Histoire de l’Ecosse avec compléments sur l’histoire de l’Angleterre :

 

 

 

Additif rédigé après avoir consulté :

 

  • Résumé de l’histoire d’Ecosse d’Armand Carrel – 1.825 – éditions Lecointe et Durey.

  • La grande encyclopédie Larousse & dictionnaire Larousse sur le net.

  • Petit Robert des noms propres.

 

 

 

Les temps anciens :

Les populations dolichocéphales (.qui a la boite cranienne allongée ce qui était le cas de l’homme du magdalénien.) édifièrent v – 2.000 des tombeaux de type dolmen. Puis arrivent de la région rhénale des populations brachycéphale (.qui a la boite cranienne arrondie.) v – 1.800 qui s’établirent sur la côte est de l’Ecosse. Les Celtes s’introduisent en Ecosse v – 300.

La (.Grande.) Bretagne était peuplée avant l’arrivé des Romains de « Cambria » (.ou Cambriens / mot d’origine latine / suite à l’arrivée de populations germaniques – Saxons, Angles, puis vikings – ces populations émigrèrent massivement vers l’est – pays de Gall et Cornouaille – et de nos jours Cambrien désigne les populations du Pays de Gall / Cymry – pluriel Kymry – désigne les langues du Pays de Gall, de Cornoualle et le Breton / une partie de ces Bretons se réfugia dans le Sud de l’Ecosse lors de la venue des peuples germaniques.). Ces Romains nommaient l’Ecosse « Albu » (.ou Albanie / ce mot désigna en premier lieu la Bretagne avant de désigner exclusivement les territoires au Nord de la rivière Forth et et l’estuaire de la Clyde, c'est-à-dire l’Ecosse / au Haut-moyen-âge l’on utilisa le mot Albania / à noter que la capitale de l’état de New-york est Albany sur l’Hudson.). Les Romains nommèrent l’Irland Hibernia (.ou Hibernie.). Les Romains donèrent aux habitants d’Ecosse le nom de « Caledonia » (.ou Calédonie, mot qui vient du celte « caled » = rude, sauvage.).

Epoque romaine :

Suite à la colonisation du Sud de la Bretagne Cnæus Julius Agricola (.il avait pour gendre Tacite.) est envoyé en Bretagne par Vespasien en 77. Il acheva la conquète de l’actuelle Angleterre et fortifia la frontière avec les Calédoniens de 80 à 82. Vers 83 il battit au Mons Graupius (.ou Mont Graupius, ou Mont Grampiens.) le chef Galgacus (.ou Calgacus, ou Calgacos.) qui dirigeait une armée confédérée de Calédoniens. Agricala effectua la première circumnavigation du pays et prouva ainsi que la Bretagne était une île. Agricola est rappelé à Rome en 84.

Adrien (.ou Hadrien, ou Publius Ælius Hadrianus.) fit édifier un mur, « Mur d’Hadrien » (.ou Mur des Pictes.) de la Tyne au golfe du Solway en 122 afin de s’opposer aux raids des Calédoniens. Suite au rappel d’une légions les Calédoniens lancèrent des raids vers le sud jusqu’à Humber. Alors est envoyée en Bretagne une légion sous Antonin le Pieux et le gouverneur Quintus Lollius Urbicus passe au nord du mur d’Adrien et aménage une fortification sommaire à la hauteur de l’ancien mur d’Agricola v 142, mais cette faible défense est facilement franchie par les Calédoniens. Une ultime restauration des défense eut lieu sous Sévère, mais fut également peu dissuasive.

Vers 420 les raids saxons se multiplient et les Breton (.ou Cambriens.) leurs demandent une aide afin de repousser les Calédoniens, mais l’aides terminée les Saxons à partir du territoire du Kent commencent la conquète du Sud de la Bretagne. Puis v 547 arrivent les Angles (.ou Anghels.) entre l’embouchure du Forth et celle de la Tweed et les Cambriens se replient en Cornoualle, au Pays de Galles et au Sud de l’Ecosse actuelle. Certains Cambriens (.ou Bretons.) passe en Armorique (.ou Bretagne.).

Naissance du royaume d’Ecosse :

Les Saxons établi dans le Sud de la Bretagne envahissent l’Ecosse, les Calédoniens alliés aux Cambriens écrasent les Saxons du roi Ecfrid en 684 et progresse jusqu’à la Tweed et au Solway qui deviendrons la frontière traditionnelle de l’Ecosse.

Déjà présent à l’époque romaine, les Scots venus d’Irlande, et donc de langue gaélique, collonisent massivement le comté d’Argyll au Vème siècle. Les Bretons constituent également un royaume dans le Galloway.

Déjà présent le christianisme se répend avec Colomba (.ou Columba.) v 563.

Les Pictes constituent un royaume au VIIIème siècle.

Les Scots convoitent les terres agricoles des Pictes, mais il sont battu et leur chef Alpin est décapité. Mais quelques années plus tard le fils d’Alpin, Kenneth ler Mac-Alpin (.ou Fils d’Alpin / 843 à 858.), fondateur de la dynastie des Alpins (.843 à 1.034.), profite des nouveaux raids scandinaves pour écraser les Pictes en 839 et concèda aux Vikings des terres sur la côte Est, ainsi est né le royaume de Scotie suite à la fusion du royaume scots de Dal Riada et du royaume picte de Fortriu. La capitale est Perth et le restera jusqu’en 1.437. Sont élaborées les « Lois de Mac-Alpin ».

Selon Wikipedia succèdèrent à Kenneth ler : Donald ler (.Donald V selon le Petit Robert, considérant la lignée des Alpin avant la constitution du royaume d’Ecosse / 858 à 862.), Constantin ler (.862 à 876.), Aed (.877 à 878.), Eochaid (.878 à 889.), Giric Mac Rath (.Fils de la Chance / 878 à 889.), Donald ll (.889 à 878 / selon le Petit Robert roi de 894 à 904.), Constantin ll (.904 à 943.), Malcolm ler (.943 à 954.), Indulf (.954 à 962.), Dubh (.962 à 967.), Culen (.967 à 971.), Kenneth ll (.971 à 995.), Constantin lll (.995 à 997.), Kenneth lll (.997 à 1.005.), Malcolm ll (.1.005 à 1.034.). La succession sur le trône ne se faisait pas systématiquement de père en fils, mais parfois de frère à frère ou d’oncle à neveu, un peu comme cela est pratiqué actuellement en Arabie Saoudite.

