Les Américains dans les Antilles, à l’Est des Andes et au Chili :

 

 

 

Additif rédigé après avoir consulté :

 

 

  • « Amazonie, les 12 travaux des civilisations précolombiennes » de Stéphen Rostain, éditions Belin – 2.017.

  • « Résumé de l’histoire du Brésil suivi du résumé de l’histoire de la Guyane » de Ferdinand Denis, éditions Lecointre et Durey - 1.825.

  • «  Résumé de l’histoire de Buenos-Ayres, du Paraguay et des provinces de la Plata suivi du résumé de l’histoire du Chili » de Ferdinand Denis, éditions Lecointre et Durey - 1.827.

  • «  La préhistoire des autres » collectif, éditions La Découverte – 2.012.

  • « La vie secrète des arbres » de Peter Wohlleben, éditions Les Arènes – 2.015.

 

 

Nota : Pour les Guaranis du Paraguay voir aussi le chapitre 32 Quarté.

 

 

Préambule :

D’aucuns, en sa basant au titre de ce chapitre, ont cru, voir espéré, que je parlait d’Etasuniens implantés en Amazonie, tout comme moi lorsque j’ai emprunter un livre intitulé « Histoire de l’Amérique » en pensant que ce livre énonceraient les évènements historiques de tout le continent Américain, quel ne fut pas ma déception en constatant que le dit ouvrage se réduisait aux seuls USA ! Hors les « Amérindiens » ne sont-ils pas d’authentiques Américains ? Dans ses livres Ferdinand Denis appelle les autochtones soit « Sauvage », ce qui n’est pas très courtois mais d’usage en ces temps reculés, soit Américain ce qui est fort à propos.

Les peuples précolombiens d’Amazonie :

Dans le bassin amazonien sont parlés 60 langues amérindiennes qui se subdivisent en 350 dialectes, mais leur culture, grâce à une cohabitation truffées d’échanges commerciaux dès les temps les plus anciens, mais aussi de guerre (.ce ne sont que des prétendus « Sapiens » comme les autres humains.), présente une certaine homogénéité. Dans les années 1.980 sont attribuées aux Amérindiens des terres en Amazonie brésilienne, ce qui ne représente que 25 % du bassin amazonie. Mais dictature du capitalisme oblige, plusieurs multinationales envoient des « pistoleiros » « nettoyer » la forêt, c'est-à-dire massacrer les indigènes, afin de s’adonner à la dévastation et l’exploitation des lieux !

Les temps anciens :

Peu de temps après la colonisation du bassin amazonien par les Amérindiens, la mégafaune composée de Mégathériums, de glyptodons et de Smilodons (.ou tigres à dents de sabre.) disparaissaient, par l’action combinée des humains et de l’évolution du climat.

 

C’est dès v – 8.000 qu’apparurent les premiers terrassements en zone inondable dans la vallée amazonienne pour la réalisation d’habitat et peut-être des premières cultures avec une extension vers la Bolivie, le Venezuela et la Guyane. Les premières sédentarisations attestées ont eu lieux vers – 6.000. De la Colombie au rio de la Plata, principalement le long des cours d’eaux, sont élevés des tertres, plus ou moins grands, composés de coquillages – coquillages consommés, mais aussi collectés le long des rivières – nommés « sambaquis » au Brésil, sur lesquels étaient édifiés des constructions. Ces tertres, qui pouvaient atteindre une hauteur d’une dizaine de mètres, étaient également utilisés pour les actes cérémoniels et les inhumations. Dès – 6.000 de nombreuses plantes sont domestiquées tel qu’arbres fruitiers et plantes médicinales en plus des végétaux comestibles. Sont également consommées plus de 5.000 espèces végétales sauvages. Sont pratiquées l’agriculture de décrue dans les plaines fluviales suite à la dépose de sédiments par les eaux, l’agriculture sur les sols volcaniques sur les contreforts des Andes, sans oublier les cultures sur sol défrichés, sur ray, l’agroforesterie que l’on appelle également permaculture, et la domesticulture qui est un simple aménagement des espaces naturels. Les sols cultivés dans le bassin amazonien sont recouverts de la « terra preta » qui se compose de cendres et de charbon de bois, des morceaux d’or de petits mammifères, de poisson et de tortues, des traces d’excréments humains et d’animaux, du composte comportant des restes végétaux terrestre et aquatiques. Sont aussi présent des bris de poterie qui avaient la faculté de capter de l’eau. La « terra mulata », plus claire que la terra preta, contient beaucoup plus de matières organiques que la « terra preta ». Ces sols cultivables présentèrent des épaisseurs allant de 40 cm à près de 2 mètres. En Colombie, en Equateur, au Pérou et en Guyane les « terra preta » sont moins riches en nutriments qu’en Amazonie (.Des « terra preta » ont également été découvertes dans les zones tropicales d’Afrique et même dans les savanes d’Afrique du Sud.). Les premiers sites de « terra preta » pourraient dater de v - 4.000 à – 6.000 et leurs usages sont attestés à partir de v – 2.800 et atteignent un sommet d’expansion entre v + 360 et v + 950 pour disparaître peu après l’arrivée des Européens.

 

Nécropole de Bacabal - 1 dans l'île de Caviana en 1 925 dans l'embouchure de l'Amazonie
Nécropole de Bacabal - 1 dans l'île de Caviana en 1 925 dans l'embouchure de l'Amazonie

 

Les deux principales cultures sont celle du maïs et du manioc, cette dernière est présente depuis plus de 8.000 ans dans les piémonts orientaux des Andes, mais se propagera que tardivement vers l’est du bassin amazonien. Sont également cultivés depuis v – 4.000 l’ananas, le piment et la patate douce, depuis v – 3.000 la goyave, quant aux palmiers pêches leur domestication peut remonter à certains endroit à v – 8.000. Vers – 3.000 ans sont domestiqués les premiers plans de cacao en haute Amazonie sur les piedmonts des Andes. En haute Amazonie le maïs remplace le manioc – ce dernier est utilisé dans le reste de l’Amazonie - dans la confection de la « chicha » (.ou cachiri, ou cauim, ou ouicou, ou masato selon les tribus amazoniennes.), boisson fermentée assimilée à de la bière, très prisée encore chez le Jivaros, ce liquide épais était souvent utilisé comme repas complet. Dans la confection de la « chicha » peut être pratiqué des ajouts de bananes, ou de papayes vertes, ou d’ananas, ou d’ignames, ou encore de fruits de palmiers. En forêt le sel est généralement extrait de l’écorce des arbres, toutefois certaine tribus envoyait un des leurs acquérir du sel auprès des peuples côtiers. Parallèlement à la culture « Marajó » (.voir ci-après.) des agriculteurs creusèrent en Amazonie occidentale des fossés de drainage à trame géométrique. Les villages sont entourés d’une enceinte circulaire, ovale ou rectangulaire composées d’une palissage, d’un talus et d’un fossé, et qui dépassait parfois plusieurs centaines de mètres. Ces villages, et parfois même des villes, étaient reliés entres eux par des routes souvent rectilignes qui pouvaient atteindre une quarantaine de mètres de large. Plusieurs vestiges de pont furent retrouvés. Plus récemment à l’ouest, vers – 500, dans la vallée de l’Upano qui est parallèle aux Andes, la rivière est bordée d’imposantes terrasse rectangulaires pouvant mesurer jusqu’à 100 mètres de long avec des pics de 2 à 8 mètres. Ces terrasses étaient desservies par des chaussées généralement rectilignes. Les villages de cette vallée servaient d’intermédiaire pour le commerce Andes-Amazonie. Ainsi, des coquillages « royaux » Spondyles récoltés sur la côte atlantique furent retrouvés au cœur de l’Amazonie. Mais cette culture fut détruite v + 500 par une éruption du volcan Sangay (.voir ci-après culture Huapula.).

C’est au début de notre ère, plus particulièrement vers + 500 ans, que l’occupation des rives des cours d’eaux devint plus importante, là ou se trouvent les terres les plus fertiles. Les deux fleuves les plus convoités furent l’Amazone et l’Orénoque. Progressivement l’occupation progressa au cœur de la forêt. Les sociétés se hiérarchisèrent au profit d’une élite et au détriment du peuple. C’est également au début de notre ère que se propage l’usage de poterie polychrome le long du fleuve Amazone et partant de sa partie avale et de l’île de Marajó située dans son embouchure. Ce type de céramique disparaîtra brutalement suite à l’arrivée des Européens. Les populations de cette culture polychrome, de v + 300 à v + 1.754, en progressant vers l’ouest jusqu’à l’Equateur, refoulèrent les petites communautés horticoles vers l’intérieur de la forêt. Ces populations furent révélées grâce aux vases et urnes funéraires de formes diverses retrouvées par les archéologues. Cette culture « Marajó » (.voir ci-après, mais aussi les chapitres 1, 3, 4, 8, 12 et 14.) édifia de hauts tertres pour y résider et ou ils inhumaient leurs morts. Dans le Nord de l’état de l’Amapá furent transporter d’énormes dalles de granite qui furent levées tout en les disposant en ligne ou en cercle. Ces complexes composés par des sortes de menhirs en plus des inhumations avaient probablement des fonctions cérémonielles et / ou astronomiques. Le site le plus imposant situé au sommet d’une petite élévation fut surnommé le « Stonehenge brésilien ».

