Apogée des Sassanides :

De 500 à 634 :

 

C’est au VIème siècle qu’apparaissent les premières grandes épidémies de peste sur le pourtour méditerranéen.

AFRIQUE :

Egypte :

Egypte Byzantine :En 551, l’empire Byzantin fait fermer le dernier temple païen d‘Egypte (.le temple d’Isis à Philae.).

Nabatia :

La royauté nabate est proclamée v 553.

Aksoum :

Les Aksoumites ont adopté le monophysisme. Pour cause de divergences religieuses l’empire Romain d’Orient décide l’embargo commercial contre le royaume d’Aksoum à la fin du Vème et au début du VIème siècle. Suite au massacre de chrétiens perpétré à Nejran, ville de l’Himyar ou le souverain est judaïsant, Byzance encourage le successeur de Taziéna, Kaleb (.v 510 à v 540.) à intervenir dans ce pays qu’il finit part occuper en 525 (.voir Sudarabique.). Dès 510 des Arabes s’établissent en petit nombre sur la côte, mais suite à l’expédition militaire de Khaibar en 628 les relations deviennent tendues avec cette ethnie.

Nok :

La culture de Nok qui subit l’influence des cultures Igbo Ukwa, subsiste jusqu’au VIème siècle.

Maurétanie :

Au Maroc le royaume néo-romain de Maurétanie se consolide et subsistera jusqu'à l’invasion arabe.

Vandales :

Hildéric (.ou Hildiric / 523 à 530.) établit la liberté des cultes. Battu par les Maures, l’armée le dépose et porte au pouvoir Gélimer (.ou Geilimer / 530 à 534.). Il favorise l’arianisme et doit mater une révolte en Sardaigne. Il ne peut s’opposer en 533 au débarquement du général byzantin Bélisaire qui détruit le royaume Vandale en 534 / 535. Chrétiens orthodoxes, les Byzantins massacrent systématiquement les soldats vandales, de vils hérétiques de religion arienne, les femmes sont violées, sont massacrés femmes et enfants et de nombreux survivants sont réduits en esclavage. La reconquête reste précaire car les populations sont hostiles aux Byzantins (.voir Empire Romain d’Orient.).

EUROPE :

Haut Moyen-âge : L’on fait débuter en 500 le Haut Moyen-âge dans l’Europe de l’Ouest - Byzance étant relativement exclue de cette condition suite au maintien de ses institutions - et il prend fin au début du XIème siècle. Nous avons vu que la corruption n’a fait que croître du Illème au Vème siècle au sein de l’Empire Romain alors que la déconsidération et l’asservissement de la plèbe ont insidieusement pris de l’ampleur. La détérioration économique ne dure que le temps de l’invasion des « Barbares », mais dès que ceux-ci s’organisent en royaume l’économie reprend partiellement. S’il est vrai que les conditions se dégradent pour le bas peuple, les premiers rois d’origine germanique vivent dans l’opulence au VIème siècle grâce aux saisies de terres, au contrôle de la fiscalité restée encore efficace suite à la conservation d’administrateurs de culture romaine. Le sous d’or réajusté par Constantin et dont le poids était de 4,48 gramme reste en usage et les rois germaniques frappent de nouvelles pièce à l’effigie de l’empereur jusqu’au règne de Clotaire ou c’est le roi qui est inscrit sur les pièces. Parallèlement entre en usage des pièces en argent et en bronze, mais qui reste peu appréciées. Il n’y a qu’en (.Grande.) Bretagne et en Afrique, ou faute de numéraire, les Anglo-saxons et les Vandales utilisent une monnaie d’argent, toutefois quelles pièces d’or sont utilisées et frappées sur le rivage sud de l’île britannique ou le commerce avec le continent reste actif. Presque tous les rois s’octroient le droit de nomination des évêques, même si un semblant d’élection reste en pratique. Comme les évêques jouissent auprès du bas peuple d’un immense prestige, les rois les choient et les ecclésiastiques en personnes forts intéressés restent fidèles au pouvoir qui se montre généreux. Néanmoins les évêques, s’ils sont consultés pour les affaires religieuses, sont maintenus à l’écart du pouvoir. Les rois, comme sous l’empire, convoquent les conciles. Ce n’est qu’à force de distribuer des richesses à l’église et des terres à cette dernière ainsi qu’aux nobles méritants que les pouvoirs vont finir par s’étioler au siècle suivant. Et suite à l’hémorragie monétaire, l’or sera remplacé sous les carolingiens par une monnaie d’argent.

Haut Moyen-âge et moralité religieuse : Si Publius Ovidius Naso, dit Ovide (.v – 43 à v + 17.) dans « Les amours » expose une dizaines de positions pour l’accouplement, l’Eglise n’autorise que la position dite du « missionnaire », elle interdit le « coitus interruptus » ainsi que les rapports hors des périodes de fécondités de l’épouse, les actes d’amour accomplis pendant l’infécondité de la femme sont assimilés à des actes d’adultère. Est interdit le pêché d’Onan (.masturbation.) qui est un gâchis de la semence divine. Si les femmes exhibent volontiers leur chevelure à leur domicile, elles doivent les recouvrir hors de chez-elles si elles ne veulent pas passer pour des dames de petite vertu. Malgré les condamnations de l’Eglise les risques de violes restent endémiques – veuves, femmes isolés, jeunes filles, etc…-, alors de nombreux ecclésiastiques se résignent à la « tolérance » si des villes maintiennent les étuves dont l’entrée est réservée aux bourses bien garnies, et ou le bain en toute nudité est pratiqué de façon mixte, favorisant ainsi la prostitution, la sainte Eglise acceptant même dans les institutions religieuses les prostituées en fin de vie.

Haut Moyen-âge et l’habitat : Dans les campagnes, hors mis les riches propriétaires, les gens se contentent d’une maison en bois et en torchis (.plus souvent en pierre sur le pourtour méditerranéen.) avec une seule grande pièce ou vivent toute la famille, ainsi que les animaux. Le foyer est placé à l’extérieur afin d’éviter les incendies. Ce ne sera qu’au Xème siècle que commenceront à se répandre les maisons individuelles, et les habitations comportant plusieurs pièces et munies d’une cheminée en pierre à l’intérieur de la maison ne deviendront courantes qu’au Xlllème siècle. Ce sera à cette époque que dans les villes les maisons en pierres remplaceront progressivement celle à colombage. En ce qui concerne l’éclairement des pièces, les vitrages restent le privilège des châteaux et des églises, l’habitat n’étant pourvu que de rares fenêtres équipées de papiers huilés, le vitrage ne se généralisera qu’au XIVème siècle.

Haut Moyen-âge et commerce : Le commerce maritime avec l’Orient ne déclinera vraiment qu’après l’implantation de l’Islam en Ibérie et dans le Sud de la France. Déjà, le commerce méditerranéen sous le « Bas-empire Romain » était passé essentiellement aux mains de Syriens (.anciens Phéniciens.), ainsi que de quelques Grecs et Juifs. Les Syriens se sont établis à Alexandrie, Rome, Marseille, dans les ports d’Ibérie et de Bretagne, ainsi qu’à l’intérieur des terres, l’on en retrouve jusqu’à Carnuntum sur le Danube (.voir Mahomet et Charlemagne d’Henri Pirenne.), les Juifs sont nombreux à Naples, à Rome, à Ravenne, à Palerme, à Terracine et à Cagliari en Sardaigne. Dans les villes aux marchands syriens, juifs et grecs se joignent des héritiers de riches familles romaines. Leurs commerces, après quelques soubresauts, se poursuivent au Vlème siècle. De nombreux judaïsants, selon Henri Pirenne, commerçaient, pratiquaient le prêt d’argent ou étaient trafiquant d’esclaves. Dans l’Atlantique le commerce est actif en Galice, à Nantes et à Bordeaux avec la Bretagne ou la principale marchandise semble être des esclaves saxons. Le commerce provenant de l’Orient méditerranéen concerne le papyrus d’Egypte (.le parchemin étant réservé aux écrits de luxe.), les dattes, les figues, les amandes, la pistache, l’olive ainsi que son l’huile, le pois chiche, le riz, les peaux, la cannelle, la girofle, le cumin, le poivre et autres condiments, au retour les navigateurs emportent des vêtements, des tissus, du bois de construction ainsi que de nombreux esclaves saisis lors des guerres incessantes alors que l’Eglise non seulement admet la servitude, et encourage le mariage des esclaves et donc l’enfantement. Les principaux marchés d’esclaves sont Narbonne, Marseille et Naples. Grégoire de Tours fait remarquer que certains marchands spéculaient sur certains produits. L’artisanat n’est pas absent dans les villes, l’industrie du verre semble prospère. L’Eglise qui n’a pas encore acquis sa suprématie tolère encore l’usure. Dans le delta que constituent le Rhin et l’Escaut, le commerce maritime ne décline qu’un temps, en effet si l’exportation des épices et du blé qui s’était lié avec la (.Grande.) Bretagne pour l’approvisionnement des légions romaines a disparu, il y avait déjà un commerce qui s’était constitué vers le nord jusqu’à l’Elbe et la Weser. En effet, non seulement les échanges vers le nord resteront actifs jusqu’à l’apparition des grands raids vikings dans la seconde moitié du IXème siècle, il y a les draperies flamandes qui avec l’installation de la cour carolingienne à Aix-la-Chapelle vont connaître un regain d’activité. Comme le coton ne fera son apparition en Europe qu’au XIIIème siècle, c’est la laine qui est largement utilisée devant la soie et les fourrures. Ces dernières : écureuil, zibeline, lapin, ours renne, loup, exceptionnellement les peaux de chameaux et de léopards, engendrent un commerce actif.

Indemnités et religion : Si vous tuer l’animal de quelqu’un, vous devez verser une indemnité au propriétaire, sauf si le dit animal est un chat, être maléfique !

Moyen-âge et hygiène : A défaut de disposer d’eau saine, les gens consomment lorsqu’ils le peuvent du vin, de 1 à 3 litres par jour, il est vrai que se breuvage est en général faiblement titré, de 7 à 10 °. Dans le nord de l’Europe les vignes s’étendent et le vin concurrence la bière jusqu’en Allemagne.

Si les Germains ont apporté peu de chose culturellement à l’Europe de l’Ouest à part les cloisonnées, les Perses, par l’intermédiaire des Byzantins nous ont initié à la mosaïque et ont largement exportés leurs tapis. L’Egypte devient renommée pour ses tissus et son ivoire.

C’est au VIème siècle que semble apparaître en Europe la chasse au faucon (.certains historiens pensent que cette pratique n’apparaît qu’avec les croisades.).

Empire Romain d’Orient (.Byzance.) :

Au Vème / VIème siècle, l’écrivain grec néoplatonicien, le « Pseudo-Denys » fait du pouvoir impérial l’image du créateur, ce pouvoir théocratique qui domine serfs et esclave doit donc être accepté docilement.

Imposition : Nous avons vue que depuis Dioclétien la collecte des impôts est assurée par les notables. Ceux-ci payent le foncier alors que les paysans s’acquittent du foncier ainsi que de l’impôt sur les revenus de la terre. Hors les grands propriétaires au VIème siècle les collecteurs du fisc multiplient les dépassements en matière de prélèvement à leur seul profit.

Anastase ler (.491 à 518.), monophysite, fait persécute les orthodoxes. Ayant refusé de payer tribu, la Perse entre en guerre en 502, mais vaincu en 505, les Sassanides doivent payer une indemnité. En conflit avec les Ostrogots, Anastase fait alliance avec les Francs et les Burgondes pour qu’ils se tournent contre les Visigots qui sont les alliers des Ostrogots, puis Anastase maintient une escadre en Adriatique pour éviter que les Ostrogots aillent secourir les Visigots. Ensuite, en remerciement Anastase envoie à Clovis les insignes de Consul honoraire et confirme au roi Burgonde son titre de « Maître de la milice ». Justin ler (.518 à 527.) prend comme conseillé Justinien, persécute les monophysites, se fait couronner par le pape Jean ler en 525 et intrigue en Italie. Justinien ler (.527 à 565.) neveux de Justin, est attaqué par les Sassanides en 527. En 528 il oblige les païens à se baptiser, interdit le Talmud et ferme en 529 l’Université d’Athènes, alors sept des derniers philosophes grecs se réfugient en Iran et leurs enseignements ne restera pas sans influencer la culture musulmane. Dans l’empire, la littérature classique est considérée suspecte aux yeux des clercs et l’enseignement passe ainsi sous le contrôle étroit de l’Eglise qui se veut « universelle », c'est-à-dire théocratique. Publié en 529, le « code Justinien » remplace le code théodosien. Il est complété en 534 par les Digestes. Le Code Justinien prévoit la peine de mort pour tous les négateurs de la Trinité tel qu’elle a été définit au concile de Nicée, ainsi que pour tous ceux qui refusent de donner le baptême aux nouveaux nés et les sorciers devront subir la torture avant d’être exécutés ! En 531 Justinien s’allie avec les Ghassanides. En 532 il fait construire Sainte-Sophie. Son général Bélisaire bat les Sassanides en 530, mais il est battu en 531. En 532 la révolte populaire de Nika au cours de laquelle le palais impérial et Sainte-Sophie sont incendiés est sévèrement matée et 30 à 40 000 personnes sont passées au fil de l’épée. Malgré les réticences de son ministre Jean de Cappadoce, Justinien compte tenu des richesses de l’empire, de la paix signée avec la Perse en 531 et le désir de reconstituer l’empire Romain, trouve un bon prétexte dans la protection des chrétiens orthodoxes soumis à des barbares ariens pour entreprendre une guerre de reconquête. Comme les 3 / 4 du budget de l’état sont investi à la constitution d’une grande armée il peut attaquer les Vandales en 533. Bélisaire débarque en Sicile en 533 et son émissaire Procope négocie la fourniture de céréale pour les armées byzantines puis entreprend la guerre contre les Vandales la même année et reconquière l’Afrique, il fait réaliser un nouveau « limes » pour la défense des frontières, mais les nouveaux occupants parlent grec et nom le Latin ce qui est mal ressentit par les populations et la province ne sera pacifiée qu’en 539. Une « Nouvelle » de Justinien en 535 ; impute les grandes calamités aux fauteurs de parjure, d’homosexualité et de blasphème, sont définis les critères à remplir pour les différents degrés de cléricature et les fonctionnaires doivent prêter serment sur les évangiles. Bélisaire débarque de nouveau en Sicile en 535, annexe l’île puis passe le détroit de Messine en 536, Naples et Rome sont prises en 536. Bélisaire ayant été relevé de son commandement après 540, c’est Narsès qui achève la soumission des Ostrogots en 553. Suite à une nouvelle offensive perse v 540, Bélisaire repousse leur armée. Bélisaire sauve en 559 la capitale d’une attaque hunnique, mais l’empereur le soupçonne de vouloir s’approprier le pouvoir et il est disgracié. Vers 543, les gots se soulèvent et reconquièrent l’Italie sous la direction de Totila, mais Narsès contre attaque et soumet les gots. En 554, sont restitués tous les privilèges à la classe sénatoriale d’Italie, mais la péninsule sort ruinée par la guerre. Les berbères s’insurgent en 544, la révolte est matée par Traglita en 548. En 554 l’empereur s’ingère dans la politique des Visigots (.voir Visigots.) et reçoit en compensation le Sud de l’Espagne en 564. Des barbares franchissent le Danube de 539 à 540, puis en 558 et doivent être repoussés. La paix est signée avec les Sassanides en 562 et Justinien doit leurs verser un tribut annuel. Justinien fait fermer l’école athénienne de philosophie et de nombreux néoplatoniciens se réfugient en Perse. Son épouse Théodora s’oppose à l’interdiction du monophysisme, mais des mesures sont prises pour éradiquer le paganisme en 528, le nestorianisme en 532 et l’origénisme chez les moines de Palestine en 543. Justinien instaure une étiquette luxueuse et se lance dans une gestion dispendieuse. C’est sous Justinien que l’élevage du vers à soie est introduit dans l’empire. Alors que le pays est endetté par les guerres, la fin du règne de Justinien est marquée par les problèmes de guerres, de religions et de corruptions. Justin ll (.565 à 578.) redresse les finances de l’empire. Harcelé par les raids Avars jusqu’en 587, Justin ne peut empêcher les Lombards d’envahir l’Italie en 568. Il refuse en 572 de payer le tribut aux Perses et provoque un conflit qui va se prolonger jusqu’en 591. Tibère ll (.578 à 582.), proclamé César en 574 grâce au soutien de l’impératrice Sophie, remplace Justin devenu fou. Il tente d’acheter l’alliance des Lombards v 577, puis suite à son échec, il incite entre 578 et 582 les rois francs à intervenir en Italie en distribuant des richesses sans obtenir de résultats (.voir Lombards.). Il combat les Perses, mais ne peut empêcher Bayan, le chef des Avars, de ravager les régions danubiennes. Maurice (.ou Mauricius / 582 à 602.) aide Khosrô à récupérer son trône de 583 à 591 et reçoit en récompense une partie de l’Arménie et quelques territoires en Mésopotamie. Il mate la révolte des Maures en 587. Il négocie une alliance avec l’Austrasie afin de repousser les Lombards en Italie, puis combattre les Avars et les Slaves dans les Balkans. Il rédige le « Strategikon », manuel de stratégies militaires. Maurice est renversé par l’armée en révolte et doit assister à l’assassinat de ses fils avant d’être sauvagement massacré. En 587, l’évêque de Constantinople prend le titre de « Patriarche œcuménique ». Phocas (.ou Phokas / 602 à 610.) réprime les hérésies. Il doit faire face à l’attaque des Sassanides en 605 qui prétendent vouloir venger Maurice. Les Sassanides s’empare de Jérusalem en 614, les églises sont pillées et incendiées dont celle construite par Constantin et la « Saint croix »est envoyée à Ctésiphon, mais la « Sainte lance » et « l’Eponge de la passion » furent envoyées à temps à Constantinople. Les Sassanides occupent la Syrie, puis envahissent de 617 à 619 l’Egypte, privant Constantinople de sa principale ressource en blé. Au même moment, les Visigots reconquièrent le Sud de l’Espagne et les Slavo-Avar ravagent le Nord de l’empire et menacent Constantinople en 626. Heraklios (.ou Heraclius / 610 à 641.), fondateur de la dynastie des Heraclides, espérant réconcilier les églises d’orient et d’occident adopte la doctrine du « monoénergisme » qui deviendra le monothélisme (.voir Papauté chapitre17.). Héraclius doit faire face à une révolte juive en 614, puis contre attaque et envahit la Palestine en 622, puis la Perse en 623. Ce n’est qu’en 629 que Byzance récupère la Syrie et l’Egypte sur la Perse, ce qui lui vaut une ambassade que lui a envoyé Dagobert pour le féliciter. En 630 Heraclius, en la portant lui-même put rapporter la « Sainte croix » à Jérusalem (.elle sera évacuée par sécurité à Constantinople en 638.), puis prend le titre de « basileus » (.grand roi.) et le grec devient langue officielle la même année. En 630, il veut contraindre les judaïsants à la conversion (.voir Khazars.).

