Du Big-bang à l’apparition des continents sur terre ( voir mise à jour au chapitre B µ ) :

 

L’origine de notre univers remonterait à environ 14,2 milliards d’années (.entre 10 et 18 selon les spécialistes.). Il aurait débuté par un « Big-bang ». Qu’y avait-il avant ? On ne le sait pas, il y avait probablement quelque chose, mais de nombreux croyants affirment sans aucune autre preuve que la Bible, et encore celle-ci avance l’idée d’un chao, qu’il n’y avait rien.

A vrai dire l’on n’est même pas sûr que le « Big-bang » ait existé. Il est pour les scientifiques une hypothèse de travail, selon eux, la plus vraie semblable, mais qui sait ? D’ailleurs certains chercheurs réfutent catégoriquement cette hypothèse de travail. Saurons-nous un jour toute la vérité ? En effet pour que le Big-bang soit viable scientifiquement, il faut que l’Univers comporte deux éléments fantôme supposé exister. D’une part il faut de la « Matière noire » que personne n’a pu détecter (.en effet le mouvement des étoiles dans les galaxies et des galaxies dans les amas de galaxies révèle une quantité de matière bien plus importante que celle fabriquée sous forme d’atomes lors du supposé Big-bang et donc pour sauver cette théorie il faut impérativement inventer de la matière invisible – voir Ciel & Espace octobre 2.002.), d’autre part une force mystérieuse assimilable à une « antigravitation » que les astrophysiciens appellent « énergie sombre », qui serait apparenté à de l’énergie du vide ! En conséquence l’Univers serait composé de 4 % de matière clairement définie, 24 % de matière noire, amplificateur invisible indispensable à la théorie du Big-bang et le reste est la fameuse énergie sombre, ou énergie noire indispensable pour accrédité l’accélération de l’expansion de l’Univers ! Ainsi, la cosmologie du Big-bang tient la route en reposant sur plus de 95 % d’inconnu ? Mais les suppositions fusent. Selon Bradley Schaefer de l’université de Louisiane l’énergie noire serait variable ! D’autres cosmologistes avancent l’existence d’une énergie quantique du vide composé de particules virtuelles qui aurait permis le Big-bang et qui fait vacillé la notion d’énergie noire ! Emerge la théorie des « cordes » qui avec la pluralité des univers ! Mais il y a des opposants aux théories étasuniennes. Ainsi, Marie-Noëlle Célérier de l’observatoire de Paris rejoint la suggestion d’Edwin Hubble qui disait que le monde « semble » en expansion, mais ne le serait pas ! L’astrophysicien israélien Mordehai Milgrom est persuadé que le Monde est tel qu’on le voit, et donc, la matière noire n’existe pas ! (.voir Ciel & espace de décembre 2.006.). Part ailleurs les variations de l’âges des galaxies laissent supposer que le monde serait beaucoup moins homogène que prévu ce qui va à l’encontre de l’existence de la matière noire (.voir Ciel & espace septembre 2.004.).

Nota : Il faut savoir que c’est un ecclésiastique, Georges Lemaître (.1.894 à 1.966.), qui a suggéré le principe du « Big-bang » en émettant l’hypothèse selon laquelle le monde serait en expansion à partir d’un « atome primitif », faisant ainsi une origine bien pratique pour un Dieu créateur. Cette hypothèse est reprise par le physicien Maurice Gamow (.1.904 à 1.968.). Il est bon de noter que les USA, en pays très démocratique, se rallient à cette doctrine et refuse toute subvention aux scientifiques / chercheurs qui ne reconnaissent pas le principe du « Big-bang » ou tout au moins le mettent en doute, c’est cela le pragmatisme étasunien !

