Louis XIV, face cachée du Soleil avec ses devanciers & le Régent et le maréchal de Saxe :

 

 

 

 

 

 

 

Complément suite à la lecture de :

 

 

 

  • « Louis XIV et vingt millions de Français » de Pierre Goubert – éditions Pluriel – 1.966

  • « Histoire d’amour de l’histoire de France du Grand Condé au roi Soleil » de Guy Breton – éditions Presses pocket – 1.960.

  • « Le maréchal de Saxe, amours et batailles » de Jacques Castelnau – éditions Hachette – 1.971

  • « La vie quotidienne au Marais au XVIIème siècle » de Jacques Wilhelm – édition Hachette – 1.966

  • « Vice et Versailles » d’Alain Baraton – éditions Grasset – 2.011

  • « L’ange du désordre, Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse » de Denis Tillinac – éditions Robert Laffont – 1.985

 

 

 

 

 

 

 

Quartier chic de Paris au XVIIème siècle :

 

La Place Royale, actuelle Place des Vosges, au cœur du Marais, fut créée sur les directives d’Henri IV et devint rapidement à la mode au XVIIème siècle, bien qu’à la fin de cette période l’Ouest de Paris devenait de plus en plus attrayant. S’y installèrent nobles, ambassadeurs, riches roturiers et femmes, mais aussi hommes de lettres, sans oublier bon nombre de courtisanes. Y habitèrent pour un temps : Guise, Sully, Richelieu (.probablement lors de la construction du palais Cardinal.) et son petit-neveu le duc de Richelieu, Le Tellier, Louvois, Bossuet, le père La Chaise et les Scarron. Mais aussi des architectes : François Mansart, Delisle-Mansart et Hardouin-Mansart qui devint comte de Sargonne, et Le Vau.

 

La fin de la Fronde libéra bon nombre de combattants qui devenus oisifs hantèrent les rues de Paris. Les rues étaient devenue des lieux peu recommandables, jusqu’en 1.657, date de l’ouverture de l’Hôpital général et de la mise en place d’une police spéciale composée d’ « archers des pauvres » qui ratissèrent les rues de la capitale. Ainsi de nombreux vagabonds furent enrôlés de force dans l’armée, ou envoyés aux galères. Toutefois les rues restèrent peu sur la nuit et chacun se barricadait dans son logis lorsque la nuit fut venue. Seul les riches osaient sortir accompagnés de valets et d’hommes en armes. A cette époque, la mort d’un manant, fut-il tué par un laquais d’une honorable maison, n’entraînait aucune enquête de police. Louis XIV décida d’équiper la capitale de 5.000 lanternes dans les années 1.660, qui n’étaient pas allumées que les nuits sans lune. Mais certains vauriens sortis « des cours des miracles » - qui subsistèrent jusqu’au début du XVIIIème siècle -, et qui avaient créé un langage secret ; l’argot, n’hésitaient pas à dégrader ces lanternes. Il faut également signaler que certains hommes « respectables » n’hésitaient pas à faire irruption dans une maison, même bourgeoise, pour se livrer à leurs bas instincts.

 

A cette époque, de nombreuses filles traînaient dans Paris, et principalement place des Vosges. Ces filles surnommées « filles du mondes », ou encore « femmes du monde » accordaient leurs faveurs moyennant finance, ce n’est que plus tard que l’appellation « femmes du monde » prit un autre sens, bien que ces dernières soient attiré plus par la richesse de l’hommes que par ses vertus ! Et les proxennettes étaient appelés « courtier de fesses ».

 

Quand aux duellistes, ils pullulent, au nom de l’honneur, bien que certains étripèrent leurs adversaires avant qu’il ait dégainé son épée, voir lors de leur descente de leur fiacre.

 

A l’époque de Luynes et des cardinaux :

 

Marie-Aimée, dite Marie de Rohan, connétable de Luynes, duchesse de Chevreuse naquit en décembre 1.600, année du mariage d’Henri IV avec Marie de Médicis – il avait divorcé de la reine Margot l’année précédente avec l’aval du pape et sa maîtresse, Gabrielle d’Estrées (.qui avait donné 3 bâtards au roi.) mourre à point nommé, empoisonnée selon certains dires -, fille et nièce d’archiducs de Toscane et arrière petite-fille de banquiers. Le père de Marie de Rohan était Hercule de Rohan, un fidèle compagne d’Henri VI qui fut gratifié de la lieutenance du roi en Normandie, gouverneur de Picardie, puis gouverneur de Paris et de l’Ile-de-France, et aussi, grand veneur de France. A la mort d’Henri IV, Marie de Médicis renforce l’influence catholique au sein du conseil de régence. Un des favoris de la reine était l’Italien Concini – qui était pro catholique espagnol et qui fut nommé maréchal d’Ancre - qui avait épousé Léonora Galigaï – celle-ci pratiquait horoscope et filtres -, sœur de lait et amie de la reine. La reine décida de marier son fils Louis avec Anne d’Autriche et sa fille Elisabeth avec le futur Philippe IV d’Espagne. Place Royal et dans ses environs furent célébré avec grandes dépense la décision de marier le roi avec Anne d’Autriche les 5, 6 et 7 avril 1.612. Les seigneurs rivalisèrent d’orgueil et de dépenses. Mais la place Royal s’avérant trop petites, les prochaines grandes fêtes se dérouleront à l’Ouest des Tuileries à l’emplacement de la future place de la Concorde.

 

Dans l’été 1.614 l’archevêque de Canterbury, George Abbot, lors d’une réunion avec plusieurs seigneurs au château de Baynard décide d’évincer le favori du roi Jacques ler, Somerset, et leur dévolu se tourne vers un charmeur, George Villiers, le futur duc de Buckingham.

 

Alors que Louis XIII accède à sa majorité en août 1.614 un compromis est conclu avec Condé et les protestants avec la paix de Sainte-Menehould et sur la demande de Condé sont convoqués les Etats généraux, les derniers avant 1.789, ou se fit remarquer un certain Armand du Plessis, évêque de Luçon depuis l’âge de 22 ans après avoir produit un faut acte de naissance, amen !

 

Le mariage de Louis XIII, personnage effacé et qui parfois bégaye – lors de ses temps libres il s’adonna au dessin et à la peinture -, et d’Anne d’Autriche – âgés tous deux de 14 ans - fut célébré le 25 novembre 1.615 ; la nuit de noce se révéla lamentable donnant lieu à moqueries et scénarios de succession. Il faut rire que l’éducation des rois était plutôt vexatoire et à 15 ans Louis XIII recevait encore le fouet en guise de punition. En 1.616 du Plessis fut chargé des affaires étrangères. Louis devint ami avec Charles d’Albert de Luynes (.ses penchants homosexuelles se manifesteront un peu plus tard avec Baradas, Saint-Simon – le père de l’écrivain – et surtout Cinq-Mars.) et qui va pousser le roi à faire assassiner Concini, maréchal d’Ancre, en avril 1.617. C’est Vitry qui se chargea de l’élimination du gêneur. Luynes gouverna alors et fit éliminer, ou élargir tous les contestataires et place ses 3 frères et sa sœur Antoinette du Vernet devint dame d’atours de la reine-mère. Marie de Médicis se retira à Blois en compagnie de l’évêque de Luçon. Luynes devint conseiller au parlement en juin 1.617 et duc et pair en 1.619.

 

Louis XIII accepta que Luynes épousa Marie de Rohan, fille du duc de Montbazon et obtint le tabouret pour sa promise – rituelle à la cour qui permettait à une femme de s’assoire devant la reine -, faveur qui normalement « tait accordées qu’aux princesses et duchesses ; les noces eurent lieu le 13 septembre 1.617. En 1.618 Marie est nommée surintendante de la maison de la reine, Anne d’Autriche, avec près de 500 personnes sous ses ordres, et les deux femmes vont se lier d’amitié tout en renforçant l’influence de Luynes. Puis afin de franciser l’espagnol, Luynes fait évincer l’entourage espagnol de la reine en novembre, et écarte en même temps un repère d’espions au service de Madrid. En réaction, Madrid chassa l’entourage français d’Elisabeth, épouse du futur Philippe IV (.plus tard, Londres fera de même lorsque Henriette, sœur de Louis XIII, deviendra reine d’Angleterre.). Les adversaires de Luynes tentèrent, avec un certain succès, de faire croire à Anne que l’on cherchait à l’évincer du trône. Louis XIII essaya en vain de courtiser Marie de Luynes. En 1.619, alors que Marie met au monde une fille, son époux achète le fief des Maillé que Louis XIII érige en duché-pairie, mais un certain Richelieu, évincé du conseil du roi conspire en sa faveur. Vers 1.619 Marie, en compagnie de Mlle de Verneuil, demi-sœur du roi, Antoinette de Vernet, sœur de Luynes, et la princesse de Conti – veuve de celui-ci, fille de Guise le Balafré et cousine germaine d’Henri IV, répandent toutes quatre une certaine grivoiserie dans l’entourage de la reine et vers 1.620 à 1.621 le roi trouve plaisir de côtoyer son épouse. Entre temps Marie a mit au monde en 1.620 du futur duc de Luynes qui sera un homme instruit, certes, mais pieux et lugubre.

 

Mais la reine-mère accrochée à la régence attise le mécontentement de la noblesse – Epernon, Soissons, les frères Vendôme, Mayenne et Longueville - afin d’évincer Luynes, alors que Luynes s’appuie sur Condé, les Guise et Lesdiguières. Marie de Médicis s’enfuit du château de Blois par une échelle de corde pour rejoindre Epernon à Angoulême, Richelieu se propose comme médiateur. Une paix fort fragile est conclue, mais un parent de la duchesse Marie de Luynes, le protestant Henri de Rohan envisage de s’allier à la reine-mère et Epernon, Richelieu joue de cet équilibre instable et avec la complicité de Marie de Médicis des contacte sont établi avec la cour d’Espagne, mais aussi avec les huguenots. C’est l’ancien proche d’Henri IV, le maréchal François de Bassompierre, qui donne le signal de la révolte – il sera soupçonné de complot par Richelieu et embastillé de 1.622 à 1.643 -, mais son armée est anéantie au Pont-de-Cé. Louis XIII, qui a participé à l’engagement est acclamé par la foule et Luynes est nommé connétable. Ce dernier, fort de sa gloire place avantageusement des cousins éloignés.

 

En 1.621 Louis XIII organisa une campagne contre les huguenots du Béarn et en Guyenne, la tolérance n’est toujours pas de mise. C’est à cette époque qu’entre en scène le futur duc de Chevreuse, Claude de Lorraine, prince de Joinville, frère du prince de Conti et troisième fils du duc de Guise, dit le Balafré. Chevreuse devint l’amant de Marie du vivant de Luynes en 1.621 ce qui scandalise les dévots. Louis XIII en informe sur favori. Ce dernier décéda en décembre 1.621.

 

Marie devenue veuve se retrouva enceinte du mari, ou de l’amant ? A cette époque l’enfant était automatiquement légitimé quelque soit le père (.les gens qui cherchent à reconstituer leur généalogie me font bien rire, surtout si l’on y ajoute les viols perpétrés ne serais que par les dragons du roi (.voir Les dragonnades à l’annexe du chapitre 31.). Le père de Marie un peu trop bigot, Hercule de Rohan, informa le roi que sa fille introduisait des lectures libertines chez la reine. A la sortie d’une fêtes de chez la princesse de Conti la reine tombe et peu après perd son enfant – qui est la seconde fausse couche -, Marie qui l’accompagnait est invitée par le roi à ne plus voir la reine. Mais Chevreuse est un homme influant, seigneur de Lorraine, grand Chambellan, gouverneur et lieutenant général pour le roi en Auvergne et projette d’épouser la veuve de Luynes. Bien que Chevreuse ne crache pas sur les courtisane se décide à demander la main de Marie ce que le roi n’ose refuser et le 20 avril 1.622 l’union est célébrée.

 

Sans Luynes Louis XIII n’est rein et retombe sous la tutelle de sa mère. Marie de Médicis obtient du roi que du Plessis soit nommé Cardinal de Richelieu. Il gouverne un temps avec Brulart de Sillery et La Vieuville et reprend les armes avec Bassompierre – amant de la comtesse de Conti, une amie de Marie -, qui sera nommé maréchal en août 1.622, contre les Huguenots du sud-ouest de la France et l’on massacre, pille et viole au nom de Dieu (.le pape Benoît XVI a dit que l’athéisme mène au nazisme ; mais le catholicisme n’a pas de leçon à nous donner, les salops ne doivent nous donner de leçon.). Au mois d’août 1.622 Marie est autorisé à reprendre ses fonctions auprès de la reine qui reçoit également madame du Vernet, mademoiselle de Verneuil et la princesse de Conti. Anne d’Autriche adore les sucreries, les bijoux, dormir dans la soie et aime s’admirer.

 

Aux environs de 1.620, avec pour chef de file le poète Théophile de Viau (.1.590 à 1.626 / qui fut rémunéré par Luynes pour propager de pamphlets en faveur du favori du roi.), ancien protestant qui par intelligence se laisse influencer par Cesare Vanini (.voir chapitre 30, Scientifiques, hommes de lettres et Papauté.) – ce qui lui vaudra en 1.623 d’être condamné au bûché pour impiété duquel il échappera, l’on se contenta de brûler son effigie et fut banni -, se propage licence et un courant blasphématoire qui ne laissa pas indifférent l’entourage d’Anne d’Autriche. Parmi les libertins l’on trouvait Saint-Amand, Balzac, Boisrobert, etc…

 

En Espagne les grands vêtus de noir n’hésitaient pas à tuer leur fiancée si elle montrait le bout du pied. Dans se pays attardé pour cause de catholicisme attardé les infante attiraient nombre de convoitises. C’est pour cette raison que le prince de Galles envisagea un voyage à Madrid et fit une escale incognito à Paris au début de l’année 1.623 en compagnie de Buckingham. Ce dernier courtisa la reine. Alors qu’un revirement diplomatique fait qu’un mariage français deviendrait plus attractif que l’espagnole, Marie de Chevreuse se donna à l’envoyé de Buckingham, Henri Rich, lord Kensington et futur comte de Holland, qui est chargé d’annoncer que le roi d’Angleterre, Jacques ler, a donné son accord pour le mariage d’Henriette avec le futur Charles ler.

 

Le 13 août 1.624 Louis XIII nomme Richelieu chef du conseil du roi.

 

C’est le duc de Chevreuse – qui est un petit-neveu de Marie Stuart, la grand-mère de Charles ; si pour le peuple et certains bourgeois émerge un sentiment patriotique, ce qui compte dans la noblesse ce sont les liens familiaux qui n’ont pas de frontière - qui va procéder au mariage par procuration. La cérémonie a lieu le 11 mai 1.625 à Notre-Dame qui est parée de tapisserie d’or et d’argent. Buckingham revint à Paris accompagné d’une suite d’une centaine de personnes en mai pour venir chercher la mariée. Richelieu fut informé par Carlisle, ancienne maîtresse de Buckingham devenue espionne du cardinal du don des ferrets du roi par Anne d’Autriche à Buckingham. Louis Xlll envisagea l’assassinat du duc, alors que le cardinal s’occupa à espionner la reine. Reste la question : Anne d’Autriche a-elle couchée avec Buckingham ? Louis Xlll et Richelieu ont appris l’inconduite de Marie de Chevreuse avec Holland et savent que pas son entremise la reine a put approcher de trop près Buckingham à Amiens et la discorde devint de mise dans le couple royal. Le 22 juin, ouf, Buckingham repassa le Chenal avec Henriette et sa suite, dont Marie de Chevreuse. Peu après Marie de Chevreuse accoucha d’une fille – Anne-Marie qui finira abbesse à Pont-aux-Dames - dans les appartements de Holland, l’enfant est reconnu de Chevreuse (.elle aura encore deux filles de « Chevreuse » : Charlotte en 1.627 et Henriette en 1.631, futur abbesse de Jouarre.). Puis Marie de Chevreuse passa plusieurs semaines chez Buckingham, toutefois elle ne participa pas aux partouses telles que les pratiquaient les Condé et les proches de Gaston, mais elle a peut-être couché avec Charles ler ? Marie échange des courriers avec Anne d’Autriche qui a été reléguée à Fontainebleau sous la surveillance de la reine-mère, Marie de Médicis.

