage (.voir aussi Les esclaves ci-après.). Au llème siècle la femme peut pratiquer sport, politique et s’adonner à la littérature, elle est devenue presque l’égale de l’homme. Mais elle sombra dans les mêmes vices que les hommes. Et si l’adultère a baissé par rapport au ler siècle, c’est que le divorce est devenu une pratique légale et courante. Sous Adrien (.ou Hadrien.) la femme mariée n’a plus besoin de tuteur et les pères ne peuvent plus s’opposer, ou imposer un mariage. Jusqu’à la fin du lllème siècle l’homme pouvait répudier sa femme après avoir réunit un conseil composé des membres de sa famille.

 

 

L'Empire d'Auguste à Trajan / Source Larousse sur le net
L'Empire d'Auguste à Trajan / Source Larousse sur le net

 

 

La femme romaine : Selon les « 12 Tables » (.voir ci-devant.) les femmes devaient sortir le visage voilé et il faudra attendre la fin de la république pour que la femme a le droit de rompre son mariage. Pompée, César, Cicéron useront du divorce, principalement ce dernier dans le but de redresser ses finances ; il pouvait se moquer d’Epicure ! Sous l’empire plusieurs empereurs usèrent du mariage tels Trajan et Plotine, Hadrien et Sabine, Antonin et Faustine. Sous Auguste le tuteur de la Femme peut être révoqué s’il s’oppose à un projet de mariage, mais aussi, la Femme n’a plus besoin d’un tuteur dès qu’elle à mis au monde au moins 3 enfants. Auguste légalisa également le concubinage, ce que pratiquera Marc-Aurèle après son veuvage (.voir aussi Les esclaves ci-après.). Au llème siècle la femme peut pratiquer sport, politique et s’adonner à la littérature, elle est devenue presque l’égale de l’homme. Mais elle sombra dans les mêmes vices que les hommes. Et si l’adultère a baissé par rapport au ler siècle, c’est que le divorce est devenu une pratique légale et courante. Sous Adrien (.ou Hadrien.) la femme mariée n’a plus besoin de tuteur et les pères ne peuvent plus s’opposer, ou imposer un mariage. Jusqu’à la fin du lllème siècle l’homme pouvait répudier sa femme après avoir réunit un conseil composé des membres de sa famille.

 

Les fêtes civiles et religieuses : Sous l’empire nous arrivons à 22 jours obligatoirement sanctifiés + 55 jour de « feriæ publicæ » + 12 jour de « ludi » isolés + 103 jour de ludi incorporés avec d’autres festivités, sans compter les fête ponctuelles tels que triomphes, les centenaires, etc…, nous dépassons par an le chiffre de 182 jours chaumés (.voir aussi les fêtes païennes.). Lorsque l’empereur entrait dans le cirque, le théâtre ou l’amphithéâtre le publique se levait et le saluait avec des mouchoirs.

 

Les faiblesses de l’empire dès le lllème siècle : Des « Barbares », des Gots (.ou Goths.) et des Hérules, investirent de nombreuses villes importantes en Orient telles qu’ Antioche vers 253, Ephèse vers 262, Milet vers 263, Césarée et Cappadoce vers 253, Athènes vers 267, Alexandrie vers 270. Les soulèvements au début des années 270 à Alexandrie sont probablement à l’origine de la destruction du mausolée d’Alexandre le Grand. S’y ajoute la pression Perse, les soulèvements en Afrique du Nord et en Anatolie. Ainsi les villes furent transformées en forteresse.

 

 

 

 

 

Religions romaines :

 

Les païens, quant-ils n’utilisaient pas la voie orale, écrivaient leurs textes sur des rouleaux en parchemins, alors que les chrétiens utilisèrent des livres manuscrits en papyrus, usage que les païens finirent par adopter.

 

Le paganisme (.voir aussi la base des croyances grecques ci-devant.: Pour les Romains chaque chose, chaque principe (.fortune, liberté, paix, etc.), chaque être vivant possède son génie (.Genio = « Daimon » en grec.), une sorte de divinité qui veille sur l’objet ou l’être vivant, les chrétiens, de façon béate, en feront « l’ange gardien ». Les Grands dieux tels que Jupiter, Junon, Minerve, Mars et Vénus, ne sont eux-mêmes que des génies, mais avec des pouvoirs plus étendus, avec chacun un culte particulier sans lien entre divinités comme le faisaient les Grecs. Le paganisme présentait autant de variantes qu’il y avait de dialectes dans l’empire, parfois plusieurs comme en Syrie et en Egypte. Mais au premier siècle de notre ère plusieurs cultes tels que ceux de Sérapis en Anatolie, Artémis à Ephèse, ou Isis, tendaient vers un dieu suprême, voir unique. A Rome les innovations cultuelles étaient en générale supervisées par une commission de 15 hommes qui avaient accès aux recueils sibyllins, mais dans le monde grec l’on posait directement la question aux dieux. Les processions et les lieux de pèlerinages (.rites que les chrétiens adopteront par mimétisme.) en l’honneur d’un ou de plusieurs dieux étaient largement en usage dans tout l’empire ; l’on y transportait bien souvent la statue du dieu (.les chrétiens feront de même avec le plus souvent la statue de la prétendue « Viège ».) qui était ointe (.oing, je le rappel, se dit en grec « christo » !.). Les statues des dieux pouvaient repousser les barbares, guérir de la peste et éviter les famines. Dès la seconde moitié du premier siècle avant notre ère le dieu de la médecine, Esculape, avait des pouvoirs de guérison. Tout comme les chrétiens qui attribuèrent à saint Jacques un squelette trouvé à Compostelle, les païens attribuèrent jusqu’au VIème siècle des ossements de dinosaures à des héros mythiques. Si certains cultes incluaient un, ou des sacrifices d’animaux, en général un bœuf, d’autres pratiques païennes excluaient tous sacrifices et utilisaient des bougies et de l’encens, par manque d’imagination, les chrétiens adoptèrent à leur tour ces deux dernières pratiques. Le culte d’Apollon excluait les sacrifices, mais cette abstinence n’était pas toujours respectée par ces adeptes. Pour le culte de la Cybèle l’on offrait vers + 160 des testicules de taureau. Des animaux étaient brûlés vif à Patras pour le culte de la Viège Artémis, déesse chasseresse. A la vue de la décomposition des cadavres, pratiquement tous les païens ne pouvaient imaginer qu’il puisse y avoir une vie après la mort.

 

Janus est représenté avec deux visages dos à dos et est probablement l’une des plus anciennes divinités romaine. Janus et Jupiter ont la même racine, Janus serait arrivé en Italie sur la colline Janicule et y aurait fondé une ville, puis aurait civilisé les habitants du Latium. Janus aurait donné son nom au moi de janvier / januarius. Fermé en temps de paix, son temple est ouvert en période de guerre pour qu’il puisse venir aider les troupes romaines.

 

Les pratiques sont essentiellement des aruspices – analyse des entrailles d’animaux sacrifiés obligatoire avant la fondation d’une ville, la nomination d’un magistrat, l’engagement ou le conclusion d’un engagement guerrier -, et des augures qui prévoyaient l’avenir proche en observant le vol, le chant, l’appétit ou le mouvement des oiseaux. Les Amstrampsychos (.ou Astrampsychos.) furent des livres de divination dont l’usage se perpétua jusqu’au Moyen-âge. Des forces négatives pouvaient, lors de pratiques oraculaires, déformer la réponse des dieux aux questions posées par les humains. Le lancé des dès, par l’intermédiaire d’un oracle ou d’un livre, était également utilisé pour prédire l’avenir, qui peut donc s’étonner que les chrétiens interdirent les jeux de hasards tels que celui des dès jusqu’à l’ère des Lumières. Toutefois les aruspices perdirent de leur rigueur et si un présage était défavorable l’on renouvelait cette pratique jusqu’à ce qui les augures se montre favorable, quand le demandeur ne passait pas tout simplement outre. Mais, avec la multiplication des séismes et des éruptions volcaniques à partir du milieu du llème siècle les oracles eurent un regain d’activité. Prétextant de nombreux abus, le préfet d’Egypte interdit vers 198 la pratique des oracles qui impliquaient l’intervention de la statue d’un dieu. Les oracles étaient concurrencés par les prédictions des devins et des astrologues, des prophètes et des sorciers, mais seul les oracles étaient reconnus par les cités. Les oracles, généralement en vers, gardaient toujours un coté obscure et archaïque. En Anatolie, au lllème siècle, les questions étaient en grec, en latin, mais aussi en syriaque et en gaulois, dialecte parlé par les Galates, ce qui prouve qu’à cette époque l’unité linguistique n’existait toujours pas.

