Complément sur la grèce antique :

 

 

 

Additif rédigé après avoir consulté :

 

• « La Grèce » de Pierre Lévêque – PUF – 1.961

 

 

Chronologie schématique de la Grèce antique :

 

• V – 4.500 à v – 2.600………….Néolithique grec.

• V – 2.600…………………….....Invasion de peuples venus d’Anatolie, peut-être les Pélesges (.voir chapitre 1 : Minoens / période Pré-palatiale.).

• V – 2.600 à v – 2.000………….Helladique ancien.

• V – 2.000 à v – 1.580………..Invasion des premiers peuple « grècs » - venue v – 2.000, des Achéens (.ou Echéens ou Arcado-Cyriotes.) v – 1.600, des Ioniens des Eoliens et v – 2.000 à v – 1.580 des Egéens (.voir chapitre 2.).

• V – 1.580 à v – 1.100………….Helladique récent, ou Période mycénienne.

• V – 1.200……………………….Début des invasions doriennes qui coïncide avec « les Peuples de la mer » (.voir chapitre 4 les Peuples de la mer.).

 

 

Nota : Les Ioniens et / ou les Achéens auraient envahi le territoire des Pélasges, peuple mal défini, que d’aucuns assimilent au Illiriens, alors que d’autres rejettent jusqu’à leur existance. Enfin, certains historiens pensent que les Pélasges étaient un nom générique qui regroupait en fait plusieurs groupes d’humains assez dissemblable. Selon la légende, Apollon Paternel fut le père de Ion, ancëtre des Ioniens. D’autrepart, Apollon est sensé passer une grande partie de l’année chez les Hyperboréens. Depuis aumoins le XIII^ème siècle, Mycènes, Tirynthe, Athènes et l’isme de Corinthe furent fortifiés suite à la menace dorienne éminante.

 

Jeux à caractère religeux :

En plus des jeux d’Olympie (.voir Olympie ci-après.), de nombreux autres jeux panhelléniques sont pratiqués à travers toute la Grèce antique et devait, à l’origine, revêtire l’aspect d’une cérémonie funèbre en l’honneur d’un héros mort dans le but de renouveler sa force vitale aux profit des participants se la cérémonie. Les plus connus sont ceux de Corinthe, de Némée, de Delphes, dit respectivement jeux isthmiques, néméens et pythiques. D’aucuns pensent que la pratique des jeux est un éritage de la culture minoénne.

Delphes :

Selon la tradition, les lieux qui se nommaient Pytho furent habités au départ par la déesse Gé, ou sa fille Thémis. De Pytho serait venu le nom de Puthia, ou Pythie donné à la prêtresse d’Apollon. Selon une autre version, à l’origine le site était occupé par un dragon, Python, qui fut battu au IX^ème siècle par Apollon qui voulait que des habitants de Cnossos s’installent à cet endroit pour qu’ils reviennent prêtre. Pour les attirer il se transforma en Dauphin, Delphinos en Grèc, d’où le nom des lieux Dephes. Une troisième légende par d’un héros d’origine phénicienne, Cadmos qui, était à la recherche de sa sœur, Europe, consultat l’orache de Delphes, puis y tua un dragon et y fonda la ville de Delphes.

La région, la Béotie, dont Delphes est la principale cité était habité par deux tribus pélasgiennes : les Minyens, et les Cadméens. Delphes est habitée en permanance depuis l’époque mycénienne. Le premier temple d’Apollon est batti au VII^ème siècle et est instauré le culte oraculaire de Zeus. Alors se constitue une confédération religieuse dite amphictionie représentant les 12 peuples. Les habitant de Phocide (.ou Phokas, ou Phokida.), cité implantée sur les rive du golfe de Corinthe, les Phocidiens, imposèrent leur suzeraineté sur Thèbes v – 600, mais en – 590 les Thébains se révoltent (.Première guerre sacrée.). Périclès rendit aux Phoséens Thèbes en – 448, ce qui provoquera la seconde guerre sacrée (.voir chapitre 8 : 2, 3 et 4^ème guerres sacrées.). Delphes décline après les pillages de Sylla, puis de Néron.

Les jeux pythiques sélèbraient la victoire d’Apollon sur le dragon Python.

La Pythie exerçait au dessus d’un puits, assise sur un trépied, dans le naos d’où s’échapait des fumeroles. Les consultants (.particulier, représentant d’une cité, personne désireuse de fonder une colonnie, ou des théores = ambassadeurs sacrés.) après purification à la source, s’acquitaient d’une offrande et d’un sacrifice.