Dans le « Résumé de l’histoire d’Ecosse », l-auteur nous parle du roi Grieg (.ou Grégoire.) que l’on peut assimiler au roi Giric (.878 à 889.) de Wikipedia. Ce roi fit alliance avec les Danois contre les Anglo-Saxons, le roi Saxon Athelstane (.ou Athelstan, ou Æthelstan, prince Anglo-Saxon qui est considéré selon Wikipedia comme le premier roi d’Angleterre / 924 à 939.) réocupa sur les Danois le territoire au Nord de l’Humber et lança un raid en territoire écossais sans que le roi Constantin ll (.904 à 943.) eut le temps de réagir, mais ensuite il se ligua avec le chef danois Olaf (.ou Olav.) et refoula les Saxons au Sud de l’Humber. Ensuite lors d’une intrusion dans le camp ennemi Olaf est tué en 950. Le fils de Donald, Malcolm ler (.943 à 954.) reçoit le Cumberland des Anglo-Saxons pour avboir fait alliance avec eux contre les Danois. Le successeur de Malcolm ler, Indulph (.ou Indulf / 954 à 962.), poursuit la lutte contre les Danois, mais ceux-ci le tuèrent et ravagèrent à plusieurs reprises l’Ecosse jusqu’au règne de Kenneth lll (.997 à 1.004.). Celui-ci réussit à refouler les Danois, mais le danger extérieur ayant été écarté c’est de l’intérieur que surgit un nouveau travers. Kenneth fut assassiné en 1.004 et Constantin IV se proclama roi d’Ecosse. A la mort de ce dernier c’est son complice Gryme qui se proclama roi. Le fils de Kenneth lll, Malcolm ll (.1.005 à 1.034.) se réfugia au Cumberland ou il règna en maître et rejeta les prétentions du roi d’Angleterre Ethelred ll (.978 à 1.016 / il est le fils d’Edgar le Pacifique roi de Mercie et de Northumberland de 957 à 959 et roi des Anglo-Saxons de 959 à 975, il imposa la paix entre les Angles et les Saxons et frère d’Edouard le Martyr roi d’Angleterre de 975 à 978 et qui fut assassiné par sa belle-mère Elfrida.), puis vainquit Gryme qui périt au combat. Malcolm ll négocia la suzeraineté que Knut ll le Grand (.ou Knud, ou Canut / roi du Danemark de 1.018 à 1.035 et roi d’Angleterre sous le nom de Canut de 1.017 à 1.035 et de Norvège de 1.030 à 1.035 / il se déclara l’héritier de Côte-de-Fer qui avait été assassiné et épousa Emma, la veuve d’Ethelred ll en 1.017. Il laissa la Norvège à son fils Sven, l’Angleterre à Harald et le Danemark à Kanut lll dit Hardeknut (.Knut le Hardi / 1.035 à 1.042.) .) voulu lui imposer sur le Cumberland et nomma son fils petit-fils Ducan seigneur de Cumberland et celui-ci paya le tribut à Knut.

Dynastie Dunkeld d’Ecosse (.1.034 à 1.190.) :

Macbeth, comte de Moray, défit et tua Mac Donald, puis battit le fils de Knut, Sven (.ou Swen.). Enfin il assassinat le successeur de Donald, Duncan ler (.1.035 à 1.040.). Macbeth (.1.040 à 1.057.) épousa la petite-fille de Kenneth lll, Gruoch, se fit proclamer roi et Malcolm Canmore (.Canmore, ou Kenmore = Grand chef.), le fils de Duncan et futur Malcolm lll, se réfugia en Angleterre. Malcolm obtient le soutien du roi Edouard le Confesseur (.ou Edward / 1.042 à 1.066.) et avec l’aide de l’armée de Siward du Northumberland pénètre en Ecosse. Macbeth est battu et tué à Lumphanan. L’armée écossaise porte alors sur le trône son fils Lulach (.1.057 à 1.058.), mais il est tué peu après et Malcolm lll (.1.058 à 1.093.) monta sur le trône d’Ecosse.

Edouard le Confesseur désigne le fils du comte Godwin, Harold ll, pour lui succéder sur le trône d’Angleterre, mais le cousin d’Edouard, Guillaume le Batard, le futur Guillaume le Conquérant, revendique la couronne, débarque en Angleterre et tue Harold à la bataille d’Hastings en 1.066. Les Anglo-Saxons proclament roi un neveu d’Edouard, Edgar Atheling (.ou Ætheling.). Celui-ci se replia devant l’avancé du Conquérant jusqu’en Ecosse ou il fut acqueuillit par Malcolm lll qui épousa la sœur du fugitif, Marguerite, et s’entoura de conseillers anglo-saxons. Guillaume le Conquérant (.1.066 à 1.087.) favorise le régime féodal, organise l’administration et fera rédiger en 1.086 le « Domesday Book » qui recensera les domaines anglais à des but fiscaux. Guillaume fit de Lanfranc son conseillé, il fut nommé archevêque de Canterbury en 1.066 et primat d’Angleterre en 1.072. Ce prélat évinça les évêques anglo-saxons au profit d’évêque normands et réforma l’église anglaise. Ensuite Edgar se réfugie auprès de son beau-frère en Ecosse ou il joue un role actif dans la politique du pays. Le Conquérent s’empare d’Oxford, Warwick, Leicester, Derly et Nottingham ou il fit édifier une forteresse, puis Lincoln avant de marcher sur York ou il défit l’armée anglo-écossaise et Edgar est fait prisonnier par le Conquérant en 1.072.

Le débarquement des fils d’Harold dans l’Ouest de l’Angleterre mit fin à la poursuite des Anglo-Ecossais en fuite. Ceux-ci firent le siège de York, mais le Conquérant après avoir maté les envahisseurs de l’Ouest revint et York fut dégagée. Puis Guillaume envoya au Nord Robert de Commines qui s’empara de Durham, mais les Northumbriens majoritairement d’origine danoise se révoltèrent et tuèrent le capitaine normand. Le roi du Danemark Sven ll Estridsson (.ou Svend ll Estridsen / 1.047 à 1.074.), fils de Magnus le Grand et neveu de Knut l (.5 de ses fils lui succédèrent – Harald Hen de 1.074 à 1.080 – Knut ll le saint de 1.080 à 1.086 – Olav Hunger de 1.086 à 1.095 – Erik Ejegod de 1.095 à 1.103 – et Niels de 1.104 à 1.134.), envoya son frère Osbeorn dans le golfe de l’Humber ou il fut rejoint par Edgar et les Anglo-Danois s’emparèrent de York. Hors Guillaume acheta à prix d’or le retrait des Danois et reprit York, Edgar retourna en Ecosse. La Northumbrie fut dévastée et les hommes en état de combattre furent massacrés. Le roi Edgar demanda la paix. Suite à l’éclatement d’un nouveau soulèvement Sven vint en personne au secours d’Edgar, mais le roi danois, comme son frère se laissa acheter et la révolte fut matée après le retrait des Scandinaves. Suite à la désertion des Danois Guillaume envahit l’Ecosse et Malcolm lll dut accepter de se reconnaît le vassal du Normand et de lui livrer des otages en garantie. Si Malcolm accepta d’accueillir les réfugiés anglais, il refusa de soutenir Edgar dans son ultime tentative contre le Conquérant. Edgar dut finalement se soumettre au Normand, il finira par se réconcilier avec le Conquérant et commandera l’expédition normande en Italie en 1.086.

Avec la présence de Marguerite, ainsi que la résidence de nombreux réfugiés la langue anglo-saxonne devint d’un usage courant à la cour d’Ecosse. Non seulement Malcolm lll accorda des terres à des barons normands qui s’étaient rebellés contre le Conquérant, mais reconnu à Robert de Bruce le Compétiteur, de la famille Brus, un cousin du roi d’Ecosse Alexandre ll, ses droits sur les terres qu’il s’était octroyé illégalement.

