La première guerre mondiale et ses conséquences :

De 1 914 à 1 921 :

 

AFRIQUE :

Pendants la première guerre mondiale 14 / 18, les Britanniques réquisitionnent de nombreux Noirs pour assurer la portage au sein des armées qui combattent des troupes allemandes.

Après la première guerre mondiale 14 / 18, les colonisateurs font de gros efforts pour lutter contre les épidémies : fièvre jaune, peste, paludisme et maladie du sommeil. C’est à cette époque que les Africains commercent à se politiser.

Alors que l’esclavage à été éradiqué, les gouvernements européens, dans les années 1 920 doivent réglementer le travail forcé et le portage pour « réduire » les abus dans les colonies françaises, belges, portugaises, mais aussi dans les colonies britanniques.

Egypte :

En 1.914, Suite au déclenchement de la première guerre mondiale, le khédive Abbās ll se déclare l’allier de l’empire Ottoman, et appel au soulèvement espérant ainsi écarter le pouvoir colonial. En réaction Londres dénonce la suzeraineté de l’empire ottoman sur l’Egypte le 18 décembre et proclame le protectorat sur l’Egypte. Le pays en rébellion est soumis et Abbas ll est remplacé par les Britanniques par son oncle Husayn Kāmil (.1.914 à 1.917.). En 1.915, les Ottomans s’emparent du Sinaï et menacent le canal de Suez ou transitent les renforts des armées provenant de l’Inde. En 1.916, les Ottomans sont refoulés. Le pays se laïcise dans les années 1 920.

Ethiopie :

Pendant la guerre, l’Ethiopie prend le parti des Ottomans et de l’Allemagne. Les Franco-Britanniques favorisent un coup d’état qui remplace en 1 916 Lidj Lassou par Zanditou, la fille de Ménélik.

Libye :

En 1 915, le pays se soulève au coté des Senoussis (.ou Senousis ou Sanūsi.) de Cyrénaïque qui ont le soutien des Ottomans et les Italiens doivent se replier sur la côte. Les Senoussis interviennent également dans le Sud tunisien et dans le Nord du Tchad. Le fils de Sa’id, Muhammed, qui lui succède en 1 917 est reconnu émir des Senoussis en 1 920 sous le titre d’Idris ler, et reste maître de plusieurs oasis.

Algérie :

En 1 919, l’Algérie est divisée en trois départements. Dès 1 920, la pauvreté engendre l’émigration des Algériens vers la métropole.

Maroc :

Un soulèvement partiel du Maroc espagnol pendant la guerre 14 / 18 est réprimé. Mais ayant du mal à pacifier tout le Rif, les Espagnols multiplient les exactions, alors un nouveau soulèvement sous la direction d’Abd el-Krim (.ou Abdelkrim.) s’engage en 1.920. Les Espagnols sont battus par les Rifains à Anoual en juillet 1.921, puis la révolte se propage rapidement dans le Rif.

Libéria :

Après 1 915, le pays s’étend vers l’intérieur.

Côte d’Ivoire :

La colonisation a commencé tardivement, dans les années 1.880 et le pays n’est pacifié qu’en 1.915. Le commerce du cacao, du café et de la banane y est développé.

Haute Volta :

Elle est entièrement soumise par les Français qu’en 1 919.

Togo :

Le Togo allemand capitule dès le mois d’août 1 914. Après la guerre, la SDN par mandat confie la gestion du pays aux Britanniques pour la partie occidentale et à aux Français pour la partie orientale du pays.

Cameroun :

Le Cameroun allemand capitule en 1 916 et la SDN confie une grande partie du pays à la France, seule les deux zones du Nord-ouest sont confiées aux Britanniques.

Ouganda :

L’élite se transforme en aristocratie foncière et le servage est encouragé par les Britanniques, mais face à l’agitation des populations en 1 916, le servage est abolit et les terres redistribuées.

Tanganyika :

Le général allemand Von Lettow-Vorbeck tient tête aux alliés avec un effectif de un contre trois jusqu’à la fin de l’année 1.916, puis entre en guérilla contre les alliés qui reçoivent des renforts. Il se retrouve avec moins de 7 000 hommes face à une armée de 250 000 soldats. Venant d’apprendre la signature de l’armistice, le général cesse les combats deux jours après la fin de la guerre. Le pays est placé par la SDN sous mandat britannique.

Sud-Ouest Africain :

Face aux armées sud-africaines les Allemands capitulent le 9 juillet 1.915. En 1.920, le pays est confié par la SDN à l’Afrique du Sud qui l’intégrera à l’Union en 1 949 et y instaurera l’apartheid en 1 969.

Afrique du Sud :

En 1 914, les opinions divergent, une partie de l’armée entre en rébellion et le Transvaal comme l’Orange font sécession après la décision du gouvernement d’entrer en guerre contre l’Allemagne. Après de durs combats, l’unité du pays est rétablie en 1 915 et le Sud-ouest Africain est pris aux Allemands.

EUROPE :

 

 

Guerre de 14 / 18 :

Un Bosniaque, Gavrilo Princip (.ou Gabriel.), émigre en Serbie et entre en contacte avec une organisation, la « Main Noire » qui a le soutien des services secrets serbes et qui l’entraîne puis lui procure armes et bombes. Le 28 juin 1.914 il assassine à Sarajevo l’archiduc François-Ferdinand qui est le prince héritier du trône d’Autriche-Hongrie, ainsi que son épouse Sophie von Hohenberg. Le 5 juillet l’Allemagne fait savoir qu’elle soutiendra Vienne en cas de conflit avec Belgrade. Le 21 juillet la France confirme son alliance militaire avec Saint-Pétersbourg. En accord avec l’Allemagne et encouragé par le parti antislave, l’Autriche-Hongrie adresse à la Serbie, soupçonnée à jute titre d’être impliquée dans l’attentat, un ultimatum le 23 juillet : dans les 48 heures, Belgrade doit renoncer à sa propagande sur la « Grande Serbie », dissoudre les sociétés entretenant une propagande anti-autrichienne, révoquer certains officiers et fonctionnaires et accepter la collaboration de fonctionnaires autrichiens qui l’aideraient à la mise en œuvre de l’ultimatum et qui devront pouvoir enquêter sur la responsabilité de la Serbie dans l’attentat de Sarajevo. Belgrade ne présente qu’une réserve sur la participation des fonctionnaires autrichiens, mais accepte d’appliquer le reste de l’ultimatum. Le 25 juillet Vienne rompt avec la Serbie, le même jour le Britanniques sir Eyre Crowe déclare que la France et la Russie sont prêt à relever le défi. Le 26, les Britanniques proposent leur médiation. Le 28 l’Autriche déclare la guerre à la Serbie à 11 heures, la Russie dès 1 heure de l’après-midi décide de rappeler ses réservistes. Le 29, l’Allemagne tente d’acheter la neutralité de Londres, le même jour Vienne rejette la demande de conciliation de Saint-Pétersbourg et entreprend le premier bombardement de Belgrade, le tzar sous la pression de son état-major accepte une mobilisation partielle dans les 4 districts méridionaux, mais dès le 30 les officiers obtiennent la mobilisation générale. L’Italie et la Roumanie se déclarent neutres. Le 31, la Russie, alliée de la Serbie mobilise, mais propose à Guillaume ll de négocier. Ce dernier demande à la France en gage de bonne foi, si elle se déclarait neutre, de lui livrer les forts de Toul et de Verdun. Paris demande à Londres de se prononcer, mais la réponse reste évasive. Le premier août la France mobilise, l’Allemagne est décrète la mobilisation générale à 5 heure du soir, puis déclare la guerre à la Russie. Le premier août Londres, qui est informé depuis 1.911 d’un projet allemand prévoyant une attaque de la France par la Belgique, demande à Paris et Berlin s’ils avaient l’intention de respecter la neutralité de la Belgique, Paris répondit par l’affirmatif, Berlin resta dans le vague alors que l’état-major allemand estimait que la France devait être mise hors de combat en une semaine. Le 2 août, l’Allemagne envahit le Luxembourg et demande instamment à Bruxelles le libre passage des troupes du Reich moyennant le paiement d’indemnité, le même jour la Grande-Bretagne annonce qu’elle assurera la défense des côtes françaises contre toutes attaques maritimes. Le 3 août la Belgique rejette la demande allemande alors que le Reich déclare la guerre à la France. Le 4 août les Allemands en envahissant la Belgique violent ainsi sa neutralité et le major-général Ludendorff encercle Liège ce qui provoque l’entrée en guerre de la Grande Bretagne. Rapidement l’armée belge est contrainte de se replier sur Anvers abandonnant Namur et les Britanniques qui s’était installés à Mons doivent battre en retraite laissant se diriger vers la France de 35 corps d’armée du Reich. L’état-major allemand pensant écraser rapidement l’armée française n’a envoyé sur le front de l’Est que 14 divisons sous le commandement du général von Prittwitz. Dès la mi-août, les Autrichiens essuient un premier revers à Cer en Serbie.

Au niveau de la marine, les Britanniques peuvent aligner au début de la guerre 24 « super dreadnoughts » (.grands cuirassés.) contre 16 du coté allemand, alors Londres décide de lancer la construction de 12 super dreadnoughts en 6 mois afin de préserver l’hégémonie maritime tendit que le kaiser qui veut préserver ses cuirassés accepte que l’amiral von Tirpitz accélère la construction de sous-marins, seul moyen de forcer le blocus maritime que Londres veut imposer au Reich. Le président Wilson déclara que les USA étaient « au-dessus de la mêlée », mais dès novembre 1.914 il proteste contre les Britanniques qui ont usurpés le droit de visite sur tous les bateaux étasuniens sous le prétexte de s’opposer au trafique d’armes au profit des empires centraux. Le 4 février 1.915 Berlin informe de prendre des mesures de rétorsions envers les navires marchands qui livreraient des armes à la « Perfide Albion ».

Chaque nations pensent trouver ses intérêts dans une guerre de mouvements qui devrait durer tout au plus quelques mois ! En fait, elle durera plus de quatre ans !

Le plan de l’ancien chef du Grand état-major allemand, Alfred von Schlieffen, qui consiste à contourner les troupes françaises par l’ouest en traversant la Belgique et qui est repris par son successeur Helmuth von Moltke provoque la bataille dite « Bataille des frontières », mais le commandant en chef des armées du Nord et du Nord-est, Joseph Joffre et le gouverneur de Paris, Joseph Gallieni, organisent dès la fin août une contre-offensive. Sur le front Est les Russes s’emparent des lacs de Mazures (.ou Masurie.) provoquant la panique de Prittwitz qui est relevé de ses fonctions le 20 août et remplacé par le général Hindenburg qui reçoit comme second Ludendorff. Suite au revers de la « bataille de la Marne » von Moltke est remplacé en septembre par Erich von Falkenhayn qui s’empare d’Anvers le 10 du mois, mais il est stoppé lors de la première bataille d’Ypres en Belgique, alors c’est l’enlisement et le début de la guerre des tranchés, ainsi le combat devient une guerre d’usure. Le quartier général du Reich est alors étabi à Charleville-Mézières. Sur le front Est, le maréchal Paul von Hindenburg secondé par le général Eric Ludendorff bat le Russe Samsonov à Tannenberg fin août ainsi que Rennenkampf aux lacs de Mazures en septembre, et le feld-maréchal allemand August von Mackensen refoule les Russes jusqu’à Lods, puis, après la défaite autrichienne de Lemberg en septembre 1 914, il est placé à la tête des force germano-autrichiennes. En octobre l’empire Ottoman entre en guerre contre la Russie. Von Hindenburg reçoit le commandement du front oriental en novembre.

A la fin de 1.914 Guillaume ll incite l’Autriche à faire des concessions territoriales à l’Italie dans le Sud Tyrol et en Adriatique afin de rallier Rome dans leur camp, mais Vienne rejette la suggestion en janvier 1.915.

En 1 915 / 1 916, par l’accord d’Sykes-Picot, la France, la Grande Bretagne et la Russie négocient secrètement le partage des provinces non turques de l’empire Ottoman. Sur la même période, l’Autriche et la Bulgarie envisagent d’occuper la totalité du Kosovo pour leur profit respectif, et l’affrontement entre les deux pays est évité suite à l’intervention de Berlin. D’autre part Londres sollicite l’alliance de la Bulgarie, mais celle-ci demande en compensation l’annexion de la Macédoine détenue par la Serbie qui est l’allié de l’entente, alors les négociations n’ont pas de suites.

Le 22 avril 1 915, l’Allemagne est la première à utiliser des gaz toxiques à Ypres. Washington, suite au torpillage au large de l’Irlande du Lusitania le 7 mai 1.915 qui a provoqué la mort de 1.200 passagers dont une poignés d’Etasuniens, déclare que la répétition d’un tel acte provoquera l’entré des USA dans la guerre. Le 23 mai 1 915, suite à un accord secret signé avec les pays de l’entente (.voir Albanie / Londres aurait en plus de l’Albanie promis de vastes territoires au détriment de l’Autriche ainsi qu’au détriment de la Serbie et de l’empire Ottoman / voir Le kaiser de Virginia Cowles page 393.) l’Italie entre en guerre contre les empires centraux et met ainsi fin à la Triple Alliance. August von Mackensen en mai-juin reprend aux Russes la Galice autrichienne, puis en octobre 1.915 il se tourne vers la Serbie et prend Belgrade, contraignant Paris, Londres et Moscou à y envoyer des troupes. Pendant ce temps Varsovie tombe aux mains des Allemands en août. A l’insu du kaiser, l’armée allemande facilite le retour de Lénine en Russie dans le but de déstabiliser cette dernière. Suite à l’échec de l’offensive franco-britannique à Gallipoli, afin de contrôler les détroits donnant accès à la mer Noire, la Bulgarie entre en guerre au coté des empires centraux en septembre 1.915 et la Macédoine est annexée le 12 décembre.

En février 1 916, Eric von Falkenhayn devenu Grand chef de l’état-major allemand lance une grande offensive sur Verdun. Commence alors la « bataille de Verdun » ou Philippe Pétain, puis Georges Nivelle font face aux offensives allemandes. Le 6 mars 1.916 le kaiser accepte que von Tirpitz engage la guerre sous-marine à outrance, ainsi, suite au torpillage du Sussex dans la manche ou avait embarqués une poigné d’Etasuniens provoque une nouvelle réprobation de la part de Washington. En 1.916, le Portugal entrent en guerre contre les empires centraux. La Roumanie (.l’Entente à promis en août à Bucarest la Transylvanie et le Banat hongrois si la Roumanie entrait en guerre contre les empires centraux.) fait de même le 28 août et annexe la Transylvanie début septembre. En août 1.916 le Japon se rallie à la Grande-Bretagne et s’attaque aux intérêts allemands sur le sol chinois, au cours du même mois, suite aux difficultés rencontrées à Verdun von Falkenhayn est destitué et le maréchal von Hindenburg est nommé chef d’état-major des armées allemandes et prend pour adjoint le général Erich von Ludendorff. Suite aux tergiversations du kaiser, le maréchal von Hindenburg instaure une dictature militaire. Suite à l’envoie d’un corps d’armée sous les ordres de von Seeckt à l’Ouest pour venir au secours de l’Autriche sur le front Est, Hindenburg doit en octobre 1.916 adopter une attitude défensive. C’est en Octoble que l’empire Ottoman s’allie aux empires centraux. En Roumanie la Bulgarie s’empare de la Dobroudja en septembre alors que les Allemands prennent Bucarest le 6 décembre 1.916.

En décembre 1.916, Poincaré et Briand repoussent la proposition de paix proposée par le kaiser. A la fin de l’année 1.916 le président Wilson présente également une proposition de paix aux belligérants. Si l’Allemagne diffère sa réponse, les Alliés exigent le retour de l’Alsace-Lorraine à la France, le démembrement de l’Autriche, un partage de l’empire Ottoman et l’annexion par la Russie des territoires polonais détenus par l’Allemagne et l’Autriche !

Dans l’hiver 1.916 / 1.917 le blocus britannique favorise la disette dans les empires centraux, les Allemands baptisèrent cette période « d’hivers rutabaga ». De leur coté les Britanniques qui importaient près de 70 % de leurs produits alimentaires avant le conflit souffrent également de la malnutrition.

