Apogée de l’empire Assyrien :

De – 715 à – 663 :

 

AFRIQUE :

   Egypte :

   A partir du VIIème siècle, de nombreux grecs viennent s’établir en Egypte, ce sont d’abord des mercenaires, mais bientôt, ils sont suivi par des commerçants, puis des touristes comme Hérodote (.voir annexe.).

  Période dite des pharaons Noirs : Shabaka évince Bakenrenef (.v - 720 à v - 715.) et fonde la dynastie dite éthiopienne (.voir Kouche, Royaume de Napata.). Assarhaddon (.v - 680 à v - 669.) envahit l’Egypte et prend Memphis en - 676. Les Libyens, partisans du pharaon Taharqa, sont déportés à Ninive. Néchao (.ou Nekao / v - 672 à v - 664.) est reconnu par les Assyriens prince de Saïs et de Memphis. L’Egypte est libérée du joug assyrien v - 670. En – 664 Assurbanipal envahit l’Egypte. Afin que Karnak soit préservé du pillage, les deux obélisques en électrum sont offerts à Assurbanipal. Plusieurs membres de la famille royale sont enlevés dont le fils héritier, Psammétique et sont envoyés à Ninive afin de les éduquer à la façon assyrienne avant leur retour à Athribis.

   Kouche :

  Royaume de Napata :

   XXVème Dynastie : Shabaka (.v - 716 à v - 702.) achève de soumettre l’Egypte et fonde la dynastie dite éthiopienne. Shabataka (.v - 702 à v - 690.) adhère à la coalition Sidon, Ascalon (.ou Askalon.) et Juda et vient en aide à Ezéchias, roi de Juda en révolte contre l’occupant assyrien, mais il doit se replier devant Assarhaddon (.v - 680 à v - 669.) qui envahit la Palestine puis le delta du Nil v - 671, prend Memphis en - 676, et reste maître de l’Egypte jusqu’en - 669. Taharqa (.v - 690 à v - 664.) libère le delta et Memphis v – 670, mais l’Assyrie reprend le contrôle de la région. Taharqa soutient le soulèvement du Nord de l’Egypte, mais Assurbanipal occupe Memphis et Taharqa doit se replie à Napata. Il se fait inhumer à Nouri. Tantamani (.ou Tanuetamani ou Tanoutamon v - 664 à v - 656.) marche sur Memphis et met les alliers de l’Assyrie en déroute. La réplique d’Assurbanipal est rapide et Thèbes est mise à sac en – 664.

   Axoum :

    Suite à l’établissent de nombreux comptoirs sur les côtes axoumites par les Sabéens venu du Sudarabique émerge un état dit « Ethiopio-sabéen ».

   Carthage :

   Carthage étend son territoire vers l’intérieur et multiplie ses points d’échanges sur la côte occidentale du Maghreb, tout en restant dépendante de Tyr, tout au mois du point de vu commercial. Les Carthaginois, comme les Phéniciens, pratiquent des sacrifices d’enfants par le feu en l’honneur de Moloch, mais selon Archéologia n° 416, ces enfants seraient morts avant la cérémonie (.mort naturel ou sacrifié ?.).

   Lac Victoria (.Région du.) :

   Sur les rives du lac Victoria, apparaît v - 700 une culture du fer, sans être passée préalablement par la culture du cuivre et du bronze, ni avoir de contacte avec le Proche-Orient.

EUROPE :

   Grèce :

   Au VIIème siècle de nombreux grecs deviennent mercenaires en Carie, en Mésopotamie et en Egypte. Le sanctuaire de Delphes est fondé au VIIème siècle à l’endroit ou selon la croyance grecque le dieu Apollon a tué le serpent Python, au pied du mont Parnasse. Le sanctuaire d’Apollon est géré par l’amphictyonie pylaio-delphique, conseille dont les membres représentent les 12 peuples de la Grèce continentale, toutefois comme les intérêts finissent par diverger, les conflits ne seront pas toujours évités.