 

Dans de nombreux sanctuaires les oracles possédaient une bibliothèque et des archives. Si les oracles perdirent de leur importance au ler siècle de notre ère, ils eurent un regain d’activité au début du llème siècle et Hadrien fit un don important à Delphes, fit d’autres dons à plusieurs sanctuaires d’Asie ; et Trajan et Hadrien en firent un à Didyme, près de Milet. Vers + 130 le temple de Sérapis est rebâti à Alexandrie.

 

Il y avait aussi une catégorie de prêtres, dont les flamines qui étaient attachés à certains cultes déterminés : Jupiter, Mars, Quirinus, et les pontifes qui rendaient un culte à tous les dieux, sous l’autorité du Pontifex Maximus. Les Vestales étaient chargées d’entretenir le feu sacré de l’autel de la déesse Vesta. Agacé par le mauvais temps Auguste fit bannir d’une procession Poséidon. Julien avait un grand respect pour les oracles et réactiva celui de Didyme (.voir croyance préolympienne ci-devant.). Lors de ses périples guerriers il recouru à Zeus et Athéna qui le conseillèrent et l’avertirent même d’un complot. Il pensait qu’Apollon, assimilé au dieu du Soleil, était le fondateur de la philosophie et comme de nombreux païen Julien croyait en la présence soudaine du dieu dans sa statue du temple (.par mimétisme les chrétiens croient encore à la présence du Oing (.Christo en grec.) – corps, sang et âme divine - lors de l’eucharistie !.).

 

Les revenus pour les fonctions sacerdotales sont les fermages, les dons et lègues, ainsi que les taxes sur les sacrifices. Du coté grec, les fonctions sacerdotales des cités, qui se multiplièrent considérablement, se vendaient dès le lllème siècle avant notre ère, ainsi que les postes devenus vacants. Certaines villes comme Milet imposaient aux magistrats de pratiquer des sacrifices aux dieux dont les prêtres encaissaient les taxes et récupéraient une partie de la viande. Se multipliaient les jours de fêtes ce qui permit, en particulier à Milet, de vendre plus cher les charges sacerdotales. Certains prêtres louaient leur charge. Les prêtres devaient organiser les fêtes et honorer certains dons. Certains cultes païens exigeaient la virginité pour les prêtres et prêtresses, comme pour les Vestales qui devaient servir au minimum 30 années. Certains cultes orientaux exigeaient des prêtres la castration, mais après la mort ils pouvaient pratiquer la débauche. Les dons pour les bibliothèques (.se que déplorait Pline.) ou les odéons étaient moins bien vus que pour un temple. Le culte de Mithra était réservé à des cercles privés et pratiqué dans des sanctuaires souterrains. Dans les écoles était pratiqué des cultes en l’honneur de dieux, pratique que les chrétiens, toujours par mimétisme, firent béatement. Dans la zone latine les cercles religieux accueillaient affranchis et esclaves, mais dans l’empire de langue grecque les esclaves et les femmes en étaient exclues, à l’exception des prêtresses, mais, qui de toute façon, n’étaient pas comprises comme membre du cercle. Les associations bénéficiaient d’un donateur, ou d’un protecteur et qui avait pour but la surveillance du culte de la famille en l’absence d’héritier. Ces associations étaient dirigées par un conseil élu. Il y eut quelques associations de femmes. Platon voulait condamner à mort ceux qui dirigeaient une association, source de division du pouvoir de la cité – tout comme la « sainte » église apostolique et romaine condamnera les loges maçonniques -. Afin d’éviter famine, sécheresse, séisme, il fallait honorer les dieux. Certains païen croyaient à une persécution perpétuelle dans l’au de là pour les faute commises sur terre, encore un mythe qui fut adopté par le christianisme. De nombreux païens offraient pour l’âme de leurs défunts boisson et nourriture. Lors des cérémonies le, ou les dieux, étaient présents dans le temple, mais ils pouvaient également être présent sur terre à tous moments sous l’apparence d’homme – ils pouvaient être vu, être touché et être senti car ils émanaient toujours une bonne odeur - ; ils étaient déjà signalés vers – 1.400 à l’époque minoenne. Ils n’étaient pas toujours reconnaissables car parfois ils avaient un déguisement, mais avaient toujours un bel aspect. Les païens priaient pour qu’un dieu leur apparaisse. Toute fois, il était néfaste de voir un dieu qui voulait rester incognito. L’on pouvait aussi voir un dieu en songe, ou rêve. Au llème siècle, sous les Antonins, Artémidore de Daldis réalisa une importante enquête sur les rêves dans tout l’empire et rédigea « Clef des songes », traité sur l’oniromancie, ou art divinatoire sur les rêves ; l’interprétation des rêves variant selon le milieu sociale. L’ouvrage d’Artémidore fit référence longtemps et fut même, après la colonisation musulmane, traduit en arabe. Le monde aurait connu un âge d’or qui devait revenir (.même mimétisme avec les mythes monothéistes qui prétendent la disparition sur terre de l’Eden après la faute d’Adam et Eve et son retour à la fin des temps.), mais sans jugement dernier. Dionysos pouvaient provoquer des flots de vin miraculeux (.dans la quatrième évangile Jésus transforma l’eau en vin, mais cette exploit incontestablement notoire n’est pas noté dans les trois évangiles synoptiques, étrange ?.). Les païens portaient des amulettes comme les chrétiens transportent avec eux dans leur voiture un saint Christophe. Il y eut de nombreux ex-voto pour remercier des miracles accomplis par les dieux païens. Platon trouvait absurde qu’Homère accorde de l’importance aux reliefs votifs qui étaient fort nombreux dans le monde grec. Au IVème siècle de notre ère apparaît à Alexandrie une fête qui célébrait la naissance du dieu abstrait Eternité (.Aiôn.) et la révélation de Korè, la déesse vierge, présentée sous la forme d’une statue et était célébrée les 5 & 6 janvier, date qui est approximativement celle de la naissance de Jésus dans les premiers temps et qui a été maintenue chez les chrétiens orthodoxes.

 

L’une des premières fêtes romaine fut celle du 8 juin en l’honneur de Volcanus ou les poissons pêchés sont sacrifiés à la place des sacrifices humains. Il y a aussi les combats rituels sur la tombe du mort pour fléchir par le sang les dieux furent substitués officiellement par l’état par les combats de gladiateurs en – 105.