 

 

Remarque : D’aucuns pensent que le « Big-bang » est la version moderne de la genèse, la création du monde par Dieu, le début de tout. Si l’on suit leur raisonnement avant il n’y avait rien ! Dieu, l’être parfait, existait, mais n’ayant encore rien créé il était dans rien, ne voyait rien, n’entendait rien, ne sentait rien et ne faisait rien ; et cela pendant la moitié de l’éternité, c’est à dire pendant des millions de milliards de millénaires (*). Puis tout à coup il se dit : Je vais faire quelque chose ; et peu de temps après il y eut le Big-bang ! Car enfin pour que le monde existe, il faut qu’il eut été créé par un être supérieur, le monde ne peut pas avoir existé depuis toujours, alors que Dieu a toujours existé sans avoir été créé par quelque chose, pas même par l’imagination de l’homme. Sur ce point de vue la méditation est de rigueur.

 

* : L’Eglise catholique pense s’être dédouanée de cet obstacle en affirmant que le temps est lié à la création de Dieu et que par conséquence avant la création la notion de temps n’existait donc pas ! Oui, mais la réflexion ou la pensée se font pendant une certaine durée, donc le temps n’existant pas avant la création, Dieu n’a pas pu réfléchir ou même pensé à la création, que celle-ci s’est faite sans que le divin ait eu le temps de faire quoi que se soit, faute de temps ! En résumé la création c’est faite sans l’intervention de Dieu, ce qui revient à dire que Dieu est dans un coin de l’univers et n’intervient pas dans l’exercice du monde, un peu comme le concevait ce brave Epicure !

Nota : L’église catholique n’a fait que plagier Moïse Maïmonide (.1.135 à 1.204.) qui affirmait que la création de l’univers coïncidait avec celle du temps, il n’y a pas un avant la création, il n’y a que l’éternité de Yahvé ! Toutefois ce philosophe Juif n’a pas développé d’étude sur la création car pour lui l’idée de cette création dépasse les limites des possibilités de la raison humaine.

Pour Kant, le monde a eu un commencement et donc une cause ! Contemporain de Socrate, Démocrite (.v - 460 à v - 370.) affirmait que « L’Univers est infini, parce qu’il n’est l’œuvre d’aucun démiurge » et donc il est incréé. D’autre part des croyants comme al-Fārābī (.872 à 950.) et Avicenne (.980 à 1.037.) qui se rallient au concept d’Aristote (.- 384 à – 322.) pensaient que le Monde est éternel car si à un moment Dieu a voulu créer le Monde, il aurait à cet instant changé dans sa volonté, hors Dieu étant immuable, il ne peut avoir pris une tel décision ! Averroès (.1.126 à 1.198.) est plus nuancé quant-il avance que penser qu’il y eut un temps avant le temps du Monde est absurde, donc il n’y a pas eu de création du temps, le Monde en conséquence n’a pas été produit mais causé par Dieu ! A vous de méditer !

 

Quoi qu’il en soit vers – 5milliards d’années notre système solaire prend forme et une des planétoïde de ce système commence à ressembler à la terre v – 4,46 milliards d’années.

Suite à l’entrée en fusion de la matière le noyau métallique de la terre se forme v - 4,4milliards d’années. Ce noyau prend de l’importance et se met à induire un champ magnétique qui permet à la terre d’être protégée du vent solaire. Sans cette protection ce vent solaire aurait empêché tout développement de vie sur notre planète. A cette même époque un autre phénomène va également favoriser le développement de la vie. Suite à la collision avec une petite planète, de la matière projetée en périphérie de la terre va constituer un satellite : la Lune. Cet astre va permettre à la terre de stabiliser son axe de rotation, favorisant ainsi la mise en place d’un climat stable bénéfique à l’établissement et à l’évolution de la vie.

L’origine de la vie sur terre serait due à des acides aminés (.composants carbonés.) apportés par des comètes. Ces acides aminés se seraient d’abord transformés lors des impactes sur terre, puis grâce à l’énergie des composants chimiques se trouvant dans les profondeurs des océans, auraient donné naissance aux premières bactéries. La vie au fond des océans est attestée dès v -3,6 milliards d’années. Les bactéries qui se mettent à proliférer transforment les composants chimiques et rejettent de l’oxygène. Cet oxygène se répand et permet la constitution de la couche d’ozone, dernière protection nécessaire au développement de la vie de surface.

