Metternich : de Napoléon à la révolution de 1 848 :

 

 

 

 

Article réalisé suite à la lecture de :

 

 

 

  • « Metternich 1.773 à 1.859 » de Victor Bilb, les éditions Payot – 1.935.

 

 

 

 

 

 

Clément-Venceslas Metternich naît à Coblence, en Allemagne, hors des terres autrichiennes.

 

En 1.788 le comte Clément-Venceslas Metternich entre à l’université de Strasbourg dont l’enseignement de la diplomatie fait référence. Suite aux évènements révolutionnaire il quitte Strasbourg en 1.790 pour Mayence ou il apprend des courtisanes l’art des intrigues de cour. Il est fiancé à une riche princesse, Eléonore de Kaunitz, dont le père a ses entrées à la cour et il se marie en août 1.795 à Austerlitz.

 

Le baron Franz von Thugut a des grandes difficultés dans la gestion des affaires étrangères autrichienne et par le traité de CampoFormio signé le ,17 octobre 1.797 il abandonne la Lombardie et la rive gauche du Rhin, ce qui est confirmé au congrès de Rastat ou siège le père de Clément, François Metternich, ainsi que Clément lui-même en qualité de secrétaire du collège des comtes catholiques. Suite à la paix de Lunéville conclue le 9 février 1.801 Thugut est remercié en faveur du comte Louis de Cobenzl dont Metternich fréquente le salon de sa fille, la comtesse von Rombeck. Metternich est nommé ministre plénipotentiaire à Dresde en 1.801 afin d’étudier les influences françaises et russes en Allemagne. Bien que très respectueux des dogmes catholiques, Metternich cocufie son épouse et a fait un enfant à la princesse Catherine Bagration qui est nommée Clémentine. En 1.803 il est muté à Berlin avec la mission de rallier la Prusse à la coalition russo-autrichienne, mais en vain.

 

Suite à la signature des accords de Potsdam le 5 novembre 1.805 l’empereur François décerne à Metternich la grande croix de Saint-Étienne, mais la bataille d’Austerlitz le 2 décembre fait disparaître toutes espérances et l’armistice signée par l’Autriche met fin officiellement aux accords de Potsdam avec la Prusse alors que Napoléon, par l’intermédiaire de l’ambassadeur Haugwitz, vient de promettre l’électorat du Hanovre à Berlin. Le 26 décembre 1.805 l’Autriche signe la paix de Presbourg qui lui ôte un cinquième de son territoire.

 

Suite à cette défaite les responsables du désastre d’Austerlitz son remplacés. Le comte Louis de Cobenzl qui était chef de la chancellerie d’état est proposé comme ambassadeur à Napoléon qui refuse et exige un membre de la famille des Kaunitz ; c’est alors que Metternich est envoyé à Paris dans le but d’obtenir une compensation suite à la dissolution du Saint empire par l’empereur des Français, mais sans succès. Metternich améliore sa diplomatie au contact de Talleyrand et de Fouché. Il devient plus rusé et l’art d’utiliser les femmes dans les manœuvres diplomatiques. Metternich entretien une liaison amoureuse avec Caroline Murat, sœur de l’empereur, et apprend par ce biais le projet de divorce de l’empereur afin de contracter un mariage avec une duchesse russe. Talleyrand lui expose ses réticences vis-à-vis des ambitions politiques de Napoléon alors que ses troupes étaient enlisées dans la guerre d’Espagne.

 

