De Saint Louis à Philippe le Bel et la chrétienté :

 

 

 

 

Suite à la lecture des livres suivants :

 

  • « Philippe le Bel » de Jean Favier, éditions Fayard – 1.978.

  • « Les religions, la parole et la violence » de Claude Hagège, éditions Odile Jacob – 2.017.

 

 

Saint Louis et l’amour du prochain :

Par le concile de Latran IV en 1 215, Innocent lll décide de considérer les Juifs comme une communauté à isoler du monde chrétien (.voir Papauté chapitre 24.). Un Juif convertit au catholicisme, Nicolas Donin de La Rochelle, ayant eu une entrevu avec le pape Grégoire IX en 1.239 dénonça le judaïsme en disant que les Juifs négligeaient l’ancienne Loi révélée par Dieu et se référaient au Talmud truffé d’erreurs et de falsifications et blasphémait sur Jésus, Marie, les anges et sur l’Eglise. Grégoire fit part de son entretien à Louis IX (.1.226 à 1.270.), prétendument « Saint ». Celui-ci ordonna sur le champ la confiscation de tous les Talmuds afin des les livrer aux flammes en 1.242, puis en 1.244. Grégoire IX accorde une pose suite à l’intervention des autorités juives qui prétendirent que le Talmud n’était qu’une longue réflexion rabbinique sur l’Ancien Testament et ne s’adresse qu’aux adhérents au judaïsme. Après une « sainte » réflexion la condamnation est prononcée définitivement en 1.248. Le pape Innocent IV ne se priva pas d’ordonner une nouvelle crémation du livre saint des judaïsants. Les ordres mendiants, dominicains et franciscains, qui pourtant ne se privaient pas de consulter occasionnellement le Talmud, participèrent franchement à son éradication. A titre d’information le réformateur allemand Luther écrira dans son traité « Des juifs et de leurs mensonges » en 1.543 : « Si nous voulons laver nos mains du blasphème des juifs et ne pas partager leur culpabilité, nous devons nous séparer d’eux et les conduire comme des chiens enragés » ! (.Voir aussi ci-dessous les Juifs.).

Le commerce et l’économie :

Si les grandes foires, principalement celles de Champagnes firent la richesse du commerce en France, dès 1.277, sous le règne de Philippe lll le Hardi (.1.270 à 1.285.), les Génois contournèrent l’Ibérie par mer pour atteindre Bruges, puis Londres l’année suivante. Cette route commerciale évitant les nombreux péages se généralisa au début du XIVème siècle, pénalisant aussi la France. Alors le commerce se développa à partir des ports et se poursuivant autant que possible par les fleuves. Les banques italiennes qui s’étaient établie en Champagne vers 1.250 transférèrent leurs activités sur Paris vers 1.300. Les foires perdirent en volume, mais perdurèrent néanmoins. Si la production de drap se développa en France et en Italie au détriment des Flandres et de l’Angleterre, l’essentiel de la laine provient toujours autre Manche. Edouard ler interdit l’exportation de laine vers la France et l’Italie de 1.295 à 1.297 afin de soutenir les drapiers anglais. Sous Louis IX l’on comptait à Paris 130 métiers – entreprises artisanales de tissage -, ce nombre avoisine les 300 en 1.292. Suite à la rapacité de certains et la complaisance d’autres, l’écart se creuse entre riche et pauvre, même si le servage tend à disparaître dans le centre et l’ouest de la France. En 1.294 Philippe le Bel promulgue une loi restreignant les dépenses sur les vêtements, les bijoux et les festins, mais se garda bien de taxer, comme il se doit, les plus riches. Le droit privé, la coutume, ne protège que ceux qui ont les moyens de plaider ; s’associer pour se défendre des riches est interdit, comme de nos jours, ainsi que les grèves. Sous Philippe le Hardi fut instauré une taxe sur le commerce extérieur et est interdit d’exporter des métaux précieux, du fer, des chevaux et des armes et toutes importations et exportations doivent faire l’objet d’une autorisation. Une taxe indirecte de 4 % sur les transactions et contrats ne sont en application que de 1.292 à 1.297 car trop complexe à mettre en place et trop impopulaire. Sous Philippe le Bel sont accordée des licences moyennant finance, constituant dans certains cas une sorte de monopole.

Evolution monétaire :

S’il fut en or l’évolution monétaire fit qu’à partir du IXème siècle il est exclusivement en argent. Il faut 12 denier pour faire un sou qui est une monnaie fictive ; et il faut 20 sous pour faire une livre, soit 240 deniers. Comme le denier « parisis » est plus lord que celui de Touraine, il faut 5 deniers tournois pour avoir 4 deniers parisis.