L’empire est divisé au VIIème siècle, probablement sous heraklius, en « Thèmes » (.Thémata.), provinces militaires placées sous l’autorité d’un « statègos » (.gouverneur.) qui est secondé par un juge civil. Cette disposition favorisera l’émergence du « Moyen-âge » byzantin.

Au VIIème siècle se propage dans l’empire le culte des Icônes ou « images miraculeuses ». De nombreuses icônes parlent, d’autres saignent, plusieurs volent, traversent la mer, repoussent les assiégeants, etc…, de vrais miracles !

Ostrogots (.ou Ostrogoths.) :

Après avoir été battu par Clovis v 505, les Alamans se réfugient chez les Ostrogots, obtiennent le statut de fédéré et sont installés en Rhétie. Théodoric le Grand nomme consul Anicius Boetius (.ou Boèce / 480 à 524.), philosophe qui a traduit Aristote, puis prince du sénat en 510, et le charge de réorganiser le système monétaire. Théodose profite de l’avènement de Justin en 518 pour réconcilier les églises de Rome et de Constantinople en 519. Théodoric après la défaite de Vouillé en 507 intervient pour aider les Visigots, qui ont pour roi son petit-fils, contre les Francs de 508 à 509 et reçoit en compensation la Provence. Théodoric en s’emparant de Sirmium, la capitale de la Pannonie Seconde et territoire byzantin, provoque l’alliance de l’empereur d’Orient avec Clovis. En 523 il prend à son gendre Sigismond, roi des Burgondes, la région entre Durance et Drôme. Arien, Théodoric envoie le pape Jean à Constantinople pour qu’il intercède en faveur des ariens, mais celui-ci se laisse convaincre par l’empereur Justin qu’il va bientôt libérer l’Italie et redonner du pouvoir aux sénateurs romains et au pape, Théodoric ayant eut connaissance de la propagande propagée par le saint père commence à persécuter les chrétiens orthodoxes à partir de 524, fait exécuter plusieurs sénateurs ainsi que Boetius (.ayant pris la défense du sénateur Albinus soupçonné d’entretenir des liens avec l’empereur d’Orient, il est accusé de haute trahison et de magie et succombe à la torture.) et Symmaque, puis arrêter le pape qui décède en prison. Amalasonthe (.ou Alamasonte, ou Amalaswinthe / fille de Théodoric.) assure la régence pour son jeune frère Athalaric (.526 à 534.) et aide Byzance à combattre les Vandales. Théodahad (.ou Théodahat ou Théodat / 534 à 536.), neveu de Théodoric, voulant les pleins pouvoirs, en éliminant en 535 Amalasonthe, son épouse et mère du défunt Athalaric, qui l’avait placé sur le trône, ce qui donne une bonne raison à Justinien d’intervenir (.d’aucuns pensent que Théodora, l’épouse de Justinien, ne serait pas étrangère à l’assassinat.). Cela donne une excuse à Justinien d’intervenir, il envoie Bélisaire qui prend Naples, puis Rome en 536 et les troupes byzantines pillent, violent et massacrent, Athalaric est renversé et assassiné. Vitigès (.536 à 540.), élu par la troupe, tente de refouler les Byzantins en 537, mais il ne peut prendre Rome et se retranche dans Ravenne. Il offre en plus de la somme promise par le basileus au roi Franc la Provence en échange de sa neutralité, mais assiégé dans Ravenne par Bélisaire il doit capituler en 540. Puis Bélisaire après avoir installé un préfet retourne à Constantinople avec Vitigès et plusieurs gots qui seront envoyés combattre les Perses. Uraias ayant refusé le pouvoir, c’est Ildibald (.540 à 541.), neveu du roi visigot Theudis qui prend la tête des gots insoumis du Nord de l’Italie, grâce à l’impopularité du nouveau pouvoir, Ildibald progresse rapidement, mais il est assassiné. C’est Eraric, un Ruge, qui lui succède, mais comme il négocie sa capitulation avec Byzance, il est assassiné. Totila (.ou Baduila l’Immortel / 541 à 552.) est un cousin d’Ildibald, il abolit l’esclavage et les corvées. De nombreux esclaves et déserteurs byzantins rejoignent ses rangs. Il s’empare de Naples v 543 et de Rome le 17 décembre 546 et demande à négocier, mais le Basileus refuse. Alors il s’empare des îles : Sicile, Sardaigne et Corse v 550, il constitue une flotte avec des navires byzantins capturés et prend le contrôle de l’Adriatique. Finalement le basileus envoie 20.000 hommes en 551 sous la direction de Narsès, Totila est battu à Tadinae (.ou Tadianae.) en.552 et est tué. Teias prend sa succession, mais il est battu et tué devant le Vésuve en 553 et les Ostrogots capitulent. Les Francs et les Alamans appelés par les Ostrogots pillent l’Italie, mais ils sont battus près de Capoue en 554. De nombreux gots sont envoyés combattre les Perses. Ruiné l’Italie est réorganisé en provinces et l’exarque s’installe à Ravenne.

Papauté :

Au départ le pontife reste assujetti aux bonnes volontés des Ostrogots, ainsi, Félix IV est désigné pontife de Rome par Théodoric en 530. Puis le pape passe progressivement de la tutelle des Byzantins à celle des nouveaux venus, des lombardes.

Le VIème et VIIème siècle sont marqués par la fondation de nombreux monastères ou une forme plus ou moins importante d’ascétisme est pratiquée, les principaux fondateurs sont Césaire, Benoït, Fructuosus, etc...

Le « Formulaire » de Hormisdas (.514 à 523.) met fin au schisme monophysite d’Acace. Le canoniste Denys le Petit (.v 500 à 545.) fixe à Rome le début de l’ère chrétienne en se basant sur la date de naissance de Jésus, mais il se trompe de 4 à 6 ans ! Julien d’Halicarnasse fonde en 520 la doctrine de l’aphtardocétisme qui considère que le corps de Jésus, après sa mort est incorruptible. Jean ler (.523 à 526.) intrigue à Rome (.voir Ostrogots.). Le synode d’Orange condamne en 529 le semi-pélagianisme qui découle de la doctrine augustéenne. A la mort de Félix IV (.526 à 530.) est élu pape par la majorité du clergé romain le 22 septembre Dioscore (.déclaré malgré cela « antipape ».) alors qu’une minorité désigne pape le diacre Boniface, le candidat avancé par Félix avant de décéder, qui devient Boniface ll (.530 à 532.), mais la mort subite de Dioscore le 14 octobre arrange les affaires de Boniface qui charitablement s’empresse de condamner la mémoire du trépassé. Agapet ler (.ou Agapit / 535 à 536.) incite l’empereur Justinien à renoncer à sa tolérance et à chasser les monophysites. Après l’entrée de Bélisaire dans Rome fin 536, l’impératrice Théodora fait déposer et déporter sur l’île de Palmataria Silvère (.536 à 537.), accusé de comploté avec les Gots, au profit de Vigile (.537 à 555 / voir annexe.), ce dernier ayant contesté la validité des « Trois chapitres » (.voir Annexe / Christianisme / Hérésie.) et excommunié le patriarche de Constantinople, est mit en résidence surveillée à Constantinople en 547 et est contraint par Justinien de condamner en 548 les écrits des nestoriens, puis à partir de 550 il date ses actes en fonction de l’année de règne du basileus et est contraint de ratifier en 553 la condamnation des « Trois chapitres » prononcé au concile de Constantinople ou n’a siégé que des prélats grecs, mais suite à la contestation des évêques occidentaux il se rétracte, alors le basileus l’exile sur une île de la mère de Marmara, plus respectueux de sa liberté que de ses opinions Vigile se soumet et est libéré, mais il décède pendant son retour vers Rome. Pélage ler (.556 à 561.) s’investit afin que l’origénisme soit condamné en 543, mais prend la défense des Trois chapitres, ce qui lui vaut d’être interné en 555, mais Justinien l’impose comme pape en 556, hors le soutien de l’empereur lui vaut de nombreuse adversités une fois arrivé à Rome. Le concile de Tours en 567 condamne ceux qui offrent de la nourriture aux morts et qui après la messe consomment des viandes consacrées au démon lors de la fête de Saint-Pierre, ou « Chaire de Saint-Pierre », fête chrétienne qui est un substitut de la fête païenne de la « Cara cognatio » (.ou Chaire parenté.) qui était consacrée à l’époque romaine aux Lares, âmes des morts. Au concile de Mâcon, en 585, c’est posé la question de savoir si la femme avait une âme ? (.d’aucuns contestent cette affirmation, main lorsque l’on sait qu’au Moyen-âge l’on considérait la femme plus proche de la bestialité que l’homme le doute peut donc rester entier.). L’évêque de Bourges, Sulpice (.584 à 591.), qui a participé au concile de Mâcon, entreprend de convertir de force les judaïsants. Pélage ll (.579 à 590.) assiégé par les Lombards lors de son élection, fait appel à Byzance qui n’envoie qu’un faible soutien. Grégoire ler le Grand (.590 à 604.) est élu par acclamation du peuple. Grégoire ler est le premier moine à être élu pontife. Il est le premier à se considérer le gardien suprême du christianisme en s’affranchissant de la tutelle de Byzance. Il se déclare serviteur des serviteurs de Dieu et revendique l’autorité sur toutes les églises. Quoi que bon rhéteur, il pratique des discours simple, en latin populaire, dit « latin rustique », et encourage les ecclésiastiques à parler simplement pour se mettre à la portée du peuple, on est loin de la pratique du latin classique incompréhensible au plus grand nombre et qui sera imposé ultérieurement. Mais en 591 il réprimande les laïques d’Arles et de Marseille qui baptisent de force les judaïsants, blâme l’évêque de Terracine qui les a expulsés de leur synagogue et il accepte que les judaïsants travaillent le dimanche. Grégoire doit faire face en 592 et 593 aux menaces lombardes. Le patriarche de Constantinople profite de ces difficultés pour se proclamer « œcuménique » provoquant la colère du pontife qui finit par obtenir le soutien du basileus qui le déclare être « la tête de toutes les églises ». En 595 Grégoire fait acheter des esclaves saxons à Marseille et les fait expédier à Rome en vu de les convertir au christianisme (.toutefois comme l’on connaît l’existence des « castra », l’on peut imaginer quel usage la papauté pouvait faire de certains esclaves, mais les sources me manquent pour infirmer ou confirmer cette supposition.). Il fait construire un hôpital à Jérusalem pour les pèlerins. Comme Rome est ruinée par les pillages et la peste et afin de souligner le caractère divin de la peste de 590, Grégoire organise une procession afin d’obtenir la levée du châtiment, celle-ci arpente les 7 collines de Rome et lorsqu’il arrive sur le Tibre Grégoire voit au dessus du tombeau d’Adrien « l’Archange exterminateur » remettre son épée dans le fourreau (.je me tape sur les cuisses quand j’entends un chrétien me dire qu’il n’aime la science fiction.). Et pour remercier Dieu d’avoir mis fin à ce génocide digne d’une horde de nazis, le bon pape Grégoire donne à la forteresse qu’il fait construire sur l’emplacement du mausolée des empereurs romains le nom de « Castel Sant’Angelo » (.ou Château Saint-Ange.). Il évite la prise de Rome par les Lombards en leur payant un tribut en 594. Il organise les ressources pontificales et restaure l’approvisionnement en eau de la ville. Il fait de Rome un état riche et indépendant des rois et sa diplomatie fait qu’il est reconnu par plusieurs souverains. Il institue la liturgie romaine, dénonce les actes de simonie lors des élections et veut que soit élu évêque des gens ayant suivit une progression au sein le l’Eglise rejetant ainsi l’élection de laïc. Il refuse également que soit élu évêque des clercs ayant été mariés plus d’une fois et insiste pour que les évêques déjà mariés renoncent à l’acte d’amour et il précise que leur épouse doit rentre dans un ordre religieux et le concubinage est proscrit, donc contrairement aux idées reçues, le bas clergé peut encore être marié. Il précise les devoirs des évêques. Il réinterprète les positions théologiques d’Augustin, preuve que les élucubrations des théologiens sont loin d’être claires alors qu’ils prétendent être guidés par la « Lumière divine », et élabore une nouvelle liturgie. Il étend l’inceste jusqu’au septième degré de cousinage et le concubinage est prohibé. Il introduit l’usage des chants dit « grégoriens ». S’il ne prend pas de mesures contre le judaïsme, il interdit que des judaïsants possèdent des esclaves chrétiens, ce qui confirme que l’Eglise ne s’oppose toujours pas à l’esclavage. Ces réformes le mettent en opposition avec les Byzantins conservateurs ou orthodoxes. En 597, il demande à Brunehaut que l’on interdise les sacrifices aux idoles, actes probablement encore en vigueur dans les marches de l’Austrasie, tel que la Saxe, la Thuringe et la Vasconie. Boniface IV (.608 à 615.) transforme le Panthéon de la Rome antique en église dédiée à Marie et à tous les martyrs en 608, ce qui est à l’origine de la fête de la « Toussaint ». Honorius ler (.625 à 638.) trouve incohérent les « deux énergie du Christ » et rallie le parti des monothélètes instauré par l’empereur Héraclius.

Esclavage et Sainte Eglise : Selon la revue « L’Histoire n° 149 / page 21 », l’Eglise « c’est elle qui en possède le plus », ainsi les conciles d’Agde en 506, de Clichy en 627, de Reims en 630, et bien d’autres, rappellent aux évêque que les esclaves, comme les autres biens de l’Eglise appartiennent à Dieu et nul n’a le droit d’amoindri le patrimoine du Seigneur et au VIIème siècle Isidore de Séville de préciser « Dieu le juste a réparti entre les hommes des genres de vie différents, instituant les uns esclaves, les autres maîtres… » (.d’aucuns ont raison d’affirmer que les religions nous ont beaucoup apportés.) ! L’esclavage ne disparaîtra que vers l’an 1.000. Si de nombreux judaïsants s’adonnent à la traite, en vendant les marchandises à des musulmans, c’est avec la sainte bénédiction de l’église catholique, « Merci les religions » !

Indulgences : C’est à partir du VIlème siècles que les indulgences sont tarifées en fonction des péchés commis, ainsi l’indulgence, ou aumône, permet de racheter des peines afin de réduire le séjour au Purgatoire.

Science fiction : J’ai retrouvé mes notes sur les Mages mentionnés dans l’évangile de Matthieu. En fait c’est le romancier Césaire d’Arles dit le saint (.470 à 542.), primat des Gaules en 514 qui élabore un beau roman, en effet transforme les Mages en Rois-mages, qu’elle élucubration ! Mais le pauvre devenu débile ne put finir sa romance rocambolesque et il faut attendre le Xème siècle pour qu’un autre hurluberlu eu l’imagination de donner des noms à ces mages, Gaspard, Melchior et Balthazar, mais la muse étant retombée, ce n’est qu’au XVème siècle que la fable est reprise et qu’il fut imaginé qu’ils venaient des trois continents ! Et le pire, c’est que des débiles prennent cette histoire burlesque pour agent comptant ? Enfin la cerise sur le gâteau, l’on y a rajouté une vieille coutume païenne, celle de tirer les rois !

Eglise syriaque : Jacques Baradée, qui est nommé évêque d’Edesse en 543, devient le protégé de l’impératrice Théodora. Il redynamise la pensée monophysique et fonde l’église syriaque dite « jacobite ».

Bavarois :

Aux celtes Boïens se mêlent aux Vème et VIème siècles plusieurs tribus germaniques, tel que des Marcomans et des Quades et ce groupe qui constitue le peuple bavarois commence à s’établir en Rhétie v 500. Un dénommé Agilulf prend la direction du peuple bavarois v 533 et fonde la dynastie des Agilolfings et fait allégeance aux Francs v 536. Garibald (.v 560 à v 590.) fait alliance avec Clotaire, se convertit au christianisme, mais ensuite il prend ses distances et donne sa fille Theodelinde au roi lombard Autari en 589. Lors de sa succession, Childebert ll intervient pour soutenir le fils du duc Garibald, Tassilon ler qu’il couronne v 590. Ce dernier doit payer à l’Austrasie un tribut annuel de 12.000 sous d’or. Les Slaves qui sont refoulés font appel aux Avars, mais ces derniers sont battus par Tassilon en 595. Les Slaves battent Garibald ll (.609 à 640.) à Agunt en 610, alors le duc sollicite l’aide des Francs qui refoulent les envahisseurs en 615. Dagobert avec l’aide des Bavarois tente en vain de s’opposer à l’établissement du royaume de Samo. Suite à la poussée des Bulgares Garibald sur les conseils de Dagobert laisse s’établir sur son sol ces nouveaux venus, puis par surprise massacre 8.000 femmes et enfants Bulgares.

Lombards (.ou Langobards / Hommes à la longue lance.) :

La horde des Lombards a adopté l’arianisme. Ils occupent v 500, avec d’autres tribus (.Gépides, Bulgares, Sarmates et Saxons.), la place laissée en Pannonie par les Ostrogots. En 540, Audoin aide les Byzantins à combattre les Ostrogots. Comme Byzance vient de faire alliance avec leur ennemi, les Gépides, les Lombards se tournent vers les Francs, et Sigebert, roi d’Austrasie, donne pour femme sa sœur Chlodoswinde à Alboin, le fils d’Audoin. En 567, Alboin fait alliance avec les Avars afin d’écraser les Gépides. En 568, menacés par leurs anciens alliers, les Avars, les Lombards sous la direction d’Alboïn pénètrent en Italie byzantine. Après la prise de Milan, Alboin se fait proclamer roi en 569 et prend pour capitale Pavie. Ensuite, les Lombards se tournent contre les Francs en 569, 571 et 574, mais ils sont refoulés par Gontran. Après l’assassinat d’Alboin en 572, la Lombardie se divise en principautés et c’est la guerre civile. En 576 et 578, le basileus tente en vain de soumettre l’Italie, puis en 583 il donne 50.000 sous d’or au roi Franc d’Austrasie, Childebert, pour qu’il intervienne contre les Lombards. Autari (.ou Authari, ou Autharis / 584 à 590.) rétablit l’unité dans le Nord, résiste à l’attaque de Childebert ll, alors la campagne en Italie du Nord se solde par des transactions financières qui permettent à Childebert de mettre un terme à sa campagne. Ensuite Autari envahit le Sud de la péninsule resté byzantine jusqu’à Bénévent, mais les Lombards ne peuvent prendre ni Ravenne, ni Rome (.voir Papauté.), ni Naples. Les Lombards sont encore de forte culture germanique et vivent selon leurs coutumes ancestrales, ils confisquent les terres et asservissent les populations. Agilulf (.590 à 616.), assiège Rome et Grégoire ler lui donne de riches présents pour « l’éloigner ». En 590 le Basileus et Childebert s’engagent contre les Lombards, mais il y a mésentente, puis les Byzantins s’emparent seuls d’Altinum, de Modène et de Mantoue. Finalement Autari est reconnu par l’empereur de Byzance, Phocas, en 603. Après s’être converti au christianisme, Agilulf fait déposer dans une basilique proche de Milan la « Couronne de fer » ou est gravée à coté de son nom « roi de toute l’Italie ». Il ne peut empêcher les Avars d’occuper le Frioul en 614.