 

L’austère Louis XIII proclame un édit contre le luxe vestimentaire. Est publié en 1.626 un autre édit contre le duel, ce qui ne les réduira jusqu’à tomber dans la désuétude sous Mazarin.

 

De retour en France Marie attise l’animosité de la reine envers Richelieu. De son coté Louis XIII vient de s’éprendre de Barradat qu’il nomme premier gentilhomme de la chambre, capitaine des hôtels de Bourbon et de Saint-Germain, lieutenant général en Champagne, grand bailli de Troyes et gouverneur de Châtillon. Marie de Chevreuse après avoir comploté contre le roi et Richelieu afin de protéger la reine, Louis XIII l’exila en Touraine, au château du Verger, propriété de son frère, le prince de Guémené, mais Marie se sauve vers Nancy chez le prince Charles IV de Lorraine, un parent de son époux. L’on ne sait si elle en fit son amant ! Elle contacte les opposants au cardinal : le duc de Savoie, les protestants Rohan et Soubise, des parents et le comte de Soissons, mais certains de ses courtiers la trahissent. Elle entre aussi en contacte avec lord Montaigu qui navigue entre Londres, Nancy et Turin. Charles IV rassemble ses troupes, Buckingham prit la tête de la flotte anglaise en 1.628, embarque pour l’île de Rê, Rohan et le duc de Savoie sont en alerte. Buckingham se dirigea ensuite vers La Rochelle afin de secourir la ville assiégée, mais il fut assassiné par un « puritain » – entendrez un presbytérien - nommé Felton le 26 août 1.628. Richelieu plein d’arrogance annonça cette disparition à Anne d’Autriche. Marie de Chevreuse se soumit et parti se retirer à Dampierre. Et la paix est signée avec Londres.

 

L’un des favoris de la cour, Charles de Lorraine, fils du Balafré, suite à des relations suspectes avec Marie de Médicis dut s’exiler en Italie en 1.631.

 

Sur la demande d’Anne d’Autriche, Richelieu, qui aime les femmes – il est vrai que de nos jours les ecclésiastique aiment plutôt les jeunes garçonnets -, consent à laisser l’aguicheuse Marie revenir à Paris, celle-ci obtint que Charles IV de Lorrain vint à Paris pour conclure la paix avec le cardinal, c’est chose faite le 6 janvier 1.632. D’aucuns ont avancés que le cardinal eut de multiples aventures, l’accusant avoir été l’aman de sa nièce Combalet, comtesse d’Aiguillon, et peut-être même avec la reine ? Si le roi reste maladif, Richelieu est sujet à des crise aigue d’hémorroïdes et d’aucuns le surnommèrent « Cul-pourri ».

 

Marie de Chevreuse, la reine et Châteauneuf, informés des travaux du conseil du roi commirent des indiscrétions avec les cours de Londres, Madrid et de Nancy. Le garde des sceaux, Châteauneuf, qui complotait dans le but de prendre le poste du cardinal est démis de ses fonction le 25 février 1.633 et emprisonné. Le roi voudrait écarter Marie de Chevreuse, mais le cardinal qui à besoin d’elle pour obtenir un accord avec Charles IV de Lorrain dont la sœur vient d’épouser Gaston se contenta de l’assigner à résidence à Dampierre avec son époux, avant d’être exilée à Couzières. Marie obtint de pouvoir résider à Tours, pensant pouvoir mieux correspondre avec Paris, mais les espions de Richelieu veillent. Il est probable que Marsillac (.futur La Rochefoucauld.) devint l’amant de Marie. De son coté la reine intrigue avec Montaigu et Craft qui viennent d’être délégués en France par Henriette. Gaston finit par revenir à Paris pour se réconcilier avec son frère Louis XIII en octobre 1.634.

 

Le 19 mai 1.636 Louis XIII déclara la guerre à l’Espagne.

 

Harcelée par le roi Louis XIII, Louise de La Fayette se réfugia au couvent de la visitation Sainte-Marie en 1.637.

 

Richelieu mis au courant des intrigues de la reine tance Anne d’Autriche qui doit faire des aveux par écrit sous peine d’être répudiée. Richelieu vient en aide financière à Marie en espérant pouvoir se l’allier, mais le but recherché n’est pas atteint et Marie doit fuir en Espagne ou elle fut accueillit par Philippe IV, dont certains affirme qu’ils devinrent amant (.dans se pays arriéré religieusement la reine Elisabeth est confinée alors que le roi multiplie le nombre de ses bâtards.). Hors comme la France est en guerre avec l’Espagne, la duchesse de Chevreuse décida de passer en Angleterre en avril 1.638 ou elle est reçu par Montaigu et la reine Henriette lui accorde la faveur de s’assoire en sa présence, privilège aussi rare à Londres qu’à Paris. Avec ses dépenses inconsidérés Marie est soumises aux propositions de Richelieu. C’est le 5 septembre qu’Anne d’Autriche enfanta le futur Louis XIV.

 

Marie retourne auprès de Charles IV de Lorraine et entretient des liens avec le gouverneur espagnol des Pays-Bas, Antonio Sarmento, qui, selon Mazarin devint son amant. Le favori de Louis XIII, Saint-Mars, complota également contre Richelieu, mal lui en a pris, il est condamné et décapité en septembre 1.642. Anne d’Autriche déclare ne plus revoir Marie de Chevreuse. Le 2 décembre Richelieu s’entretient avec Mazarin qu’il recommande au roi, ainsi que Chavigny, que d’aucuns considèrent être le fils de son excellence. Le 4 décembre 1.642 le cardinal décède. Le 14 mai 1.643, c’est au tour de Louis XIII de tirer sa révérence. Avant de mourir, le roi avait prévu un conseil de régence où devait siéger Mazarin, Des Noyers et Chavigny au coté d’Anne d’Autriche. A cette époque, le cousin germain de Colbert, Saint-Pouange, qui avait épousé la sœur de Le Tellier, parvint en 1.643 à faire entrer son neveu au service de ce dernier qui travaillait aux bureaux de la guerre.

 

Les théâtres : Au début il n’y avait pas de scènes fixes pour les spectacles, qui faisait alors l’objet des réprobations les plus virulentes de la sainte église apostolique et romaine. Les troupes de théâtres étaient donc ambulantes et se produisaient sur les places ou dans les tripots, les châteaux et les jeux de paumes. A Paris la première salle fixe prit naissance au XVIème siècle dans l’hôtel de Bourgogne. Deux comédiens issus de la troupe du prince d’Orange purent s’installer dans la salle du jeu de paume de l’impasse Berthault – actuelle rue Beaubourg – à Paris en 1.629 à une époque ou le jeu de paume commençait à passer de mode, puis s’établirent au jeu de paume de la Sphère rue Vieille-du-Temple en 1.631 qui prit bientôt le nom de Théâtre du Marais. L’opéra débuta en France au Marais dans les années 1.630. Puis en 1.635 Richelieu fit aménager une petite salle de comédie dans le palais Cardinal avant d’aménager une grande salle en 1.641 ou apparurent les premières machinerie de France ; seuls des invités de « marques » étaient conviés. Le théâtre du Marais suscita la jalousie des Comédiens du roi et le chef des comédiens de l’Hôtel de Bourgogne obtint du roi que 4 des acteurs du Marais soient intégrés à la troupe royale. Mais en 1.637, la représentation du Cid de Corneille fit un succès au Marais. Le roi fit alors jouer trois fois le Cid à la cour et le fut deux fois au théâtre Richelieu. De 1.640 à 1.642 Corneille publia 4 nouvelles pièces, des tragédies : Horace, Cinna, Polyeucte et La mort de Pompée. La popularité du théâtre du Marais entraîna en 1.642 le transfère de 3 comédiens du Marais à la troupe du roi. En 1.643 fut créée la troupe de Molière au jeu de paume des Métayers. En 1.647 le chef de la troupe du Marais est contraint par le roi d’intégrer le théâtre de l’hôtel de Bourgogne contraignant Corneille à confier ses œuvres au roi pour que ses pièces puissent être bien jouées. Corneille retourne au Marais après la Fronde. En 1.672 Lully obtint du roi les autres opéras de la Capitale ne compte pas plus de 6 chanteurs et 12 musiciens. En 1.673 le roi imposa la fusion de la troupe du Marais avec l’ancienne troupe de Molière qui fit ses représentations dans la salle Guénégaud. Une nouvelle fusion fut opérée en 1.680 avec la création de la Comédie-Française en incluant la troupe de l’hôtel de Bourgogne. Il n’y plus qu’à Paris que la troupe du roi. Le salon de Madeleine de Scudéry (.1.607 à 1.701.), qui tint salon rue de Beauce dans le Marais, servit de modèle pour la rédaction des « Précieuses ridicules ». Le salon de Ninon de Lenclos qui se tenait rue des Tournelles pendant près de 50 ans réunissaient de nombreux et nombreuses libertin(e)s, dont la futur madame de Maintenon. Le sou homme qu’est Jacques Wilhelm annonce froidement dans son livre « que certains de ces galants, des Barreaux, Saint-Pavin et même Condé étaient des affranchis de toutes croyances religieuses et, bien entendu, de toute morale ». Etant athée, mois même, évidement je suis mal placé pour juger les nombreux ecclésiastiques que sodomisent des adolescents. Et que dire des SS qui avaient inscrit sur leur ceinturon « Dieu est avec nous » ? Vous allez me dire « anachronisme » ! Alors que dire des troupes du roi Louis XIV qui violèrent, massacrèrent et détruisirent tout ce qui était sur leur passage lors de leur passage dans le Palatinat. Et que dire de Françoise d’Aubigné – la future Maintenon qui avait épousé un impotent, monsieur Scarron, de 26 ans son aîné - qui se conduisit comme une catin pendant toute sa jeunesse et versa dans la bigoterie lorsque sa ne la chatouillait plus. Et Louis XIV qui fit persécuter bon nombre de « Réformés », c’est ça la morale des adeptes du mythe monothéiste ? Que les salops s’abstiennent de nous juger car nous valons beaucoup mieux qu’eux. Christine de Suède, lors de son passage en France rendit visite à la libre penseuse Ninon. Molière fut également un grand admirateur de Ninon, ainsi que Racine, La Fontaine, Boileau, Mignard, Saint-Simon, La Rochefoucauld, mesdames de La Suze et La Fayette et Lully.

 

La Bastille : En général, seul les gens de « biens » y étaient incarcérés et avaient de copieux repas. Certains prisonniers pouvaient réduire leurs restaurations et toucher la différence en agent. L’on y faisait embastiller aussi les jeunes gens de bonne famille afin de mettre un frein à leurs dérives. Certains détenus pouvaient circuler librement dans la forteresse le jour et recevoir des visites. L’on pouvait y amener ses animaux de compagnie. Parfois étaient consentie des permissions de sortie. Certains pensionnaires pouvaient être invités à la table du gouverneur. Mais les plus récalcitrants pouvaient être détenus dans les pièces avec croisée d’ogive ou l’on ne pouvait se tenir debout qu’au centre de la pièce, les plus dangereux étaient expédié dans des « oubliettes » où l’on y accédait que par une trappe. L’on y enfermait aussi des espions, des fous, des faux monnayeurs, des empoisonneurs et des supposés criminels Pour les cas les plus suspects, par exemple l’affaire des poisons, le passage à la question avec pour supplice celui de l’eau et celui des brodequins devenait une obligation. Le masque de Fer y serait entré en 1.698 et y serait décédé en 1.703. En mars 1.663 le cavalier Godin de Sainte-Croix fut embastillé un mois et demi pour avoir été l’amant de sa fille, la marquise de Brinvilliers et ne point avoir montré la moindre discrétion. Fut également incarcéré un ancien proche de Christine de Suède, Eggidi (.ou Exidi.) pour être un expert en préparation de poisons et aurait communiqué à Sainte-Croix certaines formules avant sa relaxe. Sainte-Croix fut également en contact avec un autre alchimiste d’origine helvétique, Christophe Glaser, et apothicaire du roi et de Monsieur. La poudre de succession était un composé comportant de l’arsenic, de sublimé et de venin de crapaud. Un autre alchimiste, Louis de Vanens était ami des la Voisin – Catherine Monvoisin, épouse d’un mercier-joaillier qui avait fait faillite - et avait côtoyé la Montespan.

 

La Chambre ardente : L’arsenal avait perdu de son importance et l’on y coulait plus les cannons, tout au plus y étaient stockée des munitions. La Chambre ardente fut instauré par Richelieu en 1.631, principalement pour les faux monnayeurs et fut supprimée par le parlement à la mort du cardinal. Dans l’affaire des poisons, de 1.677 à 1.682, le nombre des accusés ne cessa de croître pour atteindre 442. 218 arrestations furent prolongées et emplirent la Bastille et le donjon de Vincennes. Le 10 avril 1.679, sous la présidence de Louis Boucherat, la Chambre ardente fut rouverte et fut instauré le huis clos. Le greffier Sagot enregistra les dépositions. Trois femmes de magistrat, la présidente Le Féron, mesdames de Dreux et de Poulaillon, jugées coupable, n’écopèrent que d’un bannissement grâce à leur rang. La nièce de Mazarin, Marie-Anne Mancini, duchesse de bouillon fut exilée à Nérac et qui, après un long séjour en Angleterre revint à Paris en 1.690. A l’issue de 210 séances et de mises à la question, la Chambre ardente prononça 36 condamnations à mort, 23 bannissements, 5 condamnations aux galères. Mais les « grandes » dames échappèrent au courroux de la Chambre. A l’issus de ces jugements, l’arsenal devint une fonderie qui permit la réalisation de nombreuses statues pour le parc de Versailles.

 

La charité chrétienne : Elle était, accordée à ceux qui assistaient régulièrement aux différents offices religieux par conviction, ou par intérêt. N’est pas « Bon pauvre » qui veut.

 

L’économie française : La sidérurgie était quasiment inexistante et il fallait acheter les canons et les boulets aux Liégeois, aux Lorrains, aux Danois ou aux marchands d’Amsterdam. L’on se procurait les armes blanches en Espagne et en Allemagne. L’étain pour la vaisselle des gens modeste provenait d’Angleterre, le cuivre pour la monnaie arrivait de Suède, et même du Japon, via Amsterdam. Le paysan devait une redevance de 10%, voir un tiers de ses récoltes au seigneur et souvent devait compléter ses revenus par d’autres taches. Les fermiers des seigneurs semaient la crainte. Les travailleurs urbains étaient très souvent payés en étoffes peu revendables, en mauvaise monnaie, en farine dont les mesures n’étaient pas correctes. Seul les ouvriers regroupés en société secrète avaient plus ou moins de pression sur les employeurs. Dans les villes, exemptées de dîme, les habitants payaient moins d’impôts que les paysans et avaient des charges seigneuriales réduites ; mais lors de crises, la main-d’œuvre avait peine à bénéficier de la charité.