Corinthe :

Créon est un roi « légendaire » de Corinthe (.il y eut aussi un roi légendaire nommé Créon à Thèbes.) qui accueillit Jason et sa maîtresse Médée, une magicienne et fille du roi de Colchidie, qui avait aidée Jason à s’emparer de la toison d’or (.nous avons vu au chapitre 3 qu’en Béotie la cité d’Orchomène de culture mycénienne est dominée par les Minyens, dérivé du nom de Minyas, roi légendaire. Le minyen Jason serait parti au-delà de la mer Noir au XIV^ème ou au XIII^ème siècle à la recherche de la « toison d’or ».

Située au centre d’une plaine ou abondent les sources, le site de Corinthe au pièd de l’acropole, ou Acrocorinthe, est occupé dès le début du néolithique. Au bronze ancien la population est renfordée par des peuples venus d’Anatolie et qui sont probablement à l’origine du nom de Corinthe. V – 2.000 le site de Corinthe est partiellement délaissé jusqu’à l’arrivé des Doriens au profit de Korakou dont l’ancien nom fut probablement Ephyra. Les Bacchiades, une dynastie foncière domine de façon tyrannique la cité de v – 620 à v - 550. Est ensuite instauré une oligarchie plus modérée et sont fondées plusieurs colonies telles que Corcyre et Syracuse en Adriatique, et Potidée en Chalcidie. Importance de l’artisanat : bronze, lainages de luxe, parfums, céramiques (.figuration noire sur font jaune : après la fabrication de petites céramiques l’on distigue ensuite le protocorinthien – 680 à 630, une style transitoire – 630 à 610, le corinthien moyen – 620 à 590, corinthien moyen – 600 à 570 et le corinthien récent – 570 à 500.). Alors Corinthe devient la cité de grèce la plus prospère et exporte ses produits de la Sicile au Pont-Euxin. Après – 500 l’essort économique d’Athènes vient concurencer le commerce des Corinthiens. Affaiblie économiquement au cours du V^ème siècle, Corinthe joua un grand role dans le déclanchement de la guerre du Péloponèse. Après un long déclin elle se soumet à Philippe ll de Macédoine en – 335 et ne s’émancipera du joug macédonien qu’en – 224 grâce à la Ligue achéenne. Corinthe est pillé par le proconsul romain Mummius en – 146. Il faudra attendre que César relance Corinthe en y fondant une colonie romaine composée essentiellement d’affranchis de Rome. Elle deviendra la capitale de la province d’Achaïe et restera fleurissante jusqu’au sac des Hérules en + 267.

Minoens :

D’aucuns donnent à la culture minoenne le nom de culture pélasgique. Y est cultivé blé, vigne, oliviers, figuiers, etc… Une légende fait naître Zeus en Crète ou il fut élevé par la Nymphes (.ou chèvre.) Amalthée après que sa mère Rhéa l’eut arraché à l’appétit de son père Cronos. Selon Thucydide, la légende voulait que « Minos fut le premier à posséder une flotte ; il établit sa puissance sur la plus grande partie de ce que nous appelons maintenant la mer Grecque ; il soumit les Cyclades et le premier établit des colonies dans la plupart de ces îles ; de plus, comme il est naturel, il fit disparaître autant qu’il put la piraterie ».

Les Achéens :

Les Achéens s’emparent de Rhodes et de Chypre, s’établissent sur la côte ouest d’Anatolie et font prospérer Milet et Colophon, puis ils développent le commerce avec la Pontide, la Syrie, l’Egypte, la Cyrénaïque et l’Italie méridionale dont la Sicile. Ils arrivent à s’imposer diplomatiquement avec le roi hittite. La destruction des premiers palais minoens vers – 1.700 semble être le fait de pirates achéens. Au XV^ème siècle les Achéens se rendent maître de la Crète et adoptent la culture minoenne, toutefois la représentation de guerrier est plus présente sur les fresques.

L’on dit que les Spartiates ont hérité du coté belliqueux des Achéens.