Venise :

Suite aux invasions lombardes, de nombreux réfugiés s’installent dans la lagune : des habitants de Padoue, d’Aquilée et d’Altino dans la seconde moitié du VIème siècle, et des Frioulans au VIIème siècle.

Visigots (.ou Visigoths ou Wisigoths.) :

Alaric ll (.484 à 507.) promulgue en 506 l’abrégé (.ou bréviaire d’Alaric.) des lois romaines empruntés au code de Théodose et prend des mesures favorables aux catholiques tout en pratiquant la tolérance religieuse, ce qui n’empêche pas Clovis de l’attaquer et il est tué à la bataille de Vouillé. Les Visigots conservent la Septimanie et l’Espagne. Le roi Ostrogot, Théodoric le Grand pendant la minorité de son petit-fils Amalaric (.507 à 531.) nomme tuteur Theudis qui fait édifier des forteresses en Septimanie afin de contrer les attaques franques. En 526, Barcelone devient la capitale. Dans un but de conciliation, Amalaric épouse Clotilde, la fille de Clovis, mais le roi meurt lors d’une des nombreuses incursions franques en Septimanie. Suite à une guerre de succession, Theudis (.531 à 548.) s’empare du trône, s’installe à Mérida en 531 et impose la tolérance religieuse. Il se rapproche des milieux ibéro-romains et soumet la Betie. Les Francs s’emparent de Pampelune et ravage la vallée de l’Ebre en 542, mais Theudis les refoule, puis contrarié par la prise de Ceuta par les Byzantins il investie la ville. Il meurt assassiné tout comme son successeur Theudegisèle. Agila (.549 à 554.) s’empare du trône. Il est battu en tentant se soumettre Cordoue en insurrection. Athanagild (.554 à 568.) revendique le trône et fait appel à Byzance pour combattre et renverse Agila. Les Byzantins débarquent dans le Sud en 552. Agila est assassiné par ses propres soldats qui se rallient à Athanagild. Celui-ci prend pour capitale Tolède en 554 ou est centralisé l’administration. Ayant tenté vainement de reconquérir le Sud, il doit se résoudre à céder aux romains d’Orient le Sud de l’Ibérie. Alors afin de faire face aux ambitions byzantine, Athanagild fait alliance avec les Francs, sa fille Galswinthe épouse Chilpéric roi de Neustrie et son autre fille Brunehaut (.ou Brunehilde, ou brunigilda.) épouse Sigebert le roi d’Austrasie. En 567, Liuva ler (.568 à 573.) règne sur la Septimanie et son frère Léovigild (.v 568 à 586.), qui a épousé Goïswinthe, la veuve d’Athanagild, est maître de l’Espagne. Ce dernier centralise le pouvoir, soumet les Vascons (.ou Basques.) en 578 et s’empare du royaume des Suèves en 585. Il fait frapper sa propre monnaie. Il tente en vain de convertir les Ibèro-Romains à l’arianisme. Les mariages entre « Gots » et Ibéro-romains sont autorisés et supprime la juridiction spéciale accordée aux Gots. En 579, son fils Herménégild qui c’est converti au catholicisme orthodoxe tente de s’emparer du trône, il se fait proclamer roi à Séville et espère se concilier les Ibéro-romains ainsi que le basileus. Il obtient le soutien du roi des Suèves, Mir, mais ce dernier se rétracte rapidement. Acculé, il fait passer sa femme et son fils sur le sol byzantin puis doit capituler au siège de Séville en 584 et il meurt peu après de façon obscure (.selon la « Grande Encyclopédie » Larousse, il aurait été exécuté pour avoir refusé de se convertir à l’arianisme.). Reccared ler (.ou Reccarêde, ou Récarède / 586 à 601.), frère d’Hermégild, se convertit au christianisme orthodoxe en 587 après avoir abjuré l’arianisme lors du lllème concile de Tolède en 589, mais souhaitant réaliser l’unité religieuse il doit se heurter à l’opposition des ariens et de la noblesse. Ayant fait tuer sa belle-mère Goiswinthe sous le prétexte de haute trahison, il doit repousser une attaque lancée par Gontran de Burgondie à titre de représailles. Par le concile de Tolède en 589 il place les évêques sous sa protection, pour ne pas dire son autorité, condamne l’arianisme et prend des mesures restrictives contre les judaïsants. Il repousse les Vascons. Witteric (.603 à 609.) renverse et fait assassiner le fils de Reccared, Liuva ll (.601 à 603.), mais il est assassiné à son tour par Gondomar. Sisebut (.612 à 621.) menace v 612 d’expulsion les judaïsants qui refusent la conversion au christianisme, puis en 617 décrète l’obligation du baptême pour les judaïsants. Il soumet les Astures en révolte et combat les Vascons. Après le court règne de Reccared ll (.621.), Suintila (.ou Swinthila / 621 à 633.) expulse les Byzantins d’Espagne et doit mater une nouvelle révolte Suève. Sisenand (.633 à 636.), qui obtient le soutien du roi franc Dagobert destitue Suintila. Au concile de Tolède de 633, l’évêque Isidore de Séville confirme l’union entre la monarchie et le peuple, veux contrôler l’instruction et la philosophie afin de protéger la religion et incite le roi à persécuter les judaïsants.

Le royaume Visigot à part une riche aristocratie à une classe moyenne ruinée, les serfs, les judaïsants et les esclaves y sont maltraités et l’Ibérie se dépeuple. Des hordes de vagabonds, des assujettis en fuite pour la plupart, ravagent les campagnes.

Vascons (.ou Basques ou Gascons.) :

Sous domination visigote depuis 578, les Vascons se révoltent plusieurs fois et fondent au VIème siècle la Vasconie (.ou Novempopulanie entre Garonne et Pyrénées.). Le duc Genialis (.ou Génial.) prend la direction de la Vasconie v 600. Battu en 602 par Théodebert et Thierry, il fait sa soumission, mais garde une très large autonomie. En 631 la Vasconie renouvelle son allégeance au roi des Francs, mais cette soumission reste formelle.

Suèves :

Les Suèves tentent v 560 de se libérer de la tutelle visigote, mais en 576 les Visigots reprennent leur offensive et achèvent la conquête du royaume Suève en 585.

Francs :

Après avoir battu le roi Burgonde à Ouche v 500, puis les Alamans v 505, Clovis, sur l’invitation d’Anastase s’allie à Gondebaud, le roi des Burgondes, et avec l’appui des évêques, attaque les ariens d’Aquitaines. Lors de la campagne il interdit tout pillage. Il se rend à Tours en 507 et sur la tombe de Martin, il implore le « saint » en lui demandant la victoire sur Alaric. Après sa victoire de Vouillé en 507 ou est tué Alaric, il occupe du Sud-ouest de la France avec difficulté. De retour à Tours il reçoit les honneurs romains, le titre d’Auguste, celui de consul, la chlamyde et le diadème des rois des ambassadeurs de l’empereur romain d’Orient Anastase (.voir Ostrogots.). Il investit Toulouse en 508 et s’empare du trésor d’Alaric, mais renonce à prendre Carcassonne face à la menace de Théodoric, roi des Ostrogots venu en aide aux Visigots. Son fils Thierry soumet l’Albigeois, le Rouergue et l’Auvergne v 508 qu’il gardera en part d’héritage. Ensuite, v 509, Clovis incite probablement Chlodéric à assassiner son père, Sigebert le Boiteux, qui est roi des Francs Ripuaires (.roi de Cologne.), puis investit le pays et évince Chlodéric. Il évince ensuite le roi des Suèves Chararic ainsi que son fils et enfin s’empare de son ancien allié le roi de Cambrai, Ragnacaire, et le roi très chrétien le fait exécuter ainsi que ses frères Riquier et Rignomer. Enfin il élimine encore quelques hauts personnages susceptibles de présenter une ombre à son pouvoir et tous ces meurtres furent reconnus par l’évêque Grégoire de Tours (.v 538 à v 594.) qui prêchait l’amour de son prochain ! L’évêque rajouta même que Clovis « faisait ce qu’il plaisait aux yeux de Dieu ! ». Pour les Gallo-romains il adopte le bréviaire d’Alaric et promulgue pour les Francs le « Pactus legis salicae » qu’il impose aux Francs rhénans. Certains évêques d’Aquitaine restent réticents au nouveau pouvoir. En 511, le concile d’Orléans décrète qu’aucun laïc ne pourra devenir clerc sans le consentement royal. Las même année, Clovis se fait inhumer dans l’abbaye de Saint Rémy qu’il a fait édifié pour recevoir les restes du saint éponyme - ou presque car l’on écrit normalement le nom de ce clérical « Rémi » - qui l’a baptisé, et ses quatre fils se partagent le royaume.

Nota : C’est dans l’abbaye de Saint Rémy que sera conservé la « Sainte-Ampoule » contenant l’huile utilisé pour les sacres royaux, Louis XVI sera le dernier roi de droit divin a être oint avec cette substance en supposant quelle fut réellement d’époque !

Premier partage :

Thierry ler (.ou Thierri / 511 à 534 / le fils aîné de Clovis né hors mariage et probablement resté païen jusqu’à son couronnement.) est roi de Reims. En 531, avec Clotaire, il bat le roi Hermanfried, annexe une grande partie de la Thuringe (.voir Thuringe.), par des alliances matrimoniales il se concilie la tribu lombarde des Waccho et les Warnes près de la mer du Nord, puis impose tribut aux Saxons. Un roi du Danemark, Chlochilaich (.ou Chlochilaïc.), meurt en tentant de reprendre le contrôle des cotes de mer du Nord passées sous domination franque. Son fils Théodebert ler (.ou Theudebert, ou Thibert / 534 à 548.) épouse Bilichilidis qui avait été achetée par Brunehaut. Théodebert soumet en 537 la Bavière et l’Alémanie. Cette dernière garde jusqu’en 750 une large autonomie. En 539 il profite de la guerre qui oppose Byzance aux Ostrogots pour occuper une grande partie de la Vénétie et de la Ligurie, mais suite à une épidémie il se retire, mais conserve une partie de la Vénétie. Il fait frapper v 540 les premières pièces franques et elles remplacent la monnaie byzantine qui disparaîtra au VIIème siècle. Les Franco-Alamans sont battu en 553 (.voir Ostrogots.) et la Vénétie doit être évacué. Théodebert est tué lors d’une chasse par un bison. Son fils Théodebald meurt en 555 sans enfants.

Clodomir (.ou Chlodomer / 511 à 524.) est roi d’Orléans. Il bat et capture le roi des Burgonde en 523 et le fait jeter dans un puits (.et dire qu’il y a des enfoirés de chrétiens qui affirment que par le passé l’athéisme a été cause de bien des crimes ?.).

Childebert ler est roi de Paris (.meurt en 558 sans enfant.). Il tente de s’approprier le Nord de l’Ibérie, il bat Amalaric à Narbonne en 531, puis en 542, il prend Pampelune, mais son armée est anéantie devant Saragosse. Il fait nommé par le pape son conseillé Germain évêque de Paris en 555.

Clotaire ler (.511 à 561.) est roi de Soisson. Ce chrétien n’a eu pour épouse principale qu’Ingonde, et en épouses secondaires Arégonde sœur d’Ingonde, Chunsine, qui va lui donner Chramne, Gontheuque qui est la veuve de Clodomir, ainsi qu’une autre femme dont le nom est inconnu. A ce harem il faut ajouter de nombreuses concubines. Il épouse en 538 Radegonde (.v 520 à 587 / voir Thuringe / elle ne donnera pas d’enfant.) qu’il avait enlevé en Thuringe. Après le meurtre par Clotaire en 550 de son frère soupçonné d’être parti prenante dans le soulèvement de la Thuringe (.il aurait envisagé de s’enfuir à Constantinople afin d’obtenir une aide du Basileus.), Radegonde se réfugie un temps à Saix en Poitou, mais comme le roi veut la reprendre elle entre en relation avec l’évêque Médard de Noyon à Poitiers qui la consacre diaconesse v 557. Clotaire lance de nouveaux raids contre la Thuringe et les Saxons en 555 et organise des expéditions contre les Saxons en 556 et 605. En bon hédoniste chrétien, Clotaire n’ayant pu récupérer Radegonde veut épouser Waldetrade, la veuve du roi Théodebald, mais l’Eglise s’y oppose. En 569, Radegonde fait édifier l’église sainte croix afin d’y placer un petit élément de la sainte croix envoyée par le basileus. Lors du carême Radegonde fait le jeûne comme les autre, mais en plus elle se charge de chaînes et se marque le corps de fer rouge, ça c’est de la croyance ou je ne m’y connais pas en sadomasochisme ! Mais toute moniale qu’elle est Radegonde se paie la privauté d’avoir en sa compagnie le poète Fortunat, ce dernier nous révèle que la sainte provoque quantité de miracles et pratique la multiplication des aliments, dommage que des personnes comme elles n’existent pas dans les régions ou les gens crèvent de faim comme de vulgaire bêtes ! Elle décèdera en 587. Dans les années 550, Clotaire scelle une alliance matrimoniale avec le duc de Bavière Garibald. A la mort de Childebert en 558, Clotaire quitte Soisson pour Paris.

Clodomir, Childebert et Clotaire acquièrent la triste renommé de chefs sanguinaires. En 523, après avoir attaqué les Burgondes ils tuent roi, reine et tous les héritiers. A la mort de Clodomir (.voir Burgonde.), Clotilde, la veuve de Clovis, recueille les 3 fils de Clodomir, mais Childebert et Clotaire tuent de leurs propres mains deux de ses fils et obligent le troisième Clodoald (.ou Chlodoald / St Cloud.) à se faire moine, puis ils se partagent le royaume d’Orléans. Childebert ensuite tente en vain de faire assassiner Clotaire. Childebert et Clotaire battent Amaric en 531 le roi Visigot près de Narbonne, mais ils sont refoulés par Theudis. Childebert, Thierry et Clotaire s’emparent de la Bourgogne (.royaume Burgonde.) en 534, puis de la Provence. Le fils de Théodebert, Théodebald (.ou Thibaud.), meurt en 555 sans enfant et Clotaire s’empare du royaume de Reims. Childebert pousse Chramne, le fils de Clotaire, à la révolte en 558. Chramne récidive en 560 et son père le capture et le fait brûler avec sa femme et ses enfants. A la mort de Clotaire ler, Chilpéric s’empare du trésor royal dans le palais de Berny et veut s’attribuer en héritage l’ancien royaume de Childebert ler, mais ses trois demi-frères l’expulsent de Paris et procèdent au partage du royaume.

En Aquitaine se succèdent les révoltes : les sénateurs d’Auvergne v 531, le vice-roi d’Aquitaine, Chramne, fils de Chunsine et de Clotaire, de 555 à 560, les Gascons (.voir Vascon.) et Gondovald (.ou Gundovald.). Ce dernier prétend être l’un des nombreux fils illégitimes de Clotaire ler. Il est pendant un temps élevé à la cour du roi, puis après ses revendications au trône, il doit se réfugie à Constantinople, mais il garde des contactes avec Radegonde. Avec le soutien financier du basileus Maurice et la complicité de l’ambassadeur d’Austrasie, Gontran Boson, il entre en Gaule en 582. Après un premier échec, Gondovald réussit en 584 à s’implanter en Aquitaine et prend possession de nombreuses villes tels que Périgueux, Toulouse et Bordeaux, mais il est pris et tué lors du siège de Comminges par les troupes d’Austrasie en 585.

Second partage :

Paris :Caribert (.ou Charibert / 561 à 567.), obtient l’ancien royaume de Childebert, plus l’Aquitaine et la Provence et devient roi de Paris. Il possède ainsi le plus grand des quatre royaumes francs. Egalement hédoniste, il fait l’amour, mais pas la guerre et eut de nombreuses liaisons. Il épousé Ingeburge, puis Marovège et Theudogilde, cette trigamie déplait et il est excommunié alors que les autres rois qui forniquent avec de nombreuses femmes ne font pas l’objet de critiques de la part de l’Eglise car celle-ci admet qu’une épouse soit faite pour être cocufiée ! A la mort de Caribert resté sans héritier mâle, sa veuve, Theudogilde, s’empare du trésor royal et se propose d’épouser Gontran, celui-ci feint d’accepter, s’empare du butin et jette la prétendante dans un monastère, puis les trois frères se partagent le royaume. Paris et Senlis sont classés indivision.

Orléans ou Burgondie :Gontran (.561 à 593.), hérite du royaume Burgonde (.ou Bourgogne.) qui a appartenu à Clodomir, plus la vallée du Rhône et de la Saône, avec pour capitale Orléans. Il repousse Sigebert (.voir ci-dessous.), puis refoule les Lombards v 569 et tente de réconcilier les deux frères Sigebert et Chilpéric. Il refoule une nouvelle attaque lombarde à Gex en 574. Sa femme, Marcatrude qui a dut accepter d’être trompée par son mari avec Vénerande est répudiée et Gontran épouse Austrigilde, dite Bobilla. Ayant perdu ses deux derniers fils, Clotaire et Clodomir lors d’une épidémie de peste et comme son épouse Marcatrude avait fait empoisonner son beau-fils Gondebaud, Gontran se retrouve sans héritier mâle, il choisit alors pour successeur Childebert ll. Après l’assassinat de Chilpéric et être devenu le tuteur de Clotaire ll (.voir Neustrie.), Gontran se rapproche de Brunehaut en 584, fait de l’évêque Grégoire de Tours son conseillé – avec ses largesses il obtient ainsi la domination de la Touraine – et reconnaît Childebert ll comme étant son héritier afin de décider l’Austrasie à combattre l’usurpateur Gondovald. En 586, Gontran tente d’entreprendre des conquêtes en Septimanie, mais il est refoulé par les Visigots (.voir annexe / Grégoire de Tours.). Le 28 novembre 587 est conclu à Andelot un accord entre Gontran, Childebert et Brunehaut. A sa mort son royaume est rattaché à l’Austrasie. Thierry ll (.612 à 613.) devient roi de Burgondie (.voir Austrasie.). En 610 Brunehaut fait expulser le moine ascétique d’origine irlandaise, Colomban, qui critique Thierry qui ne prendre d’épouse et vie avec des concubines.