Un vent de révoltes se lève fin 1.916 en Russie et en Allemagne (.manifestations, grèves, mutineries.) avant de se propager en Grande-Bretagne, en Grèce et surtout en Autriche-Hongrie ou viennent se greffer des mouvements nationalistes. Alors que la Russie est désorganisée par la révolution (.voir Russie.), après qu’Hindenburg avec le soutien d’autres officiés eut remis la pression, le kaiser accepte de relancer le 9 janvier 1.917 la guerre sous-marine à outrance, les sous-marins allemands par leur blocus du continent européen remettent en cause la libre circulation de tous les navires y compris ceux des pays restés neutres depuis la fin de 1.915. Le torpillage du Vigilentia le 19 mars réactive les tensions avec Washington. Au printemps les alliés se lancent dans une vaste offensive, si l’offensive des Britanniques qui débute le 9 avril est bloqués devant Arras, les Canadiens réussissent à s’emparer de la crête de Vimy. L’offensive des Français débute le 16 avril 1.917, mais suite à de sérieux revers lors de l’offensive du « Chemin des Dames » le Général Nivelle est confronté à des révoltes et des mouvements pacifistes. Poincaré doit confier la direction du gouvernement à Clemenceau et Nivelle est remplacé au poste de généralissime par Pétain qui réprime les meneurs (.49 exécutions.) et apporte quelques améliorations aux conditions de vie des soldats sur le front. La Grèce entre en guerre contre les empires centraux en juin 1.917. L’affaire Zimmermann décide le président Wilson à entrer en guerre (.voir Allemagne, L’affaire Zimmermann.). Ainsi le 3 février 1.917 les USA rompent leurs relations diplomatiques avec Berlin, puis déclarent la guerre au Reich le 6 avril, mais pas à l’Autriche. Le 28 juin 1 917, les troupes étasuniennes commandées par le général Pershing arrivent en Europe. Pendant les opérations le capitaine étasunien Horner emploie des Amérindiens choctaws afin d’adresser des messages à divers détachements de combat. Au début de l’été les Britanniques décident de constituer des convois ce qui réduit de beaucoup l’efficacité des sous-marins allemands. Les batailles d’Isonzo de juin 1.915 à août 1.917 en Italie font plus de morts que la bataille de Verdun et le 24 octobre l’armée austro-hongroise renforcée par la XIVème armée allemande commandée par le général Otto von Below passe à l’offensive, les centraux enfoncent les lignes italienne à Caporetto, s’emparent d’Udine, dégagent les dolomites, les Italiens se replient sur Piave et reçoivent des renfort britanniques et français, en novembre Venise se trouve menacée, mais l’offensive s’arrête car le Reich rappel son armée pour l’envoyer sur le front français. La danseuse néerlandaise Margaretha Geertruida Zelle, plus connue sous le nom de « Mata Hari », soupçonnée d’espionner au profit du Reich est fusillée le 15 octobre 1.917. L’attaque avec l’appui de chars d’assaut sur Cambrai le 30 novembre 1.917 permet une progression au détriment des Allemands, mais la victoire reste peu probante. Le 4 décembre 1.917 Wilson déplore devant le congrès la « soumission de Vienne au militarisme prussien » et le 7 décembre les USA déclarent la guerre à l’empire Austro-Hongrois.

C’est le 22 décembre 1.917 que commencent les négociations de Brest-Litovsk et Hindenburg pousse Guillaume ll à être très exigeant avec la Russie. Le 8 janvier 1.918 le président étasunien, Wilson, lance un ultimatum aux empires centraux qui comporte 14 dictas. Comme les débats s’enlisent avec les Soviétiques, le 27 janvier les Allemands lancent, eux aussi, un ultimatum (.le Reich prétend annexer la Pologne russe, la Lituanie, la Courlande, une partie de l’Estonie et de la Lettonie.) qui est rejeté par Trotsky. Alors les Allemands signent à Brest la Paix avec l’Ukraine le 2 février, puis l’armée allemande s’avance en direction de Petrograd et le 18 février les Allemands arrivent en vue de Petrograd ce qui décide les Soviétiques a accepter le dicta le 3 mars. La Russie signe le 16 mars 1.918 le traité de Brest-Litovsk avec l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie et l’empire Ottoman. Afin d’avoir les mains libres pour achever la révolution elle abandonne la Pologne, la Lituanie, une partie de la Lettonie, l’Estonie, la Biélorussie ( voir ces pays ) à l’Allemagne et Kars, Ardahar et Batoumi à l’empire Ottoman. Elle reconnaît également l’indépendance de la Finlande. Le 21 mars le Reich lance son offensive de printemps à l’Ouest, la « Kaiserschlacht » (.Bataille du Kaiser.), celle effectuée dans la région de Saint-Quentin obtient un certain succès, mais celle en direction du Pas de Calais est décevante, les allemandes se contentent de la prise de Soisson et de Château-Thierry en mai, puis, suite à la contre-offensive des Alliés au Chemin des Dames en ce même mois de mai, l’armée allemande, sous-alimentée, est contrainte de s’immobiliser le 4 juin. Le 7 mai 1.918, la paix est signé lors du traité de Bucarest entre la Roumanie et les empires centraux.

Clemenceau ayant révélé en avril 1.918 que l’empereur autrichien Charles avait engagé des pourparlers de paix dans le dos de Guillaume ll et proposé de rendre à la France l’Alsace-Lorraine, les militaires lors de la rencontre de Spa le 12 mai 1.918 obtiennent par le « Waffenbund » (.Pacte militaire.) que l’armée austro-hongroise soit placée sous autorité de l’état-major allemand et est prévu une union politique et douanière qui aurait du se conclure après la guerre à l’annexion de l’Autriche-Hongrie par l’Allemagne.

Le 15 juin 1.918 les Austro-hongrois lancent une grande offensive dirigé par Conrad von Hötzendorf dans le Tyrol et par Boroević dans la plaine de Piave, mais à part les troupes d’élite, les autres corps d’armées sous alimentés et sous équipés piétinent, alors le 18 juin, les Italiens soutenus par les Français et les Britanniques réduit à néant l’offensive des impériaux au moment ou le Allemands sont immobilisés en France. Le 15 juillet les Allemande préparent une nouvelle offensive et lance un tir de barrage avec 8.000 canons, mais grâce au soutien étasuniens les alliés sont bien réapprovisionnés et le 17 juillet 1.918 peut commencer la contre-offensive des Alliés ou interviennent Français, Britanniques et Etasuniens, l’attaque de Foch en Picardie le 8 août soutenu par 450 chars contraint les allemands à un repli. Le 14 août, Charles et Guillaume ll se rencontre une dernière fois à Spa, Hindenburg et Ludendorff ne croient plus à la victoire, mais malgré les conseilles d’Hindenburg devenu favorable à des négociation, le kaiser est décidé de poursuivre la guerre. A Spa le 29 septembre 1.918 Hindenburg et Ludendorff parviennent à convaincre Guillaume ll d’engager des négociations, alors est décidé de choisir un nouveau chancelier capable d’entreprendre cette délicate transaction et le 3 octobre le prince Max de Bade est nommé chancelier.

Pendant le conflit les belligérants multiplient les messages par TSF, les Français dès le début de la guerre se dotent d’un service d’écoute alors que les Allemands créent le leur qu’en 1.916. Afin d’éviter les écoutes les Allemands mettent au point le code ADFGVX à la fin du conflit, mais le lieutenant Georges Painvin réussit à déchiffrer le code juste avant l’offensive allemande entre Montdidier et Compiègne à 80 km de Paris en juin 1.918 et l’offensive est repoussée.

Le 15 septembre 1 918 les troupes serbes soutenues par des contingents coloniaux français – principalement sénégalais – sous le commandement du général Louis Franchet d’Esperey chef des armée alliées d’Orient, puis renforcé peu après par des troupes grèco-britanniques contraignent la Bulgarie à capituler le 25 – armistice de Salonique -. Guillaume ll demande un armistice el 2 octobre, mais Wilson exige le 9 octobre que les Allemands cesse leurs attaques sous-marines et qu’ils évacuent au préalable la France et la Belgique, le 11 octobre le Kaiser accepte les conditions. Dès le 24 octobre le président Wilson laisse entendre qu’il souhaite l’abdication du kaiser. Sous la pression étasunienne l’Italie lance une dernière offensive le 24 octobre 1.918, les Austro-hongrois résistent, mais à partir du 26 les mutineries se multiplient et donc le 26 octobre les Franco-italiens réussissent à percer les lignes impériales et l’état-major autrichien demande un armistice le 29, les négociations entre les généraux Badoglio et Weber débutent le 31 octobre à Villa Giusti. Le 30 octobre l’empire Ottoman signe l’armistice de Moudros. Le 3 novembre, c’est au tour des empires Austro-hongrois de signer l’armistice de Villa Giusti. Mihály Károlyi, promu président du conseil national hongrois le 31 octobre, signe l’armistice avec Franchet d’Esperey le 7 novembre. Peu après les Alliés autorisent les armées tchèques, roumaines et serbes à pénétrer dans la zone hongroise en vu de faciliter le respect des futures frontières. Le 2 novembre les marins de la 3ème escadre se révolte à Kiel.

La constitution d’un pouvoir parlementaire le 2 octobre en Allemagne est insuffisant pour calmer le mécontentement qui aboutit le 4 novembre à une révolution en partie due à l’instigation des soviétiques. Le 5 les manifestations s’amplifient et se développe dans plusieurs grandes villes tel que Hambourg, Lübeck, Brême et le 7 les insurgés ont pris le contrôle de bien des villes d’Allemagne. En ce 7 novembre les sociaux-démocrates font savoir au kaiser que s’il ne démissionnait pas ils se rallierait le lendemain au spartakistes. Le 8 novembre les sociaux-démocrates quitte le gouvernement et la Bavière se déclare indépendante. Le général Gröner révèle à Guillaume qu’il n’est pas possible de faire appel à l’armée, qui est entrée en effervescence, pour mater les soulèvements, en dernier recoure l’empereur propose d’abdiquer de la fonction d’empereur, mais souhaite rester roi de Prusse, mais les désertions des soldats stationnant à Berlin confortent le fait qu’il n’y a plus d’espoir pour le kaiser. La république est proclamée le 8 novembre et le 9 le kaiser abdique avant de s’enfuir aux Pays-Bas. L’Allemagne capitule le 11 novembre et signe l’armistice de la Rethondes à Compiègne.

La marine de guerre allemande sous le commandement de l’amiral Ludwig von Reuter arraisonnée dans le port britannique de Scapa se saborde le 21 juin 1.919.

Négociations de paix : Le chancelier allemand Theobald von Bethmann-Hollweg dès le 12 décembre 1.916 fait une proposition de paix avec comme bas le statu quo, mais les Britanniques et les Français rejettent cette main tendue le 30 décembre (.le parti de la guerre obtiendra la démission de Theobald von Bethmann-Hollweg en juillet 1.917.). L’empereur d’Autriche, Charles relance l’idée d’une proposition de paix au Kaiser, mais celui-ci sur le conseille de son état-major opte pour la guerre sous-marine à outrance le 9 janvier, alors en février les frères de son épouse Zita, Sixte et Xavier sont chargés de négocier la paix et le 5 mars Sixte est reçu à l’Elysée par Raymond Poincaré et le président du conseille, Aristide Briand, se montre favorable au projet. De son coté Charles rencontre le Kaiser au château de Bad Homburg le 3 avril 1.917, mais ce dernier se montre réticent à tous démarches. Le 11 avril les Britanniques informés des propositions de l’empereur d’Autriche se montre enthousiastes, mais lors de l’entrevue de Saint-Jean-de-Maurienne le 18 avril 1.917, le président du conseille italien, Boselli, se montre opposé au projet de paix, ce qui réconforte le nouveau président du conseille français Alexandre Ribot qui était réticent au projet. Entre-temps Charles d’Autriche a été informé par ses services de renseignements que l’Allemagne avait prévu un plan d’invasion de l’Autriche au cas ou un accord fut conclu avec la Triple-alliance. Entre-temps, Charles envoie au Kaiser le 12 avril 1.917 un mémorendum ou est précisé entre autre que « Si les souverains des puissances d’Europe centrale ne sont pas en masure de conclure la paix dans les prochains mois, les peuples le feront sans eux » ! Mais dès le 14 avril Guillaume ll rejette la proposition autrichienne. De son coté le pape Benoît XV se rend compte que c’est Berlin qui freine les pourparlers de paix et il charge Mgr Eugenio Pacelli, le futur Pie XII, de transmettre à Berlin les propositions pontificales, mais la chancellerie reste sourde aux suggestions. Et le 1er août 1.917, Benoît XV rédige une nouvelle proposition inspiré de celles du président étasunien Wilson qu’il fait publier dans « L’Osservatore Romano », cette nouvelle démarche est rejetée aussi bien par les Britanniques et les Français, qui par Berlin, seul l’empereur d’Autriche-Hongrie répond favorablement au pape.

Les colonies et la guerre : La France avec près de 918 000 hommes et la Grande Bretagne avec près de 2.770 000 hommes provenant des colonies, protectorats et dominions ont fait largement appel à leurs empires coloniaux pour combattre les empires centraux.

La paix :

La paix est conclue le 11 novembre 1.918 dans la clairière de Rethondes dans la foret de Compiègne entre l’Allemagne et les Alliés.

Le traité de Versailles : Le 18 janvier 1 919 a lieu à Versailles la conférence de la paix. L’Allemagne est jugée seule responsable du conflit et les exigences sont énormes. L’Allemagne demande en vain un allègement du « Diktat ». L’Allemagne est désarmée, la rive gauche du Rhin est occupée pour 15 ans. Plusieurs territoires sont soumis à plébiscite et ses colonies sont confisquées. Une lourde indemnité est payée en partie par la saisie de biens, en particulier toute la flotte civile et militaire, le reste devant être acquitté par les traites, soit 6 milliards de livres à verser à la France et à la Grande Bretagne. La France retrouve l’Alsace-Lorraine. Le traité de Brest-Litovsk est annulé. Un tribunal est mis en place pour juger les crimes de guerre. Le 28 juin, une clause prévoit une intervention de la SDN dans les régions ou les droits des minorités ne seraient pas respectés. Est également interdit une union avec l’Autriche.

Le traité de Saint-Germain-en-Laye : Ce traité signé le 10 septembre 1.919 impose à l’Autriche ses nouvelles frontières, toutefois elle reçoit 4 comitats hongrois de langue allemande qui sont regroupés sous le nom de Burgenland, mais le comitat de Sopron ayant manifesté son mécontentement, après référendum reste hongrois en décembre 1.921. L’union avec l’Allemagne y est interdite sans l’aval de la SDN, les effectifs de l’armée sont restreints et le montant des indemnités est défini.

Le traité de Trianon : Le 4 juin 1.920, ce traité définit les frontières de la Hongrie avec ses voisins et est imposé une réduction des effectifs de l’armée.

Conséquences du traité de Versailles : L’Ouest de l’Allemagne est déclarée « Zone démilitarisé » jusqu’à 50 km à l’Est du Rhin. L’Allemagne est autorité à posséder une armée réduite, la Reichswehr (.Défense de l’Empire.), dont les effectifs sont limités à 100 000 hommes de troupes et 25 000 marins. La Sarre et le territoire de Memel sont placés sous l’autorité de la SDN qui donne la Sarre à la France pour l’administrer pour 15 ans. Les nouvelles frontières provoquent l’émigration de 850.000 Allemands, 400.000 Hongrois, ainsi que de nombreux Bulgares, Grecs et Turcs. Les demandes de dédommagement sont exorbitantes et John Keynes, délégué britannique à la conférence de paix a démissionné de ses fonctions pour marquer son désaccord sur le montant de ces indemnités demandées à l’Allemagne. Les alliés renoncent à faire de l’Albanie un protectorat italien et refusent de céder à l’Italie la Dalmatie, provoquant le mécontentement de Rome qui ne reçoit que le Tyrol du Sud (.Trentin.) et la région de Trieste (.l’Istrie.).

Conséquence de la guerre pour la France : La France pénalisée par ses pertes en hommes fait largement appel à la main-d’œuvre étrangère : Italiens, Polonais, Suisses, Belges,…

Petite-Entente : Afin de s’opposer à un éventuel conflit, est constituée en août 1.920 la Petite-Entente entre la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie, à laquelle adhère la Roumanie en juin 1.921.

 

 

Partage de l’Autriche-Hongrie (.source Larousse sur le net.)