Le commerce international se paie en or, ou à défaut par contrat de change, l’ancêtre de la lettre de change. A l’imitation de Venise et Florence, Louis IX fit émettre en 1.266 le « gros » denier d’argent qui valait 12 deniers, soit un sou. En 1.295 Philippe le Bel fait passer arbitrairement la valeur du gros à 15 deniers, et est émis un « double » denier, mais dont la teneur en argent n’est que d’une fois et demi à celle du denier. Toujours pour imiter les Italiens Louis IX émet vers 1.266 un écu en or afin de concurrencer les monnaies génoises et vénitiennes. En 1.290 Philippe le Bel fait frapper un « royal » d’or pur de 24 carats valant 10 sous tournois, soit 120 deniers sans se soucier de la fluctuation des cours de l’or et de l’argent qui change pratiquement tous les jours, et d’une province à une autre, lors que ce n’est pas d’une ville à l’autre. Dès 1.295 la monnaie en argent est plus légère, et pour celles en or la teneur passe de 24 à 21 avant de remonter à 22 en 1.310. D’autre part le denier de Saint Louis est remplacé en 1.311 par le « bourgeois » légèrement altéré lui aussi.

Le « seigneuriage » (.profit venant de la frappe de monnaie, dans ce cas due au sous dosage en argent.) est de 58 % pas an vers 1.300. Suite à la paix d’Athis signée le 23 juin 1.305, Philippe le Bel promet de rétablir la bonne monnaie qui était en usage sous Saint Louis, mais si ces nouvelles pièces ont bien une teneure supérieure en argents, elles sont plus petites, et la frappe de ces nouvelles monnaies s’accélère après la confiscation du bien des Juifs (.voir ci-après les Juifs.), mais en 1.311 les pièces sont de nouveaux faites d’argent pur. Parallèlement de faux monnayeurs émettrent des deniers sous dosés en argent que seul les changeurs peuvent identifier.

Suite à la fuite monétaire Philippe le Bel interdit de sortir du royaume les pièces frappées par le roi en 1.308, cette interdiction ne vise donc pas spécifiquement le pape Boniface VIII. L’ordonnance de juin 1.313 autorise pour le commerce que la sortie de l’agnel d’or et tolère pour les pèlerins qu’ils emportent quelques deniers pour l’auberge et pour équiper sa monture. Et comme des barons, des abbayes et des évêques ont le droit de battre leur propre monnaie Philippe le Bel interdit la circulation de ces pièces sur ses domaines. A partir de 1.294 les changeurs sont obligés d’apporter aux ateliers du roi les métaux d’or et d’argent qu’ils ont acquis. En mars 1.295 fut interdit l’exportation de la vaisselle d’or aussi bien aux gens du peuple qu’aux marchands, seul les prélats et les barons furent autorisés à sortir de la vaisselle, la quantité admise dépendait du rang de la personne. En cette même année fut interdit l’achat de vaisselle d’or et d’argent et les détenteurs de ce type de vaisselle devaient en céder un tirs à la couronne, quantité qui sera portée à 50 % en 1.302, la valeur de ces donations étant déductible des revenus. En fin de règne Marigny prit plusieurs mesures pour préserver la monnaie, l’une d’elle punissait du pilori qui conque vendait un agnel d’or au dessous de la valeur officielle.

Avec la généralisation des échanges commerciaux entre pays en or vers 1.260 la valeur de ce métal s’ait accrue selon les régions de 30 à 50 % par rapport à l’argent en 40 ans. Les négociants vénitiens et génois se lancent alors dans le commerce de l’or qu’ils achètent en orient, principalement en Egypte et surtout en mer Noire ou les Mongols vendes leurs produits exclusivement contre de l’argent.

Nota : Le bimétallisme or, argent, était en usage qu’en France et en Italie. Si les Anglais ont émis en 1.257 de la monnaie d’or, elle disparut rapidement et ne réapparaîtra véritablement que sous Edouard lll en 1.344.

Les Juifs :

En 1.285 les judaïsants sont sollicités pour payer un don de joyeux évènement de 25.000 livres. Puis le très « Saint » Louis leurs fit payer une taxe pour le port de la rouelle jaune sur leurs vêtements, l’équivalant du port de la croix de David imposé par le Führer. Ils firent l’objet de pressions fiscales dans les sénéchaussées de Saintonge et du Poitou ou ils devaient payer 6 sous par jour pendant 6 ans. A force de taxes les judaïsants rechignent à payer certains par radinisme, d’autres suite à des difficultés financières. En 1.306, faute d’un prélèvement sur leurs revenus, c’est l’expulsion des judaïsants et la confiscation de leurs biens. La plupart d’entre eux gagnent le Hainaut, la Lorraine, la Franche-comté, le Dauphiné et surtout l’Alsace et la Provence. Toutefois certains se convertissent pour échapper à l’expulsion. D’autres judaïsants achèteront leur retour contre leur collaboration dans la poursuite de leurs anciens débiteurs. Certains d’entre eux reviendront lorsque qu’en 1.315 Louis X reportera pour 12 ans l’ordonnance d’expulsion. (.Voir aussi ci-dessus Saint Louis.).