 

Les isiaques, en plus d’une multitude de rites, accordèrent des indulgences contre le don d’une oie ou d’un gâteau, les catholiques, plus avides, accorderons des indulgences moyennant finance ! Ces pratiques incitèrent Tibère (.Tibérius / 14 à 37.) à expulser le clergé d’Isis. Claude (.41 à 54.) réforma la liturgie de Cybèle et d’Altis pour répondre au « goût du jour ». Caligula légalisa les cultes égyptiens que Tibère avait prohibés. Domitien fit reconstruire le temple d’Isis qui avait été détruit par un incendie en + 80. Néron rendit hommage au culte syrien d’Hadad et d’Atergatis. Sous les Flaviens (.69 à 96.) le culte de Mithra fit de nombreux adeptes. Hadrien fit édifier temples, statues et villes en l’honneur d’Antinoüs. Sous les Antonin (.96 à 192.) sont édifiés de nombreux temples dont une part importante est vouée au culte de l’empereur. Antonin le Pieux (.Antoninus / 138 à 161.) voua un culte à Cybèle et Commode (.Commodus / 180 à 192.) adhéra au culte de Mithra. En 170 Celse (.llème siècle.), polémiste antichrétien, qui vécu sous Marc-Aurèle, affirma que la résurrection de Jésus ne reposait que sur les dires de femmes hystériques, ce qu’approuvaient certains dirigeant de l’église (.Robin Lane Fox page 322.), et il contestait le rapprochement qui était fait par les chrétiens entre leur dogme et le platonisme. Apulée (.Lucius Apuleius Theseus / 125 à 170.), écrivain platonicien et avocat, se documenta sur divers cultes – Eleusis, Mithra, Isis, Cabires – et poussa ces expériences à la limite du sacrilège ; ayant épousé une riche veuve, il est accusé d’avoir usé de la magie, mais il sut de défendre magistralement. Sous les Antonins et les Sévères les peurs paniques provoquées par la peste et les séismes firent faire de bonnes affaires aux temples dédiés à Apollon, principalement à Didyme ou Apollon était spécialisé dans la lutte contre la peste. Et si la peste tardait à se résorber, il fallait invoquer la colère des dieux et non les pouvoirs d’Apollon.

 

Il existait des autels domestiques – pour le culte des ancêtres -, publics – pour les cultes officiels qui étaient placés soit dans le temple ou l’on y brûlait du parfum et effectuaient des offrande, soit à l’extérieur ou était effectué des sacrifices sanglants : truie, brebis ou taureau -, et aussi des temples. Lorsque les maisons sont devenues plus spacieuses, les autels primitifs furent remplacés par des laraires, sortes de petites chapelles ou l’on plaçait les images ou les statuettes des divinités domestiques et étaient placées dans un coin d’une pièce ou dans l’atrium (.cour intérieure.), certains Romains transformaient toues une pièce en chapelle. Toutefois, à la fin de l’empire le culte des ancêtre perdit presque toute son importance Les temples romains, en général de forme rectangulaire, comporte une statue du dieu, et éventuellement un autel, et n’est accessible qu’aux prêtres et prêtresses. Les temples de Rome étaient surchargés de statues. Le Capitole, temple étrusque à triple cella, daté du VIème siècle avant notre ère, et qui était consacré à Jupiter, Junon et Minerve, a donné son nom à la colline sur laquelle il fut bâti. Il tiendrait son nom du fait qu’en creusant ses fondation on l’y aurait trouvé un crâne humain – la colline du Capitole est le lieu légendaire ou la Louve allaitait Remus et Romulus -. Quelques temples inspirés de celui de Delphes étaient circulaire avec au centre un cella (.naos en grec.) de forme quadrangulaire précédé d’un vestibule ouvert de type pronaos. Il a existé aussi quelques autres variantes de temples. Comme pour les temples grecs, les statues de temples romains étaient peintes généralement de couleur dorée. De nombreuses statues des temples romains provenaient du pillage du patrimoine grec. C’est grâce aux monnaies romaines que l’on a pu identifier de nombreuses statues, qui sans cela seraient restées anonymes. En se qui concerne les statues représentant des célébrités grecques tels que : Homère, Solon, Socrate et Epicure étaient des portraits de pure fixions. Les chrétiens reprendront cet usage et revêtiront à leur tour intérieurement, mais aussi l’extérieur des églises de peintures.

 

Gordien lll (.dit le Pieu / 238 à 244.) fit ouvrir le temple de Janus et implora la déesse guerrière Athéna avant de partir combattre les Perses en 242.

 

Le judaïsme : Ci César se montra bienveillant envers les judaïsants, Tibert en expulsa 4.000 en Sardaigne. Tacite (.Tacitus / v 55 à 120.) et Juvénal (.Juvenalis / v 55 à v 140.) avaient de la répulsion envers les judaïsants. Vers + 260 des Juifs, judaïsants, ou non, montrèrent leur gratitude envers l’Apollon de Didyme, et selon « saint » Augustin, Apollon aurait donné la préférence à la loi par rapport à la raison. Les Juifs avaient de la sympathie pour Apollon qui montrait sa préférence aux traditions au détriment de la nouveauté. D’autres Juifs consultèrent le sanctuaire païen de Claros en Anatolie. A l’époque de Jésus de nombreux judaïsants pratiquaient encore la polygamie. Dans l’Ancien Testament il n’y avait pas d’apparition de Yahvé, mais uniquement d’anges.

 

Selon les textes bibliques les judaïsants étaient tenus de circoncire leurs esclaves, si l’esclave refusait, passé un délai d’un an il devait être revendu. Hadrien restreignit la circoncision des gentils.

 

Lors de la période Hellénistique – de la mort d’Alexandre à la conquête romaine -, des soldats Juifs utiles à Rome avaient été stationnés dans plusieurs contrés, ce constitua des communautés dont les plus importante se constituèrent en Cyrénaïque, en Phrygie et à Sardes. Les Juifs trouvèrent un protecteur en Jules César qui avait accordé certains privilèges à ceux de Rome.

 

Aux limites du Paganisme, du judaïsme et du christianisme : Philon d’Alexandrie, dit le Juif (.v – 13 à + 54.) philosophe néoplatonicien, il défendit auprès de Caligula le droit des Juif d’Alexandrie, il tenta de concilier tradition philosophique grecque avec la pensée monothéiste. Influencé par Philon, Ammonios Saccas (.Ammonius en latin / autour de l’an 300.) renonça au christianisme, il vénéra Apollon et le site de Delphes et fut le fondateur du néoplatonisme ; il eut pour disciples Plotin (.v 205 à 270.) néoplatonicien à tendance mystique qui fut compagnon de route avec Gordien lors de sa campagne contre les Perses et eu à Rome, dans son école philosophie l’empereur Galien et son épouse comme auditeurs, Origène (.v 185 à v 254.) qui fut un chrétien gnostique orthodoxe à tendance platonicienne et Longin (.v 213 à 273.) néoplatonicien qui fut ministre de la reine Zénobie.

 

L’approche de la sexualité des chrétiens reste largement influencé par celle des hébraïsants. L’adultère, la fornication et l’avortement sont aussi graves que le meurtre selon Moïse, mais quand l’on sait que Moïse fit massacrer 23.000 hébreux qui étaient restés fidèles à leur croyance au Veau d’Or, l’on peut toujours relativiser. Le divorce était possible s’il y avait consentement mutuel, mais les époux devaient faire face aux complications qu’avait imposé Auguste pour freiner le nombre de ruptures. Au lllème siècle les empereurs compliquèrent encore les démarches pour le divorce. Les poursuites devinrent possibles contre les hommes mariés qui pratiquaient l’adultère avec une femme de « haut rang ». Sous les Sévère l’avortement devin un délit, mais seulement s’il avait été pratiqué au détriment du mari.

 

Les femmes chrétiennes, comme les païennes, se mariaient vers l’âge de 15 ans, ce qui leurs assuraient pour une grande majorité la virginité avant le mariage. L’église venait en aide aux veuves, comme le pratiquaient déjà les judaïsants.

 

Chose étonnante, c’est aux moments d’extrêmes difficultés – épidémie, séisme, éruption volcanique – que les chrétiens comme les païens bénéficiaient d’apparition divine ! Et dans l’Ancien Testament, comme dans Homère, il ne fallait pas faire fit de la visite d’un inconnu car sous cette apparence pouvait se cacher un dieu pour les Grecs, un ange pour les juifs et les chrétiens.