 

SDN (.Société Des Nations.) :

Le président des USA, Wilson provoque la constitution de la SDN en 1 919 et son siège est établi à Genève. La SDN a la mission d’éviter toutes agressions, de maintenir l’intégrité des territoires, d’assurer l’indépendance politique, de réduire l’armement et d’arbitrer les différents entre nations. Dans les cas extrêmes, la SDN doit organiser une coalition et un blocus contre les états étant instigateur d’un conflit. La SDN doit également délivrer des Mandats de mise sous tutelles sur les territoires libérés, mais jugés immatures pour se gouverner eux-mêmes. La SDN est réservée aux pays signataires du traité de Versailles, à l’exception de l’Allemagne et de l’URSS. La convention est ratifiée en 1.920. Wilson étant tombé malade, le sénat des USA refuse de ratifier la convention de la SDN. D’autre pays seront admis ultérieurement à la SDN, dont l’Allemagne en 1.926.

Conférence de San Remo avril 1 920 : Cette conférence qui regroupe la France, la Grande Bretagne, l’Italie, le Japon, la Grèce et la Belgique a pour but d’établir les conditions d’application du traité de Versailles, de prévoir le démantèlement de l’empire Ottoman, prélude au traité de Sèvres (.voir Ottoman.) et régler le problème des mandats et de la « question du pétrole » au Moyen-orient.

Problèmes liés au judaïsme :

Après 1.918 divers mouvement judaophobes se développent principalement dans les pays de l’Est : Pologne, Hongrie, Roumanie et surtout en Ukraine ou 60.000 israélites sont massacrés de 1.918 à 1.920.

Ottoman :

En octobre 1 914, sur l’insistance d’Enver Pacha, ministre de la guerre, la Porte entre en guerre au coté de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie et décrète la « guerre Sainte ». En 1.915, suite à des révoltes arméniennes est entrepris un génocide sous prétexte que les Arméniens collaborent avec les Russes. Les Arméniens sont déportés et massacrés. La même année, des syriaques en Syrie et des chaldéens à la frontière perse font l’objet également de massacres. Les Ottomans remportent plusieurs victoires en Europe, mais après quelques victoires en Asie (.voir Egypte.) ils doivent se replier devant les armées britanniques. L’armistice de Moudros est signé en 1.918 et le nouveau sultan, Mehmed Vl (.1.918 à 1.922.) tente de collaborer avec les alliés. Craignant les ambitions du chef de la Vllème armée, Mehmed VIII envoie Mustafa Kemal en Anatolie orientale pour démobiliser l’armée. En Mars 1.920, les troupes alliées occupent Istanbul et les partisans le Kemal sont arrêtés. Par les traités de Sèvres et de Neuilly en 1.920, la Thrace - moins Istanbul - et Smyrne sont cédés à la Grèce, l’Arménie obtient son indépendance et les provinces arabes sont cédées par mandats de la SDN, à la France et à la Grande Bretagne. Les allier occupent le pays. Afin de réorganiser le pays Mustafa Kemal s’installe à Ankara, car cette ville se trouve hors des zones d’occupation étrangère et les Européens lui laissent les mains libres. Pour la suite voir Turquie / Asie.

Traité de Sèvres : Le traité de Sèvres arrêté le 10 août 1 920, qui est signé par les « alliées, associés et la Turquie » définit le démantèlement de l’empire Ottoman. Il fut prévu la création d’un état Kurde indépendant, mais suite à l’octroie de l’Irak au Britanniques et la constatation de la présence de pétrole dans le dit Kurdistan cet état ne vit jamais le jour et fut intégré à l’Irak britannique. Après la révolte d’Atatürk, ce traité fut remplacé par le traité de Lausanne en 1 923.

Bulgarie :

Ferdinand engage son pays dans la guerre au coté des empires centraux en 1 915, mais suite à l’intervention de l’entente en septembre 1.918 qui met en déroute l’armée des mutineries se produisent et le 29 septembre Ferdinand signe l’armistice. Le 30 octobre le roi abdique en faveur de son fils Boris lll (.1.918 à 1.943.).

Roumanie :

Le neveu de Carol, Ferdinand ler (.1 914 à 1 927.), qui a épousé une princesse britannique francophile se rallie à l’Entente en 1.916. Après la révolution russe, la Bessarabie se constitue en république, puis est occupée et annexée par la Roumanie en 1.918. Après le démembrement de l’Autriche-hongrie, la Bucovine, la Transylvanie et le Banat sont rattachés à la Roumanie. Après la guerre le pays se modernise et des mesures sociales sont adoptées, mais le roi, un Hohenzollern, entreprend une politique discriminatoire envers les minorités ukrénienne, bulgares et même envers les Saxons et les Souabes de Transylvanie.

Grèce :

Le général Sarrail, avec le soutient de la France et de la Grande Bretagne, renverse le roi Constantin ler (.1 913 à 1917 et 1.920 à 1.922.) qui est favorable à la neutralité et est remplacé par son fils Alexandre (.1.913 à 1.920.) qui fait entrer le pays en guerre contre les empires centraux en 1 917. Après la mort d’Alexandre ler, un plébiscite rappelle Constantin sur le trône.

Monténégro :

Nicolas ler bien que rallié à l’Entente est suspecté d’avoir négocié avec les empires centraux et est destitué en 1.918, il est exilé et son pays est donné à la Serbie.

Serbie :

En 1.914, Pierre étant soufrant, Alexandre ler (.1.921 à 1 934.) devient régent et dirige vaillamment ces troupes pendant la guerre. En 1.918, la Serbie est rattachée aux autres pays slaves et est reconnue au traité de Versailles et cet ensemble constitue en 1.929 la Yougoslavie qui sera dirigée par une dynastie serbe.

Yougoslavie :

Préambule : Le chef du gouvernement serbes en exile à Corfou, Nikola Pašić, entre en négociation avec le Comité yougoslave dirigé par Trumbić et signe le 20 juillet 1.917 le Pacte de Corfou qui prévoit de créer un état regroupant Serbes, Croates, et Slovènes sous la direction de la dynastie des Karageorgévitch sous forme de monarchie constitutionnelle. Le 29 octobre 1.918 la diète de Croatie réunit à Zagreb proclame que le royaume de Croatie, Slavonie et Dalmatie rompt les liens constitutionnels avec l’empire, se déclare indépendant et se joint au royaume serbe.

Union des peuples slaves du Sud : En octobre 1 918, donc, Pierre ler devient en plus de la Serbie, roi des Croates et des Slovènes, puis des Monténégrins en novembre. Une monarchie constitutionnelle est instaurée, mais la montée des nationalismes prend de l’ampleur.

L’idée d’une union des « Pays slaves du Sud » (.ou Yougoslavie.) datait du milieu du XIXème siècle.

Albanie :

En avril 1.915 « l’Entente » signe un traité secret qui divise le pays et place le centre sous la tutelle italienne. En 1 916 le pays est envahit par les Autrichiens, les Italiens, les Grecs ainsi que les Français, et Toptani s’enfuit. En 1.918 l’Italie impose un gouvernement provisoire. Les Alliés au congrès de Lushnja en janvier 1 920 désigne Suleyman Bey Delvina qui s’installe à Tirana comme chef du gouvernement provisoire et les Italiens fort désappointés sont contrains à se retirer. L’Albanie doit céder en 1 921 une partie de son territoire à la Yougoslavie et une autre partie à la Grèce.

Hongrie (.voir Autriche.) :

Dans la nuit du 23 au 24 octobre 1.918 est constitué par le comte Mihály Károlyi, dit le « comte Rouge », un conseil national hongrois qui le nomme chef du gouvernement le 31 octobre 1.918. L’Archiduc Joseph de Habsbourg est nommé régent de Hongrie le 29 octobre 1.918 par l’empereur Charles de Habsbourg, mais Budapest est déjà en effervescence et dès le 30 octobre sont constitués des conseils de soldats sur le modèle des soviets. Sous la pression populaire Joseph nomme chef du gouvernement Mihály Károlyi le 31 octobre et le 1er novembre Charles délie Károlyi de sa dépendance du pouvoir autrichien. Après la chute de l’Autriche le pays est ruiné par la guerre. Nous avons vu que Károlyi signe l’armistice avec Franchet d’Esperey le 7 novembre. Le 13 novembre Charles de Habsbourg renonce à la participation aux affaires de l’état hongrois, mais pas à la couronne royale. La république est proclamée en fin d’année, mais comme les Alliés autorisent les armées tchèques, roumaines et serbes à pénétrer dans la zone hongroise alors que le pays sombre dans la révolution Károlyi décide de démissionner, Béla Kun, sympathisant avec les Soviets, en profite pour s’emparer du pouvoir le 21 mars 1 919, puis apporte son soutien aux mouvements révolutionnaires autrichiens (.voir Autriche.). Il se lance dans des nationalisations et réprime les opposants. Les Alliés laissent les Roumains marcher sur Budapest, ceux-ci contraignent Joseph à la démission le 1er août 1.919. La France ainsi que Charles de Habsbourg, qui possède de nombreux partisan dans le Sud-est de la Hongrie, apportent leurs aides à l’amiral Miklos Horthy de Nagybánya qui avec des forces monarchistes contres révolutionnaires et le soutient de l’armée roumaine s’empare de Budapest le 16 novembre 1.919. Le 2 février 1.920 la conférence des ambassadeurs à Paris adopte une résolution interdisant le retour des Habsbourg sur le trône de Hongrie. Horthy est élu régent le 1er mars 1.920 et sème la « terreur blanche », prend des mesures répressives contre les judaïsants et s’oppose à la candidature de Charles ler de Habsbourg. Le traité de Trianon en 1 920 scelle la partition de la grande Hongrie. La même année, une loi interdit que la représentation des minorités ethniques dans les universités dépassent leur part de la population du pays, les étudiant israélites qui constituaient 35 % des étudiants à Budapest virent ainsi leur effectif réduit à 5 %. Charles de Habsbourg, qui reçoit les encouragements du gouvernement français et du pape Benoît XV, quitte la Suisse le 24 mars 1.921 pour la Hongrie et le 27 se présente devant le « Régent » à Budapest, mais Horthy, voulant gardent le pouvoir refuse de l’aider, et Charles doit retourner chez les Helvètes. L’ex empereur tente un putsch le 23 octobre 1.921, mais Horthy prévenu repousse l’attaque, cette fois les Alliés décident d’exiler Charles et les Britanniques le transportent à Madère ou il finira sa vie.

Papauté :

En pleine guerre le conclave se réunit dans une atmosphère tendue en août 1.914 et élit Della Chiesa qui devient Benoît XV. Ce dernier encourage la presse italienne à publier des articles favorables à la paix. En août 1.917, Benoît propose un cessé le feu, demande l’ouverture de négociations et espère vainement obtenir un siège lors des négociations afin de redonner une place importante à l’Eglise. Après la guerre, il renonce à combattre le Modernisme.

Italie :

En 1 914, Benito Mussolini est expulsé de la rédaction de son journal socialiste car il est favorable à l’entrée de l’Italie au coté de l’Entente en prônant le nationalisme. Suite à la défaite de Caporetto le chef de l’état-major, Luigi Cadorna, est relevé de ses fonctions et Vittorio-Emanuele Orlando est nommé président du conseil. Après la guerre qui a été fort coûteuse, l’Italie est touchée par la crise économique dans un contexte de corruptions et de multiples crises politiques. Mussolini fonde en 1.919 son parti, le « Fasci di combattimento » au moment ou les patriotes italiens sont déçus par le traité de Versailles qui ne cède à l’Italie que le Tyrol du Sud et Trieste. La crise et les grèves favorisent v 1.920 l’émergence du parti Fasciste de gauche, qui tout en se déclarant révolutionnaire et nationaliste, prend toutes les dispositions pour se montrer rassurant envers le grand capital grâce à un programme très vaste et mal défini. Après les élections de 1.921, le premier ministre Giolitti accueille dans sont gouvernement Mussolini et tolère les brigades fascistes, les « Chemises Noires », bandes paramilitaires qui deviennent des auxiliaires de la police.

Portugal :

Sidonio Pais, par un coup d’état militaire renverse la république en 1 917, en 1 918 les républicains sont persécutés et Pais est assassiné. En 1.921, est créé le PC Portugais. Le 19 octobre 1.921, dans la « Nuit Sanglante », les chefs républicains sont assassinés.

France :

En juillet 1 914, est adopté l’imposition sur le revenu afin de mieux financer la guerre. Avec la guerre, la censure est établie. Ayant publié un article dans « Naché Slovo » sans l’accord de la censure, Trotsky est expulsé de France fin 1 916 par Jules Guesde, ministre d’état, qui a été le fondateur du Parti ouvrier en 1 882 ! Victorieux à la bataille de Verdun en 1 916, Pétain est nommé commandant en chef en mai 1.917. Afin de palier au manque d’hommes dans les usines pendant la guerre l’on fait appel aux femmes, mais l’on fait venir en métropole près de 80.000 Algériens pour les travaux les plus pénibles. En 1 817, Le président Raymond Poincaré (.1 913 à 1 920.) appelle Clemenceau à la présidence du Conseil qui combat les défaitistes

tel Caillaux, ancien ministre, et soutient avec énergie le chef de l’état-major des armées française, le général Foch, qu’il fait nommer en mars 1.918 généralissime des armées alliers, avec l’accord de Londres. Clemenceau obtient le surnom de « Tigre ». Après la guerre, il réclame avec intransigeance le versement d’indemnités par l’Allemagne vaincue, alors que la Grande Bretagne et surtout les USA ont une position plus modérée. Le temps du travail passe à 8 heures par jour. Après la guerre, les « Camelots du roi » constituent des milices antirépublicaines qui multiplient les provocations. En 1.921, le concordat de 1.801 est maintenu pour L’Alsace et la Moselle et les relations sont rétablies avec le Vatican.

Pays-Bas :

Le suffrage universel est adopté en 1.917 et le vote est accordé aux femmes en 1.918. Le 10 janvier 1.919 le gouvernement néerlandais rejette la demande des alliés qui souhaitent obtenir l’extradition de l’ex kaiser qui c’est réfugié aux Pays-Bas. Bien que le pays reste neutre pendant la guerre 14 / 18, l’économie des Pays-Bas entre en récession. Après la guerre, le gouvernement des Pays-Bas et la reine Wilhelmine (.1 890 à 1 948.) se refusent à extrader le kaiser qui est venu se réfugier dans le pays.

Belgique :

L’Allemagne viol la neutralité de la Belgique en 1 914. En compensation, le traité de Versailles lui obtient Eupen et Malmély. En 1 919, le vote plural est aboli.

Allemagne :

Le chancelier Bethmann-Hollweg définit la guerre comme étant « un conflit des Germains contre les Slaves ».

