Nota : Additif sur la civilisation chinoise suite aux lectures de l’ « Histoire de la philosophie chinoise » d’Ernst Viktor Zenker (.1.865 à 1.946.), œuvre publiée sur Internet par la bibliothèque uqac du Québec, de « Le discours de la tortue » de Cyrille Javary, édition Albin Michel de 2.003 et de « Splendeurs des Han », Beaux Arts éditions, 2.014. Un complément d’informations a été effectué avec l’aide du « Dictionnaire de la civilisation chinoise » des éditions Albin Michel déjà nommé :

 

 

 

Transcription de la langue chinoise : Les transcriptions du chinois dans les diverses langues européennes produisirent une profusion d’écrits dissemblables. C’est pour cette raison que l’ONU a décidé en 1.973 d’adopter pour les noms propres une transcription unique, celle que les Chinois avaient eux-mêmes mise au point et qu’ils nomment « pin yin » (.ce qui signifie épellation des sons.).

 

 

 

Première partie : Des origines aux Qin (.ou Ts’in.)

 

 

   ► Historique de la naissance de l’écriture chinoise : La mythologie rédigée par Sima Qian (.voir dynastie Han ci-après.) place Fu Xi (.ou Fou Shi, époux de Nü Wa créatrice mythologique des humains avec l’argile du fleuve Jaune.), personnage dont le bas du corps a la forme d’une queue de serpent, aux prémices de la civilisation chinoise et serait l’inventeur des rites, de l’art culinaire, des chiffres (.mais pas du zéro qui fut inventé en Inde.) et 8 figures linéaires nommées trigrammes (.nom européen qui désigne un ensemble de 3 lignes ; les Chinois utilise le nom de « gua » dont la signification reste indéfinie.) et qui sont à l’origine du Yi-Jing – elle aurait donné un coté pratique au Yi-Jing en transcrivant sous forme de traits les signes relevés sur une tortue magique sortie du fleuve Jaune -. Les successeurs de Fu Xi, furent selon la tradition Shen Nong (.ou Chaine Nong = Divin laboureur.) qui enseigna aux Chinois l’agriculture et l’usage des plantes médicinales, puis Huang Di (.ou Rhuang Di = Empereur Jaune.) qui instruisit les Chinois sur les arts et diverses techniques chinoises traditionnelles dont la sériciculture et l’acupuncture.

Nota : Fu Xi signifie qui « soumet les animaux pour les offrandes », hors dans les anciens textes figure le nom de Pao Xi = qui « apprête les offrandes animales ; d’autre part, il semblerait que la disposition des trigrammes attribués à Fu Xi ne serait apparu qu’à l’époque du numérologue Shoa Yong (.1.011 à 1.077 / qui fut avec Zhou Dunyi l’artisan du « Daoxue », concept néoconfucéen et qui élabora une nouvelle chronologie de l’évolution cosmique avec un cycle de 129.600 ans.).

La première dynastie, celle des Xia (.ou Hia / v - 2 307 à v - 1 766, ou v – 2.500 à v – 1.700.), fut créée par Yu le Grand (.ou Da Yu.) après avoir combattu victorieusement le « Déluge ». Yu aurait d’abord été le premier ministre du roi Shun et aurait régularisé les cours d’eau afin d’éviter les inondations. Après avoir fondé la dynastie des Xia, il combattit les tribus barbares des Sanmiao (.probablement le groupe ethnique des Miao qui vit actuellement dans la Sud de la Chine et au Nord de la péninsule Indochinoise.) et les soumis. La légende dit que Yu stabilisa le Monde grâce à 5 montagnes : les quatre points cardinaux, puis le centre ; et dressa une carte de l’espace sur 9 chaudrons de bronze, base de la cosmologie chinoise. Nous avons vu au chapitre 2 que le dernier roi Xia, qui se serait appelé Jie, aurait provoqué sa chute par sa débauche et sa tyrannie.