 

Le christianisme : Contrairement à nos dirigeants de grosses entreprises avide d’argent tout en se réclament du christianisme, les premier riches chrétiens ne rechignaient pas à faire don d’une partie, voir de toute leur fortune au profit de leurs co-religionnaires. Au tout début, certains chrétiens sacrifièrent, mais cette pratique a été remplacée par des dons, qui pouvait être une part de la récolte, aux évêques. Aux débuts du christianisme, les convertis n’étaient baptisés qu’au bout de 2 à 3 ans après avoir subit jeûne, exorcisme et confessions, et suite à certains pêchés l’éducation religieuse était suspendue pendant un certain temps selon la gravité de la faute. Les chrétiens affirmaient que leurs exorcismes étaient plus efficaces que ceux effectués par les judaïsants. Hors pour les païens l’exorcisme était une imbécillité et Marc-Aurèle disait que les exorcismes étaient aussi stupides que les combats de coqs. Après le Baptême le chrétien n’avait le droit qu’à une faute et donc qu’une chance de pardon. Par la suite fut accordée une seconde chance, mais celle-ci était accordée après avoir accepté jeûne, lamentations et l’humiliation (.coucher à même le sol la nuit habillé d’une simple toile.), et pour les adultères il fallait s’allonger sur le sol devant témoins. Dans les années 250 étaient dans l’église les vertueux et les petits pêcheurs, ceux-ci n’ayant pas le droit de communier, les autres pêcheurs devaient rester à l’extérieur de l’église, sous le porche et qui devaient ramper sur le sol pour demander pardons à ceux qui entraient et sortaient de l’église. Les notables pouvaient effectuer ce rituel à huis clos. Dans certain car, par exemple pour les lapsi, il fallait une confession publique. Le pape Léon ler (.440 à 461.) déclara que les confessions publiques étaient intolérables. Ainsi, selon Tertullien de nombreux chrétiens préféraient garder leurs pêchés pour eux et pour Dieu. Tertullien disait que les militaires qui s’étaient convertis au christianisme devaient déserter, il critiqua la coquetterie des femmes et prôna la chasteté. Tertullien critiquait les judaïsants qui montaient les autorités contre les chrétiens et hargneux contre les hérétiques tel que les macionistes, ou ceux qui comme Praxéa qui soutenait que Jésus n’était qu’une manifestation du père. Tertullien dénigra les relaps, les remariages ainsi que le pape Celliste qui accepta le retour au sein de l’église les fornicateurs et les adultérins et voulait un retour à la pureté des premiers temps du christianisme (.ces évolutions dogmatique prouve que les directives religieuses relèvent du mythe et non des directives prétendument divines.). Il s’attendait à l’éminence du jugement dernier. Si les femmes pouvaient devenir diaconesses –elles étaient chargées de certaines fonctions au sein de l’église -, seul les hommes pouvaient enseigner. En revanche, les femmes avaient les mêmes droits que les hommes chez les marcionistes et les montanistes (.voir annexe du chapitre 13 / Le montanisme fut adopté par Tertullien et pourchassé par Constantin à partir de 331 et par Honorius en 407.). La femme chrétienne ne devait ni se maquiller, ni porter de bijoux et avoir une coiffure simple. Les premiers chrétiens jeûnaient toutes les semaines le mercredi et le vendredi, ainsi qu’avant le baptême et les pénitences. Et jusqu’au milieu du lllème siècle ils jeûnaient du vendredi saint au jour de pacques. Il y avait également 40 jours de jeûne au Carême. Les chrétiens, qui ont toujours eut l’esprit critique, pensaient que leurs visions étaient le fait de Dieu et que celles des païens étaient dues au Diable. Dans la vie de l’au-delà les homos et les lesbiennes étaient jetés dans le vide pour qu’ils s’écrasent sur les rochers (.je rappel que les chrétiens prêchent l’amour du prochain ?.). Au llème siècle courait le bruit parmi les païens que les chrétiens avaient des comportements immoraux, ceci dit, ce n’était pas plus con que la rumeur de certains chrétiens au XXlème siècle qui font courir le bruit que les athées son immoraux, la débilité à la vie dure ! L’eucharistie fut à l’origine d’accusation de cannibalisme de la par des chrétiens. Trajan fit décapiter certains chrétiens qui n’étaient pas citoyen.

 

Il semble que la Bible ne fut traduite en latin que vers l’an 180.

 

Suite à l’incendie de Rome qui eut lui un an après l’exécution de Paul (.v 10 à v 63 selon la tradition.), les chrétiens constituaient un groupe facile à accuser et Néron chargea le préfet du prétoire, Tigellin, de la persécution qu’il s’empressa d’exécuter avec grand zèle, heureusement que pour les chrétien la mort en tan que martyr effaçait tous les pêchés ; Cyprien ajoutera que les martyrs rendent les jugement au coté de Dieu et de Jésus, idée prise aux judaïsants qui considérèrent que les martyr, après la révolte des Maccabées, rendait le jugement dans les cieux au coté de Yahvé. En revanche, les chrétiens gnostiques considéraient le martyr inutile et sans faveur divine.

 

Si l’évêque de Lyon, Irénée (.v 130 à v 208.) acceptait volontiers quelque divergence d’opinions sur le mythe chrétien, le ton finit par se durcir et voir dans ses détails de graves hérésies et éclatèrent plusieurs scandales. Fraîchement converti au christianisme, Marcion (.v 85 à v 160.) affirma qu’il n’y avait aucun lien entre l’Ancien Testament et le Nouveau, et il rectifia la Bible qu’il réduisit à l’évangile de Luc et aux 10 épîtres de Paul. Il avança que le Dieu de l’ancien testament était un être incompétent, sinon, pourquoi aurait-il imposé aux femmes les douleurs de l’accouchement, alors qu’en revanche le Oing (.Christo en grec.) était la Révélation. Marcion fut excommunié à Rome en 144. Puis se fut le scandale provoqué par l’évêque Paul d’Antioche dans les années 260.

 

Nous avons vu ci-devant qu’au milieu du lllème siècle la classe moyenne n’existait plus, mais selon Fox dès le milieu du llème siècle l’écart entre riches et pauvres commençait à se creuser au moment ou les chrétiens prêchaient l’égalité et l’amour du prochain (.je pense que les chrétiens ne se référaient pas à l’Ancien Testament et Moïse qui deviendra pour les chrétiens un « Saint Prophète », ce dernier fit massacrer selon les « saintes » écritures 23.000 Hébreux qui n’aient pas voulu se soumettre au culte de Yahvé et qui étaient restés fidèles au culte du Veau d’Or, car là, sauf erreur de ma part pauvre athée que je suis, je n’y ai point vu l’amour de son prochain !.).

 

L’Eglise favorisa le grec jusqu’au milieu du lllème siècle. Il y eut des traductions des évangiles en syriaque vers 180 et en copte vers 240, et Ulfira traduisit la bible en goth vers 260 avec un alphabet de son invention. Tertullien (.Tertullianus / v 155 à v 225.), chrétien montaniste, dénonçait le fait que les chrétiens qui effectuaient un emprunt devait prêter serment à des dieux païens à leur créancier. Il pensait que lors du baptême, l’âme se fiançait avec le « saint esprit » et les vierges étaient fiancées à Dieu. Tertullien se plaignait que de nombreux chrétiens profitaient de la période précédant le baptême (.acte religieux qui prétend laver des prêches.) pour effectuer certains pêchés de façon concerté, façon de se payer un peu de bon temps avant cet acte de foi (.il est bon de rappeler que l’empereur Constantin qui reste une référence pour les chrétiens se fit baptiser seulement sur son lit de mort afin de se faire pardonner toutes les saloperies qu’il avait fait durant sa vie !.). Tertullien conseillait de pratiquer la virginité, même après le mariage et il encouragea les hommes à accueillir sous leur toit une veuve, ou même plusieurs, dans un mariage uniquement spirituel. Tertullien affirma que Septime Sévère fit appel à des exorcistes. Selon Fox, il n’y avait qu’environ 2 % de chrétiens dans l’empire vers 250. L’un des disciples de l’anachorète égyptien de « St » Antoine (.251 à 356.), Hilarion (.290 à 371.) créa le premier monastère en Palestine. A plusieurs endroit les chrétiens s’emparèrent d’Oracles afin de les adapter à leur mythe et aménagèrent le second livre de « la philosophie des Oracles » du Syrien néoplatonicien Porphyre (.234 à 305.), Robin Lane Fox dit page 202 que « Les paroles d’Apollon auraient presque pu servir d’hymnes aux chrétiens ». Selon Porphyre, il est arrivé qu’Apollon fasse l’éloge du Oing (.Christo en grec.). Les ignares des campagnes, dépourvus de toute éducation, étaient subjugués par la rhétorique des prêtres et évêques. Etait mis en valeur le martyr qui mourrait dans une croyance chrétienne inébranlable. L’église encourageait, tout au moins à ses débuts, les mariages entre chrétiens, et plus particulièrement aux veuves chrétiennes.

