Le chamanisme sibérien, amérindien et miao (.minorité du Sud-est asiatique.) :

 

 

 

Additif rédigé après avoir consulté :

  

 

  • « Religion & Histoire – n°5 » - nov.-déc. 2.005.

  • « National Géographic » - février 2.001.

 

 

Le chamanisme d’Asie centrale :

  • Ses origines et son étendue : Chamane vient du mot toungouse (.Toungouse appartient au groupe linguistique de l’Altaï qui comporte également les parlés mongol et turc / encore de nos jours les Toungouses sont réputés pour posséder les chamanes les plus puissant de Sibérie.) « saman » qui évoque l’idée de mouvements du corps. D’aucuns voient dans les vestiges retrouvés dans les grottes datée de l’Aurignacien (.v – 40.000 à v – 30.000.) les premiers rites chamaniques. La présence de statuette d’être humains avec une tête d’animal (.statuettes theanthropres.) pouvait selon certains spécialistes figurer un chamane entrant en contact avec un animal totémique. Pour ces rituels les plantes hallucinogènes utilisées pouvait avoir été le cannabis dont l’usage fut attesté chez les Scythes par Hérodote. La jusquiame donne des sensations métamorphiques et peut donner l’impression de voler. Un mythe des peuples de l’Altaï affirme que le premier homme est sorti d’une grotte accompagné d’un animal : biche, bovidé, etc… selon les interprétations. Mihajlovskij est le premier en 1.891 à mettre en évidence les ressemblances entre le chamanisme asiatique et les pratiques rituelles amérindienne. Si certains voient dans les rites africains une forme de chamanisme, la majorité le réfute, car si les chamanes d’Asie maîtrisent les esprits, en Afrique les sorciers passent sous l’emprise des esprits et prétendent se faire manipuler par eux, d’ailleurs, dans se cas l’on parle généralement de possession.

  

 

 

 

Peinture rupestre de la « grotte des trois frères »

- époque Magdalénienne (.v – 17.000 à v – 11.000.) -

Représentation d’un cervidé, ou le corps

d’un humain revêtu d’une peau de cervidé, avec une tête

de hibou (.animal totémique ?.), des pattes de lion, des

jambes et un sexe humain qui peut faire penser à

 

un rite proche du chamanisme.

 