Guillaume le Conquérant exigea le renvoi des félons normands, mais Malcolm refusa et se prépara à la guerre, hors les populations du Nord et de l’Ouest de l’Ecosse favorables au renvoi se révoltèrent, contraint et forcé Malcolm demanda la paix et battit l’armée de la révolte écossaise sur les rives de la Spée, puis il saisit le domaine de certains de ces contestataires de l’Ouest pour les donner à des chevaliers étrangers. Le fils du Conquérant, Guillaume le Roux (.1.087 à 1.100.) veut renouveler l’acte de vassalité de l’Ecosse, Malcolm prit alors les armes mais fut tué alors qu’il assiégeait Anlwick. Ses fils furent écartés par Donald lll Ban (.le Blond / 1.093.), le frère de Malcolm lll, qui rallia les écossais contestataire en promettant d’expulser les étrangers. Ces derniers prirent le parti d’un neveu de Malcolm lll, Duncan ll (.1.093 à 1.094.), mais finalement c’est l’aîné des fils de Malcolm lll, Edgar qui fut porté sur le trône d’Ecosse. Il lia de bonnes relations avec Guillaume le Roux, puis avec Henry ler Beauclerc (.ou Henri / roi d’Angleterre de 1.100 à 1.135 et duc de Normandie de 1.106 à 1.135 / par un compromis en 1.107 il met fin au conflit qui l’opposait à l’Eglise et obtint la paix intérieur en dissociant les fiefs anglais de ceux des Normands.) à qui il donna en mariage sa sœur Mathilde la Bonne, mère de Mathilde (.ou Mahaut, qui épousa l’empereur germanique Henri V en 1.114, puis Geoffroi V d’Anjou en 1.128, reine d’Angleterre en 1.135, mais elle fut écartée du pouvoir par Etienne de Blois.). Alexandre ler (.1.107 à 1.124.) dut mater une nouvelle révolte dans l’Ouest de l’Ecosse. Sous David ler (.1.124 à 1.153.) l’immigration d’Anglo-Normands en Ecosse s’accrut. David avait épousé la fille de Waltheof décapité sous Guillaume le Conquérant et il hérita donc de ses domaines, le comté d’Huntingdon et de Northumberland, et fit allégeance au roi Henri.

Henri ler, neveux de l’empereur germanique Henri IV, maria sa fille Mathilde à Geoffroy Plante-Genest (.ou Geoffroi V Plantagenêt / son fils Henri ll Plantagenêt devint duc de Normandie en 1.150, comte d’Anjou en 1.152 et duc d’Aquitaine en 1.152 suite à son mariage avec Aliénor, puis fut sacré roi d’Angleterre en 1.154. Ce dernier réorganisera l’administration anglaise, lutta contre la féodalité, puis restreignît les droits de l’église d’Angleterre en 1.164 par les « Constitutions de Clarendon » qui soumettaient la justice ecclésiastique à la justice royale, mais il se heurta à l’archevêque Thomas Becket de Canterbury qui alla jusqu’à excommunier le roi. Ce dernier fit assassiner Becket en 1.170, mais furieux le pape Alexandre lll contraignit Henri ll à faire une pénitence publique et à abolir les constitutions de 1.170 et le Becket fut canonisé.) comte d’Anjou, mais ce dernier gravement malade ne put imposer son épouse sur le trône à la mort d’Henri ler, et c’est le comte Etienne de Blois, petit-fils du Conquérant par sa mère, qui s’emara de la couronne anglaise. Lorsuq’Etienne de Blois (.1.135 à 1.154.) devint roi David ler refusa de faire allégeance.et envahit le York-Shire en affirmant qu’il venait pour soutenir le droit de Mathilde au trône d’Angleterre. Une partie de la population du Cumberland, du Westmoreland et de la vallée de la Tweed prit son parti. Hors les ravages ocasionnés par l’armée écossaise peu disciplinée provoqua l’indignation des Anglo-normands et David fut vaincu à North-Allerton, dite batail de l’Etendart, en grande partie à cause des archés anglais, mais Etienne dut se replier vers le sud ou les partisans de Mathilde étaient fort actif. La guerre prit fin lorsque Etienne qui avait perdu son fils consentit à désigner le fils de Mathilde héritier du trône et il renonça à sa suzeraineté sur l’Ecosse. Une fois sur le trône Henri ll convia sournoisement le successeur de David, son petit-fils Malcolm lV (.1.153 à 1.165.), et contraignit le nouveau roi d’Ecosse à faire serment d’allégence et se fit restituer les provinces acquises par le roi David. S’en suivit une guerre et Malcolm finit par céder le Northumberland en 1.157 ce qui provoqua un soulèvement de la noblesse écossaise. Le frère et successeur de Malcolm, Guillaume le Lion (.1.165 à 1.214.) négicia une alliance avec la France, puis il attaqua l’Angleterre en 1.173 au moment ou Henri ll combattait les Gallois et envahit le Northumberland, mais victorieux contre les Gallois Henri se retourna contre l’Ecosse et fit prisonnier Guillaume en 1.174. En décembre 1.174, par le traité de Falaise, Guillaume dut reconnaître la supériorité d’Henri ll qui installa des garnisons dans les chateaux de Berwick, Roxburgh et Edimbourg. Malgré l’opposition papale Guillaume garda le contrôle sur l’église écossaise et mata les révoltes. Après le décès d’Henri ll en 1.189 Richard cœur de Lion qui souhaitait partir en croisade proposa le rachat par l’Ecosse du traité de Falaise moyennant le payement de 10.000 marcs d’argent, Guillaume accepta, les châteaux occupés par les Anglais sont évacués et le frère de Guillaume, David, suivit le roi anglais en croisade.

A la mort de Guillaume le Conquérant, Jean sans Terre (.1.199 à 1.216.) fortifia la frontière avec l’Ecosse tout en tentant en vain de récupérer tous les privilèges perdus sur l’Ecosse, mais il finit par signer le traité de Norham qui lui permit de récupérer quelques avantages sur l’Ecosse. Puis c’est Alexandre ll (.1.214 à 1.249.) qui relança la guerre. Il profita de la révolte des barons et des évêques anglais pour faire alliance avec Philippe Auguste et il apporta son soutien à Louis de France qui désirait s’emparer du trône anglais. Hors Louis délaissa la chevalerie anglaise et cette dernière se rallia à Jean sans Terre. Jean se vit imposé par les barons la « Magna Carta » (.la Grande Charte.) à Runnymede en 1.215 qui garantissait les droits féodaux, les libertés de l’église et des villes contre les abus du pouvoir royal et instaura un contrôle sur la levée des impôts par le « Grand Conseil du Royaume ». La mort de Jean permit à l’armée écossaise de se replier sur ses terres sans encombre. L’anarchie qui régna alors chez les Anglais assura la paix en Ecosse sous les règne d’Alexandre ll et Alexandre lll (.1.249 à 1.286.). Le fils de Jean sans Terre, Henri lll (.1.216 à 1.272.), après que Jean sans Terre eut dénoncé la Magna Carta en 1.216, dut reprendre la lutte contre la révolte des barons dont Simon de Montfort, comte de Leicester, avait prit la tête et est contraint de signer les « Provisions d’Oxford » en 1.258 qui imposait la réunion d’un parlement trois fois par an et un conseil permanant, mais ces Provisions sont annulées en 1.266 suite à la victoire d’Henri lll sur les barons en 1.265 et de la mort de Simon de Montfort la même année.