  Corinthe : Avec Cypsélos (.- 657 à – 627.), qui instaure la tyrannie des Cypsélides (.- 657 à v – 582.), Corinthe se développe rapidement grâce au commerce Nord-Sud entre Athènes et le Péloponnèse, mais aussi par les échanges pratiqués dans les ports de Cenchrées dans le golfe de Saronique et de Léchaïon dans le golfe de Corinthe, sans compter le chemin de halage qui permet aux embarcations de passer d’un port à l’autre. Les Corinthiens ont fondé de nombreuses colonies : Syracuse, Corcyre, etc….

  Sparte / Lacédémoniens : Sparte est régi par l’eunomia qui fait de cette ville une royauté bicéphale (.deux rois, les Agiades et les Eurypontides qui représentent probablement deux des quatre bourgs des origines.). Les rois ont un rôle essentiellement religieux et militaire. L’aristocratie est représentée par un conseil des anciens (.ou gérousia, ou gérousie.) composé de 28 membres (.plus les deux rois, ce qui fait 30.) qui doivent avoir au minimum 60 ans, une assemblée (.ou apella.) sans grand pouvoir et le peuple (.ou Démos.) dispose d’une représentation de 5 magistrats (.ou éphores.) élus chaque année par l’apella, élection qui laisse une place importante à l’intrigue politique, et qui détiennent le Kratos (.pouvoir décisionnel.). Les éphores pratiquent une politique conservatrice et ont un droit de contrôle sur le bon respect des lois dans le domaine public et privé, même les rois sont assujettis à cette surveillance. Les hommes (.les Spartiates capable de payer des impôts.) y sont considérés égaux (.selon la tradition la distribution de « kléros » (.terres.) aurait été réalisé de façon égalitaire, mais il fut rapidement possible d’acheter des terres autres que celles qui ont été distribuées, ainsi se constitueront au IVème siècle d’immenses domaines et les kléros s’ils ne peuvent toujours pas être vendu pourront faite l’objet de don.) et le superflu y est banni. Cette égalité théorique n’exclue pas d’importantes disparités de fortunes. Seul la procréation de vaillants guerriers compte pour la cité. L’éducation des garçons est essentiellement militaire (.les arts et les lettres y sont délaissés.), cette formation, l’ « agôgè » est obligatoire, les enseignants appelés « pédonome » sont assistés par un « porteur de fouet » et si dans les autres cités grecques l’enseignement confié bien souvent à des esclaves dure de 7 à 12 ou 14 ans, à Sparte l’enseignement se prolonge jusqu’à l’âge de 30 ans et devient plus strict après l’âge de 12 ans. La pédérastie est considérée faisant partie de l’éducation des jeunes dès l’âge de 12 ans. Le peuple spartiate vit grâce au travail des pérèques, spartiates de second rang - qui ont probablement participé à la colonisation de certaines régions de Laconie tel que Pharis, Géronthrai, Hélos ainsi que l’île de Cythère - ou des alliés de la cité, mais qui sont exclus de la vie politique et à l’asservissement des hilotes, peuple qui selon certains serait les indigènes établis sur les lieux avant l’arrivée des Doriens. Maltraités, les hilotes se révolteront à plusieurs reprises. Cohabitent également d’autres classes sociales : les déchus (.les Spartiates ne pouvant plus payer d’impôts ou ayant refusés soit la formation strict du Spartiate, soit ayant refusés de partir au combat.), les mothaques (.ou bâtards.), des esclaves saisis lors de guerres, etc… Le poète d’origine athénienne Tyrtée qui écrit en ionien, langue littéraire de la Grèce au VIIème siècle, glorifie le courage du guerrier spartiate. Contrairement à la femme athénienne, la femme spartiate n’est pas confiné dans sa maison et elle a le droit de percevoir sa part d’héritage ce qui scandalise Aristote. Lycurgue encourage les jeunes filles à pratiquer du sport. La femme spartiate est également autorisée à boire du vin alors que cette pratique est largement prohibée dans le reste du monde grec surtout si le breuvage est pur. Comme les hommes, les femmes sont autorisées à avoir des relations avec des jeunes filles et des mignons. Le mariage classique est ritualisé par un enlèvement de la future épouse. Un vieil époux peut prêter sa femme à un être bien constitué afin qu’il lui face un enfant et la polygamie comme la polyandrie semble être toléré.