En novembre 1.914 le chancelier Bethmann-Hollweg expose les ambition du Reich : le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas doivent être annexés et la France devra céder les Flandres ainsi que le bassin de Briey, à l’est sont convoités la Pologne et les pays balte (.Lituanie et Courlande.). Pendant la guerre, Guillaume ll a du mal à imposer ses vues à l’état-major. Durant le conflit, dans les milieux nationalistes de droite, l’antisémitisme se développe. Suite à l’échec de la bataille de la Marne en août 1.916, le chef du grand état-major général, Erich von Falkenhayn, est remplacé par Hindenburg. Avec les difficultés aux front les judaïsants sont de plus en plus traités de « tire-au-flanc » et de « profiteurs » et en octobre 1.916 le ministre de la guerre, le général Wild von Hohenborn fait réaliser un recensement des Juifs au sein de l’armée. A partir de 1.917 les partisans d’une négociation, tel les Sociaux-démocrates et les Populaires Progressistes sont taxés de Juifs ou soupçonner d’être manipulés par la pensée juive, d’ailleurs la subversion juive n’avait-elle pas provoqué la chute de la Russie. Dès 1 914 les Spartakistes s’étaient prononcés contre la guerre et prônent la lutte des classes. Alors que la disette s’installe, des mouvements de grèves voient le jour en février 1.917 et en avril près d’un million de personnes manifestent à Berlin pour réclamer un meilleur ravitaillement. Les membres du SPD favorable à la paix quittent le parti en avril 1.917 et fondent l’USPD dont la cellule bavaroise est confiée au Juif Kurt Eisner qui propose à son parti d’organiser une grève qui deviendra effective le 27 janvier 1.918. En avril 1.917 le Reich aide au transfère de Lénine de Suisse en Russie, via Stockholm, dans l’espoir qu’il contribuera à déstabiliser la Russie. Le chancelier Bethmann-Hollweg est contraint par l’armée à démissionner en juillet 1.917 et son successeur qui a été imposé par Hindenburg et Ludendorff, Georg Michaelis s’oppose à toutes négociations de paix. Suite au déclanchement de la grève Eisner est arrêté le 31 janvier. Suite à l’enlisement du conflit le reichstag se déclare le 19 juillet 1.918 favorable à la paix et Guillaume ll est contraint de se défaire de Bethmann-Hollweg, ainsi il fut remplacé à la chancellerie par le comte Georg Hertling âgé de 73 ans. A la fin l’armée étant épuisée, plusieurs militaires souhaitent négocier, Hindenburg et Ludendorff à la tête du 3ème commandement suprême de l’armée de terre incitent le gouvernement à engager des négociations de paix alors Georg Hertling est à son tour démis le 3 octobre 1.918 et remplacé par le prince Maximilien de Bade, dit Max, qui proposera l’armistice au président Wilson le 5 novembre. Le 26 octobre Hindenburg se retire et Ludendorff s’enfuit en Suède. Max abolit les trois classes avant les élections locales de Prusse et prévoit la mise en place d’un régime parlementaire, alors Wilson insiste pour que soit proclamé la république, mais avant que les négociations soient conclues les officiers de la marine décident un « dernier voyage » contre la flotte britannique, hors les marins de Kiel se mutinent les 29 et 30 octobre et le 3 novembre les Spartakistes font appel à l’insurrection. Poussé par les militaires et les parlementaires, le 9 novembre 1 918 le kaiser abdique, se réfugie aux Pays-Bas. Est constituer un « Directoire » composé de 3 sociaux démocrates attachés à la bourgeoisie, dont Ebert, et de 3 sympathisants avec les spartakistes, ce qui fait que le pouvoir se retrouve paralysé, mais le général Gröner de l’état-major de Spa propose d’aider Ebert a écraser l’opposition spartakiste. Gröner arriva en quelques semaines à constituer une armées de 400.000 soldats de confiance et les remis à la disposition des sociaux-démocrates. Scherdmann proclame la république le 10 à partir du Reichstag au moment où Karl Liebknecht de l’USPD (.Socialiste indépendant proche du communisme et des Spartakistes.) déclare au château impérial la république socialiste. Tous les souverains : le roi de Bavière, le duc de Brunswick, le grand-duc de Mecklembourg, le roi de Saxe, le grand-duc d’Oldenburg et le roi du Wurtemberg sont déposés de leur trône. L’armistice est signé le 11. Sous la direction de Kurt Eisner – qui avait été libéré peu avant -, l’USPD s’était emparé du gouvernement provisoire de Bavière en novembre 1.918. Eisner est nommé à la tête du conseil de Bavière et fait appel au calme. Puis il tente de rallier plusieurs Länder du Sud afin de contrer le pouvoir central tenu par Fiedrich Ebert. Le 30 décembre 1 918 est fondé le KPD (.Parti Communiste Allemand.).

En Bavière Eisner proclame la Räterepublik (.République des conseils.), provoquant la fuite du roi de Bavière Louis lll au Tyrol. Sur la demande des « Alliés » Eisner publie des documents mettant en relief des positions belliqueuses du pouvoir du Reich avant le déclenchement de la guerre ce qui provoque l’ire des catholiques qui étaient déjà remontés par la proclamation de la séparation de l’état et de l’Eglise, mais aussi des membres du SPD et de l’USPD au moment ou les accrochages se multiplient entre étudiants et révolutionnaires. Les brigades rouges prosoviétique tentent de s’emparer du pouvoir en Bavière le 7 décembre 1.918. Le 5 janvier 1.919, les Spartakistes avec divers mouvements de gauche investissent Berlin. Le 11 janvier, Gustav Noske, membre du parti Social-Démocrate organise avec Gustav Noske, ministre de la Reichswehr (.armée allemande.), la répression, les troupes, soutenues par des corps francs (.l’un de ces groupes paramilitaires est dirigé par Röhm, un monarchiste.), entrent dans la capitale, écrase l’insurrection spartakistes, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht sont exécutés le 15 janvier sur ordre du capitaine Waldemar Pabst et la répression en Allemagne se poursuit jusqu’en mars. Eisner est assassiné par un officier de réserve le 21 février 1 919 au moment ou la confusion politique est à son sommet.

L’affaire Zimmermann : En novembre 1.916 l’Allemagne nomme Arthur Zimmermann ministre des affaires étrangères. Suite à une réunion au château de Pless en janvier 1.917 le Kaiser ordonne de passer à une guerre sous-marine sans restriction et Zimmermann décide d’entreprendre des démarches pour inciter le Mexique à attaquer les USA afin de retarder une intervention étasunienne contre l’Allemagne et est prêt à apporter une aide importante à Mexico. Zimmermann encourage le Mexique à reconquérir le Taxas, l’Arizona et le Nouveau-Mexique. Il pense également que le Mexique pourrait inciter le Japon à entrer en guerre contre Washington. Hors le message devant transiter par l’ambassade allemande aux USA est intercepté par les Britanniques, puis voyant que les USA ne semble pas décidés à entrer en guerre Londres fournit au président Woodrow Wilson un exemplaire du message fin février 1.917. La présentation de ce télégramme décide le congrès à l’autoriser à déclarer la guerre à l’Allemagne, ce qui est fait le 6 avril 1.917.

République de Weimar : Sous la pression du président étasunien, Wilson, et des mouvements révolutionnaires, l’Allemagne proclame la république de Weimar (.1 919 à 1 933.). Aux élections les sociaux-démocrates arrivent en tête avec 11.500.000 voix, les spartakistes n’obtiennent que 2.300.000 voix et les diverses droites récoltent 16.000.000 de voix. Ebert, du partie Social-Démocrate (.SPD.) ayant contribué à la répression anti-spartakiste est élu président de l’Allemagne (.1.919 à 1.925.) et une constitution fédérale sera adoptée le 11 août 1.919. Deux assemblées sont constituées : le Reichstag élu au suffrage universel et à la proportionnel et le Reichsrat qui est composé des délégués des 17 Länder. La journée de 8 heures est officialisée. Scheidemann Philip qui a aidé à la répression spartakiste est nommé premier ministre, mais il démissionne peu après pour protester contre les clauses du traité de Versailles – il fera néanmoins l’objet d’une tentative d’empoisonnement en 1.922, probablement pour avoir critiqué des tendances antirépublicaines et racistes des militaires. Le Juif Walther Rathenau qui avait rendu de bon service comme directeur du bureau des matières premières pendant la guerre est nommé ministre de la reconstruction. Ce dernier réclame de fortes taxes sur les héritages et un impôts élevé sur les revenus – il deviendra ministre des affaires étrangères et signera le traité de Rapallo en avril 1.922, il sera assassiné deux mois plus tard. La Reichswehr aide à la constitution de milices paramilitaires (.ou corps francs / Freikorps.) afin de soutenir les partis de droites, et ce avec la complaisance des alliers (.Britanniques, Français.). Le ministre de la guerre, Gustav Noske après avoir écrasé la révolte spartakiste de Berlin envoie des troupes ainsi que des corps francs sous l’autorité de von Epp écraser les factions communistes de Bavière à la fin avril et le 2 mai 1.919 toutes oppositions sont anéanties.

En 1.919, la peur viscérale du communisme incite l’armée à former des orateurs pour diffuser une propagande antibolchévique, l’un de ces élèves orateurs se fait vite remarquer par son éloquence, il se nomme Hitler. C’est un membre de la « Société de Thulé », Anton Drexler, qui fonde le 5 janvier 1 919 le parti Ouvrier Allemand « Deutsche Arbeiterpartei » (.ou DAP.). Les principaux dirigeants de la DAP sont Rudolf Hess, Hans Frank et Dietrich Eckart. Le 12 septembre 1 919, Hitler est chargé par l’armée d’espionner le parti Ouvrier Allemand. Suite à une intervention « remarquable » contre le séparatisme bavarois, Drexter lui propose d’adhérer au parti, le capitaine Mayr pousse Adolf à accepter et le met en relation avec Ernst Röhm. En 1 920, le parti adopte l’emblème de la Svastika et se dote d’une milice afin d’assurer le service d’ordre. En mars 1.920, Wolfgang Kapp avec le général Lüttwitz et le capitaine Eherard tentent en vein un coup d’état afin de s’opposer au nouveau pouvoir qui s’est soumis au diktat des Alliées. En décembre 1.920 Hitler achète le « Völkisher Beobachter » (.Observateur du Peuple.), un journal qui appartient à la Société de Thulé. La milice prend le 3 août 1 921 le nom de Section gymnastique, puis de Section d’Assaut (.S.A. / Sturmabteilung.) et est placée sous l’autorité de Röhm.

Pendant la république de Weimar, de nombreux romans et films expriment un nationalisme marqué et un mépris, voir de la haine, pour le peuple polonais.

Après la guerre 14 / 18, les émigrés Allemands pour la plupart prennent pour destination l’Argentine au détriment des USA, leurs anciens adversaires.

Le problème juif : Après l’apparition en février 1.919 de premier mouvement d’autodéfense israélite, la « Reichsbund Jüdischer Frontsoldaten » (.RjF.), une association d’ancien combattants du front, qui constitue des corps d’autodéfense, les mouvement sionistes se multiplient dans les année 1.920. Ainsi le « Jüdisque Volkspartei » qui prend une certaine importance ne considère par les israélites d’Allemagne comme des enfants du peuple allemand. Les plus opposées à une assimilation au peuple allemand sont les « Ostjuden », c'est-à-dire les judaïsants venus des pays de l’Est.

Les « Corps francs » : A partir de 1.920, les corps francs sont utilisés par le pouvoir pour mater les révoltes, les pacifistes, les grèves communistes et des Polonais insoumis. Et de 1 919 à 1 922, il y aura 354 assassinats d’hommes politiques. Nous venons de voir la formation de la « RjF » à laquelle il faut rajouter les « Jüdischer Abwehr Dienst » (.JAD.), autre formation hébraïsante. Apparaissent également les trop connus S.A. du parti nazi, les « Casques d’acier » de la droite nationaliste, la « Reichsbanner » des sociaux-démocrates et les Rotfrontkämpfer » (.Combattant du front rouge.) pour les communistes.

Les fermants du national-socialiste : Nous avons vu que les principaux mouvement révolutionnaires, que ce soit en Russie ou en Allemagne comptent de nombreux judaïsants, en Autriche-Hongrie, la presse et une majorité de la bourgeoisie sont également d’origine hébraïque et ont soutenu des revendications fragilisant l’empire, en juin 1.917, le « Congrès international maçonnique » réuni à Paris entérine les revendications tchécoslovaques, yougoslaves et italiennes visant au démantèlement de l’empire Austro-hongrois, enfin, les mouvements nationalistes révolutionnaires qui ont pris le pouvoir à la tête des différentes peuples de l’empire Austro-hongrois sont composés des dit bourgeois ci-devant cités. Ainsi, les adeptes du nazisme en voudront cruellement aux judaïsants qu’ils soient communistes ou bourgeois, aux Slaves et aux francs-maçons, jugés responsables de la défaite des empires centraux. De son coté Guillaume ll réfugié aux Pays-Bas est fasciné par « Le protocole des Sages de Sion », un livre qui attribue aux judaïsants la responsabilité du déclenchement de la guerre et du progrès du communisme qui en avait résulté.

Autriche-Hongrie :

Pendant la guerre 14 / 18 : L’armée austro-hongroise est placée sous l’autorité de l’archiduc Frédéric, mais c’est le général von Hötzendorf, chef de l’état-major, qui assure la direction de l’armée. Dès 1.914 le Tchèque de confession hébraïque, Tomaš Masaryk (.1.850 à 1.937.) s’exile afin de constituer une légion tchécoslovaque. Selon les informations exposés dans le livre de Jean Sévillia, « Le dernier empereur » page 52, François-Joseph dès la fin de 1.914 est fort pessimiste sur l’issus de la guerre, alors comment expliquer l’intransigeance de l’empereur lors des négociations avec l’Italie qui revendique le Sud-Tyrol et des territoires en Adriatique, principalement sur les terres de langue albanaise et qui eut pour conséquence le ralliement de Rome à la « Triple alliance ». François-Joseph avait interdit d’utiliser des gaz toxiques le 22 avril 1.915, mais les Italien l’utilisent contre ses troupes le 24 février 1.916, alors l’empereur autorise à son tour l’emploie de cette arme chimique. Le fils de Victor Adler (.1.852 à 1.918 / fondateur du parti Social-démocrate autrichien et ardant adversaire des antisémites.), Friedrich Adler, assassine le premier ministre, le comte Stürgkh, le 21 octobre 1.916 pour protester contre la suspension du parlement autrichien, François-Joseph nomme à sa place Ernest von Koerber, un libre penseur. L’empereur décède le 21 novembre 1.916. Alors, Charles ler (.1 816 à 1 818.) veut charger Alexandre Spitzmüller de constituer un ministère réformiste, mais faute de pouvoir constituer un nouveau cabinet, le jeune empereur désigne le comte Heinrich Clam-Martinic premier ministre le 20 décembre 1.916, puis nomme l’ambitieux Ottokar Czernin ministre des affaires étrangères. Charles est couronné à Budapest le 30 décembre 1.916. Charles simplifie le protocole et serre la main à ses interlocuteurs quelque soit leur rang et adopte l’usage du téléphone ce que François-Joseph avait toujours refusé. Charles tente d’établir des négociations secrètes avec l’entente et le Kaiser, mais elles sont repoussées (.voir Guerre de 14 / 18.). Le nouvel empereur assiste tous les matins à la messe.

Alors que les récoltes déclinent et que la disette s’installe, des tickets de rationnement sont mis en circulation et Charles s’engage à combattre fraudes, corruptions et spéculations. Les premières grèves éclatent au début de 1.917. Au début de février 1.917 Charles transfère le haut commandement de Teschen en Silésie à Baden, à 20 km au Sud de Vienne, façon d’écarter la direction de ses armées du commandement allemand, puis le ler mars il écarte de l’état-major Hötzendorf au profit du général Arthur Arz von Straussenburg, les repas du haut commandement sont désormais fournis par la cantine des armées, les couverts en argent sont écartés, la visite des épouses d’officiers est réglementée et celle des maîtresses sont interdites, le président hongrois, István opposé aux réforme démissionne le 23 mai et est remplacé par le comte Sándor Wekerle. Le 30 mai 1.917 Charles rouvre le parlement autrichien, alors les Tchèques demandent la création d’un état fédéral, les Slaves du Sud la création d’un état regroupant Slovènes, Croates et Serbes de l’empire. Le 31 mai Charles expose ses projets de réformes constitutionnelles et donne plusieurs avantages au niveau des peuples et du sociale. Le 12 juin le premier ministre Clam-Martinic expose son programme conservateur, il entre alors en opposition avec l’empereur et démissionne le 21, et il est remplacé le 23 juin par Ernst von Seidler. En juin 1.917 est mis fin aux punitions corporelles, le 2 juillet Charles amnistie les condamnés politiques, à l’exception des déserteurs et ceux qui sont partis à l’étranger, dont la plupart ont fait l’objet de procès bâclés par l’armée ce qui contente l’opposition, mais mécontente les officiers de l’armée et le 4 septembre les duels sont interdits (.les duels avaient été interdit en 1.852, mais la loi ne fut pas appliquée.). L’hivers 1.917 / 1.918 est particulièrement rigoureux et la famine se propage, alors que se propage la rumeur selon laquelle le rationnement va être renforcé, plusieurs grèves éclatent à partir du 14 janvier 1.918 en Autriche et finissent par se propager en Hongrie. En 1.918 se multiplient les manifestations d’indépendances (.voir Yougoslavie, Hongrie et Tchécoslovaquie.). En janvier 1.918 les députés tchèque et de Silésie issue des milieux bourgeois élaborent un manifeste déclarant leur désir de sortir du cadre de la monarchie. D’autre part se constitue dans les montagnes des maquis, dit les « Cadres verts », composés d’indépendantistes, de prisonniers évadés et de déserteurs (.ils seront estimés à près de 230.000 combattants à la fin de la guerre.). Suite au traité de paix signé avec l’Ukraine, « Grenier de l’Europe », le 9 février les espoirs renaissent, mais les allemands détournent les stocks de blé restant à leur profit au détriment de son allier. Suite au traité de paix signé avec la Russie, 500.000 prisonniers libérés et affamés déferlent en mars 1.918 dans l’empire déjà touché par la famine. Nous avons vu que Clemenceau ayant révélé en avril 1.918 que l’empereur autrichien Charles avait engagé des pourparlers de paix dans le dos de Guillaume ll et proposé de rendre à la France l’Alsace-Lorraine, alors Charles entre en conflit avec son ministre des affaires étrangère Czernin qui est contraint de démissionner le 14 avril et est remplacé par le germanophile Stephan Burián. Le premier ministre autrichien, Seidler, démissionne le 25 juillet et est remplacé par Max von Hussarek. En octobre 1.918, le premier ministre hongrois, Wekerle de retour à Budapest s’associe aux mouvements de contestations. Le 16 octobre Charles fait promulguer à Schönbrunn un manifeste favorable à l’instauration d’une fédération, mais le président étasunien reste indifférent face à cette déclaration et apporte son soutien aux nationalistes tchèques et yougoslaves. Le 21 octobre la diète de Basse-Autriche réunit à Vienne se déclare « Assemblée nationale provisoire de « Deutschösterreich » (.d’Allemagne autrichienne.) et élit un comité exécutif qui est rapidement renommé Conseil d’état. Les sociaux-démocrates les plus radicaux demandent même le rattachement à l’Allemagne. Démissionnent les chefs de gouvernements d’Autriche, Hussarek, le 22 octobre et de Hongrie, Debrecen, le 23, au moment ou les Allier lancent une offensive en Italie. Dans la nuit du 23 au 24 octobre 1.918 se constitue un Conseil national hongrois à Budapest. Le 30 octobre alors que Charles attend la réponse étasunienne sur sa demande de paix, Vienne entre à son tour le effervescence et dans la nuit du 30 au 31 se constitue le premier gouvernement autrichien, Karl Renner est nommé chancelier et Viktor Adler est nommé ministre des affaires étrangères. La paix est signée le 3 novembre 1.918. L’Autriche-Hongrie a eu 1.500.000 morts, dont 500.000 dans les camps de prisonniers, le plus souvent pour sous alimentation et manque d’hygiène.