Austrasie :Sigebert ler (.561 à 575.) devient roi d’Austrasie, qui comporte l’ancien royaume de Thierry ler, plus l’Auvergne, la Provence orientale et les marches de la Thuringe, de la Saxe et de la Bavière, avec comme capitales Metz et Reims. Il repousse les Avars v 562 qui razziaient l’Est du pays, puis doit refouler et soumettre Chilpéric qui avait commencé à envahir son royaume pendant sa compagne à l’Est. De nouveau attaqué par les Avars, Sigebert, battu, obtient une paix perpétuelle en échange d’un tribut annuel en 566. Ensuite il tente de s’emparer d’Arles, mais son frère Gontran le bat et récupère la ville. La même année, il épouse Brunehaut, la fille du roi des Visigots, et elle se convertit à l’orthodoxie. Le couple royal est ovationné par l’évêque-poète Venance Fortunat (.v 530 à 600.), évêque de Poitiers. Voir Lombards. Sigebert qui veut se rapprocher de Byzance appuis la démarche de Radegonde, ancienne épouse de Clotaire ler, qui demande au Basileus Justin ll de lui fournir un fragment de la « Sainte Croix » v 570 et se dernier répond favorablement à l’ambassade. Ensuite Sigebert au nom de son épouse demande le « prix du sang », indemnité prévue par la loi salique, pour le meurtre de Galswinthe, puis ayant obtenu le soutien de Gontran, il envahit l’Aquitaine, mais ensuite Gontran renonce à poursuivre la guerre en 573. En cette même année Sigebert nomme Grégoire évêque de Tours (.voir annexe / Grégoire de Tours.) sans demander l’approbation du peuple afin de prendre de vitesse Chilpéric qui a des vus sur la Touraine. Chilpéric signe la paix en 574, mais la guerre reprend en 575, Sigebert s’empare de Paris, puis assiège Chilpéric dans Tournai, mais Frédégonde fait assassiner Sigebert. Brunehaut est faite prisonnière par Childéric, mais croie pouvoir se sauver en épousant Mérovée, le fils de Chilpéric et d’Audovère en 576. Chilpéric s’empare de Mérovée, le fait tonsurer et relâche Brunehaut. A la mort du régent Gogo, c’est Egidius qui s’empare de la fonction en 581, puis il fait alliance avec Chilpéric contre Gontran en 583, mais il est désavoué et Brunehaut arrive à se hissé à la tête du pouvoir au coté de son fils Childebert ll (.575 à 595.) et favorise la culture romaine. Face à la dangereuse Frédégonde, Gontran signe le pacte d’Andelot en 587 avec Brunehaut et fait de son fils le légataire universel moyennant quelques concessions territoriales. Nous avons vu que le fils du roi des Visigots, herménégild, à fait passer en terre byzantine sa femme Ingonde, qui est la fille de Brunehaut, et son fils Athanagild, alors le basileus Maurice incite Brunehaut à intervenir en Italie afin qu’elle puisse récupérer sa fille et son petit-fils et fait un don de 50.000 sous d’or. Alors de 584 à 590, plusieurs campagnes sont lancées contre les lombards qui ressemblent plus à des razzias qu’à des guerres de conquêtes. Puis une alliance est conclue en 590 avec Agililf, le nouveau roi lombard. Childebert ll hérite de la Bourgogne à la mort de Gontran en 593. En 595, les Varne en révolte doivent être matés. La même année est promulguée l’ « Ordonnance de Childebert » qui constitue un recueil de lois avec des spécificités pour les romains et pour les Grands d’origine franque, l’esclavage est reconnu et des mesures sont prises à l’encontre de ceux qui ne respectent pas le repos du dimanche. Les biens des églises et des clercs sont exemptés de l’impôt. Après la mort de son fils Brunehaut assure la régence de ses deux petits-fils Théodebert ll (.ou Thibert / 595 à 612.), qui hérite de l’Austrasie avec pour capitale Metz et Thierry ll (.612 à 613.) qui obtient la Burgondie dont la capitale devient Orléans et les deux rois doivent faire face à l’attaque de la Neustrie, battus en 596 à Latofao (.ou Laffaux.), ils remportent les victoires de Dormelles en 600 et Clotaire ll doit faire la paix au traité de Compiègne. En 602, Brunehaut est écarté du pouvoir par son petit-fils Théodebert ll. Ce dernier est soupçonné en 610 d’avoir assassiné son épouse Bilichilde et il se remarie avec Théodechilde, puis il attaque la Burgondie, occupe les provinces d’Alsace, de Champagne et le Turgau et sous prétexte de négocier attire Thierry ll dans une pièce et le contraint a reconnaître ses acquis, alors l’Alémanie se rallie spontanément à l’Austrasie. La Burgondie fait alliance avec les Avars qui harcèlent les frontières de l’Est et en 612 Thierry ll remporte la bataille de Toul et de Zülpich (.ou Tolbiac.), Théodebert est jeté dans un couvant et son fils Mérovée est massacré. La Burgondie et l’Austrasie se retrouvent de nouveaux réunis. Thierry décède en 613 et son fils Sigebert ll, âgé de 12 ans est porté sur le trône par Brunehaut. Mais deux seigneurs de moyenne importance, Arnoud et Pépin de Landen incitent Clotaire ll à passer à l’attaque (.voir Neustrie.).

Soisson, ou Neustrie :Chilpéric ler (.561 à 584.), qui écrit des poèmes, obtient ce qui sera appelé plus tard la Neustrie, l’ancien royaume de Clotaire avec comme capitale Soisson. Insatisfait du partage du royaume de Caribert en 567, Chilpéric prend Tours et Poitiers à Sigebert, mais celui-ci en difficulté, peut-être aux prises avec des attaques dans l’Est, demande à son frère d’intervenir, alors Gontran refoule les armées neustriennes. L’Austrasie et la Neustrie s’opposent dans une guerre de 30 ans (.567 à 597.). Chilpéric, qui semble-il est très chrétien au point de contraindre à la conversion des judaïsants et fait emprisonner l’un d’eux qui refusait d’abjurer, répudie comme un païen sa première épouse Audovère, puis se remarie en 568 avec la sœur de Brunehaut, Galswinthe qui se convertit à l’orthodoxie, mais qu’il cocufie avec Frédégonde qu’il hisse au rang de concubine. Puis ayant appris la mort de son père, Athanagild, il laisse sa maîtresse Frédégonde faire assassiner la reine puis l’épouse peu après. Après l’assassinat de Sigebert, Chilpéric prend le contrôle d’une grande partie de l’Aquitaine. Nous avons vu que Mérovée a été tonsuré, mais se dernier s’enfuit, puis après divers aventures il tombe dans un piège dressé par son père et se serait suicidé afin évité les sévices de son père. Ensuite, le roi de Neustrie, afin d’affermir son pouvoir fait condamner plusieurs personnages pour crime de lèse majesté et leurs fait couper les pieds et les mains puis à titre d’exemple les fait exposer aux carrefours des grandes routes avec interdiction de les secourir. Suite à une épidémie de dysenterie ses deux plus jeunes enfants, Chlodobert et Dagobert, décèdent, son épouse prétextant qu’ils ont été empoisonnés fait assassiner Audovère. La capitale devient Paris en 583, et afin de montrer la richesse du pays le peuple est écrasé d’impôts. Ensuite, profitant de ses liens avec la régence, Chilpéric obtient l’alliance de l’Austrasie et entre en guerre contre Gontran, mais la noblesse d’Austrasie rechigne à partir à la guerre, Chilpéric se retrouve alors seul devant l’armée de Burgondie et est écrasé à Bourges, puis il doit payer une forte indemnité pour obtenir la paix. A Chelles, Chilpéric meurt assassiné au retour de la chasse. L’anarchie s’installe et Frédégonde fait appel à Gontran qui marche sur Paris et il devient le tuteur de Clotaire ll et des tensions naissent entre Neustrie et Austrasie. A la fin 586, Frédégonde, désirant se libérer de la tutelle de Gontran, fait assassiner l’évêque de Rouen et se fait reconnaître régente, puis en 587 elle tente de faire assassiner le roi de Burgondie. Ensuite, elle essaie de faire assassiner en 590 Childebert ll et son fils Théodebert. Clotaire ll (.584 à 629.) profite de la mort de Childebert pour attaquer l’Austrasie en 596 et occupe Paris et quels autres villes. Frédégonde décède en 597. Après la défaite de Dormelles en 600 Clotaire doit renoncer à ses acquis de 596. Incité à l’attaque, Clotaire ll, demande un nouveau partage du domaine franc, entre en guerre, s’octroie quelques territoires et fait appel aux Grands pour trancher les différents, les nobles ravies se rallient d’autant plus volontiers que Brunehaut ne veut pas transiger. A la bataille près de Chalons en Champagne Sigebert ll est battu et est tué avec son frère Corbus, Brunehaut est faite prisonnière, est jugé et condamnée, elle subit trois jours de tortures, puis est promenée dans les rues, subissant la vindicte de la populace, et enfin est attaché à un destrier lancé au galop, ses restes son brûlés.

Le concile de Lyon interdit v 567 de réduire en esclavage un homme libre.

Si la monnaie subsiste, elle devient rare et le « bas peuple » adopte le troc pour les échanges.

Le « Palais » est le lieu où réside le roi qui reste essentiellement itinérant. Dans les « teilreiche » (.province du royaume.), les anciennes cités romaines restent pour la plus part le centre administratif du « Pagus » (.des pagi / pays.) sous la responsabilité d’un comte nommé par le roi. Parfois, plusieurs pagi sont placés sous l’autorité d’un duc. L’imposition reste calquée sur le model romain, mais les francs en sont exemptés, ainsi, lorsque Théodebert ler tenta de supprimer cet avantage, la ville de Trèves se souleva. A partir du VIIème siècle, le maire du Palais passe des fonctions de majordome à celle d’administrateur.

Royaume franc :Clotaire ll écarte presque tous ceux qui avaient trahi Brunehaut et refait l’unité du royaume franc après 613, mais de nombreux Grands conservent une certaine indépendance. En 614, il signifie que l’élection des évêques doit être confirmée par le Palais et suite à la multiplication des tonlieux par la noblesse il impose un retour des taxations au niveau de celles pratiquées sous son prédécesseur. En 630 / 631, Dagobert est chargé d’une expédition contre le Samo. Clotaire nomme Dagobert roi d’Austrasie en 623 qui va gouverner à Metz et il est secondé par Pépin (.ou Pippin.) de Landen, qui assure la fonction de maire du Palais. Dagobert ler (.629 à 639.) devient roi des Francs à la mort de Clotaire ll, rejette la tutelle de Pépin de Landen et prend pour conseillé et trésorier le maître des monnaies de son père Eligius (.ou Eloi.). Dans un délire, Dagobert fait recouvrir d’argent l’abside de Saint-Denis. Sur la demande de l’empereur Héraclius il entreprend de convertir les judaïsants, mais un grand nombre d’entre eux fuient à Marseille. Son frère Caribert ll (.629 à 632.) un peu simplet est écarté du royaume franc, mais suite à l’intervention de Brodulf, le frère de Bertrude qui a été la seconde épouse de Clotaire ll, il devient roi d’Aquitaine et il s’installe à Toulouse – à la mort de Caribert ll, son jeune fils mourra opportunément étouffé. Il fait construire un monastère à Saint-Denis et un grand mausolée pour y faire inhumer les rois de France. Dagobert multiplie les donations à l’Eglise ainsi que les constructions d’édifices religieux ce qui contribue à affaiblir les ressources du royaume. La Thuringe retrouve son indépendance v 630. Dagobert avec l’aide du duc de Bavière ne peut s’opposer à la formation du royaume de Samo. Aux Saxons il concède la défense des frontières du Nord et se contente d’un tribut annuel de 500 vaches. En 534 il nomme son fils Sigebert lll roi d’Austrasie. En 629 il prend des mesures discriminatoires envers les judaïsants. En bon hédoniste chrétien, Dagobert eut pour épouse Gomatrude, Nanthilde, puis Wulfégonde, comme maîtresses connues Ragnetrude et Berchilde, et quelques autres petites aventures, ce qu’il ne faut pas confondre avec l’épicurisme tant dénoncé par la sainte église.

Mesures contre la pauvreté : Le concile de Tours en 567 incite à la distribution d’aides afin d’endiguer la monté de la pauvreté, mais ayant constaté quelques difficulté d’applications le concile de Mâcon en 585 interdit aux évêques d’utiliser des chiens dressés à la chasse aux vagabonds et qu’ils ne s’opposent pas à la proximités des pauvres.

Quelques conciles de France : 517 : à Epône, il est interdit d’enter dans un monastère de femme sauf pour les mères. 533 : à Orléans, confirme le concile de 441 à Orléans qui supprimait le diaconat pour les femmes. 535 : à Clermont, il est interdit qu’un judaïsant qu’il devienne juge et défend à un évêque de recevoir chez lui une moniale. 536 : à Paris, il est interdit d’épouser les vierges consacrées, condamnation confirmée à Macon en 580. 538 : à Orléans, seront excommuniés ceux qui ravissent une moniale. 549 : à Orléans, il est interdit aux moniales de retourner à la vie civile et de se marier sous peine d’excommunication. Le concile de Macon en 583 permet aux chrétiens de racheter des esclaves aux marchands juifs pour la somme de 12 sous afin de leur donner la liberté ou de les prendre à son service. Plusieurs conciles interdisent le mariage entre judaïsant et chrétien, la présence d’un chrétien à un banquet juif……

L’évêque Grégoire de Tours (.v 538 à 594.) déplore que même parmi son clergé étaient nombreux ceux qui doutaient de la résurrection des corps.

Bretagne :

Au VIème siècle les Bretons affluent en Armorique (.Armorica = Qui regarde la mer.) et plusieurs royaumes se constituent. Les plus importants sont :

Le Domnonée (.ou Domnania.) dans le Nord (.Côte d’Armor.).

Le Léon dans le Nord du Finistère.

La Cornouaille au Sud du Finistère.

Le Vannetais qui reste dirigé par des « Gallo-Romains » jusqu’à ce qui Waroch ll (.577 à 594.) s’empare de Vanne en 579, de Nantes en 587, puis de Rennes et 588, mais les Francs récupèrent Nantes en 590.

Burgondes :

Le frère de Gondebaud, Godegisèle, fait appel à Clovis qui bat le roi Burgonde sur l’Ouche en 500 ou 501, mais Gondebaud après soumission refuse de payer le tribut, puis bat et tue Godegisèle. Il finit par s’allier au roi des Francs contre les Visigots, puis se convertit au catholicisme orthodoxe. Sigismond (.516 à 523.) se place sous l’autorité de l’empereur qui a besoin d’un contre poids pour faire face aux Wisigots et il reçoit d’Anastase le titre de « Patrice ». Il persécute les ariens. Il fait assassiner son fils Sigeric issu d’un premier mariage. Il est battu et tué par les Francs. Godomar ll (.ou Gondemar / 523 à 534.) bat les quatre rois Francs à Vézeronce en 524 et Clodomir est tué. Godomir instaure la tolérance religieuse. De nouveau attaqué par les Francs, Godomir est battu et tué et le royaume Burgonde est partagé entre les trois rois Francs en 534.

Alamans :

Les Alamans progressent sur le territoire qui est l’actuelle Suisse et refoulent les populations romanisées, sauf dans les Grison, puis empiètent sur le domaine burgonde jusqu’à la rivière Sarine, entraînant la germanisation de la région.

Thuringe :

Après le décède de leur père Basin, pour s’emparer du trône, Hermanfried élimine son frère Bertharius (.ou Berthaire.), puis fait appel à Thierry, roi des Francs, pour combattre son deuxième frère, Baderic. Après la victoire, Thierry se considérant mal rémunéré investie avec son frère Clotaire ler et la complicité des Saxons la Thuringe et se livre à des massacres en 531. De nombreux captifs sont ramenés, dont Radegonde. Clotaire épouse Radegonde, la fille de Bertharius, afin de légitimer l’annexion. Clotaire ler doit  écraser v 555 une coalition formée de Thuringiens et de Saxons.

Gépides :

Le royaume Gépide est détruit par les Lombards, avec l’aide des Avars, en 567 et le roi Cunimond est tué.

Slaves :

Vers 600, la plus part des Slaves sont, soit soumis par les « Tatars » (.ou Avars.), soit en sont tributaires.

Des Slaves s’installent dans le territoire de la Bulgarie actuelle au début du VIème siècle. D’autres Slaves, les Serbes et les Croates, s’établissent en Illyrie au début du VIIème siècle. Les Serbes s’emparent de Sigidunum (.Belgrade.) en 630.

Nota : Pour les Slaves tous les peuples venus de l’Est sont appelés « Tatars », qu’ils soient Tatars, Huns, Avars, Bulgares, Khazars, etc…

Avars :

Deux hordes d’envahisseurs, les Ouar (.ou War.), d’où est issu le nom Avar et les Kounni (.ou Kouni.), probablement d’origine Jouan-Jouan ou Hephtalites, soumettent les descendants d’Attila en Ukraine, puis arrivent sur les rives du Danube v 560 sous la direction du Khagan Baïan (.ou Bayan.). La capitale de ces nomades, le « ring » n’est qu’un camp circulaire mobil. Ayant soumis tout le Nord de la mer Noire, ils poursuivent leur progression vers l’ouest, pénètrent en Thuringe en 561 et entrent en conflit avec Sigebert, roi d’Austrasie (.voir ci-dessus.), puis lancent des razzias sur les terres byzantines. Avec le soutien des Lombards, ils écrasent les Gépides, puis ils colonisent la Hongrie en 567 et pénètre en Pannonie en 568. Ils tentent en 578 de conquérir l’empire Byzantin, mais sont refoulés au Nord du Danube en 587. Ils élargissent alors leurs possessions vers le Nord et constituent un vaste empire ou la plupart des peuples Slaves deviennent leurs tributaires. Dans les années 590, ils lancent plusieurs incursions en Bavière et en Thuringe et Brunehaut leur verse un tribut pour qu’ils cessent leurs raids. Ils ravagent la Thrace en 592, puis s’allient aux Perses afin de s’emparer de Constantinople, mais ils sont refoulés. Ils entrent rapidement en décadence et ne peuvent empêcher les Slaves et les Bulgares de migrer vers le Sud.

Samo :

La Bohême et la Moravie sont occupées par les Avars au VIème siècle et la région s’enrichie. Samo (.623 à 658.), qui semble avoir fait fortune grâce au commerce d’esclaves, y fonde un royaume. Samo ayant massacré des marchands francs, à titre de représailles Dagobert avec l’aide des Bavarois tente en vain de détruire le royaume de Samo.