   En - 669, Sparte est battue à Hysiaï par Argos, dont le roi Phidon airait utilisé pour la première fois les « phalanges », troupes composées de gens du peuple.

  Athènes : Athènes est dirigée par des archontes (.magistrats.) qui comporte : un roi chargé principalement des affaires religieuses, du polémarque qui est chef de guerre et de l’archonte éponyme qui donne son nom à l’année ou il préside le conseil à l’Aréopage. S’y associent après – 683 six thesmothètes renouvelés chaque année et qui sont chargés de faire respecter les lois.

  Visite d’Apollon à Athènes : Au sixième jour du mois de Thargélion (.vers le 24 mai.) a lieu une journée de purification afin de pouvoir recevoir dignement le lendemain la visite d’Apollon. Pour cette cérémonie religieuse l’on choisi un homme et une femme (.plus tard l’on prendra deux hommes, et encore un peu plus tard deux criminels.) à qui l’on offre fromage, gâteaux, orge et figues, ensuite ils doivent faire le tour de la cité, ils sont flagellés 7 fois, puis exécutés, enfin, religieusement, afin de clore la « pharmakoï » (.purification.) ils sont brûlés et leurs cendres sont jetées en mer. Plus tard l’exécution sera remplacées par le bannissement, à cette époque des pauvres se porteront volontaire pour pouvoir manger à leur faim.

   Grande-Grèce : Crotone est fondée v - 710. Suite à une guerre civile, Les Messéniens expropriés par Sparte émigrent en Italie et fondent v - 706 la ville de Tarente.

   Celtes :

   Selon Strabon les Celtes sont grands, portent une grosse moustache qui recouvre les lèvres et ils aiment se parer de bijoux d’or, de chaîne autour du cou, d’anneaux aux bras et aux poignets. Ils sont fiers et querelleurs.