 

Les institutions : Sortie de l’ancien domaine des Capétiens – Ile de France, Champagne, pays de la Loire – l’autorité du roi demeurait réduite. Bretagne, Normandie et Provence avaient leur parlement. Le Languedoc conservait ses institutions et possédait des diocèses civils à coté des ecclésiastiques, et tenait à jour son cadastre. A chaque couronnement de nombreuses villes achetaient leur « franchises et libertés ». Les villes possédaient leur assemblée, leur conseil, leurs échevins élus – dans certaines grandes villes le roi intervenait lors des élections -, leur maire, leurs consuls, leurs jurats et leurs capitouls. Des villes comme Paris et Rouen étaient exemptées de taille, ou étaient dispensées de l’accueil des troupes en transites. Foi et hommage au suzerain se limitaient plus qu’à un acte notarié. La justice restait morcelé par l’usage de plusieurs centaines de codes de loi, écrits ou coutumiers. Même les ecclésiastiques dépendaient très souvent de juridictions spéciales. Une grande partie des fonctions de juges, de répartiteurs, de percepteurs d’impôts, vendue par le roi avant le XVIIème siècle étaient devenue pratiquement tous héréditaires. L’envoie par le roi de commissaires pour contrôler les abus fut l’une des causes de la Fronde. Même après la Fronde les provinces restèrent réticente tel que l’Anjou, le Poitou, l’Angoumois et la Champagne ; et en 1.658 la Sologne et la Vendée – « déjà » - sont en révolte armée. En 1.659 c’est le grand complot de la noblesse normande avec le soutien des Angevins et des Poitevins. Jugée peu sure, les villes de Bordeaux et de Marseille sont dotées d’une citadelle royale.

 

Le parti dévot : Fondé en société secrète en 1.630, la « Compagnie du Saint-sacrement », le parti dévot prodiguait morale et charité. Il comptait dans ses rangs Gaston d’Orléans, Conti, de nombreux parlementaires – les Lamoignon et les Foucquet -, des jansénistes et des ecclésiastiques tels que Vincent de Paul et Bossuet et furent pratiquement tous des frondeurs. Elle avait imposée un ministre de leur choix à Louis XIII, monsieur Vincent que Mazarin s’empressa de le remercier. La Compagnie, furieuse contre certains agissements de Louis XIV et de sa complaisance envers Molière, fut officiellement dissoute en 1.665.

 

Louis XIV ( 1 643 à 1 715 ) sous tutelle :

 

Nous avons vue au chapitre 31 que le 18 mai Anne d’Autriche obtint du parlement de Paris la cassation du testament de Louis XIII qui restreignait ses prérogatives et s’empara ainsi de la régence, le duc de Chevreuse est là, et son rappelés Châteauneuf. Elle avait pour amant le cardinal Mazarin (.cardinal à titre laïc.) qu’elle nomma premier ministre et pour avoir plus de libertés, ils quittèrent le Louvre pour vivre dans le Palais-Cardinal (.de Richelieu, actuel Palais-Royal.), demeure plus intime. Marie de Chevreuse, amie de la reine, est rappelée et arrive à Paris dans un cortège de 20 carrosses, mais Mazarin recommanda à la reine de prendre ses distances avec Marie qui se sentit frustrée. Alors, elle renoua avec les proto-frondeurs : Gaston, les Vendôme, Mercœur, Vieuville, les Rohan, Charles IV de Lorraine, Bouillon, La Rochefoucauld, La Châtre (.colonel général des Suisses.), La Porte, Jars, Tréville et quelques autres. Elle noyaute l’entourage de la reine. Mazarin tenta en vain de soudoyer Marie, mais elle posa à son éminence des conditions inacceptables en faveur de ses amis. Mazarin tergiversa.

 

La sœur du duc d’Enghien – futur « Grand Condé » - madame de Longueville épousa sur l’ordre de son père, le prince de Condé, le vieux duc de Longueville et avait pour amant Maurice de Coligny. La belle-mère de madame de Chevreuse, la Montbazon, qui complotait contre Mazarin, était la maîtresse du duc de Beaufort et de monsieur de Longueville. Après avoir voulu ridiculiser madame de Longueville, Anne d’Autriche exigea de madame de Montbazon qu’elle face des excuses ce qui vexa profondément le clan des Vendôme et des Guise qui décidèrent la possibilité de faire assassiner Mazarin. Montbazon sont exilée. Dans l’hôtel particulier de la duchesse de Chevreuse est organisé l’enlèvement du cardinal, mais le complot est éventé, Beaufort est incarcéré à Vincennes et Chevreuse est aimablement priée de se retirer sur ses terre, celle-ci s’enfuit en Angleterre, puis aux Pays-Bas espagnols (.la Belgique actuelle.). Avec l’aide d’Henry d’Escars de Saint-Bonnet, seigneur de Saint-Ibal, Marie réussit en 1.646 à fédérer les mécontents : Charles IV, Condé, Epernon junior, les huguenots, etc… Nouvel échec du complot.

 

Alors que le passage des troupes sème pillages, dégradations et viols, l’année 1.648 est marquée par une famine et une hausse de la mortalité, les salaires chute alors que le cardinal regorge de richesses, et de plus, c’est un étranger. Enfin le renouvellement le 30 avril de la paulette – impôt annuel pour les titulaires de charges de juge, aggrave le mécontentement. Le 31 juillet Mazarin céda sur l’essentiel des revendications du parlement, mais le 26 août, alors que l’on fête la victoire de Condé à Lens par un Te Deum à Notre-Dame – l’Eglise qui prêche tu ne tuera points se félicite des massacres de la guerre ! - sur les Espagnols, le cardinal fit arrêter Broussel, un conseiller de la grande chambre.

 

Nous avons vu comment débuta la Fronde (.1.648 à 1.652.) au chapitre 31. Le mot « Fronde » vient d’un jeu d’enfant à la mode et qui était pratiqué dans les fossés de la capitale. Alors le peuple dressa des barricades dans Paris ; le mot barricade vient du fait que les gens pour les réaliser utilisait tous ce qui leur tombaient sous la mains, souvent, l’on extrayait des caves et remises des barriques que l’on liait par des chaînes, le tout, était surmonté de pavés. L’époux de Marie, Chevreuse, âgé de 72 ans, rejoint le clan des frondeurs, ainsi que Scarron, l’époux de la future Maintenon. Conti devint l’amant de Charlotte, la fille de Marie de Chevreuse.

 

Paris étant en effervescence, Mazarin se replia en septembre à Rueil avec Condé venu cherché la récompense pour ses victoires. Chavigny et Châteauneuf qui intriguaient avec le parlement son arrêtés. C’est dans cette atmosphère tendue qu’est signé le 24 septembre la paix de Westphalie avec l’Espagne. Le 18 août Mazarin, la reine et le roi revinrent à Paris et le 25 août le peuple acclama le cortège devant l’église jésuite de la rue Saint-Antoine. Le 5 septembre le roi fête ses 11 ans. Alors que l’accalmie avec la noblesse est revenue, Mazarin promet le chapeau rouge à Gondi. En cette fin d’année 1.649 Mazarin espéra que la fronde s’achève.

 

Le 18 janvier 1.650 la reine et Mazarin font arrêter Condé, ainsi que son frère Conti, son beau-frère Longueville et Comminges. Après négociation, le premier mars Châteauneuf devint garde des sceaux et le duc de Chevreuse est associé au pouvoir, mais la pourpre est refusée à Gondi. Le 15 décembre Turenne allié aux Espagnol est défait à Rethel.

 

Le futur cardinal de Retz, l’abbé de Gondi, conseilla à madame de Longueville et lui suggéra qu’elle pouvait jouer un grand rôle dans la Fronde, elle qui rêvait de voir Condé nommé régent à la place de Mazarin et lui conseilla de faire entrer son frère, le prince de Conti, dans la coalition de Gondi. Les réunions dont les principaux membres étaient le Maréchal de la Mothe, le duc de Bouillon, frère de Turenne, Beaufort et Conti, se tint chez madame de Longueville. Condé réussit à encercler Paris et les combats firent de nombreuses victimes. Après avoir négocié avec le parlement et fait plusieurs concessions la Fronde parlementaire était terminée.

 

Condé qui venait d’être libéré commença à comploter avec une partie de l’aristocratie afin d’évincer Anne d’Autriche et voulait porter de 14 à 18 ans l’âge de la majorité du roi. Mais les hommes de Mazarin veillaient et d’Allemagne le ministre continuait d’adresser des conseils à la reine-mère. Mais le 7 septembre 1.651 Louis XIV fut déclaré majeur et le cardinal fit son retour en France fin janvier 1.652. Condé, après quelques tergiversations, fit alliance avec l’Espagne au coté de Gaston et ravagea la Guyenne, alors que la Grande Mademoiselle, mademoiselle de Montpensier, s’entourait d’ « amazones », rêvant de faire obstacle aux armées de Mazarin en occupant Orléans, ce qui lui valu le surnom de « Grande pucelle d’Orléans ». Turenne s’opposa à Condé aux environs de Paris en juillet alors que Charles IV de Lorraine mettait à sac le château de Lésigny. Turenne repoussa Condé le 2 juillet dans le faubourg Saint-Antoine. Alors que Condé se trouvait en difficulté, la Grande Mademoiselles qui s’était emparée de la Bastille fit tirer sur les troupes loyalistes. Aux abois, le 13 octobre Condé se sauva à Bruxelles. Le 23 octobre le roi entra dans Paris. Gaston fut exilé à Blois. Le 19 Retz fut arrêté. Et Mazarin arriva dans la capitale le 3 février 1.653. Pendant la Fronde, aux victimes de guerre s’ajoutaient celles dues aux épidémies et aux disettes.

 

Pendant ce temps à la cour très catholique, de nombreuses femmes s’ingéniaient à attirer le regard du roi, dont la duchesse de Châtillon, car se faire baiser par lui était un grand honneur et, comme à la loterie, pouvait rapporter gros. Mais se fut une femme de chambre âgée de 42 ans, madame de Beauvais qui initia le roi âgé de 15 ans, puis rapidement, nous informa Saint-Simon, Louis XIV chercha à baiser le premier jupon qui passait à proximité. Dire que des ordures de chrétiens qui sont en admiration devant Louis XIV méprisent, pour ne pas dire haïssent Epicure qui avait prôné le plaisir avec modération, mais peut-on en vouloir à des attardés ? Les liaisons d’un jour se multiplièrent avec des chrétiennes (.!.). Bientôt, en plus des filles « d’honneur » de la reine-mère, Louis s’intéressa aux nièces du cardinal, les filles des deux sœurs de Mazarin, mesdames Martinozzi et Mancini, qu’il avait fait venir d’Italie, le premier convoi étant arrivé en 1.647. Il y eut au total 7 nièces. Olympe Mancini dut être éloignée de Paris à la fin 1.654, sur ordre de la reine-mère, et elle épousa le comte de Soisson. Une dame « d’honneur » passa la vérole au roi qui en souffrit terriblement ; des traitements de choc lui furent prescrit : une décoction de raclures de cornes de cerf et d’ivoire, du sel de Mars, l’on badigeonna le ventre du roi avec de l’essence de fourmis et de l’esprit d’écrevisses, il but de l’eau de pimprenelle, il fallut 7 mois pour qu’il guérisse.

 

Après avoir épousée en 1.648 une riche héritière et fille d’un commissaire de la guerre, Marie Charron, Colbert fut nommé intendant de Mazarin en 1.651. Il s’enrichit rapidement et s’anoblit probablement après que son père fut nommé conseillé d’état en 1.652. Selon Pierre Goubert, il semblerait que le colbertisme soit fortement inspiré de la politique de William Cecil, baron de Burghley, qui fut ministre de la reine d’Angleterre, Elisabeth.

 

En 1.657 le roi s’éprit de mademoiselle de la Motte d’Argencourt, mais il fut informé par Mazarin qu’elle était déjà la maîtresse du duc de Richelieu, alors le roi l’abandonna pour partir en guerre dans le nord, mais en compagnie de madame Turenne. Lors de l’été 1.658, à la grande satisfaction du cardinal, Louis s’épris de la très cultivée Marie Mancini, et pour lui plaire compléta son enseignement du français, apprit l’italien et se passionna pour les auteurs anciens et à l’art. Le plus dur pour se bandeur, fut que Marie resta chaste !

 

Louis XIV était petit, il mesurait 1,59 m et lança la mode des chaussures à hauts talons et se coiffait d’une perruque volumineuse afin de lui donner de la hauteur – physique, bien entendu -.

 

Il fut question de marier le roi avec Marguerite de Savoie, fille de Madame royale, Christine de France, fille d’Henri IV, et épouse de Victor-Amédée de Savoie, mais en réalité ce projet était un appât, afin d’obtenir la main de Marie-Thérèse, infante d’Espagne, car Mazarin souhaitait une alliance avec Madrid. Le 25 octobre Louis partit avec la reine-mère pour rencontrer Marguerite ; plus de 20 carrosses composèrent le cortège, plus les chariots transportant tapisseries, lits, etc… Hors un messager arriva à Lyon pour offrir la main de l’infante d’Espagne. Des négociations furent entreprises avant de se rendre à Saint-Jean-de-Luz. Marie Mancini fut exilée et partie pour Brouage le 22 juin 1.699. Le mariage fut conclu le 7 novembre 1.659. De son coté, Mazarin, afin que Louis ne chercha pas à renouer avec Marie chargea Olympe Mancini, devenue comtesse de Soisson, de faire de doux yeux au roi, et ils copulèrent, en quelque sorte elle fit un cocufiage très chrétien ! Mazarin décida de son coté de marier Marie avec le connétable Colonna, vice-roi d’Aragon qui possédait, entre autre, deux magnifique palais à Rome. Le 3 juin le mariage fut effectué par procuration et célébré par l’évêque de Pampelune. Alors qu’ils avaient tous deux 22 ans, le 9 juin 1.660, le couple royal fut bénis en l’église de Saint-Jean-de-Luz, dans un faste annonciateur des débordements de lux de la cour. Le 26 août 1.660, le couple royal fut accueilli par un millions de personnes lors de leur entrée dans la capitale par la barrière du Trône, future place du Trône qui devint la place de Trône reversée au début de la révolution, avant de devenir la place de la Nation. Soufrant de la goûte, Mazarin ne pus assister à l’évènement ; il décèdera le 25 février 1.661.

 

Louis XIV ( 1 643 à 1 715 ) gouverne à partir de 1 661 (.voir aussi chapitre 31.) :

 

Louis XIV consacrait 16 à 18 heures à étudier des dossiers, à recevoir et s’informer des placets, de l’état de ses troupes, des recettes et des dépenses, des nouvelles de l’étranger, il fait le paon, il chasse, il distribue places, grâces, pensions et bénéfices ; et ce roi très chrétien baise comme une bête en rut au moins une fois par jour qui lui tombe sous la main. Le roi chassa de son conseil presque tous les commis ainsi que les gens bien nés qu’il place à des fonctions administratives et conserva au départ Le Tellier, Lionne et Foucquet, trois ancien collaborateurs de Mazarin. Le duc Jean d’Epernon qui avait gardé une place prépondérante à la tête de l’armée eut la bienveillance de décéder en 1.642 et Louis XIV assura lui-même sa charge. Louis XIV présidait tous les deux jour le « Conseil d’En-Haut ». Il réduit au silence le parlement de Paris. Toutes les agitations de Montauban, Dieppe, en Provence, à La Rochelle furent réglées militairement avec une main de fer. Toujours en 1.661, fut établit une « Chambre de justice » afin de rechercher toutes les malversations commise depuis 1.635 ou l’usage de la délation ne fut pas exclue ; en huit ans sera récupérés 110 millions, soit l’équivalant d’un an et demi des revenus de l’état.

