L’Inde et l’émergence de l’Hindouisme :

 

   Nota : Complément sur la civilisation indienne suite à la lecture de « Les anciennes civilisation de l’Inde », de G. Courtillier ; édition de 1 930 publié sur Internet par la bibliothèque uqac du Québec :

 

   Le nom « Inde » provient du grec « Indus » qui est une déformation du mot indien « Sindhu ».

 

   A l’époque de la colonisation aryenne en Inde, les populations consomment de l’orge, de la viande, dont des animaux sacrifiés tel que cheval. La vache et le taureau sont déjà divinisés et ne doivent pas être mangés. Les bœufs servent au labour et les chevaux aux jeux équestres ainsi qu’à l’attelage des chars de combat.

   Les hommes portent la barbe et enroulent leurs cheveux autour de la tête, alors que les femmes portent des nattes. Dans ce système patriarcal, les hommes ont le droit de châtier leurs enfants, mais il est mal vu qu’il leur crève les yeux. Les chefs sont autorisés à pratiquer la polygamie. Les veuves ne peuvent qu’épouser le frère de leur ex mari. La prostitution et la vente de filles sont d’usage courant.

   Les castes ne sont pas encore établit, mais il y a une hiérarchisation : noble, brahman et peuple. Les tribus ont une organisation monarchique.

   Le commerce utilise le troc avec pour référence monétaire la vache, l’or ou l’argent. Le délit le plus courant semble être le vol de bétail.

   Les dieux sont déjà nombreux. Les plus vénéré est Indra qui a vaincu le serpent qui retenait l’eau des montagnes. Les dieux sont forts et puissant, mais dépourvu de bonté et de justesse. Varuna , qui est source de toutes vies et de l’ordre du monde, créateur du ciel et de la terre, il voie et entend tout, étant le seul à avoir quelques bontés, on l’implore pour qu’il pardonne les péchés. Agni, dieu du feu et des sacrifices, est le protecteur de la famille et de la vie des humains. Les morts doivent retourner en terre et ont des vives qui diffèrent selon les textes, mais la métempsycose n’est pas mentionnée dans les textes les plus anciens.

 

   Selon Strabon, Auguste vers – 22 reçu une ambassade du roi Pandion. Près de 1.500 pièces des règnes d’Auguste et de Tibert ont été trouvées, et selon Pline, l’Inde drainait chaque année près de 100 millions de sesterces.

 

   Veda :

   Le Veda composé probablement vers le VIIIème siècle plonge ses racines probablement vers le XIIème siècle avant notre ère. Le Veda est composé de 4 Sanhita (.Rigveda qui est soi-disant un texte révélé, Yajurveda, Sāma-Veda et Atharvaveda avec Atharvan qui est le prêtre du feu et qui est aussi le « Mage » des Mèdes – Atharvaveda est un recueil de magie blanche et noire ; les mages utilisent en plus des rituels des plantes, usage qui dérive très probablement du chamanisme, avec les siècle la magie perdra de son importance en Inde, comme se fut le cas en Europe pour l’Eglise a substitué les mages de l’Evangile par de prétendus « rois » mages !.). Vinrent se greffer aux 4 Sanhita :

·         Des Brāhmana comportant de nombreux textes : des sortes de traités religio-spéculatifs, des légendes, le récit du déluge, ou un dénommé Manou est sauvé des eau par un poisson, et des listes généalogiques.

·         Des Aranyaka qui sont des méditations sylvestres.

·         Des Upanishad qui sont des révélations secrètes à base ésotérique et dateraient de la première moitié du VIème siècle.

·         Des Sūtra ; textes annexes différents selon les régions, et dont les buts sont d’arrêter les rites religieux ainsi que les lois religieuses et civiles.

   Nota : Quel lien y a-t-il avec les Veddas (.ou Veddhas, ou Veddahs.) qui constituent un peuple aborigène résiduel dans l’Est et le Sud-est du Sri Lanka et que l’on peut apparenter physiquement aux aborigènes d’Australie ?

 

   Par la suite la religion védique se propage dans la vallée du Gange et direction du Magadha ou prédominent les aborigènes. C’est dans cette région orientale que plus tard, le bouddhisme, prendra un développement important.

   Selon la tradition, la domination religieuse passa des mains de la tribu des Bhārata (.ou Baratta / le Mahā-Bhārata relate un fait historique qui n’est qu’une rivalité entre deux branches d’une même dynastie, les Pāndava et les Kaurava, ces dernier finirent vaincu, dans la région de Delhi sur laquelle est venu se greffer nombres de textes, certains brahmaniques, d’autres purement narratifs, pendant plusieurs siècles.) à celle des Kuru et des Pantchala. Se développe alors dans la vallée du Gange la culture du froment, du riz, du pois, du sésame, etc… La magie laisse place progressivement à l’exorcisme et provoque une régression de la médecine traditionnelle.