Napoléon apprend en août 1.808 que l’Autriche se réarme et informe Metternich qu’il désire la paix. En fin d’année Metternich est rappelé à Vienne pour qu’il face un rapport sur la situation à Paris qui est peu flatteuse, alors l’Autriche se décide à entrer en guerre malgré que l’archiduc Charles, généralissime des armées qu’il n’est pas encore prêt. Suite à la défaite de Wagram en 1.809, lors de la conférence avec François, Metternich s’évertue à mettre en relief les défaillances de l’archiduc Charles et du ministre des affaires extérieurs, Johann Stadion, avant d’affirmer que Napoléon désir la paix. Le 8 juillet François décide d’envoyer le général prince Jean von Liechtenstein vers Napoléon – qui envisagea, après avoir déposé François, de partager l’empire autrichien entre ses deux frères - pour ouvrir des négociations, mais l’archiduc Charles mis en difficulté près de Znaim demande un armistice qui est accordé le 12 juillet et remis le 29 juillet le commandement au prince Liechtenstein. Metternich accompagne l’empereur François dans sa fuite en Hongrie. François face aux difficultés des négociations décide d’envoyer à Napoléon Metternich et le général Nugent en qualité de plénipotentiaires et Napoléon désigne Champagny, duc de Cadore, pour diriger les négociations. Le 4 août 1.809 François nomme Metternich aux affaires étrangères à la place de Stadion. Le 25 septembre François cède à l’ultimatum de Napoléon. Le 27 septembre à Schönbrunn Napoléon refuse de négocier avec Metternich «  ce jongleur diplomatique » et le traité est signe le 14 octobre : l’Autriche perdait Salzbourg, Berchtesgaden et le district de l’Inn qui est cédé à la Confédération du Rhin, la Galicie occidentale qui va au duché de Varsovie, l’orientale étant donnée à la Russie, puis l’Istrie, Trieste et Fiume, une partie de la Croatie, la Carniole et le district de Villach en Carinthie reviennent à la France, sans compter que l’Autriche est redevable d’une indemnité de 85 millions.

 

Le 7 octobre Metternich est nommé chef de la chancellerie 1.809 après avoir dénigré Stadion, bien qu’il affirmera le contraire dans ses mémoires. Il convint l’empereur de créer une police politique semblable à celle qu’avait fondé Napoléon en France. Metternich aurait invité le nouvel ambassadeur autrichien à Paris, le prince Schwarzenberg, de proposer à Napoléon la fille aînée de François, Marie-Louise, pour son remariage. De son coté, la Russie rejette le projet de mariage du Français avec une princesse russe. Metternich accompagne Marie-Louise à Paris et prend pour nouvelles maîtresses la duchesse d’Abrantes et madame Récamier, méprisant ainsi les liens prétendument « sacrés » du mariage par sa religion tan vénérée, amen ! Metternich rejet un projet d’alliance avec la Russie que son père avait commencé à négocier. En juillet 1.810 Metternich constate que Napoléon prend ses distances avec le tzar Alexandre au moment ou les affaires en Espagne se compliquent. Le 15 mars 1.811 le comte Wallis annonce que les billets perdent les quatre cinquième de leur valeur ce qui n’est pas pour encourage le peuple à des sacrifices.

 

En novembre 1.811 Metternich se montre favorable à une alliance avec la France dans l’espoir de pouvoir récupérer la Silésie. Le 17 décembre 1.811 l’Autriche s’allie à la France et Napoléon promet enfin de céder la Silésie si la Prusse fait le moindre faut pas, hors Berlin s’allie à la France le 24 février 1.812 ce qui n’empêcha pas la conclusion de l’alliance entre Paris et Vienne le 14 mars avec promesse de restituer la Galice à l’Autriche, plus de vagues promesses sur l’Illyrie et la Silésie. Toutefois Metternich avait déjà envisagé une possibilité de faire alliance avec la Russie si besoin en cachant les arrangements conclus avec Napoléon. Metternich s’arrangea pour que François ne soit pas obligé d’accompagner Napoléon lors de sa future campagne contre la Russie. Metternich dénigre l’impératrice qui était comme le peuple de Vienne contre la guerre. Le 12 décembre1.812 l’on appris la débâcle de la « Grande armée ». Les Britanniques promettent armes et munition à Vienne, mais Metternich préfère temporiser avant de s’engager. Les auxiliaires autrichiens commandés par Schwarzenberg de se replier en Galice occidentale et le 30 janvier 1.813 est signé un armistice avec la Russie qui peut alors avancer sans réserve, mais Metternich continue de jouer la prudence malgré l’invitation de la Prusse et de la Grande-Bretagne. Le 28 février la Prusse et la Russie s’allient. Suite à une dénonciation il déjoue un complot soutenu par la Prusse et la Grande-Bretagne qui devait porter au pouvoir le frère de l’empereur, l’archiduc Jean en mars 1.813. Metternich propose en mars d’aider Napoléon à négocier la paix.