  • Ses pratiques : En l’absence de doctrine, de clergé et de sanctuaire certains ne considèrent pas le chamanisme comme une religion. Pour les chamanes l’âme, ou « l’esprit », survit après la mort pour tous les êtres vivants (.humains comme animaux.), certains accordent même une âme à certains objets, tel que les « ongons », des statuettes qui sont sensés accueillir l’esprit d’un ancêtre. Les esprits (.humains comme animaux.) ont même la possibilité de se réincarner. Les chamanes furent donc à la base de la communication avec les esprits humains et animaux – les chamanes considèrent qu’ils vivent en harmonie avec la nature, ce qui leur permet de mieux communiquer avec les esprits -, d’où l’usage parfois du terme d’animistes. Les chamanes obtiennes du monde animal qu’il se sacrifie afin de nourrir les humains, hors les esprits des animaux morts pour vivre doivent se nourrir, alors ils consomment la vitalité des humains, entraînant ainsi leur vieillissement et au final leur mort. Pour renforcer leur puissance certains chamanes lors des rituels se revêtent d’une peau de reine (.voir ci-devant la peinture rupestre.) et se coiffe avec des bois de cervidé (.de nos jours les bois sont souvent remplacés par les cornes en métal.) ; la présence de ces cornes fit dire aux chrétiens que les chamane étaient le Diable en personne ! Les pratiques chamaniques sont non-écrites, même dans des pays comme la Mongolie et la Corée ou l’usage de l’écriture est fort ancien. Les pratiques chamaniques varient selon l’instinct que ressent le chamane lors de ses cérémonies, et les usages sont évolutifs même pour chaque chamane. Les serments dits de l’ours des peuples chamaniques revêtent plusieurs formes en l’honneur de l’ours brun et les Ougriens ont fait de l’ours une divinité. L’on a dit qu’un humain qui se faisait manger par un ours était un parjure. Les restes d’animaux sont dédié à la nature pour que l’âme puise mieux se libérer de son enveloppe corporelle, ainsi sont pratiqués des funérailles aériennes, aussi bien pour les humains que pour les autres animaux. Le corps est placé en hauteur sur une simple plate-forme pour les quatre pattes, et parfois dans un cercueil pour les deux pattes ; cette pratique nous renvoie à certains usages amérindiens. Pour devenir chamane il faut de l’entraînement et prouver ses capacités afin d’être élu chamane de l’année. S’il satisfait, le chamane en place est de préférence reconduit pour l’année à venir. Les chamanes n’ont jamais détenu de pouvoir politique et sont action se limite aux influence pour la chasse, la pluie, la santé, et de nos jours son pouvoir c’est élargi au commerce et aux placements boursiers. Contrairement à la tradition les chamanes urbains, de nos jours, se font rémunérer. Certains chamanes, plus évolué que les autres, se sont spécialisés de nos jours aux problèmes environnementaux. Conjointement au chamanisme les peuples d’Asie centrale pratiquent le culte des ancêtres comme beaucoup d’Asiatiques et comme l’on pratiqué dans l’antiquité les Romains. Les ancêtres sont sollicités pour s’affranchir des difficultés de la vie, et pour les encourager les autochtones leurs font des offrandes. Lorsqu’un individu est victime de l’un de ses ancêtres, il fait appel au chamane de son clan ou de sa tribu pour qu’il négocie avec l’esprit du défunt. Les Nénètses et les Evenks (.les Evenks – nom imposé par le régime communiste soviétique - constituent le groupe le plus important de la famille linguistique toungouse et étaient appelé Toungouses avant 1.931.) célèbrent la fête des éleveurs de rennes. Les Ostiaks, dénommé actuellement Khantes, vivent dans le Nord-ouest de la Sibérie et sont apparenté linguistiquement aux hongrois. Les Kazakhs pensent que les rêves sont des ouvertures vers le monde des esprits.

 

Les nomades Nganassanes qui vivent dans la presqu’île de Taimyr et qui élèvent des rennes sur la toundra septentrionale de la Sibérie ont conservé de nombreuses légendes chamaniques. De nos jours si certaines tribus chamaniques ont accepté le principe de « Dieu russe » créateur, aussi perspicace qu’Epicure, ils considèrent que cette divinité n’intervient pas dans le cours de la vie des êtres vivant et ne lui consacrent aucun culte.

  • Chamanisme chez les Eskimos d’Amérique : Nous avons vu au chapitre premier que selon les spécialistes le mot Eskimos (.ou Esquimaude ou Inuite.) viendrait soit de l’algonquin et signifierait « Mangeur de (.viande.) crue », soit du Montagnais « Esgimow » qui signifierait « Locuteur de langue étrangère ». Quant à Inuit le mot signifierait « l’Homme ». Dans la revue Religion & Histoire il est précisé que le mot « Inuit » vient d’un idiome d’un groupe d’Eskimos habitants au Canada et que d’autres tribus, notamment à l’Ouest et au Groenland désapprouve l’emploie du mot Inuit qui ne correspond pas à leur identité locale. Les chrétiens, comme les autres sectateurs de mythe monothéiste, réussirent à éradiquer le fait de croire que les animaux sont dotés d’une âme (.ou esprit.) et que les Eskimos de devaient plus culpabiliser lorsqu’ils massacraient des « bêtes ». malgré cette déculturation partielle, de nombreux Eskimos continuent à croire aux esprits et à pratiquer la divination.