La pêche utilise de multiples techniques, tel que barrages à goulot avec nasses, piscines d’élevage, de nombreux pièges et aussi la nivrée qui consiste à réaliser un barrage de branches avant la saison sèche. Dans la forêt la chasse est principalement pratiquée par la femme pour attraper certaines proies, tels que pécaris, agoutis et singes, en les assommant à coup le gourdin, car elle ne doivent pas faire couler le sang, peut-être une conséquence de leurs menstruations. La sarbacane avec points au curare est couramment utilisée par les hommes pour la chasse, ils peuvent également utiliser l’arc. Mais absence de domestication d’animaux en Amazonie alors que dans les Andes sont domestiqués lama, alpaga, cochon d’inde, le chien et peut-être même le canard musqué. Pour conserver la viande et le poisson l’on pratique le boucanage, ainsi les chaires sont cuites et fumées. Les oiseaux sont également chassés pour la confection d’ornement avec plumes. Apparaissent également les premières céramiques qui précèdent d’un millénaire celles confectionnées dans la région de Valdivia en Equateur, celles de Monsú en Colombie et celles des Caraïbes. Fut également inventé le hamac qui protège le dormeur de la multitude d’animaux courant au sol et qui sont parfois dangereux.

 

Des centres cérémoniels datant d’environs – 4.000 se sont multipliés dans la vallée iner-andines sur le versant oriental aux abords de la frontière entre Pérou et Equateur. Les structures circulaires en pierre ont fait l’objet d’une succession d’habillages comme les monuments des Andes. Parfois figurent des motifs géométriques rouge et jaune sur les parois. Y ont été abandonnés des récipients à anse-goulot en forme d’étrier avec des décores stylisés, des bols en pierre sculptés, de petits pendentifs en pierre à figure humaine, des perles de turquoise bleu, etc… Des résidus montre qu’ils consommaient du cacao d’origine amazonienne, de la coca d’origine andine ce qui montre une influence des deux cultures, l’une andine, l’autre amazonienne.

 

Source : La préhistoire des autres / carte sur le net
Source : La préhistoire des autres / carte sur le net

 

Après avoir battu les Tapayas (.Probablement ceux que l’on nomment actuellement les Tapajos.), les Tupis s’établirent le long de la plus grande partie côte brésilienne jusque dans l’Est de la Guyane et refoulèrent vers l’intérieur plusieurs peuples amérindiens. Selon Ferdinand Denis, les Tupis seraient originaire du Sud, probablement dans la région du Paraguay actuel. Plusieurs familles Tupis vivaient dans la même habitation, et lors de leurs migrations ils démontaient leur village fait de végétaux. Pour des raisons de sécurité les villages étaient parfois entourés d’une palissade doublée à l’extérieur de pieux pointus dissimulés sur le sol. Les assaillants tentaient à l’aide de flèches enflammées d’incendier le village de leurs adversaires. Si le village était convoité il faisait l’objet d’un siège et était érigé une barrière végétale autour du village. Certains affrontements se déroulaient sur l’eau à partir de pirogues creusées dans des troncs d’arbres (.voir ci-après Pratiques guerrières et cannibalistes.). Les Tupis craignaient le tonnerre et les esprits. Leur chamane ne se séparait pas de son « maraca », un bâton magique surmonté d’une calebasse garnie de graines ou de cailloux. L’initiation des chamanes est restée secrète. Etaient pratiquées avant le combat des danses incantatoires et l’on fumait le « pétum » (.ou tabac.). Les chefs de villages sont des personnes âgée qui n’ont qu’un rôle de conseiller et ne peut prendre de décision sans avoir consulté au préalable les représentant des habitants du village. Les femmes tupies étaient autorisées à se faire avorter.

Les trois principaux groupes tribaux de Tupis sont : Les Tupinambas, les Tupinaes et les Tupiniquins. Il y avait d’autres groupes d’Amérindiens moins importants tels que les Tamoyos, les Cahétès, les Amapiras, etc…

Autres langues amazoniennes peu représentées : le tukano/ pukano, le tikuna et le txapakura.

D’autres groupes ethniques dissémines vénéraient le Soleil et avaient peut-être une origine, ou une influence Andine. La communauté la plus importante était celle des Ubirajaras au cœur de la capitainerie de Bahia.

En Amazonie fut constaté une rupture suite à des mouvements de peuples aux environs de l’an mille, peut-être suite à une variation climatique dont la cause peut provenir du phénomène « el Niño ». Quoi qu’il en soit, des cultures disparurent alors que certaines se créèrent et d’autre évoluèrent.

Art corporel :

Les Amérindiens réalisaient au moyen de couleurs vives à des peintures corporelles avec des représentations propre à leur ethnie en utilisant des poiles de singe, voir de cheveux d’enfants, d’une brindille, ou encore avec les doigts. Les tatouages étaient rarement utilisés. Dans certaines tribus des déformations de mollets étaient obtenu par la présence d’anneaux serrés. Sur la côte d’Amapá au Brésil, les Palikurs se limaient les dents en pointe afin d’avoir l’aspect effrayant des piranhas. Sur les versants andains péruviens les Shipibos se déformaient le crâne avec des planches. D’autres se perçaient une partie du visage, souvent les lèvres afin d’y insérer des dents, des pierres, du bois et bien d’autres ornements. Des plateaux étaient pouvaient également être insérés dans la lèvre ou les oreilles. Femmes comme hommes s’épilaient et à certaines se rasaient le crâne en employant des dents de poisson, des lames de bois, avec de la résine, ou une pince en bambou, voir avec les doigts. A part quelques tribus au pied des Andes qui utilisaient des ornements en or, les autres tribus utilisaient en général des éléments de végétaux ou d’animaux, rarement avec de la pierre ou de la céramique mais le plus souvent des plumes. Avec l’arrivé des Européens l’attrait se porta sur les perles de verre.

Avant l’arrivée des Européens, le bijou le plus convoité par les Amérindiens d’Amazonie et des tribus Caraïbes était un pendentif en pierre verte connu sous le nom de « muiraquita » dont la forme la plus prisée était celle d’une grenouille. Au Venezuela et dans les Antilles le choix se portait plus volontiers vers d’autres animaux tel que oiseau, poisson, tortue ou caïman, ou d’un personnage. Parfois le pendentif avait une forme géométrique où représentait une hache en modèle réduit. La grenouille, symbole féminin pouvant être assimilé à une femme chamane. L’origine andine de ces grenouilles remontrait à vers – 3.000, mais ou elles eurent le plus de succès ce fut au début de notre ère en basse Amazonie. Un des centres de fabrications fut près de Santarém, d’autres étaient une manufacture de la culture Kwatta au Surinam, ou originaires de la côte centrale du Venezuela. En ce dernier lieu les pendentifs étaient assez souvent fait à partir de coquillages. L’on fabriquait aussi ces pendentifs dans les Antilles.

Comme les hommes sont plus tournés vers l’extérieur (.chasse, guerre, accueil de visiteurs, organisation de festivités et échanges commerciaux.) que les femmes attachées aux tâches domestiques et agricoles, ils utilisent plus de parures corporelles qu’elles.

Pratiques commerciales :

Nous avons vu que le bassin amazonien était parcouru par de nombreux chemins qui étaient empruntés par les commerçants et les chasseurs. Les indigènes étaient presque totalement autosuffisants, mais des spécifications étaient nées. Ainsi certains s’étaient spécialisés dans la fabrique de râpes à manioc faites d’éclats de roches incrustées dans un socle en bois, d’autre fabriquaient des pirogues alors que certains tissaient habilement des hamacs. Le curare qui était tiré de lianes qui ne poussaient qu’à certains endroits était très demandé par les chasseurs. Ce produit toxique était entre autre encore vendu à l’époque coloniale sur un marché qui se tenait annuellement en aval de l’Orénoque. Le curare était également produit en haute Amazonie. Rare étaient les lieux ou l’ont pouvait se procurer des pierres aptes à la fabrication d’armes et outils (.hache, couteau, mortier, etc….). Au Surinam les habitants du massif de brownsberg-Afobaka fournissaient toute la région guyanaise de pierres, alors que sur le littorale une tribu s’était spécialisée dans la confection de figurine en pierre, tel que des pendentifs en forme de grenouille. En basse Amazonie étaient fabriqués de nombreuses amulettes en pierre au sein de la Culture Satarém (.voir cette culture ci-après.). Les produits ne devaient pas être transportés à travers toute l’Amazonie par les mêmes commerçants, mais devaient plutôt faire l’objet d’une succession d’échanges. Etaient également troqués des surplus de pêches ou de produits agricoles. Stéphen Rostain nous informe que un dénommé Moreton de Chabrillan avait remarqué en 1.742 que les tribus de Guyanes s’étaient spécialisées dans un certain domaine sans chercher à provoquer quelque concurrence que ce soit. Assurant ainsi une bonne entente intercommunautaire. Les marchandises étaient transportées dans des hottes faites de vannerie.

Navigation :

Certaine embarcations étaient Monoxyles, faite dans un seul tronc. Ces canots pouvaient comporter de 40 à 60 rameurs en plus de l’équipage et des marchandises. Ces embarcations étaient utilisées en mer entre l’Amazone et l’Orénoque. En cas de vent des voiles faites de roseaux liés les uns à coté des autres pouvaient être utilisées, pour les plus petites embarcation une branche feuillue pouvait faire l’affaire.

