Complément sur les temps prèhumain :

 

 

 

Compléments d’informations suite à la lecture de :

 

 

• « National Géographique France » mois de septembre 2.000.

• « L’encyclopédie des dinosaures » de David Burnie éditions Rouge & Or – 2.006

• « Terre, l'histoire de notre planète » de Michel Joye éditionPresse polytechniques et universitaires romandes 2 022
  

 

 

 

Les extinctions de la faune furent très nombreuses, mais l’on y a relevé 5 disparitions particulièrement importantes (.d’aucuns affirme que les humains ont enclenché la sixième extinction « grâce » à leurs activités destructrices et le « COVID 19 » aurait été orchestré par nos dirigeants en 2.019 / 2.020 afin de préparer au moyen d’injection de certaines substances, la mainmise sur les populations qui pourraient s’agiter dangereusement face au cataclysme écologique qui pourrait apparaître avant la fin des années 2.020 – ceci fut écrit en décembre 2.020 -.) vers la fin de l’Ordovicien, du Dévonien, du Permien, du Trias et du Crétacé.

 

 

 

Le Précambrien voit maintenant son Protérozoïque divisé en quatre périodes nommées respectivement l’Hadéen (.- 4.500 Ma à – 3.800 Ma.) suivit de l’Archéen (.- 3.800 Ma à – 2.500 Ma.), du Pré-Vendien (.- 2.500 Ma à – 650 Ma.) et du Vendien qui s’acheva aux environs de – 540 Ma. La Pannotia qui existait au Vendien vers – 650 Ma se disloqua au bout de 100 Ma et qui donnera naissance, bien plus tard, à la Pangée vers 245 Ma.

 

 

 

L’on nomme Phanérozoïque la période regroupant le Paléozoïque, le Mésozoïque et le Cénozoïque.

 

 

 

Cambrien : Le Myllokunningia et le Haikouichthys (.celui-ci mesurait moins de 3 cm.) sont les plus ancien poissons découvert par les chercheurs.

 

 

 

L’Ordovicien : A la limite du Cambrien et de l’Ordovicien il y eut une faible disparition des espèces animale, mais les plus touchés par cette extinction fut les trilobites. Les vides écologiques furent principalement combles par la prolifération des nautiloïdes, mollusques proches des nautiles et lointain cousin des pieuvres et calamars. Il y eut également diversification des espèces de poissons dont l’orifice buccal était encore dépourvu de mâchoire. Presque toutes les terres émergées, qui constituaient le « Gondwana » - l’Afrique, l’Amérique du sud, l’Antarctique et l’Australie ne faisaient qu’un seul continent -, se trouvaient dans l’hémisphère sud. La faune se développait dans les mers peu profondes. Une vaste calotte glaciaire recouvrait le Gondwana. A la fin de l’Ordovicien le climat devint si froid que près de la moitié des espèces animales s’éteignirent.

 

 

 

Le Permien : Il s’acheva vers – 250.000.000. La cause des extinctions à la fin de cette période proviendrait de la décomposition importante de végétaux – provoquant une raréfaction de l’oxygène dans l’eau des océans - et du dégagement conséquent de CO² – gaz volcaniques qui entraînèrent des pluies acides - provenant des trapps sibériennes (.voir la définition de « trapp » au chapitre précédant.). Il semblerait que moins de 5 % des espèces survécurent dans les océans et qu’environs un tiers des espèces sur la terre. Presque la totalité des arbres disparurent. L’extinction se serait produite sur une durée d’environs 100.000 ans, ce qui exclu une extinction brutale produite par l’écrasement d’un corps céleste, bien que la collision avec une météorite eut pu intervenir en parti seulement dans ce processus.

 

Les principaux hêtres vivants ayants survécu sont les escargots, les bivalves, les crustacés, les échinodermes (.ancêtre des oursins actuels.) et les synapsides – dicynodontes, parelassaurus, dictodon (.herbivore.) et gorgonopsiens (.carnivore.) – des vertébrés d’aspect mi chien, mi lézard. Les lystrosaurus subsistèrent au début du Trias, période ou le climat c’était réchauffé après la dissipation des nuages de particules en suspension dans l’air (.et qui avaient produit une période de glaciation à la fin du Permien.) et qui provenaient des trapps.

 

 

GA : milliard d’années

 

MA : million d’année

 

 

 

Datation BP ou « avant 1950 » ! :

 

 

 

 

 

PRECAMBRIEN 4,6 à 0,541 GA. :

 

 

 

Eons Hadéen & Archéen :

 

Hadéen – 4,6 à – 4 GA :

 

• 4,568 : Plus vieux corps solides appartenant au système solaire qui vont être à l’origine de la formation des planètes (.Accrétion planétaire.).