La dynastie des Shang (.ou Chang ou Yin qui correspond à l’âge de bronze / Shang signifie Marchand en chinois.) fut fondée par Cheng Tang (.ou Tang le victorieux.). Les Shang, des guerriers chasseurs, seraient venus des plateaux d’Asie centrale, et introduisirent l’usage du bronze, et se sinisent rapidement. Leur panthéon animiste comptait un millier de divinités dont certaines étaient forts cruels. Etaient sacrifiés porcs, moutons, bœufs, cerfs et serfs afin de satisfaire les « Invisibles ». Les morceaux de choix offerts aux divinités étaient soit bouillis, soit placés directement dans les flammes et brûlaient jusqu’à l’os ; le feu ayant la propriété de modifier la nature terrestre et rendaient les offrandes comestibles par les défunts. Les craquelures relevées sur les os calcinés intriguèrent les chamanes, et selon eux ce ne pouvait être que des messages provenant du ciel où habitent les invisibles – esprits et ancêtres -. L’efficacité d’un sacrifice ne dépend pas d’une divinité supposée, mais du Temps (.météorologiquement parlant.). Ainsi les craquelures des os calcinés vont indiquer si le moment d’une offrande est propice ou non ; par conséquence, avec le temps, le sacrifice perd de plus en plus d’importance au profit de la calcination des seuls os ronds. Bientôt l’on considéra que la calcination d’os plats était plus facilement exploitable. Le rite passa ainsi du surnaturel à un phénomène purement matérialiste. Puis les os plats furent remplacés par la carapace des tortues, uniquement était utilisé la partie ventrale de la carapace plus proche de la terre. Car les tortues symbolisaient l’Univers en Chine, une forme réduite du cosmos par sa durée de vie. Pour ce faire était ôté le cartilage de la carapace ainsi que toutes traces de chair de la surface interne avant de la polir. Après avoir creusé de petites cavités sur la face interne de façon symétrique par rapport à la suture de croissance centrale de la carapace, était appliqué un poinçon végétal chauffé ce qui provoquait des craquelure que l’augure devait interpréter, mais augurer n’est pas prédire, mais c’était un moyen de se repérer par rapport à un cycle perpétuel de la nature. Les carapaces étaient ensuite archivées, mais suite à la multiplication des figures constituées par les fissures les devins ce virent dans l’obligation d’utiliser des signes repères qui vont être à la base de l’écriture pictographique et que les jésuites nommerons « idéographiques ». Ces notes furent les prémices du texte canonique du Yi Jing. Certaines de ces actes oraculaires questionnaient sur l’opportunité de moissonner. Mais avec les années l’on constata une raréfaction des tortues d’eau douce (.qui d’ailleurs finirent par disparaître totalement vers – 1.000.) ; les devins shangs décidèrent de stocker, en quantité incroyable, les carapaces ayant été utilisées pour la divination afin d’effectuer une compilation des résultats et regrouper les configurations identiques pour l’analyse de situations divers. Ce travail d’archivage est attribué à Wu Xian (.Chaman influant.). L’usage des baguette ne sera élaboré que sous les Han et ne fait pas, même actuellement, l’unanimité de tous les spécialistes du Yi jing, car ce qui les rebuté est l’étendue temporelle de sa pratique à un siècle ou le stress et la rapidité sont les sommets de la « Globalisation » ! Wu Xian utilisait un ensemble de 51 fines baguettes d’achillées qui peut rappelé le jeu du mikado japonais et cité dans le Yi jing à l’hexagramme n° 8. L’usage d’achillées était une sorte de présélection qui permettait au devin de connaître quel paquet de carapaces de tortues parmi des milliers d’autres archivées qu’il devait consulté. Il semble que très vite les donnés fournies par les carapaces furent retranscrites sur des lamelles de bambou. Cette innovation s’accompagna d’une réforme des idéogrammes et de leur classement par rubrique. Le Yi jing dut donc divisé en 6 niveaux donnant 64 situations types de divinations. C’est également à la fin de l’époque shang que l’on grava des messages dans les vases rituels en bronze, la cuisson des offrandes devait permettre, grâce à la chaleur de transmettre ces messages aux « invisibles », ou âme des morts.

Le roi Shang, Wu Ding, dont l’armée était dirigée par son épouse Fu Hao, ayant des difficultés avec les nomades venus de Haute-Asie fit appel pendant trois ans aux Ji, les futurs Zhou, qui étaient leurs voisins de l’Ouest. Trois siècles plus tard le roi Di Yi nomme ses puissants voisins, les Ji, qui se sont renforcés en assimilant de petits groupes de nomades venus d’Asie centrale, « Uniques pourvoyeurs » des animaux sacrificiels du « Grand Pays » à la fin du XIIème siècle. Le roi Ji, Tai Wang (.roi Tai.), eut un fils nommé Chang l’Etincelant dont le nom de culte ancestral était Wen Wang. Ce dernier venait juste d’obtenir le bonnet viril lorsque le souverain Shang éleva le territoire des Ji au rang de « Commanderie impériale » et attribua à Chang le titre de comte de l’Ouest et lui donna ses 3 filles en mariage, car chez les Shang celui qui épouse la fille aînée épouse également toutes ses sœurs afin de garantir une descendance qui puisse assurer le culte des ancêtres. La cadette eut 3 fils : Wu Wang / roi Wu dit Fa l’Intrépide, Zhou Gong / Sage duc des Zhou, dit Dan le Sage, et Kang Hou / prince Kang, dit Feng l’Abondant. Le fils du roi Di Yi, Di Xin, devenu à son tour roi était tyrannique et fit exécuter son frère qui avait osé le critiquer et avait fait les éloges de Wen. Lorsque Wen vint verser son tribut annuel Di Xin le fit enfermer. Selon la tradition se serait à cette époque que Wen aurait commencé la rédaction du « Livre des Changements » en se référant aux trigrammes de Fu Xi et les regroupa deux par deux constituant ainsi les hexagrammes ; ce qui lui a valu le nom de Wen = Ecriture, Civilisation. Wen aurait été libéré au bout de 7 ans et décéda peu après. Son fils Fa fédéra les vassaux de Di Xin qui était las des excès du monarque et franchit le fleuve Jaune (.le franchissement d’un fleuve est devenu pour les Chinois un signe de progrès, peut-être un reliquat d’une tradition matrilinéaire.). Pour les Chinois de cette époque, un oncle doit être au moins aussi respecté qu’un père, hors vainqueur Fa décapite son oncle Di Xin.