Les premières algues prennent forme v - 1,6 milliards d’années.

Les premiers êtres pluricellulaires apparaissent v - 600 millions d’années.

 

La formation de notre système solaire à partir d’une nébuleuse a été imaginée pour la première foi par un géographe de Konigsberg, un dénommé Emmanuel Kant (.1.724 à 1.804.). Cette conception fut ensuite confirmée par Pierre-Simon de Laplace. Kant imagine également qu’il existe dans l’Univers d’autres galaxies semblables à notre voie lactée.

 

 

Quelques idées de grandeurs :

  • Année-lumière = 9.460,991 milliards de kilomètres

  • Unité astronomique = 149,6 millions de kilomètre = distance de la Terre au Soleil

  • Parsec = 3,26 années-lumière

  • Le plus grand cratère terrestre encore visible et qui est également le plus ancien provoqué par l’impacte d’une météorite est celui de Vredefort au Canada date de vers – 2 milliards d’années et a un diamètre de 300 km.

  • Notre noie lactée à un diamètre de 100.000 années-lumière, une épaisseur de 800 à 2.600 années-lumières.

 

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Pour info :

 

Voir le numéro Hors-série de

 

"Pour la Science"

 

 

Hors-série N°97 - novembre 2017

 

Et si le big bang n'avait pas existé ?

Repenser l'instant zéro

En remontant le film de l'Univers, on arrive à instant où l'Univers tenait en un point de densité infinie. A partir de cet « instant zéro », l'univers s'est déployé. Ce scénario du big bang n'est cependant pas totalement satisfaisant, car il se fonde uniquement sur la relativité générale et néglige l'autre pilier de la physique, la mécanique quantique. Il est aussi confronté à des problèmes observationnels qui ont entrainé l'introduction de concepts ad hoc : une phase d'expansion accélérée, une mystérieuse énergie sombre, de la matière noire, etc.  Pour y remédier, les physiciens échafaudent alors des scénarios exotiques, fondés sur la théorie des cordes, la gravité quantique à boucle ou l'intrication des trous noirs, où la notion même « d'instant zéro » s'évanouit et notre univers n'est qu'un parmi d'autres...

 

 

Galaxie ANDROMEDE

Elle se situe à 2,2 millions d’années lumière

de notre galaxie (.la voie lactée.).

Andromède est l’une des milliards de galaxies qui peuplent l’espace ! Et dans chaque galaxie il y a des milliards de soleils et de planètes et Dieu aurait créé ce vaste monde uniquement pour nous, les humains qui habitent la minuscule planète Terre ? Arrêtez de déraisonner !

Nota : D’autre part notre galaxie, dite la « Voie Lactée » à elle seule ne comporte pas moins de 140 milliards de soleils et il y en a qui pensent que toute l’attention du démiurge est focalisée sur les humains et qu’il contrôle chacun de nos gestes, soit plus de 7 milliards d'individus ! Il faut être mégalo ou anormal pour y croire !

Premiers temps géologiques de la Terre.

 

Evolution de la vie sur terre :

 

Après – 600 millions, la vie sur terre progresse dans une succession d’apparitions et de disparitions d’espèces. Ce n’est qu’au bout d’un long processus évolutif que les premiers primates se développent au paléocène (.v - 53 millions d’années.) et qu’ils se diversifient à l’éocène (.v-35 millions d’années.). La lignée des hominoïdes prend forme (.ancêtre des grands singes : orang-outan, gorille, chimpanzé et de l’homme.). La lignée humaine proprement dite (.hominidé.) apparaît v-14 millions d’années et le premier « homo » est attesté avec habilis v - 3 millions d’années.

