L’esclavage, le travail forcé & la déportation :

 

Esclavage : L’esclavage remonte à la plus haute antiquité et existait en Egypte pharaonique, en Mésopotamie, en Grèce et bien entendu à Rome. Si l’esclavage des Noirs est présent dans nos esprits car étant l’un des derniers à avoir été pratiqué, cette forme d’asservissement a, dans le passé, concernait tous les individus sans aucune distinction de « race » et de sexe. Les hommes sont essentiellement utilisés comme machine de production alors que les femmes sont très souvent employées comme objet sexuel. L’esclavage des Slaves a eu sa période faste et le mot esclave provient justement de la déformation du mot Slave.

A l’origine l’esclave était une personne saisie chez l’ennemi ou était un individu déchu ou trop endetté, mais par la suite il devient le fruit de razzias. Rapidement, le commerce des esclaves devient véritablement une activité structurée sous l’empire byzantin et dans le monde arabe. Des aventuriers s’organisent en chasseur d’esclaves qu’ils capturent au cours de razzias sur mer ou sur terre, les revendent à des navigateurs ou à des caravaniers. La « marchandise » est ensuite revendue dans les villes à des particuliers, des entreprises, des états. Toutefois, l’esclavage ne reste pas limité au seul empire Byzantin et aux pays musulmans. Les Germains pratiquent également l’esclavage et suite aux invasions « barbares », l’esclavage reste une pratique courante en Europe de l’Ouest. Si les anciens esclaves de l’époque romaine sont maintenus en asservissement, les guerres permettrent un large asservissement des populations soumises. Ainsi, les Anglo-Saxons, en soumettant la Bretagne ont asservit massivement les populations celtes. La législation est souvent plus cruelle qu’à l’époque romaine et les clauses relatives aux ventes et au vol d’animaux s’appliquent également pour les esclaves. Les maîtres gardent un droit de vie et de mort sur leurs esclaves et le fouet, comme les mutilations sont d’usage courant. La ségrégation sexuelle est absolue et une femme libre prise à copuler avec un esclave peut, soit être réduit en esclavage, soit être condamnée à mort et son partenaire subit le supplice de la roue qui s’achève toujours par la mort. En revanche, pour les hommes la loi est plus souple et à l’époque mérovingienne, de nombreux rois et nobles possèdent plusieurs concubines serviles. Le fils de Clovis, Thierry lors qu’il se lance dans une campagne de pacification en Auvergne promet à ses chefs guerre du bétail et des esclaves en 534. Suite à une campagne en Lombardie en 589, l’armée de Childebert ll ramène quantité d’esclaves. Le roi Visigot Chindaswinth abolit de droit de tuer des esclaves v 650, mais la loi sera largement ignorée. Dans l’empire Franc, des jeunes sont encore vendus comme esclaves, parfois même par leurs parents. Les pénitentiels, recueils de pénitences à l’usage des confesseurs, affirment que ce n’est pas pécher que de vendre ses enfants en esclavage s’ils n’ont pas atteint l’âge de 14 ans. Au VIIIème siècle, l’on devient esclave pour des prêts dont les remboursements n’ont pas été honorés en temps voulu. Un édit promulgué en 803 par Charles Magnus, prévoit de réduire en esclavage par sanction judiciaire et de nombreux coupables, réels ou supposés, sont ainsi asservis. L’église n’a jamais condamné l’esclavage, nous avons déjà vu que « saint » Paul l’approuvait. Il est précisé dans le n° 149 de la revue l’Histoire « Saint Paul demandait aux esclaves d’obéir à leur maîtres « avec crainte et tremblement, dans la droiture de [leur] cœur, comme au Christ », mais il tempérait cette injonction en appelant les maîtres à traiter leurs esclaves avec douceur ». Plus tard, Augustin, dit le « saint » (.354 à 430.) a affirmé que « la cause première de l’esclavage est le pêché qui a soumis l’homme au joug de l’homme, et cela n’a pas été fait sans la volonté de dieu… » ! Le « Saint » père Léon ler (.440 à 461.) interdit aux esclaves l’accès au sacerdoce et les unions mixtes sont condamnées. Les conciles d’Agde en 506, de Clichy en 626 / 627, de Reims en 627 / 630 ne manquent pas de confirmer qu’il ne faut pas affranchir les esclaves car ce qui appartient à l’Eglise appartient à Dieu et nul n’a le droit d’amoindrir le patrimoine de Dieu, toutefois, les captures sont interdites.. L’archevêque, Isidore de Séville (.v560 à 636.) dit le « saint », a affirmé que « dieu le juste a réparti entre les hommes des genres de vie différents, instituant les uns esclaves, les autres maîtres,… ». Il faut dire que la Sainte Eglise n’est pas la dernière à posséder des esclaves. Les royaumes des Asturies et de León subissent v 770 une importante révolte servile qui est réprimé sans aucune pitié. Dans le royaume Franc les premières révoltes ont lieu à la faveur des raids vikings. En 998, l’empereur Otton promulgue un édit pour combattre « l’appétit de liberté ». Ce n’est qu’après l’an mille que l’esclavage régresse, puis disparaît en Europe, sauf en Méditerranée ou la « course » est devenue un bon moyen pour se procurer des esclaves, qui sont ensuite incorporés à la chiourme. Les corsaires musulmans, mais également des corsaires chrétiens s’attaquent à des navires ennemis ou « païens » afin de s’emparer de butins, mais aussi d’esclaves. Ce commerce a perduré jusqu’à la fin du XIXème siècle.