  Hallstatt : Ils poursuivent leur pénétration en (.Grande.) Bretagne, en Ibérie ou ils introduisent probablement l’usage du beurre et commencent à pénétrer dans la plaine du Pô au VIème siècle. Reconnaissable à leurs grosses moustaches, les Celtes sont organisés en castes. Ils sont dirigés par la classe des chevaliers et celle des druides (.issus de la chevalerie.). Le reste de la population est considéré comme serf ou esclave. Selon la religion druidique les Celtes ont une origine divine. Leur créateur est le dieu au maillet, Sucellus, qui a des points communs avec le dieu Thor qui est vénéré par les Germains ainsi qu’une divinité étrusque. Sucellus est souvent accompagné par un chien à 3 têtes rappelant Cerbère et les Celtes ont également une divinité ayant qu’une tête, mais trois faces (.avec ces trois têtes et ces trois face pourquoi ne pas voir l’origine de l’inspiration des théologiens chrétiens qui pour récupérer une ancienne croyance auraient élaboré un truc du genre un dieu, un fils et une esprit saint ?.). Les études des druides peuvent durer jusqu’à une vingtaine d’années, ils étudient l’astronomie, la cosmologie et la nature des choses et assurent l’éducation des enfants des notables. En tant que chef religieux, les druides ont un rôle de juge et supervisent les sacrifices humains. Selon Diodore pour les présages ils frappent un homme, de préférence un criminel, avec une épée au dessus du diaphragme et de présage dépend de la façon que l’homme tombe, de la manière dont se répand le sang et des derniers soubresauts précédant la mort. Ainsi des humains sont immolés pour sauver la vie d’un malade ou la tribu d’un péril. Les druides élisent un « pape » ou druide suprême. Les druides sont exemptés d’impôts et jouent le rôle d’arbitre lors de concurrence de plusieurs candidats au poste de chef. Le gui que les druides récoltaient sur les chênes avec des serpes d’or était une plante médicinale sensée être un antipoison, réduire les gonflements de l’épiderme, sécher les écrouelles et combattre la stérilité des animaux. Les druides collectaient également de nombreuses autres plantes, dite médicinales, en respectant des rituels adaptés à leur croyance afin de combattre divers maux. Comme les hindous (.culture indo-européenne.), les Celtes croient qu’après la mort l’âme se réincarne dans un autre humain, mais ils croient aussi à un monde souterrain. Selon Myles Dillon les traditions orales rappellent le savoir des Grecs et des Brahmans. Progressivement la croyance évoluera vers l’espérance en une île, celle de Kronos, qui sera assimilé au Saturne des Romains. Les druides, comme les chevaliers, pratiquent le culte des crânes. Ce culte des crânes aurait été emprunté aux Scythes qui pratiquent un culte similaire. Le premier novembre, c’est le nouvel an, ce jour est néfaste, car les esprits des morts peuvent revenir parmi les vivants et préfigure Halloween et la toussaint. Les communautés de « princes celtes » les plus prospères se trouvent en général le long des couloirs commerciaux tels que les vallées du Rhône, de la Saône, de la Seine, du Rhin et du Danube.

   Les Celtes les plus riches pratiquent la chasse à cours (.sanglier, cerf, lièvre, etc….). Les chasseurs à pieds pratiquent la chasse au lièvre avec deux chiens, minimum, le premier débusque l’animal, le second est lâché à la poursuite du fugitif, ce dernier de race très svelte prendra le nom de lévrier. Pour la chasse au sanglier est utilisé le dogue. Les Brittoniques acquerront la réputation d’organiser des combats de dogues.

   Etrusques :

   Les Etrusques empruntent v - 700 l’alphabet grec et écrivent sur des toiles de lin. Ils développent rapidement l’agriculture en effectuant irrigation et drainage ce qui permet d’éliminer les foyers de malaria. Ils construisent les premières routes pavées. Ils importent l’étain en provenance de (.Grande.) Bretagne et exportent céréales, vin, bronze, céramiques noires. Suite à l’instauration de la tyrannie à Corinthe des artisans grecs viennent s’établir v - 650 à Tarquinia.

   Ibérie :

   Au VIIème siècle la sidérurgie se développe et les échanges avec l’Orient : Phéniciens et Grecs, s’intensifient. L’écriture et les poids et mesures sont adoptés.

    Germains :

   En pleine expansion, les Germains envahissent la Pologne et le Nord de la Gaule. Les Belges seraient, selon certains historiens, des Celtes germanisés.

   Cimmériens & Scythes (.voir Cimmérien en Asie.) :

   Bousculés par les Scythes à la fin du VIIIème siècle (.voir Scythes / Asie.), les Cimmériens fuient ou s’assimilent aux nouveaux venus. A la fin du VIIIème siècle, suite aux migrations effectuées dans le Sud Caucase, les produits ourato-assyriens affluent en Europe centrale et les « contre-façons » se multiplient. Vers - 670, des Scythes sous la direction d’Ishpakaï s’installent dans le Nord Caucase.

   Slaves : 

  Culture Scythoïde du VII au Illème siècle : Les Slaves du Sud subissent l’influence de la culture scythe.