 

Causes de l’évolution des espèces : Dès la fin du Précambrien, l’apparition de prédateurs, dont l’action a peut-être été renforcée par l’apparition de la vision (.les premiers yeux fossilisés appartiennent à un trilobite du tout début du Cambrien.), lance une course entre moyens d’attaques chez les prédateurs et de défenses chez les proies. Dés le début du cambrien il y a 570 millions d’années se multiplient des formes de vie végétales et animales (.ou phyla.), aquatiques puis terrestres. Cette évolution est ponctuée par des séries de catastrophes d’importances variables, entraînant à chaque fois des disparitions végétales et animales, ces disparitions libèrent des « niches écologiques ». Ces nouveaux territoires ainsi vidés, partiellement, de leurs occupants permettent à de nouvelles formes de vie d’évoluer et de se diversifier à leur tour.

Ces catastrophes ont de multiples origines :

1) Dérive des continents :

Les continents lors de leur dérive peuvent se scinder ou se regrouper en de méga-continents (.comme ce fut le cas v - 300 millions d’années donnant naissance à la Pangée.) ou se déplacer vers d’autres latitudes. Ces mouvements provoquent des changements sensibles des climats.

2) Périodes glaciaires :

L’alternance des climats (.glaciaires et interglaciaires.) perturbe les conditions de vie sur terre. Ces variations de climat sont dues soit à l’activité solaire, soit aux variations de l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre ou encore à la position de la terre sur son orbite qui est de forme elliptique.

3) Trapps :

Les trapps – du suédois « escaliers » - sont de gigantesques éruptions volcaniques dues à des panaches remontants des profondeurs de la terre, probablement depuis les abords du noyau externe. Elles libèrent plusieurs millions de kilomètres cubes de lave et peuvent avoir une durée de vie de plusieurs dizaines de milliers d’années. Pas leurs rejets dans l’atmosphère, de soufre qui acidifie les océans et de dioxyde de carbone qui provoque un effet de serre, le climat peut s’en trouver sérieusement modifié.

4) Chute de corps extra-terrestre (.météorites, comètes,….) quiperturbent plus ou moins gravement le climat de notre planète

 

Remarque : Les plus grandes extinctions en masse ont été du à la conjugaison de plusieurs phénomènes à la fois. Ainsi l’extermination des dinosaures (.du grec deinos, terrible, et sauros, lézard.) est due à la chute d’une météorite sur la terre alors que le climat était déjà perturbé par une trapps qui sévissait depuis longtemps dans le Deccan (.Inde.) et par la formation de la Pangée (.union entre le Gondwana et l’Aurasie.) et la constitution de la Panthalassée. Cela explique peut-être pourquoi l’extinction de ces pachydermes a été relativement étalée dans le temps. Cette extinction a permis aux mammifères de se développer et de se diversifier. Il est rappelé que les oiseaux, variété de dinosaure, ont survécu à la catastrophe.

 

Remarque : Au quaternaire aux périodes glaciaires et interglaciaires correspondent en Afrique à des périodes pluviales et interpluviales.

 

Nota : La dernière période du Précambrien (.Précambrien Inférieur.) est également appelée Vendien, Infracambrien ou Éocambrien.

 

Tableau ci-dessous : Phases de l’évolution de la vie.

L’ensemble des ères primaire, secondaire et tertiaire est appelé ère phanérozoïque.

(1) - Tertiaire ou Cénozoïque.

(2) - Paléogène, divisé en : Paléocène, Eocène et Oligocène.

(3) - Néogène, divisé en : Miocène et Pliocène.

Mappemondes : Vert - Antarctique

Bleu - Amérique ou Amérique du Nord ou Amérique du Sud

Rouge - Afrique

Nota : La plus ancienne « bio-signature » de graphite contenant du carbone 12 s’est formée, il y a environs 3,83 milliards d’années, mais d’aucuns contestent le fait quelle serait la marque de la première vie sur terre et considèrent que la première trace de vie attestée serait vieille que de 3,7 milliards d’années.