● Les Mycéniens : Les Mycéniens empruntent du linéaire A des Crétois pour établir leur écriture dite linéaire B. Cette nouvelle écriture est un syllabaire d’environ 88 signes et constitue une adaptation du parlé minoens, dit aussi pélasgiens, à leur langage dit proto-indoeuropéen. La cité de Mycènes a eu 2 enceintes, la première au XVII^ème siècle, la seconde, beaucoup plus vaste v – 1.350. L’entrée principale est dotée vers - 1.300 du linteau des Lionnes qui pèse près de 20 tonnes. Au XIII^ème siècle est aménagée une citerne à la même époque que la construction du mur cyclopéen qui barra l’isthme de Corinthe, signe avant coureur de l’invasion dorienne. Durant l’hellénisme moyen sont réalisées des tombes à puits peu profondes ainsi que des tombes à ciste, et à l’hellénisme récent, sont construites des tombes à fosse surmontée d’une dalle ainsi que d’une stèle sculptée en relief plat. Puis v – 1.600 à v – 1.100 sont réalisée des tombes à chambre avec rampe d’accès, ou dromos. Vers – 1.510 la tombe prend la forme d’une tholos et est probablement destinée au monarque ; certains historiens y voient le passage de la dynastie des Perséides à celle des Pélopides. Mycènes sera détruite v – 468 par les Argos. Par la suite les Argiens y fondèrent une petite ville et restaurèrent les remparts et le temple d’Athéna.

A l’époque mycénienne l’on pratiquait donc l’inhumation. Ensuite vint la pratique de l’incinération avec emploi de poteries funéraires.

Sparte :

Suite à la domination de la région par les Doriens, ces derniers se parent du titre de citoyen alors que les Achéens autochtones, vaincu, sont réduit au servage (.ou hilotes.). Toutefois il est estimé que certains riches achéens obtinrent l’égalité avec les Doriens, en effet, il semble que l’une des deux familles royales fut d’origine achéenne. Enfin, il y eut une différenciation entre citoyens du fait de l’existence d’une aristocratie foncière. Mais cette aristocratie dut rapidement accepter de donner des lots aux citoyens sans terre. D’autre part, il n’est pas à exclure que certains Doriens de basse extraction furent relégués au rang des hilotes. Il semblerait qu’il y avait environ 10 hilotes pour 1 citoyen.

L’éducation du citoyen est orientée dès la plus jeune enfance vers le métier des armes. Les repas sont pris en commun (.syssities.) dont le brouet noir reste le symbole. Le citoyen ne doit ni cultiver, ni commercer, ni pratiquer l’artisanat. Les lots héréditaires doivent être exploités par les serfs. Ces hilotes ne sont pas protégés par la loi, ainsi d’affreux massacres secrets d’hilotes, appelés crypties, permettaient aux citoyens de parfaire leur entraînement militaire. Suite au séisme de – 464 les hilotes se révoltèrent mais furent matés grâce à l’énergie du roi Archidamos ll.

Deux rois, issus de deux familles, dont l’une, nous l’avons vu, était probablement d’origine achéenne, pratiquaient les prêtrises les plus importantes et se partageaient les commandement de l’armée en temps de guerre. Il y avait au VIII^ème siècle un « Grand Rhétra » composé d’un conseil d’ancien, la « gérousia », qui comportait 30 membres, dont les rois et d’une assemblée du peuple, la « apella » qui ne jouissait que d’un pouvoir restreint. Plus tard fut constitué un collège de 5 magistrats, les éphores.

Entre les citoyens (.ou Egaux.) et les hilotes existaient une classe intermédiaire, les périèques, être libre, mais exclu de la vie politique. Ils cultivent les terres sur les hauteurs, en bordure de la Laconie et de la Messénie, moins riches que les terres de l’Eurotas et du Pamisos où se trouvent les terres « politiques » réservées aux citoyens. Les périèques peuvent également pratiquer l’élevage et l’artisanat ainsi que commercer avec les Lacédémoniens. Les seules pièces de monnaie mise en circulation étaient en fer, lourdes et peu pratique, car il fallait restreindre le commerce afin de créer des inégalités parmi le peuple. Hors les contactes extérieurs, en parti lors du conflit contre Athènes, favorisèrent l’émergence des idées de luxe suite à l’accaparation d’importants butins et se créèrent ainsi une classe aisée. Parallèlement la natalité baissa parmi les hilotes. La classe des très riches finirent par écarter du pouvoir les hilotes pauvres et s’écarta de la « vertu » primitivement enseignée. La fin de Sparte était proche.