 

La cour est resté nomade et va de châteaux en châteaux, accompagnée d’une armée de carrosses et de chariots : le Louvre, Vincennes, Fontainebleau, au petit rendez-vous de Versailles, Saint-Germain, rarement Chambord, etc…. Ces déplacements n’empêchèrent pas l’organisation de nombreuses fêtes. Pour obtenir des avantages la noblesse se devait de suivre la cour ou le train de vie était ruineux. Les nobles restés dans leur province devaient faire la preuve de leur noblesse qui comportait vexations et charges fiscales. Les Breton qui ne pouvaient prouver que leur famille avait procédée trois fois à des partages noble furent déboutées de leurs prétentions. En revanche de riches roturiers à coup de pots-de-vin obtirent leur anoblissement. Le roi pouvait exiger une vérification du titre de noblesse qui s’accompagnait de nouvelles taxes. D’autres nobles préféraient s’engager dans l’armée où ils devaient payer leurs équipements et même de leur vie. En revanche Louis XIV ne rechignait pas à anoblir un bon nombre de ses serviteurs à tel point que le titre de marquis faisait sourire, mais dans les temps difficile le roi vendra titres et privilèges.

 

Le frère du roi avait l’habitude de se vêtir en femme et de porter des boucles d’oreilles et partageait ses jeux avec un jeune garçon efféminé qui devait devenir l’évêque de Choisi. Alors qu’Anne d’Autriche portait encore le deuil, le 31 août 1.661 fut célébré discrètement le mariage de Monsieur, frère du roi, avec Henriette d’Angleterre – dont le père, Charles ler (.1.625 à 1.649 / voir chapitre 31.), avait été décapité en 1.649 et dont le frère, Charles ll, récupéra le trône d’Angleterre le 29 mai 1.658 - dans la chapelle du Palais-Royal. Bientôt délaissée par son mari, Henriette se fit sauter par le roi très chrétien, alors que les bois du château de Fontainebleau se transformèrent en bordel ! Afin de détourner les soupçons de Monsieur, Henriette pensa à mettre en avant l’une de ses demoiselles d’honneur, Louis de La Vallière. De son coté l’ambitieux surintendant des finances et vice-roi des Deux Amérique, Nicolas Fouquet, grâce à ses espions en fut informé des intrigue de cul, enfin, je voulais dire de cœur. D’autre part, les informateurs du roi surveillaient les agissements du surintendant.

 

Dans l’été 1.661, La Vallière étant devenue influente auprès du roi, Fouquet voulu s’en faire une comparse – et peut-être aussi sa maîtresse ? – et chargea madame du Plessis-Bellièvre d’offrir 25 milles pistoles à cette fille d’Honneur pour complaire au surintendant et d’obtenir certaine confidence, mais la farouche « jeune fille », fut choquée, Fouquet essaya d’amadouer la demoiselle lors d’un entretien, mais elle alla raconter tout à son amant qui résolu de perdre Fouquet. L’invitation du roi au château de Vaux-le-Vicomte, au lieu d’amadouer le roi, ne fit que de jeter de l’huile sur le feu, surtout que Colbert jaloux du surintendant ne fit rien pour arranger les choses. 15 jours plus tard Fouquet était arrêté à Nantes.

 

Madame dut garder à son service Louis et pour se consoler de son élargissement devint la maîtresse d’Armand de Gramont, comte de Guiche, qui était aussi l’amant de Monsieur. De son coté Olympe Mancini, comtesse de Soisson, jalouse de la favorite, essaya de se rapprocher du roi et pour éloigner sa rivale elle décida d’informer la reine de cette liaison et s’aida du marquis de Vardes, son amant, ainsi que de Guiche, l’amant de Madame, mais la première femme de chambre de la reine, Doña Molina, instruite de l’affaire par un faut pas des intrigants en informa la reine-mère qui conseilla de transmettre l’information du monarque, mais le roi eut la mauvaise idée de demander à Vardes de démasquer les coupables. De son coté, Olympe prise de cours se rendit chez une sorcière qui lui procura des filtres et des formules magiques ; ce fut sans conséquence. Alors l’intrigante décida de trouver une remplaçante à Louis, Louis de voulant vexer personne baisa la remplacente potentielle, puis la congédia. Ayant appris que Louis était enceinte, Louis déambula dans le Louvre avec sa maîtresse au bras, une première.

 

Si Louis XIV, obnubilé par la menace espagnole se réjouit du mariage de Charles ll d’Angleterre avec Catherine de Bragance, infante du Portugal. Hors le roi avait sous estimé les puissances anglaise et néerlandaise ; non seulement cette union conclue en 1.661 accorda à Londres la ville de Bombay qui sera le point de départ de l’empire britannique aux Indes, les Anglais utilisèrent cette union pour avoir la main mise sur Lisbonne.

 

Dès 1.661 Louis XIV c’était emparé de services de Le Nôtre, Le Vau, Lebrun qui avaient contribués aux travaux de Vau le Vicomte et fait réaliser de nombreux travaux à Fontainebleau, Vincennes, Chambord, Saint-Germain et poursuit ceux du Louvre. Des artistes d’Italie son engagés. Sont réalisés les portes de Saint-Denis et Saint-Martin, le collège Mazarin, l’Observatoire et les invalides.

 

C’est en 1.662 que Louis XIV adopte l’emblème du Soleil en pleines années sombres car après une forte disette en 1.661, les récoltes des années 1.662 et 1.664 furent lamentable encore dans plusieurs régions et les décès furent pendant cette période deux à trois fois plus important qu’en temps ordinaire. Cette situation, ou l’on manquait de travail, engendrait la multiplication des vols, du braconnage et des pillages avec, « grâce à Dieu » comme diraient certaines personnes, le retour de la disette, des épidémies, des morts dans les rues et l’errance de bandes de mendiants qui donnaient froid dans le dos. Heureusement que cette crise fut suivit d’une dizaine d’années relativement heureuses ce qui n’empêchait pas des épidémies ponctuelles, des contestations dues aux impôts, en fait, des évènement ordinaires.

 

Après sa guerre triomphale contre le duc de Lorraine Louis XIV entra triomphalement à Paris le 13 octobre 1.663. Le roi chargea Colbert de trouver une demeure discrète proche du Louvre pour La Vallière dont la grossesse devenait trop visible ; elle accoucha le 19 décembre. Peu après le bâtard fut enlevé à La Vallière pour le confier à une nourrice. Au printemps 1.664 Louise fut installée dans un appartement du Louvre et devit la favorite officielle. Le 7 janvier 1.665 elle mit au monde un nouveau bâtard qui fut nommé Philippe. Peu après, un scandale fut mis au jour, Monsieur avait fondé un ordre des Templiers à tendance homosexuel, et en furent nommés Grand Maître le duc de Gramont, le chevalier de Tilladet et le marquis Biran. Louis XIV, malgré son amour pour Louise baisa une princesse de Monaco.

 

En janvier 1.664 Jean-Baptiste Colbert est nommé intendant des finances et surintendant des bâtiments et remplit les caisses de l’état bien plus en diminuant les charges qu’en augmentant les entrées d’argent, ainsi certaines rentes furent supprimées, les autres réduites du quart, voir de moitié, économisant annuellement plus de 4 millions. De nombreuses charges furent rachetées contribuant à économiser encore 2 millions. Au final les charges de l’état passèrent de 52 à 24 millions, ainsi en 1.671 les revenus du roi doublèrent par rapport au ceux de 1.661. Ces excédents encouragèrent le roi à envisager de faire la guerre. En 1.664 furent fondées la Manufacture de tapisseries de Beauvais, le Compagnie des Indes occidentales et celle des Indes orientales Lully, qui suivait déjà le roi dans se périples, même guerriers, depuis plusieurs années est nommé en 1.665 surintendant de toutes les musiques du roi. Cette année là Louis XIV envoya 6.000 hommes, et non 2.400 comme demandé, pour combattre l’infidèle – les Ottomans - qui fut battu près du monastère de saint Gothard en août, ce qui n’avait pas empêché le roi de reconstituer la Ligue du Rhin, autrefois créé par Mazarin, en 1.663 pour gêner l’empereur en Allemagne et qui eut le ralliement du Brandebourg en 1.665, mais la puissance française finit par inquiéter les princes allemands qui ne voulurent prolonger cette ligue en 1.667. Pendant ce temps, les Anglais attaquèrent les colonies néerlandaise en 1.664 et se payèrent 18.000 mercenaires que l’évêque de Munster – vous savez ce genre d’individu au service de l’église qui vous dit qu’il ne faut point tuer -, un client de Louis XIV et un allié des Néerlandais, accepta de prêter moyennant finance, dans le but de piller l’est des Pays-Bas. Le roi envoya 6.000 Français vers Maëstricht afin de contrer cette offensive au moment ou les Brandebourgeois, venait au secours les Néerlandais. Louis XIV, moyennant 120.000 écus, obtint même que les Danois coopèrent en fermant la Baltique aux navires anglais. Il promis également au Néerlandais le secours de sa flotte en 1.665, mais celle-ci tarda à venir car il fallu la reconstituer suite aux divers accrochage avec les pirates des Barbaresques.

 

La reine-mère décéda le 20 janvier 1.666, libéré d’un frein non négligeable, huit jours plus tard Louis XIV s’afficha en public en compagnie de Louise et de Marie-Thérèse à la messe, bordel de Dieu ! Mais bientôt une femme respectable, puisque de haut rang, une dénommée Françoise Athénais de Mortemart et qui faisait porter des cornes à son époux, le marquis de Montespan – elle eut pour amant le comte de Frontenac -, finit par se faire remarquer du roi. Bientôt fut organisée au château de Saint-Germain-en-Laye « Le Ballet des uses » ou Louise et Françoise jouèrent le même rôle afin de la cour apprennent que le roi avait dorénavant deux maîtresses, il faut reconnaître qu’à coté Epicure passerait pour un saint, amen ! Françoise pour assurer sa conquête, et écarter Louis, s’était rendu chez Catherine Monvoisin que l’on surnommait « La Voisin », une sorcière à la réputation sulfureuse, afin d’obtenir certains filtres. Au fond de son jardin avait été aménagé une sorte de grotte ou un fou servait à la préparation de certaines substances et à carboniser des ossement, car elle avait aussi la réputation d’envoyer au « Paradis » des enfants non désirés. En 1.666, François avait déjà participée à une messe Noire dans la chapelle du château de Villeboussin orchestrée par l’abbé Guibourg, ami de La Voisin. Elle s’était présentée nue avec le visage caché par un voile, elle s’était allongée sur l’autel. L’abbé lui avait posé sur le ventre une serviette ou il plaça un calice. Puis Guibourg sacrifia un jeune enfant et le sang coula dans le calice – lors du procès, l’abbé avait avoué avoir sacrifié 5 enfants pour le compte de madame de Montespan.

 

En 1.667 est instauré un nouveau tarif douanier ultra-protecteur, principalement envers les Pays-Bas au moment ou les navires néerlandais assuraient l’essentiel du commerce maritime français, ce qui n’influa que très peu sur ce commerce indispensable pour l’économie de la France. La seule parade pour Colbert était donc la guerre afin de contrôler les Pays-Bas (.ou Provinces-Unies.).

 

Première guerre : 1.667 / 1.668 : Depuis 2 ans Louis réclamait pour sa femme la succession de Philippe IV, mort en 1.665, alors que le roi d’Espagne laisse sur le trône un enfant de 4 ans, Charles ll qu’il avait eut de sa seconde épouse. Hors, Marie-Thérère était née du premier mariage et aux Pays-Bas l’usage voulait que l’héritage soit cédé à l’enfant issu du premier lit. Suite au refus de l’Espagne, Louis XIV se prépara à la guerre, obtint la neutralité de l’Angleterre moyennant une contrepartie antillaise et financière et contracta des alliances avec plusieurs princes d’Allemagne. Colbert avait commencé à acheter les navires au Suède et au Danemark et Louvois réorganisait l’armée. L’on enrôla 25.000 mercenaires : Suisse, mais aussi Lorrains, Allemands et Italiens. L’on fit venir du Danemark 800 canons. 70.000 hommes, pour une bonne moitié français, marchèrent sur les 20.000 soldats espagnols des Pays-Bas espagnols. Au début de 1.667 Louis XIV partit en compagnie de la reine et de quelque autres femmes inspecter l’armée qu’avait constituée Louvois. Dans l’été, les Néerlandais fatigué des tergiversation envoyèrent une flotte dans la Tamise ou elle força l’arsenal de Chatham, coula de nombreux vaisseaux et menaça Londres qui en fin juillet négocia les accords de Breda. La France obtint l’alliance du Brandebourg, la neutralité de la Bavière et en janvier 1.668 un accord avec l’empereur Léopold sur un futur partage de l’héritage espagnol. Condé envahissait la Comté au moment ou les « puissance maritime » - Angleterre et Pays-Bas – incitaient à la négociation. Le traité de La Haye, qui se transforma en triple alliance avec l’adhésion de la Suède, dont les délibérations furent influencées par le soudoiment effectué par Madrid au trio. L’on ce décida à la paix le 15 avril et signée à Aix-la-Chapelle en mai 1.668. Les pertes humaines furent faibles et les dépenses raisonnables, ce qui rassura Colbert.

 

Malgré d’autres entreprises sulfureuse, la Montespan fut choquée d’apprendre le 14 mai 1.667 que Louis XIV avait donné à La Vallière, « par la grâce de Dieu », la terre (.et le titre.) ducale de Vaujours en Touraine, ainsi que celle de la baronnie de Saint-Christophe en Anjou et que sa fille avait été légitimée (.les 2 premiers enfants étaient morts.). Et le 15 mai Louis annonça que la reine et ses dames d’honneur, dont madame de Montespan qu’il avait si bien honoré, seraient seules admises à l’accompagner au Pays-Bas. Alors que l’ennemi se débandait, Louis XIV abandonna le front le 9 juin afin de retrouver au plus vite sa maîtresse. La naïve Marie-Thérère continuait à faire confiance à la Montespan. Le 10 août 1.667 le roi laissa la cour à Compiègne afin de se rendre à Lille qu’il faisait assiéger. la ville prise, il retourna séance tenante à Compiègne. Le 3 octobre La Vallière accoucha en cachette d’un fils qui fit nommé comte de Vermandois, provisoirement délaissée, la Montespan se précipita chez la Voisin qui lui remis de la « poudre d’amour » réalisée à base d’os de crapaud calcinés, de dents de taupes, des cendres humaines, de la cantharide, du sang de chauve-souris, de prunes séchées et de la limaille de fer qu’elle donna au roi le soir même dans son potage. Le roi se rapprocha promptement de la Montespan ; si certains pensent que la potion fut efficace, je les prévient que Guy Breton de précise pas le dosage de chaque composant. Part ailleurs, le ménage de Monsieur était troublé par la présence du jeune duc de Lorraine, de la famille des Guise, non pas pour le plaisir de Madame, mais de Monsieur qui multipliait les orgies au château de Saint-Cloud.

 

C’est dans l’ancienne maison des Gobelins, qui était depuis 1.662 une manufacture de tapisserie, qu’est créé en 1.667 la « Manufacture royale des meubles de la couronne », sous la direction de Lebrun. Egalement en 1.667, est créé par le roi la charge de « Lieutenant général du prévôt de Paris pour la police » et qui fut attribué à Nicola de La Reynie. Furent interdit presses clandestines, nouvellistes, gazetiers et colporteurs et aucun livre ne pouvait être édité, ou réédité sans le privilège royal. Ainsi se multiplièrent les brochures imprimées en Allemagne et aux Pays-Bas.