Esclavage des Noirs : L’esclavage des Noirs commence dès l’antiquité, dans la vallée du Nil. Il se généralise dans les pays musulmans jusqu’en Inde. Au début les musulmans utilisaient les esclaves mâles comme soldat, comme galérien, comme domestique et les femmes comme concubines. La plupart des hommes étaient des eunuques. Ensuite, dans le golfe Arabo-Persique, les esclaves sont utilisés dans les plantations de dattiers, comme pêcheurs de perles, comme dockers ou comme marins.Au XVème siècle, les Portugais, avec l’accord, pour ne pas dire avec la bénédiction, du « Saint-Père » brisent le monopole du trafic des esclaves noirs détenus par les musulmans. Le traité d’alcáçovas en 1.479 conclu avec la « Sainte » Eglise accorde même le monopole de la traite aux Portugais. Le commerce « triangulaire » auquel participent bientôt la France, l’Angleterre, l’Espagne et les Provinces-Unies devient une activité de grands rapports. L’amiral Anglais John Hawkyns (.ou Hawkins / 1.532 à 1.595.) est le premier de son pays à pratiquer la traite entre Afrique et l’Amérique espagnole. En général l’on reporte l’entière responsabilité sur les Européens, mais il ne faut pas oublier que ces dits Européens s’approvisionnent en Afrique auprès des populations Noires du littoral. Ces dernières afin de soutenir les échanges avec les navigateurs européens s’empressent de capturer lors de razzias des individus d’autres tribus noires où vendent les gens de leur propre tribu qui présentent un danger pour le pouvoir en place. Le même principe de « libre échange » se pratique dans le Sud du Sahara entre Arabes ou Berbères et Noirs. Bien après l’arrêt de la traite chez les Européens les musulmans poursuivent de façon pragmatique leur commerce. Ainsi, le lieutenant-colonel Robertson dénonce en juillet 1.842 le commerce d’esclaves prélevés sur la côte Est de l’Afrique et dont les destinations sont l’Empire Ottoman, les pays d’Arabie, la Perse, le Sind et la côte de Malabar. Dix ans plus tard est constaté que la traite dans le Fezzan et au Darfour reste très active, et ce, en direction des pays arabes. En 1.953 l’ambassadeur français en Arabie Saoudite, dans un rapport adressé à Paris, rend comte d’une traite des Nègres endémique au pays des Sa’ud qui a des antennes jusqu'à Tombouctou. Comme le fait si bien remarquer Jacques Heers, les manuels scolaires cherchent à culpabiliser les Européens, alors que les Noirs et les Arabes ont poursuivi leurs trafiques de façon bien plus durable que nous.