ASIE :

   Sudarabique :

   Au VIIème siècle, tout le Sudarabique s’organise politiquement d’une façon uniforme : se construisent des villes avec des maisons ayant jusqu’à cinq étages, la agriculture irriguée se développe et le commerce caravanier devient régulier. La langue régionale se divise en quatre dialectes sémitiques et s’ébauche une écriture.

  Saba : C’est au début du VIIème siècle que Karib’il (.ou Karibilu.) aurait fondé le royaume de Saba. Il fédère ou vassalise les royaumes de Qataban et D’Hadramaout, prend le titre de mokarrib (.fédérateur.) puis met fin au royaume d’Awasân. Il contrôle  la côte de la mer Rouge et installe des colonies sabéennes sur la côte d’Axoum ou y est introduit l’architecture et l’écriture qui est encore utilisée actuellement en Ethiopie.

   Dilmun :

   Le dilmun devient tributaire de Sargon puis d’Assurbanipal.

   Juda (.voir Kouche.) :

   Ezéchias (.- 716 à – 687.) entreprend avec les prophètes Isaïe et Michée, une profonde réforme de la religion, afin de renforcer le nationalisme, mais Jérusalem est assiégé par les Assyriens en - 701 et un lourd tribut doit être versé. Isaïe est, semble-t-il, le fondateur du messianisme en prophétisant la venue d’un « roi-messie », fils de David, qui sera suscité par Yahvé ! Le fils d’Ezéchias, Manassé (.- 687 à – 642.), doit composer avec le pouvoir et le culte assyrien.

   Assyrie :

  L’empire : Sargon après avoir battu l’Urartu, s’empare du royaume de Mana (.ou Manna.), refoule les Cimmériens, puis il rétablit son autorité sur Babylone en - 710 et en chasse le prince chaldéen Mérodach-baladan. Il fonde une nouvelle capitale Dur-Sharru-Kin (.Forteresse de Sargon.). Il meurt en combattant les Koulouméens en Cilicie. Avec Sargon l’empereur devient un roi-prêtre qui doit faire « la guerre sainte ». Sennachérib (.- 705 à - 681.) veut que Ninive surpasse Babylone. Il doit mater plusieurs révoltes, dont celle des rois de Sidon, d’Ascalon et de Juda soutenus par l’Egypte, ainsi que celle de Babylone dirigée par Mérodach-Baladan ll et place sur le trône de Babylone Bel-Ibni, puis son fils Ashur-Nadin-Shuni. Fondée au VIIème millénaire, Ninive est devenue une ville importante au lllème millénaire. Elle devient la capitale assyrienne v - 700 et pour l’alimenter en eau Sennachérib fait construire un aqueduc de 275 m. Après plusieurs conquêtes dont les villes phéniciennes et Chypre, Sennachérib est refoulé par les Elamites v - 691. Babylone se soulever avec l’aide de l’Eman et Nergal-Ushézib est placé sur le trône, alors en représailles Sennachérib fait détruire la ville v-689 et la population est déportée. En Egypte il est arrêté à Péluse par une épidémie de peste. A partir de Sennachérib les populations des pays conquis sont considérées comme butin, elles ne sont donc plus intégrées à la population et sont réduites en esclavages. Sennachérib ayant désigné son plus jeune fils pour lui succéder, provoque des dissensions. Lors d’une ultime révolte Sennachérib est assassiné par deux de ses fils. Assurhaddon (.ou Asarhadon v - 680 à v - 669.) doit écarter son frère henné, Arda-mulissu. Il restaure la ville de Babylone, bat Ichpakâ, roi des Scythes établis au Mana et passe une alliance avec Bartatua, le nouveau roi Scythe pour combattre Teouchpa, le chef des Cimmériens, qu’il bat au Tabal v - 679 et il annexe une partie de la Cilicie. Il signe un traité avec les Mèdes puis envahit la Palestine et l’Egypte (.voir Egypte et Kouche.). Il place  Assurbanipal sur le trône d’Assur et son frère Shamash-shum-ukin sur celui de Babylone. Après la régence de sa grand-mère Zakūtu, Assurbanipal (.ou Assourbanipal v - 669 à v - 627.) doit écarte du trône ses frères et soumet l’Egypte (.voir Egypte et Kouche.). Le roi Gygès de Lydie se déclare spontanément vassal de l’Assyrie.