Philippe le Bel (.1.285 à 1.314.) :

Son ministère : Philippe le Bel ne négocie jamais en personne au début d’une affaire et n’intervient que pour conclure car il lui faut un temps de réflexion et aime en général prendre l’avis auprès de ses hommes de confiance. Il bien souvent refuse tout compromis. Tous les proches de Philippe font fortune car en plus des émoluments et des récompenses, ils reçoivent des complaisances financières contre avantages divers et sur des spéculations foncières, pratique dans laquelle Nogaret devient un grand expert, ce qui lui vaudra de nombreuses inimitiés. A cela il faut ajouter les intercessions pour l’obtention de poste en faveurs de parents et d’amis.

Le grand-père de Guillaume de Nogaret (.1.270 à 1.313.) était plus ou moins cathare. Juge mage (.ou juge maje, de majeur, titre donné dans certaines provinces.) à la sénéchaussée de Beaucaire en 1.293, Nogaret devient l’équivalent de premier ministre du roi en 1.296 (.roturier, il fut anobli en 1.299.), alors que Pierre Flote (.ou Flotte / mort à la bataille de Courtrai en 1.302.) occupe la fonction de chancelier depuis 1.995 et s’occupe des affaires ecclésiastiques. Nogaret devient garde des sceaux (.c’est le deuxième laïc à devenir garde des sceaux du royaume après Flote, la fonction était octroyée au paravent uniquement à les ecclésiastiques.) le 22 septembre 1.307, jour ou le conseil décida de l’arrestation des Templiers. Les deux banquier florentins Albizzo et Musciatto Guidi dei Franzesi, dit les frère Biche et Mouche assurent les fonctions de conseillés, financiers et prêteurs de v 1.292 à 1.307 année de leur décès. Sans prendre la pas sur Nogaret, Enguerran de Marigny (.v 1.260 à 1.315.), qui prend la suite des deux banquiers, devient très influent à partir de 1.311, car il se montre plus diplomatique que Nogaret et s’occupe de la monnaie du royaume.

La cour : Philippe le Bel ne reste guère plus de 3 mois à Paris, principalement en Hiver. Il multiplie les déplacements même si au XIIIème siècle il n’est plus nécessaire de contrôler ses bailliages. Il se déplace pour la chasse – Vincennes, Orléans, Hâlette, Lyon, Vaudreuil, Montargis, Compiègne, etc… -, la politique, principalement étrangère, ainsi que pour les affaires religieuses – surtout après 1.311 ou il visite de nombreux monastères et entreprend divers pèlerinages -.

Ces déplacements n’empêchent pas le roi de faire agrandir le Palais de Louis IX dès 1.299 aux abords de la Sainte chapelle. Le parlement est fixé à Paris en 1.303 et ne suivra plus la cour dans ses déplacements. Sont créé des archives et en 1.300 est instauré la Cour des comptes.

Le trésor royal qui est au Temple depuis le milieu du XIIème siècle est transféré dans la forteresse du Louvre ou il est géré par Biche et Mouche, mais en mars 1.303 le trésor est confié de nouveau aux Templiers ou le frère Jean de la Tour assure sa gestion. De 1.307 à 1.309, date à laquelle l’Eglise en récupéra l’usufruit, Philippe le Bel géra les biens du Temple, y compris le numéraire de la forteresse du Temple à Paris. En 1.313 lorsque fut décidé que les Hospitaliers hériteraient des biens des Templiers, les chevaliers de l’Hôpital versèrent au roi de France 200.000 livres tournois pour solde de tout compte, puis en janvier 1.314 au moment où le Temple va devenir une commanderie des Hospitaliers, est créé une caisse annexe au Louvre pour le financement de l’armée et des grands travaux. Louis X le Hutin (.1.314 à 1.316.) en 1.315 placera la totalité du trésor royal au Louvre et en 1.316 il estima que le royaume a été lésé lors du passage du Temple aux Hospitaliers et réclama 60.000 livres pour la gestion de l’ordre, puis en 1.317 l’Hôpital versa à Philippe V le long (.1.316 à 1.322.) 50.000 livres tournois.