Pratiques chamaniques :

Pour les relations avec des forces occultes (.pour communiquer avec les esprits ou les morts, ou pour la divination, ou la médecine, ou pour la purification.), étaient utilisées des substances psychotropes qui pouvaient être aspirées ou avalées. La plus commune fut l’ahuayasca (.ou yagé.), boisson faite à partir d’écorce de lianes. L’usage de cet hallucinogène était également utilisé dans les Andes. Les chamanes utilisaient également le tabac sous forme de cigare pour souffler la fumée sur le patient à des fins thérapeutiques, mais le tabac n’eut jamais un usage addictif. S’il fut utilisé comme nous venons de le voir sous la forme de cigare en Amazonie, il était chiqué dans les Andes (.voir aussi additif 6 sur le chamanisme.).

Pratiques funéraires :

Les pratiques funéraires qui peuvent durer de quelques jours à plusieurs années sont très variées : cadavre ébouillanté, brûlé, disséqué, décoré, désossé, broyé, momifié, putréfié, dévoré par les piranhas ou même mangé. Pour la plupart l’âme habitait les os, c’est pour cette raison qu’après putréfaction, désossement, ou incinération les os faisaient l’objet d’un traitement particulier ; on les plaçait dans des urnes funéraires, ou enveloppé, ils étaient conservés dans la maison. Fut un temps ou les femmes de certaines tribus portait le crâne de leu défunt marie (.ou frère.) en pendentif avant qu’il soit incinéré dans sa maison. Parfois le crâne était décoré de plumes. Certains enduisaient les os d’une teinture rouge. D’autres broyaient les os, soit pour les ingérer, soit pour les jeter sur les assistants du rite. Si les os étaient ingérés, c’était soit par hommage, soit afin de récupérer les vertus du défunt. Le rite le plus macabre était la récupération du jus issu de la putréfaction pour le boire. Si l’inhumation était choisie, le corps, ou les os, pouvait être placé en contacte avec le sol, dans un récipient, ou d’une vannerie, de palmes, ou encore d’écorce. Parfois dans un hamac. Le corps momifié pouvait aussi être assis appuyé sur le poteau central au milieu de la maison, ou enveloppé d’écorces et suspendu à un rocher. Les pratiques pouvaient également variés selon le rang de la personne : un enfant, une femme, un chamane ; et pouvaient également varier selon les causes de la mort. Pour un homme il était plus honorable de mourir au combat que de vieillesse. De plus les pratiques étaient à même d’évoluer dans le temps.

Les urnes funéraires, contenant os, ou cendres, étaient regroupées en cimetière dans une grotte ou dans un puits. Ces urnes en terre cuite, recouvertes de peintures, constituaient une représentation humaine dont la tête était représentée sur le couvercle.

D’aucuns confectionnaient une maison en réduction principalement lors de voyages afin que le défunt puisse s’y réfugier. En basse Amazonie des figurines étaient utilisés comme reliquaire, d’autre devaient faire l’objet d’offrandes de nourriture.

Des fantômes hantaient les villages, principalement la nuit venue. Dans certaines tribus l’on mettait les sièges inoccupés à l’envers pour éviter la venu de ces êtres vagabonds, et surtout, en général l’on détruisait ses biens et ses champs étaient abandonnés afin d’éviter le retour du mort. Pour accompagne le mort il lui était fait des offrandes tel que cheveux de parent, d’aliments et de boissons, mais aussi des animaux domestiques, dans de rares cas des bébés ou de jeunes enfants ont été retrouvés dans la tombe. Lors du décès d’un chamane, des rites de purifications s’imposaient. Il était aussi d’usage dans bien des cas de s’automutiler par des scarifications, des percements de langue, ou encore se frapper violemment avec un objet contendant. Le rasage du crâne ou les peintures corporelles pouvaient venir souligner le deuil de la personne. Le deuil s’accompagnait d’interdits alimentaires, voir de jeûnes. Puis le nom du mort ne devait plus être prononcé à haute voix. L’anniversaire du décès faisait l’objet de commémorations.

Les meurtriers étaient guettés par leurs victimes désireuses de se venger et ceux qui avaient mal traité leur chien devaient redoutés d’être la victime d’un chien gigantesque. Les grands pêcheurs étaient avalés par l’Esprit des poissons.

Tout comme pour les trois mythes monothéismes méditerranéens, le « Paradis » était un lieu de bien être et d’abondance. Si les âmes restaient invisibles aux vivants, en revanche, elles étaient visibles entre elle. Mais les contradictions, comme pour les mythes monothéistes, ne troublaient pas les sectateur qui tout en croyant au bien être au sein du Paradis, étaient persuadés que des âmes étaient tentées par un retour sur terre, ainsi, ces invisibles pouvaient venir hanter les villages et des rites étaient sensé les en chasser.

Pratiques guerrières et cannibalistes :

 

Les guerres et razzias, comme pour tous les homos dit faussement « Sapiens », étaient monnaie courante, le plus souvent pour des terres agricoles ou de chasses, mais ce pouvait être aussi pour assouvir une vengeance, s’approprier des esclaves (.généralement des femmes et des enfants – ces derniers étaient adoptés et élevés comme les autres enfants de la tribu -, les hommes étant tués, certains comme les Mundurucus et les Achuars tranchaient la tête des hommes en guise de trophée et les désossaient, les premiers faisaient sécher la peau qu’ils remplissaient de coton et les coloraient avec du roucou de couleur écarlate et du genipa de couleur noir, les seconds, comme les Jivaros, en faisaient des tsantsa dont la préparation était bien plus complexe. Les Chiriguanos de Bolivie humiliaient les têtes en les jetant et piétinant.) des femmes, ou tout simplement pour se saisir de prisonniers pour des raisons rituelles lié au cannibalisme. Lors des rituels cannibalistes, les Tupis éclataient les crânes avec une massue et les femmes se pressaient pour déguster la cervelle encore chaude, puis les corps étaient découpés ; les morceaux cuits pour la consommation immédiate, le reste boucanés pour la conservation. Mais bien souvent les Tupis avant d’exécuter leurs prisonniers les intégraient à la tribu, en quelque sorte le prisonnier était engraissé avant d’être consommé. On allait bien souvent jusqu’à lui fournir une épouse. Le sacrificateur était bien souvent un jeune qui après cet acte viril changeait de nom et se faisait une entaille dans la cuisse. Avec l’arrivée des Portugais et de la civilisation chrétienne les Tupis inclinèrent de préférence pour la vente de leurs prisonniers comme esclave. En Bolivie les Waris vivant sur la rivière Mamoré pratiquaient endocannibalisme et exocannibalisme, c'est-à-dire qu’ils consommaient aussi bien des gens de l’extérieur que des concitoyens, et tout était consommé, même les os qui étaient réduit en poudre et mélangés à du miel.

Ancienne cultures précolombiennes :

 

Les cultures ci-après sont mentionnées dans le livre de Rostain sans autres précisions que celles ici mentionnées. Les informations complémentaires trouvées sur le net sont essentiellement en Anglais, espagnol ou portugais, trois langues que je ne maîtrise point. Dans « La préhistoire des autres » est précisé qu’en Guyane la culture du maïs prédomine loin devant le manioc ; et qu’au IVème siècle apparaît la culture de la patate douce. Dans la vallée du haut Xingu, dans le Mato-Grosso, prédominait la culture du manioc.

 

Nécropole comportant une grande quantité d’urnes funéraires dans une grotte de la région d’Atures au Venezuela
Nécropole comportant une grande quantité d'urnes funéraires dans la grotte de la région d'Atures au Venezuela

 

Colombie & Venezuela :

Peuple Otomac : Résidant entre l’Orénoque et l’Apure au Venezuela, les Otomacs cultivaient au XVIIIème siècle aux environs des lagunes au fur et à mesure de leurs assèchement, mais ils furent décimés suite à l’arrivée des colons européens.

Culture Moxos : Dès le début de notre ère cette culture édifia dans l’Est de la Bolivie des champs surélevés de diverses formes, autour de tertres prévus pour recevoir un village, et des chemins surélevés permettaient les déplacement en période pluviale. Etait réalisés des réservoirs et des digues dans le but de capturer et de stocker les poissons.

Les Antilles :

Les Paléo-amérindiens qui habitaient les Grandes Antilles au Vème millénaire étaient probablement originaires de la Floride, et / ou du Belize.

Venu du Venezuela, de l’outillage de pierre polie apparaît dans les Petites Antilles v – 3.000 et sa présence progresse jusqu’à Porto-Rico.

De v – 3.000 à v – 1.000 est pratiqué la collecte de coquillages consommés cuits sur des campements côtiers successifs. Façonnage de coquillages pour la production d’outils et d’objets décoratifs.

Des contactes entre Petites et Grandes Antilles s’amorcent v – 2.000. A cette époque dans les Grandes Antilles sont pratiqués pêche, collecte de coquillages et une protoagriculture du maïs et de tubercules.

Culture Neoindienne ancienne (.ou neoamérindienne / ou culture Saladoïde.) v – 500 à v + 600 à + 850 : S’installent dans les Petites Antilles des sédentaires potiers, les Cedrosan de culture saladoïde, partie de l’Orénoque et qui ont pris une certaine extension au Venezuela et en Guyane avant de progresser dans les îles. Multiplication des villages. Ce sont des agriculteurs tout en pratiquant collecte de coquillages – mais encore très peu de bivalves -, de crustacés de rivières et de gastéropodes (.escargots.). Industrie de la pierre, de coquillages et du bois.

 

Culture Neoindienne récente (.ou neoamérindienne.) de + 600 à + 850 à v + 1.492 : Diversification de l’agriculture et intensification des collectes de coquillages dont principalement des bivalves. Développement du commerce et multiplication des contactes avec les Tainos des Grandes Antilles. L’on a retrouvé des roches et des moules d’eau douce originaires du continent.