   Sous Assurbanipal le char de combat s’alourdit et les troupes de chocs sont désormais assurées par la cavalerie. Il fait construire à Ninive la première bibliothèque de l’humanité.

   Nabaiati :

   Ces nomades signalés par les Assyriens au VIIème siècle sont probablement les ancêtres des Nabatéens.

   Cimmériens :

   Suite aux poussées scythes, des Cimmériennes franchissent le Caucase et s’établissent au Nord de l’Uratu v - 716, dans le pays de Gamirra (.ou Gamir peut-être la Colchidie.), puis écrasent l’armée de Rusa ler v - 714. Des Cimmériens, sous la direction de Lygdamis, accompagnés de Trères (.ou Thraces.) envahissent la Paphlagonie, la Phrygie, la Bithynie, la Lydie, le Tabal et la Ionie (.cette dernière invasion est probablement le fait de Thraco-Cimmériens / voir Culture de Kamychevakha et Tchomohorivka chapitre 4 / voir aussi Assyrie, Lydie et Mèdes dans ce chapitre.). Lygdamis meurt en Cilicie v - 674.

   Despotat de Sarde & Lydie :

   Sardes est dirigée par les dynasties des Méoniens, puis des Lydiens, cette dernière ayant été fondée par Lydus. Puis Agron qui prétend descendre d’Héraclès fonde la dynastie des Héraclides. Le dernier Héraclide, Candaule (.ou Kandaulês / v – 735 à v – 708.) est renversé par Gygès (.v – 708 à v – 653.) qui fonde la dynastie des Mermnades (.Faucons.). Il mène une diplomatie active avec les villes grecques. Attaqué par les Cimmériens dans les années - 670, Gygès fait alliance avec Assurbanipal v - 665. La première monnaie est très probablement née en Lydie, mais d’aucuns pensent plutôt à une origine grecque ? La poterie dite « lydion » est ventrue avec un pied conique et une encolure courte à bord plat. L’on y vénère principalement Artémis qui est la manifestation lydienne de Cybèle. Les morts sont ensevelis dans une chambre à toit pentu desservie par un couloire et surmonté d’un tumulus sur lequel est planté une pierre levée de forme phallique.

   Urartu :

   Après une offensive des Cimmériens et une attaque assyrienne en – 714, le roi Rusa ler (.ou Rousa.) se suicide. Arguishti ll (.ou Arguichti v - 714 à v - 680.) consolide le royaume en multipliant les alliances et en construisant des forteresses. Rusa ll (.v - 680 à v - 645.) doit abandonner le Choupria à Assurhaddon.

   Phéniciens :

   La Phénicie v - 700 est soumise à l’Assyrie et doit lui verser tribut, seule Tyr arrive à garder son indépendance jusque v - 681. Le commerce reste néanmoins actif.

   Chypre :

   Assarhaddon impose sa domination sur l’île.

   Qedar :

   Aux portes du désert se constitue au Vllème siècle le royaume du Qedar.

   Mèdes :

   Les Mèdes sont composés de 6 tributs dont l’une d’elle est la « tribu des Mages » (.de maga / illumination.) et est probablement à l’origine d’un clan sacerdotal pratiquant la magie chez les Mèdes, puis chez les Perses. Primitivement, la magie est pratiquée par les mages. L’on retrouve dans le Nouveau testament les « trois Mages » qui seront par la suite reniés par l’Eglise et transformé en une appellation particulièrement incongrue de « rois mages » ! Le roi Déjocès (.ou Déiocàs ou Dalakku v - 728 à v - 675.) rassemble les tribus mèdes et fonde Ecbatane. Le roi Kaštaritu (.ou Fravarti ou Phraorte v – 675 à – 653.) repousse v - 670 les assyriennes avec l’aide de Cimmériens établis au Kurdistan et signe un traité avec Assurhaddon, mais succombe contre les Assyriens et leurs mercenaires Scythes.