 

L’évêque, ou pape, Calixte ler (.ou Callixte / 217 à 222.), ancien esclave, fut accusé de modalisme par l’écrivain grec Hippolyte (.170 à v 235.) ; il fut critiqué pour avoir toléré le concubinage entre chrétiens à une époque ou, si une femme se mariait avec un homme de basse extraction, elle perdait son ancien statut et de ses privilèges juridiques. A cette époque les femmes se mariaient très jeunes et nombre d’entre-elle finissaient veuve, ce qui provoqua une polémique entres les chrétien favorable au remariage et ceux qui considéraient cette acte comme dégradant et impie. L’église exaltait la virginité ce qui présentait un grand intérêt lorsqu’il s’agissait de riches héritières. L’église se proposait d’accueillir les veuves et de les protéger, mais il y eut dérive, ainsi l’empereur Valentinien en juillet 370 envoya au pape une directive pour interdire l’accès aux maisons réservées aux veuves aux ecclésiastiques hommes et aux excès afin d’éviter qu’il obtiennent les lègues et héritages à leur profit. Dans les églises les femmes devaient se placer au fond. La lecture devait se limiter à la Bible et il ne fallait point lire de livres païens.

 

Nous avons vu ci-devant qu’à son arrivé au pouvoir Dèce (.Decius qui prit le surnom de Trajan / 249 à 251.) décida de martyriser les chrétiens qui refusaient de sacrifier en l’honneur des dieux païens. Lors des persécutions de Dèce (.Decius.) certains chrétiens abjurèrent, d’autres soudoyèrent afin d’obtenir un certificat de sacrifice, ou ils envoyaient leurs esclaves sacrifier en leur nom. A la mort de Decius (.son édit de répression fut révoqué en juin.) l’on libéra les chrétiens, les relaps devaient se confesser, alors apparurent sur le « marché » de fautes confesseurs, mais certains chrétiens firent de faut certificats de confession. Se répandirent des histoires de martyrs qui tenaient plus du roman fantastique que de la réalité. Dans les années 240 Origène (.v 185 à 254.), qui mourut martyr sous Dèce (.Decius.), admettait que les chrétiens ne représentaient qu’une infime proportion de la population, à une époque ou les chrétiens se réunissaient dans des locaux privés de petite dimension. Origène affirmait que l’épilepsie était du à un démon et que les exorcismes pouvaient les guérir. L‘ « Antipape » Novatien (.il se fit nommer évêque de Rome contre Corneille en 251 et fut condamné à mort par Dioclétien.) refusait de pardonner aux chrétiens qui avaient abjuré leur religion, Cyprien dès 250 déclare que l’adultère n’est plus pêché mortel (.vous dire que les directives de l’église sont uniquement des élucubration d’humains et ne reflètent en rien les directives d’un prétendu dieu !.). Cyprien qui avait soutenu Novatien, vu l’ampleur qu’avait pris les reniements finit par retourner sa verts à la fin de l’été 251 et envisager de pardonner aux « traîtres », sauf pour ceux qui avaient accepté de sacrifier aux dieux ; les pénitences devant être modulés en fonction des fautes commises. Mais suite à une épidémie qui ravagea les rangs des chrétiens et de manifestations Cyprien finit par pardonner à n’importe qui en 252. La croyance en l’imminence de la fin des temps et du jugement dernier se propagea lors des premières persécutions de chrétiens, puis se réactiva après chaque évènements contrariants – persécutions, séisme, éruption volcanique, épidémie – mais ne se concrétisa jamais malgré l’assurance de ceux qui la propageaient. Lors des persécutions de 257 / 258 sont arrêtés les évêques Cyprien, Fructuosus, Agapius Pionius et Secundinus. Gallien (.ou Gallienus / 253 à 268.) mit fin aux persécution dans l’été 260 et il reconnaît le droit de propriété et fait restituer les biens confisqués en Egypte et de 262 à 299 les chrétiens connurent une période de paix. Mais Dioclétien (.284 à 305.) révoqua la liberté de culte et imposa à tous les militaires chrétiens, y compris les officiers, le culte de sa divinité, les chrétiens répliquèrent par un antimilitarisme notoire. Par le concile d’Arles, en 314, Constantin avec le consentement des évêques imposa que l’on s’engage à excommunier les déserteurs.

 

C’est au alentour de l’an 200 que les évêques s’attribuèrent un salaire. Lors de l’élection d’un évêque il devait y avoir la participation d’au moins 3 évêques et grâce à leurs prières les évêque attendaient la validation de l’élection par le « Saint esprit ». L’évêque était élu à vie par acclamation. Augustin avait désigné son successeur avant de décéder, et il fut élu. L’évêque de Rome au lllème siècle n’avait pas encore la primauté, mais bénéficiait d’un certain prestige. Suite à des raids goths Grégoire du Pont (.v 220 à v 272.) organisa une chasse aux « sorcières » accusant les femmes chrétiennes violées de s’être offertes aux envahisseurs. En 272 l’évêque Paul d’Antioche fut excommunié pour avoir soutenu que Jésus était un homme et on l’accusa des pires dérives : luxure, détournement de fond, arrogance, etc…, c’est ce que certains nomme la « Charité chrétienne » ! Certaine communauté choisissaient leur évêque pas tirage au sort, et que pour un temps limité. L’évêque veuf ne devait pas se remarier.

 

La preuve qu’il y avait déjà des notables chrétiens sous Valérien, c’est que celui-ci dressa en 258 une liste des sanctions encourues par les sénateurs chrétiens, les hommes de position insigne, les chevalier, les femmes respectables et les esclaves impériaux.

 

L’évêque Denis d’Alexandrie (.mort en 264.), successeur à l’évêché d’Origène et d’Héraklas en 248, de langue grec, imposa sa doctrine : il ne pouvait pas y avoir de sexualité après la mort.

 

Si les persécutions pouvaient pousser des chrétiens à s’établir dans des endroits reculés, d’autres s’expatrièrent, ainsi à la fin du IVème siècle certaine villes de Mésopotamie prétendaient que leurs églises avaient attirés des chrétiens venant de l’empire romains à l’époque d’Hadrien. Il semble qu’il y eut également un certain nombre de chrétiens romains qui partirent se réfugier en Arménie. Le christianisme pénétra également en Perse suite à la capture de soldats romains, et vers 280 / 293 furent persécutés en Perse des « Nazaréens et des chrétiens ».

 

Nouvelle révélation, peut-être divine (.ment conne.), au lllème siècle la fin des Temps est repoussée pour l’an 500 !

 

Avant Constantin le christianisme se limitait essentiellement dans les villes, et bien souvent les habitants les plus humbles, par contre, entre vers 250 et vers 310, il progressa dans les campagnes.