 

Le président du pays ou l’on méprise les peuples amérindiens et ou sévit encore une forme d’apartheid vis-à-vis des Noirs se réjouit de la libération des peuples du joug de l’impérialiste austro-hongrois ?

 

Après la guerre 14 / 18, l’empire Austro-Hongrois est démembré. Contrairement à d’autres pays, la différence est nettement marquée entre les socialistes qui sont majoritaires à Vienne et la droite chrétienne qui est resté favorable à l’empire.

Autriche : La république est proclamée le 11 novembre 1.918 et se déclare « partie intégrante de la république allemande », puis un texte de renonciation est soumis à Charles de Habsbourg, mais l’empereur refuse d’abdiquer et se retire dans le château d’Eckartsau. Le 13 novembre Charles renonce à la participation aux affaires de l’état hongrois. Le conseil d’Etat d’Autriche dissout la garde impériale le 22 novembre. Suite aux élections, l’Eglise fait lire dans les églises la lettre de l’épiscopat le 23 janvier 1.919 qui incite à reconnaître le nouveau pouvoir, puisque tous pouvoirs, selon « saint » Paul viennent de Dieu. Aux élections du 16 février les sociaux-démocrates arrivent légèrement devant les chrétiens-sociaux et les nationaux-allemands. Le roi George envoie un représentant auprès de Charles afin de s’assurer de sa personne dès février 1.919. Le 15 mars 1.919 le gouvernement est constitué grâce à une coalition et le socialiste Karl Renner est nommé chancelier. Contraint à l’exile, Charles et sa famille part pour la Suisse le 23 mars. En avril est voté à Vienne une loi qui confisque les biens de la famille impériale. Le 3 avril tous les droits souverains des Habsbourg sont abolis. Soutenu par le président hongrois Kun, les communistes tentent un coup de force le 17 avril 1.919 et incendient le parlement, mais la révolte est réprimée dans le sang. Une nouvelle tentative communiste deux mois plus tard sera également réprimée, la famille impériale est bannie ainsi que tous les Habsbourg qui refuseraient de se déclarer loyal sujet de la république. Sur la demande de Zita, le pape Benoît XV accepte de prendre à sa charge le rapatriement des prisonniers de l’ex empires retenus à Vladivostok, faute de moyen.

Tchécoslovaquie :

L’idée d’union entre Tchèques et Slovaques remonte au soulèvement de 1.848. Se rendent en France 2 francs-maçons tchèques, Thomaš Garrigue Masaryk en décembre 1.914 et Edvard Beneš en 1.915 qui fondent en 1.916 un Conseil national tchécoslovaque. Après la révolution de février, Masaryk se rend en Russie et y organise les légions tchèques constituées de déserteurs et de prisonniers tchèques. En août 1.917 Beneš, avec l’aide du slovaque Milan Stefanik, obtient du Quai d’Orsay le droit de fonder une armée nationale tchécoslovaque autonome au sein de l’armée française. En 1.918 les députés tchèques de Silésie issus des milieux bourgeois élaborent un manifeste déclarant leur sortie du cadre de la monarchie. Le 29 juin 1.918 Paris reconnaît le Conseil national tchécoslovaque de Tomas Masaryk, qui est devenu président du gouvernement provisoire en 1 917, et d’Edvard Beneš et le 14 août Londres accordent au Tchèques le statut de « nation alliée ». Suite au manifeste de Charles de Habsbourg du 16 octobre, le conseil national tchécoslovaque de Paris soutenu par la France s’érige en « Gouvernement en exil ». Le 28 octobre 1.918 le conseil national de Prague déclare la Tchécoslovaquie indépendante et le même jour les Tchèques investissent la Slovaquie. Les minorités allemandes, Hongroises, Ruthènes, représentent 32% de la population et les Tchèques protestants ou athées dominent l’économie, alors certains Slovaques chrétiens prônent l’autonomie de la Slovaquie. Une constitution est adoptée en 1 920. Thomaš Garrigue Masaryk s’oppose à l’autonomie de la Slovaquie.

Grande Bretagne / Irlande :

Lloyd George devenu ministre de la guerre en 1.916 contraint la même année Asquith à démissionner et prend sa place de premier ministre et constitue une coalition avec les conservateurs. Il se montre favorable aux propositions de paix présentées par l’empereur d’Autriche-Hongrie en 1.917, mais se heurte aux exigences italiennes. Balfour devenu ministre des affaires étrangère par la « Déclaration Balfour » en novembre 1.917 déclare être favorable à la création d’un foyer national juif en Palestine. Lloyd George tente d’adoucir les revendications de Clemenceau lors de la préparation du traité de Versailles.

George V (.1.910 à 1.936.) dès 1.918 prend un attaché de presse. Suite à la disparition des monarchies russes, allemandes et autrichienne, le roi accepte que les héritiers du trône n’épousent plus des enfants de monarques, mais de la noblesse britannique.

L’Irlande se soulève en 1 916. Après la guerre, le Sinn Fein (.Nous Autres.) qui a une large représentation au parlement en 1 919 se réunit à Dublin et proclame l’indépendance de l’Irlande. Après de nombreuses atrocités, Lloyd George accepte, malgré l’opposition des conservateurs, de négocier et accorde le statut de dominion à l’Irlande, moins l’Ulster, en 1 921.

Islande :

En 1 918, l’Islande obtient son indépendance, mais reste sous la dépendance du roi du Danemark.

Danemark :

Pendant la guerre de 14 / 18 le gouvernement danois choisit la neutralité. En 1 915, les Antilles danoises sont vendues aux USA. En 1.918, l’Islande devient indépendante, mais reste unie jusqu’en 1.944 par un lien régalien (voir Islande). Le traité de Versailles en 1 920, décide de rendre après plébiscite le Nord du Slesvig au Danemark.

Suède :

Sous Gustave V (.1.907 à 1.950.) le régime parlementaire assure à la Suède sérénité et neutralité pendant la guerre 14 / 18. En 1 919, sont adoptés le suffrage universel et la journée de 8 heures.

Norvège :

Le pays reste neutre pendant la guerre et enregistre une forte croissance économique.

Pologne :

Au début du conflit de la première guerre mondiale, l’Autriche constitue une armée polonaise de 8.500 hommes commandée par Jozef Pilsudski. En difficulté, les empires centraux promettent dès 1 916 la création d’un état polonais pour se rallier la population polonaise. En janvier 1.917 la Russie promet de réunir les différents territoires polonais sans promettre ni indépendance, ni autonomie. Sous le contrôle allemand est constitué en janvier 1.917 un Conseil d’état provisoire à Varsovie, mais suite aux tergiversations de Reich des agitations se développent, elles sont calmées et Pilsudski est arrêté en juillet 1.917. Fin 1.918, s’organisent plusieurs partis politiques. Suite à la débâcle de l’Autriche le 7 novembre 1 918 l’Allemagne libère le 10 Pilsudski qui constitue un gouvernement provisoire. Sont alors instaurés : semaine de 8 heures, assurance maladie, salaire minimum. De nombreux Polonais venant d’Allemagne et de Russie affluent, mais disette et chaumage provoquent de nombreux troubles. Après les élections de janvier 1.919 qui lui sont favorables, Pilsudski est confirmé comme chef suprême de l’état. Pour le monde agricole la semaine de travail est fixée à 9 heures. En février la paix est signée avec Berlin qui cède la Poznanie. Sans référendum, la frontière est fixée avec la Tchécoslovaquie en juillet. Des officiers français commandés par le général de Champeaux encadrent l’armée polonaise. Est créé le « Biuro Szyfrów » charger d’espionner les messages des pays ennemi, tel que l’Allemagne et la Russie, ainsi les Polonais pourront déjouer quelque manœuvres militaires soviétiques. Voulant reconstituer la Grande Pologne, Pilsudski attaque la Russie et s’empare en mars de Wilno (.Vilnius.) revendiquée par la Lituanie, puis de Minsk en août. La France envoie le général Weygand et le capitaine de Gaulle en renfort. Après avoir engagé la guerre contre l’Ukraine en avril 1.919, la Pologne se lance contre l’URSS et après le « Miracle de la Vistule » du 15 août, les Soviétiques doivent reculer de près de 400 km dans l’été 1.920 (.voir Russie / Guerre Russo-polonaise.). En février 1.921, est signé avec la France un accord économique et militaire. En mars est adoptée une constitution rédigée « au nom de Dieu tout puissant » ! Le traité de Riga en mars 1 921, fixe la frontière Orientale à 200 km à l’Est de la ligne Curzon. Le pays sort de la guerre fortement endettée. Contestant le plébiscite de mars 1.921, la Pologne envahit la Silésie, mais est battue sur la montagne Sainte-Anne en mai, la SDN afin de calmer les Polonais décide arbitrairement de céder à Varsovie 29% de la Haute Silésie.

Le traité de Versailles érige Dantzig (.ou Gdansk.) en ville libre.

 

 

       Pologne (.source Larousse sur le net.)

 

Finlande :

La révolution soviétique en 1 917 rend l’autonomie à la Finlande. Le 3 janvier 1.918, Trotski reconnaît l’indépendance de la Finlande, mais le pays reste occupé. La révolution du 27 janvier 1 918 s’oppose aux Soviétiques et le gouvernement fait appel aux Allemands qui envoient le 3 avril 12 500 hommes. Le 13 avril les blancs finlandais s’emparent d’Helsinki, les Russes capitulent un mois plus tard, 20.000 « Rouges » sont éliminés et l’Eduskunta (.le parlement.) proclame l’indépendance le 16 décembre 1.918. Au traité de Tartou (.ou Tartu.) en octobre 1.920, l’URSS reconnaît l’indépendance du pays et accorde un accès à l’océan Arctique (.la bande de Petsamo.). L’économie s’oriente vers l’exportation de bois.

Lituanie :

Occupée par l’Allemagne en 1.915, elle devient indépendante en 1.918. En 1.920, le pays est occupé momentanément par la Pologne qui conserve Vilnius, alors kaunas devient la capitale. Le territoire de Memel placé sous administration de la SDN sera annexé par la Lituanie en 1 923.

Lettonie :

Occupée par l’Allemagne en 1 917, la Lettonie devient indépendante en 1 918. Envahie par les Soviétiques, elle est libérée par des troupes franches allemandes en 1.919 qui y instaurent un gouvernement pro-allemand. La Lettonie est enfin libérée par les troupes de l’entente et reconnue indépendante en 1 920.

Estonie :

En 1.917, le pays se soulève et devient autonome. En 1.918, au traité de Brest-Litovsk, les Soviétiques cèdent le pays à l’Allemagne. A la chute de l’Allemagne l’Estonie devient indépendante, mais est envahie par l’URSS la même année. Le pays est libéré avec l’aide de la Finlande et son indépendance est reconnue par Moscou en 1.920.

Russie :

En 1 914 la Russie déclare la guerre, mate les grévistes et réprime les manifestations. En août 1 914, Lénine déclare « La guerre est le plus beau cadeau fait à la révolution » et Trotsky prône les Etats-Unis d’Europe. En août 1.915, suite à la « retraite de Pologne », le Grand-duc Nicolas est relevé de ses fonctions de généralissime, Nicolas ll devient chef des armées et en septembre le premier ministre est remplacé par le réactionnaire Stürmer, un protégé de Raspoutine. Le tzar veut affirmer son pouvoir au moment où se constitue au sein de la douma un mouvement progressiste qui va jusqu’à envisager un coup d’état, mais qui sera pris de vitesse par la révolution de février. Les tensions restent vives et l’affaire Raspoutine n’arrange rien. Coupé des marchés européens par le conflit, l’économie est monopolisée par la production de guerre, les biens de consommation viennent à manquer, alors c’est l’inflation et le chômage se développe. En 1 916, l’approvisionnement des armées devient défaillant et le gouvernement fait appel aux réquisitions sur les produits agricoles et en décembre les grèves se multiplient. Raspoutine est assassiné par le prince Ioussoupov. En 1.916, soumis à la famine et refusant la conscription, les Kazaks se révoltent, mais sont maté en 1.917. Le 16 février 1 917 est décidé la mise en place de cartes de rationnement. Le 20 février, la plus grande usine d’armement, les établissements Poutilov, ferme faute d’approvisionnement et licencie. Les grèves se transforment en émeutes. Voir aussi Perse.

Première révolution : Le 23 février 1 917, la révolution commence à Petrograd (.Saint-Pétersbourg.) et le 27, la garnison de la capitale refuse de tirer sur la foule. La douma lâche la monarchie. Le 2 mars, le prince Georges Lvov, à la tête de la douma constitue un gouvernement provisoire composé d’une part de représentants issu d’élections censitaires, d’autre part des socialistes modérés ( Mencheviks, Socialistes-Révolutionnaires de droite ). Il en ressort une majorité libérale dominée par le parti Constitutionnel-Démocrate (.KD.), pendant ce temps, de nombreux soldats désertent. Le 6 mars, sont supprimées toutes discriminations de caste, de race et de religion, est reconnu le droit à l’indépendance de la Pologne et de la Finlande et l’autonomie est promise aux minorités nationales, le même jour, sur la recommandation du haut commandement militaire, le tzar abdique en faveur de son frère, mais le grand-duc Michel refuse le trône. Le gouvernement poursuit une guerre dont le peuple ne veut pas, l’objectif reste la conquête de Constantinople et l’engagement avec les alliés est renouvelé jusqu’à « la victoire finale ». Les ouvriers réclament du travail et une revalorisation des salaires, les paysans exigent la possession des terres qu’ils travaillent. Le gouvernement ne s’occupent pas de redistribuer les terres, poursuit les réquisitions pour l’armée et n’entreprend que peu de réformes, la principale est l’abolition des règles disciplinaires les plus vexatoires de l’armée. Le patronat répond aux grèves par la fermeture des usines. Lénine revient d’exil en avril et manœuvre pour promouvoir une seconde révolution. De retour à Petrograd le 12 mars, Trotsky se rallie à Lénine, donc aux bolcheviks. En mai, plusieurs régiments se révoltent. Des « Soviets » (.ou Conseils.) se constituent, composés de socialistes, de mencheviks et de bolcheviks, ces derniers étant minoritaires. Suite à de graves revers de l’armée en juin, le gouvernement, début juillet, fait participer des socialistes et deux mencheviks et Lvov cède la direction du gouvernement à un socialiste, Aleksandr Kerensky (.ou Kerenski.) qui constitue un gouvernement de salut révolutionnaire ou les conservateurs occupent le devant de la scène. Kerensky discrédite son parti en poursuivant la guerre. Il constitue même des bataillons composés de femmes. Dès la fin juin, de plus en plus de soldats désertent et les « Paysans-soldats » retournent dans leur village et veulent s’accaparer les terres des grands propriétaires. Suite à l’échec de sa tentative de coup d’état et accusé par le gouvernement de collaboration avec l’ennemi, Lénine se réfugie en août en Finlande. Le 21 août les Allemands prennent Riga et menacent Petrograd.