 

Suite au réarmement de la France Metternich rompt son alliance avec Paris fait imprimer de nouveaux billets nommés « billets d’anticipation » et s’emploie à porté l’armée à 120.000 hommes. Le 2 mai Napoléon remporte la bataille de Grossgörscken. François à l’annonce de la victoire des Français fait investir la Bohème qui l’avait trahi et demande à Napoléon d’entamer des négociations, mais celui-ci refuse. Les troupes alliés sont battues le 21 mai à Bautzen et Napoléon demande un armistice qui est conclu le 6 juin à Pläswitz pour s’achever le 20 juillet. Napoléon rejette les propositions de paix de Metternich au moment où les alliés posaient leurs conditions à l’assemblé de Wurschen. Metternich rencontre Alexandre au quartier général des alliés à Reichenau et est conclu le 27 juin un traité secret comportant 6 conditions pour la paix : dissolution du duché de Varsovie, retour de Dantzig à la Prusse, retour de l’Illyrie à l’Autriche, indépendance de la ville de la Hanse, dissolution de la Confédération du Rhin et rétablissement de la Prusse dans ses frontières de 1.806. Dans le palais Marcolini de Dresde, après 8 heures de négociations entre Napoléon et Metternich, ce dernier rompt officiellement son alliance avec la France, mais l’armistice est prolongé jusqu’au 10 août sur la demande de Metternich. Le 12 juillet s’était ouvert le congrès de Prague ou le tzar a refusé une négociation séparée. Suite au ralliement de Bernadotte à la coalition Metternich se déclare favorable à la reprise de la guerre et le 8 août Metternich adresse un ultimatum à Napoléon. Le 11 août l’Autriche se rallie officiellement à la coalition et signe un accord avec Londres le 18 du mois. Le prince Schwarzenberg est élu généralissime des troupes alliées. Napoléon gagne la bataille de Dresde et propose des négociations secrète avec l’Autriche, mais la victoire des alliés à Katsbach, à Grossbeeren et à Kulm met un terme aux espérances de victoire de Napoléon qui se tourne alors vers son beau-père en adressant à François une proposition de paix, mais ce dernier refuse une paix séparée. Londres qui s’était déjà engagée à verser des subsides lors du traité de Reichenberg se joint à la coalition le 3 octobre. Par le traité de Ried Metternich obtient le ralliement de la Bavière, puis le Wurtemberg, la Hesse et le Bade abandonnent à leur tour Napoléon. Le 20 octobre Metternich est promu prince. Lors de l’alliance de Kallisch prolongée à Teplitz, la Russie par un acte secret s’engage à rétablir la frontière des Hohenzollern de 1.803. Lors de négociations préliminaires Metternich fait des concessions à Londres qui en contre partie s’engage à contrer certaines ambitions russes. Malgré son engagement et l’opposition russe Metternich fait passer ses troupes sur le sol Helvétique.

 

Le tzar veut marcher sur Paris et remplacer Napoléon par Bernadotte alors que Metternich afin de réduire l’influence russe autorise la Prusse à annexer la Saxe, la Poméranie suédoise et la Rhénanie à condition que Berlin s’oppose au projet russe sur la Pologne tout en négociant la paix avec Napoléon qui lui envoie Caulaincourt. Le 11 janvier 1.814 il fait alliance avec Murat, l’époux de sa maîtresse et le gendre de Napoléon. Londres est d’accord pour faire la paix sur les frontières de 1.792, mais le tzar veut poursuivre la guerre. Le premier février Napoléon est battu à la Rothière. Suite à la contre-attaque de Napoléon Metternich annonce à François que le tzar lui cède la direction politique des négociations, mais le Corse en veut trop et les négociations sont interrompues. Le 27 février les alliés reprennent l’avantage à Bar sur Aude et le 26 mars suite à la chute de Bordeaux les alliés décident de lâcher Napoléon pour les Bourbon. Dans Paris c’est Alexandre qui prend les initiatives. Si l’Autriche perd la Belgique, elle obtient de larges compensations en Italie et fin avril les Autrichiens entre dans Milan et Venise à la satisfaction de Londres qui y voit un barrage aux prétentions française dans la péninsule. Le 11 avril l’on confirme à Marie-Louise ses droits sur les duchés de Parme, le Plaisance et de Guestalla avec le titre d’impératrice et « l’Aiglon » reçu le titre de prince de Parme. La restauration des branches cadettes de la maison des Habsbourg en Toscane et à Modène. La Bavière rendit à l’Autriche le Tyrol, le Vorarlberg, les territoires de l’Inn et de Hautsruck, ainsi que la principauté de Salzburg à l’exception de Berchtesgaden.