 

Les plus grandes persécutions de chrétiens eurent lieu sous Maximin ll Daia (.Galerius Valerius Maximinus qui se nomma César en 305 et gouverna l’Egypte et la Syrie, il se fit proclamer Auguste en 307 par ses soldats, mais se suicida après avoir été battu par Licinius / 305 à 313.) de 305 à 312. Les premiers ermites apparurent sous Decius principalement afin de fuir les persécutions de celui-ci et leur nombre augmenta significativement avec les persécutions de Maximin ll. Pour l’écrivain grec et chrétien Eusèbe de Césarée (.Eusebius / v 265 à 340.) toutes ses persécutions étaient les signes avant-coureurs de la fin des temps, mais l’arrivée de Constantin au pouvoir le contraint à changer d’avis.

 

Constantin ler (.306 à 337 / son père vénérait un dieu suprême, le Soleil représenté par Apollon et dont le jour de la semaine qui est en son honneur était le dimanche, ce dimanche qui deviendra le jour de repos en l’honneur d’un dieu de Lumière.) ordonna en 306 de restituer les biens confisqués aux chrétiens. Mais malgré la protection divine il vaux mieux rester prudent, ainsi lors de son passage à Autun en 311 Constantin accepta que l’on exhibe en son honneur l’effigie de tous les dieux païens. Dans l’hiver 312 / 313 Constantin refusa d’accorder aux donatistes les mêmes avantages qu’aux chrétiens « orthodoxes ». En 317 éclata des émeutes en Afrique entres factions chrétiennes afin de prouver l’irascibilité des monothéistes. Lors de sa campagne contre les Perses il imposa à tous ses soldats, quelque soit leur croyance, une prière à dieu le dimanche et dota ses armées d’aumônier. Il enrôla des évêques et leur fit faire une tente en forme de croix, et où ils priaient avant chaque combat, et avec le plus grand mépris pour les « Dix commandements » enjoignait ses soldats à massacrer l’ennemi ! En quelque sorte en remplaçant Athéna par son dieu, il fit de celui-là le nouveau dieu de la guerre. Mais pour l’édification de l’arc de triomphe consacré en 315 ou 316 par le sénat, la prudence reste de mise des deux cotés ; l’inscription précise que la victoire fut «  à l’instigation de la divinité », sans préciser de quel dieu il s’agit, et le bas relief représentant les soldats n’exhibent pas sur leur bouclier le symbole chrétien. Il délégua certains jugements aux évêques dont la sentence était irrévocable. La charité aux pauvres fut abandonnée par le pouvoir et déléguée aux évêques. Alors que la majorité du peuple romain était encore resté païenne, il maintint une forme de laïcité vis-à-vis des gouverneurs et autres collaborateurs du pouvoir qui étaient restés attachés aux anciennes traditions. Caius Licinius après avoir perdu une bataille navale et deux terrestres demande, par l’intermédiaire de son épouse qui est la propre sœur de Constantin, la vie sauve. Alors qu’il n’est pas encore baptisé Constantin en « bon » chrétien accorde la vie sauve à Licinius en 324, mais le fait étrangler au milieu de l’an 325, amen ! Peu après avoir vaincu Licinius, Constantin fit tracer les limites de sa nouvelle ville, Constantinople, le 8 novembre - dont la construction s’effectua de 324 à 330 -, puis il publia plusieurs édits donc deux qui interdirent les augures et les sacrifices aux païens, il décide que l’état va financer la construction, ou la reconstruction, d’églises dans tout l’empire. Ensuite il condamna à mort tous ceux qui avaient persécutés des chrétiens. Furent organisés plusieurs conciles, afin de s’attaquer aux hérésies, dont tous les frais de déplacements étaient pris en charge par l’état. Le concile d’Antioche en avril 325 fut dirigé par un proche de Constantin, l’évêque Ossius, l’empereur y fit un long discours dont une partie de l’énoncé avait une odeur de soufre, comprenez un brin d’hérésie (.voir Fox page 668.) ; il y critiqua Socrate, Pythagore, Platon qui croyait à une multitude de dieux, mais aussi les poètes qui disaient n’importe quoi sur les dieux. Il critiqua même les mages persans. Le concile d’Antioche interdit aux chrétiens de se livrer à la divination. Puis eut lieu de concile de Nicée en juin afin de condamner les hérésie : arianisme, donatisme, etc…, la chrétienté se voulait déjà être universelle, la schlague à la main. Les évêques qui refusèrent de signer l’acte du concile furent exilés et Constantin ordonna de saisir tous les édifices appartenant aux hérétiques, mais comme l’on ne peut pas botter le culs à tout le monde à la fois, la monnaie qui circula à Antioche lors du concile portait l’inscription « Au Soleil, compagnon de notre empereur », car il fallait encore attendre un peu avant l’instauration du fascisme chrétien ! L’on ne sait si c’est avec l’aide de Dieu que Constantin, dit « le Grand » (.peut-être entendons-nous par là le « Grand criminel » ?.) fit assassiner son fils et son épouse en 326 ? Heureusement pour lui le baptême sur son lit de mort a effacé tous ses crimes, enfin ; lavé de ses pêchés, il faut être un super con, ou salop, pour croire à de telles balivernes ! Et certains « bons » chrétiens se sentant encouragés par le « saint » empereur se mirent à dégrader les statues des cultes païens. Suite aux meurtres de cette « honorable » famille chrétienne et impériale, la mère de Constantin, Hélène, se précipita en 326 en terre prétendue sainte ou elle fit des dons publics sur des sites prétendument sacrés par les prétendues saintes écritures. Et à cette époque les judaïsants étaient considérés comme une « secte porteuse de mort » (.ce qui est exacte puisque Moïse fit massacrer les adeptes du Veau d’Or.) et les lois de Constantin disaient les Judaïsants étaient des parricides meurtriers du fils de Dieu, et sous les successeurs de Constantin il fut interdit aux chrétiens d’épouser un judaïsant. De nombreux sites païens furent détruits, l’un d’eux était un centre phénicien de prostitutions sacrées. Plusieurs prophètes païens furent torturés afin qu’ils avouèrent leurs erreurs.

 

Les chrétiens étaient encore peu nombreux vers 300, mais leur nombre augmenta sensiblement sous Constantin et ils finirent par se « multiplier » dans les années 340. Et la solidarité « chrétienne » s’estompa devant les ambitions personnelles, ainsi un certain nombre de chrétiens n’hésitèrent pas à diffamer d’autres chrétiens, amen ! D’aucuns affirment que Dieu fit l’homme à son image, dans ces conditions, si je croyais en Dieu, je penserais qu’il est une belle ordure ! Sous l’empereur Julien, dit l’Apostat, (.361 à 363.), se Robin Fox dont je ne remets pas en cause ses appréciations, les païens se montrèrent bien plus tolérant que les sectateurs du « Seigneur » très « miséricordieux » ?

 

Avant le baptême les chrétiens devaient se marier ou renoncer à leur concubine et s’il s’agissait d’une esclave, elle devait d’abord être affranchie. Si au commencement le baptême se pratiquait le plus tard possible afin d’être blanchi pour ses fautes, la mortalité infantile finit par inciter les parents à faire baptiser leurs progénitures à la naissance. Ceux qui interprétaient les rêves ne pouvaient être baptisé. Après le baptême, les relations sexuelles avec une esclave étaient pêchées de chair. Et surtout, le moins admis était l’adultère chez les femmes. En Egypte les mariages étaient régis par une sorte de racisme, les Grecs, les Coptes et les Romains évitaient les mariages interethniques. Dans les années 340 le concile de Gangra interdit aux femmes de porter des vêtements d’homme, ce même concile prévoyait d’excommunier et de lancer l’anathème contre tous ceux qui encouragerait les esclaves à la désobéissance sous prétexte de piété chrétienne et l’on recommandait aux moines de ne pas accueillir des esclaves en fuite, en revanche, dans l’empire païen, les esclaves en fuite pouvaient trouver refuge auprès de la statue de l’empereur d’un temple ou dans certains temples, alors il y avait enquête et s’il s’avérait que l’escale avait raison, il était vendu à un autre maître. Dans l’empire chrétien l’esclave pouvait se réfugier dans une église et après enquête l’esclave était rendu à son maître et une simple remontrance était adresse au coupable, l’église était déjà au service du riche. Origène (.v 185 à v 254.) montrait du mépris pour les pauvres d’Alexandrie.