 

Source : Journal de la société des Américanistes
Source : Journal de la société des Américanistes
Outillage et ornements aux Petites Antilles
Outillage et ornements aux Petites Antilles

 

La Guyane :

 

Culture Barrancas v + 300 à v + 600 : C’est vers 300 que des groupes de terrassiers aménageant les terres inondables apparurent dans le bas Orénoque avant de progresser vers le Guyana. C’est principalement dans l’actuel Surinam que ces populations réalisèrent les premiers monticules au nord de la forêt où pullulaient gibiers et plantes sauvages, alors que l’océan fournissait poissons et mammifères marins et de tortues, les œufs de ces dernières étaient particulièrement appréciés. Les monticules les plus hauts recevaient les villages, alors que d’autres plus modestes étaient utilisés pour la cultures.

Nota : Cultures du plateau guyanais : voir aussi les chapitres 1, 2, 8, 12 et 14.

 

Culture Arauquine v + 600 à v + 1.250 : Ce peuple est venu de la vallée de l’Orénoque v + 600 pour s’établir au Surinam en lieu et place des Barrancas et progressèrent plus vers l’est jusqu’au niveau de l’île de Cayenne. Fut constaté un accroissement notable de la population. Ils édifièrent de plus grands tertres entourés de chemins creux et de canaux avec des débarcadères en périphérie. Bientôt la côte fut occupée par un chapelet de villages. Etaient consommés chevreuils, lamantins, caïman, poissons-chats, tortures terrestres et aquatiques, serpents, diverses variétés d’oiseaux et crabes. Ils cultivaient le maïs. Ils sculptaient des grenouilles dans de la pierre verte et confectionnaient des amulettes en céramique. Pour se procurer les pierres nécessaire à la confection de leurs armes il devait remonter le fleuve sur plus de 225 km.

 ○ Culture Aristé v + 1.100 à + 1.600 (.selon « Amérindiens de Guyane, entre les fleuves Approuague et Oyapock » des éditions Man, cette culture aurait débuté dès + 400 sur la côte orientale de la Guyane française.) : Elle se développa dans la Guyane française.

Culture Arauquinoïde v + 500 à v + 1.750 : Elle s’est développé sur la côte occidentale de la Guyane française. Certains d’entre eux allèrent probablement s’établir dans les Antilles.

 

Culture Koriabo v + 1.000 à v + 1.750 : Principalement établi dans l’arrière pays et partiellement sur la côte de la Guyane française.

 

Champs surélevés de Pitiwa à l'embouchure du Mana à l'Ouest de la Guyane française
Champs surélevés de Pitiwa à l'embouchure du Mana à l'Ouest de la Guyane française

 

Bassin amazonien :

Culture Marajó : Dans l’île éponyme de Marajó. Voir ci-devant et aussi les chapitres 1, 3, 4, 8, 12 et 14.

Culture Marajóara v + 450 à v + 1.350 : Extension de la culture précédente autour de l’embouchure de l’Amazone. Absence des cultures du Maïs et du manioc.

Culture Maracá v +1.44 à v + 1.700 : Sur la rive gauche de la basse Amazonie.

Culture Satarém : Au confluent du Tapajós avec l’Amazone cette culture présentait des villes de plusieurs kilomètres de diamètre (.le prêtre chroniqueur qui accompagna Francisco de Orellana dans la descente de l’Amazone en 1.541 à partir des Andes, avait fait mention de villages, voir de villes, sur les rives du fleuve.). Leurs poteries figuraient des humains ou des animaux dans des postures extravagantes. La pratique chamanique semble avoir eu une grande importance et des traces confirmèrent l’usage d’hallucinogènes. L’on y a retrouvé des figurines en pierre conçues pour inhaler des poudres hallucinogènes.

Culture Pocó-Açutuba v – 300 à v + 800 : Culture localisée en moyenne Amazonie. Réalisation de nombreuses poteries. Cette culture vit l’arrivée des Manacapucu entre 400 et 900

Culture Guarita v + 900 à v + 1.600 : Aux Amérindiens Paredão présent dans la région de la moyenne Amazonie depuis + 700 se mêlèrent les Guarita qui intensifièrent encore plus l’usage de la « terra preta ». Cette culture a trouvé un prolongement de nos jours avec les paysans métis nommé les Cabocles qui cultive principalement la papaye et la mangue.

Culture Napo v + 1.000 à v + 1.400 : En Amazonie équatorienne, les Omaguas avec le latex fabriquaient des poires à air pour s’administrer des lavement à base de produit hallucinogène.

Culture Huapula v + 800 à + 1.200 : Nous avons vu ci-devant qu’une culture avait disparue dans la vallée de l’Upano suite à l’éruption du volcan Sangay. La culture Huapula qui lui fit suite est marquée par la fabrication de grands récipients en céramique utilisés dans la fabrication de la bière à base de maïs.

Culture Cumancaya : Sur le fleuve moyen de l’Ucayali en Amazonie péruvienne, cette culture Cumancaya trouve une continuité avec les actuelles Shipiho-Conibo de langue pano.

Culture Chachapoya de v + 800 à v + 1.400 : Aux confins de la forêt de l’Amazonie péruvienne, les Chahcapoyas avaient édifiés de nombreux villages dont une bonne moitié se trouvaient dans la forêt amazonienne. Ces villages comptaient de 30 à 500 maisons circulaires en pierre et au toit de chaume ainsi que quelques autres type de bâtiments. Dominait la cité de Kuelapa qui avec son enceinte qui dépassait à des endroits les 20 m recelait un centre administratif et religieux. Dans le quartier résidentiel deux maisons, circulaire comme toutes les autres, étaient réservées aux rites religieux et judiciaires. Le territoire des Chachapoyas s’étendait sur environ 22.000 km2. Etaient fabriquées des poteries utilitaires noires ou marrons. Les inhumations se faisaient en hauteur et étaient pratiquement inaccessibles. Aux bords du lac Condor est créé v 1.000 un cimetière chachapoya ou étaient installées des momies en position fœtale et enveloppées d’une sorte de sac. Les Chachapoyas furent soumis par les Inca v + 1.400.

Culture Chachapoyo-Inca de v + 1.400 jusqu’à l’arrivée des Espagnols : Suite à un soulèvement contre l’occupant, près de la moitié de la population fut disséminée dans l’empire Inca. Avec l’arrivée des Inca les momies du lac Condor furent regroupées dans une chambre funéraire et les lieux furent utilisés pour y placer les momies des notables de cette région de l’empire. Ce furent les seules momies incas retrouvées, car toutes les autres furent détruites par la « sainte » Inquisition qui par ses actes proto-nazis voulait éradiquer les idolâtries incas au profit des leurs. Les momies recevaient des offrandes en nourriture, en poterie et en divers objets dont certains étaient de tradition chimu, cajamaicas et inca en plus de celle des chachapoyas qui survivaient. Certaines momies de jeunes filles portaient les marques d’un sacrifice rituel. Lors de l’arrivée des Espagnols les Chahcapoyas s’allièrent à eux pour se libérer du joug des Inca, mais tomber sous celui de la criminelle « sainte » Inquisition. De plus le départ des hommes à la guerre et l’arrivé de maladies européennes contribuèrent à dépeupler cet état.

Géoglyphes v +/- 0 à v + 1.500 : En Amazonie occidentale furent découvert, suite aux défrichements déraisonnés, de nombreux Géoglyphes constitués de faussés profonds de formes carrée ou circulaire de 100 à 300 mètres de cotés ou de diamètre dont l’usage fut probablement rituel ou calendaire pour l’agriculture (.remplissage des fossés en période de pluie.).

Arrivée des Européens :

Les problèmes causés par la colonisation :

Les Amérindiens du Sud, tout comme ceux du continent Nord Américain s’allièrent aux coloniaux européens pour mieux combattre les tribus ennemies, ne comprenant pas qu’il faisaient le jeu de leurs futurs occupants « chrétiens » et tortionnaire, ce qui normalement devait rendre incompatible ces deux qualificatifs, preuve que la prétendue civilisation européenne n’était pas plus respectable que celle des « sauvages », ou supposé comme tel ! Hors les chrétiens se livrèrent rapidement à des massacres et à des asservissements. Alors rapidement certains Amérindiens du littorale comprirent le vil but des Européens et s’enfuirent à l’intérieur des terres bouleversant ainsi les organisations culturelles de tout le bassin amazonien et provoquant dans certains cas des conflits. Cette invasion européenne apporta de surcroît des maladies : infections pulmonaires, grippe, dysenterie, variole et rougeole. Certains spécialistes affirment que l’Amazonie aurait perdue en quelques années par les guerres, les asservissements et les maladies plus de 85 % de sa population. Dès le XVème siècle les Portugais afin d’obtenir une main-d’œuvre plus docile et plus travailleuses que les Amérindiens, firent venir les premiers esclaves d’Afrique. Ils ne faut pas oublier le coté humain des trafiquants d’esclaves, en effet ceux-ci par humanisme n’hésitaient pas à faire baptiser leurs nouveaux « nègres » ! C’est ce que l’on appel dans la chrétienté « l’amour de son prochain » !