• Impact à l’origine de la Proto-Terre et de la Proto-Lune

• 4,45 : Le Soleil est à 70% de sa puissance actuelle. La Terre a déjà une masse très proche de l’actuelle.

• 4,40 : Plus vieux minéraux terrestres connus (.zircon trouvés en Australie.). Indice de présence d’eau avec formation d’un océan stable et début de la formation de croûte terrestre.

• 4,20 : Présence avéré du champ magnétique terrestre.

 

Archéen – 4 à – 2,5 GA :

 

• 4 GA : La plus vieille roche terrestre attestée (.gneiss d’Acasta au Canada.).

• De 4 à 3,9 GA : Probable bombardement intensif des planètes et de la Lune par de corps de un à plusieurs dizaines kilomètres d’envergure.

• 3,7 GA : Probable apparition de la vie marine au Groenland. C’est probablement peu après que se séparent virus, bactéries et archées unicellulaires. A la différence des autres formes de vie, les virus ne peuvent se nourrir qu’en parasitant d’autres cellules

• 3,6 GA : Importante formation de croûte terrestre continentales et de chaînes de montagnes volcaniques avec un début d’érosions appelées « greenrock belts ».

• 3,5 GA : Les plus ancienne roches attribuable à des êtres vivants. Des cyanobactéries photosynthétiques commencent à produire de l’oxygène.

• 3,2 GA : Apparition des eucaryotes unicellulaires dérivant des archées.

• 3,2 à 2,5 : Amorçage de la tectonique des plaques

• 2,9 GA : Glaciation du Pongola.

• 2,7 GA : Importante formation de croûte continentale.

• 2,5 GA : Arasement des chaînes volcaniques formant des ceintures de roches vertes. L’oxygène commence à gagner l’atmosphère.

 

 

 

PROTEOZOÎQUE de 2500 à 541 MA :

 

 

 

○ Paléoprotérozoïque 2500 à 1600 MA :

 

• 2500 : Supercontinent Kenorland. Les jours terrestres ne comptent que 18 heures.

• 2430 : Constitution d’une atmosphère oxydante.

• 2420 : Glaciations protérozoïques globales, dites « Terre boule de neige » (.glaciations huronienne de 2420 à 2300 Makganyene v 2200 Ma, sturienne et marinoenne – voir ci-dessous.).

• 2250 : Importants dépôts ferrifères rubanées.

• 2100 : Les glaciations ont favorisées l’apparition des premiers organismes pluricellulaires macroscopiques avec noyau et amorce d’une sexualité. Raréfaction de l’oxygène.

• 2000 : Impact géant de Vredefort en Afrique du Sud avec un cratère 160 km de diamètre. Développement d’organismes aérobite et importante extinction des organismes anaréobites.

• 1900 : Importante formation de croûte continentale.

• 1850 : Impact géant de Sudbury au Canada avec un cratère de 130 km de diamètre.

• 1800 : Extinction des formations ferrifères rubanées. Régime océanique intermédiaire, ou océan de Canfield. Supercontinent Columbia de 1800 à 1400.

 

○ Mésoprotérozoïque 1600 à 1000 MA :

 

• 1250 : Développement de la photosynthèse avec la prolifération des algues (.de la famille des eucaryotes.).

• 1200 : Nouvel épisode de formation importante de croûte continentale.

• 1100 : Supercontinent Rodinia de 1100 à 750 à la hauteur de l’équateur, entraînant la formation de trois petites glaciations. Régression du CO₂ dans l’air. Le centre de Rodinia est très aride. Eclosion de la biodiversité uniquement marine.

 

○ Néoprotérozoïque 1000 à 541 MA :

 

• 1000 : Premiers champignons.

• 890 : Porifera ou éponges.

• 800 : Se forme de petits continents en zone tropicale suite à l’éclatement du Rodinia et s’y développe une flore luxuriante qui contribue à la réduction du CO₂, entraînant ainsi un refroidissement du climat, ainsi qu’une pluie d’astéroïdes.

• 717 : Glaciation sturienne.

• 700 : Orogenèse panafricaine.

• 663 : Glaciation marinoenne de 663 à 635 MA.

• 600 : Les jours comptent à présent 22 heures. Grande diversification des eucaryotes.

• 582 : Glaciation Gaskiers-Varanger, non globale.

• 580 : Premiers animaux bilatéraux connus.

• 575 : Faune d’édiacara, animaux ayant l’aspect de méduse.