Nota : À l’époque Zhou le climat est devenu plus froid qu’à l’époque de la dynastie des Shang, principalement dans le nord. De ce fait les éléphants, les rhinocéros et les grands sauriens disparurent dans le bassin du fleuve Jaune.

C’est un chef des Ji, Chang l’Etincelant (.ou Tchang, nom personnel de Wen Wang = Roi Wen / voir ci-devant la dynastie Shang.) qui fonda la dynastie des Zhou Occidentaux (.ou Tchéou occidentaux, ou Si Tcheou, ou Xi Zhou / v – 1.110 ou – 1 027 à – 771.). Wu Wang / roi Wu dit Fa l’Intrépide régna peu de temps et désigna son frère, le Duc sage, pour assurer la régence de son fils. Les Zhou globalisèrent l’ensemble des dieux classiques et animistes dans Shang sous une dénomination à tendance universelle : le « Ciel » (.le Ciel doit choisir celui qui est destiné à régner sur la Terre.) et leur dynastie fut déclaré comme détentrice du « Mandat Céleste ». C’est à une date incertaine que la Chine prit le nom de « Guozhong », l’Empire du Milieu. Après avoir légitimé leur pouvoir les Zhou s’appuyèrent sur les textes du Yi Jing en les interprétant en leur faveur et Dan le sage nomma à la tête des armées son frère Kang Hou afin de mater le soulèvement de princes shanh. Le fils de Wu Wang régna sous le nom de Cheng Wang (.ou Tch’eng-wang / v – 1.020 à v – 980.) ; aucun autre fait historique n’est mentionné dans le Yi Jing. Subliment la dynastie des Zhou, Confucius fut subjugué par le récit fait sur Zhou Gong, le Sage duc des Zhou qui oeuvra à la construction du nouveau pouvoir dans le désintéressement total alors qu’il lui aurait été ci facile de s’emparer du pouvoir. L’on dit que Confucius en rêvait la nuit !

Nota : Au IVème et au lllème siècle avant notre ère s’épanouit comme en Grèce une créativité intellectuelle dite des « Cents fleurs », afin d’imaginer le nombre d’écoles de pensées au moment ou les Zhou s’enlisent dans la féodalité. C’est à cette époque que prend forme le Yin et le Yang.

Kong Fuzi = Maître Kong (.ou Confucius, ou K’ong-fou-tseu, ou Kongzi, ou K’ong-tseu / v – 555 à v - 479.) aurait rédigé n’a rien les 10 chapitres des Commentaires canoniques du Yijing, mettant un terme à la légende sur l’élaboration du « Livre des Changements », hors Confucius n’a rien écrit de toute sa vie. Ainsi les entretiens de Confucius tout comme les Hadis du Prophètes, ont été rédigés après sa mort et dépendent de l’interprétation qu’en ont fait le, ou les, rédacteur(s). A 27 ans Confucius ouvre une école payante à Qu Fu, sa ville natale, car il prétendait que l’éducation devait être ouverte à tous ! (.il semblerait qu’il prétendait accepter que quelques lamelles de viandes séchées pour les plus pauvres.). A l’époque de Confucius les écrits se pratiquaient sur des lattes de bambou, de bois ou des bandes de soie pliées en accordéon.

Période des royaumes combattants  – 453 à – 221 : Les Chinois utilisaient des chars de combats, ce n’est qu’à l’époque des royaumes combattants qu’ils acceptèrent de chevaucher leur monture à l’images des « barbares » des steppes qui ne cessaient de les harceler.

 

Le papier : A l’époque des royaumes combattants des femmes récupèrent de vieux chiffons pour fabriquer après macérer des sortes de gros cartons souples pouvant servir de couverture, de cuirasse, de vêtements, etc… C’est un certain Cai Lun qui réussit après de nombreuses expériences avec ces récupérations de vieux chiffons à fabriquer du papier d’aspect translucide en + 105, puis il présenta son invention à l’empereur han He Di (.ou Ho-ti / 88 à 106.). Accompagné par l’invention du pinceau souple, la calligraphie put s’effectuer sur du papier, mais que d’un seul coté, car nous avons vue que le papier était translucide. Le papier était alors plier en accordéon afin de faciliter la lecture, les plies se tournant comme les pages d’un livre.