Le latex était depuis fort longtemps connu des Amérindiens des Mayas en Mésoamérique aux Apinayés au centre du Brésil. Dès 1.830 ce latex intéressa les constructeurs de véhicules tractés par des chevaux, puis par un moteur. Dès la fin du XIXème siècle l’hévéa fut frénétiquement convoité, principalement entre 1.879 et 1.912. Alors se développa leur forme stricte de travail forcé, ce qui fait honte à la chrétienté.

La Colombie :

Exploitation de la forêt amazonienne : L’exploitation de la gomme de l’hévéa, le latex, pour la confection du caoutchouc qui débuta aux environs de l’an 1.900 préserva relativement bien la forêt, mais s’accompagna de l’asservissement de milliers Amérindiens ; l’on réquisitionnais les Witotos, les Mirañas, les Murinanes, les Ocainas, les Andoques, les Boras, et bien d’autre ethnies. Si certains individus ne remplissaient par leur contrat, ils étaient savamment torturés avec mutilation d’oreilles, de doigts, de bras ou de jambes. Les exploitants qui furent surnommés les « barons du caoutchouc » n’avaient rien à envier aux nazis dirigeant les camps de concentration. Les exploitants avec le soutient de leur gouvernement respectif bénéficièrent de toutes impunités à une époque ou une simple insulte à un agent de ville vous valait la prison ! Mais ne croyez pas que les temps ont changés, de nos jours des pollueurs comme Monsanto ne seront jamais inquiétés !

La Guyane :

Les oppositions entre les Caraïbes (.ou Karibs, ou Caribes.) qui résidaient entre l’Orénoque et Cayenne vouaient une haine ancestrale aux Arawaks, peuples rattachés aux traditions amazoniennes et qui habitaient à l’Est de Cayenne. Avec le début de la colonisation européenne les premiers s’allièrent aux Néerlandais alors que les seconds prirent le parti des Espagnols, ne sachant pas que leurs nouveaux amis du moment seront bientôt leurs oppresseurs !

Dans cette contré marécageuse, se sont les Néerlandais qui ont su le mieux s’adapter pour l’agriculture, mais au prix de l’asservissement d’Amérindiens, puis de Noirs. Dans les Guyanes française, Britannique et Néerlandaise de nombreux esclaves se révoltèrent et s’organisèrent en communauté dans la forêt amazonienne, et à la fin du XVIIIème siècle ces trois pays coloniaux conclurent des traités de paix avec les fugitifs et reconnurent leurs communautés afro-américaine Bonis, Saramakas et Djukas.

Les chamanes de Guyane, qui pratiquaient aussi la médecine, étaient contraint au célibat, pratiquaient à peu près les mêmes remèdes que les Tupinambas : succion de la partie malade, magnétisme.

Guyane vénézuélienne : Dans la vallée de l’Orénoque un dénommé Espira aurait trouvé en 1.535 un temple du Soleil, et à peu près à la même époque un certain Daça aurait été informé par un Amérindien de l’existence d’un prince qui se couvrait de poudre d’or, le fameux « el Dorado », ce qui provoqua la rué d’aventuriers. Comme dans cette contré les Caraïbes étaient d’actifs commerçant, il n’est pas surprenant qu’il y eut de l’or parmi les peuples indigènes. Vu le caractère combatif des Caraïbes, la région se transforma en terrain de guerre avec les avides conquistadors. A l’embouchure de l’Orénoque les Waraons (.ou Guaraons.) parvinrent à garder longtemps leur indépendance et construisirent de grandes habitations en bois dans la forêt ou résidaient plusieurs familles. Essentiellement ichtyophages (.mangeurs de poissons.), il complétaient leur alimentation par la chasse et le cueillette. Vivaient également en Guyanes espagnole les Guaikeris, les Quaquas, les Tamanaques, les Cumanagotes et les Otomaques.

Guyana : L’aventurier et favori de la reine Elisabeth lère, sir Walter Raleigh (.v 1.552 à 1.618.) après avoir raté ses objectifs de colonisation en Virginie en 1.585, il se lança en 1.595 dans l’exploration des Guyanes. Son extrême cupidité le poussa à des cruautés et des pillages partout sur son passage. Disgracié par Jacques ler en 1.603, il fut réhabilité pour qu’il entreprenne une expédition sur l’Orénoque en 1.616 ou il entra en conflit avec les Espagnols. A son retour en Angleterre il fut condamné à la décapitation.

Le Surinam : Cette région était majoritairement peuplée de Caraïbes. Y vivaient également les Aruacas. Dans la Guyane marécageuse, seul les Néerlandais obtinrent de bons résultats en agriculture grâce à la réalisation de Polders dès le XVIème siècle. Toutefois cette réussite de la culture de la canne à sucre reposa sur l’asservissement d’esclaves noirs. Les marrons avaient fini par constituer des communautés importantes sur les rives de la Sarameca vers 1.716 et réussirent à refouler les troupes néerlandaises. Puis comme les exactions ne faiblissaient pas avec les Noirs restés sous la domination coloniale, ces communautés lancèrent des raids dévastateurs à partir de 1.736. Maurice de Nassau finit par ouvrir des négociations et un accord favorable aux Noirs, semblable à celui qui avait été conclu à la Jamaïque, fut conclu en 1.749. Mais le racisme aidant, de nouvelles révoltes se produisirent et un important regroupement de Noirs se constitua à Tempaty-Crique, et le pouvoir fut contraint de signer un nouvel accord, le traité d’Ouca – nom que l’on donna à l’établissement des Noirs en révolte - en 1.771. La plantation dite Ouca devint prospère et rendit les Néerlandais ombrageux. Une nouvelle révolte eut lieu à la plantation de la Cottica qui contraignit les exploitant, dans tous les sens du terme, de se réfugier à Paramaribo. Pour éviter de nouveaux problèmes furent constitués des unités de chasseurs noirs qui parvinrent à chasser dans la forêt d’autres Noirs en révolte. Les Pays-Bas envoyèrent de nouvelles troupes sous les ordres du colonel Fourgeoud afin de consolider la sécurité. Suite à l’abolition de l’esclavage au XIXème siècle les polders sombrèrent dans la désuétude. Dans les années 1.960 l’on trouva dans l’arrière pays une tribu qui avait fuit la colonisation, les Akuliyos, tel était leur nouvelle dénomination.

Guyane française : Lorsque les premiers explorateurs débarquèrent, la nation la plus importante d’Amérindiens était celle des Galibis dont la culture est voisine de celle des Tupinambas. Ils étaient presque en guerre continuelle avec les Caraïbes. Dans ce pays marécageux leurs habitations en bois reposaient sur des pilotis. Méconnaissant l’agriculture, ils pratiquaient la cueillette en forêt et la pêche. Les Galibis pratiquaient le cannibalisme, mais contrairement aux pratiques des Amérindiens du Brésil, ils soumettaient leurs victimes à des supplices avant exécution et consommation. Au début de la colonisation vivaient également en Guyane française les Oyampis. Les débuts de la colonisation française est particulièrement inadapté et multiplie les échecs entre 1.624 et 1.634. Notre principal établissement s’effectua sur l’île de Cayenne qui était occupée par les Arikarets, probablement un clan des Galibis, et ces « sauvages » firent l’objet de massacres de la part des prétendus civilisés ! Les difficultés et la réduction du nombre de colons amenèrent ces derniers à adopter une méthode de vie proche de celle des autochtones et d’aucuns se mêlèrent aux Amérindiens. Ce n’est qu’en 1.652 que le pouvoir royal décida officiellement de coloniser la Guyane, mais la discorde entre les Français eux-mêmes et la résistance des Galibis fit échouer une fois de plus la colonisation. Quand de La Barre vint pour une nouvelle implantation en 1.663 quelques Néerlandais s’étaient établis à Cayenne. Grâce à la prudence de de La Barre l’implantation des Français réussie. Ce succès incita à la fondation de la Compagnie des Indes occidentale en 1.669. Les Néerlandais s’emparèrent de Cayenne en 1.676, mais en furent chassés l’année suivante par le vice-amiral Jean d’Estrées (.1.624 à 1.707.). L’établissement de flibustiers, au moins à ses débuts, favorisa la colonie par l’apport de leurs prises sur les navires étrangers. Les affrontements avec les Britanniques, puis avec les Portugais en 1.688 et en 1.700 mirent en évidence la sauvagerie des chrétiens. De nombreux Amérindiens furent réduit en esclavage, mais que la main-d’œuvre importée d’Afrique. Dans l’arrière pays vivent encore de nos jours la tribu des Wayanas, qui au XVIIIème siècle avaient organisés leur pays de manière militaire et avait tracé sur la ligne de partage des eaux une route de surveillance longue de 200 km, avec tous les 10 km un village fortifié d’une palissade munie de tours de guet. Les Wayanas affirment que plus l’intérieur vivraient encore les Oyaricoulets, dit les « Longues Oreilles », qui auraient les yeux bleus et des cheveux blonds.

Guyane portugaise : Aux abords d’un fort, la ville de Rio-Negro fut fondée par plusieurs tribus Amérindiennes : les Bamba, les Barré et les Passé.

Le Brésil :

Nous avons vu qu’avec l’arrivée des Portugais et de la « civilisation chrétienne » les Tupis inclinèrent de préférence pour la vente de leurs prisonniers comme esclave. Les Tupis multiplièrent même les guerres contre les Tapayas (.Probablement ceux que l’on nomment actuellement les Tapajos.) afin de pouvoir vendre un maximum d’esclaves aux colonisateurs.