Athènes et Délos :

Athènes fut fondée selon la légende par le roi Cécropia qui prit ensuite le nom de Cécrops, mi homme, mi serpent. Il fut sollicité par deux divinités ; Poséidon proposa une source (.à l’époque romaine l’on avança qu’il proposa un cheval.) et Athéna un olivier, Cécrops donna la préférence à cette dernière. Cécrops aurait organisé l’Attique en 12 tribus et aurait institué un code juridique et interdit les sacrifices humains. Cécrops fut inhumé sur l’Acropole. Le fils légendaire du dieu Héphaïstos et de la Terre, Erichthonios, qui fut élevé par Athéna, succéda à Cécrops. Erichthonios eut un fils, Pandion l^er. Ce dernier eut pour fils Erechthée, qui combattit les Eleusiniens et tua leur allier, Eumolpe, fils de Poséidon. Sur la demande de ce dernier Zeus foudroya le roi. Pandion ll, arrière-petit-fils de Pandion l^er, fut détrôné par ses cousins, alors il se réfugia à Mégare dont il devint le roi. Le fils de Pandion ll, Egée, devint roi d’Athènes. Il chassa sa troisième épouse, la magicienne Médée, qui avait tenté de lui faire tuer son fils Thésée. En fait, doux jésus, l’épouse d’Egée, Aethra qui ne fut jamais déclarée « Viège », fut violé par le bon dieu Poséidon, et enfanta Thésée ; alors, doux Joseph, Egée reconnu Thésée comme étant son fils. Ayant atteint l’âge de 16 ans Thésée accomplit 6 « exploits » (.les chrétiens parleraient de « miracles », mais peu importe.). Les exploits ensuite se multiplient dont le meurtre du Minotaure dans le Labyrinthe de Cnossos (.en réalité des historiens voient dans l’envoie d’enfant à Cnossos qu’un tribu que les Minoens avaient imposés à la ville d’Athènes.). Ensuite Thésée règne sur Athènes après toutes ces épreuve (.et c’est ce qu’il aurait du arrivé à Jésus oing selon le mythe du Nouveau Testament.) et probablement aussi sur toute l’Attique selon certains historiens. Il serait également à l’origine de l’instauration de 3 classe : noblesse, artisans, cultivateurs et posé les base de la démocratie. Le fils de dieu aurait instauré les Panathénées et aurait soumis la cité de Mégare. Thésée enleva et épouse l’Amazone Antiope qui lui donne un fils, Hippolyte. Accusé injustement de viole par la seconde épouse de Thésée, Phèdre, Hippolyte est assassiné. Thésée aurait été renversé et expulse suite à une révolte.

Académos est un héros de l’Attique qui révéla aux Dioscures ou Thésée avait caché leur sœur Hélène. Il fut inhumé dans la banlieue d’Athènes au milieu d’un bois sacré. En – 387 Platon y fonda son école de philosophie et fit inscrire sur la porte « Que nul n’entre ici, s’il n’est géomètre ».

Codros est le dernier roi légendaire d’Athènes qui aurait régné au – XI^ème siècle, et qui serait mort en combattant les Doriens. L’un des « genos » (.ou clan.) des Eupatrides (.membres de l’aristocratie terrienne d’Attique.) abolit la royauté et contrôla la vie politique d’Athènes jusqu’à la réforme de Solon en - 594.

Pisistrate (.ou Peisistratos / v – 605 à v – 528.) de la famille des Philaïdes, et cousin de Solon, s’empare par ruse du pouvoir en – 561 alors qu’il est le chef du parti des Diacriens qui regroupait bergers, paysans pauvres et mineurs. Il taxa les riches propriétaires et favorisa le commerce. Il fut évincé deux fois du pouvoir.