 

Un beau jour, le marquis de Montespan à qui Louvois avait donné une jolie charge militaire dans le Roussillon revint sans prévenir, pour saluer son épouse et assista aux fêtes de Versailles au coté de Françoise ou l’on joua « Le mari confondu » de Georges Dandin. Le cocu finit par apprendre son état et se fâcha, Louis XIV très chrétien fit enfermer le déconvenue en la prison de Fort-l’Evêque avant de l’exiler en Guyenne.

 

Louis fait appel au pape pour mètre au pas les jansénistes les plus entêtés, ce fut la paix de l’église en 1.668 et en 1.669 fut édité une série de déclarations et de lettres patentes, qui, en 49 article, des restrictions sur tout ce que l’édit de Nantes n’avait pas abordé. Ainsi, l’édit ne pouvait s’appliquer que sur les temples existants en 1.598, les temples construit après cette date devaient être démoli et les inhumations ne pouvait plus être pratiquées de jour et hors des cimetières, lors des mariages huguenots, il ne pouvait y avoir plus de 12 personnes, et aussi, les réformez devaient respecter les jours de fêtes et de processions des catholiques, etc…. Plusieurs révoltes furent noyées dans le sang et soldées par des condamnations aux galères à vie. Les villes habituellement agitées furent dotées d’un contingent de l’armée dont Paris ou 40.000 mendiants – soit environs 10 % de la population parisienne – hantaient les rues.

 

Très intentionné, le roi très chrétien installa au début de 1.669 Louise et Françoise au château de Saint-Germain dans des appartements contigus desservis par une porte unique et exigea d’elles quelle se montrassent de bonnes amies. Louis les visita chaque soir et madame de Montespan avait souvent la préférence. Profitant de son avantage, la Montespan s’arrangea pour se faire servir par Louise, et le rois lui-même ne se gênait pas en publique de rabaisser La Vallière. La Montespan accoucha d’une fille en mars 1.669. La mère désigna une femme capable de s’occuper de son enfant qui se nommait François d’Aubigné, veuve du poète Scarron, « c’était une femme, nous dit Guy Breton, qui avait, murmurait-on, rôti le balai quelques années auparavant, en compagnie de la célèbre courtisane Ninon de Lenclos (.dont les partageait le lit.), mais dont la conduite était irréprochable depuis son veuvage ».

 

Colbert et sa femme, très dévoués au roi, s’occupaient des maîtresses et des bâtards du roi ; Colbert qui avait été nommé en 1.665 contrôleur général – il était déjà surintendant des Bâtiments et intendant des finances -, est promu en 1.669 secrétaire d’état à la Marine et à la Maison du roi. A lui seul il effectuait le travail de 6 ministres et suppléa un temps le vieux chancelier Séguier.

 

Le 31 mars 1.670 Françoise de Chevreuse mit au monde le futur duc du Maine.

 

Un jour une mère qui avait perdu son fils dans un accident, lors de la construction de Versailles injuria, le traitant de « putassier », Louis XIV lors d’un de ses déplacements, le roi très chrétien fit fouette publiquement la pauvre femme. D’autres mésaventures de se genre firent monter la colère du peuple.

 

Louis XIV tentait depuis 2 ans de conclure une alliance contre la Hollande avec le frère d’Henriette et il délégua à sa belle-sœur la correspondance avec Charles ll qui, fine diplomate était arrivé à écarter les obstacles, lors que Monsieur, aiguillonné par le duc de Lorraine, non informé de ces tractations diplomatique, voulu répudier son épouse. Après de multiples remous, Monsieur décida de partir pour Villers-Cotterêts avec sa femme ce qui contraria les débats politiques et Charles ll fit part de son déplaisir. Alors Louis XIV décida d’enfermer le duc de Lorraine au château d’If. Désappointé, Monsieur compris qu’il devant se soumettre, il revint à la cour et Madame put reprendre les négociations secrètes afin de ne pas éveiller les soupçons des Provinces-Unies et de l’Espagne (.voir chapitre 31.). Et le chevalier fut libéré. Le 28 avril 1.670 Louis partit enfin pour les Flandres avec la cour qui fut suivit de 3.000 personnes. Arrivée à Courtrai, Henriette reçut l’invitation de son frère Charles ll, et elle s’embarqua à Dunkerque pour demeurer deux semaines en Angleterre accompagnée de la jeune Louise de Kéroualle – qui deviendra la maîtresse de Charles et sera connue de l’autre coté du Chenal sous le nom de madame Carwell - et le premier juin fut signé le traité de Douvres qui définissait l’alliance entre Londres et Paris contre les Provinces-Unies. Madame fut de retour à Saint-Germain le 18 juin 1.670. Monsieur comprit que le roi lui avait caché l’importance de son épouse dans les affaires de la cour dont-il était exclu, résolu de se procurer un poison italien inconnu en France et le fit porter à Saint-Cloud ; le 30 juin, madame mourut subitement. De son coté le chevalier de Lorraine était devenu à Rome l’amant de Marie Mancini, épouse du connétable Colonna et n’était pas dans l’embarra pour entrer en contacte avec des pourvoyeur de poison (.Guy Breton / voir page 157.), car l’on s’empoisonner beaucoup depuis un siècle en Italie. Le roi apprit la cause de la mort de Madame et inquiet pour ses arrangements avec Louvres, alors il interdit que l’autopsie révélasse la présence de poison et les praticiens obéirent, la preuve : Madame était morte du choléra et Charles ll feignit d’y croire (.l’on est loin des déclarations d’Emmanuel Kant qui considérait que « quelque soit les circonstance, il faut toujours dire la vérité » !, il faut croire que tous les chrétiens ont des interprétations différentes des préceptes religieux.). En bon chrétien, Louis XIV pardonna et permit même, quelques années plus tard le retour du chevalier de Lorraine à la cour.

 

C’est en 1.670 que Louis XIV décida de s’installer à Versailles, malgré les réticences de Colbert et dès l’année suivante des travaux sont entrepris afin de transformer le bourg en ville royale. En diplomatie, le roi d’Angleterre, Charles ll fut acheté grâce à l’intercession de la sœur du roi – 3 millions et quelques îles - lors du traité secret de Douvres et qui décidait d’une offensive contre les Pays-Bas, Londres devant fournir sa marine et 6.000 soldats. La Bavière en 1.670 acceptait de refuser le passage des troupes impériales sur son territoire, puis, après le renvoie de Lionne, le nouveau diplomate, Pomponne, d’acheter les service de la Suède qui devait intervenir contre les princes allemands du nord en avril 1.672, dont la Prusse, qui se déclareraient défavorable à la France. La Saxe et le Palatinat se déclarèrent neutre. En 1.672 la France disposait d’une armée de 120.000 hommes, pour un tiers composée d’Italiens, de Suisses, d’Allemands, d’Ecossais et d’Irlandais.

 

L’ancien amant de la Montespan, Puyguilhem de Lauzin, l’un des favoris du roi – qui avait collectionné les maîtresses – se maria secrètement avec madame de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle, cousine germaine du roi. Est-ce par jalousie, ou pour une autre raison, qui la Montespan fit arrêter Antonin Lauzun le 25 novembre 1.671 et le fit expédier à Pignerol ou moisissait depuis plusieurs année Fouquet (.c’est la version de Guy Breton, le Petit Robert précise que le mariage avec madame de Montpensier eut lieu après sa libération de prison en 1.681 !.). Madame de Montpensier afin de faire libérer l’homme qu’elle aimait déclara qu’elle voulait faire son héritier le duc du Maine, le fils du roi et de la Montespan, en compensation elle obtint la libération de Lauzun, mais celui-ci trouva que la Grande Mademoiselle avait sensiblement changé en 10 ans et s’adonna à la luxure, et parfois au viole – une fois de plus Epicure passerait pour un saint à coté de ce genre d’individu ! Les deux époux se brouillèrent et suite au décès de son épouse en 1.695, s’empressa d’épouser mademoiselle de Durfort, âgée de 14 ans, margé ses 63 ans.

 

Lors du carnaval de 1.671 célébré à la cour, l’on raconta que 154 demoiselles y perdirent leur virginité, le cocufiage étant de règle à la cour du roi très chrétien, les cathos, pourquoi tend de haine envers ce pauvre Epicure ? Il faut dire que la prétendu « sainte église apostolique et romaine », si méprisante pour se pauvre Epicure, fermait les yeux sur les dérives sexuelle lors des carnavals, amen ! D’ailleurs, la même débauche sévissait en Italie, même dans la rue, et les cathos à défaut d’être sur de monter au ciel s’envoyaient en l’air. Les masque aidaient également à perpétrer incognito des assassina ! Vive les fêtes chrétiennes, bordel de Dieu ! Certaines dames bien nées - c’est ce que les personnes condescendantes envers le bas peules disent – organisaient en leur demeure des carnavals italiens d’un libertinage qu’Epicure n’aurait jamais put imaginer ! Guy Breton précise page 170 que le caractère dépravé du carnaval était encore toléré par le pape jusqu’au XVème siècle.

 

En 1.671 est crée l’académie d’architecture et la société privée de l’Académie française – favorisée par les deux cardinaux - passe sous la protection du roi.

 

En 1.672, le fils de Le Tellier, Chaville, conseillé d’état dès l’âge de 14 ans, entra, à la mort de Lionne, au conseille du roi sous le nom d’un autre domaine en ça possession, Louvois.

 

Guerre contre la « Hollande » 1.672 à 1.679.) : Louis XIV partit de Paris pour guerroyer contre les Provinces-Unies le 27 mars 1.672 sans déclaration de guerre. Le 28, le roi d’Angleterre, pour une foi, fit une déclaration de guerre en bon et due forme. Les troupes françaises furent bien accueillies par les catholiques néerlandais, mais le jour de la prise d’Utrecht les digues furent ouvertes à Muilden. Le 23 juin, alors que les Espagnols aidaient déjà les Néerlandais, l’Autriche et la Prusse s’accordaient pour combattre la France. L’on proposa à Louis XIV tous le pays au sud de la Meuse ainsi que les places conquises et 10 millions, mais le monarque imbu de sa personne refusa et réclamait bien plus dont le rétablissement du mythe catholique dans toutes les Provinces-Unies. Turenne dut faire face aux troupes impériales et prussiennes sur le Rhin et Luxembourg qui marchait sur Amsterdam fut bloqué par le dégèle, puis le 15 décembre Guillaume d’Orange s’emparait de Villeroi. Dès 1.672 le déficit dépasse 8 millions et atteint 24 millions en 1.676. En 1.673 la régale temporelle – droit du roi à percevoir les revenus des évêchés vacants – est étendue à tout le royaume. Colbert vendit à de petits officiers des exemptions de taille, ce qui avait rapporté 8 millions en 1.673, mais ces ventes furent arrêtée en 1.676 afin de ne pas compromettre l’avenir, mais recommencera en 1.680. Il brada pour 7,5 millions d’affranchissements du droit de franc fief. La vente de charge recommença et furent vendu des domaines du royaume qui avaient été difficilement rachetés avant la guerre. L’on restaura plusieurs taxes dont celle de la Toise. Les impôts furent relevés sur les tailles, le clergé dut augmenter son « don gratuit ». D’autres taxes furent créées à l’approche de la coalition en 1.673 et 1.674, ce qui provoqua de nouvelles révoltes. Furent vendues des rentes, forme d’emprunt et porta les intérêt de 5 à 7 %, les emprunt aux banques étaient de 10 %, plus de 15 millions en 1.676. Et dès 1.673 Colbert avoua que le roi ne pouvait plus venir en aide au Canada. La Compagnie des Indes occidentale restreint son commerce dès 1.672, pour finit par l’arrêt de ses activités en 1.674. En 1.678 le pape Innocent XI (.1.676 à 1.689.), par 2 brefs donna tore au roi pour la réale et le troisième bref publié fin 1.679 menaça Louis XIV de sanctions. La Compagnie des Indes orientale doit abandonner Madagascar ainsi que ses comptoirs de Ceylan et aux Indes, elle finira par renoncer à son monopole en 1.682. La Compagnie du nord qui devait concurrencer les Provinces-Unies se trouva bloquée dès 1.673, puis acculée à la faillite disparaîtra en 1.684.

 

Première coalition (.1.673 à 1.679.) : Le traité du 30 août 1.673 s’allièrent aux Provinces-Unies la Lorraine, l’Espagne à condition qui ses frontières de 1.659 soient maintenue et l’empereur. Condé puis Luxembourg ravageaient les villages néerlandais à la grande joie de Louvois, avant de se replier. Louis XIV assistait au siège de Maëstricht pendant que Turenne ravageait le Palatine. En janvier c’est le Danemark qui s’allia à l’empereur. Puis se sont les Anglais, excédé par la politique pro papiste de la France et du mariage du duc d’York, un papiste, avec une nièce de Mazarin, lâchèrent la France en signant le 19 février 1.674 un paix séparée à Westminster. Le ler juillet, après une hésitation, le Brandebourg s’allia à l’empereur. Et en France l’on s’agitait contre le fisc. Turenne dut évacuer le Palatinat ainsi que l’Alsace. Le 11 août le Grand Condé dans un vaste bain de sang avait pu s’opposer dans le nord aux armées espagnole, néerlandaise et impériale. Alors que les alliés prenaient leurs quartier d’hivers, Turenne marcha sur les impériaux, qui surpris, durent abandonner la Lorraine et l’Alsace. Jean lll Sobieski (.1.674 à 1.696 / voir Pologne chapitre 31.) qui vient d’être élu roi de Pologne a pour une épouse une Française et se montre favorable à Louis XIV, l’empire autrichien est secoué par des révolte en Hongrie et en Transylvanie, en septembre 1.674 la France apporta son aide à Messine en révolte contre l’Espagne et en décembre la Suède envoya 15.000 soldats contre le Grand électeur, mais qui furent battu par les troupes prussiennes en 1.675 à Fehrbellin et leur flotte anéantie par les Danois ; tout ceci permit à la France de reprendre halène. En 1.675 Turenne est tué au combat et Condé doit faire face aux impériaux dans l’est. Puis en août le roi doit envoyer des troupes mater une importante révolte bretonne contre la fiscalité et pacifier le Bordelais. Michael Ruyter qui avait détruit la flotte franco-anglaise au large de la Zélande en 1.671 fut battu et tué par Duquesne au large de la Sicile en 1.676. En 1.677 les Français prenaient Valenciennes et Cambrai, puis Gand en 1.678 et menaçaient Anvers. Ce furent 5 traités, dont 3 à Nimègue, qui mirent fin à la coalition. La France dut abandonner ses tarifs douaniers instaurés en 1.667 et restituer les places occupées sur le sol néerlandais. L’Espagne donnait la Franche-comté à la France, le reste de l’Artois, une partie des Flandres et du Hainaut, ainsi que le pays de Cambrai et en 1.679 la Prusse et le Danemark durent rendre toutes leurs conquêtes sur la Suède.

 

La guerre terminée, Colbert remboursa une grande partie des rentes, abaissa certains impôts comme la taille.

 

Les problèmes resurgirent en 1.674 avec le dérèglement des saisons, une mauvaise récolte, le passage des soldats – avec ses étapes et ses quartiers d’hivers -, la disette, l’épidémie et les impôts « extraordinaires ». Répressions sanglantes des révoltes en 1.675 dans l’ouest et le sud-ouest. Les récoltes de 1.677, 1.678 et 1.679 furent encore plus mauvaises entraînant le doublement des pris du pain. Il faudra attendre les années 1.685 à 1.689 pour que les saisons redeviennent à peu près normales.