 

Amérindiens au début de la colonisation : Dans le Sud du Brésil (.c’est à dire le Brésil tel qu’il était à l’époque du livre de Denis.), vivaient les Carjos, une tribu d’agriculteurs qui faisait probablement parti du groupe ethnique des Guaranis, furent promptement réduit en esclavage par les colons de Saint-Vincent (.probablement le Santo Vincente au sur de São Paulo / voir carte ci-après.), toutefois s’en suivit un métissage porto-amérindien. Ces Carjos était mal vu d’autres tribus restées relativement nomades et ils s’allièrent au Portugais pour combattre les Tamoyos qui étaient maître de toute la côte de Saint-Thomé à Anga-dos-Reys. Les Tamoyos s’abritaient dans des villages fortifiés. Ils furent refoulés vers l’intérieur des terres par les Goaytakazes avant de parvenir à reprendre le contrôle de la côte, c’est alors qu’ils furent exterminés par les Portugais. Les Goaytakazes inhumaient leurs guerriers dans de grands vases de terre cuite. Ils furent à leur tour battu et les survivant se replièrent dans l’Est de la capitainerie de Rio de Janeiro et adoptèrent le nom de Coroados. Les Goaynazes, un autre groupe d’Amérindiens, furent entièrement exterminés.

 

 

Les Tupinambas n’ont laissés aucune trace en la capitainerie de Rio de Janeiro. Les Tupinambas était les ennemies des Tupiniquins et des Tupinaes. D’ailleurs ces deux entités de Tupis semblent n’avoir formé qu’une même nation dans le passé. Les Tupiniquins et les Tupinaes vivaient entre Rio de Janeiro et Bahia. Ce sont les Tupiniquins qui reçurent Pedralvez Cabral lorsqu découvrit la côte brésilienne, ce qui n’a pas empêché qu’ils soient refoulés dans l’arrière lors de la colonisation. Les Tupiniquins qui vivaient principalement de la pêche s’étaient mêlés aux premiers colons portugais, mais ils furent massacrés par les redoutables Aymores (.d’aucuns ont pensés que les Aymores était apparenté au peuple des Tapuyas.) venus de l’arrière pays. Ils dévastèrent aussi les capitaineries de Porto-Seguro et de dos Ilheos (.probablement la Ilhéus de la carte du Brésil actuel.) et les Portugais restés en vie se retrouvèrent sans esclave (.Amérindien et Noir.).

 

Ces Aymores avaient la réputation de consommer plus de chair humaine que les autres tribus. Les Aymores finir par être anéantis, mais l’on pense que les quelques survivants constitueraient l’actuelle tribu des Botocoudos qui vivent le long des rives du Doce et du Belmonte. D’autre part, les Papanazes s’étaient établis entre Porto-Seguro et Espirito-Santo (.au Nord-est de Rio de Janeiro.), mais ils furent exterminés par les Tupiniquins et les Goaytakazes. Au-delà du San-Francisco (.Denis veut parler du fleuve Sao-Francisco.) vivaient les Amapiras de la famille des Tupis qui vivaient isolé depuis la guerre avec les Tapuyas. Ils côtoyaient les Ubirajas qui finir par être anéantis. Dans la capitainerie de Pernambuco la plupart des Amérindiens furent exterminés. Avant l’arrivée des colons y vivaient, entre le fleuve Sao-Francisco et le Rio Parahyba les Cahétes (.ou Caétès.) et qui étaient les ennemis de longue date des Tupinambas. Pour pratiquer leurs razzias, ils utilisaient des radeaux et étaient réputés pour leurs cruautés. Les Tupinambas s’allièrent aux Tupinaès et aux Tupayas pour les anéantir et ceux qui ne purent fuir furent vendus comme esclave. Dans les capitaineries de Paraiba (.le Parahyba de Denis.) et le Rio Grande vivaient les Pitiguares qui avaient fait alliance avec les Français lors de leur passage. Ils semblerait qu’ils effectuaient des incursions jusqu’au fleuve Amazone. Sur la côte vivaient encore d’autres tribus de moindre importance.

 

Source Larousse sur le net
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Colonisation : Lors de la découverte du Brésil par Pedro Cabral en 1.500, celui-ci décida d’abandonner sur place 2 jeunes hommes condamnés à l’exil afin qu’ils apprennent la langue des indigènes en attendant le retour des colon portugais. Cabral refusa de kidnapper un Amérindien, mais l’un des capitaines de navire s’y employa sans en avertir Cabral, c’est tout au moins ce qui nous dit la tradition. Lorsque Continho s’établit à Espirito-Santo en 1.534, il retrouve les deux hommes abandonnés par Cabral, mais il dut faire face à la résistance des Tupiniquins. Plusieurs de ces derniers furent capturés et établis dans des villages. Quand Duarte Coelho Pereyra s’établit dans la capitainerie de Pernambouco en 1.534 il dut affronter les Cahétès et leurs alliés les Français. Il fit une alliance avec le chef des Tobayares, Tabyra, anéantit les tribus hostiles, et fonda la ville d’Olinda. Il se lança dans l’exploitation du bois de teinture, arbre au bois de braise, qui, nous l’avons vu, a donné son nom au Pays.

De nombreuses personnes fuyant la « Sainte » Inquisition, dont de nombreux judaïsants, s’enfuirent du Portugal pour le Brésil. D’autres colons appartenant à la « vraie » religion apostolique et Romaine se livrèrent à la débauche et firent esclaves les hommes à qui ils enlevaient femmes et filles. Beaucoup d’entre eux abandonnèrent l’agriculture pour partir dans l’arrière pays à la recherche d’or.

En 1.516 Alvarès Correa avait échoué sur la côte et avait réussi à s’intégrer à une tribu Tupinambas ou il avait épousé la fille d’un chef. Jean lll du Portugal avait confié l’administration des terres entre « Saint Antoine » et le fleuve San-Francisco à Francisco Pereyra Coutinho qui montra un grand mépris pour les Amérindiens qui pour lui ne méritaient aucun ménagement et fini même par faire emprisonner Correa, mais les « Américains » se révoltèrent et le Portugais très chrétien dut s’enfuir dans la capitainerie dos Ilheos (.ou Ilhéus.). Mais Jean lll décida d’établir une ville sur ce rivage et en 1.549 les Portugais débarquèrent sous les ordres de Thomé de Souza qui avait été nommé gouverneur général. Il réussit à se concilier Alvarès et fut établit une bonne entente avec les Amérindiens. Alors arrivèrent en 1.550 plusieurs jésuites qui firent du prosélytisme et s’évertuèrent à éradiquer l’anthropophagie. Au bout de 4 ans Thomé de Souza céda en 1.552 le pouvoir à don Duarte da Costa arrivé au Brésil en compagnie de 7 jésuites. Pour des raisons inconnues les missionnaires préférèrent aller prêcher la bonne parole vers le sud du continent (.voir chapitre 32 Quarté.).

A Rio de Janeiro vivait une communauté de protestants français. Le jésuite Nebréga décida de les expulser de la ville en 1.560, mais ces « hérétiques » s’établirent fermement sur les rives de la rade et faisait cause commune avec les Tupinambas. C’est à peu près à cette époque que les intrépides Aymores lancèrent leurs raids sur la côte ce qui provoqua très probablement une baisse du nombre des habitants sur la côte entre Rio et San-Salvador. Les Aymores finir par être exterminés, les quelques survivants se replièrent dans la forêt.

Malgré les directives de tolérance envers les Amérindiens provenant de l’Espagne, qui occupait à cette époque le Portugal, la maltraitance des indigènes ne fléchit pas au Brésil. Entre 1.560 et 1.562, suite aux persécutions multiples et les actes d’asservissements, il y eut un dernier sursaut de résistance de la part des Amérindiens. Les Tamoyos, en particulier, remportèrent de nombreux succès contre les colons. Deux jésuites prirent l’initiative d’engager des négociations de paix, Nobréga et Anchiéta, et parvinrent à une entente.

Vers 1.564 les colons furent victimes de maladies, principalement la petite vérole, et le mal se propagea chez les Amérindiens ou il y eut d’énormes pertes en vie humaine. Avec le manque de main-d’œuvre se propagea la famine, incitant les colons à multiplier les razzias chez les Amérindiens afin de se procurer des esclaves. Certains Amérindiens également victime de cette famine se vendaient eux-mêmes, ou leurs enfants, aux colons afin d’obtenir de la nourriture et de survivre, ce qu’encourageait la « Sainte » Inquisition qui voyait dans ce processus une occasion de convertir les autochtones. Ces évènements contribuèrent à la disparition des Amérindiens près du littorale.

En 1.572, suite au décès de Mem de Sa Lisbonne décida de scinder le Brésil en deux capitaineries générales ; celle du Sud fut confiée à Antonio Salema, celle du Nord à Luis de Britto. Salema entrepris d’exterminer les Tamoyos et les Tupinambas, ainsi que leurs alliés Français (.voir Brésil au chapitre 30.) qui présentaient une gêne à l’extension de Rio de Janeiro. Devant la puissance de feu des colons les Français acceptèrent l’impunité en échange de l’abandon des tribus amérindiennes. Il y aurait eu plus de 8.000 indigènes tués ou réduits en esclavage. Quelques Tupinambas réussirent à s’enfuir dans l’arrière pays.