 

Au lllème siècle se multiplièrent les textes jugés « apocryphes » par certains dirigeants de l’église, provoquant à plusieurs reprises des divisions entre chrétiens.

 

Le concile d’Antioche, en 325, condamna le mariage entre frère et sœur ou une nièce, l’homosexualité conduit à l’enfer comme pour les judaïsants. Mais, si les juifs acceptaient que l’homme puisse demander le divorce, cet acte est formellement interdit dans l’évangile – le deuxième dans le Nouveau Testament - attribué à Marc. Si le remariage est toléré aux hommes, comme aux femmes, il est formellement interdit aux ecclésiastiques (.à ses débuts la chrétienté tolérait le mariage, même chez les évêques et commença à présenté une réticence au sein de l’église qu’au IVème siècle.). Suite à un adultère l’homme peut se remarier, mais pas la femme. Si une veuve succombait aux charme d’un homme avant quelle se remarie méritait une punition importante. Quoi qu’il en soit, l’abstinence prévaut sur toutes activités sexuelles et Luc (.20, 35-36.) affirma que la vie éternelle était assurée pour ceux qui ne prenaient ni homme, ni femme car ils deviennent égaux aux anges. La virginité ne replaçait-elle pas l’humain avant le « Pêché originel », toutefois, si les célibataires s’en sortaient assez bien, les femmes vierges avaient du mal à s’intégrer dans la société et se n’est qu’au début du lllème siècle que certaines constituèrent des communautés, car l’aide de l’église aux vierges semble être resté très ponctuel et insuffisant, même si les évêques, qui percevaient la dîme, étaient tenus de venir en aide aux vierges et aux nécessiteux. L’évêque de Carthage (.dès 248 et qui se cachât de 250 à 251 lors des persécutions de Dèce et qui prêcha l’indulgence envers les lapsi.), Cyprien (.début llléme siècle à 258.), suite à des abus, interdit les cohabitations avec de vierges en Afrique du nord. Le concile de Nicée (.325.) exclua de la prêtrise les castrés. Puis, peu après ce concile Constantin fit entreprendre des fouilles afin de retrouver la sépulture de Jésus, et, ayant mis à jour un ensemble d’anciennes sépultures, et par miracle, sans indice patent, l’une de ces tombes fut déclarée être la « sainte sépulture ». Il fut ordonné d’ériger une imposante basilique à Bethléem et au mont des Oliviers. Sa mère, Hélène, à la suite du scandale familiale, y vit des cavernes en rapport avec les évangiles. Puis la belle-mère de Constantin, Eutropia, fut scandalisé de la souillure faite par les païens en se prétendu saint lieu, alors l’empereur s’empressa d’y faire édifier un sanctuaires chrétien décoré de feuilles d’or et de pierres précieuses et interdit aux judaïsants et aux païens d’y tenir leur foire, initiative foireuse, sans vouloir y faire un jeu de mots. De là à dire que Constantin était un enfoiré !

 

La vénération des statues païens fut remplacé par celles des reliques : morceau de barbaque, os, fiole de sang et de lait.

 

La chrétienté a toujours exhalé des relents écœurants, ainsi, le prête ascétique d’Antioche, puis patriarche à Constantinople, jean Chrysostome (.340 à 407.), le mal surnommé, ne répugnait pas, comme bien d’autre prétendu bon chrétiens, se montrer condescendant envers ses auditeurs chrétiens s’exprimant en d’autre langues que le latin ou le grec, tel que le goth ou l’arménien.

 

Au milieu du lllème siècle Jésus était généralement représenté avec une barbe. Les chrétiens aiment encore montrer l’image du bon pasteur qui prend soin de ses moutons, très belle image, en effet, le berger prend soin de ses moutons avant de les envoyer à l’abattoir en espérant en tirer un maximum d’argent, en effet, très belle image pour le pasteur, mais pas pour ses victimes !

 

Religions et crise : Des missionnaires manichéens pénétrèrent dans l’empire romain au milieu du lllème siècle et prêchèrent en Syrie, en Anatolie et en Egypte, avant d’arriver en Afrique du Nord vers 290. Ils prêchèrent en plus d’une dizaine de langues. Mani avait interdit la chasse, le jardinage et la taille des arbres, prêcha le végétalisme, les « purs » vont au ciel, les « impurs » sont condamnés à une série de réincarnations et les incroyants vont en enfer (.Manichéisme : voir aussi annexe chapitre 14.). Mani multiplia, tout comme Jésus, les miracles. Les chrétiens ont du faire face à la multiplication des églises manichéens. Entre les années 250 et 270 l’empire subit des vagues de raids barbares, épidémies et dévaluation de la monnaie à un moment où les productions littéraires se tarirent. L’argent utilisé naguères pour les jeux sont dépensées pour la construction de remparts autour des villes. Afin de s’entourer de plus de serviteurs Constantin augmente de façon significative les impôts. A la fin du lllème siècle les statues deviennent plus grossières sans pour autant atteindre la laideur de l’art moderne du XXIème siècle. Augustin (.Aurellus Augustinus / 354 à 430.), bien que sa mère fusse chrétienne, adhéra au manichéisme pendant 9 ans, puis il se fit baptiser le 24 avril 387, devin prêtre d’Hippone à la fin de l’an 391 et évêque en 395. Il dicta ses ordres aux conciles qu’il convoquait et multipliait les calomnies contre les « schismatiques » et obtint que l’empereur déclare le donatisme « hérésie » le 12 février 405 ce qui permis au prétendu « philosophe » d’organiser la répression qui dégénéra en un carnage dont les catholiques sont friands car ils se perpétuerons tous au long des siècles jusqu’à l’époque de Louis XIV (.voir les dragonnades dans l’annexe du chapitre 31.). Les évêques se faisaient même un devoir de dénoncer leurs rivaux aux forces de « l’ordre » ! Par peur de nombreux « hérétiques » se convertir afin d’échapper aux persécutions (.plus tard, le chancelier allemand, Bismarck, ne dira-t-il pas « La force fait loi ».), mais si de nombreux circoncellions déposèrent les armes, ‘d’autres, révoltés par les atrocités, multiplièrent les raids destructeurs en Numidie. Devant l’ampleur du conflit l’empereur fit volte face et proclama en 410la liberté de culte. Hors les chrétiens poursuivirent leurs opérations sanguinaires et le 30 janvier 412 la constitution ordonna aux schismatiques de se soumettre en intégrant la religion « orthodoxe » sous peine de châtiments corporels et de saisie de leurs biens. La réplique ne tarda pas et des commandos massacrèrent des églises, massacrèrent de nombreux clercs. Grâce à Augustin les hérétiques furent réduits à de petites minorités repliées en Maurétanie et en Numidie – plus tard ces minorités n’hésiteront pas se rallier aux Vandales -. Augustin, prétendu philosophe (.Hitler avec « Mein Kampf » pourrai lui aussi être considéré avoir été un philosophe au même titre qu’ Augustin.), formula le principe d’une « utile terreur » (.Histoire de l’Afrique du Nord, tome 1 page 226.) afin de ramener à l’orthodoxie les hérétiques et empêcher les faible de s’en écarter (.en tan qu’athée je ne me sent pas plus faible que ceux qui se rallient au mythe monothéiste par peur de la mort !.). Il n’hésita pas à vilipender les judaïsants. Il encouragea la coercition de l’Etat qui se traduisit par des massacres notoires, amen ! La répression atteignit non seulement les donatistes, mains aussi les adeptes de Pélage (.voir Pélagianisme, annexe du chapitre 15.).