 

Le service du roi est passé de 200 personnes au début du règne, à près de 300 en fin : chambre, cuisine, chasse, etc… A cet effectif l’on doit ajoute le personnel attaché à la reine – environ 150 personnes – (.Jeanne lère reine de Navarre (.1.273 à 1.305.) et comtesse palatine de Champagne et de Brie, fille d’Henri lère le Gros roide Navarre et comte de Champagne, elle épousa Philippe le Bel en 1.284 et fut mère des futurs rois Louis X le Hutin qui fut roi de Navarre en 1.305, Philippe V le Long d’abord comte de Poitiers et Charles IV le Bel d’abord comte de la Marche.) et aux enfants princiers. Philippe le Bel a également deux frères : Charles de Valois et Louis d’Evreux.

 

Dialectes de France / source l'Express sur le net
Dialectes de France / source l'Express sur le net

 

   ● Les baillis et sénéchaux : Depuis Louis IX les baillis sont établis dans toutes les circonscriptions du royaume. Les anciennes circonscriptions sont : Senlis, Vermandois, Amiens, Sens, Orléans, Bourges, Mâcon, Tour et Paris ou siège un prévôt ayant fonction de baillis au Châtelet. Philippe Auguste fonda les baillis de Rouen, Gisors, Caux, Caen et du Cotentin. La reine Jeanne apporte ceux de Champagne avec Troyes, Chaumont et Vitry. Suite au traité d’Athis est créé celui de Lille. En langue d’Oc les sénéchaux font fonction de bailli : Poitou, Saintonge, Toulouse, Albi, Rouergue, Auvergne, Montagne (.Haute-Auvergne.), Périgord, Quercy, Beaucaire, Carcassonne. Et Angoulême après l’achat de ce comté en 1.308. Un temps sénéchaussée dès 1.310 Lyon est finalement rattaché au baillage de Mâcon. A compter de 1.300 les baillages sont pourvus d’un avocat et d’un procureur. Les baillis ne peuvent exercer ou ils sont né et ou résident ses enfants et autres personnes de sa famille.

Les Dominicain et les Franciscains : En Langue d’oc les Dominicains farouches défenseur des dogmes catholiques et donc de l’Inquisition, s’opposent au Franciscains plus proche du roi et plus conciliants avec les néocathares.

Les vassaux : Ils doivent participer financièrement aux frais lorsque le roi arme chevalier son fils aîné, lorsqu’il marie sa première fille, lorsqu’il part en croisade, s’il doit s’acquitter d’une rançon. En cas de guerre le roi convoque son ban, mais ses vassaux lui fournissent des troupes provenant de l’arrière-ban. Quant à l’aide féodale due au roi, elle tombe en désuétude, seul l’aide militaire en cas de guerre est encore en usage, mais l’agriculteur ou l’artisan n’aime pas abandonner leur ouvrage. Alors se généralise le rachat du service, permettant au roi d’engager des mercenaires qu’il paie, ou « solde » (.mais certains barons obtiennent des allègements sur les sommes dues - c’est pratiqué de nos jours par les milliardaires en France et ailleurs, prérogative tolérés uniquement envers les riches -, et certaine villes.). Et si un baron vient avec sa troupe, il peut être placé sous les ordres d’un autre baron plus estimé par le roi.

La décime de l’Eglise : Nicolas V la concède au roi pour 3 ans en 1.289, le concile des provinces l’octroie en 1.294 pour les années 95 et 96 (.voir ci-après Papauté.). Le concile national de Paris en 1.297 accorde le même privilège. Et en 1.304 Benoît XI accorde une double décime au roi pour 1.307 et 1.308. Clément V octroie au roi de France la décime de 1.313 à 1.318 dans l’espoir de favoriser une nouvelle croisade.

Etat civil : C’est entre 1.280 et 1.320 que se fixent les noms de famille. L’homme prend le nom de son métier, de son village natal, de son aspect physique – Legrand, Leroux, etc… -, ou d’un lieu tel que Dupuis, Dumont, De Rivière, etc…

Climat : Dès la fin du XIIIème siècle les hivers se font plus froids et les été plus humides, cette évolution du climat s’accentue encore dans les années 1.310 provoquant la baisse des rendements agricoles.

Secteur primaire : En langue d’oc se développe l’élevage lainier. Parmi les vignobles, seul le bordelais produit suffisamment de bon vin pour être exporté, mais la région est sous domination anglaise. Le « gueux » peut racheter son obligation de corvée, car celle-ci n’est pas rentable pour le seigneur qui doit nourrir beaucoup des hommes peu motivés, et si la tâche n’est pas faisable (.exemple : si les vigne n’ont pas produit, le corvéable pour le ramassage du raisin ne peut être employer à une autre corvée.). Alors le travail rémunéré se répand, mais les salaires augmentent plus vite que le prix de certaines denrées, comme les céréales, et la petite noblesse va à la ruine.