En 1.602 fut décidé d’entreprendre des prospections dans l’arrière pays et les prospecteurs s’en prirent aux indigènes. Les Tapuyas qui s’étaient réfugiés dans les montagnes d’Ipiapaba furent soumis par la force, heureusement une poignée de Français resté fidèle à leurs alliés obtinrent quelques maigres avantages pour les Amérindiens. Une partie des Tapuyas réussit néanmoins à se replier dans la forêt. Se furent ensuite les Pitagoares qui furent soumis et réduit en esclavage. En 1.603 avec l’aide du jésuite Domingo Rodriguez réussit à obtenir quelques protections, mais avec les maladies le nombre des Amérindiens s’étiola, les survivants reprirent leurs replis dans la forêt et sous connu à l’époque de Denis sous le nom de Botocoudos.

Des Français tentèrent une nouvelle incursion au Brésil en 1.611 et trouvèrent dans l’île de Maranham le soutien de leurs anciens alliés, les Tupinambas qui n’avaient pas suivi leurs compatriotes qui s’étaient dirigés vers l’Amazone. En 1.612 des renforts partirent de France sous la direction des sieurs de La Ravardière, de Rasilly et de Harley en vu de développer l’agriculture et le commerce. Avec l’expédition arrivèrent 4 capucins chargés d’évangéliser les Amérindiens. Hors les Portugais décidèrent d’explorer vers le nord et envoyèrent un descendant du célèbre navigateur Alfonso Albuquerque qui se prénommait Jéronimo. C’est alors que les Portugais prirent connaissance de la présence des Français dans cette contrée et Jéronimo Albuquerque s’empara de l’île de Maranham en 1.614. Seuls quelques Français ayant épousé une indigène purent rester dans les lieux. En 1.616 alors que de nombreux Amérindiens ont acceptés de s’intégrer, et pour la plupart sous forme d’esclavage, un dernier sursaut de résistance se termina par un massacre de prétendus « sauvages », une sorte d’Oradour-sur-Glane à la mode de la « civilisation » chrétienne.

 

En 1.617 fut publié dans la capitainerie de Pará une bulle d’excommunication contre ceux qui réduisaient en esclavage des Amérindiens libres, mais rien ne fut fait lorsque les Tapuyas, sous la direction d’un certain Maciel à la solde des colons, s’emparèrent de 24 chefs Tupinambas qui furent débités en morceaux. Dans le Sud du Brésil suite aux nombreux mariages mixtes la population c’est fortement accru. Toutefois dans l’arrière pays de Rio de Janeiro les prospecteurs multiplièrent les massacres. Malgré le bon vouloir des jésuites les « Paulistes » poursuivirent leurs exactions et les « bandeiras », sous la direction des chefs d’explorations nommés « certanistas », continuèrent leurs explorations jusque dans les contrées désertes.

 

Source Larousse sur le net
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Dans la capitainerie de Pernambuco, près de Porto-Calvo, des Noirs marrons avaient constitué deux communautés entre 1.520 et 1.530, mais les Néerlandais lors de leur établissement au Brésil les avaient pourchassés et décimés vers 1.644. En 1.650 une cinquantaine de Noirs se révoltèrent, ils s’emparèrent d’armes, et se réfugièrent à leur tour près de Porto-Calvo. Leur action incitèrent de nombreux autres esclaves mâles à les imiter et constituèrent la ville de Palmarès. A l’imitation de l’enlèvement des Sabines, ces Noirs entreprirent d’enlever toutes les femmes de couleur des alentours. Puis ils s’engagèrent dans des razzias dévastatrices. Les planteurs achetèrent la paix en leurs fournissant divers produits dont des armes. Alors les marrons s’adonnèrent à l’agriculture et prirent le nom de Palmarésiens, ils constituèrent un pouvoir électif et nommèrent comme chef à vie Zombé. Ils établirent des lois et nommèrent des magistrats. Leur religion était un christianisme mêlé de rites africains. Les villages se multiplièrent à la mode africaine ou les maisons sont entourées de jardin potager. L’on estime que la population atteignit 20.000 personnes. Hors en 1.696 le capitaine général Juan de Lancastro en accord avec le gouverneur de Bahia, Gaetano Mello, marcha contre les marrons avec 7.000 hommes, mais en l’absence d’artillerie les Blancs subirent une écrasante défaite. Les Portugais firent venir l’artillerie et assiégèrent la communauté. Lors de la reddition de nombreux hommes noirs se suicidèrent et les femmes comme les enfants furent vendus comme esclave.

Fut fondé près des rives du fleuve Paraguay en 1.715 la ville minière de Guyaba. En 1.730 le premier convoi qui parti de cette ville transportait 22.000 livres d’or, mais les Payagoas attaquèrent la flotte sur le Paraguay et s’emparèrent de la cargaison et partir échanger leur butin à Asunción pour la troquer contre divers produits.

Ce ne fut qu’en 1.755 que les Amérindiens furent libérés de l’esclavage, mais suite aux maltraitances infligées au peuple indigène, ce ne fut qu’en 1.758 que les fougueux Ouctakases acceptèrent de déposer les armes. En revanche les tribus réfugiées dans le désert, et plus particulièrement les descendants des Aymorès, les Botocoudos, passèrent à l’offensive et désolèrent Minas-Geraès en 1.767. Ils écrasèrent les Ouctakazes que les Portugais avaient habilement envoyés à leur rencontre.

Des diamants furent découvert par un certain Fonseca Lobo en 1.729 dans le district de Serro-do-Frio, les gisements étant essentiellement réparti le long du fleuve Jiquitihonha et en quelques décennies toutes les tribus des environs furent décimées.

En 1.816 un nommé Martins proclama indépendante la capitainerie de Pernambuco qui devint une république, mais lorsque les Portugais envoyèrent des troupes à partir de Bahia en 1.817 Martins, malgré le soutien d’indigènes ralliés à sa cause, dut se replier. Il fut fait prisonnier avec plusieurs de ses soldats et ils furent tous fusillés.

Près de la frontière avec le Paraguay se développa l’élevage et de nombreux Amérindiens s’adonnèrent au pastoralisme. Parmi ces pasteurs il y eut de nombreux Guaycourous. D’autres indigènes tel que les Payagoas devinrent d’habiles navigateurs. Entre Rio-Tiété et l’Uruguay vivaient à l’époque de Denis les Bugres divisés en 4 clans et s’adonnent à l’agriculture. Culturellement ces Bugres ont beaucoup de similitude avec les Tupis et formaient à cette époque un rempart à l’expansion des colons vers l’intérieur du pays. Comme de nombreuses petites tribus, les Goaytakazes se sont retirés dans l’arrière pays. Aux abords de la côte quelques Tamoyos sont devenus des marins.

Dans la région de Minas-Geraès subsistaient à l’époque de Denis quelques groupe de Botocoudos, d’autre Amérindiens se sont réfugiés en petit nombre dans les zones semis désertiques entourant la région de Minas-Geraès. Dans les déserts du Matto-Grosso et de Goyas subsistaient également des reliquats de tribus dont la plus importante était celle des Cahans (.ou Cayabavas selon les Guaycourous qui les avaient refoulé sur ce territoire.).

Entre Rio de Janeiro et Ilhéos (.ou Ilhéus.) subsistaient un plus grand nombre de tribus dont les soumis qui descendaient des Tupiniquins vivaient de pêche et d’agriculture et résidaient dans des villages et les insoumis progressaient dans la forêt. Les principales étaient celles des Puris, des Patachos, des Canarins et des Botocoudos. Ces derniers qui se donnaient le nom d’Engerecmong, étaient nommés par les Portugais les Bousikoudos, ou Botocoudos à cause de morceau de bois sculpté qu’ils introduisaient dans la lèvre inférieure qu’ils avaient au préalable percée. Dédaigneux envers ces prétendus « sauvages », les très catholiques Portugais, admirateur d’une idole prétendument miséricordieuse, n’avaient de cesse de les pourchasser sans pitié. Déjà à cette époque ne subsistait plus une tribu amérindienne aux alentours de Bahia. Dans l’arrière pays subsistaient les Camacans qui avaient troqués leurs habitats de feuillage contre des cabanes en bois. Ces Camacans vivaient autrefois dans les environs de la ville de Cachoéra, mais avaient fait l’objet de massacres de la part des catholiques. A Segerippe del Rey subsistaient à l’époque de Denis les tribus des Romarios et les Crococès, ces derniers avaient fui le Pernambuco. L’on peut encore nommer les Chucurus, les Acconans, les Carapotos et les Carirys. Dans le Parahiba l’ont trouvait à cette époque des villages de Cahètes et de Pitigoanres, mais dans le Rio Grande du Nord il ne subsistait plus d’Amérindiens. Sur la commanderie du Siara, les Tabajaras ont déjà disparu, mais subsiste quelques Amérindiens dans les bourgades. Dans le Maranham (.ou plutôt le Maranháo.) la plupart des tribus ont disparue, mais fut un temps ou les Tupinambas s’y étaient réfugiés en nombre et les colons qui vivaient avec eux avaient été jusqu’à adopter leur parlé.

Dans le bassin occidental de l’Amazonie vivaient les Gamellas qui avaient des points communs avec les Botocoudos qui vivent plus au Nord. L’on y trouvait aussi les Tymbiras devenus agriculteurs. Dans l’occident du Para vivaient les Gê, les Manajas, les Tremembéz, les Bus et les Cupinharos.

Quelques autres tribus furent signalées tels que les Jummas, les Mauhès, les Pammas, les Parinthinthins, les Aras et les Mundrucus.