Dynastie Balli d’Ecosse (.1.290 à 1.296.) :

Le roi d’Angleterre Edouard ler (.1.272 à 1.307.) soumit le Pays de Galles de 1.277 à 1.283, puis dut faire face en 1.297 à la révolte de William Wallace qui finit par être capturé et fut exécuté à Londres en 1.305. Entre temps la noblesse écossaise indécise se tourna vers Edouard ler pour qu’il désigne leur nouveau souverain. Le nouveau roi d’Ecosse, Jean Balliol (.ou John Bailiol, ou Bailleul / 1.290 à 1.296.), dut subir les humiliations et en 1.295 il finit par se révolter contre la tutelle anglaise et fit alliance avec le roi de France Philippe le Bel. Mais Edouard tourna toutes ses armées de terre et de mer contre l’Ecosse et promit à un prétendant au trône d’Ecosse, Robert Bruce, la couronne. Les Anglais s’emparent de Berwick et vaincu à Dumber en 1.296 Balliol est fait prisonnier à la Tour de Londres jusqu’en 1.302 – ensuite il s’exilera en Normandie -, et plusieurs nobles écossais sont déportés dans le Sud de l’Angleterre avant le passage d’Edouard en Guyenne, et le comte Warenne est nommé régent d’Ecosse. Wallace réussit à fédérer les Ecossais et libéra le pays du joug anglais et fut nommé régent en l’absence de Balliol alors qu’une partie de la noblesse contestait la légitimité de Balliol. Edouard de retour en Angleterre promit de nommer un nouveau roi. Il battit l’armée écossaise à Falkirk et occupa le sur de l’Ecosse, mais cette avancée fut éphémaire car la résistance écossaise contraignit les Anglais à se replier. Edouard intervint en personne et toute l’Ecosse fut occupée, trahit, Wallace est capturé, jugé pour trahison et pendu à Londres. Sa tête fut placée sur un pique en haut de la Tour de Londres, son corp démenbré fut exposé dans divers lieux d’Ecosse. Cet acte provoqua une nouvelle révolte qui fut réprimé dans le sang.

Dynastie des Bruce d’Ecosse (.1.296 à 1.371.) :

A la mort de Balliol Edouard informé des ambition de Robert Bruce (.1.306 à 1.329.) demainde qu’il soit arrèté, mais le prétendant ayant eu vent du projet s’enfuit de Londres et il parvint à mobiliser la résistance écossaise, bouta hors d’Ecosse les Anglais et se fit couronner. Edouard ler envoya une nouvelle armée, mais à sa mort son fils mit fin à la guerre et se rendit à Londres pour assumer une vie orgiaque. Mais comme Robert bruce pilla le Nord de l’Anglaterre afin d’approvisionner son pays dévasté par les conflits, Edouard ll se résolu à reprendre la guerre, mais Robert battit Edouard ll à Bannokburn (.ou Bannock-burn, Burn = ruisseau.) en 1.314 et l’Ecosse retrouva sa liberté sans que la paix fut signée.

Bruce expulsa les Anglais installés en Ecosse par Edouard afin de doter et / ou d’indemniser la noblesse écossaise. Une faction de la noblesse contestataire est massacrée. Lors de la minorité de David ll (.1.329 à 1.371.) le fils de Balliol, Edouard (.ou Edward.) avec l’appui des Anglais batti le régent Ducan, comte de Mar, et se fit couronner roi à Scone. David ll se réfugia auprès du roi de France. Le nouveau régent, Archibald Douglas est battu par Edouard lll au Camp d’Halidown-Hill et confirme Edouard Balliol roi d’Ecosse. Après 9 ans d’exile David retourne en Ecosse avec des chevaliers français et récupère son trône. En 1.347 alors que Calais devait de tomber entre les mains anglaises Bruce envahit le Northumberland qui fut dévasté, mais il est battu et fait prisonnier à Nevil’s-Cross et les Anglais s’emparent de Roxburgh (.ou Roxbourg.), Stirling, Berwick et de Jedburgh, mais Edouard Balliol ne parvint pas à reprendre le trône. Après une succession de victoires et de défaites Bruce est libéré contre une rançon de 100.000 marcs d’argent.

Dynastie des Stuart d’Ecosse (.1.371 à 1.651.) :

David est sans enfant et c’est son neveu Robert Stuart qui est proclamé roi (.en anglais Stewart = Sénéchal. C’est Alan Fitzalan qui reçu au XIIème siècle le titre de Sénéchal qui est attribué à certains officiers royaux ou seigneurs dans certains cas. L’on peut donner comme synonyme à Sénéchal pour la France : Bailli, officier qui rendait justice au nom du roi. La définition initiale de sénéchal fut « serviteur le plus âgé.).

A la mort d’Edouard lll le duc de Lancastre régent lors de la minorité de Richard ll (.1.377 à 1.399.) mate les révoltes paysannes et conclu la paix avec l’Ecosse (.l’Ecosse profitant de la révolte paysanne contre la noblesse dans le Northumberland et le York-Shire pour négocier au mieux la paix.) avant de s’adonner à la guerre contre le roi de France Charles V (.1.364 à 1.380.). Après la mort de Charles V la France hachette l’alliance avec l’Ecosse ; celle-ci ravage le Northumberland. A la fin de son règne Robert Stuart se retire dans l’île de But alors que la guerre avec l’Angleterre se poursuit et que la noblesse écossaise s’entredéchire. Robert lll (.1.390 à 1.406.) réside également dans l’île de But et laisse gouverner son frère, le duc d’Albany. Ce dernier fit éliminer le fils de Robert lll, le comte de Rotsay, en l’accusant de complot, le roi fit enfermer son fils dans la tour de Falkland ou il mourut de faim. Par la suite le roi eut vent du complot d’Albany et envoya son second fils, le comte de Carrick en France à l’insu de son frère, mais les Anglais interceptèrent le navire et firent prisonnier le prince héritier. A la mort de Robert lll les Ecossais reconnurent Carrick roi et la régence fut assurée par Albany durant sa captivité. Henri V (.1.413 à 1.422.) soutint la révolte du lord Ecossais Donald qui fut vaincu et Albany pour se venger envoya au roi de France 7.000 hommes qui contribuèrent à la victoire de Baugé et à la mort du duc de Clarence. A la mort d’Henri V le régent, le duc de Bedford libéra Jacques ler (.1.406 à 1.437.) moyennant le payement d’une rançon de 40.000 livres.