Pour les Grecs, Délos est l’île qui ce trouve dans les Cyclades, vit la naissance des deux jumeaux divins : Artémis et Apollon. Cette nativité à Délos explique la richesse des sanctuaires de l’île qui devint le centre religieux des îles ioniennes. Les Naxiens, de l’île de Naxos, s’imposèrent sur l’île de v – 700 à – 550. Athènes qui revendiqua une parenté avec les Ioniens voulu imposer son hégémonie sur les Cyclades. Le tyran grec purifia l’île en faisant disparaître toutes les sépultures, qui selon lui, souillaient les lieux de la naissance des deux jumeaux il interdit qu’il y ait sur l’île de Délos des naissances, ni des décès. Les mourants et les femmes sur le point d’accoucher étaient transportés sur l’île la plus proche, Rhénée. Après les guerres médiques, sur l’initiative d’Athènes, Délos devint le centre de la confédération attico-délienne afin de faire face à une nouvelle agression perse. Le conseil se réunissait sur l’île et y fut entreposer le trésor de la ligue sous la protection d’Apollon. En - 454, imbu de son pouvoir transféra le trésor sur l’Acropole (.d’Athènes.). En - 129 l’Asie Mineure devient une province romaine et Délos devint un important lieu de transite maritime entre l’Anatolie, l’Italie, l’Egypte et, bien entendu, la Grèce. Mais Rome autorisa l’expulsion des indigènes et l’île est envahie de Romains (.citoyens, alliés et affranchis venus d’Italie.) et de marchands de touts origines. Les deux familles de marchands les plus importantes furent les Héracléistes, originaires de Tyr, et les Bérytos, venu de Beyrouth. En – 88 les troupes de Mithridate ravagent l’île de Délos et 20.000 Romains sont massacrés. Ce qui reste est pillé par des pirates en – 69 et l’île entra en « décroissance ».

Olympie :

Au V^ème siècle Olympie parvint à rester en dehors des conflits grecs. La ville d’Elée (.ou Elaia / fondée par des colons phocéens en Grande Grèce v – 535.) ayant rapporté un énorme butin pris aux Pisates en 468, finança à titre de remerciement la construction du grand temple dédié à Zeus qui devint le plus important édifice religieux de l’Altis (.bois sacré de Zeus à Olympie.) ; l’architecte en fut Libon, un Eléen. La statue chryséléphantine d’or de Zeus, œuvre de Phidias, placée un peu plus tard dans ce temple est l’une des « 7 merveilles du monde ». Avec le temps Zeus, « père des dieux et des hommes » selon Homère, perdit de sa popularité.

Une olympiade a lieu tous les 4 ans. La première olympiade eut lieu en – 776, la seconde en – 775 et ainsi de suite. Les jeux d’Olympie revêtent un caractère mythique en relation avec la légende de Pélops, héros qui donna son nom au Péloponnèse, et est, selon la tradition, fils du roi de Lydie, Tantale et qui fut le gendre et le meurtrier d’Œnomaos. L’enclos le plus vénérable à Olympie était le Pélopion, téménos à ciel ouvert au sud de l’Héraion (.un temple d’Olympie.), et qui contenait l’autel du héros et une fosse où on lui sacrifiait des béliers noirs.

L’on a gardé le souvenir d’anciens rites d’initiation féminine pratiqués en l’honneur de la déesse Héra qui était l’épouse de son frère Zeus et qui était la protectrice des femmes mariée. Mais ils finir par être supplanté par des rites d’initiation masculin qui exclurent de l’assistance les femmes mariées. Tous ces rites avaient un but cultuel en faveur de la fertilité. Le vainqueur d’une épreuve recevait une couronne fabriquée avec des rameaux cueillis sur l’olivier Callistéphanos qu’Héraclès avait rapporté du pays des Hyperboréens (.peuple mythique habitant le grand nord / Borée, ou Boreas, était le dieu grec du vent du nord.). Chaque compétition reflétait un évènement religieux, ainsi la course de char rappelait l’enlèvement de la déesse par le dieu, la cours à pied célébrait un Héraclès chthonien, divinité de la végétation. Les jeux d’Olympie duraient 7 jours, dont 2 consacrés aux épreuves, qui étaient de 6, sur l’initiative d’Héraclès, et qui furent par la suite portés à 15. Le premier jour était réservé aux cérémonies religieuses ou étaient, entre autre, pratiqué des sacrifices sur l’autel de Zeus, aux 6 autels édifiés par Héraclès et au Pélopion. De dernier jour était marqué par la procession des vainqueurs et au banquet qui était offert au Prytanée. A l’époque romaines furent organisés, en plus, des épreuves musicales, poétiques et dramatiques inaugurés par l’empereur Néron. Les participants étaient obligatoirement des Grecs libres ; plus tard, furent admis les Romains. Les jeux d’Olympie seront pratiqués jusqu’en + 391, jusqu’à l’interdiction des cultes païen par l’empereur Théodose.

Théodose ll (.v 408 à 450.) fit emporter à Constantinople la statue chryséléphantine d’or de Zeus.