 

 

 

PALEOZOÏQUE 541 à 251,9 MA ( anciennement ère Primaire ) :

 

 

 

Cambrien 541 à 485,4 MA :

 

• 540 : Explosion faunique sur une période de 60 MA : coquillages, foraminifères, arthropodes – dont de nombreux trilobites -, brachiopodes, mollusques, chordés, vertébrés ; et formation des premiers récifs. Débute la biominéralisation massive avec de petits fossiles à coquilles.

• 518 : Faune dite de Chengjing en Chine : Prédominent les arthropodes, puis les éponges. Premiers prédateurs anomalocarididès.

• 505 : Faune dite de Burgess au Canada.

• 500 : Formation de la Pangée avec une forte activité des dorsales.

• 490 à 485 : Grande extinction.

 

Ordovicien 485,4 à 443,8 MA :

 

• 485 : Début des graptolites. Multiplication des récifs.

• 470 : Premières plantes terrestres connues ; des algues qui se transforment en mousse.

• 450 : Premiers poissons connus à squelettes osseux. Premières plantes à racines et à feuilles.

• 445 : Glaciation sur le Gondwana localisé en zone australe et disparition d’environs 85 % des espèces.

 

Silurien 443,8 à 419 :

 

• 430 : Premiers animaux continentaux connus tels que myriapodes et araignées.

• 420 : Formation de Laurussia, ou continent des Vieux grès Rouges et qui regroupe l’Amérique du Nord et une grande partie de l’Europe.

 

Dévonien 419 à 359 :

 

• 400 : Apparition d’ammonites primitives et d’hexapodes (.collemboles.).

• 385 : Premières formes arborescentes et formation de forêts.

• 372 : Glaciation dévonienne et extinction de masse, environs 75 %’ touchant principalement les fond marins.

• 370 : Premier vertébré terrestre, l’ichtyostega.

• 359 : Extinction massive.

 

 

 

 

 

Carbonifère 359 à 299 :

 

• 359 : Constitution de grandes forêts – principalement de fougères arborescentes et de gymnospermes, ancêtre de conifères – et accompagnée d’une forte production d’oxygène. Ces forêts vont être à l’origine de la constitution des gisements de charbon. Apparition d’arthropodes géants.

• 350 : Orogenèse hercynienne touchant l’Europe et l’Est de l’Amérique du Nord et début de la formation du Gondwana.

• 320 : Premier reptiles connus.

• 310 : Le plus ancien conifère connu.

• 300 : Glaciation carbo-permienne sur le Gondwana dont le centre est très aride.

 

 

 

 

Permien 299 à 252 :

 

• 295 : Supercontinent constitué de la Pengée et le Gondwana ou se forment les Nouveau grès Rouges. Orogenèse ouralienne. Grande sècheresse au centre du purecontinent.

• 258 : Trapp (.ou trap.) de Emeishan en Chine qui dégage quantité de CO₂ et d’acide sulfurique. Appauvrissement en oxygène et important effet de serre.

• 252 : Formation de la trapp (.ou trap.) de Sibérie. Dans les mer grand nombre d’ammonites et de bélemnites (.sorte de sèche.). La plus grande extinction : Près de 90 % des espèces disparaissent.

 

 

 

 

MESOZOÎQUE 251,9 à 66 MA ( anciennement ère Secondaire ) :

 

 

 

Trias 251,9 à 201,3 MA :

 

• 251,9 : Importance des céphalopodes, dont principalement des ammonites et des bélemnites (.sorte de sèches.). Multiplication des récifs coraliens.

• 250 : Début de la formation d’un bras de mer dit Néo-Téthys, qui va scinder en deux la Pangée : Laurasia au Nord et le Gondwana au Sud. La forte activité des dorsales qui a débuté vers 500 MA finit par produire beaucoup de CO₂ et à cette date la montée des océans devient très significative et favorise la biodiversité.

• 233 : Période pluviale durant le Carmien (.- 237 à – 227.) accompagnée d ‘extinctions massives.

• 225 : Les premiers mammifères (.anciennement appelés reptiles mammaliens et qui dérivent des thérapsides déjà présents à la fin du Primaire.), crocodiliens et dinosaures connus.

• 220 : Division des dinosaures en saurischiens et ornithischiens.

 

 

 

 

Jurassique 201,3 à 145 MA :

 

• 201,3 : Extinctions massives.

• 200 : Premières plantes à fleurs.

• 165 : La Néo-Thétys devient un océan, futur Atlantique central.

• 160 : Le plus ancien placentaire connu qui était insectivore.

• 150 : Premiers oiseaux (.Archacopteryx.) issus de dinosaure à plumes. Début de la formation des chaînes de montagnes Cordillère et Rocheuse.