Précédemment, l’on faisait débuter le Cambrien v - 570, époque ou se terminait la glaciation dite de Gaskiers et qui est marquée par une diversification des cnidaires

 

Généalogie humaine et ses précurseurs :

 

   Nous avons vu que les premiers amphibiens voient le jour vers – 400 Ma dans la seconde moitié du Dévonien et ont colonisés la totalité de la planète 50 Ma plus tard. Puis apparaissent les premiers amphibiens amniotes, c'est-à-dire qui ont des œufs amniotiques permettant une ponte hors de l’eau. Ensuite se sont les Thérapsidés (.ou Therapsida.), dit aussi « Reptiles mammaliens » qui constituent la phase évolutive suivante et qui présente une diversité considérable au Triasique. Si les Anomodontes, des végétariens, semblent sans descendance, les Theriodontias, omnivores, voir carnassiers, sont les ancêtres directes des mammifères.

 

   Les premiers mammifères archaïques apparaissent v - 225 millions d’années et sont caractérisés par une augmentation de la cavité cérébrale et l’apparition du système auditif. Les premiers primates apparaissent v – 65 Ma. Apparition des premiers anthropoïdes dans le Sud-est asiatique v - 55 millions d’années. Vers la fin de l’Oligocène les primates se divisent en Platyrhiniens – singes du « Nouveau monde » -, et en Catarhiniens – singes de « l’Ancien monde » -, ces derniers se divisèrent en Cynomorphes – babouin – et en Anthropomorphes qui donnèrent au Miocène les lignés des grand singes – chimpanzés, orangs-outans, gorilles ainsi que les préhominiens.

 

   La généalogie humaine prend forme il y a environ 13 millions d’années en se séparant de celle des grands singes. Toutefois son adaptation à la vie arboricole ne disparaît que vers – 4,5 millions d’années et l’apparence véritablement humaine n’est atteinte que vers – 3 millions d’années.

 

   Les grandes espèces d’australopithèques telles que robustus, boisei et africanus, qui connurent une évolution en candélabre s’éteignent peu avant – 1,2 millions d’années sans descendants. En + 2.004 a été découvert les restes d’un individu en Ethiopie daté v - 3,7 Ma et dont la morphologie présente une forme évolutive intermédiaire entre les australopithèques Anamensis et Afarensis.

 

   Avec « homo Habilis » la lignée humaine acquiert une grande mobilité et v – 2,5 millions d’années Homo Habilis part à la conquête de l’Eurasie. Comme Habilis a conservé quelques aspects frustres d’aucuns le considère comme apparenté aux australopithèques.

   Les groupes d’Homos ainsi répartis dans l’ancien monde poursuivent leurs évolutions et s’adaptent à leurs nouveaux écosystèmes donnant naissances à des particularismes régionaux. Leurs évolutions isolées auraient pu aboutir à des « races » distinctes avec une évolution en candélabre comme pour les australopithèques. Mais nos ancêtres Homos ayant acquis une grande mobilisé les groupes humains ne furent jamais totalement isolés. Les métissages, même ponctuels, renforcés par un phénomène dit de « convergence évolutive » déjà constaté chez d’autres espèces, permirent de maintenir au sein de notre famille une harmonisation génétique.

 

 

Tableau ci-dessous : Ce tableau fait ressortir une suite distincte d’espèces, mais il reste schématique. D’abord les liaisons entre les espèces restent dans plusieurs cas à l’état de suppositions pouvant évoluer au gré des découvertes. D’autre part chaque espèce regroupent un ensemble d’individus ayant de nombreuses caractéristiques communes mais présentant toutefois des nuances morphologiques, certains individus sont plus frustres, d’autres plus évoluer ou plus graciles, d’autres encore présentent une mutation qui les rapprochent d’un groupe voisin. De ce fait le classement reste théorique et chaque espèce est le reflet d’une constante évolution.