Traité d’Athis et ses conséquences : Est conclu à ce traité en 1.305 que les Flandres doivent payer une indemnité de 40.000 livres, ainsi qu’une rente perpétuelle de 20.000 livres, hors les traites, trop lourdes financièrement, ne furent pas honorés. Mécontentements et révoltes se multiplient en Flandre et à la fin de 1.307 des négociations s’ouvrent entre Robert de Béthune et Enguerran de Marigny. Le 11 juillet 1.312, par le traité de Pontoise, Robert cédait à la France trois villes : Lille, Douai et Béthune. Hors en 1.314 Gand et Béthune entrèrent en guerre ouverte contre le roi de France. Charles de la Marche dégagea Tournai le 20 août et les révoltés levèrent le siège de lille. Comme aucun parti ne veut une nouvelle guerre la convention de Marquette du 3 septembre 1.314 mettait fin aux différents. En plus des trois villes Philippe le Bel récupérait le contrôle de Courtrai. En France éclatèrent plusieurs soulèvements contre les levés d’impôts pour une guerre qui n’eut pas lieu.

Acquisitions :

Comté de Bar : Le comte Henri de Bar fit alliance avec les Anglais de 1.296 à 1.297, mais il fut battu par le connétable de Champagne Gauthier de Crécy. Lâché par son beau-père Edouard ler Henri dut en 1.301 fait allégeance à Philippe le Bel pour ses terres à l’Ouest de la Meuse, l’actuel Barrois mouvant (.mouvance royale.).

Lorraine : Le fils du duc Ferri lll de Lorraine, Thibaut, à la mort de son père fit hommage à Philippe le Bel en 1.303.

Lyon : Les bourgeois de Lyon s’opposaient depuis plusieurs années à l’archevêque, hors ce derniers eut le tors d’expulser un contingent français qui stationnait sur la rive droite. Philippe le Bel envoya alors une armée commandée par Louis le Hutin, roi de Navarre. Sans le soutien du pape l’archevêque de Lyon dut accepter en 1.312 la domination française sur le Lyonnais.

 

La comté : Othon IV de Bourgogne (.Franche Comté.) avait épousé en 1.285 Mahaut d’Artois, une petite nièce de Louis IX et devait hommage à Philippe le Bel pour le comté de sa femme. En 1.291 leur fille Jeanne épousa le fils de Philippe le Bel, Philippe de Poitiers. Une ligue de baron comtois dirigée par Jean de Chalon-Arlay tenta en 1.294 d’écarter Othon de son alliance avec la France. Ce dernier par le traité de Vincennes en mars 1.295 céda tous ses bien à Jeanne, donc dans la maison du roi.

 

La France peu après Philippe le Bel / source Larousse sur le net
La France peu après Philippe le Bel / source Larousse sur le net

 

   ● Charles de Valois : Après le décès de son épouse Marguerite d’Anjou, Charles de Valois, dit le Boiteux, devint Charles ll d’Anjou. Après avoir renoncé à la couronne d’Aragon revendiquée en 1.285, Charles épousa en 1.301 Catherine de Courtenay, petite fille de Baudouin ll, dernier empereur latin. Le pape Boniface VIII accepta ce mariage entre cousin à condition que Charles vînt pacifier la Sicile occupée par les Aragonais. Mais l’expédition en Italie rendit les Valois impopulaire, ce que souligne Dante dans ses écrits.

Les frères d’Aunay qui avaient courtisé les épouses des fils du roi de France, Marguerite et Blanche, furent condamnés pour crime de lèse-majesté et furent écorchés vif, on les mutila, leur sexe fut donnés aux chiens, et finalement, les corps après avoir été traînés dans les rues furent pendus au gibet.

Philippe le Bel décéda le 29 novembre 1.314 des suites d’une fracture à la jambe faite lors d’une partie de chasse.

Papauté :

Le concile de Latran de 1.215 arrête que seul le pape est habilité à lever la décime – taxe de 10 % sur les revenus ecclésiastiques – afin de finance les croisades. En bénéficièrent en bénéficièrent, ce fut le cas pour la France lors des croisades contre les cathares, l’expédition en Egypte et en Tunisie de Louis IX, en Sicile et en Aragon – après que le roi de ce pays eut été excommunié-. Louis IX aurait protesté auprès du pape Innocent IV vers 1.247 après que celui-ci eut sollicité le clergé français dans le but de renflouer les casses pontificales. D’autre part Louis IX ne rompit pas ses relations diplomatiques avec Frédéric ll von Hohenstaufen après que ce dernier fut excommunié.