Bulgares :

Les Bulgares sont probablement originaire de la vallée du Tarim et s’établissent au début du VIème siècle sur les rives du Don ou émerge deux entité : les Outigours à l’Est et les Koutrigours à l’Ouest. Les Bulgares amorcent des échanges commerciaux et diplomatiques avec Byzance dès l’époque de Justinien. Puis en 632 Kouvrat (.ou Koubrat.) réunit les Bulgares sous son autorité et contrôle bientôt une bonne partie du Nord-est de la mer Noire. Son fils Asparuch (.ou Asparouth, ou Asparoukh, ou Asparuh.) occupe les territoires abandonnés par les Avars en Ukraine. Une bande de Bulgares est massacré en Bavière.

Grande-Bretagne :

Au VIème siècle, les invasions se poursuivent, en particulier les Angles dont le nom est à l’origine du mot Anglais. De nouveaux royaumes se constituent.

Kent : Ethelbert (.560 à 616.) épouse Berthe, la fille du roi de Paris Caribert et Augustin de Canterbury, envoyé par le pape Grégoire, le convertit au christianisme en 610.

Est-Anglie : Il s’organise dans le deuxième quart du VIème siècle. En 670, Londinium (.Londres.) prendra le nom de Lundenwic.

Bernicie : Le premier roi connu des sources écrites est Ida (.v 547 à 559.). Theodric (.572 à 579.) et Hussa (.585 à 592.) doivent refouler le chef britton Urien de Rheged, mais ce dernier est assassiné par Morcant qui le jalouse et la résistance celte s’effondra.

Northumbrie : Les principautés de Deira et de Bernicie entre la Tees et le Firth of Fort, fondées au VIème siècle s’unissent sous l’autorité de Æthelfrith (.ou Æthelberht ou Ethelfrith / 593 à 616.) v 593 pour donner naissance au royaume du Northumbrie. Æthelfrith développe le commerce avec les royaumes francs et se fait chrétien en 597. La capitale est Eoforwic, la future York. Il Æthelfrith combat les Bretons et bat Aedán Mac Gabráin, le roi du Dalriata, à Degsastan en 603. Il est supplanté par son frère Edwin (.617 à 632.) obtient le Kent en 625 suite à son mariage avec Ethelburge. Edwin qui se convertit au catholicisme v 627. Il bat le Wessex, mais est battu et tué en combattant le Mercie.

Mercie : Ce royaume est fondé par Penda (.632 à 654.) qui unit les divers petits royaumes Angles.

Strathclyde (.ou Cumbria.) : Ce royaume qui se forme v 500 dans la région de Dumbarton, est fondé par des Bretons qui doivent se défendre contre les Anglo-Saxons, les Pictes et les Scots.

Le pays de Galles et la Cornouaille restent dirigés par des Celtes. Des Gallois s’installent dans le Strathclyde ou ils constituent un royaume v 920.

Ecosse : Ce n’est qu’après 550 que l’écriture pénètre en Ecosse. Une légende qui retrace l’épopée de la bataille d’Arthuret qui c’est déroulée au cœur de la foret de Celyddon en Ecosse en 573 entre deux armées brittones mentionne qu’après le décès du roi Gwenddoleu l’un de ses proche, un dénommé Murddin (.ou Merlin.) se serait retiré dans la foret.

Scandinavie :

Suède : Apparition, dans la seconde moitié du VIème siècle d’un emporium (.regroupement d’artisans et de commerçants.) à Helgö (.île du lac Malärem près de Stockholm.), dont l’influence économique s’étend jusqu’en Finlande et en Norvège au-delà du cercle polaire. Près d’Uppsala, capitale et centre sacral, sont édifiés les tumulus de la première dynastie nommée Yngling (.ou Ynglingar.).

Danemark : Le roi danois, Chlochilaich, est tué sur les cotes franques. Les Danes (.qui sont à l’origine du mot Danemark.) envahissent la Frise de v 528 à v 570.

Période Vendel (.fin de l’âge de fer.) de 600 à 800 : C’est à cette période que naissent les premiers royaumes électifs au Danemark et dans le Sud de la Suède. Les premiers raids Vikings commenceront v 780. Cette période est caractérisée par les tombes-bateaux.

Khazars :

Les Turcs Khazars s’implantent v 600 à l’Ouest de la Caspienne et fondent v 620 un état qui va devenir un grand empire. Ziebil-Khan s’allie avec Byzance en 626 pour combattre les Perses et ils ravagent l’Azerbaïdjan. Byzance reste longtemps un allier fidèle aux Khazars. En 630, le Basileus oblige les judaïsants à la conversion et de nombreux réfugiés s’installent dans le Khanat, peut-être attirés par le développement du commerce dans ce pays. En effet de nombreuses fourrures sont achetées sur les rives du Don et de la Volga et sont vendues aux Perses.

Géorgie :

La Géorgie passe sous domination Sassanide v 540 et est morcelée en principautés vassales.

Alains :

Ils fondent au VIème siècle un royaume d’Alannie entre le Kouban et le Daghestan. Ils sont les ancêtres des Ossètes.

 

ASIE :

Les guerres incessantes qui opposent les Byzantins aux Perses, désorganisent l’Egypte et ruinent les deux pays qui de se fait seront incapables de s’opposer à la poussée arabe. De plus les conflits déroutent le commerce du Moyen-orient vers l’Arabie ou la tribu des Quraychites, installée à la Mecque, profite des circonstances.

Arabie :

Multiples, les dialectes d’Arabie, avec le développement du commerce, tendent à s’uniformiser et l’écriture arabe tel que nous la connaissons prend forme v 512 et est élaborée en Syrie, cette écriture qui s’étend jusqu’au Hedjaz avec un alphabet dite tardo-nabatéen dérive de l’écriture araméenne. La Mecque (.ou la Mekke.) se libère v 525 de la tutelle de l’Himyar, puis refoule v 552 l’armée de Ahraha (.dont l’armée a peut-être été victime d’une épidémie.) ce qui lui donne du prestige et permet au commerce de se développer. En 608, la Kaaba est ravagée par un incendie. Un chef quraychite et ancêtre de Mohammed, Qusayy, hérite de la charge de gardien du culte et du pèlerinage à la Kaaba qu’il fait reconstruire après l’incendie par un architecte byzantin.

Naissance v 570 de Mohammed (.ou Mohamed, ou Muhammed, ou Muhammad, ou Ahmed, ou Mahomet / nom officiel : Abū al-Qāsim Muhammad ibn Abd Allāh ibn Abd al-Muttalib ibn al-Hāshim / Mohammed signifie : le Loué / sa mère se nomme Amina, son père Adballāh et sa nourrice Halima / selon la fable islamique Mohammed n’a pas pleuré à la naissance et présente une marque entre les deux omoplates comme prédit dans l’Ancien testament, deux signes de la mythologie annonciateur du prophète.), son père décédé le jour de la naissance de son fils, l’un de ses oncles est al-Abbās, l’ancêtre de la dynastie des Abbassides. Mohammed perd sa mère à l’âge de 6 ou 10 ans et part avec son oncle Abou-Taleb (.ou Abu Tālib.) en voyage en Syrie vers 590 et probablement aussi au Yémen et en Egypte ou ils côtoient différentes religions. Selon la tradition dans sa jeunesse Mohammed subit une « purification du Cœur » dont le déroulement diffère légèrement selon les sources, mais qui se termine par l’extraction du cœur de sang noir, purification permettant l’extraction des traces sataniques que le diable à mit en chacun de nous, puis sur l’épaule est fait une marque prouvant que c’est le messie, cette marque étant mentionnées dans l’Ancien testament ! Selon la tradition Mohammed a rencontré un moine chrétien du nom de Bahirā qui lui prophétisa son destin hors du commun, cet évènement est considéré comme étant la preuve de sa mission de prophète (.d’aucuns pensent que ce religieux qui était probablement membre d’une secte judéo-chrétienne, peut-être nazaréen, l’aurait instruit sur les croyances des judaïsants et des chrétiens.). Mohammed aurait donc pu prendre connaissance de la Bible et de la Thora de façon approfondie, surtout qu’à la même époque il côtoie le cousin de sa future première épouse, Waraqa qui est versé dans les sciences bibliques et d’autre part selon Michel Reeber auteur de « Le Coran » Mohammed rencontre plusieurs judaïsants dissidents du judaïsme officiel. A l’âge de 25 ans Mohammed épouse (.au total Mohammed aura eu dix épouses dont neuf simultanément, plus de nombreuses esclaves / Mohammed passe pour les chrétiens pour un débauché.) son employeuse, la veuve Khadidja d’une quarantaine d’années et qui détient une importante entreprise de commerce caravanier. Il lui donne 7 enfants, dont seulement 3 filles survivront. L’un d’elles épouse Uthmā ibn Affān (.ou Osmāne, ou Othman.), le futur troisième calife et Fatima qui épousera le cousin de son père, Ali ibn Abu Tālib (.ou Ali ben Abi Talib.). Nous avons vu que le clan des Bani-Hachem est l’un des plus pauvres de la tribu des Quraychites. Un des membres de ce clan, un certain Mohammed, prône l’aumône et dénonce l’accumulation excessive des biens, ce qui lui vau l’animosité des riches Mecquois et ne songe qu’à lui nuire.

Proto-islam : La divinité féminine al-lāt, ou al-ilāh (.ou al-Allāh.) acquiert progressivement le rang de dieu suprême devant Uzza, Manāt, Hubal et bien d’autres. Cette divinité qui deviendra le dieu unique du Coran deviendra en même temps synonyme de Dieu. Il y a aussi des êtres de feu invisible à l’homme, les djinns. Leur croyance subsistera avec l’islam qui en fera des individus créés pas Allāh avant l’homme et qui auraient été déchu à cause de leurs crimes et sont donc des êtres néfastes (.cela rappelle les anges du judaïsme et de la chrétienté qui ont été créé avant Adam et dont l’un d’entre eux, Sapan, aurait été déchu pour ses abominations.). D’autre part il ressort que des religions monothéistes ont déjà pénétrés en Arabie. En plus du judaïsme et du christianisme il se trouve chez les Rhassans et les Lakhmides plusieurs communautés nestoriennes, melkites, jacobites, ébionites, mazdéennes ainsi que nazaréennes, une secte dite « judéo-chrétienne » qui semble avoir particulièrement influencé Mohammed et le Coran parle de « nasrānī » pour désigner les chrétiens ! Ainsi de nombreux textes ont influencé et / ou ont été repris dans le Coran tel que la Bible (.Ancien Testament.), la Torah, les psaumes et l’Evangile au singulier ce qui permet d’imaginer que Mohammed (.ou l’ange Gabriel.) ne connaissait qu’un évangile, canonique ou apocryphe, d’aucuns pensent à l’évangile de « l’Enfance de Jésus ».

Islam : Lors des fêtes Mohammed porte un habit vert, ce qui deviendra la couleur symbole de l’islam. Selon la légende, v 610, Mohammed entre en « communication » avec l’ange Gabriel (.Jebrail en arabe /Gabriel signifie « l’annonciateur » en hébreu / les supposés dialogues avec Gabriel vont durer 23 ans entrecoupés de « trous », ou « fatra ».) dans la grotte du mont Hira, « Nuit de la destinée », le 27 du mois de Ramadan et il commence son apostat 3 ans plus tard entouré « d’initiés » tel que Khadidja, Ali et Abu-Bakr, un riche marchand. Bientôt al-Arkam se joindra à eux. Mohammed se prétend être le prophète des « saintes écritures » (.hébraïques, chrétiennes, ou judéo-chrétiennes ?.) et ils annoncent l’imminence du jugement dernier, ils condamnent les riches, prônent l’aumône aux pauvres et dénoncent les cultes pratiqués en l’honneur des nombreuses divinités arabes. Les sourates sont rédigées au fur et à mesure et Mohammed organise des réunions clandestines dans le quartier de Safa à La Mecque. C’est au moment ou les riches commerçants de La Mecque se dressent contre Mohammed (.ils reprochent à Mohammed de convertir la lie de la population pour la plus part inculte.) et après avoir lu la vingtième sourate « Tā-Hā », qu’Umar Abu Hafsa ibn al-Khattāb se rallie aux prosélytes. Selon la « Sira » (.biographie traditionnelle du prophète.) les Mecquois accusent Mohammed de se laisser influencer par un jeune esclave chrétien, Djabre, ce qui sous-entend que les sourates du prédicateur serait d’essence humaine, étrange comme idée, non ? Heureusement que le verset 103 de la seizième sourate dément formellement ces sous-entendus, dommage que de nombreuses personnes n’adhèrent pas à cette affirmation irréfutable ! Suite aux persécutions, certains convertis fuient momentanément en Ethiopie en 615. Ensuite en 620 Mohammed monte al-Bourāq, un cheval ailé à tête humaine, et guidé par l’ange Gabriel se rend de La Mecque à Jérusalem, (.la vérité si je mens !.). Et de la ville Sainte, il s’élève dans les cieux ou il est présenté à Adam, pas à Eve car ce n’est qu’une conne de bonne-femme, à Noé, à Abraham, à Moïse, à Jésus puis à un truc immatériel qui parait-il existe et que Mohammed nomme Allāh ! Je ne force personne à croire à la tradition islamique ! Alors Allāh révèle à Mohammed le verset 78 de la sourate 17, ultime message du divin aux hommes ha ! En 620 / 621, les tribus Khazradj et Awz de Yathrib se convertissent à l’islam et par le pacte d’Aqaba en juin 622 de nombreux musulmans prêtent serment d’obéissance à leur Prophète, la « bay’a ».

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REPRESENTATION ALLEGORIQUE

 

DE LA MONTE DE MOHAMMED

 

AU « PARADIS » AVEC SON CHEVAL BŪRAQ

 

 

Ayant monté contre lui les riches marchands de la Mecque, Mohammed doit s’enfuir le 24 septembre 622, Mohammed et Abu-Bakr se réfugient dans la caverne du Ghār ou une araignée obstrue miraculeusement l’entrée afin de dissimuler les fugitifs des Mecquois, c’est aussi vrai que Jésus a ressuscité des morts. C’est l’« Hégire » (.ou Hijra ou Hidjra.) qui marque le début de l’ère musulmane et les prosélytes se rendent à Yathribe (.ou Yathrib.), la future Médine (.Madinat al-Nabi / Ville.). C’est à partir de ce moment que les versets incitent au « Djihād », la fameuse guerre sainte. Les croyants de Yathribe qui soutiennent le prophète sont appelés « al-Ansar al-Nabi » (.Les Auxiliaires du Prophète.). Deux tribus païennes arabes font appel à Mohammed, les Aws et les Khazradj, pour arbitrer un conflit ancestral (.seul un étranger neutre peut résoudre ce type de conflit.). La plus part des membres de ces deux tribus se convertissent à l’Islam. Il se concilie les chefs de tribus sédentaires en leur donnant des postes de commandement, il achète le ralliement d’autres chefs de tribu et conclut un accord avec les judaïsants de l’oasis. Mohammed fait rédiger la « Sahifa » qui est une convention sociale dite « Constitution de Médine » qui s’adresse aux musulmans ainsi qu’aux judaïsants pour qu’ils constituent une communauté unique, la « Umma » (.ou Oumma.) et les musulmans vont jusqu’à jeûner le jour du Yom Kippour, étonnant, non ? Si Mohammed détenait le titre d’« Annonciateur », grâce au verset 58 de la sourate 13, qui tombe à pic, il hérite du titre de « Prophète », qu’elle heureux hasard ! La fille du Prophète, Fātima, épouse Alï ibn Abū Tālib. Avec les nomades Mohammed use de l’intimidation ou de l’intéressement. Bien que Mohammed décide d’orienter les prières en direction de Jérusalem, il ne parvient pas à rallier les trois tribus juives de Yathrib. Mohammed se réfère alors à Abraham et affirme que les juifs et les chrétiens ont dérivé dans leurs croyances. Jésus est relégué au rang de prophète et la Trinité est dénoncée, car étant incompatible avec le caractère unique de Dieu. Et les révélations du Coran sont là afin que Mohammed rectifie les erreurs volontaires qui ont été notés dans les évangiles et l’Ancien testament, puis le verset 30 de la sourate 9 précise en parlant des judaïsants et des chrétiens « que Allāh les anéantissent ! ils sont tellement stupides ». Suite à cet échec, c’est la rupture avec les judaïsants et la prière doit dorénavant être orienté vers la Ka’aba de La Mecque. Le jeûne du Yom Kippour est remplacé par celui de Ramadān. Les rites religieux sont arrêtés : la salāt, ou prière, la zakāt, ou aumône, le sawm, ou jeûne du Ramadān, et les houdoūd, ou le judiciaire, puis la première mosquée, Masjidou Nabi, est édifiée et le premier « muezzin » fait l’appel à la prière. En février 623, Mohammed qui a dans les 53 ans et qui a déjà en sa possession plusieurs épouses se marie avec Aïcha (.ou Aisha ou A’icha.) âgée de 7 ans et qui est la fille d’Abū Bakr, il attendre avec une sainte patience qu’elle eut 9 ans pour la dépuceler. Les combats se multiplient et à plusieurs reprises des anges sous la direction de Gabriel procurent la victoire aux musulmans (.dommage que les anges n’aient pas daigné intervenir à Auschwitz.). Comme les judaïsants tentent de poursuivre le commerce avec les Mecquois, des heurts opposent les musulmans et les Bani-Khaïnouqa (.ou Banū Qaynuqā, ou Banou Qaïnoqa.) qui sont expulsés après les batailles de Badr en 623 ou 624 et vont s’établir en Syrie byzantine. Puis en 625 c’est la rupture avec les Bani-Nadir (.ou Banou Nidir, ou Banū Nadhïr.) accusés de vouloir une entente avec les Mecquois, après la bataille d’Ohoud (.ou Uhud.) en 628, ils se réfugient dans l’oasis de Khaïbar déjà occupé par des judaïsants. L’année suivante les Bani-Koreïza se rallient aux Bani-Nadir au moment ou les Mecquois marchent sur Médine. Suite à la bataille du Fossé remportée sur les Mecquois en mars 627, Mohammed, sur l’avis de l’ange Gabriel, s’attaque aux Bani-Koreïza et les hommes de la tribu juive des sont exterminés et les femmes et les enfants sont réduits en esclavage. En l’an 6 de l’Hégire l’oasis de Khaïbar est investi, le prophète épouse une veuve hébraïque, Safiya et conclut avec les judaïsants de l’oasis un pacte par lequel ces derniers devaient exploiter l’oasis au profit des musulmans. En 628, suite à la victoire de Khandacq sur le Mecquois Abu Soufiane, Mohammed signe une trêve de 10 ans avec les Qoraïch (.ou Quraychites.), tribu dominante à la Mecque et les musulmans sont autorisés à entrer dans La Mecque pour affaires ou pour effectuer leur pèlerinage. En septembre il envisage de soumettre la Palestine, mais il est battu à Mu’ta par les Byzantins. Les alliers des Mecquois, les Banu-Bakr s’attaquent aux Banu-Khouza’a, des alliers de Mohammed, alors ce dernier rompt la trêve signée avec les Mecquois en décembre 629 et La Mecque se soumet sans combattre le 11 janvier 630, mois de ramadān pour le calendrier arabe, le prophète se précipite vers la Ka’aba et crie pour la première fois « Allāh akbar » (.Allāh est grand.), puis de nombreux Mecquois se convertissent. Les idoles sont détruites à la Ka’ba (.ou Kaaba.) exceptées celles représentant Jésus et Marie, puis est institué le pèlerinage à la Mecque. Les chrétiens de Najrān et les judaïsants de Khaïbar font leurs soumissions, le traité de Médine avec les Najrānites va devenir la référence des accords entre musulmans et chrétiens qui instaure le principe de la capitation envers les « impies », de leur coté les judaïsants sont également accusé de polythéisme pour leur adoration pour « Uzaïr (.peut-être Azra.), mais subsiste une différence car les chrétiens sont de simples égarés alors que les judaïsants encourent la colère divine. Ensuite, Mohammed commence l’unification de l’Arabie et de nombreux bédouins se soumettent. Mohammed ayant de violant maux de tête doit être soutenu pour ses déplacement, puis devenu trop faible il demande au père d’Aïcha, Abu-Bahr de diriger la prière à sa place. Le prophète meurt le 8 juin 632 et officiellement il n’aurait laissé qu’une tradition orale. Mais selon Ibn Hazm et Maqrizi, quatre nuit avant son décès, Mohammed a réunit un groupe de compagnons et aurait demandé qu’on lui apporte une feuille et de l’encre pour qu’il rédige ses dernières volontés pour pérenniser sa mission, toutefois Umar se serait arrangé pour que le prophète ne rédige rien, d’aucuns affirment que cette manœuvre aurait été faite de concret avec Aïcha et son père Abu-Bakr afin d’écarter Ali de la succession.