 

Lors du congrès de Vienne affluent près de 100.000 personnes : nobles, diplomates, chevalier de l’industrie – déjà -, courtisanes, etc… Et presque toutes les dépenses sont à la charge le l’Autriche. Metternich passe plus de temps à organiser des fêtes somptueuses qu’à orchestrer les négociations au grand déplaisir de Talleyrand et des autres diplomates. Le 24 octobre il y a conflit entre Metternich et le tzar qui veut s’approprier le duché de Varsovie. Le 3 janvier 1.815 l’Autriche, la France et la Grande-Bretagne concluent secrètement une alliance défensive contre la Russie, mais en février un compromis finit par être adopté ; la Prusse peut annexer une partie de la Saxe sans Leipzig et le tzar renonçait à une partie du territoire polonais en faveur de l’Autriche et de la Prusse.

 

Comptant sur la discorde des alliés et le retour de Marie-Louise, Napoléon s’&vade de l’île d’Elbe le 26 février 1.815. La nouvelle arrive à Vienne le 7 mars ce qui ressoude en quelques jours les alliés. Napoléon propose un million à Metternich et négocie avec le tzar qui pourrait accepter de déclarer le roi de Romme l’héritier du trône et de nommer Marie-Louise régente, mais Londres refuse tous compromis, ce qui aboutit à Waterloo. La seconde paix est plus désavantageuse à la France que la première bien de Metternich chercha à ménager Paris en refusant que l’Alsace-Lorraine soit donnée à la Prusse. Marat qui s’était rallié à Napoléon est battu à Tolentino par les Autrichiens et est déposé, mais celui-ci tente un coup de force, est fait prisonnier et est fusillé. Comme la fin du congrès de Vienne favorise plus particulièrement la Russie, l’Autriche se sent menacée et maintient une armée importante qui pénalise l’économie du pays.

 

Metternich reçu lors de ces turpitudes reçu compensations et pots-de-vin (.voir les pages 148 et 149 du livre de Bibl.) et par son faste est, comme une majorité d’homme politique hait par les Viennois.

 

Sur proposition du tzar, influencé par madame de Krüdener qui souhaitait instaurer une principe de fraternité, Metternich organise la « Sainte-Alliance » le 26 novembre 1.815 qui constitue « une famille » chrétienne, mais dont la finalité instaure un système répressif contre les déviances non conforme aux dogmes de la chrétienté. Metternich permet à l’Autriche de contrôler la diète de l’Allemagne, mais ne parvient pas à constituer une ligue italienne soumise à Vienne. Le roi du Piedmont-Sardaigne, Victor-Emmanuel, se rebelle grâce au soutien russe. Ce qui contrarie le chancelier c’est que certains états du sud de l’Allemagne se montrent favorables à l’établissement d’une constitution. Le grand-duc de Weimar accorde en plus de la constitution, la liberté de la presse et la Bavière et le Bade semble vouloir prendre la même direction, et même le roi de Prusse avait promis une constitution. Et les Britanniques interviennent pour que les états allemands ne s’engagent pas dans la conclusion d’un pacte de garantie mutuelle de leurs frontières. Suite à un attenta contre le président du gouvernement de Nassau, Ibell, Metternich et Frédéric-Guillaume de donnent le droit d’intervenir dans les affaires de la Confédération germanique. Les tractations secrètes se poursuive jusqu’au premier septembre à Karlsbad avec les états de confiance : Prusse, Bavière, Wurtemberg, Saxe, Hanovre, Bade, Mecklembourg et Nassau. Est alors décider de surveiller les professeurs et les étudiants des universités et les périodiques et livres de plus de 20 feuilles sont assujettis à la censure et la diète est contrainte d’intervenir s’il le faut dans la gestion des petits états.