 

Empire Qin / source Larousse sur le net
Empire Qin / source Larousse sur le net

 

   ● Empire Qin (.ou Ts’in, se prononce Tchinn en chinois.) – 221 à – 206. Le roi Zheng prend le titre de Qin Shi Huang Di (.ou Shi Huangdi, ou Ché houang-ti / Premier empereur Qin, ou Auguste souverain Qin / – 221 à – 210 / voir Annexe ci-après.) après avoir soumis les autre royaume fit détruire les fortifications qui séparaient les anciens états de Chine et entrepris de relier entre-elles les murailles qui faisait face aux steppes du Nord-ouest. Son premier ministre Li Si interdit les variantes régionales de l’écriture qui s’étaient constituées en – 213 et fait retranscrire les textes anciens avec les idéogrammes officialisés avant de les détruire, mais les textes traitants de politique ou de philosophie dont le contenu n’était pas conforme aux vues du pouvoir ne furent pas retranscrits, tout comme les ouvrage d’histoire traitant le passé des états vaincus. Quiconque garderait des ouvrages anciens interdits devait être enterré vivant, mais de nombreux confucéens conservèrent de tels écrits. Les monnaies en coquillage cauris, en bronze ou en forme de fourche à deux dents, ou encore en forme de couteau sont remplacées par des pièces ronde avec un troue carré au centre, le rond figurant le Ciel qui est Yang et le carré la Terre qui est Yin.

Dynastie Han (.Han Antérieurs, ou Si Han = Han Occidentaux, ou Ts’ien Han = Premiers Han / – 206 à + 9 / voir aussi les chapitres 10 Bis & 13 Bis.) – voir aussi le chapitre 10 Bis - : Liu Bang (.ou Lieou Pang / - 202 à – 195.) triomphe de Hiang Yu en – 206 et se fait proclamer empereur en – 202 sous le nom de Gaozu (.ou Kao Tsou.). Les plus anciens textes découverts du « Dao De jing » de Lao Zi (.ou Dao de Jing = Livre de la Vie et de la Vertu ; livre supposé avoir été écrit par Lao Zi.) et du Yi jing rédigé sous une forme légèrement différente de celle actuellement en usage dateraient du règne le l’empereur Liu Bang. Dans le Yi jing ancien le Yin, est le petit, la modération et était favorable au Yang qui figure la spontanéité qui, lorsqu’elle n’est pas réfléchie, peut-être plus néfaste que profitable. La Chine archaïque voyait dans le petit, le Yin, un devenir en puissance, la germination, la fécondité. En adoptant le vieux symbole chamanique du Dragon, le Yang par excellence, veulent montrer leur désire de domination. Ainsi les Han firent du dragon – qui crache de l’eau fécondante – leur emblème. Le Dragon vert représente l’énergie vitale. Le tigre est Yin s’il est couplé avec le Dragon et Yang s’il est couplé avec la Panthère. Pour les Chinois c’est le Tigre qui est le roi des animaux car les trois rayures qu’il porte sur le front est l’idéogramme du roi.

Les Han élimine de la tradition Nü Wa et par la même occasion assujettissant le Yin, symbole féminin, au Yang. Cette dévalorisation de la femme s’accentuera encore avec la dynastie Song.

Sous les Han fut rédigé le « Zhouli » (.ou Tcheou-li, ou Zhouguan, ou Tcheou-kouan.) qui présente l’administration de la dynastie Zhou comme un idéal basé sur un stéréotype des pensées confucéennes afin de complaire au « Grand maître », mais n’a aucune valeur historique, si ce n’est que ce texte à servit de model aux Han ainsi qu’aux dynastie postérieures.

Nota : Sima Qian (.ou Sseu-ma Ts’ien / - 145 à – 87.) rédigea le « Shi Ji » (.Mémoires de l’historien.), texte qui relate des faits historico-mythiques sur les milles ans qui ont précédés la dynastie Han. C’est le fils de Sima Tan qui fut nommé « Grand astrologue » par l’empereur Wudi. A sa mort Qian lui succéda en – 110 et reprit son travail d’historien. Sima Qian ayant prit la défense du général Li Ling qui s’était rendu aux Xiongnu fut condamné par l’empereur Wudi à la castration en – 98 pour crime de lèse-majesté. Plutôt que de se suicidé il préféra le déshonneur de la castration afin d’achever son œuvre. Le Shi Ji fut jugé « ouvrage diffamatoire par les Han, mais depuis cette œuvre est devenu un ouvrage de référence.

Nota : L’écriture chinoise est passée de la phase archaïque, ou primitive, aux caractères anciens au milieu du – VIIIème siècle avec l’usage des lattes de bambou et du chalumeau rempli d’encre. Les caractères classiques apparurent à la fin du + ler siècle avec l’adoption du papier de riz et du pinceau.

Dynastie Xin : Voir chapitre 13 Bis.