 

Le Coran : Umar convint Abu-Bakr de faire rédiger le Coran dans son intégralité et le calife fait appel à Zayd ibn Thābit, un des scribes du prophète. Mais comme d’autres rédactions du Corans qui présentent plusieurs variantes, parfois contradictoires,  se propagent, le calife Uthmān ibn Affān (.ou Othman / 644 à 656.) fait officialiser le Coran de Zayd v 653, ce que certains nomment la « vulgate d’Uthmān » et le calife ordonne la destruction des autres Corans. Par la faute de « mauvais » musulmans des « faux » Corans seront encore utilisés au Xème siècle. D’autre part, c’est au Xème siècle que le « vrai » Coran prend sa forme définitive suite à la fixation des règles orthographiques et grammaticales. Selon les musulmans, le Nouveau testament a été écrit par 4 mortels alors que le Coran a été dicté par Allāh ! Voir aussi Annexe.

 

Nota : La pratique de la circoncision n’est pas stipulée dans le Coran, mais dans l’Ancien testament des Hébreux.

 

Sunna : Les hadiths (.propos du prophète.) constituent après le Coran les principales références religieuses des musulmans. L’ensemble des Hadiths constitue la Sunna (.Tradition.). Le mort Sunna est à l’origine de « Sunnites ». Pour expliquer la révélation par bribe du Coran, la Sunna parle de révélation « par étoilement ». La Sunna est l’explication humaine de la prophétie révélée à Mohammed.

 

Nota : Bien que le Coran interdise les substances qui « endorment la pensée et les sens », l’usage du cannabis couramment consommé dans les temps préislamiques, restent en usage et sa consommation sera même propagée par les Arabes en Afrique.

 

Califat (.ou Khalifat.) : Les musulmans de Médine sous l’impulsion d’Umar proclament calife (.ou khalife / successeur.) un représentant de la famille mecquoise des Quraych, Abu-Bakr as-Saddiq (.ou Abou-Bekr / as-Saddiq = qui dit la Vérité / 632 à 634.), que le Prophète avait désigné pour diriger la prière, au détriment de Ali cousin et gendre du prophète (.Ali a épousé Fātima / la déformation de ce nom a donné le mot Fatma.). Il doit écraser la « ridda » (.hérésie.) - Muaïlima qui a révélé être le Prophète est battu à Aqrabā début 633 - et rallier les tribus qui ont rompu le pacte d’alliance contracté avec le prophète, c'est-à-dire qu’elles sont retournées au judaïsme ou au christianisme (.guerre dite de la ridda ou apostasie.) et c’est Khālid ben al-Walïd qui se charge de la répression, puis il achève l’unification de l’Arabie en 634. De nombreux arabes convertis au judaïsme et au christianisme se réfugient dans l’empire byzantin. Alors que des convertis réclament un partage du pouvoir le calife déclare que les postes de commandement son réservés aux musulmans de la première heure, c'est-à-dire aux membres de sa tribu. Abu-Bakr prépare l’expansion arabe en se conciliant les nomades Banū Bakr, sur la frontière perse ainsi que l’aristocratie lakhmide.

 

C’est un serviteur d’Abu-Bakr, Bilal, qui est le premier muezzin.

 

Sudarabique :

 

Entre 560 et 620, la culture irriguée finit par disparaître complètement.

 

Yûsuf As’ar Yath’ar (.Joseph / Dhu Nuwas en arabe.), un judaïsant, évince le gouverneur aksoumite à Zafar en 517 et encouragé par les Sassanides, adversaires des Byzantins, il fait massacrer 770 chrétiens en 518 dont leur chef Aretas (.ou Harit.) dans l’oasis de Nejran (.ou Najran.). En 519 la première expédition aksoumite est un échec. Mais ces derniers avec l’aide logistique de Byzance envoient le général Haywana qui s’empare de Najran, puis le roi Kalab bat et tue Yûsuf As’ar Yath’ar à Zafar en 525 et nomme gouverneur Sumûyafa’Ashwa’ (.ou Sumaifa.), et le christianisme devient religion officielle. Après la mort de Yûsuf v 526 les judaïsants font l’objet de persécutions. Ahraha (.ou Abraha, ou Abreha / v 535 à v 565.) un Ethiopien renverse Sumûyafa’Ashwa’ et fait édifier une cathédrale à Sana. Il veut récupérer les territoires perdus par Yûsuf et tente en vain de soumettre la Mecque. En 571, se sont les Sassanides qui investissent l’Himyar à la demande de chefs tribaux. En 628, les gouverneurs perses se convertissent à l’islam. La région est conquise par Mohamed v 630 / 632, mais laisse en place les dirigeants perses.

 

Oman :

 

Les tribus s’ouvrent à la nouvelle puissance de Médine afin de pouvoir mieux lutter contre l’occupant Sassanide et en 633 la région est entièrement soumise à l’islam.

 

Rhassans (.ou Ghassāns.) :

 

Des nomades, les Rhassanides, venus du Sudarabique forment v 529 un état vassal de Byzance et adoptent le christianisme monophysite, mais se dissoudra un siècle plus tard. Les Rhassans entrent en conflit avec Byzance de 580 à 582.

 

Lakhmides :

 

Al-Mundhir lll (.503 à 554.) renouvelle sa soumission aux Sassanides. Les Lakhmides, allier des Perses, sont soumit par les bédouins d’Abü-Bakr en 633 / 634.

 

Sassanides:

 

Kavād ler, afin de pouvoir conserver son poste réprime le mouvement mazdakite et instaure un pouvoir fort. Il reprend avec ses allier les Lakhmides la guerre contre Byzance en 502, mais menacé par les Huns, il conclut avec Anastase un armistice de 7 ans. La guerre reprend en 527 pour la domination de l’Ibérie (.Géorgie.). Suite à la fermeture de l’Université d’Athènes, il donne asile à sept enseignants philosophes. Il est battu par Bélisaire en 530, mais le repousse en 531. L’armistice est signé à sa mort. Khosrô ler Anushirvān / Ame immortelle(.ou Husrav ou Xusrō ou Khosroès Anochivan / Kisrā en arabe / 531 à 579.) fait massacrer frères, neveux et oncle. Il réorganise l’état, instaure une taxe selon la fortune et un impôt foncier, sécurise les frontières par des équipements militaires (.muraille dans le Caucase, camps militaires.) et restaure la tolérance religieuse. Inquiet des projets de Justinien, il lui déclare la guerre en 540 et s’empare d’Antioche, mais à la paix de 562 il doit reprendre ses anciennes frontières. Il combat les Lazes du Caucase. A l’Est il écrase les Hephtalites avec l’aide des Turcs v 565. En 570 / 571 il conquit le Sudarabique. Suite à un soulèvement en Arménie en 572, Byzance en profite pour s’emparer d’une partie de ce pays. Son fils ayant conspiré contre lui est aveuglé et écarté du trône. Hormezd IV Türkza (.ou Hormisdas / 579 à 590.), dont la mère est turque, doit faire face à une noblesse agitée. Le Général d’Ormizd IV qui est destitué après sa défaite contre Byzance se révolte et s’empare du trône sous le nom de Bahrâm VI Cobin (.590 à 591 ), mais est battu par le fils d’Ormizd qui a reçu l’aide du Basileus Maurice et monte sur le trône. Khosrô ll Abarvēz / Le victorieux (.591 à 628.) cède en remerciement à Byzance Dara, Martyropolis et une partie de l’Arménie. Il lance une campagne contre les Lakhmides en 600 et destitue le roi Nu’mann lll. Suite à l’assassinat de Maurice en 602, il s’empare de Jérusalem en 614 et de l’Egypte en 617. Il vassalise ensuite le Nord-ouest de l’Inde. Le faste démesuré qu’il instaure à la cour accélère le déclin de l’empire et avec l’aide de la noblesse, son fils Sirōy le fait assassiner. Ardachêr lll (.ou Ardaxšīr / 628 à 629.) est détrôné par le général Chahrbaraz (.ou Šahrvarāz.) qui prend sa place. Byzance en profite pour récupérer l’Egypte en 630. Sous Yazdgard lll (.632 à 651.) le pays reste en crise, mais en 633 le pays parvient à repousser les Arabes.

 

Arménie :

 

Le concile de Dvin en 555, dénonce le concile de Chalcédoine ce qui rend l’église arménienne autocéphale (.indépendante des autres églises.).

 

Altaï :

 

Des Germains, peut-être des gots, ont migrés dans l’Altaï au VIIème siècle ou fut retrouvés des inscriptions runiques.

 

Nestoriens :

 

Persécutés à Byzance, des nestoriens se réfugient dans les steppes ou ils convertissent à leur croyance de nombreux nomades. Les Nestoriens implantés en Mésopotamie n’opposent aucune résistance aux musulmans en 633.

 

Huns Hephtalites :

 

La conquête de la vallée du Gange est tentée v 510 par les Huns, mais ils sont battus et se replient au Penjab ou leur présence est signalée jusque dans la seconde moitié du VIIème siècle. Les Hephtalites restés au nord de la Perse sont anéantis par une alliance entre turcs occidentaux et le roi de Perse v 565. Du coté de la mer d’Aral, des tribus mi-hunniques, mi-tokhariennes prennent la direction de l’ouest, se sont les Avars et les Ouarkhonites.

 

T’ou-Kiue (.ou Turcs.) :

 

Les T’ou-Kiue v 552, se révoltent contre la domination Jouan-Jouan et leur chef Boumin prend le titre de Kaghan (.ou Qaghan.). Il a pour siège le haut Orkhon, mais il meurt la même année. Ses fils se partagent son empire.

 

Turcs Occidentaux (.ou Turcs Bleus.) : Leur chef Istami (.552 à 575.) s’allie au roi de Perse Khosrô ler et écrase les Hephtalites v 565, puis s’empare de la Sogdiane. En 567 une ambassade est envoyée à Constantinople et un accord économique est conclu pour le commerce de la soie ainsi qu’une alliance militaire pour combattre la Perse Sassanide. En 588 ou 589, Byzance ayant passée une alliance avec les Avars c’est la rupture et les Turcs harcèlent les comptoirs byzantins de Crimée jusqu’en 590. En 588 / 589, les Turcs envahissent la Bactriane ou Tokharestan. Le nouveau chef Tardou refuse v 582 de reconnaître sa vassalité vis à vis des Turcs orientaux. Il prend le titre de Kaghan et les attaque, puis s’en prend à la Chine en 602 et menace Tch’ang ngan (.ou Chang’an.), la capitale, mais les Tolos, les futurs Ouigours, se révoltent et Tardou doit se replier. Les Turcs se divisent alors en deux clans et la Chine s’évertue d’entretenir cette division. En 611, le petit-fils de Tordou, Che-Kouei, rétablit l’unité des Turcs de l’Ouest et son frère T’ong Che-hou achève l’unification en soumettant les Tolach dans le Nord-est, la Bactriane et une partie du Tarim. En 630, la tribu des Karlouk (.ou Qarlouq.) se révolte et T’ong Che-hou est assassiné, l’empire se divise de nouveau en deux clans jusqu’en 651.

 

Turcs Orientaux : Le Kaghan Cha-pa-lo (.581 à 587.) est attaqué par les Turcs occidentaux et les Kitans. L’empereur de Chine Yang Kien qui soutenait au début Tardou craint une réunification turque et soutient à partir de 585 Cha-pa-lo et les Turcs orientaux deviennent les vassaux de l’empire céleste. Après 614, la Chine sort affaiblit de la guerre contre la Corée. Les Turcs orientaux en profitent pour récupérer leur totale indépendance et razzient la Chine jusqu’en 624 au moment ou les Turcs sont battus par Li Ché-min qui devient empereur de Chine en 626 sous le nom de T’ai-tsong. Le Kaghan Hie-li ( 620 à 630 ) signe la paix avec l’empereur en 626, mais celui-ci aide les Tolos, les Syr Tardouch et un usurpateur à se révolter contre le Kaghan en 628 avant d’envahir le pays et de faire prisonnier Hie-li. Les Turcs orientaux se soumettent alors à la Chine de 630 à 682 et la Mongolie intérieure se retrouve dépendante de nouveau de l’empire du Milieu.

 

To-pa :

 

Dynastie Wei : T’o-pa K’iao (.499 à 515.) ne parvient pas à conquérir la Chine du Sud. Sa femme l’impératrice Hu (.ou Hou.) assure la régence de 515 à 528. Les To-pa opposés à la sinisation de leur pays provoquent en 523 la révolte des « six garnisons » composées pour l’essentiel de Sien-Pei, de Jouan-Jouan et de Tolos, en 527, les troubles s’étendent à tout l’empire. Hu fait assassiner l’empereur Siao-ming-ti (.ou Xiaomingdi.) et nomme un enfant. En 528, Erzhu Rong entre avec ses troupes dans Luoyang, l’impératrice et l’enfant sont précipités dans le fleuve Jaune et 2.000 courtisans sont tués. Ces évènements aboutissent à la division de l’empire.

 

Dynastie des Wei Orientaux (.534 à 550.) avec le Ho-pei (.ou Hebei.), le Chan-si (.ou Shânxi.), le Chan-tond (.ou Shandong.) et le Ho-nan (.ou Henan.) : Le général Gao Huan place sur le trône un nouvel empereur et prend pour capital Ye. La nouvelle dynastie reste hostile à toutes influences chinoises et cherche à préserver ses coutumes. Elle est renversée par les Pei Ts’i (.ou Bei Qi 550 à 577.).

 

Dynastie des Wei Occidentaux (.534 à 557.) avec le Chensi (.ou Shänsi ou Shaanxi.) et le Kansou (.ou Gansu.) : Elle poursuit sa sinisation. La capitale reste Chang’an. Le général Yuwen Tai qui est favorable à la culture chinoise reprend au Wei Orientaux les commanderies du Ho-nan en 537. Les Wei Occidentaux occupent le Sichuan (.ou Sseutch’ouan.) en 553 et le Hubei (.ou Houpei.) en 554 ou ils placent sur le trône un prince Liang. Yuwen Jiao, le fils de Yuwen Tai, renverse la dynastie et fonde la dynastie Pei Tcheou (.ou Zhou du Nord / 557 à 581.).

 

Jouan-Jouan (.ou Ruanruan.) :

 

Alors qu’ils entrent en révolte, ils sont battus par les Turcs occidentaux en 552 et ils abandonnent la Mongolie avant de se soumettre à la dynastie chinoise des Pei Ts’i (.ou Bei Qi.).

 

Corée :

 

A partir de 512, c’est le royaume du Silla qui se lance dans une politique d’expansion et annexe le Kaya de 532 à 562, puis s’étend au détriment du Paikche. En 538, le roi du Paikche doit, devant cette menace, déplacer sa capitale et le pays prend le nom de Nam Puyō. En 551, le Paikche et le Silla s’allient contre le Koguryō et s’étendent vers le Nord avec la prise du bassin du fleuve Han. Ensuite le Silla se retourne contre son allier et s’approprie toute la conquête. Le Silla qui a enfin un accès sur la mer Jaune développe son commerce avec la Chine. En 554, le Paikche et le Koguryō s’unissent contre le Silla qui poursuit néanmoins son extension.

 

En 597, le Koguryō attaque la Chine. Le Paikche qui a reconnu la suzeraineté chinoise, aide l’empire du Milieu dans sa lutte contre le Koguryō. En 612, l’armée chinoise est écrasée à la bataille de Salsu par le Koguryō, mais ce dernier finit par faire allégeance aux Sui. Pour se préserver de la nouvelle dynastie chinoise des Tang (.618.), le Koguryō construit une longue muraille qui longe le fleuve Liao.

 

Ce n’est qu’après 535 que le bouddhisme s’impose dans le royaume du Silla.

 

Chine :

 

Période des dynasties du Nord et du Sud 440 à 589 :

 

Dynastie des Liang 502 à 555 : Xiao Yan marche sur Nankin en 501, renverse la dynastie Qi et fonde la dynastie Liang et règne sous le nom de Wu-ti (.502 à 549.). Le commerce est prospère, mais l’usage de mercenaires favorise la constitution de bandes armées incontrôlables. Les Wei sont battus au Anhui en 507. Le Nam-Viet se soulève en 541 et proclame son indépendance en 544, mais leur monarchie est renversée en 548 par les Liang qui soumettent de nouveau le pays. Un général mercenaire d’origine Wei se rebelle en 548 et marche sur Nankin.

 

Dynastie des Liang Postérieurs 555 à 557 : En 555, les Wei Occidentaux s’emparent de Nankin et place sur le trône un nouveau prince Xiao créant ainsi la dynastie des Liang Postérieurs.

 

Dynastie des Chen 557 à 589 : Un chef militaire liang, Chen Baxian, renverse la dynastie Liang et prend le pouvoir à Nankin. Le pays est conquit par les Sui en 589.