   Perses & Anšan :

   Les Perses envahissent au début du VIIème siècle le royaume d’Anšan. Hahamanish - Achéménide en grec - est roi de Parsoumash. Son fils Tshahipaïsh (.ou Téispes ou Cišpiš ou Tespides v - 675 à v - 645.) se proclame roi d’Anšan et soumet le pays Parsa ou Perse, l’actuel Fars.

   Scythes :

   Les Scythes poursuivent leur expansion et achèvent de coloniser l’Ukraine v - 700. Les Cimmériens refluent en Europe et au Moyen-Orient. Les Scythes franchissent le Caucase v - 680 et envahissent le Choupria pris à l’Urartu. D’autres bandes s’allient aux Assyriens.

   Hiong-Nou :

  Culture des tombes à dalles : Dans la région du lac Baïkal et dans le Nord de la Mongolie, les populations Hunniques construisent des tombes à dalles qui sont constituées d’un amas de pierres ou les quatre angles sont pourvus de dalles ou stèles gravées de motifs solaires, d’armes ou de cerfs.

   Chine :

  Dyn. Tchéou orientaux (.ou Tong Tcheou, ou Dong Zhou.) : En 707 Tchouang bat le roi Houan à Siu-ko, mais face à la menace des Wei et des Song Tchouang doit modérer ses ambitions, toutefois les Wei harcelés par le Ti au début du VIIème siècle réduisent leurs prétentions territoriales. Mais d’autres principautés prennent de l’importance.

  Période des Printemps et des Automnes : Au début de la période Tchéou, l’on comptait environ 800 principautés. Au début des Printemps et des Automnes il ne reste plus qu’une centaine de principautés, elles ne seront plus qu’une quarantaine au début de la  période des« Royaumes Combattants ». Les principautés Tsin et Ts’in prennent de l’importance au VIIème siècle.

   ○ Le Tch’ou, (.ou Chu.) sous le règne de Wen (.v - 688 à v – 678.) soumet toutes les petites principautés du Sud. Grâce à des alliances avec des tribus du Sud et de l’Ouest, le Tch’ou soumet le Tsai en – 684 et son prince est fait prisonnier. Le pays de Ba est soumis, mais il se révolte en – 676.

   ○ Le Tsin (.ou Jin.), probablement l’ancien comté de Ta’ng, a pour capitale Yi et après de nombreux troubles, le prince Wou (.- 678 à – 676.) refait l’unité de la province et son fils Hien (.- 676 à – 651.) finit de soumettre les vassaux avant d’étendre son domaine, il soumet les Ti-Rouge, puis les Kao-lo en – 660.

    ○ Au Ts’in (.ou Qin.), le prince Ta-lo reçoit du roi Tchéou, Hiao dans la haute vallée de Wei et plusieurs principautés sont annexées qui sont placées directement sous administration directe au lieu de nommer des princes à la tête des nouvelles provinces.

    ○ Le prince des Qi (.ou Ts’i.) Houan (.- 685 à – 643.) avec le concours de son ministre Kouan Tchong est le premier à se défaire de la tutelle royale sous Huiwang (.- 676 à – 651.). Est instauré un monopole sur le sel (.avec une taxe de 50 %.) et probablement sur le fer qui sont deux produits exportés ce qui enrichit le pays. Afin d’échapper aux visées expensionniste du Tch’ou, les petites principautés de Tcheng, Wei, Hiu, Tsai et Lou se rapprochent du Qi et constitue une ligue en – 681 qui est complétée en – 680 par les nouvelles adhésions des états Siu, Jong, Ling-tche, Koutchouet Ti. Est constituée en – 667 une confédération de principautés pour faire face aux raids Hiong-Nou.