Le pape Nicolas IV était plus ou moins sous la coupe des Colonna, - les adversaires au clan des Orsini -, d’une part avec le cardinal Jacques Colonna et d’autre part avec le père de ce dernier, Jean Colonna, devenu l’unique sénateur de Rome en 1.290. A la mort du pape le 4 avril 1.292 le légat Benoît Caetani dès son retour à Rome remplaça Jean Colonna par son frère Loffredo Caetani. En plus des oppositions entre Colonna qui ont le soutien des Guelfes, de Philippe le Bel ainsi que de Charles ll d’Anjou et Orsini, les cardinaux étaient divisés entre pro Franciscains et pro Dominicains, alors les 12 évêques du conclaves n’arrivent point à un accord. Le 18 octobre 1.293 le nouveau conclave dominé par les cardinaux Napoléon Orsini, Pierre Colonna et Benoît Caetani tergiverse, finalement le 5 juillet 1.294, Pierre de Morrone, un ermite qui s’était retiré dans les Abruzzes et fondateur d’un groupe de prieurs qui deviendra l’ordre des Célestins, fut nommé pape sous le nom de Célestin V et fut couronné à Aquila dans les Abruzzes, et non à Rome. Le nouveau pontife se retrouva rapidement sous la coupe des Guelfes et des Angevins. Il nomma 12 nouveaux cardinaux portant ainsi le Sacré-Collège à un effectif de 19. Il accorda la décime à la France, l’Angleterre et une partie de celle de l’Empire Germanique à Charles d’Anjou pour financer la guerre en Sicile. Il favorisa les Spirituelles qui avaient été expulsés pour leur extrême rigueur en les autorisant à revenir dans leurs couvents au grand déplaisir des ecclésiastiques laxistes. Après avoir nommé un mystique de l’ordre et accompagné le roi de Naples dans ses déplacements, il nomma un nouveau cardinal sans consultation préalable du Sacré-Collège. Contesté et incapable de s’imposer Célestin V démissionna le 13 décembre 1.294 et le 24 Benoît Caetani fut élu pape sous le nom de Boniface VIII et l’ancien pontife fut retenu en résidence surveillée qui décéda 18 mois plus tard. Les cardinaux favorables aux Angevins furent révoqués et le cardinal Hugues Aycelin qui avait présidé l’élection de Célestin fut disgracié, mais la rigueur de Boniface provoqua des mécontentements à Rome même. En France le cardinal Simon de Beaulieu qui avait été l’objet de critiques de la part de Caetani et l’archevêque de Narbonne, Gilles Aycelin, neveu du cardinal déchu, se chargèrent de dénigrer le nouveau « saint » père auprès de Philippe le Bel.

Afin de financer sa guerre en Guyenne Philippe le Bel négocia en 1.294 lors des conciles provinciaux l’attribution de la décime, ce que plusieurs provinces lui accordèrent pour 2 ans (.le roi d’Angleterre fit de même en son pays en 1.295.). Puis en 1.296 le roi de France imposa un impôt de cinquantième sur les laïcs et les clercs, provoquant la protestation du clergé français. En février 1.296 une décrétale « Clericis laicos » proclamation du pape incitant le clergé français à ne pas payer la décime au roi accompagné d’une menace d’excommunication et la déchéance pour les prélats. De plus les clercs ne doivent pas payer les impôts sur leurs domaines privés, donc laïcs. Philippe le Bel répliqua en menaçant de confisquer tous les biens laïcs, acte qui concernait une majorité de prélats, pour non-accomplissement du devoir d’aide au seigneur. Et au moment ou le pape désirait récupérer ses rentes, Philippe le Bel interdit le 17 août 1.296 la sortie d’or et d’argent du royaume sans l’obtention d’une autorisation royale. Par la bulle « Ineffabilis amor » le pape menaça Philippe le Bel d’excommunication en appliquant les principes de l’ « augustinisme ». De plus il fit remarquer au roi les droits qu’ont les Anglais sur la Gascogne et le Saint Empire sur la Bourgogne.

A Rome les cardinaux Colonna et Napoléon Orsini complotaient contre le pape et comme Boniface avait besoin d’argent et d’un appui laissa entendre que Louis IX pouvait être porté au rang des saints, et le 7 février 1.297 par la bulle « Romana mater ecclesia » fut abrogé les effets du décrétale « Clericis laicos ». Puis le 28 février 1.297 la bulle « Coramillo Catemur » accorda la contribution du clergé à l’intervention de Philippe el Bel en Flandre et la bulle du 27 juillet « Abolim » étendait aux fils du roi le paiement d’une rançon en cas de besoin. Fut octroyé au roi la moitié des dont fait à l’Eglise et le 10 août Louis IX fut canonisé.