 

En 1.673 un édit imposa que tous les marchands, négociants, gens de métier et artisans soient établis en corps, maîtrises et jurandes dans un but de contrôle fiscal stricte, mais les intéressés s’évertuèrent à contourner la loi.

 

Le 18 décembre 1.673 Louis XIV obligea La Vallière à devenir la marraine de la dernière fille de la Montespan. Quelques après Louise se rendit au couvent des Carmélites dans le faubourg Saint-Jacques et finit par être accepté par la supérieur malgré son passé et le 2 juin 1.674 elle prit officiellement l’habit de nonne.

 

Depuis le carême de 1.675, tancé par Bossuet, le roi commença à avoir la crainte de Dieu et finit par demander à la Montespan de quitter la cour et promis de ne plus la voir, mais Françoise ne baissa pas les bras et visita la Voisin qui l’introduit dans une confrérie peu « catholique » qui regroupait essentiellement des membres de la cour qui souhaitaient évincer des rivaux ! Lors des rites l’on y implorait Satan dans des lieux secrets et ça finissait en orgies. La Montespan y assista à des messes noires, étendit son corps nu sur l’autel et participa aux habituelles monstruosités. Elle réussit à faire parvenir poudres spéciales, contenant entre autre de la cantharide (.insecte idéoptère de couleur vert fluo.) et d’autres produits aphrodisiaques, au château de Saint-Germain afin de les faire absorber de façon discrète par le roi. Par faiblesse pour suite aux absorptions des potions, le saint souverain se remit à baiser avec de jeunes filles du château, mais aussi, Louis XIV aurait demandé à Bossuet l’autorisation de revoir « amicalement » son ex ! Il posa également son dévolu sur Anne de Rohan, baronne de Soubise qu’il récompensa par des flots d’or qui lui permis acheter l’ancien hôtel de Guise et d’enrichir toute sa famille, de plus, sa baronnie fut érigée en principauté. Le roi se sépara rapidement de sa princesse, mais l’on ne saura jamais si les potions de la Montespan en furent la cause ?

 

Après avoir honoré mademoiselle de Grancey, la princesse Marie-Anne de Wurtemberg (.je rappelle au passage que Marie et la mère de cette dernière, Anne, sont réputées pour être restées « vierge » par les catholiques ! drôle de référence pour cette dame, non ?.), le roi eut l’envie à la fin de l’année 1.675 de sauter la femme de chambre de Françoise, mademoiselle des Œillets. La Montespan s’aperçut rapidement qu’elle était bernée une fois de plus et demanda que l’on alla quérir des filtres auprès de sorciers auvergnats, réputés être plus efficaces que ceux de la Voisin, et furent discrètement mêlés aux aliments du roi. Louis XIV qui aimait les changements fit croire à la Montespan à l’efficacité du remède. Mais sa bite se dirigea vers une femme d’honneur de la reine, mademoiselle de Ludres, et relança le commerce, sans le vouloir, de la sorcellerie.

 

Avec le pape Innocent XI (.1.676 à 1.689.) les tensions s’amplifièrent avec Louis XIV et une bagarre avec des mercenaires corses au service du pape devant le palais Farnèse ayant provoqué la mort d’un page français donne une excuse au souverain de faire monter la pression contre la papauté (.voir Papauté chapitre 31.).

 

Ce qui n’empêcha pas la marquise, qui avait, avec le temps, pris de l’embonpoint, d’accouche le 4 mai 1.677 d’une fille et qui eut pour nom de baptême Françoise-Marie de Bourbon (.là encore l’on voit que le prénom de Marie peut surprendre certains chrétiens ! Mais voilà, la chrétienté est ce qu’elle est, rien de plus !.). Pendant ce temps, Louis XIV qui n’aimait pas perdre de temps sauta mademoiselle de Fontanges, femme d’honneur de la reine âgée de 18 ans. Guy Breton se demanda si ce n’est pas suite à cette nouvelle aventure que la Montespan envisagea d’empoisonner le roi. En tout cas c’est ce qu’on avancées certaines personnes lors du procès de l’année suivante. La Voisin fut arrêtée le 12 mars 1.679 sur ordre de Louvois et 3 jour plus tard la Montespan quitta précipitamment le château de Saint-Germain pour Paris, mais constatant que son nom ne fut pas cité par les accusée retourna à Saint-Germain peu de temps après et dut constater que la chambre de de Fontanges communiquait avec celle du roi. Peu après, à Vitry, 3 hommes : Guibourg, La Houssaye et un prêtre lors d’une cérémonie qui dura 9 jours, piquèrent une effigie du roi en plusieurs endroits avant d’incendier le fétiche en cire.

 

Suite aux révélations de la Voisin et de ses complices, Louis XIV décida de créer le 7 avril 1.679 une commission spéciale chargée de l’affaire des poisons, la Chambre Ardente (.terme qui vent du fait que le tribunal charger de juger les grands crime se déroulait dans une pièce tendu de noir et éclairée par des torches.) qui siégea à l’Arsenal. Le 23 janvier 1.680 de nombreuses personnes, liées à l’affaire des poisons, furent « décrétés de prise de corps » : le comte de Clermont, deux nièces de Mazarin (.la comtesse de Soisson qui était surintendante de la reine et la duchesse de Bouillon.), la princesse de Tinguy, la marquise d’Alluye, la comtesse du Roure, Marie de la Marck (.encore une « Marie » !.), la duchesse de La Ferté, la marquise de Fenquières, le marquis de Thermes, le capitaine Bouteville Montmorency, duc de Luxembourg et maréchal de France, etc… Les Parisiens qui avaient admiré l’exécution de l’empoisonneuse, Marie-Madelaine d’Aubray, marquise de Brinvilliers, en 1.676 réclamèrent l’exécution de toutes ses personnes prétendument « bien nées ». Le 20 février 1.680 la Voisin fut brûlée en place de Grève.

 

Dès la fin de la guerre Louis XIV chercha à éliminer les jansénistes. Le 17 mai 1.679 l’archevêque de Paris fit arrêter une quarantaine de jeunes candidat au jansénisme à Port-Royal, et sous la pression fascisante du pouvoir de nombreux jansénistes ne tardèrent pas à se réfugier aux Provinces-Unies. En novembre Louis XIV chasse du conseil Arnauld Pomponne.

 

En 1.680 le pape rejeta la nomination d’une femme par le roi – réale spirituelle – à la tête du couvent pour femme de Charonne et celle d’un vicaire capitulaire placé à la tête de l’évêché de Pamiers, mais la même année l’assemblé du clergé confirma son soutien au roi. Alors au printemps1.681, avec le concours de Bossuet, Louis XIV confirma par 4 articles l’indépendance du roi vis-à-vis du temporel, hors le pape riposta dès le 11 avril par le bref « Patronæ caritati » qui cassa les position royales au sujet des réales et son refus des nouvelle nominations entraîna la vacance de 35 siège épiscopaux en 1.688. Les tensions avec la papauté arrivèrent à un paroxysme en 1.687.

 

En avril 1.680, mademoiselle de Fontanges, la nouvelle favorite, eut subitement un « flux de sang » et un mois plus tard elle fut victime d’une hémorragie, ruinée physiquement, elle se retira à l’abbaye de Chelles le 14 juillet. Elle décéda le 28 juin 1.681 après 11 mois d’agonie. Epouvanté par les circonstances, le roi interdit l’autopsie !

 

Mythologie royale : A partir de 1.679 Louis XIV communiqua au pape Innocent XI se diverses mesures prises contre les réformés sans pour autant obtenir du « saint » père la moindre complaisance. Il semblerait que le roi commença à verser dans la bigoterie dès le début des années 1.680. Il multiplia les communions, puis on le vit dire des chapelets, à participer aux adorations du Saint-Sacrement, et après son remariage qui eut lieu probablement en 1.683, il décida en 1.684 d’interdire les opéras et les pièces de théâtres pendant le carême et sermonnait les courtisans qui ne faisaient pas leur pâques et dès son installation à Versailles il imposa la dévotion ; malgré tout cette régression mentale, l’ancienne catin, je veux dire la grenouilles de bénitier qu’est devenue la Maintenon, trouvait en 1.685 que Louis XIV ne pensait pas assez à Dieu. L’économiste qu’était Colbert pensait plus à la puissance économique des huguenots qu’aux mythes du catholicisme, cette position libérale lui fit perdre de son influence auprès du roi qui se tourna plus vers le vieux Le Tellier en 1.683 qui put préparer la révocation de l’édit de Nantes. Si les soldats avaient déjà coutume de loger cher l’habitants et de préférence chez les personnes peu appréciées par les autorités, Louvois et Le Tellier s’inspirèrent des « Dragonnades » pratiquées en Autriche dès le début du siècle et qui avaient incité de nombreux protestants à changer de mythe, si vous préférez, se convertir au catholicisme (.voir Les dragonnades dans l’annexe du chapitre 31, et voir aussi dans cette annexe « La vie d’une sainte ».). L’ancienne catin soutenait qu’il fallait encadrer l’éducation des enfants dont les parents avaient acceptés de se convertir, mais aussi, faire de même avec les enfants des hérétiques. Mais restait un obstacle : les pasteurs. En 1685, l’édit de Fontainebleau qui scellait les clauses de la révocation de l’édit de Nantes s’en prenait principalement aux pasteurs qui devaient être expulsées, les derniers obstinés n’aurons pas le droit de se réunir, même pour des prières, expulsion des huguenots de Paris, extermination des vaudois, enlèvement d’enfants et peine de mort pour ceux qui assisteront à des assemblées (.ce qui entraînera 600 exécutions.), mais le pape aurait espéré moins de violence. Aux dragonnades s’ajoutèrent : l’obligation d’assister aux offices, enlèvement d’enfants, cadavre huguenot traînés sur des claies et mis à pourrir avec les carcasse d’animaux (.je rappelle que Pierre Goubert a affirmé que les athées étaient sans morale ? connard dégénéré !.), même des gens comme Bossuet, Noailles, Daguesseau, Pontchartrain et bien d’autre auraient souhaité une intervention éducative – quoi que ! – à la place de ces « saintes » violences, amen ! En 1.699 le roi recommanda toutefois une tolérance envers les réformés probablement au tollé que ses agissements avaient levé à l’étranger.

 

Versailles : Louis XIV emménage dans le château de Versailles en mai 1.682 alors que les travaux se poursuivent ; Mansart venait tout juste d’achever les deux ailes et la galerie des glaces existait, l’orangerie n’était pas encore achevée alors que l’on détruisait le Trianon en vu d’y réaliser celui qui existe actuellement. La chapelle n’était pas encore commencée. La noblesse devait vivre avec la promiscuité. Mais vu l’absence de lieux d’aisance, la cour partit un temps pour diverses résidences, entre autre à Marly, pour éviter les odeurs nauséabondes.

 

Parallèlement, le roi devenu bigots rêve de revanche, donc de guerre et de massacres, amen ! Depuis le traité de Nimègue Louis XIV n’a pas renvoyé ses troupes et vira Pomponne, pas assez agressif, et le remplaça par Colbert de Croissy et dès 1.679, profitant de certaines imprécisions du traité, des contestations de frontières se multiplièrent, et en 1.681 la cité huguenote de Strasbourg est invertie par les troupes française sans autre préavis et Louis XIV en personne rendit la cathédrale au culte catholique. Alors que Luxembourg est assiégé, la formation d’une nouvelle coalition est rejetée en 1.682, cause, les Ottomans se préparaient à la guerre, car en effet, l’année suivante ils vinrent assiéger Vienne.

 

Le lieutenant général de la police, monsieur de La Reynie, remit à Louvois un gros dossier qui contenait tous les aveux de Marguerite Voisin, la fille de la sorcière, ou la Montespan et mademoiselle des Œillets se trouvait impliquée dans l’affaire des poisons. Lorsque Louis XIV appris la nouvelle, dès le lendemain il mit fin à la Chambre Ardente et La Reynie du garder secret chez lui le dossier, puis le roi demanda que ces pièces ne puissent être réclamée par les juges. Rasséréné, Louis XIV rétablit la Chambre Ardente. Plusieurs coupables furent brûlés dont la Filhastre, mais ceux qui avaient impliqués la Montespan ne furent pas convoqués devant les juges et furent simplement exilés par lettre de cachet en Comté pour y terminer leur vie, accompagnés par certaines précautions prises par Louvois. Le 21 juillet 1.682 la Chambre Ardente fut définitivement close ; elle avait condamné au bûcher 36 personnes. Il aura fallu attendre le XIXème siècle pour que les archines cachées dans la Bastille révélassent une partie des implications de la Montespan dans l’affaire des poisons, car en 1.709 Louis XIV, un mois après la mort de La Reynie, avait fait brûler lui-même les documents détenus par le policier. Madame Scarron avait profité de l’affaire pour ramener le roi dans la bigoterie. Lorsque la Scarron put s’acheter en 1.684 les terres de Maintenon, ce qui vexa la Montespan. LA Scarron qui passait à l’époque pour une bigote des plus austère avait été surnommé dans sa jeunesse « la Guenippe » (.ou Guenipe = jeune femme de mauvaise vie, femme légère.) et « la Ripopée » (.mélange de bric et de broc, pour dire qu’elle baisait aussi bien avec des hommes que des femmes.), à cause de ses dérives sexuelles. A 42 ans elle baisait encore à tout va.

 

Lorsque la reine, Marie-Thérèse mourut, Louis XIV ne put la voir car l’étiquette voulait que le roi ne voie pas la mort, tradition d’autant plus débile que sur les champs de bataille le souverain devait voir quantité de cadavres ! Libéré de la présence de la reine, la Scarron rencontra le roi quotidiennement afin de se rendre indispensable. Ces baiseurs à gogo repentis, se marièrent entre 1.684 et 1.685 dans le cabinet du roi qui furent bénis par monseigneur Harley de Champvallon, assisté du père La Chaise. A Marly, elle s’installa dans un appartement communiquant avec celui du roi qui l’appelait « Madame ». Puis la pudibonderie se répandit à la cour. Et l’ancienne catin, maintenant, fit interdire les pièces de Racine jugées impudiques. Puis grâce à la Maintenon, fut interdit dans tout le royaume l’adultère ! Et en bonne chrétienne, la Scarron, ancienne putain, ne tolérait pas le culte des protestants et poussait à la conversion. Dès 1.680, la « sainte » salope faisait déjà enlever des enfants aux protestants afin de les élever au sein de la sainte église apostolique et romaine (.le pape Benoît XVI n’a-t-il pas dit que « l’athéisme mène au nazisme », les ordures n’ont pas peur de l’incohérence !.).

 

La Montespan qui demeurait encore à Versailles et qui était visitée, même après le mariage avec la Scarron, deux fois par jour par le roi, continuait d’organiser fêtes, bals, et autres amusements pour la cour.

 

Dans le Midi et les Cévennes, entre autre, les calvinistes devenaient de plus en plus remuants et les rapports de police indiquaient qu’ils cherchaient des appuis à l’étranger, suite aux agissements antiprotestants de Louvois et du « saint » Bossuet, ce dernier fut entre autre précepteur du Grand Dauphin de 1.670 à 1.680.

 

La « sainte nitouche », je veux parlé de la catin, était fort intéressée et elle avait écrit à son frère : « Employer utilement l’argent que vous allez avoir. Les terres en Poitou se donnent pour rien : le désolation des huguenots en fera encore vendre. Vous pourrez aisément vous établir agréablement… », vous comprendrez pourquoi je hais les chrétiens qui osent exhiber leur mépris envers les athées.