  ○ Le Yen (.ou Yan.) est harcelé par les Toungouses et doit faire appel au Qi (.ou Ts’i.) en – 664.

 

 

    Indonésie :

   Dans le Nord du Vietnam se constitue au VIIème siècle une fédération de tribus qui est à l’origine de la culture Van Lang dirigée par la dynastie Huong Vuong.

AUSTRALIE / PACIFIQUE :

   Culture Lapita :

   Les Lapita colonisent Futuna v - 700.

 

 

 

Annexe

 

 

 

 

   L’Egypte selon Hérodote : Hérodote (.v - 484 à v - 425.) expose certains principes culturels et religieux des égyptiens. Les femmes ne peuvent être prêtresses et doivent assurer la subsistance de leurs parents, pas les hommes. Les vieillards sont respectés. Il n’y a point de médecin généraliste, mais que des spécialistes. Le froment et l’orge sont délaissés au profit de l’épeautre et les Fèves sont considérés comme impures. Ils pratiquent la circoncision. La fonction de prêtre est héréditaire. Ceux-ci se rasent tout le corps tous les 3 jours et portent des vêtements de lin. Ils pratiquent 2 ablutions le jour et autant la nuit. Ils ne peuvent consommer de poisson. Ils sacrifient par égorgement lors de libation de vin des bœufs et des veaux dépourvus de tout poile noir et la tête coupée de l’animal est chargée des maux dont on veut se défaire ou s’en protéger. En l’absence d’acheteurs grecs, les corps des animaux sacrifiés sont jetés dans le fleuve. Les sacrifices de génisses sont réservés au culte d’Isis. Les porcs, jugés impure, ne peuvent être tués et consommés que lors de la pleine lune, et les porchers qui constituent une sorte de caste d’intouchables doivent se marier entre eux. S’il y a eu en Egypte des offrandes d’hommes roux sur l’autel d’Osiris, ou s’ils ont été brûlés vifs, c’est tout simplement parce que Sept, qui tua Osiris, était roux. Les Egyptiens consultent les oracles de Bouto (.ou Buto, en égyptien per-Ouadjet.), dans le delta du Nil ou réside la déesse Ouadjet (.dans le Nord réside à el-Kâb la déesse Nekhbet, protectrice de la Haute-Egypte.).

 

 

 

 

   Les premières monnaies : Elles sont nées à la fin du VIIème siècle dans les citées ioniennes et en Lydie. La monnaie semble avoir été créée en Europe, au départ, probablement plus pour faciliter la fiscalité des états que pour améliorer le commerce. A cette époque, les monnaies franchissent qu’exceptionnellement les frontières. Les premières pièces sont en électrum. La monnaie ne pénétrera que lentement en Grèce ou elle ne prendra toute son importance qu’au IVème siècle. En Chine les premières pièces en cuivre apparaîtront dans la seconde moitié du Vème siècle.

 

 

 

   Culte de la Viège : Après le Nouvel Empire égyptien, prend forme le culte de l’adoratrice d’Amon. Une fille de pharaon est dédiée au dieu Amon, cette épouse doit rester « Vierge » et sa fille, une enfant née de pharaon mais qui en fait est adoptée, lui succèdera. Cette épouse est entourée des concubines du dieu qui sont tenues également à la virginité. Si ce culte nous fait penser aux vestales romaines, le fait que cette Viège ait un enfant du dieu, symbolisé par une fille adoptive, peut nous faire penser à une autre femme prétendument vierge ayant eu un fils de Dieu !

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

...........................

 

 

 

Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


---------------------------

 


Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

---------------------------

 

A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

----------------------------------

Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O

----------------------------

 

Voir sur le site

des éditions

H & O

les autres titres

 

----------------------------