 

Nota : Il est bon de faire remarquer que certains trafiquants avaient l’humanité de faire baptiser les esclaves avant de les embarquer pour l’Amérique, il est bon de rendre hommage cette charité chrétienne, fruit de l’AMOUR de son prochain si bien prodigué par la « Saint » Eglise !

De gigantesques fortunes se constituèrent grâce à la « traite » des Noirs.

Et comme l’a si bien dit Calvin,

il faut voire dans les grandes fortunes obtenues par le travail une juste récompense du Tout-Puissant pour les gens méritants !

Comme les « saints hommes » peuvent bien dire les choses et avec une telle conviction !

 

La vente d’esclaves Noirs se pratique également en Europe où il est de « bon ton » de posséder un laquais Nègre, et ce jusqu’au XVIIIème siècle. Dans de nombreuses régions d’Afrique Noire, l’esclavage des Noirs est pratiqué, mais leur condition de vie est soit proche de celle des serfs d’Europe comme par exemple au Congo, soit proche des esclaves de l’époque romaine comme en Achanti et n’atteint jamais le caractère inhumain tel qu’on l’a rencontré sur le continent Américain. Déjà pendant le transport, les conditions sont telles que le taux de mortalité atteignait en moyenne les 30%.

Esclavage des Blancs : L’esclavage des Européens remonte, nous l’avons vu à l’antiquité. A l’époque musulmane les Arabes s’approvisionnent en Europe soit via le califat des Omeyyades (.voir Europe / Esclavage et Eunuques chapitre 20.), soit via les marchants vénitiens et génois, soit au moyen de la piraterie. L’empire Ottoman s’approvisionne en esclaves européens afin de se pourvoir en Eunuques et en Janissaires (.voir Ottoman chapitre 27.). Toutefois en Europe le servage qui est en soit une sorte d’esclavage, a limité l’emploi de telle pratique. Nous disons bien limité, car les Européens rechignent déjà à cette époque à pratiquer des métiers pénibles. Comme l’emploie de travailleurs immigrés n’est pas encore de mise, les gouvernements à la recherche de galériens, nous l’avons vu, achètent des esclaves (.Les gouvernements ont bien tenté de se pourvoir en vagabonds, en prisonniers turcs et en malfaiteurs de tout acabit, du criminel aux joueurs de dès qui sont des contrevenants à la législation en vigueur, mais ils ne parviennent pas à approvisionner les bancs de rames.). Si la piraterie permet la saisie d’esclaves, les razzias du côté musulmans, mais également du côté chrétien, permettent un appoint en esclaves non négligeable. Suite à la prise de Tripoli en 1 510 par les Espagnols (.voir Castille / Espagne chapitre 28.) il a été constaté un afflux d’esclaves sur les marchés siciliens et les Européens peuvent à bon compte se pourvoir en chiourme. Si Livourne, la Sicile et Venise présentent des marchés fluctuants, Malte, dès son occupation par les Chevaliers, devient un marché d’esclaves stable et sur où la marchandise de qualité y est disponible toute l’année. En Istrie et en Dalmatie l’on y trouve des esclaves provenant des Balkans. Si Constantinople est également un marché d’esclave la marchandise doit est acquise avec précautions car le gouvernement turc tente d’y écouler des repris de justice parfois très dangereux. En France il faut attendre le règne de Louis XIV pour que le nombre d’esclave diminue, car le roi Soleil envoie aux galères une quantité respectable de prisonniers religieux, des protestants pour la plupart. Ce n’est qu’au début du XVIIIème siècle que le nombre des esclaves sur les galères fléchit sensiblement en Europe, il est vrai qu’à cette époque les galères perdent de leur utilité.

Esclavage des Amérindiens : Les Amérindiens n’échappent pas au problème et dès 1.498 est inauguré à Séville le premier marché aux esclaves d’Amérindiens. En France l’envoi d’Iroquois comme esclaves sur les galères du roi provoque un tel soulèvement chez les indigènes que les Amérindiens survivants sont renvoyés chez-eux. Isabelle la Catholique, reine de Castille s’empresse d’interdire l’esclavage des Amérindiens, mais le travail forcé qui le remplace n’a rien de plus humain.