Le Yi-Jing :

Le Yi-Jing (.ou Yijing, ou Yi-King, ou Y-King, / Livre des mutations, ou des Changements / voir chapitre 4.) : Le Yi-Jing, qui fut élaboré par un peule d’agriculteurs, symbolise le changement cyclique, mais aussi évolutif éternellement, des saisons pour les Chinois : « Ce qui ne changera jamais c’est que tout change toujours tout le temps ». Afin de conserver la trace des rites oraculaires effectués sur des carapaces de tortues, les Chinois élaborèrent les premiers idéogrammes à l’âge du bronze. Le Yi-Jing selon la tradition a présenté trois phases évolutives. La première sous la dynastie Xia et portait comme nom « Lian shan » (.Montagnes réunies.), la seconde mise en forme eut lieu sous les Shang et s’intitulait « Gui zang » (.Retour au giron.), enfin la dernière version pendant la dynastie Zhou qui prit le nom de Zhou Yi (.ou Zhouyi, ou tchou-Yi / Changement de la cour des Zhou, ou dit Livre des changement de Zhou ; c’est un traité de cosmologie sur l’interprétation des 8 trigrammes établis selon la légende par le roi Wen et qui sont à l’origine des 64 hexagrammes. Cette interprétation cosmologique est sensée en étudiant les mouvements du Soleil et de la Lune d’atteindre un équilibre entre le yin et le Yang.), et est encore en usage actuellement en Chine toutefois avec quelques remaniements de textes. Le texte le plus ancien retrouvé remonte à l’époque des Han (.voir l’historique ci-devant.). Ces idéogrammes furent classés avec méthode, ce qui aboutit à un système bien structuré au début de notre ère, le Yi-Jing (.voir ci-devant l’historique.). Ce Yi-Jing n’est pas à proprement parlé un livre de divinations, mais il doit permettre en présence de certains critères de définir une orientation pouvant aider à prendre une décision. Exploité par la confucianiste, il fut avant tout inspiré par le taoïsme.

Nous avons vu ci-devant que le Yi-Jing fut élaboré par des agriculteurs, c’est pour cette raison que le Yin et le Yang symbolisèrent au départ la pluie et le soleil, deux composants aussi indispensable l’un que l’autre. Le Yin représentait aussi l’intériorisation, la réflexion, le Yang l’extériorisation et l’action, mais qui devait au préalable avoir fait l’objet d’une réflexion car l’action irréfléchie est en général néfaste. Ce ne fut qu’ultérieurement, à l’époque des Han, époque qui fit régresser le statut des femmes, que le Yin représentait la pluie, le sombre, le froid, la femme et que le Yang devint symbole de clarté, de force, de virilité masculine.

Le Yi-Jing est définit les 8 signes fondamentaux, ou trigrammes, qui sont les plus anciennes représentations du ciel, de l’eau dormante, du feu – et, ou du soleil -, du tonnerre, du vent, de l’eau vive, de la montagne et de la terre ; et ces 64 hexagrammes – la combinaison deux par deux des huit trigrammes donne 64 combinaisons - scinde l’Univers en Yang – masculinité et clarté -, et du Yin – féminité et obscurité -. Ce second élément doit rester soumis au précédant ! Cet ensemble de 64 hexagrammes constitue à la fois un code mystique, mais aussi une forme d’écriture. Sous la dynastie Tcheou (.ou Zhou, ou Zhu / v – 1.111 à v – 256.), le Yijing est remanié et prend une forme « magico-divinatoire ». S’y ajoutent de nombreux commentaires. Ce système s’inscrit sur un fond chamanique ou la nature est peuplée d’esprits célestes – Soleil, Lune, étoiles, etc… - et terrestres. A cet ensemble vient se joindre les esprits des défunts. Le Ciel est créateur de toutes choses, et la Terre est récepteur, mais Ciel et Terre restent intimement lié, ils ne sont ni deux, ni un, ils sont le Yang et le Yin. Ils sont tous deux issus, selon une légende, d’un œuf primordial éternel – l’œuf primordial n’a été rédigé au IVème siècle de notre ère par Ko-houng (.ou Ko-hong, ou Ge-hong / 283 à 343.), mais sa tradition devait être bien plus ancienne. Entre Ciel et Terre plane une sainte harmonie, ou Esprit, mais l’on ne nomme aucun dieu ; la nature est toute matière et esprit.

Les fléaux tels qu’inondations, séisme, sècheresse, etc…, sont la conséquence des fautes morales des humains. La bonne conduite apporte de bonnes choses. L’on a tous son « Tao » (.sa voie.) au même titre que le cosmos et cette voie évolue dans le temps. L’homme est naturellement bon, puisqu’il est partie intégrante avec la Nature, et la Nature c’est le Cosmos, ou Puissance céleste. Tout réussit lorsqu’on respecte la Nature. Un roi vertueux n’a pas besoin de la force pour régner. Un mauvais souverain peut-être renvoyé par le Ciel. Bien que le divin ne soit pas nommé, la morale et les préjugés – tous les hommes sont naturellement bons ! - chinois présentent de nombreux points communs avec la pensée occidentale – les occidentaux vont même plus loin en déclarant à priori que leur Dieu est « bon » ! Voir aussi Yi jing au chapitre 13 Bis.