  • Premiers contactes des chamanistes d’Asie centrale avec les Bouddhistes : En Chine, à la cours de Khoubilaï (.ou Qubilaï / 1.260 à 1.294 / voir chapitre 25 la Chine Mongole.) se côtoient des bouddhistes de l’école sakyapa (.voir le chapitre 8 Bis.) et des chamanes mages et guérisseurs. Puis en Chine l’attrait du bouddhisme décline. Dans la Mongolie des Khalkha (.voir chapitre 30 / Khalkha est l’ethnie majoritaire au Tibert.) Altan khan (.1.543 à 1.583.) se convertit à l’école bouddhiste dite gelugpa en 1.576. Par les édits de 1.568 et de 1.577 il interdit les sacrifices sanglants, la détention d’objets de culte chamanique et l’invocation des esprits et sont lancées des campagnes de persécutions contre les chamanes. Au XVIIème siècle le pancho-lama (.ou panchen-lama.) envoie le moine Neyici Toyin porter la bonne parole de Bouddha chez les Khalkas et les peuples voisins et entrepris de faire la chasse à tout ce qui se référait au chamanisme. Le coté positif fut que les sacrifices sanglants chamaniques disparurent, mais les autres pratiques subsistèrent, bien que plusieurs festivités chamanique se confondirent avec les évènement du culte bouddhiste, et des divinités chamaniques prirent des noms bouddhistes. D’un autre coté, quelques rares divinités chamaniques furent adoptées par les bouddhistes. Chez les Touvas (.ou Soyotes.) apparurent les « Burkhanböö », sorte de lama bouddho-chamanique.

 

Ovoo chamanique inspiré du stupa bouddhiste
Ovoo chamanique inspiré du stupa bouddhiste

 

  • Premiers contactes avec islamistes : Pour les islamistes le chamanisme est une idolâtrie à éradiquer. Chez les Turcophones islamisés les chamanes ont du renoncer à entrer en contact avec les esprits humains ou non humains, mais se contentent d’être des médiateurs entre morts et vivants. Ils pratiquent néanmoins les fonctions de guérisseur et de devin, s’aidant parfois de musique et de chants. Les chamanes ont empruntés au soufisme (.le soufisme doctrine mystique adaptée à la religion musulmane et qui n’est pas apprécié des islamistes puristes.) les prières réparatrices qui s’inspirent de la mystique arabo-persique, ces prières tirées de formules coraniques sont rabâchées dans le but d’entrer en contact avec Allah et d’obtenir de lui la guérison. Des textes du Coran peuvent être utilisées comme talismans ou comme une entrée en matière pour la divination.

  • Premiers contactes avec les Européens : Ce n’est qu’après la prise du khanat de Sibir (.voir ci-devant Le colonialiste russe.) que les Russo-Cosaques entrent en contacte avec des chamanes. En 1.672 l’archiprêtre orthodoxe Avvakum (.ou Avvakoum / 1.620 à 1.682 / il fut le chef des premiers « raskolniki », dit aussi « vieux-croyants ; il fut le premier à décrire l’activité des chamanes lors de son départ en exil en Sibérie de 1.672 à 1.675.) constate que les chamanes sont des rivaux à la chrétienté et les assimile à des sorciers qui œuvrent au service du diable. En 1.679 le voïvode Barnechlev fut condamné par le tribunal de Irkoutsk pour avoir invité un chaman et il l’aurait soudoyé pour qu’il lance de mauvais sort à des notables rivaux. En 1.718 Pierre ler le Grand (.Piotr Alexéiévitch / 1.682 à 1.725.) envoie un médecin allemand, Messerschmidt, collecter entre autre des idoles chamaniques, celui-ci s’informa sur la cosmologie ostiak (.actuel Khante dont le langage est proche du hongrois.). Diderot qualifia les chamanes d’imposteurs. En 1.786 Catherine ll (.1.762 à 1 796.) fait représenter à l’Ermitage sa pièce « Le chamane sibérien » qui présente les chamanes comme des imposteurs rusés et doués. Suite à l’abolition de l’esclavage en 1.861, la colonisation de la Sibérie par les Russes s’accélère ; le chamanisme devint alors pour les autochtones un moyen de lutter contre le désarroi des populations face à cette intrusion massive, malgré l’interdiction des autorités tzaristes qui veulent éradiquer toutes pratiques cérémonielles non rattachés aux mythes chrétiens, surtout que les pratiques thérapeutiques des chamanes firent l’objet de fortes demandes de la part des envahisseurs. Si sous Lénine l’on considère le chamane comme un acteur social pouvant adhérer au communisme, sous Staline le chamane devient un personnage de domination sociale qu’il faut éliminer en les condamnant à la réclusion à perpétuité, voir à la peine capitale. Si Max Weber (.1.864 à 1.920.) a vu dans le chamanisme de la magie, un certain psychanalyste, Freud pour ne pas le nommer, a vue dans les rites chamaniques l’émergence de maladies mentales !