Il est à signaler que Homo Antécessor a été défini suite à l’analyse que d’un seul squelette qui appartenait à un adolescent en pleine mutation (.ou croissance.).

Homo Floresiensis ou Homo Soloensis, découvert sur l’île de Flore (.Indonésie.), est atteint d’un nanisme dit insulaire et son cerveau est de la taille de celui d’un chimpanzé. Il descendrait d’Homo Erectus qui serait arrivé à Java v - 1,6 millions d’année et qui aurait atteint les îles orientales de l’archipel v - 800 000 ans. Cette forme évolutive d’Erectus présente de nombreux caractères voisins d’Homo Sapiens.

 

A.D.N. : L’ADN est de l’acide désoxyribonucléique. L’ADN est identique à 97,6 % entre l’homme et du chimpanzé, à 94,7 % entre l’homme et le gibbon et encore à 90,5 % avec le macaque rhésus.

 

Trapps de Sibérie : De v – 299 à v – 251 M.a. la trapps de Sibérie en plus des dégagements de particules et de CO2 dans l’aire, le chamboulement des nappes pétrolifères provoque la libération de grandes quantités de mercure ce qui a entraîné l’empoisonnement des océans. Au total, pendant cette période, il y aurait eu approximativement la disparition de 70 % des espèces terrestres et 95 % de la phone marine (.Pour la Science n° 413.).

 

Nota : Les cercopithèques sont des singes avec queue.

Homo heidelbergensis (.ou heidelbergnis.) : Pour certain il est l’ancêtre des Néandertaliens et des Homo sapiens, mais pour d’autres spécialistes il n’est l’ancêtre que de l’homme de Neandertal. A été découvert dans le gisement d’Atapuerca en Espagne les restes d’Homos antécessor dont le plus ancien spécimen date de v – 300.000 ans, et ces hominidés proches d’homo heidelbergensis sont considérés comme proche des deux lignées. D’autre part les formes anciennes d’Homo sapiens sont regroupées dans la classe des « Homo sapiens fossilis », tel que l’homme de Cro-Magnon, de Grimaldi, de Chancelade, etc….

 

CLIMAT ET EVOLUTION

♦ Les périodes glacières en série débutent vers – 30 millions d’années, mais sous une forme mineure. Les véritables glaciations avec des calottes glacières accompagnées d’importantes fluctuations du niveau des océans n’apparaissent que vers – 2,6 millions d’années et peuvent être liées au fait que la terre capte régulièrement le CO2 pour le stocker sous forme de charbon et de pétrole. Ainsi l’accroissement du stockage du carbone réduit l’effet de serre de notre atmosphère et refroidit la terre. La périodicité des glaciations qui est d’environs 40 000 ans, semble dépendre de la variation de l’oblicité de l’axe de rotation de la terre. Il y a un million d’années, les glaciations deviennent encore plus intenses, mais adoptent un nouveau cycle de 100 000 ans qui a encore lieu de nos jours. Cette périodicité correspond au cycle de l’excentricité de la terre qui a une orbite elliptique, le pôle Nord étant incliné soit vers le soleil, soit du coté opposé lorsque la terre se trouve plus proche de cette étoile. Lors de ces grandes glaciations les océans baissent de plus en plus pour atteindre lors de la dernière glaciation un abaissement de près de 130 mètres.

Vers – 570 000 à v - 550 000 : glaciation du Günz / Nebraska qui fait descendre de la Sibérie vers l’Europe des animaux tel que le cheval, le rhinocéros laineux, le chamois, etc…

Vers – 380 000 à v – 330 000 : glaciation du Mindel l. / Kansas Première glaciation ou les océans descendent au dessous du niveau actuel et que de quelques mètres seulement.