Travail forcé : Le travail forcé se retrouve dans l’institution du servage où chaque individu est redevable de corvées à son seigneur et au roi. Mais, suite à la colonisation, ce terme est surtout usité pour désigner le travail que l’on impose à des peuples étrangers. Bien que l’expression semble plus satisfaisante que l’esclavage, le travail forcé est bien souvent aussi odieux et est en tout cas plus pernicieux que l’esclavage car sous un aspect relativement libéral les Européens ont su pressurer au maximum les peuples soumis. Il est regrettable que de nos jours l’on mette l’accent sur l’esclavage et que le travail forcé soit passé sous silence alors que cet asservissement a provoqué le génocide des Amérindiens et a, à une époque relativement récente, engendré, avec la bénédiction du Vatican qui légalise le travail forcé en 1.891, au Congo belge des actes de barbarie qui n ‘ont rien à envier aux atrocités nazies (.voir dans chapitre 36 / Congo Belge.). Pour se donner bonne conscience, les Européens interdisent, il est vrai à des dates différentes, l’esclavage. Mais chasser le naturel il revient au grand galop ! Ce proverbe s’applique malheureusement au comportement humain. Le travail forcé appliqué en Afrique Noire provoque de tel abus par ces mêmes Européens que cette institution légalisée par le Vatican doit, dès les années 1.920, être réglementée, ainsi que le portage, afin de mettre un terme aux abus les plus criants dans les colonies françaises, britanniques, portugaises et belges. En Afrique, le travail forcé ne prendra fin qu’après la secondeguerre mondiale.

Travail forcé des Amérindiens : Le travail forcé est pratiqué par les Espagnols dès le début de la colonisation du continent Américain et constitue une suite « logique » à l’esclavage interdit négligemment par la reine Isabelle (.voir chapitre 28.). Le travail forcé devient même une institution très réglementée qui ne dispense de ce « service » que les personnes capables de s’acquitter d’une lourde redevance (.ou tribut.). Sont assujettis au travail forcé tous hommes âgés de 18 ans au moins et de 50 ans au plus. Il consiste à divers travaux dans les champs ou en ville. Mais la destination la plus redoutée par les Amérindiens est la mine. L’indigène est obligé d’acheter la bougie pour s’éclairer. Ils logent dans des abris dépourvus de toit et sont exposés aux pluies et au froid. Bon nombre d’Amérindiens préfèrent se suicider que de partir pour la mine. Il a été estimé que 8.000.000 d’Amérindiens sont morts de froid, de faim ou de tuberculose dans les mines de mercure de Huancavelica et d’or du Potosi. De nombreuses femmes amérindiennes se sont refusées à procréer, ne voulant par concevoir de futurs asservis. L’absence des Amérindiens partis pour le service forcé est mise à profit pour s’emparer de leurs terres. Certains se targuent d’avoir apporté à ces gens le bien-être spirituel ! D’autres annoncent froidement que les « Indiens » ont été décimé par la maladie, mais comment résister aux épidémies quand on est logé sans aucune hygiène, dans le froid et de surcroît sous alimenté ? L’encomendero a droit de vie et de mort sur ses sujets. Les Amérindiens et les quelques Espagnols qui se risquent à protester sont décapités. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce sujet au cours des pages suivantes.

Nota : Il est bon de rappeler que dans le pays de la liberté (.les USA.) il faut attendre les années 1 950 pour que le régime de ségrégation soit aboli. En Afrique du Sud l’apartheid est pratiqué jusqu’en 1.991. Dans certains pays l’esclavage est encore en usage de nos jours comme au Soudan et dans la très religieuse Arabie Saoudite. En Europe certains immigrés clandestins sont employés au « noir » dans des conditions scandaleuses. L’esclavage disparaîtra-t-il vraiment un jour ?

Déportation : Aux USA, si l’esclavage des Noirs est bien connu, le traitement des Amérindiens est bien souvent passé sous silence. Ce peuple fier et belliqueux a été un obstacle pour les Etasuniens qui ont pratiqué envers leurs adversaires la déportation. Si au départ, seules les tribus les plus rebelles ont été « transplantées » à l’Ouest du Mississipi, la découverte d’or, de fer, de cuivre ou simplement le manque de terre a suscité la déportation des tribus les plus dociles et les mieux intégrées au système économique et religieux du pays.