Alors qu’à Florence les Colonna s’opposèrent ouvertement contre le pape, les Spirituels à l’approche du nouveau siècle prédirent l’éminence de l’Apocalypse au moment ou le pontife semblait pour certains représenter l’Antéchrist. Survint le passage d’une comète, un séisme qui fit annuler une messe papale ne pouvait être qu’une manifestation de la colère divine ! Face aux chrétiens demandeur d’une régénération par la mortification du pèlerinage, Boniface proclama le 22 février 1.300 un Jubilé inspiré de l’Ancien Testament pour cette année séculaire, et en octroyant une indulgence il attira de nombreux fidèles à Rome. Sa renommé comme sa trésorerie s’en trouvèrent pour le mieux.

Mouche et Nogaret entèrent en 1.300 de réconcilier le pontife avec l’allier de Philippe le Bel, l’empereur Albert de Habsbourg dont l’élection avait été rejeté par le dit pape sous le prétexte que l’empire devait laisser à la Papauté la Toscane.

Le concile du Latran publie le 18 mars 1.302 la bulle « Unam Sanctam » qui place les princes et souverains sous l’autorité du pape. « Les deux glaives sont au pouvoir de l’Eglise : le spirituel et le temporel » et « or il n’y a d’ordre que si l’un des glaives est sous l’autre » car « l’homme spirituel juge toutes choses, il n’est lui-même jugé par personne ». Puis Boniface VIII envoya le cardinal Jean Le Moine à Paris dans le but d’interdire les ingérences de Philippe le Bel au sein de l’Eglise française. Cette forme d’augustinisme ne convenait pas à la majorité du clergé français qui souhaitait un compromis. Nogaret répondit au pape le 12 mars 1.303 en accusant Boniface d’usurpateur, d’hérétique et de simoniaque pour avoir forcé Célestin V à démissionner. Et il propose un concile afin de désigner un nouveau pape. En Italie, Boniface avait perdu le soutien des Orsini pour avoir eu des prétentions sur la Campanie et la Sabine. Lors d’une assemblée au Louvre le 13 juin l’adjoint de Nogaret, le comte Guillaume de Plaisians rajouta aux accusations contre le pape la sodomie. En Italie l’on reprocha au pape d’avoir fait la fortune de ses proches et d’avoir multiplier les statues en argent à son effigie dans les églises de Rome et d’avoir nommé 3 de ses neveux cardinal, ce qui entraîne simonie, idolâtrie et népotisme pour le « Saint » père ! Apprenant l’éminence de la publication de la bulle « Super Petri solio » annonçant l’excommunication de Philippe le Bel, Nogaret marcha sur la résidence d’été du pontife, le palais d’Anagni. Peu après le frère d’Etienne Colonna, Sciarra, avec une troupe de 2 à 3 cents hommes se trouve devant Anagni le 6 septembre en même temps que Nogaret. Un complice ouvrit les portes de la ville. Le pape négocia avec Sciarra qui exigeait son abdication, puis se fut Nogaret qui eut un entretien au sujet de la bulle. Finalement Sciarra donna l’assaut et fit prisonnier le pape. De nouvelles tractations n’aboutirent pas. Mais les villageois se révoltèrent et chassèrent la troupe de Sciarra. Le pape promet de se réconcilier avec les Colonna, puis part pour Rome ou il doit affronter la troupe de Sciarra, et arrive finalement au Latran le 18 septembre. Fort éprouvé Boniface VIII décéda le 11 octobre. Le 22 c’est le cardinal dominicain Nicolas Boccasini que devient le pape Benoît XI alors que Charles d’Anjou était arrivé à point nommé pour assurer la sécurité du conclave. Le nouveau pape leva les mesures prises contre Philippe el Bel à qui il accorda 2 décimes pour trois ans. Mais alors que Nogaret rendu à Rome devait être jugé par le pape celui-ci mourut bien à propos d’une soi-disant indigestion de figues fraîches le 7 juillet 1.304, et le ministre français put discrètement repartir pour la France.

Le nouveau conclave réuni le 18 juillet dura plus de 10 mois. Ce fut un juriste des droits français et anglais, le gascon archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, et dont la famille est vassale des Plantagenêt et qui fut chapelain du pape, devint pape le 5 juin 1.305 sous le nom de Clément V, et fut couronné à Lyon le 14 novembre. Lors de l’entrevu entre le pape et le roi à Poitiers le 26 mai 1.308, Guillaume de Plaisians ouvrit la dénonciation contre les Templiers et Philippe le Bel demanda que le pape Célestin V soit canonisé, ce qui sera fait 5 ans plus tard, et pour la condamnation contre Boniface VIII Clément se contente d’ouvrir une enquête. Après de multiples périples dans le Sud Clément V s’installe à Avignon.

