Du prédateur à l’agriculteur / évolution sociale :

 

 

 

 

Compléments d’informations suite à la lecture de « Femmes de la préhistoire »

de Claudine Cohen, éditions Belin – 2.016

 

 

 

 

Les Homos :

Les chimpanzés bonobos et les chimpanzés pygmées sont les deux seules espèces à pratiquer une sexualité toute l’année comme les humains. Les symboles de virilités chez les mâles sont la crinière, les cornes et la barbe. Selon Darwin « les hommes les plus forts et les plus vigoureux […] ont dû pouvoir généralement choisir les plus belles femmes », ce qui aurait incité les femmes à se parer de bijoux. L’on peut admettre que les premiers hominidés avaient pour structure sociale un dominant possédants plusieurs compagnes, et que progressivement, cette organisation c’est orientée vers la constitution en famille, puis en clan à une époque indéterminée. La constitution en groupe sociale a eut pour avantage d’obtenir plus de capacités pour la chasse, mais aussi lors d’affrontement avec un autre groupe d’humains dans le but de posséder un territoire de chasse ou de cueillette et pour s’emparer de femmes, à cette époque le politicien italien Berlusconi n’aurait pas fait tache !

Les Néandertaliens présentent un dimorphisme réduit entre mâle et femelle, alors qu’habituellement le squelette est généralement plus petit et plus gracile et a une capacité crânienne légèrement plus faible que celui du mâle. Chez les Homo Sapiens archaïques le dimorphisme est à peine marqué entre homme et femme, mais il s’accentue au cours du néolithique probablement suite : à des interdits et / ou des restrictions alimentaires, au fait que l’homme s’accapare une nourriture plus riche, aux mauvais traitements, que la femme n’étant plus astreinte au nomadisme n’a plus besoin d’avoir une forte endurance physique, au fait que l’homme préfèrent s’unir à des partenaires mince et plus petite que lui assurant une supériorité morale et / ou physique. Cette évolution du corps de la femme a entraîné une réduction de la taille du bassin et de ce fait augmenté les décès à l’accouchement.

Au Paléolithique supérieure en Europe, les sépultures du Gravettien ne présentent pas de différance de reconnaissance entre homme et femme.

Reproduction :

La bipédie a rendu le canal pelvien plus étroit ce qui a contraint les femme à accoucher d’enfants inachevé, incapable de ce déplacer et de se nourrir pendant plusieurs années. Ainsi dès le paléolithique la femme doit allaiter son enfant plusieurs années. Ce ralentissement de la croissance a permis aux humains de vivre plus longtemps. Cette longévité a permis aux femmes de vivre au-delà de leur période de fécondité. Les grands singes ne vivent guère plus de 50 ans et ne connaissent pas de ménopauses. Cette longévité a permis à certaines femmes de devenir grand-mère constituant une aide non négligeable à l’éducation des jeunes enfants de leurs filles et / ou belles-filles. Cette éducation des grand-mères a permis d’apporter au groupe un savoir expérimental utile au développement intellectuel du clan.

Le nomadisme constitue un frein à la procréation, le couple ne pouvant transhumer avec de nombreux enfants en bas âge. Les interdits et probablement les infanticides permettait de réduire les contraintes lié à la présence d’une nombreuse progéniture et permettre un déplacement plus rapide et amenuiser les problèmes alimentaires. Ainsi l’assassinat des petites filles c’est pratiqué chez les Arabes jusqu’au début de l’islamisation et, s’il à quasiment disparu en Chine, est encore couramment pratiqué au début du XXIème siècle en Inde ! Il est fort probable que ce soit les femmes qui inventèrent des instrument pour faciliter le portage des jeunes enfants et du peut d’objets qu’ils avaient, entre autres les couvertures de peau et quelques produits alimentaires.

La chasse et cueillette :

C’est un Etasunien, Lewis Binford, qui dans les années 1.960 avance l’hypothèse selon laquelle les hommes préhistoriques ne consommait, en plus de végétaux, que des charogne, de se fait ce que d’aucuns attribuèrent à des sites de chasse n’étaient que des lieux de charognage, ce que certains spécialistes rejettent partiellement, le charognage devant resté très occasionnel, même si l’on doit admettre que la chasse de gros gibier ne se généralise qu’au Paléolithique supérieur. D’autre part une étude ethnologique menée en Afrique du Sud montre que dans les tribus de chasseurs-cueilleurs, l’apport en viande ne constitue qu’environs un tiers de la nourriture. Les femme parcourent environ une vingtaine de kilomètres deux à trois fois par semaine afin de collecter une quinzaine de kilos de végétaux : noix, baies, fruits et feuilles vertes, ce qui permet de penser que les humains du Paléolithique avait un mode de vie approchant celle de ces Sud-africains. En effet, l’étude de l’usure des dents d’humains du Paléolithique a montré que les plantes faisaient partie intégrante de leur alimentation. Actuellement les Aborigènes d’Australie récupèrent certains animaux en détruisant les terriers ou en enfumant les galeries afin que l’animal en sorte. D’autre part chez les Aborigènes, les Amérindiens et les Pygmées, la femme participe à la chasse de gros gibiers en rabattant les animaux vers les hommes placés en embuscade. L’on peut élargir le rôle des femmes en admettant qu’elles pouvaient également collecter des coquillages, des amphibiens, des œufs, des insectes, et même certains reptiles. Les excédants, lorsque la communauté est constituée de plusieurs couples, ou voir de familles, peuvent être distribués ou échangés, ce qui a engendré collaborations et division des taches.