Quelques dates :

  • 1 479 Au traité d’Alcaçovas, les Portugais obtiennent le monopole de la traite des Noirs.

  • 1 548 En Amérique hispanique l’esclavage des « Indiens » est officiellement remplacé par l’esclavage des Noirs.

  • 1 713 Au traité d’Utrecht, les Anglais obtiennent le monopole de la traite des Noirs dans l’empire colonial espagnol d’Amérique.

  • 1 789 En Espagne est promulgué le code des Noirs qui ne considère plus le Noir comme une chose, mais comme une « classe » à part.

  • 1 792 Le Danemark interdit la traite pour l’année 1 802.

  • 1 794 La France révolutionnaire abolit l’esclavage.

  • 1 802 La France consulaire rétablit l’esclavage.

  • 1 807 La Grande Bretagne interdit la traite, mais pas l’esclavage.

  • 1 808 Les USA interdisent le commerce d’esclaves.

  • 1 815 Au traité de Vienne, la traite est interdite (.pays de la « Sainte alliance ».).

  • 1 833 La Grande Bretagne interdit l’esclavage.

  • 1 834 L’abolition de l’esclavage est étendue aux colonies britanniques.

  • 1 848 La France abolit l’esclavage.

  • 1 851 Le Brésil interdit la traite.

  • 1 862 L’Espagne de Cuba interdit l’esclavage.

  • 1 863 Aux USA les esclaves noirs sont déclarés libres, mais uniquement dans les états rebelles (.entendez dansles états Sudistes uniquement.).

  • 1 865 Les USA interdisent l’esclavage, cette fois dans tous les états.

  • 1 877 Sous la pression des Britanniques, Zanzibar interdit l’esclavage.

  • 1 878 Le Portugal interdit l’esclavage, mais il se poursuit clandestinement vers le Brésil jusqu’en 1 888.

  • 1 886 Cuba interdit l’esclavage.

  • 1 888 Le Brésil interdit l’esclavage.

  • 1 913 Limitation des droits pour les Noirs en Afrique du Sud.

  • 1 920 (.vers.) Le travail forcé et le portage font l’objet d’une réglementation pour les colonies d’Afrique.

  • 1 944 La France supprime le travail forcé et les corvées dans ses colonies.

  • 1 948 Instauration de l’apartheid en Afrique du Sud.

  • 1 954 Les USA reconnaissent l’égalité des droits entre Blancs et Noirs.

  • 1 991 Abolition de l’apartheid en Afrique du Sud.

Travail forcé (.et / ou esclavage.) pour les Amérindiens :

  • 1 495 Autorisation est faite aux espagnols de réduire en esclavage les Amérindiens fait prisonniers de guerre.

  • 1 503 En échange d’un salaire et d’une instruction religieuse, les Amérindiens se doivent de se soumettre au travail forcé.

  • 1 537 Une bulle pontificale reconnaît que les « Indiens » sont doués de Raison.

  • 1 542 Pour mettre un terme aux abus, l’esclavage des Amérindiens est totalement interdit.

  • 1 555 Au Mexique, est mis au point par les Espagnols, un régime de travaux forcés pour les Amérindiens et l’étendent à toutes les colonies d’Amérique.

  • 1 812 Suppression du travail forcé dans les colonies espagnoles.

 

Nota : Malgré l’interdiction de la traite au traité de Vienne de 1.815, la contrebande d’esclaves est restée très active jusque dans les années 1.830 sur la côte Atlantique de l’Afrique. De plus la fin des guerres napoléoniennes provoqua un surplus d’armes qui fut bradé en Afrique, puis ensuite à chaque amélioration technologique les anciennes armes sont revendues également à des prix avantageux en Afrique facilitant la poursuite de l’esclavage au centre et dans l’Est du continent noir. Les asservis sont alors utilisés pour les cultures, puis au XIXème siècle ils sont enrôlés dans les armées de nombreux conquérants du centre de l’Afrique.