 

   Brahmanisme :

   Si le Rigveda donne toutes libertés dans le mariage, le Brāhmana dresse des interdits et élabore les fondements sectaires qui conduiront à l’instauration des castes (.le mot caste est en sanscrit « varna » - couleur –, ou « jāti » - race, naissance / en France certaines personnes un peu demeurées parlent encore de gens bien nés -.). Ainsi la caste aryenne délègue aux hommes libres l’agriculture et les travaux manuels. Les esclaves sont livrés à la merci du maître qui a droit de vie ou de mort. Les esclaves n’ont point le droit d’étudier le Veda. C’est probablement au contacte des indigènes animistes qu’est adopté l’espérance de la transmigration de l’âme. Seul les ascètes peuvent échapper à ce processus et s’incorpore au brahman.

   Le bas peuple, abruti par la religion, accepte sans broncher sa basse condition puisque cette déchéance sociale est due à leurs péchés commis lors de leurs vies antérieures.

   A l’époque ou Mégasthènes (.ou Megasthenès / - lllème siècle.) est envoyé par Séleucos ler Nicator (.ou Séleukos.) auprès du roi Chandragupta Maurya (.v - 322 à - 289.), les brahmans des montagnes ont une préférence pour Shiva, alors que ceux des plaines ont une inclination pour le culte de Vishnu et Krishna plus rustiques et pastoraux.

 

   La légende indienne de Chunahchepa (.ou Çunahçepa.) est l’histoire d’un prince qui doit tuer son fils. Il transfère cet acte sur le fils d’un brahman, mais au moment où celui-ci est sur le point de tuer son fils, les liens qui attachent ce dernier se défont « miraculeusement » et le supplice est suspendu. Cette narration nous renvoie vers d’anciennes traditions ou l’on devait tuer le premier né. L’on retrouve une histoire similaire dans l’Ancien Testament ou Yahvé demande à Abraham de sacrifier son fils Isaac, puis fait substituer l’héritier par un bélier, marquant la fin de ces traditions primitives.

 

   Le roi des rois, Darios ler(.ou Darius / - 522 a – 486.), engage le Grec Scylax Cariancla (.ou de Carie.) afin qu’il effectue une exploration des cotes de la mer d’Erythrée (.actuelle mer d’Oman.) en partant de l’embouchure de l’Indus. Il finira son périple en remontant la mer Rouge jusqu’en Egypte. A la suite, Alexandre de Macédoine pénètre également en Inde jusque dans la vallée de l’Indus. Il n’est donc pas étonnant que des usages védiques, tel que celle des gourous, soient entrés en usage en Egypte. Nous vairons que Jésus, comme les gourou, a prétendu pouvoir marcher sur l’eau !

 

   Hindouisme :

   Il prend forme lors de la rédaction du Bhagavad-Gītā. Le Bhagavad-Gītā est un texte en sanskrit intégré au texte du Mahā-Bhārata  et est censé avoir été révélé par Krishna. Shiva prend de l’importance et le shivaïsme conçoit une séparent âme, corps et dieu.

   De leur coté, les vishnouïstes qui ont une préférence pour Krishna, avatar de Vishnou, qui est né au milieu des gardiens de troupeau et développent l’idée d’un dieu créateur.

   La dynastie Gupta, qui débute en + 319 – voir chapitre 14 -, favorisera le vishnouïsme.

   Les yogin (.ou yogis.) sont des shivaïstes extrémistes qui pratique ascétisme, exorcismes et orgies.

 

   Jaïnisme(.ou Jinisme, ou Djaïnisme.) :

   Jaïnisme : Jaïna « Vardhamâna » (.Docteur en prospérité.) « Kshatriya » (.Noble, ou Royal.), qui a pour titre honorifique Jina (.Vainqueur, ou Victorieux / v – 540 à v – 468.), fondateur du Jaînisme, tout comme Bouddha, ne conçoit pas l’existence d’un être supérieur créateur du monde. La bonne mort est celle qui vient suite à la privation de nourriture – voir annexe du chapitre 8.

 

   Bouddhisme :

 

   Le Mahāyāna ou Grand Véhicule : Le Grand Véhicule, spéculatif - voir chapitre 8 – imagine qu’une observance des rites ; répétition du nom de Bouddha, lecture des sūtra sacrés, litanies, culte des stūpa (.monuments ou sont inséré des reliques de Bouddha.), etc…, effacent les péchés. L’ouvrage bouddhique, le Mahāvastu, les Bouddha s’engendrent eux-mêmes sans intervention divine. Leurs mères restent vierges et sortent de leur flanc, droit, sans les blesser ! Le but principal n’est plus le Nirvana comme dans le bouddhisme des origines, mais une perfection plus mystique.

 

Nota : Dans la capitale Andhra, Amarāvatī, la Dynastie Shâtavâhana (.ou Satavahana.) développe un art bouddhiste florissant principalement basé sur des reliefs en calcaire marmoréen et qui s’imposera dans toute l’Inde ainsi que dans le Sud-est asiatique du llème lllème siècle.


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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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