Afin de faciliter leurs collectes les femmes ont probablement été amenées à concevoir elle-même cordages et paniers. La fabrication de ces objets et le travail de collecte de végétaux ont fait qu’encore de nos jours les femmes possèdent une dextérité manuelle supérieur à l’homme pour les travaux de précision. Et même pour la fabrication de certains outils il est fort probable que les femmes se montèrent plus habile – il a été constaté que les femmes Konso qui habitent actuellement le Nord-ouest de l’Ethiopie, participaient à la fabrication d’outils en pierre – que les hommes qui devaient se contenter des gros travaux : construction d’un habitacle, chasse, protection du groupe contre l’attaque d’animaux sauvages et d’autre groupe d’humains. Les femmes écrasaient les grains avec des meules de pierre.

L’homme de néandertal fumait certains aliments dans des fours pour les conserver. Au moustérien, époque des néandertaliens, la fabrication de cordes à base végétale est attesté et au Gravettien, v – 28.000 à v – 20.000, étaient fabriqués des tissus tressés.

Au magdalénien est attesté l’usage de galets chauffés au feu et jetés dans des récipients en peau ou et terre afin de cuire les aliments, certains de ces galets ont été retrouvés éclaté en morceau suite au choc thermique entre feu et eau froide. Toujours au magdalénien est attesté dans la grotte de Fontanet en Ariège, que certains humains portaient des sortes de mocassins en tissus souple vers – 11.000.

La femme ayant pratiqué la collecte de végétaux a forcément eut une action dans l’ébauche de semence de graine et a donc contribué à l’émergence de néolithique.

Art :

C’est au début du Paléolithique supérieur en Europe, soit vers – 38.000 qu’apparaissent les premières peintures, gravures et sculptures. Les femmes sont représentées entières, svelte, ou plus souvent bien enveloppées. Parfois ne figure que le bassin avec le sexe bien visible, parfois il n’y a que des desseins de vulves. Les statuettes de femmes plantureuses possèdent bien souvent une tête ridiculement petite. En certains lieu comme à Grimaldi et à Malta en Russie les statuettes furent fabriquées en série. C’est au Magdalénien que furent produites le plus grand nombre de statuettes, de gravures et de peintures féminines sans tête. On également été retrouvés des phallus en pierre, en ivoire et en bois de renne.

L’art pariétal n’était pas exclusivement affaire d’hommes, surtout dans le domaine de la magie – encore de nos jours de nombreuses femmes sont chamanes en Sibérie, à Rome il ne faut oublier le rôle des vestales, et chez les Germains, à l’époque romaine, les femmes étaient réputé détenir certains pouvoir (.voir chapitre 13 Ter.)), enfin, chez les Aborigènes d’Australie l’art sacré est pratique par les femmes dans certaines occasions.

Des statuettes figurant des femmes opulentes présente une forme de « matriarcat ». Il faut voir dans cette forme qui a un aspect honorifique pour le genre féminin doit refléter une tradition essentiellement matrilinéaire – le pouvoir passant d’homme à homme mais pas du père au fils, mais de l’oncle au neveu -, ce qui implique que la femme n’a du pouvoir que dans des cas limités comme ont put l’avoir en France les « reines mères » pendant la minorité de leur fils, mais le pouvoir devait être principalement détenu par des hommes plus apte à imposer le pouvoir par la force. Abondante dans toute l’Europe, ces statuettes disparaissent des plaines russes à la fin de l’aurignacien. Des statues menhirs représentant des hommes et des femmes ont été réalisées en Ibérie, dans le Sud de la France, le Nord de l’Italie et en Sardaigne entre v – 3.000 à v – 2.500.

En découlerait les rites tournant autour de la déesse mère et de la déesse de la fertilité qui souvent ne furent qu’une même et seule entité. Toutefois l’on peu admettre qu’au paléolithique les statuettes féminines soient parties d’une représentation érotique et de fantasmes sexuels pour évoluer avec les âges vers un symbolisme plus valorisant et aboutir finalement à une vénération a font religieux.

 

Nota : Il ne faut pas trop idéaliser le matriarcat comme veut le faire croire le philosophe Michel Onfray, en effet sachant que les femmes ont en général moins de désires que les hommes, que les décès suite à une grossesse sont fréquents et qu’enfin certaines femmes sont plus désirables que d’autres à cause de leur beauté et / ou leur jeunesse, la liberté sexuelle devait se traduire par des accouplements forcés ainsi qu’à des luttes entre mâles afin d’obtenir la primauté sur les femelles comme cela se pratique dans toutes les hordes d’animaux. En ce qui concerne le divin, l’on peut penser que des enfants, lors de funérailles, demandèrent que l’on laisse au mort un, ou des objets dont il tenait fort afin qu’il en profite, ces suggestions puériles venant d’enfants fit son chemin pour aboutir à espérer en une illusoire survie après la mort.

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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