 

En août 1.683 Louis XIV fait avancer ses troupes en Brabant et en Flandre ou ses juristes avaient prouvé qu’il avait le droit d’unir Alost et le Vient bourg de Gand, mais en Autriche, Jean Sobieski mettait les troupes ottomanes en déroute sur les pentes du Kahlenberg. Louvois fit saccager les Flandre et le Brabant espagnol, puis furent prit Courtrai et Dixmude et encore ravager le pays de Bruges et de Bruxelles (.le terme ravagé est bien employé par Pierre Goubert p 204.). Alors que fut investie Luxembourg, les troupes françaises pénétraient en Catalogne et bombardaient Gênes. Pour prévenir une offensive impériale Louis XIV fait fortifier la frontière est et constitua une armée à Sarrelouis. L’empereur qui s’occupait de la Hongrie fit pression sur Madrid pour que soit engagé des négociations. Ainsi fut signé en août, à Ratisbonne une trêve de 20 ans ; la France conservait Luxembourg, Strasbourg et Kiel ainsi que quelques places et villages des Pays-Bas espagnols. Colbert de Croissy et Louvois encouragèrent le roi à occuper cette trêve en s’attaquant aux Barbaresques ce que serait fort profitable à la chrétienté.

 

En pleine paix Louis XIV envoya Duquesne pour exiger de Gènes en 1.684, de cesser la construction de galères pour l’Espagne et de lui envoyer des à Versailles des sénateurs pour s’excuser, puis sans attendre la réponse la ville fut bombardée et incendié (.c’est Pierre Goubert qui affirma que les athées étaient sans morale ? Il faudrait donc mieux penser à massacrer des gens qu’a baiser !.). En janvier 1.685 le doge quitta Gènes pour venir s’excuser à Versailles. Mais suite à la révocation de l’édit de Nantes, la Prusse fit une alliance secrète avec l’Autriche.

 

Après avoir bombardé trois fois Alger, la flotte française partit en juin1.686 bloquer Cadix qui commerçait avec les Indes et l’Amérique, contraignant le roi d’Espagne de lever les restrictions commerciales contre les Français instaurées dans cette ville. Toujours en 1.686 Louis XIV interdit au roi de Savoie, Victoir-Amédée, de se rendre à Venise, de marier sa fille et de recevoir le prince Eugène à Turin qui avait été expulsé de France, puis en guise de représailles massacra les Vaudois de Savoie. Enfin, Louis XIV demanda d’arbitrer la succession du Palatinat ou, selon lui, une partie devait lui revenir.

 

En 1.685 est constituée la Ligue d’Augsbourg, alliance défensive, mais Louis XIV et Louvois préfèrent jouer l’intimidation au moment ou l’affaire des franchises provoque une rupture avec la papauté et en 1.687 Innocent XI décida de ne plus recevoir l’ambassadeur français si le roi ne cédait pas. En janvier 1.688 s’apprêta à envoyer une armée à Rome et Avignon. Puis Louis XIV veut imposer son candidat à l’évêché de Cologne, mais le pape préféra nommer évêque l’ecclésiastique proposé par l’empereur en septembre. Louis XIV alors répliqua en occupant Cologne, le Palatinat, Mayence, Liège et Avignon en octobre 1.688. Il prépara ainsi la formation de la seconde coalition. Alors qu’il à contre lui la papauté, suite à son gallicanisme, et les réformés suite à la révocation de l’édit de Nantes, Louis XIV pensa pouvoir éviter la guerre en exécutant des interventions éclaire entre la fin 1.688 et le début de 1.689 sur Avignon, le Palatinat, l’électorat de Cologne, vers l’Irlande et même vers New York à partir du Canada. Mais seuls le Danemark, la Suisse et le Portugal gardèrent une position de neutralité. Le seul allié de Versailles restait l’empire ottoman qui poursuivait ses attaques en Hongrie contre l’empereur.

 

De 1.686 à 1.688 Colbert commençait à redresser les finances, mais la guerre reprit.

 

Seconde coalition (.1.689 à 1.697.) : Le sac du Palatinat, l’incendie d’Heidelberg, la destruction de Mannheim, de Spire, de Worms et de Bingen (.quel sous-homme à dit que les athées étaient sans morale ?.), l’aide apportée par la marine française au débarquement de Jacques ll en Irlande, l’invasion de la Savoir par l’armée de Catinat sans déclaration de guerre furent les actes qui engendrèrent la seconde coalition. Les victoires et défaites alternèrent à n’en plus finir. Malgré une sorte de conscription, l’armée française comptait pour plus d’un tiers de mercenaires étrangers. En 1.688 Louvois constitua des milices provinciales à la charge des paroisses – équipement et armes - qui avaient été abandonnées par le passé, ainsi chaque paroisse devait fournir pour la durée de la guerre 30 régiments de 25.000 miliciens qui furent d’abords élu, puis faute de volontaire, tirés au sort chez les célibataires, puis chez les hommes mariés, faute de nouveaux célibataires ; bien entendue, les villes et les privilégiés n’étaient enrôlés. Les désertions furent nombreuses et certaines paroisse firent appel à des mercenaires dépourvus de morales (.la plupart n’étaient pourtant pas des athées.). En 1.693 l’entrée de l’impôts se fit plus difficile cas impossible de faire payer les morts et les mourants et il fallu magouiller une fois de plus les monnaies et aller jusqu’à réduire les dépense de guerre ; les négociations devinrent inévitables. Fénelon se permis de critiquer cette tournure dramatique du conflit. Dès 1.693, alors que débuta une grande famine (.1.693 à 1.694 / pour nourrir un minimum Paris du blé fut acheté en baltique, fut saisi par les Néerlandais et repris par Jean Bart, et arriva à destination pas trop avarié.), débutèrent des négociations, mais le refus de la reconnaissance du roi d’Angleterre par Louis XIV fit traîner les tractations. Le retrait de la Savoie de la coalition – Victor-Amédée signa un traité secret à Turin et joignit 50.000 de ses soldats aux troupes de Catinat qui ravagèrent le Milanais - et la prise de Barcelone en 1.697 par les troupes françaises pesa sur les négociations. Par le traité de Vigevano en octobre 1.696 l’empereur et l’Espagne renoncèrent à combattre en Italie contre l’abandon par la France de Casal et Pignerol ainsi que les conquêtes de Nice, Suse, et Montmélian. De son coté Londres était très endettée. Louis XIV accepta enfin de reconnaître Guillaume, roi d’Angleterre et la prise de Barcelone inquiéta Madrid. En septembre 1.697, ayant refoulé les Ottomans, seul l’empereur poursuivit la guerre, mais finit par signer le traité de Rijswijk, Ryswick en français ! Et furent, en gros, reconnu les frontières françaises de 1.679. En plus elle gardait Longwy et Sarrelouis en Lorraine, Les Néerlandais rendirent Pondichéry, mais installèrent des garnisons dans certaines places fortes des Pays-Bas espagnol avec dispense de droits douaniers avec la France.

 

Avec la conclusion de la paix disparaissent les milices, la capitation et les subsides pour l’armée et la taille des pays d’élection baissa progressivement. Le commerce se développa avec les Antilles, Cadix ou provenaient les produits d’Amérique du Sud et avec la Chine. Finalement la dette put être réduite.

 

François Louvois jugé pas assez pieux par l’ancienne catin perdit une partie de ses prestations au conseil du roi en faveux de Seignelay en 1.689. Il resta en demis disgrâce avant de décéder en 1.691. Afin de redresser les finances il fallu faire de nouveau appel aux « affaires extraordinaire » ce qui déplut à Le Peltier qui démissionna, Phélypeaux de Pontchertrain prit sa succession et aux ordre du roi, il soutint la guerre par tous les moyens. Mais vers 1.693 la guerre absorbait le double des recettes. Pontchertrain vendit de nouveaux offices, il vendit aussi en 1.692 la dignité de maire et la moitiés des charges d’échevins ce qui mit fin à la liberté des communes. Il vendit également des titres de noblesse, puis l’on en vint à la réforme monétaire, les nouvelles pièces sans valeur nominative avaient une valeur « flottante » selon la volonté des ordonnances royales. Puis en 1.689 et 1.693 l’on contraignit les gens à donner leurs anciennes monnaies à bas prix. Les pauvres plongés dans la misère devenaient victime de la famine. Un révolutionnaire, Vauban, proposa d’instaurer un impôt payable par tous, même les privilégiés, et proportionnel aux revenus. Edulcorée, une capitation fut instaurée en 1.695 pour tous, à l’exception du clergé. Mais cette capitation fut abolie 3 ans et 3 mois plus tard. Pontchartrain reçu la distinction suprême, il fut nommé chancelier en 1.699. La crise affecta les entreprises de l’époque Colbert et les tapissiers des Gobelin repartir pour les Flandres, quand aux Pont et chaussées leur dotation passa de 1,5 millions en 1.687 à 100.000 livres en 1.690 au moment ou était alloués aux Stuart réfugiés à Saint-Germain 600.000 livres, un prétendu immoral athée comme mois à du mal à comprendre les agissements des chrétiens !

 

Dans un moment de déprime, en mai 1.691, la Montespan fit entendre au roi qu’elle souhaitait se retirer au couvent de Saint-Joseph, alors poussé par la Scarron, Louis XIV s’empressa de donner son appartement au duc du Maine, le fils de la courtisane qui s’était empressé d’occuper l’appartement de sa mère à qui il reprochait son manque d’amour maternel. Le futur régent, le duc de Chartres, fut marié à mademoiselle de Blois le 18 février 1.692, autre bâtarde de la Montespan, mais le chaud lapin qu’était le duc, fut fortement déçu de s’apercevoir que mademoiselle de Blois n’avait point le chaud tempérament de sa mère et elle fut cocufiée de multiples fois. D’autre part, à la cour, il fut interdit de tenir des propos grivois et les vêtements devinrent strictement austères.

 

Le Dauphin, veuf de la reine Marie-Anne de Bavière, comme son père était un trousseur de jupons. Avec sa maîtresse, mademoiselle Choin, le roi organisait à Meudon des repas orgiaques ce qui contraint la Maintenon d’intervenir en poussant le débauché à épouser secrètement sa compagne en 1.697 (.le dauphin décédera en 1.711.).

 

Alors que le mépris du petit clergé ne cessait de se développer, le gallicanisme prit fin en décembre 1.698, suite à une déclaration royale qui donnait plein pouvoir aux évêques.

 

En 1.700, le conseil du roi instaura une contribution qui assurait la rémunération d’un maître et d’une maîtresse d’école par paroisse. Mais cette mesure fut vite oubliée dans les provinces avec la venue d’un nouveau conflit.

 

Troisième coalition (.1.702 à 1.714.) : En 1.701 des troupes françaises s’installèrent aux Pays-bas espagnol en attendant l’arrivée de contingents espagnols tout en isolant les troupes néerlandaises qui s’y trouvaient provoquant le rapprochement entre Provinces-Unies et Danemark, et, dans le Milanais, éclata des accrochages entre troupes franco-espagnoles, secondées timidement par les Savoyards, et les troupes impériales sous le commandement du prince Eugène. Louis XIV concluait des alliances avec la Bavière et l’électeur de Cologne et prince-évêque de Liège. En juin il obtint la neutralité du Portugal contre subsides. Louis XIV refusa au roi Guillaume toutes négociations au sujet des Pays-bas espagnols ou les troupes françaises se fortifiaient. De plus Louis XIV s’ingéra dans les affaires espagnoles afin de seconder le faible Philippe V tout en s’accaparant le commerce avec l’Amérique du sud et de l’asiento (.monopole de la traite des escales.) qui revint à la Compagnie française de Guinée pour 10 ans. Se dernier point heurta les intérêts financiers des commerçant Néerlandais et Britanniques ainsi que de nombreux banquier (.déjà.). Quelques jour après l’affaire de l’asiento, en mai 1.702, se constitua la troisième coalition (.voir Guerre de succession d’Espagne chapitre 32.). Les coalisés donnèrent 2 mois à Louis XIV pour négocier, ou se sera la guerre, hors comme entre temps Jacques ll décéda, Louis XIV eut l’arrogance de reconnaître son fils roi d’Angleterre « de droit » sous le nom de Jacques lll ; le 15 mai 1.702 éclata la guerre. Louis XIV a eut pour alliés le double prélat de Cologne et de Liège, la Bavière, la Savoie et le Portugal qui avait promis de fermer ses ports aux coalisés, mais de les ouvrir aux franco-espagnols. Les Britanniques possédaient deux grands chefs de guerre : Eugène et John Churchill, le futur duc de Marlborough qui remporta les victoires de Höchstädt sur les Bavarois en 1.704, Ramillies sur Villeroi en1.706, Oudenaarde sur Vendôme en 1.708 et Malplaquet sur Villars en 1.709. Les actions étaient coordonnées par Anthonie Heinsius, grand pensionnaire des Provinces-Unies. De nouveaux armements : le fusil en 1.701 et la baïonnette à douille en 1.703 et un renforcement de l’artillerie. Par racolage et enrôlement par force – vagabonds, prisonniers, mendiants, enlèvement de jeunes (.troupes peu sûres que se débandaient au combats ou qui désertaient dès que possible et qui étaient traqués par la maréchaussée et les troupes intérieurs.) -, la France constitua une armée et des milices qui regroupèrent pas loin de 300.000 hommes, mais la habillées et mal nourries, ces troupes se livraient couramment au pillage. Et des deux cotés une multitude de mercenaires. Se multiplièrent de nouvelles taxes et de nouveaux impôts, le tout accompagné d’un nouveau remaniement monétaire et publication de billets de banques ainsi que l’usage d’emprunts d’état. Révolte des camisards de 1.702 à 1.710. Victor-Amédée à force de négociation obtint plus d’avantages avec l’empereur et changea de camps en 1.703. La même année le Portugal ouvrit ses ports aux coalisées. Pour la France commença les replis au Nord comme au Sud. Un ancien huguenot français passé au service de Londres, Ruvigny, devenu lord Galway, s’empara de Madrid en juin 1.706, mais 40 jours plus tard, après une guérilla sans merci, Philippe V put reprendre sa capitale. A la fin de 1.706 Louis XIV rechercha une solution négociable et fit même appel à l’intercession du pontife. Mais les Français sous les ordres de Berwick, secondé par l’armée espagnole réussit à redresser la situation en Ibérie à la fin de 1.707, les Britannico-portugais ne conservant que Barcelone et les Baléares, mais en 1.708, il y eut de nouveaux revers dans le Nord face à Eugène et Marlborough qui avaient joints leurs forces alors que la pression sur les autres frontières françaises restaient redoutables. Suite à la chute de Lille en 1.708 Louis XIV multiplia les concessions. Louis XIV remplaça Chamillart par Nicolas Desmarets (.ou Dermaretz.), neveux de Colbert, comme contrôleur général des finances de 1.708 à 1.715. L’arrivée à La Rochelle le jour de pâques 1.709 de l’escadre de Chabert, porteuse de 30 millions de piastres évita à Louis XIV la banqueroute. Les fermiers vinrent à manquer et l’on utilisa la régie directe pour percevoir les impôts (.la nationalisation est parfois salutaire.) en octobre 1.709. Puis, de nouveaux offices, de nouvelles exemptions, des emprunts forcés, de nouvelles rentes, de nouveaux appels de crédits ne comblèrent pas le déficit. Des « brasseurs d’affaires » tels que négociants, armateurs, banquiers aidèrent aux finance de l’état tout en effectuant de larges profits. Si les échanges profitèrent sur les côte à certains, l’intérieur du pays était plongé dans une misère qui s’accrue après l’hiver glacial de 1.709 / 1.710 (.l’on a dit que le vin gelait à la table du roi en son château.). Ironiquement, la guerre cause de tous ces malheurs poussa une foule de pauvres gens à s’engager dans l’armée ce qui renforça les armées du roi alors qu’une nouvelle taxes concernant aussi les privilégiés - qui provoqua comme de normal de nouvelles révoltes -, le dixième permit l’entrée de 25 millions par an. Par chance les récoltes de 1.710 et 1.711 furent bonnes. Après la reprise de Madrid par Philippe V une seconde fois, la victoire de Villaviciosa en décembre 1.710 évita la catastrophe. Les 11 vaisseaux de Duguay-Trouin bombardèrent Rio de Janeiro en septembre 1.711. Sur terre le prince Eugène s’était emparé des dernières places qui barraient la route de Paris, sauf Landrecies. Lefebvre d’Orval réussit en juillet 1.712 à couper l’arrière des coalisés à Denain au moment ou les Anglais avaient rappelés leurs troupes – les Tory trouvant que les maigres gains ne justifiait pas d’aussi grandes au début de 1.711 dépenses et le traité secret de Londres qui contenait certaines clauses qui seront reprises lors du traité d’Utrecht -, engageant ainsi les coaliser à rouvrir les négociations d’Utrecht. La mort de l’empereur accéléra les négociations. Philippe V dut renoncer officiellement au trône de France et les Bourbons de France renoncèrent à la couronne espagnole et les Stuart durent quitter Paris pour la Lorraine. Ainsi une multitude de traités intermédiaires furent signés de 1.713 à 1.715. Les biens espagnols en Italie durent passer sous l’autorité de l’empereur. Les Pays-bas devenus autrichiens reçurent une partie des Flandres. Au traité de La Barrière en novembre 1.715 les Néerlandais obtinrent l’occupation de plusieurs places : Furnes, Ypres, Menin, Tournai, notamment. Terre-Neuve, la baie d’Hudson et l’Acadie revenaient à l’Angleterre ainsi que Saint-Christophe dans les Antilles. Les Néerlandais obtinrent une partie de la Guyane. Retour aux conditions commerciales de 1.664. Philippe V put renforcer ses pouvoirs économique et interdisant l’accès des vaisseaux français dans les eaux du sud et aux Indes, ainsi, en septembre 1.717 plusieurs galions français furent saisis à Arica, un port du Pérou. L’asiento – traite des nègres – passa pour 30 ans aux mains des anglicans (.et non pas des athées pourtant jugés sans morale ?.) et Philippe V leur concéda un territoire au rio de la Plata pour le commerce des marchandises matérielles et humaines. Un navire britannique fut autorisé de commercer une fois par an aux Indes et qui fut un très rentable commerce de contrebande.