Sous la régence du fils d’Albany, Murdoch, l’Ecosse avait sombré en pleine anarchie. Jacques réforma la législation et exigea la restitution des domaines royaux acquis frauduleusement pendant la régence de Murdoch. Ce dernier fédéra la noblesse visée par cette mesure, mais il fut pris et condamné à mort. Jacques ler ménagea les rois de France et d’Angleterre. Robert Graham réunit quelques nobles contestataires et tenta en vain de destituer le roi en 1.435, il fut exilé, puis de retour sur l’île il assassinat le roi. Il fut arrêté avec plusieurs de ses complices et ils furent soumis au supplice.

Chrichton, qui assura la régence pendant la minorité de Jacques ll (.1.437 à 1.460.) fit assassiner pour insubordination le comte William VI de Douglas ainsi que l’un de ses fils. Mais un autre fils, le comte Alexandre Livingston de Douglas rejeta l’autorité du régent, hors, suite à une entrevue il fut assassiné par le roi en personne. Jacques ll reçut le soutient des Lancastre et le nouveau Douglas fut aidé par le duc d’Yorck (.ou York.). Jacques ll battit le parti des Douglas et renforça les prérogatives royales. C’est sous le règne de Jacques ll que Edimbourg (.ou Edinburgh.) devient la capitale de l’Ecosse.

A la mort de Jacques ll est constitué un conseil de régence composé de 8 personnes et accueil Henri VI et son épouse Marguerite suite à sa défaite de Towton en 1.465. Alors que l’Ecosse apporte un appui militaire à Marguerite les Yorckistes favorise les dissensions au sein du conseil de régence. Le jeune roi Jacques lll (.1.460 à 1.488.) favorisa le comte Robert de Boyne qui avec sa famille abusa du pouvoir provoquant la constitution d’une forte opposition et Robert fut disgracié. Le roi soumet les forteresses de Roxbourg et de Berwick ainsi que le comté de Ross. Par mariage il obtient les Hébrides, mais il s’entour de roturiers plus ou moins méritants au détriment de la noblesse et se retire dans le château de Stirling. La noblesse avec la complicité des frères du roi complote, l’un des frères, le comte de Mar, fut capturé et condamné à mort alors que son second frère, le duc Alexandre d’Albany, eut le temps de s’enfuir auprès du roi de France. Ce dernier passa ensuite en Angleterre ou il fut reconnu roi d’Ecosse après avoir fait allégeance au roi. Une armée anglaise pénétra en Ecosse, la noblesse de se pays captura Jacques lll et l’enferma dans le château d’Edimbourg. Les Anglais en difficulté traitèrent avec la noblesse écossaise, le roi fut libéré et le comte d’Albany fut amnistié. Toutefois Jacques lll continua à ignorer la noblesse et celle-ci complota de nouveau tout en rejetant les avances faites par Albany qui fut contraint de s’exiler en Angleterre. Le roi sombra dans le fanatisme religieux, la noblesse s’empara du prince héritier, le comte de Rotsay et prononça la destitution de Jacques lll. Celui-ci fut battu à Bannock-Burn et fut assassiné par un prêtre lors de sa fuite. Rotsay qui se montra conciliant avec la noblesse fut proclamé roi. Jacques lV (.1.488 à 1.513.) introduisit à la cour divers usages français dont le tournoi et les femmes obtinrent une certaine émancipation.

Sur les instances de la sœur d’Edouard lV, la duchesse de Bourgogne, Jacques IV tenta en vain d’imposer à l’Angleterre Perkin, un faut prince d’Yorck, puis épousa en 1.500 la fille d’Henri Vll, Marguerite Tudor. Alors que Louis XII perdait la bataille d’Enguinegatte (.ou Guinegatte, ou Guinegate.) en 1.513 face aux armées d’Henri VIII et de Maximilien d’Autriche, Jacques IV envahit l’Angleterre, mais il fut battu et tué à la bataille de Flodden-Fild. Comme Jacques V (.1.513 à 1.542.) n’avait qu’un an se constitue 2 partis, l’un soutenu par l’Angleterre, l’autre aidé par la France. C’est ce dernier mené par le petit-fils de Jacques ll, le duc d’Albany qui avait été élevé en France, qui finit par obtenir la régence. Parlant peu l’anglais et incapable de faire face aux lutes néoféodales abandonna se poste ou retourner le France en 1.526. Fut alors mit en place une régence tournante composée de 8 personnes, mais le premier d’entre eux, le comte d’Angus, conserva autoritairement le poste de régent, mais le roi finit par rejeter cette tutelle avec le soutien de la noblesse et Angus s’exila pour l’Angleterre.

Depuis le roi David ler le clergé jouissait de la faveur des souverains et put se constituer de grands domaines dans le sud de l’Ecosse – le Nord du pays était resté très pauvre et restait boudé par les hauts dignitaires de l’Eglise -. Avec les nombreux conflits ces domaines qui restaient épargnés par les dévastations constituèrent des refuges pour les populations non combattantes. Le haut clergé déjà fort riche se voir appelé vers 1.537 à occuper les principaux postes à responsabilité de l’état par Jacques V au détriment de la noblesse toujours à l’affût d’héritages et de postes gratifiants. Et cette noblesse à la moindre incartade se voir condamné à mort ou à l’exile. Suite à une invitation d’Henri VIII (.1.509 à 1.547.) accompagnée d’une proposition d’aide financière Jacques V est prêt à se rendre à Yorck afin de débattre des problèmes religieux, le clergé écossais s’empressa de promettre une importante aide financière annuelle au souverain qui finit par décliner l’invitation anglaise. Henri VIII riposta en déclarant la guerre au roi d’Ecosse, mais male approvisionnée, principalement en produits alimentaire, l’armée anglaise battit en retraite, mais la noblesse écossaise jalouse des prérogatives accordées au clergé refusa d’harceler les fugitifs. Peut avant le décès de Jacques V son épouse, Marie de Guise, mit au monde Marie Stuart. C’est le cardinal Beaton qui faisait déjà office de premier ministre qui s’empara de la régence en s’appuyant sur un faut testament du roi défunt, mais le petit-fils de la fille de Jacques lll, le comte d’Arran, devenu un fervent partisan de la réforme s’empara du pouvoir et accepta le principe d’un mariage proposé par Henri VIII entre son fils Edouard et Marie Stuart. Le cardinal Beaton de son coté fit appel à un autre parent de la famille royale, le comte de Lennox, pour s’opposer au projet de mariage, puis se déclara fervent protestant, alors les réformés lâchèrent Arran qui se déclara spontanément un catholique intègre et grâce à Dieu le sang se mit à couler ! Arran rendit le pouvoir à Beaton, Lennox fut battu en 1.546 et se réfugia en Angleterre, mais peu après le cardinal fut assassiné à Saint-Andrews par les hommes de Norman Lesly, fils du comte de Ross.