  • Evangélisation : Dès le XIème siècle les Ougriens de l’Ob - Khantes (.ou Ostiaks.) et Mansis (.ou Vogoules.) – furent en contacte avec des marchands orthodoxe de Novgorod. Au XVIIème siècle quelques ecclésiastiques sont envoyés en Sibérie. Jusqu’à Pierre le Grand la soumission des peuples de Sibérie se faisait sur un assemblage de morceaux de bois en forme de croix, puis, progressivement le serment s’effectua sur un recueil de mythe chrétiens qui l’on appel la Bible. L’évangélisation s’intensifie sous Pierre le Grand en soudoyant les autochtones, le nouveau converti était exempté d’impôts pendant une certaine durée, et pour compenser cette perte de revenue l’on augmenta les impôts pour les païens. Dans de rare cas des proto-nazis convertissaient de force les indigènes et détruisaient tous ce qui faisait référence au chamanisme. Au XIXème siècle la haute hiérarchie orthodoxe se fixe en Sibérie et en décidant de transcrire dans les dialectes locaux les « prétendues saintes » écritures espérèrent d’intégrer au sein de l’église des gens du cru, mais le succès resta mitigé. Chez les Nénètses (.de langue samoyèdes.) l’église instaura, probablement en remplacement d’une coutume locale, la fête d’Elie (.cité dans l’ancien testament et que les Russes travestirent en maître de la foudre et des orages, et en patron des pasteurs.) le 20 juillet en le déclarent patron des éleveurs de rennes. Les chamanes peuvent également faire appel à des saints soufistes ; leur « mazar » sont des tombeaux qui ressemblent en Asie centrale à des stūpas. Le chamane doit s’opposer à l’esprit qui a provoqué le mal pour soigner le malade et s’aide d’esprits bien veillant à qui il sacrifie des animaux. Chez les peuples sédentaires tels que les Ouzbeks, les Tadjiks, les Turks du Xinjiang, les chamanes sont généralement des femmes qui utilisent un tambour pour les chants rituels. Chez les nomades tels que les Turkmènes, les Kazakhs, les Kirghizes et les nomades du Turkestan chinois sont des hommes qui utilisent un violon rudimentaire qui de nos jours est remplacé par divers objets. En Azerbaïdjan et en Turquie le chamane se pare du nom d’homme-aux-djinns. En Anatolie les saint soufis s’identifient aux cervidés / homme-cerf.

 

Le chamanisme d’Amérique du Sud :

Nous avons vu à l’additif 4 que pour les relations avec des forces occultes (.pour communiquer avec les esprits ou les morts, ou pour la divination, ou la médecine, ou pour la purification.), étaient utilisées des substances psychotropes qui pouvaient être aspirées ou avalées. La plus commune fut l’ahuayasca (.ou yagé.), boisson faite à partir d’écorce de lianes. L’usage de cet hallucinogène était également utilisé dans les Andes. Les chamanes utilisaient également le tabac sous forme de cigare pour souffler la fumée sur le patient à des fins thérapeutiques, mais le tabac n’eut jamais un usage additif. S’il fut utilisé comme nous venons de le voir sous la forme de cigare en Amazonie, il était chiqué dans les Andes.