Avenir de l’Amazonie :

Le nouveau code forestier brésilien de 2.012 a amnistié les déboisements illégaux du passé, ce qui ne peut qu’inciter les multinationales, vous savez ces organisations mafieuses qui se sont affiliées avec les paradis fiscaux et qui sont soutenues par les individus pour qui vous avez voté, à poursuivre les déboisement illicites ! Et en l’an de grâce 2.014 la déforestation a augmenté de plus de 400%. Ce qui me console c’est qu’en plus de la recherche de bois précieux, ces multinationales élèvent céréales et bétail aux pesticides Monsanto et qui, je l’espère, feront crever ceux qui croient vivre dans une période de mondialisation idyllique.

Peter Wohlleden nous informe dans son livre que plus l’on s’éloigne de la mer, plus les pluies se raréfient. Non seulement la forêt évite le ravinement des sols, mais le feuillage des arbres retiennent de l’eau qui se réévaport et réalimente la couche nuageuse, et permet ainsi à l’arrière pays d’avoir de la pluie. Et il précise que « Au brésil, les effets de la déforestation côtière se font déjà sentir : la forêt tropicale humide de amazonienne devient de plus en plus sèche » ! Bravo la dictature du capitalisme !

De plus, dans ce Brésil qui se réclame être un pays très chrétien, agissent toujours en toutes impunités et à la solde des multinationales, les « garimpeiros », des hommes (.et des femmes, pour ne pas vexer les féministes qui s’arrêtent à des points de détails sans penser à l’avenir de leurs enfants.) qui nettoient dans le sang la forêt avant que les bulldozers ravagent encore plus la forêt devenu inoccupée par les autochtones, amen ! Et se salop de pape Benoît XIV a eu l’audace de dire que « l’athéisme mène au nazisme » ?

Et la tasse de Whisky, est la construction du barrage de Belo Monte sur le Xingu au Brésil, devant entrer en fonction en 2.019, qui sera le troisième plus grand barrage de notre astre. Il immergera plus de 500 km2 de forêt sur des terres indigènes qui devront déguerpir.

Amérindiens de la Pampa et du Chili :

Au nord des Guaranis vivaient les Mbayas, chasseur-pêcheurs, qui faisait exécuter les travaux agricoles par les esclaves qu’ils capturaient chez les Guanas. Dans le sud de l’Uruguay vivaient les Guyanas à la peau claire et aux yeux bleus et ont des ressemblances avec les Boanes (.ou Boroanes.) qui vivaient dans l’est de l’Uruguay qui avaient les yeux bleus et les cheveux blonds. Ces derniers auraient été exterminés par les Charruas. Le long du fleuve Paraguay vivaient les Paraguas qui ont donnés le nom au cours d’eau. Au sud d’Asunción, entre le rio Vermejo et le Pilcomaya, vivaient les Tobas et les Pitilagas. Les Abipons vivaient près du rio Parana et se placèrent sous la protection des colons pour se garantir de leurs ennemis, les Morébis. Au sud du Paraguay ou vivaient les Guaranis (.voir chapitre 32 Quarté.) les Pampas (.ou Querendis.) s’adonnèrent à l’élevage suite à l’arrivée des colons et édifièrent des habitats en peau de bovins.

Colonisation : Pedro de Mendoza (.1.487 à 1.537.), gratifié du titre d’adelando, parti avec 14 navires et 2.650 hommes. Il débarqua en Amérique avec ses hommes et s’installe sur l’emplacement de l’actuelle Buenos-Aires en 1.535 dont il scelle la fondation le 2 février. Un détachement parti en reconnaissance fut massacré par les Guaranis et les Querendis. Suite aux guerres, aux maladies et à la famine Mendoza déserta et mourut sur le retour en mer. Il avait laissé le commandement à Juan Pedro de Ayolas (.1.510 à 1.538.) qui fonda la ville d’Asunción en 1.536 - dont il confia le commandement du fort à Martinez de Irala -, puis le port de Candelaria en 1.537. Il distribua des terres à ses soldats (.voir aussi le chapitre 32 Quarté.). Alvar Nuñez Cabeza de Vaca (.ou Vacca.) qui est nommé gouverneur du Paraguay en 1.540, n’arrive à Asunción qu’en 1.542. Il tente de trouver une route vers le Pérou. Ils fut cruel avec les Amérindiens et massacra plus assidûment les Orejones. Sont expédition fut un échec et est de retour dans la capitale le 18 avril 1.544. Il est alors remercié et est remplacé par Martinez de Irala. Ce dernier dut mater une révolte des Amérindiens en 1.546, puis tenta à son tour de trouver une route pour le Pérou. A sont retour le pouvoir était passé aux mains de Diego de Abreu qu’il mit en fuite. Irala fonda plusieurs villes et asservit les Guaranis (.pour le Paraguay voir la suite au chapitre 32 Quarté.). En 1.555 c’est un certain Salazar qui introduisit un toro (.ou Taureau.) et 7 vaches. L’élevage prit vite de l’ampleur surtout dans le sud.

Selon Denis, les péons (.ou gauchos.) se montre cruel avec les animaux qui constituent l’essentiel de leur nourriture (.ceci dit dans certains abattoir de nos pays dit civilisés l’on ne rechigne pas à faire souffrir, voir torturer les animaux, sans parler des abatages rituels exigés par les sectateurs de certains mythes monothéistes surannés, tel que les musulmans et les hébraïsants.).

Le Général Juan de Gara, chef des armées fit renaître en 1.580 Buenos-Aires qui avait été délaissé. Le général uruguayen, José Artigas (.1.764 à 1.850.) partisan de l’indépendance et farouche adversaire des Espagnols inverti l’Uruguay en 1.814, mais il fut vaincu par les Argentin et les Brésiliens et dut s’enfuir au Paraguay (.ou chapitre 32 quarté.).

Chili : Dans la seconde moitié du XVème siècle l’inca Tupac Yupanqui (.1.471 à 1.493.) voulu étendre son empire vers le sud et un prince royal nommé Sinchinuca prit la tête des opération et une partie du Chili fut rapidement soumis autant par la persuasion qu’à l’importance de son armée. Plus au sud les Amérindiens se montrèrent plus combatifs et il arrêta ses conquêtes aux environs de la rivière Rappel. En 1.505 Almago pénétra à son tour au Chili, mais il essuya un terrible revers sur la rivière Cachapoal. Puis c’est en 1.540 que Pizarro entrepris à son tour une marche vers le sud, son général, Pedro de Valdivia, parvint à avancer assez en avant et fonda Santiago « del Nuevo Extremo » en 1.541. Puis en 1.544 les Espagnol s’avancèrent jusqu’aux mines d’or de la vallée de Quillota et édifièrent un fort. Puis au nord de Santiago fut fondé par de Valdivia la ville de Coquimbo, mais les Amérindiens écrasèrent les Espagnols sur les rives de l’Itata. De Valdivia finit par obtenir des renforts de la part de Pizarro et reprit son avance et fonda la ville de Concepción en 1.550.

 

Au départ les Araucans (.ou Mapuches.) étaient divisés en 4 tribus indépendantes qui étaient gouvernés par un chef héréditaire nommé « toqui » qui devait céder le pouvoir en temps de guerre à un militaire qui était élu, c’est ainsi qu’en 1.553 c’est Caupolican qui organisa la défense du domaine des Araucans. Les Araucans vinrent au secours des Penconiens, ils harcelèrent les Espagnols, s’accoutumèrent au bruit des armes à feu et à leurs méthodes de combat. Caupolican commença à remporter quelques succès. Lors d’un affrontement général les Espagnols furent vaincu en parti grâce à un Araucan, Lautare, qui était entré au service des impériaux et qui décida à ce rallier aux siens. Valdivia fut tué lors de l’affrontement. Lautare marcha ensuite vers Santiago et s’empara de Concepción. Nous avons vu au chapitre 31 que les Araucan détruisirent 400 estancias espagnoles en 1 655. Mais Lautare finit par être capturé par les Espagnols en 1.556 et il préféra se suicider plutôt que de subir les supplices des envahisseurs. Don Hurtado de Mendoza rappliqua avec d’importants renforts et fit reconstruire Concepción et inverti l’archipel de Chiloé en 1.558. Caupolican fut pris par les Espagnols très chrétiens adorateur d’une divinité prétendument « miséricordieux », le pauvre captif demanda à être décapité, mais ils lui firent subir le supplice du pale, ou un bâton à l’extrémité arrondie pénètre doucement dans le corps en écartant les organes, mais perfore tout de même l’anus, arrache les cordons maintenant les intestins, enfonçant diaphragme et ressortait par la gorge provoquant de « saintes » douleurs que même les waffens-SS avaient du mal à égaler. Le fils de Caupolican continua à combattre, puis se retira après la désastreuse bataille de Quipeo en 1.559. Le successeur de don Garcia et de Villagran, Rodrigo Quiroga, battit les Amérindiens à Canète et le responsable des armées, Ruiz Gamboa ravagea « saintement » le territoire des Araucans. Melchior de Bravo se fit battre par l’Araucan Caillatura en 1.568 et l’on rappela Gamboa à la tête des armées. En 1.585 les Araucans remportèrent encore quelques succès, mais Alonzo Sotomayor opposa principalement des Amérindiens aux dernières troupes araucanes qui furent refoulés au-delà de la rivière Bio-Bio. Nous avons vu au chapitre 32 que les Araucans furent décimés par les luttes contre l’envahisseur, l’esclavage, les déportations et les épidémies. Les derniers soulèvements ont lieu en 1.723 et en 1.766.

 

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Nota : Culture de la canne à sucre dans les colonies : voir additif 8

 

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POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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