 

En 1.820 des troubles éclatent au Portugal, en Espagne et en Italie. Le 15 novembre l’Autriche, la Prusse et la Russie de donnent le droit d’intervenir pour mater les soulèvements au sein de la Sainte alliance malgré les protestations de Londres et de Paris. Le roi de Naples abandonne par prudence son projet de constitution. Le 15 mars le Piedmont tente d’annexer la Lombardie, mais les Austro-russes terminent de mater le mouvement le 23 mars. Le 25 mars Metternich est nommé chancelier de cour et d’Etat. En février 1.821, 60.000 soldats autrichiens franchissent le Pô. Si l’Autriche et la Russie s’inquiètent des mouvements de libération grecque qui remettent en cause l’autorité du pouvoir central ce qui indigne George Canning, le ministre des affaires étrangères britannique qui va tout entreprendre pour s’émanciper de la Saint alliance qui est aux mains de despotes. Metternich avait abrogé la diète hongroise en 1.812 afin de renforcer le pouvoir central, mais avec le « mauvais exemple » de la Grèce il a peur d’une contamination du nationalisme et le convoque de nouveau en septembre 1.825. Metternich affirme que l’Asie commence après Erdberg, un faubourg de Vienne. Alors que la noblesse de Bohème, exclue du pouvoir s’oriente vers le nationalisme, la Hongrie ne semble toujours pas être vraiment intégrée. Puis s’intéressant plus à l’influence russe dans les détroits le tzar décide de changer d’avis sur les évènements grecs en août 1.825, mais décède en décembre au grand soulagement de Metternich. Ce soulagement est de courte durée car le duc de Wellington qui était parti saluer le nouveau tzar s’entent avec lui le 4 avril 1.826 pour imposer à l’empire Ottoman la constitution d’un état grec et le 6 juillet 1.827 la France se rallie à cette décision. Sans déclaration de guerre est engagé le 20 octobre 1.827 la bataille navale de Navarin qui réduisit à néant la flotte turque. La révolution française de juillet 1.830 inquiètes au plus haut point Metternich.

 

Si la Russie refuse de reconnaître la légitimité de Louis-Philippe, la Prusse s’empresse de cautionner le nouveau pouvoir ce qui finit par décider François à reconnaître ne nouveau roi de France au grand désarrois de Metternich. Toutefois par précaution Vienne renforça son armée, craignant une intervention française en Italie. Hors l’archiduc Charles, frère de François, fait tout pour calmer l’esprit guerrier de Metternich. Metternich est enfin rassuré lorsque le roi de France remplace le 12 mars 1.831 le banquier Jacques Laffitte par le conservateur Jean Casimir Perier qui choisit comme ministre des affaires étrangères, le général Sébastiani, qui s’empresse de proposer un désarmement en Europe, qui est toutefois rejeté par Metternich qui veut être prêt pour mater le révolte en Belgique, mais la Prusse, la Grande-Bretagne et Talleyrand refusent d’intervenir et le 15 novembre 1.831 l’indépendance fut accordée par le traité de Londres.

 

Si Metternich n’accepte pas de révoltes en Italie, il se montre favorable aux mouvements d’indépendance en Pologne voyants d’un bon œil la possible création d’un état tampon, mais il ne se permet pas d’intervenir, puis s’empresse de féliciter le tzar pour avoir écrasé la révolte. Il semblerait que Metternich avait renoncé à s’engager militairement en Pologne sous la pression de la banque Rothschild qui en contre partie racheta la dette de la famille du chancelier (.voir Metternich pages 223.).

 

Le projet de suppression des constitutions libérales et le muselage des journalistes en août 1.833 dans les états allemands par la diète provoque révoltes en Allemagne et indignation à Paris et Londres, seul le tzar accepte de signer un pacte antirévolutionnaire en septembre 1.833.

 

L’empereur François décède le 30 février 1.835, son fils Ferdinand est une peu simplet d’esprit et le testament lui recommande Metternich et surtout de ne rien changer aux orientations politiques. Metternich a donc les pleins pouvoirs, mais les tentions restent vives avec le ministre de l’intérieur Kolovrat, un progressiste. Metternich favorise les Jésuites et a le soutien des Rothschild et du parti juif.