 

La « sainte » église acceptait d’aider les humbles sous condition qu’ils acceptent les inégalité sociales, elle proclama l’esclavage légitime (.Hitler dans « Mein Kampf » voulait réduire en esclavage le peuple slave, une sainte et pieuse idée.).

 

L’empereur : A sa mort l’empereur va dans une apothéose inaccessible aux simples mortels. Caligula, Claude et Néron se sont emparé du pouvoir au nom de la divinité de la dynastie de Jules, mais ensuite c’est la force qui imposa de nouveaux empereurs tels que Vespasien et Trajan. Sans rejeter le culte impérial de la théocratie le déclarent « orbis romanus », Trajan avait renoncé aux prétentions de Domitien (.81 à 96.) qui avait exigé d’être salué du double titre de Maître et de Dieu. Mais Constantin, malgré ses crimes, s’envola vers le Paradis !

 

Les esclaves : Vers la fin de la république les Romains reconnurent que les esclaves avaient une âme et les associaient à leurs pratiques religieuses. L’adultère avec les esclaves fut principalement pratiqué entre maître et servile, mais certaines maîtresses succombaient aussi aux charmes de leur esclave.

 

La mort et l’âme : En général, les Romains pensaient qu’après la mort l’âme, ou génie, devenait un dieu manne ce qui implique que l’on devait donner aux mort une sépulture pour éviter de provoquer la colère de ce génie. Ces mannes étaient appelés Lares domestiques s’ils étaient bienfaisants et Larves s’ils avaient à expier des fautes en menant une vie errante. Les morts étaient soit inhumés dans de simple auge en pierre, parfois arrondies à la tête, soit dans un beau sarcophage installé dans un somptueux monument en pierre, voir de marbre soigneusement décoré, soit incinéré et installé dans une urne placée dans tombe à puits circulaire ou dans la niche d’une hypogée qui pouvait être de grande taille, l’urne avait parfois la forme d’une cabane ronde à toit conique. Les tombes les plus luxueuses étaient appelées « Mausolée », en comparaison du grand tombeau que c’était fait édifier le roi Mausole.

 

 

Selon Maurice Druon (.voir « Alexandre le Grand » / Del Duca / 1.958.), « Marie, mère du Christ, était également une enfant mystiquement demandée, et consacrée au Seigneur » (.je rappelle au passage que les chrétiens, dans la traduction de l’Ancien Testament, remplacèrent Yahvé par Seigneur.) « dès le sein de sa mère. Son père Joachim (.d’après le Protoévengile de Jacques, confirmé par le Psendo-Matthieu » - je rappelle au passage que ces écrits furent déclarés apocryphe par les chrétiens, mais, en toute contradiction, conservèrent pour leurs doctrines certaines informations tel que le prénom de la mère de Marie, Anne – « .) était un homme très riche et qui faisait des offrandes doubles de celles qu’il devait ; mais on lui reprochait de n’avoir pas de progéniture ; sa femme Anna, à quarante ans, était encore stérile. L’un et l’autre adressèrent leurs prières au Seigneur. Quand un ange apparut à Anna lui annonçant que son vœu serait exaucé et qu’elle enfanterait, elle répondit : Si j’enfante soit d’un garçon, soir d’une fille, je le vouerai au Seigneur mon Dieu et il sera consacré à son service tous les jours de sa vie ».

 

« Marie, toujours d’après les mêmes textes, fut élevée au temple » – Mois, j’aurais mis une majuscule à Temple, puisqu’à cette époque les Juifs ne possédait qu’un temple, celui de Jérusalem – « et instruite des hymnes et danse sacrés ; elle resta au service du temple jusqu’au temps de sa nubilité. Sa famille appartenait à ce qu’on appellerait aujourd’hui « la noblesse noire » ».

 

« Les mêmes sources » - je rappelle que ces sources son déclarées apocryphe par les chrétiens – « relatent que le choix de l’époux fut fait par les prêtres au cours d’une cérémonie religieuse : « le grand-prêtre dit à Joseph : Tu as été élu pour recevoir en ta garde la vierge du Seigneur » ; et Joseph se récusa disant : «  J’ai des fils » - ce qui prouve que Joseph était polygame – « et je suis vieux et elle au contraire est une fillette ; je ne voudrais pas devenir un objet de risée pour les fils d’Israël » ».

 

« Quand Joseph « revenant de ses chantiers » (.ce qui supposerait qu’il n’ait pas été le pauvre charpentier qu’on croit.) » - ici, Maurice Druon ironise de façon à peine voilée sur les prétendue saintes écritures – « se met à gémir ainsi en trouvant Marie enceinte de six mois : « Avec quel visage oserai-je regarder le Seigneur mon Dieu ? Et quelle prière pourrai-je adresser pour cette fille ? Parce que je l’ai reçue vierge du temple et je ne l’ai pas surveillée ? Qui a commis cette malhonnêteté dans ma maison et a souillé cette vierge ? Comment l’histoire d’Adam s’est-elle répétée pour mois ? » (.voir explication ci-après.) « Parce que, comme le serpent est venu, a trouvé Eve et l’a séduite, ceci est arrivé à moi également » ».

 

« Et les paroles de l’ange qui est apparut en songe à Joseph » - ici, ce n’ai pas une apparition visuelle, mais en rêve, et je rappelle que l’analyse des rêves fut une science reconnue par les Egyptiens de l’antiquité – « pour lui dire «  de ne pas craindre cette fille, parce qu’elle enfantera un fils qui sauvera son peuple », font office de sentence oraculaire ». Je rappelle également que dans le premier évangile l’on signale la venu de mages, et il n’est absolument pas question de « Rois-mages », un foutage de gueule qui a été inventé au XIIème siècle par un mythomane et validé par un pape tout aussi mythomane !

 

Toujours selon Maurice Druon, « La symbolique du serpent est constante dans le religions antiques. Si dans la Bible » - il faut préciser, la bible officialisée par les chrétiens, entre autre – « le rôle du serpent est limité à celui de tentateur, dans une autre tradition judaïque venant du Talmud babylonien (.donc existant vers 600 av. J.-C. et dans une nation de culte amonien où les Juifs étaient captifs.) le serpent est donné comme poussant la séduction d’Eve jusqu’à l’adultère et ayant commerce charnel avec elle ». Dans ce cas, l’on comprendrait mieux la réaction de Dieu, alors que dans la Bible traditionnelle Dieu se monte comme étant une ordure ! En effet, ce n’est qu’après avoir manger le fruit défendu qu’Adam et Eve prennent notion du bien et du mal, hors seul un être répugnant peut condamner à mort des êtres qui n’avait pas la notion du bien et du mal, amen !

 

 

 

 

Voir aussi chapitre 3 Bis : Le dieu Khnoum est le potier qui façonna l’humanité sur un tour (.la mythologie monothéiste affirme que dieu façonna l’homme avec de l’argile, qu’elle originalité ?.), le Ka est un double qui accompagne les souverains sur terre (.le mythe chrétien affirme que chaque individu est secondé d’un ange gardien, qu’elle originalité ?.), les simples humains ne rencontrent leur Ka après leur décès et leur arrivée au ciel. Après la conception d’ Hatshepsout et sa naissance divine, elle fut nourrie avec le lait de la vache Hathor. Puis Thot baptise Hatshepsout avec de l’eau purificatrice (.Jésus fut baptisé par Jean Baptiste avec de l’eau purificatrice, qu’elle originalité ?.), pour elle et son Ka.

 

 

 

 

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

...........................

 

 

 

Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


---------------------------

 


Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

---------------------------

 

A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

----------------------------------

Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O

----------------------------

 

Voir sur le site

des éditions

H & O

les autres titres

 

----------------------------