Un prêtre nommé John Knox (.v 1.505 à 1.572.) passa à la réforme en 1.546 et devint un hardant prédicateur. Le siège de Saint-Andrews fut renforcé par un contingent envoyé par le roi de France Henri ll (.1.547 à 1.559.). Les protestants malgré leur croyance en un paradis idyllique se rendirent à condition d’avoir la vie sauve et Knox se réfugia en France, puis se rendit à Genève ou il sympathisa avec Calvin. Il traduisit en Anglais la « Bible de Genève ». Sur ces entres faits le duc Edouard de Sommerset (.ou Somerset, ou Edward Seymour.) qui sous la minorité d’Edouard VI s’empara du pouvoir en Angleterre sous le titre de « Protecteur » (.il tentera d’imposer au roi Edouard la reconnaissance de sa belle-fille et arrière petite-fille d’Henri VII, Jeanne Grey, comme héritière du trône, il sera renversé et condamné à mort par John Dudley qui avait obtenu les faveur du roi, mais Marie Tudor fera condamner à mort Dudley, son fils ainsi que Jeanne.) entra en guerre et battit l’armée d’Arran à Pinckney en 1.547. Contre une promesse de marier Marie Stuart au Dauphin, le roi de France Henri ll envoya 6.000 hommes qui chassèrent les Anglais d’Ecosse et Arran fut promu comte de Châtellerault. La corruption de ce dernier provoqua la perte de sa crédibilité et la reine-mère Marie de Guise avec l’aide des protestants fit évincer le régent et s’empara du pouvoir. Ensuite elle démit tous les protestants de leur commandement militaire pour les remplacer par des Français. Elle dépouilla les évêques écossais au profit de prélats étrangers et l’héritière du trône fut mariée au dauphin à Paris. Hors la contestation monta en Ecosse et Marie de Guise trouva utile de se réconcilier avec le clergé catholique de son pays et s’engagea dans la persécution des protestants en 1.559.

John Knox abandonna Genève pour venir soutenir la « Congrégation », ligue qui avait été constituée par les protestants. Il réunit tous les réformés dans la ville de Perth et y établit les bases du présbyterianisme. Toutes les églises de cette ville furent saccagées. Avec le secours de troupes françaises Perth est investie et plusieurs chefs protestants furent pendus. Un des fils naturel de Jacques V, le prieur de Saint-Andrews, James, prit la tête de la révolte protestante et s’empara de nombreuses villes. La régente quitta Edimbourg pour Dumbar. Le comte de Châtellerault, Arran, se convertit alors pour la troisième fois au protestantisme. Marie de Guise dut attendre de nouveaux renforts venus de France avant d’entreprendre la reconquête de l’Ecosse. En présence de parlementaires protestants une assemblée déclara la régente déchue. Alors que le frère de la régente, le comte d’Elbeuf levait des mercenaires en Allemagne les protestants firent appel à l’Angleterre. Celle-ci envoya des fonds pour financer la guerre, mais ils furent interceptés par le comte de Bothwell, du parti chrétien. Un second envoi de fonds de la par d’Elisabeth lère (.ou Elizabeth / 1.558 à 1.603.) fut également intercepté et les protestants continuaient à perdre du terrain, en particulier le comté de File qui était le plus riche d’Ecosse. En 1.560 Elisabeth envoya alors une flotte importante dans le golfe du Forth. Le siège de Leith par lord Gray s’éternisait lorsque les renforts envoyés par le comte d’Elbeuf furent démantelés par une tempête.

Suite au décès de la régente des négociations débutèrent. Il fut décidé que les Français et les Anglais devaient évacuer l’Ecosse et fut constitué un conseil de 12 membres dont 7 seraient désignés par la reine. Les juridictions des cours ecclésiastiques furent supprimées et les revenus ecclésiastiques furent distribués aux seigneurs à titre d’indemnités de guerre. La ratification de ces décisions fut refusée par la reine Marie ler Stuart (.1.542 à 1.567 / voir ou revoir le chapitre 30.) et de son épouse François ll (.1.559 à 1.560.), mais suite au décès de ce dernier la souveraine d’Ecosse, alors âgée que de 19 ans et ayant subi depuis des années les vindictes de Catherine de Médicis, décida de partir pour en son pays en 1.561. Son premier acte fut de reconnaître la religion catholique sans prendre de mesures contre les protestants ce qui n’effaça pas les ressentiments des catholiques et des protestants les uns envers les autres. De ce fait la reine dut mater la révolte du comte catholique Gordon de Huntley. Malgré l’opposition d’Elisabeth ler, Marie décida de se marier avec son cousin, un petit-fils d’Henri VIII, le fils du comte de Lennox, lord Henri Stuart Darnley de confession protestante, mais de mœurs libérales. Ce dernier réussit à se débarrasser du premier ministre de la reine, le comte de Murray (.ou Muray.) qui était un austère réformé à la mode des calvinistes de l’époque. Les complots entre partis religieux se multiplient et Murray fut déclaré hors la loi et Marie épousa Henri en 1.565. Après avoir contracté « les liens sacrés du mariage » Darnley se montra dépendant et vindicatif et en 1.566 il fit assassiner le favori de la reine, un Italien nommé Rizzio, puis séquestra son épouse et s’empara du pouvoir. Feignant d’être soumise la surveillance de Marie Stuart se relâcha et la reine prit la fuite pour un conseil composé de sympathisants et revint pour chasser les complices de son époux qui prit la fuite vers l’Angleterre. Suite à une courte réconciliation avec son mari Marie Stuart mit au monde un garçon, Jacques, puis reprit ses distances pour s’afficher avec James Hepburn comte de Bothwell. Le fils de Marie fut baptisé selon le rite catholique.

Darnley décéda en 1.567 suite à l’explosion du château de Kirk-of-Field et Bothwell fut fortement soupçonné d’être l’auteur de cet événement, mais une enquête lancée par la reine innocenta James. Ce dernier obtint l’annulation de son mariage d’avec la sœur du comte de Huntley et épousa Marie Stuart.