Vers – 280 000 à v – 220 000 : glaciation du Mindel ll. / Kansas

Vers – 160 000 à v – 120 000 : glaciation du Riss. / Illinois

Vers – 70 000 à v – 50 000 : glaciation du Würm l. / Wisconsin

Vers – 30 000 à – 10 000 : glaciation du Würm ll. / Wisconsin C’est lors de cette glaciation que les océans descendent d’environ 130m par rapport à leur niveau du XXème siècle. V – 18 000, c’est le début du réchauffement qui s’accélère v – 15.000. C’est au cours de ce réchauffement que les populations du croissant fertile sont passées progressivement de la simple prédation à l’agriculture et à l’élevage.

Selon l’histoire universelle des éditions Hachette, nous avons – 600.000 à - 540.000 pour le Günz / Nebraska, - 480.000 à – 430.000 pour le Mindel / Kansas, - 235.000 à – 180.000 pour le Riss. / Illinois, - 120.000 à - 10.000 pour le Würm.

Une répartition longue des glaciations donne les dates suivantes : - 1.200.000 à - 900.000 pour le Günz / Nebraska, - 800.000 à – 700.000 pour le Mindel / Kansas, - 400.000 à – 350.000 pour le Riss. / Illinois, - 125.000 à - 90.000 pour le Würm l., - 70.000 à - 30.000 pour le Würm ll., et - 20.000 à - 10.000 pour le Würm lll.

Les eaux provenant de la fonte des glaces du Nord de l’Europe provoquent v – 12 500 le débordement de la Caspienne qui se met à déborder vers la mer d’Azov et le lac qui constitue actuellement la mer Noire. Cette dernière s’écoule vers la Méditerranée. Ensuite, le climat froid et sec provoque une baisse des eaux de la mer Noire d’environs 100m. En Amérique du Nord, les lacs glacière Agassiz et Ojibway se sont constitués au sur de l’inlandsis Laurentidien. Ils se seraient vidés assez rapidement v – 8 200 provoquant un relatif refroidissement des océans et du climat. V - 8 000 à – 7 500 : Montée importante des océans provoquant la formation de la Mer Noire et de la Baltique et transforme la péninsule britannique en îles.

Le climat actuel a été subdivisé en plusieurs périodes.

♦ - 8 200 à – 6 800 : Pré-boréal La température continue son élévation.

♦ - 6 800 à – 5 000 : Boréal Le climat est chaud et sec avec une forte aridité au Sahara de – 5 500 à – 5 000.

♦ - 5 000 à – 2 500 : Atlantique Le climat devient plus tempéré et humide et la montée des eaux se poursuit jusque v - 3 000, la mer finie d’envahir la Mer Noire, la Baltique et le golfe Arabo-Pérsique engloutissant plusieurs cités (.ce désastre est probablement à l’origine du « déluge » des anciennes traditions locales.) et la péninsule britannique devient une île.

♦ - 5 000 à - 700 : Sub-boréal Le climat devient plus sec et de – 5 000 à – 3 000 le Sahara se transforme en désert. L’aridification contraint v – 1.500 les populations d’Asie centrale à abandonner la culture pour retourner au pastoralisme et provoquant une migration vers l’Iran et l’Inde de tribus Scythes. En Arabie la désertification bouleverse v-600 les cultures Sudarabiques.

♦ - 700 à nos jours : Sub-atlantique Le climat est chaud et un peu plus humide avec un petit âge glacière de v + 1.550 à v + 1.850.

 

Nota : La combustion du charbon et du pétrole par notre société a pour conséquence d’accroître l’effet de serre. Les glaciations devraient être moins froides et les interglaciaires plus chauds.

 

 

 

 VOIR CI-DESSOUS LA CHRONOLOGIE DES TEMPS

 

GEOLOGIQUES ACTUELLEMENT RECONNUE INTERNATIONALEMENT

 

DANS LES ANNEES 2020

 

 

 

Charte chronostratigraphique internationale
Charte chronostratigraphique internationale

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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Editions H & O
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Voir sur le site

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H & O

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