 

 

Le Chou King (.ou Shu Jing.), est l’un des trois textes les plus anciens après le Yijing et avec le Che-King (.ou Shi-Jing.), qui a été partiellement détruit en 213 suite à une décision de la censure imposée par la dynastie Han, et reconstitué à la fin de la dynastie Jin occidentaux (.ou Kin / 265 à 316.) sous la forme dite « Texte ancien », seule la partie concernant les Tcheou (.ou Zhou, ou Zhu / v – 1.111 à v – 256.) serait authentique. Une autre reconstitution porte le nom de « Texte moderne ».

A la fin de la dynastie Shang (.ou Chang, ou Yin / v – 1.450 à v – 1.050.) la maison des Tcheou (.ou Zhou, ou Zhu / v – 1.111 à v – 256.) possédait près des deux tiers des terres, mais à la fin de la dynastie Tcheou les divisions et les luttes féodales eurent raison de l’unité du pays et engendra une grande famine.

C’est probablement à l’époque des Tcheou de l’Ouest (.v – 1.050 à v – 770.) que débuta l’usage du linceul composé de petite plaques de jade, pierre imputrescible sensée transmettre au défunt imputrescible et éternité. Cet pratique sera prohibée par le premier empereur de la dynastie Wei.

Guan Zhong (.ou Kouan-tse, ou Kouan-tseu, ou Kouan-Tchoung, ou Kouan Tchong / première moitié du - VIIème siècle.), légiste au pays de Qi (.ou Ts’i.) réorganise le fisc et l’armée et favorise la production de sel et de fer. Il acquit une bonne réputation pour ses préceptes moraux alors qu’il mena une vie de débauche !

Lao-Zi (.ou Laozi, ou Lao-Tseu, ou Lao-Tse, ou Lao-tzy = Vieux Maître / zi = maître / v - 570 à v - 490.), et qui obtint comme nom honorifique posthume « Tan », est devenu administrateur des archives impériales à Lo, actuelle Hou-nan-fou, capitale des Tcheou orientaux (.ou Zhou, ou Zhu / - 770 à - 256.). Il y aurait reçu la visite de Kongfuzi (.ou Confucius, ou Kongzi, ou Koung-tseu, ou Koung-tse = Maître Kong.), mais Laozi n’apprécia guère l’ambitieux visiteur. Laozi avait perdu tout espoir en une amélioration de la société et préféra se retirer dans la méditation. A la fin de sa vie Laozi prend la route de Ling-pao ou il rencontre au défilé de Han-kou un de ses disciples, Yin-si (.ou Yin-Xi, ou Kouan Yin-tse.) qui lui demanda de lui transmettre son savoir. C’est à cette époque que Laozi rédigea le « Tao Teh King » (. (.ou Daode jing, ou Tao tō king, ou Daode Sing, ou Tao-te-King = Livre de la voie et de la vertu.). Le Dao (.ou Tao / Dao est composé de deux signes : la marche, principe directeur, et de tête, voie de la sagesse.) étant à la fois voie et phénomène cosmique éternel, une mouvance qui entraîne tout sur la « voie » qui est perpétuellement en mutation, une force immatérielle qui régit la matière, sans être pour autant une force divine telle que la prétendu Spinoza. Laozi, comme Kant, fait appel à la pensée intuitive pour définir le Tao, et non une connaissance prouvée. Comme il y a autant de mal que de bien, il ne peut y avoir un être absolu, simplement une voie sans dieu. La voie comporte 3 niveaux : purification, illumination et perfection. L’homme comme la Nature doit être désintéressé. Plus de deux mille ans avant Kant et avec la même rigueur, Laozi avance que la vertu supérieure ne nécessite pas d’effort et n’attend pas de récompense. La vertu inférieure est active dans l’espoir d’une récompense. Laozi met au sommet la vertu et au bas la civilité qui est une qualité nécessitant peu de droiture et de sincérité, alors que Confucius donna à la civilité la valeur de la moralité. Contrairement à Confucius, Laozi affirme que « l’homme vraiment supérieur s’attache à la réalité et non aux apparences » ! Ce qu’en dit Laozi des dieux populaire se rapproche des dieux d’Epicure qui n’ont aucune action sur le processus universel.

L’ataraxie d’Epicure est proche de la pensée taoïste, alors que la recherche de la reconnaissance sociale de Platon est similaire aux aspirations confucéennes. Ceci prouve que les Chinois savaient philosopher au même titre que les Hellènes.