En Amazonie les chamanes étaient associés par les colons à des fonctions telles que « jongleurs », « barbiers », ou « enchanteurs » qui représentaient un danger pour la « vraie » religion.

Chez les Tupi-Guarani les chamanes faisaient aussi office de chef d’un clan ou d’une tribu, parfois même le chamane se glorifiait d’être chef-messie ou prédicateur, ou chef divin. Ces derniers se distinguaient des chamanes médecins. Mais l’on nota l’absence de temples et de cultes ; et pour les chrétiens ces chamanes étaient au service du Diable.

Selon André Thevet en 1.558, les chamanes tupinamba pratiquaient des sucions aux endroits du corps jugés malade ; ces « diableries » ainsi désignées par Thevet furent reprises un temps par les médecins européens qui préconisèrent l’usage de ventouses ! Quand au tabac, pur et non trafiqué par les industrielles de la cigarette, fut utilisé en Europe pour soigner les maux de têtes. Certaine mises en scènes, comme le désenvoûtement pratiqué un temps par la sainte église catholique et romaine, n’avait rien à envier aux pratiques chamaniques sud-américaines. De nos jours encore pour certains chamanes le souffle de fumée de tabac permet d’entrer en contact avec les esprits.

Pour les peuples caraïbes les attributs du chamane étaient les plumes, le tabac et la maraca, une sorte de calebasses.

Les Taïnos, qui appartiennent au groupe linguistique des Arawak, et qui furent les premiers habitants d’Amériques entrer en contact avec les conquistadors, était répartis au nord de l’Amazonie et des îles Caraïbes. Les « zemis » sont des représentations taino sous forme de pierres à 3 pointes, appelés « trigonolythes »,, ou de statuettes en bois, en os, ou en coton, auxquelles étaient rendu un culte.

Néo-chamanisme :

La pagelança (.ou pajelança.) est un culte thérapeutique pratiqué dans le nord du Brésil basé en grande partie sur le chamanisme amérindien, avec des apports d’éléments de cultes afro-brésiliens et du catholicisme populaire.

L’umbanda est une religion syncrétique brésilienne qui regroupe des éléments africains, amérindiens, catholiques, spirites et occultistes.

Le candomblé est une sorte de religion du nord-est brésilien qui empreinte principalement aux apports africains.

Le kardécien (.ou kardécisme.) est une religion fondée par Allan Kardec qui se base sur l’entrée en contact avec l’âme des morts par l’entremise de médiums.

 

Le chamanisme chez les Miao :

 

Chez les Miao (.ou Méo, ou Hmong.), qui habitent en Chine du sud, au Vietnam, au Laos, en Thaïlande et au Myanmar, les chamane sont principalement des térapeutes. Pour les personnes en fin de vie il y a des spécialistes pour le passage en fin de vie. Lors d’une épidémie le chamane peut entreprendre une action collective. Les maladies peuvent provenir d’un déséquilibre parmi les âmes, ou principes vitaux qui sont au nombre de 10 à 30, et qui résident dans chaque individu ; ils sont tenus pour responsable des problèmes de santé. Alors devant son autel le chamane fait appel aux esprits auxiliaires avant de partir à la recherche des âmes égarés. Au final pour appaiser les mauvais esprits l’on pratique un sacrifice, en général un poulet. Lors d’une naissance le chamane fait appel au Kuan Yin, un bodhisattva féminin (.le bodhisattva est un être ayant atteind l’éveil, mais qui retarde son entrée au Nirvana pour aider les humains.).

 

Le chamanisme chez les Boushmens :

 

Les Boushmen, ou Bochimans = Hommes de la Brousse. Leurs « San », ou chamanes entre en transe afin de pouvoir guérir, de faire pleuvoir, ou prendre le contrôle du gibier. Lors de leur cérémonie les chamanes ont l’impression de se transformer en un animal.

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


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