 

Dynastie des Qi du Nord (.ou Ts-i du Nord ou Pei Ts-i.) 550 à 577 : Gao Yang prend le pouvoir à Ye et élimine les Wei Orientaux (.voir To-pa.) et fonde une dynastie chinoise. En 564 est publié le code des Qi qui influencera les codes des Sui et des Tang. Le pays est annexé par les Zhou en 577.

 

Dynastie des Liang Postérieure 555 à 587 : Les Wei Orientaux s’emparent de Jiang-ling (.ou Jiangling.) ou ils installent sur le trône un prince Liang. Ce royaume est annexé en 587 par les Sui.

 

Dynastie des Zhou du Nord (.ou Tchéou.) 557 à 581 : Yuwen Jiao, le fils de Yuwen Tai, élimine la dynastie des Wei Occidentaux (.voir To-pa.) et fonde en 557 la dynastie chinoise des Zhou avec Chang-an pour capitale. Face à la menace des nomades, la « Grande Muraille » est renforcée. En 577, les Zhou annexent le royaume des Qi.

 

Dynastie des Sui (.ou Souei.) 581 à 618 : Le général Yang Jian (.ou Yang Kien.), un parent de la famille des Zhou, s’empare du trône des Zhou et devient empereur sous le nom de Sui Yang ( 589 à 604 / et est appelé après sa mort Wen-ti ou Wendi / l’Empereur lettré ). Il fait publier le code Sui, fait renforcer la Grande Muraille et bat en 583 les Turcs. Il envoie en 585 une ambassade aux turcs Occidentaux (.voir Turcs.). Il pacifie et unifie la Chine en annexant les territoires des Liang Postérieur en 587 et des Chen en 589. Il redistribue les terres car « si le peuple est pauvre il devient voleur ». Des réserves ou « grenier d’équité » sont constituées pour éviter les famines et la monnaie est unifiée, mais l’esclavage subsiste. En 597 débute la guerre avec le Koguryō. Wen-ti est assassiné par son fils Yang-ti (.604 à 618.) qui entreprend de nombreuses guerres contre le Linyi (.Champa.) et le Kitan en 605, puis refoule les T’ou-Kiue (.ou Tuyuhun ou T’ou-yu-houen / 608 à 609.) dont un bon nombre d’individus se réfugie au Tibet et le roi du Tourfan, K’iu Pai-ya, vient faire acte de soumission à l’empereur. Yang-ti (.604 à 617.) attaque le Koguryō en 611 / 612 et y est battu en 612, en 613 et en 614. Bien que l’empereur se trouve en difficulté, le Koguryō épuisé par la guerre fait acte de soumission à Yang-ti en 618. Les extravagances de Yang-ti, sa cruauté, les campagnes ruineuses en Corée et les lourdes corvées le rendent impopulaire. Les premiers soulèvements ont lieu en 611 après des inondations au Hebei et au Shandong. En 615, les Turcs (.voir Turcs Orientaux.) harcèlent le pays affaiblit. Li Yuang se révolte en 617. En 616, la guerre civile éclate et l’empereur est assassiné en 618.

 

Dynastie des Tang 618 à 907 : Li Yuang (.ou Li Yuan ou Li Che-min.) un petit-neveu de l’impératrice de Wen-ti, en révolte depuis 617, s’empare du pouvoir et fonde la dynastie des Tang. Il place sur le trône son père Tang Kao-tsou (.ou Gaozu / 618 à 626.), puis l’écarte du pouvoir, tue ses frères et devient empereur sous le nom de T’ai Tsong (.ou Taizong / 626 à 649.). Il divise l’empire en région, institue en 619 les trois impôts en grains, en corvées, en tissu et met en place la réforme agraire en 624 qui consiste à répartire les terres. Il institue un système de recrutement des fonctionnaires par examen et favorise le savoir et la justice. Il bat les Turcs Orientaux en 630, puis restaure l’autorité chinoise dans la vallée des oasis de 630 à 645. Les principautés de Kachgar, de Khotan en 632, de Yarkand en 635 font leurs soumissions.

 

L’évangile est introduit en Chine par des nestoriens perses en 631.

 

Chine / Nam-Viet : Ly Bôn provoque un soulèvement en 544 et se déclare empereur du Nam-Viet sous le nom de Ly Nam Dé (.544 à 550.) et donne au pays le nom de Van-Xuan (.Eternel Printemps.). Mais la Chine soumet de nouveau le Nam-Viet en 602. En 607, le chef-lieu de la préfecture du Jiaozhi passe de Luy-Lau à Songping, la future Hanoï.

 

Yunnan :

 

Les peuples Yi (.Yi, Bai, Naxi, Lahu et Lisu.) appartenant au groupe linguistique tibéto-birman et don le vocabulaire comporte un certain nombre de mots chinois suite aux contactes avec les différentes dynasties chinoises, grâce aux échanges pratiqués avec les Sui et les Tang réussissent à développer une agriculture quasiment aussi sophistiqués que dans les pleine du Nord.

 

Tibet :

 

Au VIIème siècle, le bouddhisme « mahayana », venu de l’Inde, pénètre au Tibet. Il donnera naissance au VIIIème siècle à la doctrine « nyingmapa » qui côtoiera la religion autochtone, le beun (.ou bön, ou bon, ou bonpa, ou bön-po.). D’autre part les coutumes chamaniques subsisteront jusqu’au XXIème siècle.

 

C’est à cette époque que le souverain du Yarloung (.le 32ème souverain selon la légende.), Namri Leutren, étend sa domination et devient le maître de toute la vallée du Tsangpo (.ou Brahmapoutre.) sur le plateau tibétain. Il se fait proclamer empereur et envoie en 608 / 609 une ambassade en Chine. Il meurt empoisonné lors d’une révolte de ses suzerains en 629. Son fils Songtsen Gampo (.629 à 641 et 646 à 650.) rétablit l’ordre. Il soumet le Shangshoung et le Soumpa de 630 à 635. En 632 il épouse la fille d’Amshuvarman, roi des Thakuri au Népal.

 

Champa / Linyi :

 

Le Linyi est probablement annexé au début du VIIème siècle par le Champa. Sambhubhadreshvara devient la divinité nationale. En 530, le Champa fait allégeance à la Chine. Shambhuvarman tente de s’émanciper de la tutelle chinoise ce qui provoque une intervention de l’Empire du Milieu en 605 et le souverain est contraint à envoyer régulièrement une « ambassade » qui apporte des présents à titre de tribut. A partir du VIIème siècle, le Champa participe aux échanges commerciaux avec Canton et la péninsule malaise.

 

Funan :

 

Au VIème siècle, le Funan voit son commerce décliner suite au développement de la piraterie et à l’avancée technologique qui permet aux navires d’éviter les escales dans le pays. D’autre par, il doit faire face au Tchen La qui cherche à s’étendre vers le sud. A la mort de Rudravarman vers 539, le Funan est ravagé par une guerre de succession. Bhavavarman s’empare du pouvoir et fonde une dynastie khmère dans la deuxième moitié du VIème siècle. La religion dominante devient le shivaïsme et il fait construire des temples de style « chalukua-pallava ».

 

Tchen La (.ou Chen La ou Chanla ou Zhenla.) :

 

Il semblerait qu’au début le Tchen La était un vassal du Funan. Le royaume devient puissant au VIème siècle et s’étend au détriment du Funan au VIème et VIIème siècle. Içanavarman (.616 à 635.) est reconnu par le Champa et la Chine. Le commerce prend de l’importance. La dynastie abandonne la succession matriarcale au profit de la patriarcale.

 

Dvaravati :

 

Dans le Sud de la Thaïlande, les Môns fondent le royaume de Dvaravati et y développent le commerce avec l’Inde et Ceylan. Le bouddhisme y est adopté.

 

Indonésie :

 

Dvaravati : Ce royaume prend le contrôle du commerce au VIème et VIIème siècle.

 

Le Maluyu prend naissance dans le Sud de Sumatra.

 

Srivijaya se développent dans le Sud de Sumatra autour de sa capitale Palembang.

 

Atjeh : Cette cité bouddhiste au Nord de Sumatra, la futur « Aceh » (.ou Atchem.), s’enrichit grâce au commerce.

 

Inde :

 

En 628, Brahmagupta découvre la loi de la gravitation.

 

Harsa(.ou Harsha ou Harshavardhana.) : La dynastie des Vardhamana est à l’origine au service des Gupta. Harsa (.v 606 à 647.) reconstitue l’unité dans le Nord de l’Inde et repousse les Huns. La capitale est Kanauj (.ou Kanyakudja.). Harsa est battu par Pulakeshin ll (.voir Chalukya.) en 620. Après sa mort, son empire se morcelle rapidement.

 

Vakataka : Après 515 le royaume se désagrège.

 

Calukya (.ou Chalukya.) : Suite au déclin des Vakataka, se constitue v 535 le royaume des Calukya. Kirtivarman ler (.567 à 598.) prend pour capitale Bâdâmi et commence à étendre son domaine et Mangalesha (.598 à 608.) constitue un empire. Pulakeshin ll (.608 à 642.) soumet le Gujerat et bat Harsa, annexe le Kalinga, le Cola, le Chera (.ou Kerala.) et le Pandya. Il bat ensuite le Pallava, mais après sa mort, profitant des querelles dynastiques, le Pallava reprend son indépendance et occupe même le Calukya pendant 13 ans.

 

Pallava (.voir aussi Calukya.) : Libéré de la tutelle du Calukya, Simhavishnu (.570 à 600.) organise le Pallava et soumet le Chera, le Cola, le Pandya, puis occupe Ceylan. Il bat les Kalabhra. Mahendra-Varman (.600 à 630.) n’arrive pas à soumettre les Calukya. Narasimha-Varman (.630 à 655 ou 670.) repousse les Calukya et occupe 13 ans leur capitale. Il réaffirme la domination du Pallava sur le Sud de l’Inde et place sur le trône de Ceylan Mânavarman. Il développe le commerce avec l’Asie du Sud-est.

 

Malava (.ou Malva.) : Yashodharma repousse les Huns v 533.

 

Gurjara (.ou Gandhara / voir Huns Hephtalites.) : Harichandra, probablement d’origine hunnique, organise un état v 550 au Rajpoute (.ou Rajpoutana.). L’un de ses fils fond la dynastie des Pratihâra, puis la dynastie se divise en trois domaines. C’est dans cette région que le Hindi prend de l’importance au détriment du Sanscrit.

 

Népal :

 

Amshuvarman prend le titre de roi de rois (.Maharajadhiraja.) et donne sa fille au roi du Tibet, Sron Tsam Gampo (.ou Songtsen-Gampo.).

 

Ceylan (.ou Sri Lanka.) :

 

L’île est occupée par Simhavishnu, roi du Pallava.

 

Japon :

 

Le bouddhisme y est introduit au VIème siècle.

 

Ere Asuka : Vers 552, le confucianisme et le bouddhisme venus de Corée s’imposent au Japon. L’empereur Yōmei (.585 à 587.) se convertit au bouddhisme et les conservateurs pro-shintoïstes sont écartés en 587 par les pro-bouddhistes avec l’appui du prince héritier Shōtoku. Le prince Shōtoku Taishi (.592 à 622.), du clan des Soga qui assure la régence de l’impératrice Suiko (.592 à 628 ), proclame le bouddhisme religion d’état en 592 et fait établir la première constitution de 17 articles en 604 et la constitution des Kofun est interdite. Les fonctionnaires sont strictement hiérarchisés. Sous l’influence du bouddhisme, la consommation de viande est interdite. Les populations qui continuent à tuer, consommer ou traiter les peaux des animaux sont considérés comme faisant parti d’une caste de parias tel que les burakumins ou les etas. Ils côtoient la caste des esclaves et des himins, constituée de mendiants et de prostitués (.les classes seront supprimées qu’en 1871, mais les préjugés subsisteront encore longtemps.). A partir de 607 sont envoyées régulièrement en Chine des ambassades auxquelles se joignent des scientifiques chargés de collecter les acquis de la culture chinoise, afin de permettre la modernisation du Japon.

 

AMERIQUE :

 

Selon certaines sources 14 moins sous la direction du moine Brendan ont quittés l’Irlande pour arriver en Amérique en 551. Après avoir accosté en Floride nos religieux auraient avancés jusqu’au Mexique ce qui explique très probablement l’existence de foyers de syphilis en Irlande bien avant la découverte du nouveau continent par Colomb (.voir L’épopée des Peaux-rouges de Jean Pictet.).

 

Amérique du Nord :

 

Eskimo :

 

Culture Punuk v 500 à v 800 : Venu du détroit de Béring, la culture Punuk développe la hiérarchisation et utilise des armures en matière osseuse qui rappellent les armures chinoises et japonaises des VIIème et VIIIème siècles avant J.C. (.les Tchouktches et les Koriaks, des « Paléosibériens », utilisent aussi ce genre d’armure.). Ce peuple guerrier développe la chasse aux gros cétacés.

 

Culture Mound Builders :

 

Période Hopewell : Les Hopwells v 500 rentrent dans une phase de décadence.

 

Hohokam :

 

La culture Hohokam progresse vers le nord et les plates-formes cérémonielles sont adoptées.

 

Méso-Amérique :

 

Chichimèques (.descendants de chiens.) :

 

Ces chasseurs cueilleurs sont vêtus de peaux de bêtes et utilisent l’arc. Alors que les Chichimèques demeurent nomades, les Tamimes ont adopté certains usages du Sud tel que : tissus, agriculture, rites religieux, etc… Les principales tribus Chichimèques sont les Nonoalcas, les Toltèques, les Zacatèques, les Tepehuans, les Guachichils, les Pames, etc… Il semble qu’une aridification soit à l’origine de leur migration vers le sud.

 

Teotihuacan :

 

Période Xolalpan v 350 à v 550 : En fin de période les édifices du centre cérémoniel sont pillés et brûlés.

 

Période Mexepec v 550 à v 650 : Après sa destruction Teotihuacan perd de son prestige et régresse progressivement. Après 600 l’art amorce un déclin et les pays soumis se libèrent de sa tutelle. Dans le Sud, les cités-états passent sous l’influence culturelle Maya. Cette décadence est peut-être due à une période plus aride ce qui aurait désorganisé l’agriculture et la vie sociale et empêché tout redressement économique.

 

Maya :

 

Période classique récente v 550 à 900 : Au début du classique récent, Calakmul instaure pendant près d’un siècle un pouvoir hégémonique sur une grande partie du domaine Maya et entre en guerre avec Tikal de v 561 à v 682.

 

Amérique du Sud :

 

Colombie :

 

Culture Tairona (.sur la côte Nord.) de v 500 à la colonisation : Une architecture de pierre se développe. L’orfèvrerie en tumbaga (.alliage d’or et de cuivre.) et l’usage de la cire perdue se répand.

 

Culture Muisca (.ou Chibcha.) du VIème siècle à la colonisation : Elle est constituée d’une fédération de deux états : le Zipa dont les habitants descendent de la Lune selon leur croyance, au Sud et qui ont pour capitale Bacatá et le Zaque dont les habitants descendent du Soleil au Nord et qui ont pour capitale Tunja. Y sont cultivés la pomme de terre, le maïs, le quinoa et des racines. Ils pratiquent la momification par éviscération avec application de résine et parfois par fumage du défunt.

 

Parc archéologique de San Agustín :

 

Culture poste Augustinienne : Au VIlIe  siècle alors que les populations se déplacent vers les collines et les terrasses, des peuples, les Andakis venus d’Amazonie et les Yalcones s’établissent dans les lieux.

 

Parc archéologique national de Tierradentro du VIe et le Xe siècle : Cette culture présente de nombreuses similitudes avec San Agutin. Les maisons de plan ovale sont construites sur des terrasses artificielles, avec des sols de terre battue, une armature en bois, des murs en clayonnages revêtus d'argile et un toit de chaume. Dépourvues de divisions internes, elles présentent un seul foyer central et des bancs de bois pour dormir. Les « hypogea », tombe à puits vertical creusés dans le substrat sous une hauteur, comportent un escalier hélicoïdal, un vestibule et une grande chambre latérale voutée de plan ovale, dotée de colonnes centrale et périphériques, avec des représentations anthropomorphes sculptées et des peintures polychromes.

 

 

 

Tierradentro

 

 

Zone guyanaise :

 

La zone guyanaise se scinde en quatre cultures entre 500 et 600.

 

Culture Hertenrits : Entre les fleuves Berbice et Coppename, ont développées des voies de communications. Les morts sont inhumés directement dans le sol ou dans des urnes.

 

Culture Kwatta : Entre les fleuves Coppename et Suriname, la culture n’est pas pratiquées sur des monticules comme dans les autres régions, mais les populations privilégient l’artisanat : céramiques, parures en pierre (.de nombreux pendentifs avec des grenouilles stylisées dit « muiraquitãs ».), en os, en coquillage et peut-être en bois, ainsi que de nombreux outils. Ils font venir les pierres de l’arrière-pays et développent le commerce.

 

Culture Barbakoeba : Entre les fleuves Cottica et Kourou, les populations utilisent les cheniers, successions de dunes parallèles, pour édifier leurs villages et pratiquent la culture sur champs surélevés. La céramique reste fruste.

 

Culture Thémire : Entre les fleuve Kourou et l’île de Cayenne, les populations adoptent la céramique fabriquée dans l’embouchure de l’Amazone.

 

Culture Aristé : Cette ancienne culture (.voir chapitre 10.) subsiste à l’Est entre Cayenne et l’Amazonie.

 

Huari :

 

Influencé par la culture de Yiahuanacu, la culture Huari impose sa civilisation au Pérou.

 

Tiahuanacu :

 

Après 500, la culture de Tiahuanacu s’impose dans toute la région et se dote de villes satellites tel que Huari (.mais cette dernière deviendra bientôt une concurrente à Tiahuanacu.) et met fin v 600 à la culture Mojocoya.

 

Nazca :

 

Le climat est devenu aride v 200. S’en suit à un long déclin, les « géoglyphes » deviennent de plus en plus simples et l’agriculture décline, et pour finir v 600 les populations subsistantes abandonnent la région pour émigrer vers des contrées plus hospitalières.

 

Annexe

 

Christianisme :

 

Diaconesse : Nous avons vu que « Sainte » Radegonde fut consacrée diaconesse v 557. Mais l’on peut préciser que du IVème au début du VIème siècle l’Eglise a condamné à plusieurs reprises les diaconesses car elle ne voulait pas consacrer de femmes.