Réaction d’août : Dès juillet, des officiers préparent un coup d’état. Le 26 août, le généralissime Lavr Kornilov, commandant en chef de l’armée depuis août 1.917, avec l’appui d’officiers et des conservateurs exige un remaniement ministériel et les membres du KD se rallient à la réaction.Kerenski fait alors appel aux bolcheviks qui constituent des comités de guerre révolutionnaires et organisent la résistance, en deux jours le putsch est réduit et Kornilov est arrêté. Kornilov est évincé avec le concours de l’armée et des gardes rouges. Kerensky dira plus tard « Sans le putsch de Kornilov il n’y aurait pas eu Lénine ».

A partir du mois de septembre, les paysans pillent les demeures des seigneurs et dans les villes de nombreux patrons sont séquestrés. D’autres paysans refusent de vendre au pouvoir le blé contre une monnaie dépréciée. La pénurie est générale et les prix flambent. En septembre, les bolcheviks obtiennent la majorité dans de nombreuses villes : Petrograd ( ou Trotsky est nommé président du comité exécutif le 6 octobre ), Moscou, Kiev, etc… le 22 septembre est constitué le conseil de la république chargé de la préparation des élections à la constituante. Le 7 octobre, Trotsky dénonce cette « nouvelle douma » et les bolcheviks quittent l’assemblée. Le même jour, Lénine revient à Petrograd.

Révolution d’octobre : Le 10 octobre, Lénine se prononce pour une insurrection armée et l’épreuve de force commence le 23 lorsque la garnison de Petrograd se rallie aux bolcheviks et la ville est bloquée dès le 24 au soir. Le 26 le comité militaire révolutionnaire prend le contrôle de Petrograd. Trotsky déclare au nom du comité militaire la fin du gouvernement Provisoire et les bolcheviks s’emparent du palais d’Hivers. Ce coup de force qui a lieu le 7 novembre est appelé la révolution d’octobre car avec le calendrier russe nous ne sommes que le 25 octobre. Plusieurs régions proclament leur indépendance : la Pologne, la Finlande, les pays baltes, l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan. L’Ukraine reçoit le soutien armé de l’Allemagne. Le conseil des peuples musulmans proclame l’Autonomie du Turkestan. Le 8 novembre, le llème congrès des « Soviets Ouvrier et Soldats de Russie » proclame Lénine président du conseil des commissaires du peuple. Il décrète la paix, la séparation de l’église et de l’état, le mariage civil, l’égalité pour la femme, le contrôle des ouvriers sur les entreprises, nationalisation des banques privées, le droit aux nationalités, les grands domaines et les terres de l’église sont nationalisées puis répartie entre les paysans, etc… Trotsky est nommé aux affaires étrangères. Le nouveau pouvoir doit faire face à des grèves et repousser l’attaque armée de Kerensky - accusé de tsariste par le pouvoir en place - sur Petrograd qui est refoulé. En novembre des généraux « blancs » (.tsaristes.) organisent dans le Sud l’Armée des volontaires. Le 28 novembre le parti Cadet qui s’est rallié aux Blancs et ses journalistes sont interdits. Le 19 décembre est annulé le traité britannico-perse de 1 907 qui prévoyait le partage de la Perse et les troupes russes se retirent du pays. Le 20 décembre (.le 7 / 12 pour le calendrier tsariste.) est créée la Tcheka (.ou Vetcheka.), police chargée de combattre les contre-révolutionnaires et qui est dirigée par Félix Dzerjinski. Le 22 novembre / le 5 décembre au calendrier grégorien, est signée une trêve de 3 semaines avec l’Allemagne et les soldats sont démobilisés, les négociation ne commencent que le 22 décembre (.voir Guerre 14 / 18.). Par l’encyclique du 2 janvier 1.918 le patriarche Tykhon condamne l’état de guerre endémique ce qui permet au pouvoir de déclarer l’orthodoxie antisoviétique et d’engager la poursuite des religieux et la destruction d’églises, puis une laïcité stricte est adoptée – Certains historiens affirment que les Soviétiques ont manifesté de la haine pour les religions, mais rare sont ceux qui soutiennent que des pays dictatorio-capitalistes d’Europe comme la Grèce, le Portugal, et quelques autres, en interdisant les mariages laïques, et en envoyant devant les tribunaux des citoyens pour blasphème à cette même époque, manifestèrent de la haine pour l’athéisme ! Il est a noter que si les Soviétiques fermèrent plusieurs lieux de cultes chrétiens et hébraïques, un nombre considérable de ces lieux restèrent en activité ce qui prouve que la répression anti-religieuse fut bien plus modérée en URSS que celle dirigées contre les athées dans des pays européens fort attardés. Le 5 janvier / 18 janvier 1.918, l’assemblée constituante, ou l’opposition est devenue majoritaire avec comme président Tchernov est dissoute par les bolcheviks. Les dirigeants politiques d’opposition sont arrêtés et les journaux « bourgeois » sont interdits. Le calendrier grégorien est adopté et l’on passe du 31 janvier au 14 février. Dans le sud de la Russie le Blanc Denikine qui est à la tête de « l’armée des volontaires » reçoit en février 1 918 des chars de la part des « Alliers ». L’armée Rouge est officiellement crée le 20 février 1 918. Les dettes contractées par le régime tsariste à l’étranger sont annulées ce qui provoque, dès le mois de mars, la réaction des pays « occidentaux » qui dès lors apportent leurs soutiens aux « Russes Blancs ». Face à la progression fulgurante des Allemands, la Russie signe le 3 mars 1 918 le traité de Brest-Litovsk avec les empires centraux. Kars, Batoum et Ardahan sont cédés à la Turquie, les pays Baltes et une partie de la Biélorussie sont perdus, ainsi que la Finlande et l’Ukraine qui deviennent indépendants. Une importante indemnité de guerre doit être versée. La capitale est transférée à Moscou. Le 13 mars Trotsky est nommé commissaire du peuple à la guerre. Il fait appel aux anciens officiers du Tzar, mais les fait seconder par un commissaire politique affin de réduire les risques de trahison. Début avril 1 918, 50 000 Japonais débarquent à Vladivostok et apportent leur soutien à l’ataman Semionov qui ravage la Sibérie orientale. Les Nippons reçoivent des renforts étasuniens et britanniques. En avril, la Tcheka est autorisée à ouvrir des camps de concentration et elle peut dès le 17 septembre 1 918 pratiquer des condamnations capitales sans en référer aux tribunaux révolutionnaires. Fin mai, plus de 30 000 Tchécoslovaques, d’anciens prisonniers de guerre du tzar, se révoltent et rallient les troupes tsaristes. Le premier juillet 1 918, une armée franco-britannique débarque à Mourmansk dans le Nord. La flotte de la Baltique qui doit être livrée à l’Allemagne se saborde. Trotsky fait exécuter Chtchassny, le commandant de la flotte. Le 6 juillet dirigés par Popov des S R de gauche favorable à la poursuite de la guerre se révoltent à Moscou, mais sont matés le 7 et leur parti est dissout. Les Blancs accompagnés des Tchécoslovaques s’approchent d’Ekaterinbourg ( ou Iekaterinbourg ), alors, de peur que la famille impériale soit libérée la troupe sans consulter Trotsky fait exécuter la famille impériale dans la nuit du 16 au 17 juillet 1.918, le 25 du mois la ville tombe aux mains des Tchèques. Les Tchécoslovaques et les Blancs s’emparent de Kazan le 6 août. En août, les troupes turco-britanniques envahissent l’Azerbaïdjan et s’emparent avec l’aide des nationalistes azéries le 15 août de Bakou. Le 10 septembre 1 918 Trotsky reprend Kazan.

En 1 918, est promulguée la première constitution et la Russie prend le nom de RSFSR (.République Socialiste Fédérative Soviétique de Russie.). Les attentats et les troubles se multiplient. Le 30 août Lénine est même gravement blessé par une socialiste révolutionnaire, Fanny Kaplan. Suite à l’attentat, le 6 septembre est proclamé la « Terreur Rouge ». Si les paysans redoutent les saisies des bolcheviks, ils redoutent encore plus les grands propriétaires et les Blancs qui ne renâclent pas à piller. Les villageois devaient assister aux fêtes dispendieuses et aux débauches des officiers blancs.

En août et septembre 1 918 des troupes britanniques, françaises, étasuniennes, polonaises, italiennes et serbes arrivent en renfort à Arkhangelsk. Les Britanniques y instaurent un « Gouvernement provisoire » fantoche qui a une apparence démocratique afin de justifier leurs interventions aux yeux des occidentaux.

Staline, commissaire du peuple aux nationalités et chef de l’inspection ouvrière et paysanne conteste violemment Trotsky alors qu’il est entrain d’organiser le front Sud les 17 et 18 septembre 1 918, ce qui provoque sont rappel par Lénine début octobre. Ensuite, les tsaritsynes ne cessèrent de dénigrer Trotsky. A l’automne 1 918 l’armée Rouge du Caucase décimée par le typhus se débande.

Suite à la défaire des empires centraux, le traité de Brest-Litovsk est dénoncé le 13 novembre 1 918. A la mi-novembre Alexandre Koltchak s’empare du pouvoir à Omsk, il contrôle ainsi la Sibérie et l’Oural. Il reconnaît la dette extérieure de la Russie qui se monte à 12 milliards de roubles-or et contre 184 tonnes d’or provenant du trésor de l’état il obtient des USA, de la Grande Bretagne, de la France et du Japon un arsenal considérable. Le 26 novembre l’armée Rouge prend Pskov et l’armée monarchiste du Nord se replie avec ses alliés allemands. Le 6 décembre les Franco-britanniques débarquent à Odessa. Le 9 l’armée rouge s’empare de Minsk. En janvier le président des USA, Wilson propose une médiation mais les Blancs croyant avoir encore l’avantage repoussent la proposition.

Au début de 1 919 les bolcheviks sont entièrement encerclés et font l’objet d’un blocus. D’autre par, les Blancs récupèrent près d’un millions d’hommes provenant des camps de prisonnier allemands et autrichiens. Le 7 mars 1 919, l’amiral Koltchak lance une grande offensive vers Moscou, mais les exactions commises par ses troupes provoquent des soulèvements paysans et à partir le la fin juillet l’armée Rouge commence à progresser vers l’est. Denikine tente en vain d’interdire à ses troupes les pillages, parfois encouragé par ses propres officiers, d’autre part la corruption détourne les taxes et les stocks de vivres fournis par les Britanniques. Il prend Odessa le 23 août et Kiev le 31, puis arrive devant Toula. Ioudénitch, armée par les Britanniques, il menace Petrograd en septembre. Le 23 septembre Ioudénitch est refoulé des abords de Petrograd. Koltchak est finalement fait prisonnier en décembre 1 919, il sera fusillé le 7 février 1 920. A la fin décembre les Soviets s’emparent de Rostov-sur-le-Don, capitale de l’armée des volontaires. Le 31 janvier 1 920 l’armée Rouge entre dans Vladivostok. Odessa est prise le 2 février 1 920. En Orient alors que la Grande Bretagne, la France et les USA renoncent à soutenir les « Blancs », le Japon les aide à constituer la république du Littoral en 1.920. Alors Lénine provoque la création d’un état tampon, la République d’Extrême-orient qui lui est subordonnée. Le 20 juin est décrété la confiscation des excédents de denrées alimentaires en Sibérie ce qui provoque des soulèvement de paysans. En novembre 1 920 les Blancs évacuent la Crimée grâce à l’aides des Britanniques, des Français et des Etasuniens. En 1.921, la résistance des « Blancs » ne présente plus un danger et Lénine réforme sa politique économique. Le 8 février il supprime la « réquisition de guerre » en blé et la remplace par un impôt en blé, les excédents pouvant être vendu librement puis il décharge ses fonctions sur le nouveau secrétaire général du parti, un dénommé Staline. Le 18 mars 1 921 la révolte de Cronstadt est matée.

Les Soviétiques recherchent une intégration des peuples ce qui les amènent dès septembre 1.919 à combattre le sionisme et aboutira en 1.924 à de nombreuses arrestations, toutefois les sionistes les plus réfractaires seront autorisés à quitter l’URSS.

Sous prétexte de soutenir un soulèvement qu’il a lui-même organisé, Staline envahie la Géorgie en février 1 921.

La révolution a engendré l’émigration de deux millions de personnes. L’armée Rouge a perdue près de 980 000 hommes, il y eut près de 3 millions de morts parmi les civils causés par la guerre, les épidémies, la sous-alimentation et le manque de médicaments. En soutenant les « Blancs », les « Occidentaux » ont poussé de nombreux modérés dans les rangs bolcheviks. Au début de 1 921 le pays est ruiné, c’est la disette et l’industrie est quasiment bloquée ce qui provoque de nombreux troubles. Le pays n’est entièrement pacifié qu’au printemps de l’année 1 922.

Turkestan : Moscou combat les « Moujahidin » (.ou Moudjahidin.) du Turkestan appelé « Basmachis » (.ou Basmatchis / Bandits.) par les Russes. Les Bolcheviks s’emparent du conseil du Turkestan qui siège à Kokand. Le Turkestan passe alors du coté des « Blancs », anti-révolutionnaires, mais ceux-ci, avec leurs alliers britanniques n’ont que du mépris pour ces pauvres indigènes. Alors, certains se rallient aux communistes pendant que d’autres poursuivent la résistance qui se prolongera jusqu’en 1.928 / 1.930. En 1.920, les Khanats de Khiva et de Boukhara sont transformés en républiques. Le 3 septembre l’émir de Boukhara, Alim-Khan qui est déposé par les Soviétiques se réfugie en mars 1 921 en Afghanistan et près de 200 000 personnes se réfugient dans ce pays.

Caucase : L’imam Naddjm al-Din de Hatsa (.dit Gotsinski en russe.) et le cheikh tchétchène Uzūn Hadjdjī s’unissent pour fomenter un soulèvement islamique en Tchétchénie et au Daguestan (.ou Daghestan.) de 1.920 à 1.921.

Le Komintern : En 1 919, se réunit à Moscou le Komintern (.ou lll internationale communiste / la première réunion avait eu lieu à Londres en 1.864 et regroupait l’association internationale des travailleurs (.AIT.) qui était constitué par la représentation de 21 parties communistes de divers pays.). Le Komintern dénonce la llème internationale réunie à Paris en 1.889 qui est jugée non conforme à la radicalisation définie par Lénine. Les parties doivent adopter le « centralisme démocratique » et développer la propagande communiste, pousser les peuples à se révolter et à soutenir les mouvements de libération dans les colonies. Est prônée une union mondiale des républiques socialistes (.le Komintern sera dissout en 1.943.).

Guerre Russo-polonaise : Les Polonais attaquent le 24 avril 1 920 avec un armement fournit par la France. Pilsudski ayant passé un accord avec Petiloura pénètre en Ukraine le 25 avril. Les Polonais prennent Kiev le 6 mai. Au Sud, Wrangel qui a remplacé Denikine lance une offensive le 6 mai. L’armée Rouge reprend Kiev le 12 juin. A la mi-juin, Trotsky veut accepter les propositions de médiations des Britanniques, mais Lénine, poussé par Staline et les tsaritsynes favorables à la guerre, refuse la médiation. L’armée Rouge arrive aux portes de Varsovie le 14 juillet, mais à l’issue de la bataille de la Vistule les Polonais reprennent l’avantage. Ils lancent une grande offensive le 8 août, envahissent la Biélorussie, prennent Minsk, puis s’emparent d’Odessa le 23. Le nationaliste Petlioura prend Kiev le 29 août. La paix provisoire est signée le 12 octobre 1 920. Le 20 octobre 1 921 est signé la paix de Riga.