Kongfuzi remplace la Nature (.ou matière.) de Laozi par une « volonté divine ». Kongfuzi a recherché les contactes avec les rois et déclare que « l’homme vulgaire » cherche le bien-être, les faveurs et n’a pour objectif que ses propres intérêts, d’aucuns y voient la description du courtisant Kong ! Pour Kong, après avoir développé un sens critique sur soit même (.bien se connaître.) il faut bien connaître, puis bien donner aux choses leur vrai nom (.leur vraie valeur.) afin de préserver les « bienséances », c'est-à-dire ce qui convient, ce qui est conforme aux usages, c’est de la convenance, de l’étiquette, voir même du protocole ; si vous rencontrez un roi, il n’est pas question que vous l’étreignez et encore moins que vous lui donniez dans le dos une grande tape affectueuse ! Kong est du genre guindé. D’autre part, la femme doit restée soumise à la volonté de l’homme. Si Laozi avait affirmé l’impossibilité de tout comprendre, maître Kong incite à la compréhension de toutes choses, oubliant que chaque individu par sa sensibilité propre, fruit de sa matière (.l’homme machine de de La Mettrie.) n’aura jamais la même interprétation des choses que ses voisins. Par exemple en France, pour certains, les socialistes sont de dangereux gauchistes, pour d’autre il mènent en effet une bonne politique de gauche, d’autre pensent qu’il sont plutôt centristes alors que certains comme mois leurs donne pour définition « la gauche caviar » ; et chacun est persuadé de donner la bonne définition du Parti Socialiste français ! A chaque logiciel correspond un mode propre de l’analyse ! Présomptueux, Kong aurait affirmé « les uns possèdent en naissant la connaissance par révélation divine » ! Voyez au Moyen-orient les fondamentalistes musulmans et hébraïsants, persuadés de détenir la vérité divine sont à même de s’entre-égorger, alors que ces gens seraient comme Laozi, dans le doute de la connaissance, n’y aurait-il pas consensus, et donc paix ? Pour maître Kong, l’enseignement des convenances est à la porté de la noblesse en titre, ou de cœur, car elle est proche du divin (.elle représente le Yang.), elle a donc pour mission d’instruire le peuple (.qui représente le Yin.) ; vue très hiérarchique de la société ! Pour Confucius, même si le prince manque à ses devoirs, il n’est absolument pas possible qu’il soit déposé au profit d’un individu plus sage.

Lignée taoïste :

Le disciple de Kouan-yin-tse, Liezi (.ou Lie-tseu, ou Lie-Tse, ou Lie-yu-k’eou / Vème siècle.), un sage, mage et reclus, dont on a dit qu’il à chevauché les nuages, a émis l’hypothèse d’une évolution partie de la mousse et du lichen, en passant par les grenouilles, les poissons, les chevaux, pour aboutir à l’homme.

Zhuangzi (.ou Tchouang-Tseu, ou Thuang Zhou, ou Thouang-Tse / v – 350 à v - 275.), d’origine très modeste, est l’auteur du livre éponyme Tchouang-Tseu qui fut complété par ses successeurs, de textes plus ou moins fantaisistes. Il refuse les honneurs qui sont source d’asservissement.

Yang Zhu (.ou Yang Tchou, ou Yang-cheng, ou Yang-tse-kiu / actif vers – 350.), individualiste hédoniste, il conteste la validité des conventions morales qui s’opposent à la liberté. Il est préférable d’être mort plutôt que de subir brimades et frustrations. Il voit le Monde encore plus noir que Lao-Tseu. La vie est insensée et fugitive, et l’ambition ne peut que multiplier le nombre des soucis. Il faut accorder à la nature les satisfactions qu’elle réclame, en dehors de toutes contraintes culturelles, vivre au présent et ne pas craindre la mort. C’est un épicurisme juste auboutiste (.je rappelle qu’Epicure vivait en petite communauté dans un jardin retiré du monde et pratiquait une vie relativement ascétique.).

Mozi (.ou Mo-Tseu, ou Mo-Tse, ou Mo-Tzu, ou Moh-Tih, ou Mo-Di / v – 479 à v – 390.) est un matérialiste utilitariste. Il confirme que Confucius cerne parfaitement les définitions, mais qu’il ne sait les mettre en pratique. Mozi pense qu’il faut aimer les autres comme soi-même. Il faut supprimer les différences sociales. Utopiste, il croit que si l’on fait du bien à quelqu’un, celui-ci agira bien avec vous. Il condamne les dépenses somptuaires, l’art et la musique qui sont principalement l’attribut des riches, et il prône la simplicité. « La raison doit nuancer les désirs ». Il souhaite la disparition du culte des ancêtres qu’il juge trop coûteux. Il condamne l’usage de concubines qui favorise la prolifération de la population et qui est source d’appauvrissement de la population. Il acquis une certaine popularité auprès du bas peuple. Si les confucéens doivent agir comme par automatisme selon les règles, les mozistes déclarent que l’acte dépend de la volonté, que l’on connaisse ou non les conséquences positives ou négatives de notre décision.