La noblesse soupçonna ouvertement Bothwell de vouloir assassiner le fils de Marie. Elle constitua une association et convainquit Marie de se rallier à leur cause, puis on la séquestra à Edimbourg avant de la transférer au château de Loch-Leven et Marie, malgré la constitution d’une ligue en sa faveur, fut contrainte de signer un acte de destitution en faveur de son fils qui fut placé sous la protection du comte de Mar. Jacques VI (.roi d’Ecosse de 1.567 à 1.625 & d’Angleterre sous le nom de Jacques ler de 1.603 à 1.625.) fut proclamé roi d’Ecosse et la régence fut donnée au comte de Murray. Au bout de 10 mois Marie Stuart s’évade en 1.568 avec l’aide de George Douglas, constitue un conseil composé entièrement de 9 évêques catholiques et annule tous les actes promulgués pendant sa captivité. Murray lève une armée de protestants et battit l’armée levée par la reine à Langside. Marie se réfugia en Angleterre ou elle fut faite prisonnière dans le château de Bolton, officiellement pour le meurtre de Darnley, mais surtout parce que le parti catholique la considère comme l’héritière légitime du trône d’Angleterre, puisque descendante de la sœur d’Henry VIII, alors qu’Elisabeth descend du second mariage d’Henry VIII non reconnu par le pape. Elisabeth convoqua Murray pour une confrontation avec Marie, celle-ci trouva un défenseur en la personne du duc de Norfolk, un Anglais qui s’était épris d’elle. Elisabeth interrompit alors les débats et transféra Marie dans le château de Luthburg. Alors fut ouvert une nouvelle commission à Westminster ou de faux écrits prouvèrent la culpabilité de Marie dans l’assassinat de son premier époux. Murray informa Robert Cécil, comte de Salisbury et principal conseillé d’Elisabeth, d’un projet de complot organisé par le duc de Norfolk au profit de Marie et le duc et ses principaux complices furent arrêtés. Le Northumberland et le Westmorland à majorité catholique et favorable à Marie Stuart dans le Nord de l’Angleterre se soulevèrent. Murray aida Elisabeth à mater l’insurrection, mais en 1.570 il est assassiné par Hamilton de Bothwellwaugh, un partisan de Marie. S’en suivit un soulèvement qui fut maté près de Glasgow et Lennox fut proclamé régent, mais le pays sombra dans la guerre civile, le comte de Lennox fut assassiné et le comte de Mar lui succéda. Il tenta une conciliation entre les deux factions avant de décéder, d’aucuns pensèrent qu’il fut éliminé par son successeur Morton qui relança la guerre contre le parti de la reine. Bientôt les partisans de la reine se scindèrent en deux factions. Morton avec un fort contingent anglais s’empara d’Edimbourg et Kirkaldy (.ou Kirkcaldy.) qui s’était rendu au général anglais sous condition d’être épargné fut condamné à mort par Elisabeth lère. En 1.578 Jacques VI avec le soutien de ses partisans contraignit Morton à démissionner et fut constitué un conseille de 12 pairs. Il adressa à Elisabeth lère une lettre bien vaillante sans intercéder en faveur de sa mère. Après un court séjour dans ses terres Morton s’empara du château de Stirling ainsi que de la fonction de premier conseillé du roi et fit exécuter quelques notabilités encombrantes en les accusant de divers délits. Profitant de la faveur du peuple Jacques VI demanda à se rendre à Edimbourg, puis après avoir conforté sa position fit exécuter Morton malgré les protestations d’Elisabeth d’Angleterre. Les deux conseillés et mignons de Jacques VI, Aubigny fait comte de Lennox et le fils de lord Ochiltnée, Jacques Stewart fait comte d’Arran se livrèrent à la débauche et devinrent rapidement impopulaires. Par un coup d’état la noblesse contraignit le roi de changer de comportement, Lennox fut emprisonné et Arran prit la fuite. Après avoir feint la soumission le roi organisa un contre coup d’état et Arran de retour reprit ses privilèges. En 1.584 éclata une révolte encouragée par des prédicateurs, mais elle fut écrasée.

En Angleterre les catholiques encouragés par le pape apportaient leur soutien à Marie Stuart. Elisabeth lère instaura une « Haute commission », sorte d’inquisition antipapiste. En 1.586 Marie qui a le soutien non seulement de catholiques anglais, mais aussi de France et d’Espagne, entre en contact avec Anthony Babington qui avec l’appui des catholiques d’Angleterre et ceux réfugiés sur le continent élabore un plan d’évasion et prévoit l’élimination d’Elisabeth d’Angleterre, mais grâce au secrétaire d’Elisabeth et chef des services de renseignement, Walsingham, les messages codés sont interceptés et décodés, en août 1.586 Babington et ses complices sont arrêtés, alors pour l’exemple ils sont émasculés, éventrés, puis les boyaux à l’air sont écartelés. Marie accusé de complicité est jugée. Marie Stuart au procès n’a ni le droit de prendre un avocat, ni de faire appel à témoins et elle est condamnée en octobre 1.586 et décapitée au château de Fotheringay secrètement en février 1.587 en présence d’un prêtre anglican, un prêtre catholique lui ayant été refusé. Elisabeth lère feignit d’être pour rien dans cette exécution et reporta la responsabilité sur des collaborateurs ayant fait un excès de zelle. Jacques VI craignant perdre ses droits sur le trône d’Angleterre s’abstint de tout reproches et il envoya des troupes en Angleterre lorsque « L’invincible armada » espagnole s’approcha des côtes de Grande-Bretagne pour, entre autre venger la mort de Marie Stuart, en 1.588. Cette flotte fut décimée par une tempête puis battue par quelques vaisseaux anglais. Malgré des propositions financées par l’or d’Amérique Philippe ll (.1.556 à 1.598.) d’Espagne n’arriva pas à obtenir l’alliance du roi d’Ecosse, alors il finança le soulèvement des populations galliques du Nord de l’Ecosse contre le pouvoir royal, le roi fut fait prisonnier et dut signer un acte rétablissant le catholicisme. Mais les protestants finirent par éclater la rébellion et plusieurs familles écossaises se réfugièrent en France et en Espagne. C’est durant cette lutte que les protestants d’Ecosse officialisèrent le culte presbytérien, organisation religieuse dépendant uniquement des simples presbytères en supprimant toutes hiérarchies ecclésiastiques. Hors la noblesse écossaise s’empara des fonctions d’évêques et surtout de leurs revenus au mépris du culte établit. Des excommunications sont prononcées contre les courtisans se montrant favorable au catholicisme. Jacques VI tenta de prendre des mesures contre David Black qui traitait les rois d’enfants de Satan et que les papistes étaient des idolâtres, mais face à la vindicte populaire le roi mit en danger en 1.597 ne dut son secours qu’à la noblesse catholique et réformée qui désirait rester maîtresse de l’état et des privilèges. En 1.600 Jacques VI échappe de justesse à une tentative d’enlèvement de la part de lord Ruthwen (.ou Ruthven.). L’ancien favori de la reine Elisabeth qui fut disgracié suite à son incapacité à mate la révolte irlandaise en 1.598, mais surtout suite à son mariage secret se met à conspirer en faveur de Jacques VI. Il fut arrêté et condamné à mort en 1.601. C’est à cette époque qu’Elisabeth lère déclina, puis décéda. Suite à cet évènement Jacques VI fut sacré roi d’Angleterre en 1.603 à Londres. De nombreux nobles écossais avide d’honneurs, de titres et de bons revenus suivirent le roi en Angleterre.

Jacques ler d’Angleterre défavorise les presbytériens (.les presbytériens anglais étaient surnommés les « puritains ».) au profit des anglicans qui restent attachés à la royauté et maintien les mesure antiputitanistes prises par Elisabeth en 1.615, et l’église réformée d’Ecosse fut soumise aux « articles de Perth » en 1.633 qui imposait la liturgie anglicane. Nous avons vu chapitre 31 que Charles ler (.1.625 à 1.649.) après avoir décidé en décembre 1.636 de réformer d’autorité la Kirk (.l’église presbytérienne d’Ecosse.) afin d’y imposer les rites anglicans, l’élite écossaise entre en insurrection lorsque la nouvelle liturgie est mise en application dans la cathédrale d’Edimbourg le 23 juillet 1.637.