Ukraine (.voir Russie – Guerre Russo-polonaise.) :

Le 7 novembre la Rada (.assemblée nationale.) proclame l’indépendance. Le 12 janvier 1 918 éclate un soulèvement ouvrier à Kiev qui est maté le 22, mais le 23 l’armée Rouge s’empare de la capitale et les nationalistes se replient dans le Sud. Suite à la signature du traité de Brest-litovsk les Allemands envahissent l’Ukraine. Les Allemands soutiennent le gouvernement de Vinnitchenko et s’empare de Kiev le 16 mars. En avril 1 918 les Allemands portent au pouvoir l’ataman Skorpasdky (.ou Skorpasdki.). Les Allemands s’emparent de vivres pour nourrir leurs compatriotes en guerre ce qui provoque la colère des paysans. Petlioura après le départ des troupes allemandes fonde un directoire le 13 novembre 1 918, instaure un pouvoir fort, provoquant la fuite de Skorpasdky le 14, mais la rive gauche du Dniepr reste sous le contrôle bolchevique, et il organise des pogroms qui provoquent la mort de milliers de judaïsants. Il s’empare de Kiev le 14 décembre. Mais les soviétiques reprennent Kiev à la fin janvier 1 919, alors Petlioura s’allie aux Polonais qui reprennent Kiev en avril. Au printemps l’Ukraine est secouée par de multiples révoltes de paysans, dites « Révolution verte », de maraudeurs et de déserteurs. Poussée par les Britanniques et les Français la Roumanie intervient à son tour en Ukraine. En mars 1 919 Rakovski proclame la république soviétique et combat les nationalistes. Comme l’armée Rouge compte de nombreux Juifs l’antisémitisme se propage parmi les « Verts », ainsi Grigoriev massacre à Elisaberthgrad près de 3 000 judaïsants en mai 1 919. En décembre 1 920 Wrangel s’enfuit de la Crimée ou il s’était replié. En 1 921 Petlioura se réfugie en France en 1 921 ou il sera assassiné en 1 926 par le Juif Schwarzbard qui voulait se venger des pogroms.

Géorgie :

En 1 917, un gouvernement provisoire est constitué. Le 1er juin 1 918, les mencheviks proclament la république socialiste indépendante de Géorgie et font appel aux Allemands qui envoient des troupes, mais la reddition de la Bulgarie provoque le retrait des troupes du Reich le 29 septembre 1 918. Après l’armistice, les Britanniques remplacent les Allemands. Les conflits ethniques provoquent la dislocation de la république. La Géorgie entre en guerre avec l’Arménie et au Nord avec les Russes « Blancs ». Lénine reconnaît la Géorgie en 1.920, mais en 1 921, le pays est inverti par l’armée Rouge et est intégré à l’URSS en 1 922.

Azerbaïdjan :

L’Azerbaïdjan proclame son indépendance en 1.918, mais le pays est occupé par les Britanniques d’août à septembre 1.918, puis par les Turcs en septembre / novembre, puis de nouveau par les Britanniques. L’armée Rouge investit le pays en 1.920 et l’intègre à l’URSS.

ASIE :

Arabie :

En mars 1.914, les Ottomans et les Britanniques définissent leurs zones d’influence en Arabie, la Grande Bretagne se réservant la partie Sud-est allant du Qatar au Yémen, mais Husayn Kāmil d’Egypte négocie avec Thomas Edward Lawrence la possibilité de soulever le Hedjaz contre l’occupant ottoman (.voir Hedjaz.). A la conférence de Versailles le pacte btritannico-arabe est renié et Lawrence d’Arabie démissionne de l’armée britannique.

Yémen :

Suite à la guerre 14 / 18, les Zaydites retrouvent toute leur indépendance en 1 919 sous l’autorité de l’imam Yahyā. Dans les années 1.920 une loi contraint tous les orphelins hébraïsants à se convertir à l’islam, alors que les judaïsants ne sont pas reconnus les égaux aux mahométans.

Hedjaz (.ou Hajaz.) :

Pendant la guerre 14 / 18, les Britanniques font croire à Husayn ibn Ali (.ou Hussein.) que les pays arabes d’Asie occupés par les Ottomans lui reviendrons. Vassal de la Porte jusqu’en 1 915, il déclare en 1.916 le Djihād contre l’occupant turc. Il se proclame malik (.ou roi.) des pays arabes, mais n’est reconnu par les alliés que roi du Hedjaz en 1.917. Il s’empare d’Aqaba avec l’aide de Lawrence, mais dès 1.919 il entre en conflit avec les Sa’ud. Son fils Faysal entre dans Damas en 1.918 et se fait proclamer roi de Syrie en mars 1 920. A la même époque, son frère Abdallāh ( ou Abdullah ) est proclamé roi d’Irak, mais le conseil supérieur des alliés ( voir conférence de San Remo ) octroie l’Irak, la Palestine et la Transjordanie aux Britanniques et la Syrie à la France. En juillet 1.920 les troupes françaises chassent Faysal de Damas. Les Britanniques négocient avec les fils d’Husayn. Abdallāh devient émir de Transjordanie en 1 921 et Faysal obtient l’Irak.

Sa’ud (.Royaume des.) :

En 1.915, par le traité de Darein les Britanniques conclent une alliance militaire avec les Sa’ud à qui ils fournissent des armes. Ibn Sa’ud Abd al-Aziz lll assoit son pouvoir par une série d’alliances matrimoniales, il aurait ainsi eu 135 vierges, plus une centaine d’autres femmes, mais il n’a eu que 43 fils et moins de 60 filles. En 1.920, les Sa’ud annexent l’Asir et en 1.921, Ibn Sa’ud Abd al-Aziz lll se fait conférer le titre de sultan par le concile d’Ulémas.

Koweït :

En 1 920, les Sa’ud tentent de s’emparer de l’émirat, mais sont défait à Jahra par une armée koweïto-britannique.

Palestine / Judée :

Suite aux démarches de Chaim Weizmann, Londres est favorable à la création d’un état Juif en novembre 1.917 et l’immigration juive s’accélère en Palestine. Après la guerre 14 / 18, les Britanniques qui obtiennent le mandat de la SDN deviennent opposés à la création d’un état Juif. L’ « Ahdout Haavoda » (.Unité de Travail.) est né en 1.919 suite à l’établissement de l’organisation sioniste prolétarienne « Poale-Zion ». En 1.920 est constitué un syndicat, la « Histadrout », qui est placée sous l’autorité de David ben Gourion, et qui a une fonction sociale, économique, politique et éducative. Les hébraïsants qui adhèrent à la Knesset organisent des élections dès 1.920. Dès 1.920, des émeutes opposent les envahisseurs judaïsants aux autochtones musulmans. Les judaïsants créent les deux premiers Kibboutz en 1 921.

Syrie / Liban :

En 1 916, l’accord secret de Sykes-Picot prévoit le partage de l’empire Ottoman en Asie entre la France et la Grande Bretagne. Après avoir battu à Damas les troupes ottomanes dirigées par le général allemand Falkenhayn en 1.918, la Syrie est occupée par les troupes franco-britanniques. Le Traité de Sèvres en août 1.920 place la Syrie sous mandat français et la révolte des druses (.ou druzes.) d’obédience shi’ite est matée. La Syrie est partagée en six états dont le « Grand Liban » qui favorise les maronites d’obédience chrétienne.

Irak :

En 1.914, les Britanniques avec des troupes indiennes débarquent à Fao en Irak et s’emparent de Basra en novembre. En 1.917, ils prennent Bagdad. Les soulèvements sont écrasés par des bombardements aériens. Les Britanniques obtiennent par le traité du Trianon le mandat de la SDN sur l’Irak en juin 1 920, moins la région de Mossoul (.les Alliers ne savent pas encore s’il doivent créer un état Kurde, mais finalement le projet ayant été abandonné après la découverte de pétrole dans le land, le territoire reviendra en définitif aux Britanniques.). Les Britanniques doivent mater la révolte des Bédouins.

Arménie :

Après la révolution bolchevique, l’Arménie proclame son indépendance en mai 1 918, mais au traité de Batoum en juin 1.918, elle doit abandonner à la Turquie sa partie Occidentale. Les problèmes frontaliers l’opposent à la Géorgie et à l’Azerbaïdjan. En 1.920, les Arméniens de Chouchi en Azérie sont massacrés. Pendant l’été 1.920, les Bolcheviques envahissent la partie Orientale et en septembre la Turquie occupe la partie Occidentale et les habitants de Kars sont massacrés. La capitulation est confirmée par le traité d’Alexandropol en décembre 1.920. Les accords turco-soviétiques de Moscou et de Kars en 1 921 fixent la frontière entre les deux pays.

Turquie (.voir aussi Ottoman.) :

Mustafa surnommé par l’un de ses maîtres Kemal (.Parfait.) est écarté par le sultan après la guerre 14 / 18 et est envoyé en Anatolie Orientale pour y démobiliser les troupes. En mai 1 919, les Grecs avec l’aide des Britanniques débarquent à Izmir. Mustafa prend alors la tête du mouvement nationaliste et dénonce les traités signés à l’issue de la première guerre mondiale. En avril 1 920, des députés d’Istanbul se rallient à Mustafa qui est élu président du comité exécutif par l’assemblée nationale constituée à Ankara. Le sultan le déclare hors la loi, mais ce dernier devient impopulaire après avoir signé le traité de Sèvres en août. Mustafa refoule l’armée du grand vizir, Damad Férid Pacha. Puis il écrase la révolte des Kurdes. Il s’attaque ensuite aux Français en Cilicie qui signent un armistice en mai 1.920 puis il refoule les Italiens de la région de Konya. Avec l’accord des alliés, les Grecs prennent l’offensive en Anatolie le 22 juin 1.920. A l’Est, les Arméniens capitulent et signent un armistice en novembre 1.920. Par le traité de Moscou en mars 1.921, Kemal reçoit Kars, Artvin (.ou Bratoumia.) et Ardahan (.voir Arménie.). Le 5 août 1.921, Mustafa Kemal est nommé généralissime pour 3 ans et obtient les pleins pouvoirs le 23 août. Il confit la direction des opérations au général Ismet Pacha – sa victoire d’Inönü lui vaut le sur nom d’Ismet Inönü - qui écrase les Grecs en 1 921 / 1 922 et la Turquie est reconnu par les Alliés.

 

 

MUSTAFA KEMAL

 

Perse :

Pendant la guerre 14 / 18 la Perse se déclare neutre. En 1 915, les Russes occupent Téhéran et en 1 916 les Britanniques s’emparent d’Ispahan. Après la guerre 14 / 18, le pays est désorganisé et les Britanniques suite au repli des troupes russes occupent tout le pays en 1.919 espérant imposer leur protectorat, mais le pays se soulève et la France et les USA s’opposent aux ambitions de Londres En 1.920, les Britanniques évacuent le pays. La même année l’Azerbaïdjan se révolte, les Bolcheviks envahissent Ensli et occupent Recht et Koutchek khan proclame « République Soviétique du Ghilan » (.ou Guilan.). Une armée envoyée par les Britanniques est défaite. Seyed Zia-ed-Din (.ou Seyyed Ziya ed-Din.) soutenu par le colonel Reza khan et son armée de Cosaques perses ainsi que les Britanniques, s’impose à Téhéran en février 1.921. Reza est nommé gouverneur militaire de Téhéran. Les notables et la famille des Kadjars sont arrêtés. La même année, par le traité Soviéto-Perse, Moscou renonce à ses avantages en Perse ainsi qu’a ses créances, mais conserve les pêcheries sur la Baltiques et se réserve le droit d’intervenir en cas d’intervention étrangère en Perse. Redoutant l’autorité de Seyed, les Britanniques le font renvoyer par le chah après trois mois de pouvoir et Ghavam-os Saltaneh le remplace. Reza devient alors ministre de la guerre. Les réformes sont abandonnées et l’Azerbaïdjan est soumise par l’armée dirigée par Reza.

Corée :

Après le massacre du ler mars (.voir Japon.), des gouvernements provisoires coréens se créent à Vladivostok, à Séoul et à Shanghaï en 1 919. C’est ce dernier qui devient prépondérant.

Chine :

L’artisanat décline au profit de l’industrie. Le réseau bancaire se développe, mais la grande masse de la population dépend toujours de l’agriculture.

Le Japon profite de la guerre 14 / 18 pour s’emparer des possessions allemandes au Shandong en 1.914 et la Chine se plie aux 21 demandes nippones faisant de l’empire céleste un vassal japonais. Les acquis japonais sont officialisés par le traité de Paris en 1.919, mais les accords de Washington en 1.921 / 1.922 contraignent le Japon à évacuer le Shandong et Kiao Tchéou.

Yuan Shikaï tente de restaurer le pouvoir impérial à son profit, mais il est largement désapprouvé, six provinces font sécessions et il renonce à son projet en 1 915. Après sa mort en 1.916 les généraux se transforment en « seigneurs de la guerre ». La Chine qui compte sur l’annulation des traités inégaux entre en guerre en 1.917 au coté de la triple entente. Sun Yat-sen prend la direction du parti républicain et fonde à Canton un gouvernement dissident. En 1.920, le parti Angu, pro- japonais est remplacé par le parti Zhili, pro-anglo-saxon. L’attribution des territoires allemands au Japon provoque le 4 mai 1.919 une série d’émeutes. Les mouvements communistes en sortent renforcés et le PC Chinois est fondé à Shanghaï en 1.921. Les révoltes communistes sont sévèrement réprimées par les seigneurs de la guerre. En 1 921 est fondé à Canton un gouvernement nationaliste dirigé par Sun Wen. En 1.921, Soun Yat-sen transforme le Tongmenghui en Guo-min-dang (.ou Kuomintang.) et reçoit deux conseillés soviétiques.

Mongolie :

Aux accords de Kiakhta, signé par la Mongolie, la Chine et la Russie, la Mongolie est reconnue autonome par la Chine en 1.915, mais en réalité, la Mongolie devient un protectorat russe. Suite à la révolution russe, la Chine en profite pour investir la Mongolie en 1.919, mais des mouvements pro-bolchevik harcèlent l’occupant. En 1 920, les Japonais en accord avec Von Ungem Stemberg qui est à la tête des « Blancs » tentent de prendre le contrôle du pays. Fondé en 1 920 par Sükhe-Bator et Tchoibalsan, le parti du peuple reçoit en 1 921 le soutien des soviétiques. Il investit à son tour le pays et Ourga est occupée en juillet 1.921. Un gouvernement populaire est instauré. Bogdo Gegen constitue un gouvernement provisoire qui supprime le droit des princes et abolit le servage.

Tibet :

La convention de Simla au Kashmir (.ou Cachemire.) en 1.914, signée par la Chine, le Tibet et la Grande Bretagne accorde un gouvernement indépendant à Lhassa, mais la vassalité envers Pékin est maintenue. La frontière de l’Est est arrêtée au Mékong, mais les Britanniques obtiennent les versants Sud de l’Himalaya au nord de l’Assam. En 1 917, la guerre reprend entre Tibétains et Chinois.

Indochine française :

Duy Tan s’étant révolté contre les Français est déposé et remplacé sur le trône de l’Annam par Khaï Dinn (.1 916 à 1 925.). Pendant la guerre 14 / 18, des Indochinois sont engagés dans l’armée française alors que d’autres sont réquisitionnés pour travailler dans les usines de la métropole ou ils côtoient des syndicalistes et apprennent à défendre leurs intérêts et leurs droits. D’autre part, l’élite des autochtones apprend dans les écoles françaises les révolutions de 1.789, de 1.830, de 1 848 et de 1.870. La déclaration Sarraut en 1.918 laisse espérer une autonomie pour le Viêt-Nam. En 1 919 les concours mandarinaux sont supprimés.

Indonésie :

Fondation en 1 920 du parti communiste (.ou PKI.).

Philippines :

En 1 916, les USA reconnaissent aux Philippines le droit à l’autonomie, mais la proclamation reste formelle.

Indes britanniques :

A part quelques actes de terrorisme et des mouvements de résistance passive, l’Inde apporte son soutien moral, financier et humain à la Grande Bretagne pendant la «  Grande guerre ». En 1 919, Gândhî fait appel à une journée de résistance pacifique, il est arrêté et la troupe tire sur la foule qui répliquait alors par la violence. En 1.920, est fondé contre l’occupant le mouvement de non-coopération auquel adhère Gândhî. Ali Jinnah de la ligue musulmane y est opposé.