Lignée confucéenne :

Au IVème siècle, aidées par des circonstances politiques très difficiles, les concepts pessimistes et socialisants de Liezi et Yang Zhu se sont largement propagés dans le pays. Fils d’une famille aisée, Mengzi (.ou Mong-Tseu, ou Mong-tse, ou Mencius / v – 370 à v – 290.), fervent partisan de Kongfuzi et donc de la « bienveillance », s’engage dans une lutte impitoyable contre le socialisme des Mozistes et contre l’hédonisme des Yangzhutistes dont-il trouve la conduite insensée. Il entreprend alors une tournée de propagande et visite de nombreux souverains. Mais il eut peu de succès auprès de rois qui n’envisage que des guerres de conquêtes. La soumission du peuple doit être totale, mais néanmoins, le pouvoir a l’obligation de lui assurer un minimum au niveau du gîte et de l’alimentation. A force de persévérance Mengzi, devenu mandarin, obtient le poste de « ministre des rites », mais ses idées ne purent s’imposer et c’est Xunzi (.ou Siun-Tseu, ou Xunkvang, ou Xunjing / v – 300 à v – 220.) qui entreprit de reprendre la propagande confucéenne. Plus terre-à-terre, ou plus réaliste, Xunzi conseille de ne pas s’occuper du Ciel qui reste indifférent à l’aventure humaine. Comme le fera Hobbes plus tard, Xunzi, fort lucide affirme que la nature inné de l’homme est mauvaise, avide de gains et de plaisirs ; alors, seule la culture peut et les rites peuvent modérer ses instincts. Xunzi est donc pour un pouvoir absolu, et tuer un brigand, ce n’est pas tuer un homme, mais bien un brigand ! En revanche Xunzi, incrédule avec les croyances religieuses, a dit « l’homme vulgaire ne fait aucun effort et attend que le Ciel l’aide » !

Le Bouddhisme (.Bouddha se dit Fo en chinois.) :

Les premiers missionnaires bouddhistes arrivent en Chine au milieu de l’époque Han, mais cette religion ne s’imposera que quatre siècles plus tard.

 

Annexe

 

 

L’empereur Shi Huangdi (.ou Che Houang-Ti, Huangdi = Divin ancêtre ≈ Empereur / - 221 à – 210.), est à l’origine un bâtard, fils naturel de Lü Buwei (.ou Lu-Pou-wei / mort en – 232 / il devint le conseillé de son fils devenu empereur.), un simple marchand, et d’une fille qui sue épouser, avant la naissance de son fils, le roi des Qin. Ce dernier étant sans enfant désigne Shi conne son héritier du royaume. Shi après avoir unifié la Chine se fait proclamer « Huangdi » en – 221 et favorise la noblesse héréditaire ! Le ministre de Shi Huangdi, Li si (.ou Li sseu, ou Li se / - 280 à – 206.) eut de bonnes influences en ce qui concerne les réformes pratiques, mais il fut extrêmement néfaste dans le domaine culturel. D’abord, il fit disgracier, puis emprisonner, et enfin, poussa au suicide Han Feizi (.ou Han Fei-tseu / v – 280 à v – 234.) qui avait élaboré une synthèse entre taoïsme et confucianisme, et qui avait obtenu quelques faveurs auprès de l’empereur Shi Huangdi – Han Feizi considérait que « le sage souverain ne s’inquiète pas des sentiments du peuple à son égard, son devoir est d’employer la force pour empêcher ses sujets à faire le mal » et les lois doivent ne pas être immuables, mais modifiées selon les besoins du moment -. Shi Huangdi subit les critiques de nombreux confucianistes après qu’il eut banni sa mère pour conduite immorale. Viennent s’ajouter les reproches de ces mêmes lettrés sur l’abandon des traditions féodales et la centralisation des pouvoirs. Ces harcèlements décide l’empereur à faire exécuter 27 confucéens et Li si en – 213, incita l’empereur à promulguer des interdits, de la destruction de livres et de la persécution des confucéennes et des mozistes. L’on incita à la délation, menace de mort pour ceux qui conservent de livres interdits et condamnation à être cloué au pilori tous ceux qui osent comparer le gouvernement avec les pouvoirs des anciennes dynasties. Li si, Cet homme retors, fit déshériter l’aîné de l’empereur défunt qui lui était défavorable, au profit de son jeune frère qu’il fit monter sur le trône, mais les eunuques ombrageux de son influence le firent discréditer et Li si fut éliminé. Les troubles survenus à la mort de She Houangdi provoquèrent le ravage de la capitale Hien-Yiang (.ou Xianyang, actuelle Xi’an.) et la bibliothèque impériale fut ravagé par les flammes. Le confucianisme fut réhabilité par la dynastie Han (.voir seconde partie.). En ce qui concerne Mengzi, sa reconnaissance n’eut lieu que par la grâce de Han Yu (.+ 768 à + 824.), chef de fil du « Mouvement de la prose antique » et qui combattit, jusqu’à aller à prône la persécution, la « Prose parallèle » qui s’inspirait de dogmes bouddhistes et taoïstes.

 

Nota : La dynastie Qin, ou St’in, fut nommée par les Japonais « Shin ». Cette appellation fut repris par les Anglais et donna le nom de « Chine ».

 

 

Seconde partie : Sous les Han occidentaux - voir chapitre 10 Bis

 

 

Troisième partie : Des Xin à nos jours – voir chapitre 13 Bis

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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