Après de multiples négociation Clément V par la bulle « Rex gloriæ » du 27 avril 1.311 annulait toutes les accusations contre Philippe le Bel, et Nogaret était absout alors que le jugement contre Boniface VIII est abandonné dans l’espoir d’un soutien papal dans l’affaire des Flandres et de l’Empire. Le roi des Romain Henri finit par ratifier le 8 mai 1.311 le traité du 26 juin 1.310, mais ne leva ses réserves que le 23 septembre après tractation avec le pape qui le fit couronner à Rome empereur par un légat le 29 juin 1.312, le pape restant en Avignon. Hors en guerre contre les Guelfes Henri ne put entrer en Allemagne et fut assassiné en Italie en août 1.313.

Les Templiers (.voir aussi l’annexe du chapitre 26.) : Nous avons vu que lors de l’entrevu entre le pape et le roi à Poitiers le 26 mai 1.308, Guillaume de Plaisians ouvrit la dénonciation contre les Templiers.

 

Les Templiers profitant de leur fortune devinrent des banquiers, concurrençant les banquiers italiens, et devenu une sorte de « multinationale », ils perdirent l’usage de la générosité. Le sénéchal de Champagne, Jean de Joinville dut en 1.250 monter à bord de la galère du Temple la hache à la main pour obtenir le versement de la rançon demandée pour la libération de Louis IX, et 15 ans plus tard le pape leur reprocha par leurs comportement d’avoir engendré l’inimitié de princes et de prélats. Et les dominicains ainsi que les franciscains acceptaient mal la concurrence que faisaient les templiers en collectant les dons des fidèles. Pour leurs actions militaires on les tolérait en Orient, bien qu’ils évitaient volontiers l’affrontement avec les infidèles et qu’ils furent en guerre ouverte avec les Hospitaliers. La chute d’Acre le 28 mai 1.291 et la mort du grand maître Guillaume de Beaujeu mit un terme à leur présence en Orient. 15 ans après cette débâcle les Templiers étaient considérés comme des rapaces, des ivrognes et des débauchés. Déjà Louis IX ainsi que plusieurs papes avaient envisagés une fusion entre Templiers et Hospitaliers, voir même avec l’ordre teutonique. Clément V convoqua le grand maître des Hospitaliers, Guillaume de Villaret qui ne put se libérer et son homologue Templier, Jacques de Molay qui refusa de voir un avantage dans une fusion des ordres. Les réunions des Templiers se tenaient à Huis clos, ce qui intriguait. Les premières dénonciations eurent lieu en Languedoc. Un nommé Esquieu de Floyran après avoir infructueusement contacté Jacques ll rencontra en 1.305 ou 1.306 Philippe le Bel qui prit pour argent comptant ses accusations et en 1.307 Nogaret fut chargé de l’enquête. Clément V informé des accusations décida avec l’accord du consistoire en août 1.307 d’ouvrir une enquête. Jacques de Molay accepta de se soumettre à l’enquête. Le 14 septembre fut donné au baillis et sénéchaux un courrier ordonnant l’arrestation des membres du Temple et le 22 septembre le dominicain confesseur du roi et inquisiteur, Guillaume de Paris confirmant l’ordre du roi. Une enquête pour la décime fut organisée dans divers établissement dans le seul but de pouvoir s’introduire dans les établissement du Temple et de comptabiliser ses membres. L’arrestation eut lieu le 13 octobre et les biens saisis, mais les caches furent-elle toutes découvertes ? Toutefois le roi gestionnaire du Temple a du y trouver son compte. A l’étranger seul le duc de Brabant et l’archevêque de Cologne suivirent les ordres d’arrestation. Le fait de mettre le pape devant le fait accompli choqua et Clément V en accord avec les cardinaux mil près de deux semaines avant d’accepter l’acte royal. De leur coté des Templiers avaient commencés à avouer et Clément V finit par donner le 22 novembre l’ordre d’arrêter les Templiers dans toute la chrétienté. Grâce à une divine torture – à Paris 36 membres du Temple moururent suite aux tortures – les templiers avouèrent presque tous. Toutefois il semblerait que les rites d’intronisation ressemblaient à une sorte de bisutage et que l’on pratiquait cracha sur la croix (.voir Philippe le Bel de Jean Favier pages 442 à 449.). Le 25 mars 1.308 l’Université de Paris refusa à Philippe le Bel, un laïc, le droit de juger les Templiers, alors le roi met le pape en demeure le droit de juger les Templiers au moment ou de nombreuse personnes font remarquer que la famille des Got bénéficiait des largesse du « saint » père ! Après de longues procédures le Temple est supprimé le 22 mars 1.312 par la bulle « Vox in excelso ». Les Templiers qui n’avaient rien avoués furent emprisonnés à vie, ceux qui avaient avoués et qui acceptaient de faire pénitence furent libéré, et les relaps, c'est-à-dire ceux qui se son rétractés furent condamnés au bûcher.

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


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