 

 

 

 

Crétacé 145 à 66 MA :

 

• 145 : Avec quatre fois plus de CO₂ dans l’atmosphère qu’en l’an + 2.000, il y a explosion des températures. Peut-être suite à l’effet de serre, accélération des dorsales et léger basculement de l’axe de rotation de la Terre. Importance des formations de pétrole et de gaz.

• 130 : Début de la formation de l’Atlantique Sud. Début de la séparation de l’ensemble Inde Antarctique Australie du continent africain. Apparition des coreaux modernes.

• 125 : Explosion du nombre de plantes à fleurs.

• 118 : Début du « superchron magnétique » (.durée importante pendant laquelle le champ magnétique ne s’inverse pas.).

• 100 : Origène de chaîne Alpine. Dérive de l’Antarctique et de l’Australie.

• 95 : Transgression maximale dite cénomanienne (.Cénomanien 100,5 à 93,9.) accompagnée d’important dépôts de craie (.d’ou le mon de Crétacé.).

• 85 : Début de la dérive de l’Inde vers le Nord.

• 83 : Fin du« superchron magnétique ».

• 66 : Individualisation du Groenland. Début de la Trapp du Deccan et impact météoritique de Chicxulub au Nord du Yucatan. Ces deux évènements entraînèrent l’extinction de 65 % des espèces.

 

 

 

 

CENOZOÎQUE 66 MA à + 2 000 ( anciennement ère Quaternaire ) :

 

 

 

Paléogène 66 à 23 MA :

 

• 58 : Le plus ancien primate connu (.Altiatlasius.).

• 56 : Rapide réchauffement climatique.

• 55 : Accélération de la formation de la chaîne des Alpes.

• 34 : Baisse des températures et formation de la calotte glacière sur l’Antarctique. Séparation totale de l’Europe et de l’Amérique du Nord.

• 30 : Volcanisme important en Afrique et amorce du creusepent de la mer Rouge ainsi que le début de la constitution du rifts.

• 27 à 24 : Réchauffement du climat.

 

 

 

 

Néogène 23 à 2,58 MA :

 

• 23 : Poursuite de la baisse des température et formation de la chaîne de l’Himalaya. Début de la séparation de l’Arabie du continent africain. Début de la rotation de l’ensemble Corse Sardaigne vers l’Est. Apparition de grands singes hominoïdes en Afrique.

• 20 : Passage des grands singes hominoïdes en Asie et en Europe. Constitution du golfe d’Aden.

• 19 : Présence de proboscidiens (.ordre comprenant entre autre les éléphants.) en Afrique et en Europe.

• 16 : Début de la mer Rouge dont la constitution s’achèvera v – 2 MA.

• 11 : Passage des hipparion, ancêtre des équidés, d’Amérique sur le continent Eurasiatique.

• 10 : Plissement du Jura.

• 7,1 : Peut-être le premier hominine connu (.Sahelanthrpus tchadensis.).

• 6 : Assèchement de la Méditerranée au Messinien (.7,246 à 5,333.) pour quelques centaines de milliers d’années, avec une baisse de niveau de plus de 1.000 m, ce qui va favorisé le creusement de cagnons dans les vallée du Rhône et du Nil.

• 5,33 : Ouverture du détroit de Gibraltar.

• 3,4 : Preuve de la consommation de viande à Dikika en Ethiopie par les hominoïdes.

• 3,3 : Découverte à Lomekwi au Kénya de l’outil le plus ancien.

• 3 : Réunion des deux Amérique avec la fermeture du détroit de Panama.

• 2,8 : Présence de plusieurs lignées d’Homos.

• 2,6 : Oldowayens : Début de la pierre taillée.

 

Quaternaire 2,58 MA à + 2 000 :

 

• 1,6 : Formation du lac Victoria en Afrique.

• 0,6 : Homo Heidelberg, ou prénéandertalien.

• 0,4 : Néandertaliens mesurant environ 1,70 m ; visage sans menton et front fuyant, cerveau 1.600 cm². Apparition des néandertaliens denisoviens du Nord (.Sibérie et Asie orientale.) et dénisoviens du Sud (.Papou et Aborigène d’Australie.).

• 0,13 : Mousterien.

• - 65.000 ans : Homo Luzonensis aux Philippines, Homo sapiens avec des traits archaïques de l’autralopithèque.

• - v 37.000 : Dernier néandertaliens « pure » en Ibérie.

• - 6.300 : Ouverture des Dardanelles et déversement de la mer dans le bassin de la mer Noire dont le lac se situe en contrebas à – 150 m.