 

Hérésie : Après une multitude de remous, de contestations, d’accusations et de dénigrements, l’empereur Justin (.518 à 527.) confirme en 519 la validité du concile de Chalcédoine et son épouse Théodora se rallie au monophysisme afin de calmer les esprits qui sont rarement de bonne volonté dans le domaine de la théologie - Moïse Maïmonide (.1.135 à 1.204.) condamnera la théologie considérant que les prises de position des théologiens ne reflètent qu’un point de vu parmi tant d’autres et que par son intransigeance elle engendre bien des intolérances. En effet, cette décision ne fait pas tomber les hargnes et la situation reste emblématique. Comme les monophysites dénonçaient plus particulièrement les écrits de Théodore de Mopsueste, Théodoret de Cyr et Ibas d’Edesse, Justinien crut habile en 544 de proclamer la condamnation de ces trois individus, condamnation dite des « Trois chapitres » ! Mais Après avoir fait exiler l’évêque de Rome Silvère, Vigile (.537 à 555.), révulsé, refuse catégoriquement de cautionner l’empereur, et Justinien convoque le concile de Constantinople en 553 qui officialise la condamnation des Trois chapitres et Vigile étant mort, l’empereur nomme pape Pélage ler (.556 à 560.) pour valider la décision, mais se dernier fut fort contesté et certains évêques fomentent un schisme à Rome en désignant comme pontife le métropolite d’Aquilée. Ensuite, le pape jean lll Catelinus (.561 à 574.) va jusqu'à inciter les rois francs, visigot et burgonde à rompre avec Byzance.

 

Acte incestueux : Plusieurs rois francs, tel Clotaire ler et Charibert, pratiquèrent la « monogamie sérielle », c’est à dit, conformément au dogme chrétien, n’avaient qu’une épouse à la fois, et à cette époque l’Eglise ne rechignait pas à fermer les yeux devant des divorces à répétition. Mais voilà, il y a des limites à ne pas franchir. Ainsi, Charibert a eu l’audace d’épouser Méroflede, qui était moniale, et plus est, était la sœur de l’une de ses anciennes épouses. Hors, le fait d’épouser sa belle-sœur est considérée par l’Eglise comme un inceste. En conséquence de quoi, les évêques du concile de Tours réunis en novembre 567 excommunièrent le roi pour avoir épousé une nonne et avoir perpétré un inceste ! Au Concile de Mâcon réunit par le roi Gontran en octobre 585, Prétextat, l’évêque de Rouen fait retomber la malédiction sur « ceux qui, dans l’ardeur de la passion méprisant les degrés de la parenté, se roulent dans la merde comme d’ignobles pourceaux » !

 

Acte de satanisme : Le roi très chrétien et très pieu, Sigebert, nous l’avons vu, a été battu par les Avars, de vils barbares, vers 566. Mais il est nécessaire de relativiser cette défaite. En effet, l’évêque Grégoire de Tours nous apprend que ces infidèles ont fait appel à la magie et des fantômes sont venu tétaniser les troupes franques, provoquant ainsi leur débâcle. Et ne me dite pas qu’un évêque n’est pas digne de foi ?

 

Grégoire de Tours (.538 à 594.) : Il collectionne les reliques d’un nombre incalculable de « saints » (.à l’époque les personnages sont déclarés « saint » par le peuple, la canonisation n’ayant pas encore été inventée pas la « sainte » Eglise apostolique et romaine.), c'est-à-dire des bouts d’os, des cendres, voir des poussières ou des bouts de tissus provenant du tombeau ou de la châsse de l’être vénéré. Ce personnage très chrétien descendant d’une famine sénatoriale arverne (.c’est à dire auvergnate.), dite d’origine « gallo-romaine », et dont l’un des ancêtres, Vectius Epagathus, aurait été supplicié en 177 à Lyon en compagnie de Blandine, tolère les actes sanguinaires des Francs, et donc des rois, voyant dans ces actes odieux les « desseins cachés » du « Bon » Dieu, c'est-à-dire la « providence divine » ! Il approuve les conversions forcées des judaïsants à la « vraie » foi pratiquées sur les ordres du roi Chilpéric et déplore que parmi ce peuple perfide, bon nombre de ses membres reste fidèle au judaïsme, leur « fausse » croyance ! Enfin lorsque le roi franc Gontran s’adonne aux pillages, viols et massacres des populations lors de sa campagne contre les Visigots de religion arienne en Septimanie, Grégoire exulte cas le massacre des hérétiques est une très bonne chose ! Il absout alors Gontran de ses actes ! Un débile profond à dit que « les athées par le passé ont été cause de bien des crimes », mais nous aurons l’occasion de reparler de ce personnage infâme ! Grégoire affirme que ce n’est pas le père qui s’est fait chair, ni le saint-esprit, mais le fils ! Je croyais que le père, le fils et le Saint-esprit ne faisait qu’un ? Alors pourquoi critiquer les musulmans qui affirment que les chrétiens sont polythéiste ?

 

Islam :Islam signifie « soumission ». Les musulmans ne reconnaissent pas la crucifixion de Jésus et font de lui un simple prophète qui toutefois est venu pour annoncer la venue de Mohammed. Si les musulmans comprennent qu’un chrétien ou qu’un judaïsant abandonne sa religion pour l’islam, le fait qu’un musulman opte pour une autre croyance les révulse et cet odieux individu encourt la peine de mort. Le président Sarkozy a eu raison de dire que les religions nous ont beaucoup apportées.

 

Les controverses en islam restent très limitées, car d’une par Dieu étant unique, il n’y a point de Trinité ce qui limite les spéculations théologiques qui ont gangrené le christianisme et l’unicité de Allāh exclu même la recherche de qualité car la reconnaissance d’une qualité éternelle à coté du divin sous-entendrait l’existence de deux valeurs incompatible avec l’unicité. D’autre part n’a pas instauré de hiérarchie rigide. L’on peut tout au plus envisager des qualités essence de Allāh. Pour préserver la puissance du divin le « Libre arbitre » est exclu, sans pour autant que l’islam adopte un déterminisme rigide. Le principe du « péché originel » n’est pas adopté par les musulmans.

 

Allāh détient 99 noms.

 

Chaque individu possède deux anges gardien, l’un pour noter les bonnes actions, l’autre pour prendre acte des mauvaises actions en préparation du jugement dernier ou chaque personne se présentera devant Allāh avec son livre de ses actes.

 

Mohammed appelle ceux qui adhèrent à l’islam par intérêt, et non par conviction, les « mounafiqoūn » (.les hypocrites.).

 

Mohammed interdit l’usage de cloches affirmant que seul l’homme est capable de proclamer l’existence d’Allāh.

 

Allāh pourvoit les hommes en eau, donc s’il y a des peuples touchés par la sécheresse c’est qu’ils sont maudits et qu’Allāh veut les punir pour leurs fautes.

 

Le vendredi devient jour chaumé, car c’est le jour ou Adam a été créé, qu’il en fut chassé, qu’il est mort et parce que l’apocalypse (.la fin du monde accompagnée du jugement dernier.) aura lieu un vendredi.

 

Les 5 piliers de l’islam (.symbolisé par les 5 branches de l’étoile.) sont la profession de foi – ash-shahāda, la prière (.cinq par jour.) – as-salāt, l’aumône légale – az-zakat, le jeûne du Ramadān (.ou Ramadhan.), - as-saūm (.symbolisé par le premier croissant de Lune.), le pèlerinage – al-hajj.

 

Nota : La prière d’un homme n’est pas valide si passe devant lui un chien, un âne ou une femme !

 

Si la femme est contrainte de porter le voile (.sourate 32, verset 59 « Prophète dit à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants, de rabattre leur voile sur la poitrine, c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de pas être offensées », ce qui laisse entendre qu’une femme non voilée poux être tringlé à ses dépends.) conformément aux préceptes du Coran (.mais il n’est pas précisé si la femme doit se cacher la face partiellement et encore moins en totalité.), contrairement à la Bible qui impute à la femme la responsabilité du « péché originel », pour les musulmans le mal est du au diable et aux hommes. En revanche la femme est un instrument de reproduction, « Vos femmes sont pour vous un champ de labour. Allez à votre champ comme vous le voulez » (.sourate 2 / 228.) et faire jour sa femme est un devoir et une épouse peut exiger le divorce si le mari s’abstient de tout rapport pendant 4 mois. L’islam condamne le célibat. Selon la « charia » l’auteur d’un adultère est passible de la peine capitale pas lapidation.

 

Mohammed a affirmé que lorsqu’il y a une épidémie de peste « tous fidèle qui ne s’enfuient pas ne sera atteint qui si Allāh l’a prévu et alors il sera un martyr à l’égal de celui qui meurt à la guerre.

 

Calendrier hégirien : Le calendrier musulman commence le 16 juillet 622 de l’ère chrétienne. Il est lunaire et comporte 12 mois de 29 à 30 jours, les années comportent alors de 354 à 355 jours.

 

Textes islamiques : Suite à la propagation de l’islam au Moyen-orient, de nombreux judaïsants et chrétiens fraîchement convertis à la nouvelle religion, par leurs connaissances des écrits bibliques, participent activement à la rédaction d’écrits islamiques.

 

Le Coran : Coran, ou Qur’an, dériverait du syriaque qeryānā (.ou keryānā, ou proclamation.) qui désigne les textes lus hors des offices religieux. Pour les musulmans le Coran est le seul livre digne de foi, car les judaïsants et les chrétiens ont perverti les écrits de l’Ancien et du Nouveau testament. L’original du Coran est conservé à coté d’Allāh dans une « matrice » dont la surface set inaltérable et réverbérante ! Le Coran a été révélé en arabe, la langue la plus pure, donc il ne doit par être traduit, car les Coran traduit cessent d’être la parole d’Allāh. Toutefois ont été réalisées des traduction très tôt, en persan au VIIème siècle,, en berbère v 744, en sindi v 883, etc… Le Coran compte 114 sourates, mais celui d’Obayy (.ou Ubayy / qui a également été secrétaire du prophète et qui est mort en 643.) et qui fut un des compagnons de Mohammed en comptait 116 et celui d’Ibn Mas’ud (.ou Masud / un ancien compagnon de Mohammed qui s’était opposé aux guerres d’unification et qui a décédé en 650.) n’en détient que 111 car y manque la première et les deux dernières sourates. Obbay et Mas’ud sont d’anciens élèves de l’école hébraïque de Yathrib. Les shi’ites auraient également eu un Coran propre rédigé par Ali mais qui également aurait été abandonné, toutefois les shi’ites affirment qu’à la fin des temps le Coran d’Ali sera révélé au monde entier. C’est probablement au contacte de nazaréens que Mohammed a subit une certaine influence chrétienne et le Coran pour mentionner le christianisme parle de nasrānī et de nasrānā ! Certains passages sur l’enfance de Jésus, en particulier dans la sourate 3 / 49 se réfèrent à l’Evangile de l’enfance de Jésus, un écrit classé apocryphe par les chrétiens. Hafsa l’une des anciennes épouses du prophète fut charmée par le récit de l’histoire de Joseph qui et elle fut incorporée dans le Coran. Dans la sourate 6 / XXV du Coran il est précisé, en parlant des « révélations » de Mohammed, que « Ils (.les Mekkois.) ont dit : Ce sont des histoires de nos aïeux qu’il (.Mohammed.) s’est écrit et qui sont dictées matin et soir » ! Voila ce qui donne à réfléchir sur les origines du texte révélé ! Mohammed qui avait 40 secrétaires aurait commencé à inscrire des passages du Coran sur divers supports végétaux et animal, des os d’omoplate en particulier. Abu Bakr décide de collecter les écrits du Coran et requière les services de Zayd ibn Thābit, le secrétaire de Mohammed et en 634 son successeur Umar poursuit cette entreprise et en 644 Hafsa, la fille d’Umar et l’une des anciennes épouses du prophète conserve les feuillets. Un texte syriaque rédigé vers 660 précise que lors de la prise de Suse dans les années 640 a été découvert un corps embaumé ou se trouvait au dessus de la tête le livre du prophète Daniel et selon une légende musulmane le calife Umar après traduction des écrits a fait détruire l’ouvrage, mais selon les spécialistes l’on retrouve dans le Coran des passage de Daniel typique de ce prophète tel que l’expression « le Vivant, le Subsistant » (.sourate 2 / 255.). Les versets du Coran deviennent d’usage courant en terre d’islam, mais présente plusieurs variantes (.L’Histoire n° 274.). Uthmān place à la tête de la commission chargée de chapitrer le Coran Zayd qui se divise alors en sourates. Un consensus est trouvé vers 655 et le gouverneur de Médine fait détruire les écrits collectés par Hafsa pour éviter les contestations ce qui permet de penser que certaines phrases ont été largement remaniées et sont également détruit les versions (.ou recensions.) usités à la Mecque, à Bassora, à Kúfa ainsi qu’à Damas ! Selon certaines sources au départ était incorporé aux versets 19 / 20 de la sourate 53 un texte parlant des déesses mecquoises al-Lāt, al-Uzzā et Manāt précisant que « ces êtres ailés sont sublimes et leur intercession est recommandée », mais cette affirmation a été supprimée car inspirée à Mohammed par Satan, d’où « les versets sataniques » de Salman Rushdie qui firent à l’époque scandale dans certains milieux peu tolérants de l’islam. Le calife Abd al-Malik à la fin du VIIème siècle confit le Coran au gouverneur d’Irak, al-Hajjaj ibn Yūsūf (.694 à 714.), qui selon la tradition officielle se contente d’adapter les textes au graphisme et à la grammaire de l’époque et introduit les signes vocaliques en incérant dans le texte des voyelles, mais d’autres avancent l’idée que l’ensemble du Coran fit l’objet d’une réinterprétation, quoi qu’il en soit, les anciens écrits sont détruits. Toutefois subsiste deux systèmes de lecture du texte coranique, celle instaurée par le lecteur Nafi, mort en 785, dont l’usage est pratiquée en Afrique et celle du lecteur Asim, mort en 744, utilisée en Egypte et dans les autres pays non africains. C’est Ibn Mujahid qui arrête définitivement le texte « officiel » du Coran au Xème siècle.

 

Le Coran condamne la magie, mais d’aucuns estiment que l’interdit ne s’applique qu’à la magie noire et de nombreux versets du Coran sont utilisés comme talisman ou comme amulette.

 

Nota : Les shi’ites affirment que le Coran uthmanien a écarté toutes les allusions qui concédaient des droits à Ali sur la succession. Si les shi’ites accepte de reconnaître le Coran imposé par les sunnites, il considèrent qu’il faut y voire deux sens : un littéraire et un autre caché (.ésotérique.).

 

Remarque : Selon la tradition islamique le Coran est incréé, c'est-à-dire qu’il a toujours existé. Le Coran parle des hommes, de la terre, du ciel, d’animaux et de bien d’autres choses. Mais alors si ce Coran incréé parle de tout cela, c’est que toutes ces choses et êtres ont toujours existé, donc Allāh n’a rien créé, non ?

 

Sira : La première biographie de Mohammed, « Kitāb Sīrat Rasūl Allāh » (.Livre de la vie de l’Envoyé de Allāh.) est rédigée par Mohammed ibn Ishāq (.v707 à v773.), provoquant de nombreuses polémiques.

 

Moufti : Le Moufti (.ou Mufti, ou muphti.) est un théoricien et interprète du droit islamique qui a à la fois des fonctions religieuses, judiciaires et civiles qui peut provoquer la proclamation d’une charia.

 

Oulémas : les Oulémas (.singulier Alim = Savant.) sont les détenteurs de la « véritable » science divine et dirigent la prière dans les mosquées. Ils occupent en réalité la quasi-totalité des fonctions d’encadrements politiques, religieux, médicalux et économiques du pays.

 

Gabriel : Le précepteur du fils du vizir, Mohammed ibn Jarīr al-Tabarī (.v 838 à 923.) devient professeur de droit et de hadiths et rédige la « Chronique des prophètes et des rois » ainsi qu’un commentaire du Coran. Cet homme fort instruit est digne de confiance. Il affirme que l’ange Gabriel possède jusqu’à 600 ailes dont chaque paire remplisse l’horizon. Parfois Gabriel prend forme humaine, porte des vêtements verts et un turban de soie, monte à cheval ou à dos de mule, mais personne ne l’a reconnu, excepté Aïcha.

 

Les « images » : Au départ l’interdiction porte sur la figuration en général, et plus particulièrement sur les statues représentant des idoles inventées par Satan, selon le Coran ! Alors Mohammed al-Bukhari a écrit « subiront le châtiment par le feu le plus terrible, le jour du jugement dernier, tous ceux qui feront de la représentation figurée ». Et Dieu les mettra au défi de créer une âme. - Commentaire de l’auteur : Comment ce putain de Mohammed a pu savoir que le châtiment divin se fera par le feu ? Qui lui a dit ? Et si Dieu est capable de faire de telles choses, alors c’est a mon avis il n’est pas bon  et il est un parfait de salop !

 

Le chaînon manquant : Selon les musulmans, la religion aurait fait l’objet d’une suite de « révélations » dont les premiers prophètes seraient Adam, Noé, Abraham, Moïse et Jésus. Mais le maillon ultime de cette chaîne de révélations serait Mohammed. Ce dernier aurait prescrit l’islam, ou sa « révélation », en suivant les directives de Dieu et se serait la version la plus claire et la plus complète, donc la « vraie révélation », cela dit la révélation divine qui est si parfaite a dut faire l’objet d’une explication par l’intermédiaire de la Sunna. Bien que considéré parfaite par les musulmans, cette révélation a suscité bon nombre d’interprétations (.Sunnites, Shi’ite (.ou chiite.), Imamite, Zaydite, Ismaïlienne, Druze, Alaouite, Kharijite (.ou Kharidjite.), Mozabite, Soufisme, etc…) a croire que l’être parfait n’a pas été assez claire ou que l’homme qu’il a soi-disant créé est trop stupide pour comprendre clairement le message divin.

 

Les chrétiens n’ont rient à envier à l’islam car ils sont, eux aussi, incapable d’interpréter le message de Dieu ce qui a suscité une quantité de sous religions : Orthodoxe, Catholique, Nestorienne, Luthérienne, Calviniste, Méthodiste, Presbytérienne, Anglicane, Mormone, Témoins de Jéhovah, Adventiste, Episcopalienne, Quaker, Congrégationaliste, Anabaptiste, etc…

 

Le Judaïsme n’est pas épargné par l’incompréhension de la parole divine et est divisé en : Pharisiens, Sadducéens, Zélotes, Esséniens, et plus récemment les judaïsants orthodoxe, ultra orthodoxe, le judaïsme réformé, le judaïsme traditionnel, les cairaïtes, les sabbatiens et Frankistes, etc…

 

Sous Trajan, l’archevêque d’Antioche, Ignace, considérait que l’unité de l’Eglise doit être le reflet de l’unité de Dieu ? (.Voir la revue Histoire – les collections n° 47 p 33.).

 

Le ou les messages du parfait sont-ils si imparfaits que cela pour que les hommes ne puissent se mettre d’accord pour une interprétation unique de son message ! A moins qu’il n’y ait jamais eu de message divin et que Dieu n’existe pas !

 

Quoi qu’il en soit les amateurs de science fiction peuvent très bien lire la Bible et les textes musulmans, ils ne seront pas déçus.

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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