Selon une étude de 2.011 effectuée par la PNAS, Académie des sciences américaine, ce serait la traite des Noirs qui aurait permis l’introduction du paludisme en Amérique, en effet le germe américain est plus proche de ceux d’Afrique que ceux en activité en Asie.

 

Annexe

 

Mentalité chrétienne à l’époque des conquistadors : De nombreux espagnols affirmèrent qu’ « il vaut mieux être un chrétien esclave qu’un animal libre », entendez par là qu’un humain sans baptême n’est rien d’autre qu’une bête ! Un simple d’esprit a cru qu’il serait bénéfique de prêche l’amour de son prochain, quelle illusion !

La Grande Bretagne, pays antiesclavagiste ! C’est sous la pression de Thomas Clarkson et de son comité pour l’abolition de l’esclavage que la Grande Bretagne abolit la traite en 1 807 et l’esclavage en 1 833.

Mais, le système des coulis mis en place au XIXème siècle principalement en Inde et en Chine permet à des travailleurs volontaire de s’engager pour des travaux par contrat, en 1.843 est mis en place par la Grande Bretagne un système de contrat qui engage le signataire pour une durée de 5 ans en général avec impossibilité de rompre ou d’écourter l’engagement. Les tâches sont en principe rémunérées, mais les conditions du coulis amène souvent ces hommes à être soumis à une forme d’esclavage pour dettes et nombreux sont ceux qui décèdent pour carence alimentaire ou par défaut d’hygiène !

En 1 871, les Britanniques promulguent en Inde une loi sur les tribus criminelles, étant convaincus que ceux qui acceptaient de vivre dans le crime entraient dans la catégorie des criminels de naissance. Cette loi visait les colporteurs, les chasseurs, les tailleurs de pierre itinérants, les forgerons, les charmeurs de serpents, les artistes, les acrobates, les acteurs, mais aussi les soldats démobilisés des armées des princes vaincus, les eunuques et les frappeurs de monnaies. Ces « tribus criminelles » furent placées dans des centres de redressement loin des zones habitées, contraints à la réalisation des infrastructures (.ponts, voies ferrées, barrages, etc….) ou déportés dans les colonies britanniques, principalement en Afrique. Cette loi est restée en application en Inde jusqu’en 1.952 (.Courrier International n°755.).

Vous avez dit les Britanniques antiesclavagistes !

La France moralisatrice ! La loi «  Taubira » du 21 mai 2 001, après avoir reconnu la traître et l’esclavage comme étant cause de « crimes contre l’humanité » précise dans son article 2 « Les programmes scolaires et les programmes de recherches en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent ». En conséquence, la loi ne précisant rien au sujet du travail forcé, l’on peut-être amené à penser que ce principe qui n’a rien à envier à l’esclavage n’est en rien incompatible avec les droits de l’homme ? A moins que l’on cherche à cacher que la France a toléré, voir encouragé, cette odieuse pratique jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale !

Nota : Il est toutefois étonnant que l’esclavage soit classé parmi les crimes contre l’humanité car j’ai interrogé de nombreuses personnes et à une écrasante majorité elles préfèrent être réduites en esclavage plutôt que d’être brûlées vives et pourtant personne n’a encore condamné la Sainte Inquisition, institution créée par la Sainte Eglise apostolique et romaine !

L’esclavage est-il vraiment un crime contre l’humanité ? En effet, au concile œcuménique de Nicée en 325, il a été recommandé d’affranchir les esclaves, mais point d’obligation est faite. Depuis ce concile, « Saint » Augustin c’est penché sur la question, et cet homme qui est une référence incontestée pour la sainte Eglise apostolique et Romaine, après de murs réflexions sur les écrits de l’ancien testament a conclu que l’esclavage n’était pas condamnable, car ce c’est ni plus ni moins qu’un châtiment divin pour punir les pécheurs et qu’il faut savoir relativiser car seul le corps est esclave, l’âme, elle, reste libre ! Enfin, en 1.454, le pape légalise la traite. Condamner l’esclavage n’est-il pas une façon de mépriser la religion chrétienne ?

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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Editions H & O
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