 

Le successeur de Mahmoud ll n’a que 16 ans, alors l’Autriche et la Russie s’entendent pour partager l’empire ottoman, au moment ou les Britanniques et les Français penchent pour une Egypte indépendante. Palmerston négocie et s’entend avec la Russie. Il réussissent à rallier la Prusse et l’Autriche qui signent le 15 juillet 1.840 le traité de Londres qui reconnaît à Méhémet-Ali son droit héréditaire sur l’Egypte, mais ses droit sur la Syrie sont reconnu qu’a titre viager. La convention des détroits signée le 13 juillet 1.841 interdit aux bateaux de guerre de franchir les détroits du Bosphore et des Dardanelles (.voir aussi le chapitre 35.).

 

En cette période de mouvements sociaux Metternich continu à refuser la suppression de la dîme et des corvées, mais le gouvernement supprime les corvées tout en mettant les diètes sous surveillance, puis fit 1.840 il se décide à faire construire des chemins de fer.

 

Metternich prend position en faveur d’un archevêque qui avait prit des dispositions répressives contre les protestants du Tyrol en les faisant exiler et il refuse de les laisser revenir sur le sol autrichien. L’on peut affirmer que Metternich avait une « sainte » horreur des protestants. En accord avec le Vatican le chancelier entrave comme il peut les mariages mixtes entre catholiques et réformés en contradiction avec la loi de tolérance promulguée sous Joseph ll. Il entrave également certaines revues scientifiques qui dérangent les idées préconçues des catholiques.

 

Le hongrois devient langue officielle le 23 janvier 1.844. De graves troubles secouent la Bohème en 1.844, 1.846 et 1.847.

 

La révolte de Cracovie qui débute en février 1.846 est mâtée par les force autrichienne, russe et prussienne le 3 mars. D’autre part Metternich apporte un faible soutien aux cantons catholiques en révolte et qui est mâté en novembre 1.847. Metternich qui continue à refuser toutes réformes doit faire face à une agitation les paysans hongrois. Ces mouvements de mécontentement s’étendent rapidement en Bohème, puis par les Lombard-vénitiens et en Galice en 1.848. En février 1.848 les Rothschild informe le gouvernement viennois de la chute en France du gouvernement Guizot et de l’abdication de Louis-Philippe. Metternich fait appel au tzar Nicola ler qui lui accorde un prêt de 6 millions argent, mais demande à la Prusse de surveiller le gouvernement autrichien ; celle-ci envoie à Vienne le général Radowitz. Sous la pression populaire le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume, amorce quelques concessions dès le 8 mars. Metternich demande aux Britannique de l’aider dans le cas d’une éventuelle attaque du Piedmont-Sardaigne, mais Londres rejette le quémandage et le vicomte Palmerston conseille le chancelier de faire des concessions. Le prince héritier de son coté soutien une pétition réclament des réformes, mais les pétitionnaires sont traînés au tribunal. Avec la montée des tentions le 11 mars les forces de l’ordre son portées à plus de 110.000 hommes dans Vienne, mais l’agitation prend de l’ampleur le 13 et Metternich fait intervenir la troupe pour dégager la diète. Malgré les coups de feu la foule aborde devant le palais impérial. Alors la garde bourgeoise refuse d’intervenir. La suppression de la censure ne calme pas la foule et sous la pression de la famille impériale Metternich fini pas démissionner. L’on attribue au général Windischgrätz le pouvoir civil et militaire dans Vienne. Metternich s’enfuit à Londres. Le ministre Löhner fait ouvrir une instruction contre Metternich et tous les comptes depuis son installation aux affaires étrangères en 1.809 son contrôlés et ses biens sont placés sous séquestre. Le tzar accorde alors à Metternich une somme de 100.000 roubles. François-Joseph prend ses fonction se souverain et le chef du ministère Félix Schwarzenberg accorde à Metternich une pension à l’automne 1.850 qui s’est établi à Bruxelles depuis octobre 1.849. Il est autorisé à se rendre en Autriche à l’automne 1.851. A la grande satisfaction de Metternich François-Joseph signe avec la papauté un concordat le 15 août 1.855.

 

Metternich décède le 11 juin 1.859.

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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Editions H & O
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