Afghanistan :

Habibullah (.1 901 à 1 919.) finit assassiné. Par une politique agressive, Amanullah (.ou Amân Allāh / 1 919 à 1.929.) obtient la reconnaissance de son pays par les Britanniques à l’armistice de Rawalpindi en 1 919 et au traité de Kabul en 1.921. Il laïcise son pays et fait appel à des instructeurs venus d’Ankara.

Népal :

Le Népal participe au coté des Britanniques à la guerre 14 / 18 et à la guerre contre l’Afghanistan en 1 919. Abolition en 1.920 de l’immolation des veuves à la mort de leur époux.

Japon (.voir Russie.) :

Ere Taisho (.ou Yoshihito.) 1 912 à 1 926 : Bien qu’admirateur du Keiser, l’empereur se rallie à la triple entente et le Japon en août 1.914 exige par un ultimatum que l’Allemagne lui cède le bail de Klao-tcheou, puis envahit la concession allemande de Chine ainsi que l’île de Yap occupée par les Allemands. En 1.915, le Japon impose à la Chine les vingt et une demandes (.voir Chine.). Parmi ces demandes, le Japon devenu bouddhiste exige le prêche de bonzes nippons en Chine. L’économie japonaise qui est en plein essor depuis les années 1.880 est encore plus stimulée pendant la guerre 14 / 18 par les fournitures de produits et de denrées aux pays asiatiques que les occidentaux en guerre ne peuvent plus exporter, mais les salaires restent bas malgré la croissance économique.

En 1.918, le Japon se joint aux Britanniques et aux Etasuniens pour aller soutenir l’armée blanche en Russie et ils s’emparent de Vladivostok que les Japonais occuperont jusqu’en 1 922.

Après une forte inflation en 1.918, l’arrêt de la guerre et le retour de la concurrence européenne provoquent une déflation. En mars 1.919, une manifestation pacifique pour l’indépendance est noyée dans le sang en Corée ou il y a plus de 7 500 tués. Au traité de Paris en 1 919, le Japon doit renoncer à son « protectorat » sur la Chine, mais obtient la concession de tous les anciens territoires allemands en Chine. Malgré la demande de la délégation nippone, les USA et la Grande Bretagne refusent catégoriquement de reconnaître l’égalité raciale entre les « Races » ! En 1.920, le Japon entre à la SDN. Afin de « fidéliser » les employés toujours à la recherche de salaires plus élevés, les grandes entreprises instaurent dans les années 1 920 les emplois à vie.

AUSTRALIE / PACIFIQUE :

Australie :

L’Australie entre en guerre au coté de l’entente, mais manquant de volontaires, le gouvernement veut instaurer la conscription qui est refusée par référendum. Au traité de Versailles, l’Australie obtient de la SDN un mandat sur la colonie allemande de Nouvelle-Guinée en 1 919.

Nouvelle-Zélande :

Elle participe à la guerre au coté de l’entente.

Colonies Allemandes :

En 1.919, la Nouvelle-Guinée est cédée à l’Australie, les îles Samoa reviennent aux Néerlandais et la Micronésie est donnée au Japon.

AMERIQUE :

USA :

En 1 914, le président Wilson se déclare neutre tout en proposant son arbitrage. La même année le pays est touché par la récession. Malgré sa neutralité, Washington fournit les Britanniques et leurs alliés en armes et en 1.915 l’économie se redresse.

Ingérences étasuniennes : Suite à des troubles, Haïti est investi par les Yankees en 1.915 et ils occupent le pays jusqu’en 1 934. La république Dominicaine, pour la même raison est occupée par les étasuniens de 1 916 à 1.924 et Cuba de

1 919 à 1 922. En 1 916 les USA interviennent dans la vie politique mexicaine.

Les USA ne sont pas gênés longtemps par le blocus de la Grande Bretagne par l’Allemagne car ils fournissent aux Britanniques pour deux milliards de dollars de fournitures de guerre, plus des vivres, ce qui provoque l’essor économique au sein de l’Union. En 1 915 est fondé le Kuklux-Klan, mouvement d’extrême droite racisto-religieux qui comptera 4 millions d’adeptes en 1.920. La même année, Wilson autorise les prêts bancaires aux Britanniques et à leurs alliés. La France et surtout la Grande Bretagne à court de devises empruntent aux banques étasuniennes pour pouvoir payer leurs commandes de matériel et de nourriture. D’aucuns affirment que l’Allemagne ayant coulée plusieurs navires étasuniens au début de 1 917, et la Russie ayant adoptée en début d’année un régime républicain, les USA prennent ouvertement parti pour les pays démocratiques (.et aussi de ses créanciers.) contre les empires centraux et entrent en guerre le 6 avril 1 917, mais la réalité est bien plus complexe (.voir Allemagne, L’affaire Zimmermann.). Washington profite de ce moment critique pour accorder aux « Premiers Américains » (.les Amérindiens.) qui s’engagent dans l’armée la nationalité « américaine » (.étasunienne.). La même année, les USA achètent les îles Vierges au Danemark pour 25 millions de dollars. Devant le peut d’empressement des Etasuniens à s’enrôler, le congrès impose la conscription. Ceux qui refusent l’enrôlement sont torturés et les civiles qui se prononcent contre la guerre font l’objet de poursuites judiciaires. L’essentiel des forces yankees arrive en Europe au moment où les Allemands ayant signés la paix avec la Russie sont sur le point de submerger les alliés au début de 1 918. A la fin de la guerre, la dette des alliés vis à vis des USA est de 10 350 millions de dollars prêtés au taux de 5%.

Au lendemain de la guerre les USA développent les services de renseignements et créent le « Cabinet noir », service chargé de décrypter les messages codés des pays étrangers, mais Herbert Hoover voulant faire des USA un pays de transparence fera fermer le Cabinet noir.

Après la Grande Guerre, encore par « pragmatisme », les USA adoptent des cotas pour l’immigration afin de préserver sa majorité WASP (.White Anglo-Saxon Protestant.) et l’immigration tombe de 310 000 en 1.923 à 150 000 en 1.929. D’autre part, les immigrés qui prônent la collectivisation où qui dénoncent le capitalisme sont expulsés, c’est le cas pour plus de 4.000 personnes en 1.920.

Alors que « l’apartheid » est appliqué vis à vis des Noirs et que les Amérindiens sont parqués et n’ont pas le droit de vote, Wilson préconise que chaque minorité en Europe doit avoir le droit à l’autodétermination ?

Alors que se constitue les PC (.Parti Communiste.) en 1.919 (.voir ci-dessous Palmer Raids.), les Noirs provoquent plusieurs émeutes anti-ségrégationnistes. La même année, les femmes obtiennent le droit de vote.

En 1 920, sous la pression des fondamentalistes protestants qui associent la consommation d’alcool aux milieux chrétiens (.Irlandais, Italiens, Polonais.), est votée avec « pragmatisme » la loi sur la Prohibition ( interdiction de vendre de l’alcool ) provoquant contre bande, rackets et corruption. Sous Harding (.1.921 à 1 923.), le congrès devient tout puissant. En 1.921, Il se prononce contre la SDN et une paix séparée est signée avec l’Allemagne. L’immigration est assujettie à un cota par pays européens. L’immigration provenant d’Asie et d’Afrique reste interdite et afin d’améliorer les relations avec les pays d’Amérique latine, une indemnité de 25 millions de dollars est versée à la Bolivie pour le coup de force de Panama.

Palmer Raids(.ou la seconde chasse aux sorcières.) : Le garde des sceaux, Mitchell Palmer, déclare : « les langues de feu révolutionnaires viennent lécher les autels des églises, jaillir dans les beffrois des cloches des écoles, ramper jusqu’aux recoins les plus sacrés des maisons américaines, remplacer les serments du mariage par les lois de libertinage, enflammer les fondations de la société » ! Durant le printemps 1.919, une succession d’attentats anarchistes frappe les USA, en particulier le 2 juin, ou huit villes sont visées dont la capitale, Washington, ainsi que la maison de Palmer. Les rouges sont donc parmi les Etasuniens et la première mesure est prise par le congrès qui annule l’élection d’un socialiste au Wisconsin. Palmer constitue des commandos qui vont frapper les bastions de la gauche et de l’extrême gauche, dont les syndicats et le parti communiste. En décembre 1.919, sont déportés 249 sympathisants communistes vers l’URSS.

Epilogue : Soupçonnés d’avoir commis deux braquages, dont l’un ayant provoqué la mort de deux convoyeurs, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, deux anarchistes, sont arrêté le 5 mai 1 920 et condamné à la peine capitale le 14 juillet 1.921, malgré le manque de preuves. Le 26 mai, un nommé Madeiros avoue être l’auteur du braquage de South Braintree qui a provoqué la mort des deux convoyeurs, mais le juge Thayer refuse de réexaminer le dossier. Sacco et Vanzetti passent sur la chaise électrique dans la nuit du 22 au 23 août 1 927. Le 23 août 1 977, le gouverneur du Massachusetts, Michael Dukakis, absout les deux condamnés et déclare que « tous les déshonneurs devaient être enlevés de leurs noms pour toujours » !

Mexique :

Villa au Nord et Zapata au Sud, en révolte, s’emparent de Mexico en 1.914, mais les deux hommes n’arrivent pas à un accord et finissent par s’opposent. Venustiano Carranza avec l’aide des USA reprend l’avantage. Villa lance alors plusieurs incursions sur le sol étasunien. En 1 916 Carranza établit une nouvelle constitution qui donne le droit de grève, la journée de 8 heures, prévoie une réforme agraire et interdit la propriété privée du sous-sol ce qui provoque des tensions avec les USA. En 1917, Carranza est élu président. Nationaliste, il se heurte au pouvoir de Washington et proclame la neutralité pendant le reste de la guerre 14 / 18. Zapata qui poursuit la guérilla est assassiné en 1.919. Carranza est renversé par des généraux et est assassiné en 1.920 par Alvaro Obregón qui se fait élire président la même année, mais le pays est très endetté, la corruption se généralise et l’élite accroît son essor financier. Toutefois Obregón mène une politique de conciliation avec Villa, les Zapatistes, ainsi que d’autres factions ramenant la paix civile.

Haïti :

Suite à des troubles, le pays est occupé par les USA de 1 915 à 1 934.

Dominicaine (.République.) :

Suite à des Troubles, mais surtout afin d’assurer le paiement des dettes dues, le pays est occupé par les USA de 1.916 à 1.924. L’économie et l’administration sont réorganisées et une garde nationale dirigée par Rafael Leonidas Trujillo est constituée.

Colombie :

Contre le versement d’une indemnité de 25 millions de dollars de la part de Washington, la Colombie reconnaît l’existence de Panama comme pays indépendant en 1 914.

Venezuela :

Suite à la découverte de pétrole en 1.920, la croissance du pays augmente.

Pérou :

Une nouvelle loi est promulguée en 1 916 pour éviter les abus envers les populations amérindiennes, mais la loi reste sans effet.

Bolivie :

La découverte de pétrole permet au pays de s’enrichir jusqu'à la crise de 1 929.

Chili :

C’est l’essor économique pendant la guerre 14 / 18, mais ensuite c’est la récession.

Uruguay :

En 1.915, José Batiley Ordonnez réduit le temps de travail à 8 heures par jour, institue la gratuité des soins, les congés payés et les retraites, il nationalise des entreprises et abolit la peine de mort et la corrida.

Brésil :

Le Brésil entre en guerre en même temps que les USA contre les empires centraux, mais n’envoie pas de troupes. Les exportations de caoutchouc et de blé stimulent l’économie pendant le conflit, mais les dépenses et la corruption plongent le pays dans la crise après la guerre.

 

Annexe

 

Guerre 14 / 18 :

Politique et diplomatie en temps de guerre :

Les USA : Le président Wilson doute que seul le torpillage par les sous-marins allemands des navires étasuniens fournissant des approvisionnements aux alliés en guerre suffise pour que son pays entre en guerre. Par chance, le télégramme d’un certain Arthur Zimmermann permet aux USA d’entrer en Guerre (.voir Allemagne, L’affaire Zimmermann.).

Les Britanniques :

Avec les Juifs : Afin de se rallier les judaïsants d’Europe et des Etats-Unis qui sont forts réticents à s’allier avec la France suite à l’affaire Dreyfus et surtout avec la Russie responsable de plusieurs pogroms, alors qu’à l’époque l’Allemagne pratiquait encore une politique largement tolérante vis à vis des minorités juives, lord Balfour promet au baron Rothschild, président du mouvement sioniste, la création en Palestine d’un foyer national pour les Juifs. La promesse ne sera pas tenue.

Avec les Arabes : Le colonel Lawrence, dit d’Arabie, au nom se sa majesté promet au chérif de la Mecque Hussein de lui céder toutes les terres arabes prises aux Ottomans à l’issue de la guerre. La promesse ne sera pas tenue.

Avec les Russes : En janvier 1.915, le premier lord de l’amirauté Winston Churchill décide d’attaquer les détroits du Bosphore et des Dardanelles afin d’empêcher les Russes d’en prendre le contrôle et de leurs interdire ainsi l’accès à la Méditerranée. Après de longues discutions, Londres consent à céder à l’issue de la guerre Constantinople aux Russes. L’attaque des détroits est repoussée avec vigueur par les Turcs. La Russie ayant disparue au profit de l’URSS, la Grande Bretagne ne se sent pas redevable vis à vis du nouveau pouvoir moscovite et l’engagement restera sans suite.

Conseil de guerre et exécutions sommaires : Afin d’inciter le soldat à l’obéissance sont instaurés en France le premier septembre 1.914 les « conseils de guerre spéciaux » qui permettent de condamner à mort un individu militaire, ou civile dans certains cas, sans instruire le dossier ce qui a permis, comme l’a ci bien dit le général de Villaret, des « exemples salutaires » ! La France obtient le record des exécutions sommaires pendant la « Grande Guerre » avec 600 personnes fusillées contre 350 pour la Grand Bretagne et mois de 100 pour l’Allemagne.

Précaution d’usage pendant la guerre 14 / 18 : Dans l’armée étasunienne les Noirs ne remplissent que des fonctions de logistique : approvisionnement, terrassements, brancardiers, etc… La bonne raison est qu’ils ne sont pas habilités à tirer car il ne faut pas les habituer à tirer sur des blancs !

Conséquences de la guerre 14 / 18 :

Conséquences humaines : Il y eut entre 8 et 10 millions de morts.

Conséquences économiques : Les pays ayants participé à la guerre 14 / 18 sortent fortement endettés alors que les pays restés neutre ainsi que les USA (.qui n’ont combattu effectivement que six mois.) qui ont largement profité des premières années de guerre pour développer son commerce avec les pays de l’entente ont put augmenter considérablement leurs réserves en or, métal de référence indispensable pour cautionner les monnaies……, tout au moins à cette époque !

Conséquences idéologiques de la révolution russe :

Racisme : Pendant la révolution russe les propagandes des « Blancs » et des « Verts » insinuaient lourdement que le parti communiste était dirigé par des Juifs. Il est vrai que Trotsky était Juif et nous l’avons vu, Lénine a eu un ancêtre judaïsant, mais de nombreux dirigeants soviétiques ne l’étaient pas tel Staline qui étant entre autre lui-même antisémite. Toutefois si l’on sait que Marx était Juif et que d’autres dirigeant de gauche étaient Juif tel Léon Blum et Pierre Mendès France, rien n’était plus facile pour Hitler de faire l’amalgame entre Communistes et Juifs ! Surtout que les idées préconçues ont la vie dure.

Politique : Il est rappelé que Lénine n’a nationalisé que les grandes entreprises – celle-là mêmes, qui avec la « dictature du capitalisme » mise en place par la mondialisation dans les années 1.990, profitent un maximum des paradis fiscaux, font pressions sur les dirigeants des états, refusent de prendre des mesures pour réduire la pollution et spéculent inconsidérément - et Lénine a laissé l’artisanat, le petit commerce et l’agriculture au mains des particuliers. Hors pour les droitistes maximalistes il est trop facile de prendre comme référence Staline et ses successeurs pour dénoncer le communisme ! Les royalistes français en 1.789 / 1.790, prenaient bien en exemple la Grèce démocratique pour dénoncer sa faiblesse et son désir de guerre ce qui l’a entraîné à la ruine et en a fait une proie facile pour les Romains ! A chacun sa propagande !

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

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 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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