Charles ler qui souhaite gouverner sans le parlement anglais cherche une réconciliation entre les anglicans et les papistes. En Ecosse les presbytériens restent en révolte et reçoivent l’aide des puritains anglais alors que le parlement anglais qui souhaite affaiblir le pouvoir autocratique du roi entrave la levé de fonds et de troupes pour écraser la révolte écossaise. Le 20 août 1.640 l’armée écossaise franchit la Tweed en entonnant des psaumes et l’armée anglaise est battue le 30 août à Newburn, peu après Newcastle ouvre ses portes à l’envahisseur et Charles signe à Ripon une trêve le 14 octobre 1.640. La chambre des commune alla jusqu’à aider les insurgés écossais, en réaction la chambre des lords apporta son soutien au roi. Jacques Graham, comte de Montrose, passa en Ecosse avec 1.200 catholiques irlandais et remporta plusieurs victoires contre les presbytériens du comte d’Argyle, mais il fut battu en 1.645 et se replia en Irlande.

Charles ler est battu par l’armée anglicane de Tomas Fairfax en 1.644 à Marston Moor et par le même Tomas Fairfax et Cromwell en 1.645 à Naseby et le roi fut remis par les Ecossais entre les mains des Anglais.

Suite à l’exécution de Charles ler en 1.649 les Ecossais proclamèrent roi son fils Charles ll tout en lui refusant le titre de roi d’Angleterre et devait se soumettre au parlement d’obédience presbytérienne ce qu’il accepta au début de l’année 1.650 et il dut se défaire de ses compagnons d’arme de confession catholique. Cromwell fut désigné pour intervenir en Ecosse, il y entra avec 16.000 hommes, battit Alexandre Leslie à la tête des presbytériens à Dunbar le 3 septembre 1.650, puis entra dans Edimbourg. Archibald Argyll qui est chef du gouvernement écossais couronne à Scone Charles ll comme roi d’Ecosse le premier janvier 1.651. Le roi d’Ecosse envahit l’Angleterre et se fait proclamer roi d’Angleterre au début août, mais son armée est défaite à Wigan et le 3 septembre 1.651 Cromwell s’empare de Worcester, Charles ll prend la fuite et se réfugie en France. Le général anglais anglican Monck poursuivit son combat contre les presbytériens d’Ecosse en massacrant hommes, femmes et enfants (.et dire que le pape Benoît XVI avait dit que « l’athéisme mène au nazisme », alors que dire des chrétiens ?.). Suite au décès d’Olivier Cromwell en 1.658 et de l’abdication de son fils, Richard Cromwell, George Monck favorisa la restauration de la monarchie, il passa la Tweed le premier janvier et entra dans Londres le 3 février 1.660 et sont imposées des élections d’un nouveau parlement qui se montre favorable à la royauté.

Charles ll qui avait la réputation d’être un bon vivant et d’être dépourvu de fanatisme religieux se montra favorable à une réconciliation nationale et au parlement, alors ce dernier vota le 5 mai 1.660 la restauration de la monarchie. Mais cette monarchie anglicane décida de démettre en Ecosse tous les presbytériens qui s’étaient installés à la tête de presbytères et ces presbytériens qui seraient surpris à assister à des réunions seraient condamnés à mort. Alors les persécutés se révoltèrent, mais ils furent battus à Pentland-Hills en 1.670 et les royalistes se livrèrent à des tortures et des massacres. Le lord Lauderdale fit même appel aux catholiques du Nord de l’Ecosse afin de parfaire ces exactions contre les puritains. La résistance de ces derniers avait pratiquement disparue après 1.682, mais le frère du roi, Jacques - duc d’York depuis 1.643 -, poursuivit la traque des presbytériens jusqu’en 1.688, ainsi auraient encore été suppliciés et exécutés environs 2.000 personnes. Seuls rescapaient aux massacres ceux qui abjurait leur religion. Lorsque le duc d’York quitta l’Ecosse pour devenir roi sous le nom de Jacques ll (.1.685 à 1.688.), de nombreux presbytériens réfugier aux Pays-Bas revirent au pays tel le comte d’Argyle et Ayloff, mais ils recrutèrent peu de sympathisants car de nombreux presbytériens s’étaient exilés en Caroline. Rapidement Argyle fut pris et exécuté. Jacques ll trop favorable aux papistes fut renversé par les anglicans. Pour sa tyrannie le parlement d’Ecosse à majorité anglicane prononça sa déchéance et offrit la couronne d’écosse à Guillaume lll d’Orange-Nassau (.1.689 à 1.702.), mais les catholiques d’Ecosse prirent les armes, reçurent le secourt d’Irlandais envoyés par Jacques ll et l’armée anglaise fut vaincu à Killikrankie. Toutefois la mort du chef écossais, lord Dundée marqua la fin de l’offensive des catholiques qui finirent par déposer les armes en 1.690 suite à la défaite de Jacques ll à Boyne, mais l’Ecosse ne fut pas à l’abri des derniers soubresauts de violences entre catholiques et presbytériens. Le capitaine anglais Campbell fut chargé d’exterminer la tribu montagnarde des Macdonald dans la vallée de Glenoë, ce qu’il fit divinement en 1.691 ce qui ne fit pas faiblir la contestation nationale. Ainsi en 1.703 le parlement d’Ecosse obtient la possibilité de se choisir un souverain national si la reine Anne (.1.702 à 1.714.) décédait sans enfant. Hors les factions religieuses ne parvinrent pas à se mettre d’accord sur l’élu et la reine Anne réussit à convaincre les Ecossais à accepter une union avec l’Angleterre et l’adoption de l’existence d’un seul parlement pour les deux pays en 1.706. Et dans l’espoir d’effacer les dernières réticences, la reine favorisa la tolérance religieuse ainsi que le soudoiement de quelques meneurs d’importance. Mais les partisans de Jacques ll, appelés les « Jacobites », sous les ordres du comte de Mar proclamèrent en 1.715 dans l’Ouest de l’Ecosse le fils de Jacques ll, le « Chevalier de Saint-George », qui devint roi d’Ecosse sous le nom de Jacques lll. Les catholiques du Nord de l’Angleterre firent la même proclamation. Après la défaite du comte de Mar à Dumblaine, le comte de Saint-George repassa en France, puis finit ses jours en Italie après le traité d’Utrecht. Le fils de Saint-George, Charles Edouard Stuart débarqua sur la côte du Lochaber et marcha sur Edimbourg qui ouvrit ses portes, puis s’empara de Carlisle avant de se diriger vers l’Angleterre. Il prit Derby, mais la venue d’une imposante armée anglaise le contraignit au repli en Ecosse ou le rejoignirent quelques troupes françaises. Sa dernière victoire eut lieu à Falkirk. Son armée fut écrasée à Colloden ou plusieurs collaborateurs de Charles furent arrêtés et exécutés. Ensuite de nombreux montagnards écossais furent déportés dans les plaines d’Ecosse et en Angleterre. Influencé par la révolution française un complot républicain s’organisa en vu d’établir à Edimbourg une « Convention nationale », mais l’affaire fut découverte en 1.793 et les membres de cette organisation furent condamnés à mort.

 

 

 

 

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invasions germaniques / source Larousse sur le net
invasions germaniques / source Larousse sur le net

 

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Îles Britanniques à l'époque de Guillaume le Conquérent / source Larousse sur le net
Îles Britanniques à l'époque de Guillaume le Conquérent / source Larousse sur le net

 

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Îles Britanniques au XVIIème siècle / source Larousse sur le net
Îles Britanniques au XVIIème siècle / source Larousse sur le net

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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Editions H & O
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