 

Le commerce déclina dès 1.714 avec la Louisiane, les Caraïbes, le Pérou et la Chine. En 1.715, malgré les manipulations monétaires pratiqués depuis 1.713, avaient été dépensé les revenus de 1.716, 1.717 et 1.718 ; la dette de l’état était de 2 milliards et les rentiers ne perçoivent plus leurs trimestres.

 

Suite à l’hécatombe de la famille royal Louis XIV voulu prendre ses précautions, ainsi, les bâtards du Maine et de Toulouse, déjà légitimés et porté au dessus de la plus haute noblesse en 1.694, furent en juillet 1.714 déclarés apte à monter sur le trône et le parlement enregistra l’édit sans broncher. Si une certaine tolérance s’exerça envers les réformés depuis 1.698 – hypocrisie chrétienne pour la durée de la guerre -, dès 1.711 les mesures antiprotestantes les plus rigoureuses se succédèrent, amen ! Même les médecins au troisième jour devaient arrêter tous soins si le patient ne pouvait pas fournir un certificat de confession. En mars 1.715 une déclaration déclarait que les réformés né en France et y vivant depuis 1.685 était considéré d’office catholique et se soumettre aux règles de ce mythe.

 

Madame de Montespan mourut le 27 mai 1.707 à Bourbon-l’Archambault ou elle prenait les eaux.

 

Au printemps de 1.715, suite à la démarche d’une belle aventurière, mademoiselle Petit, le chah de Perse qui d’habitude se refusait d’envoyer une délégation à l’étranger, envoya un ambassadeur à Louis XIV. Alors fut organisée pour Mehemet Rizabeg, surnommé par les Parisiens Marabout, une fête extraordinaire, malgré les difficultés financières provoquées pas la guerre. Au printemps le roi avait conclut un traité de commerce avec Londres et préparait une alliance avec la Russie au moment ou il acceptait les propositions de Law alors que le peuple pestait contre la Maintenon tenue responsable des problèmes alimentaires et financiers. Le 13 août l’ambassadeur prit congé du roi qui lui fit des cadeaux luxueux.

 

Le 15 août la santé du roi s’étant aggravée, l’on dut le porter à la messe. Le 26 août le premier chirurgien, Maréchal, après avoir incisé la jambe malade se rendit compte que la gangrène avait atteint l’os. Le 25 on lui donna l’extrême-onction et le 26 Louis XIV fit venir Philippe d’Orléans, ancien duc de Chartres et lui promit la régence pendant la minorité du duc d’Anjou (.son frère le duc de Bretagne étant mort à l’âge de 5 ans.), fils du Grand Dauphin – qui était devenu duc d’Orléans après la mort de Monsieur en 1.701 - décédé en 1.711. Le 30, Louis XIV perdit connaissance, alors madame de Maintenon prit peur et parti se réfugier à Saint-Cyr. Le roi mourut le premier septembre. Si une importante partie du peuple montra sa joie, le Régent célébra la disparition du roi dans une orgie extraordinaire. Mais grande fut la déception lorsque le duc d’Orléans apprit qu’il avait été nommé qu’à la tête d’un conseille de régence par le roi ou siégeait le duc du Maine, fils de la Montespan et du roi et favori de la Scarron, donc, il n’était pas seul à gouverner. Philippe joua son joker, il donna le choix au parlement, c’était lui ou le duc du Maine, après un bref débat le parlement cassa le testament et céda le pouvoir au duc d’Orléans. Devenu régent Philippe prit comme conseiller d’état son compagne de débauche, l’abbé Dubois.

 

Epilogue : Philippe d’Orléans régent :

 

Pratiquement chaque semaine Philippe changeait de maîtresse. Parfois il se rendait le soir dans le quartier du Luxembourg ou vivait sa fille, la duchesse de Berry avant de retrouver ses amis au Palais-Royal, alors, le repas du soir commençait en buvant sec, et après quelques subsistances débutait une sauterie générale. Philippe finit par prendre une maîtresse officielle, Marie-Madelaine de La Vieuville, comtesse de Parabère. Tous deux participaient aux dînés du soir ou les « hommes du monde », y compris le régent, s’échangeaient leur maîtresse, puis au petit matin les domestiques renvoyaient chez eux des femmes et des « gentilshommes » ivre mort. Tout en restant maîtresse du régent, la Parabère ayant une soif de plaisir insatiable, prit comme second amant officiel le duc de Richelieu, arrière-petit-fils du cardinal. Philippe accablé par les soucis financiers – à la fin de 1.716 le déficit du royaume atteignit 140 millions de livres – eu tout de même une satisfaction, monsieur Parabère venait discrètement de mourir. Un des nouveaux amants de la Parabère, monsieur de Nocé, fit connaître au régent monsieur John Law qui eut l’idée de remplacer la monnaie par des billets échangeable à vue en or ou en agent. Les entrées d’argent permirent à Law de fonder la Compagnie des Indes en 1.717. Puis le régent retira la concession des fermiers du royaume aux frères Pâris pour la confier à Law. Pendant ce temps un bruit couru que le régent mêlait sa fille, Marie-Louise-Elisabeth, à ses orgies nocturnes, le fait est fort plausible, mais aucune preuve ne permet de prouver la véracité de cette rumeur. Madame de Parabère reçu gracieusement plusieurs titres du régent qui finir par lui rapporter 80 mille livres de rente et put s’offrir le duché de Danville quelle paya 300 milles livres aux comte de Toulouse, puis pour la modique somme de 1.100 mille livres elle acheta la seigneurie du Blanc en Berry qui lui apporta une rente de 28 mille livres par an.

 

La banque de Law se retrouva en difficulté au début de 1.720, inquiété, le duc de Bourbon alla se faire rembourser 60 millions qui furent chargés dans 3 voitures, puis se fut la dégringolade et Law finit par s’enfuir de Paris en effervescence. Heureusement, bien renseignée, madame de Parabère s’était un peu plus enrichie et poussa le régent à liquider la compagnie des Indes, probablement par crainte de je ne sait quelles malversations pouvant émerger en public. La liquidation eut lieu le 7 avril 1.721.

 

Le cardinal Alberoni souffla au roi Philippe V d’Espagne qu’il pourrait s’approprier le trône de France et envisagea d’empoisonner le jeune Louis XV afin que la couronne revienne à Philippe qui était le petit-fils de Louis XIV. De son coté, l’ambassadeur d’Espagne en France, Cellamare, avait trouvé des partisans parmi la noblesse de France. Sur la demande d’Alberoni, Cellamare lui adressa la liste des partisans et furent chargés de la mission l’abbé Porto Carrero et son ami Monteleon. Hors Cellamare se rendit chez une tenancière d’un claque, la Fillon, et par suite d’une indiscrétion l’on enivra l’ambassadeur et l’on fouilla dans ses affaires ou se trouvait la missive destinée à l’Espagne. Comme cette maison de « joie », n’était pas destinée au bas peuple, la Fillon porta à son ami, l’abbé Dubois, les documents, c’est ainsi que fut éventé le complot.

 

Pour le sacre de l’abbé Dubois (.vénal, libertin, hypocrite, intransigeant, mais intelligent nous dit le Petit Robert.) comme archevêque de Cambrai et cardinal le 9 juin tout le gratin de la cour dont tout les adeptes de la débauche fut invité, sauf le duc de Saint-Simon qui s’en fit gloire.

 

La mère de d’Alembert qu’elle avait abandonnée sur les marches d’une église, Claudine-Alexandrine Guérin, devint la maîtresse du régent et de Dubois car l’on peut tout partager entre amis ! A Saint-Cloud, dans la maison de l’électeur de Bavière se pratiquèrent les « Fêtes d’Adam » ou hommes et femmes dansaient totalement nu et ou Dubois et madame de Tencin élaborèrent une scène de « Flagellants » ou les partenaire se fouettaient dans la nuit et le 30 juillet le régent y donna une fête qui scandalisa le tout Paris !

 

Afin de complaire au roi, la cour alla s’installer à Versailles le 15 mars 1.722 et Louis XV s’installa dans les appartements du roi « Soleil, et sa futur épouse, Marie-Anne Victoire occupa ceux de Marie-Thérèse. Et le régent, infatigable voulu entreprendre une scabreuse approche avec la marquise d’Arpajon qui en se débattant creva un œil de Philippe d’Orléans. Toute la cour assista le 25 octobre 1.722 au sacre le Louis XV à Reims, le régent en compagnie de madame Lévêque qui replaçait momentanément madame d’Averne, cette dernière fut bientôt remplacée par mademoiselle de Charolais, puis de la demoiselle Aissé qui remplacée par une jeune fille de 17 ans, mademoiselle Houel qu’il dépucela. Il connu intimement madame de Phalaris.

 

Suite à tous les abus alimentaires, de boisson et sexuels, Philippe voit son était se détériorer d’avantage pour sombrer dans le gâtisme peu après le décès de sa mère et tout le monde fut soulagé quand le 16 février 1.723 Louis XV atteignit la majorité avec ses 15 ans. Le 2 décembre Philippe décéda suit à une apoplexie.

 

Le Maréchal de Saxe :

 

Maurice de Saxe né le 28 octobre 1.696 de Aurore de la famille suédoise des Kœnigsmark et de Frédéric-Auguste ler électeur de Saxe et qui sera élu roi de Pologne avec le titre d’Auguste ll avant d’être renversé par Charles XII de Suède. Lors du Siège d’Athènes, le père d’Aurore, Otton Kœnigsmark, fit sauter le Parthénon ou les Ottomans avait stockés leurs munitions, alors qu’il était à la tête de l’armée vénitienne en 1.686. Maurice passa une jeunesse loin de sa mère. Il fut enrôlé dans l’armée de son père en juin 1.708 et son premier baptême du fut eut lieu devant Lille qui fut prise par les alliers commandés par le prince Eugène de Savoie qui était secondé par le duc britannique de Marlborough – le Malbrouk de la chanson - en 1.709. A 15 ans il saute Rosette Dubosan âgée de 12 ans et qui lui fit un enfant, Julie qui ne vivra que 8 mois ; le père enferma Rosette dans un couvant. C’est le comte Jakob von Flemming (.1.667 à 1.729.) qui dirigea l’économie et l’armée de la Pologne – il fut nommé feld-maréchal en 1.711 -. En 1.711 Auguste ll reconnaît Maurice et lui donne le domaine de Skœhlen et l’année suivante il est nommé colonel de cavalerie. Maurice épousa Johanna-Victoria von Lœben, la fille d’un riche propriétaire terrien en 1.714. Maurice combattit Charles XII à Stralsund. Jaloux du courage de Maurice, Flemming fait dissoudre son régiment et le révoqua, c’est suite à plusieurs suppliques qu’Auguste envoie son fils auprès du prince Eugène qu’il rejoint le 2 juillet 1.717 devant Belgrade occupée par les Ottomans. Maurice qui multiplie les fêtes et les maîtresses se retrouve fortement endetté ce qui conduit à la rupture avec son épouse qui prit n amant.

 

Afin de parfaire son éducation militaire Auguste envoya son fils en France ou il arriva en avril 1.720. Il est bien accueillit par le régent. Nous avons vu ci-devant l’atmosphère de la cour de la régence et les soirées érotiques finissent par creuser davantage les dettes de Maurice. Malgré les protestations du ministre de la guerre, Le Blanc, le régent nomma Maurice maréchal de camp en août 1.720. Afin de réduire ses dépenses Maurice se résout à n’avoir que 6 domestiques et divorce d’avec son épouse – celle-ci se remaria et eut 3 enfants -. En bon chrétien, Maurice multiplia le nombre des cocus. Dans les années 1.720 il côtoie Voltaire, Fontenelle et bien d’autres dans le salon de l’actrice Adrienne Lecouvreur. Auguste ll tente en vain de remarier Maurice. En 1.711 le duc de Courlande, vassal de la Pologne depuis 1.562 (.capitale Mitau, Mitava en russe, actuelle Jelgava.), Frédéric-Guillaume décéda, laissant son épouse, Anna-Ivonovna, et nièce de Pierre le Grand, sans enfant Alors le duché fut donné à Ferdinand de Kettler. Auguste ll proposa la Courlande à Maurice avant de se rétracter sous la pression de Pierre le Grand, mais Maurice s’empare de la Courlande en mai 1.726 et est reçu par Anna-Ivonovna. Le 28 juin la diète de la Courlande écarte Kettler et nomme Maurice duc de Courlande et de Semigalle. Mais le ministre de Catherine lère, Alexandre Mentchikof (.ou Aleksandr Menchikov qui avait aidé Catherine à s’emparer du trône de Russie ; il sera exilé en Sibérie par Pierre ll / 1.673 à 1.729.), qui avait été nommé feld-maréchal après la victoire de Poltava en 1.709, convoite la Courlande. Malgré les menaces la diète refusa de renvoyer Maurice et le pays est investit par les troupes russes. Maurice est surpris en compagnie de sa maîtresse ce qui révulsa Anna-Ivonovna qui renonça à soutenir le Saxon au moment ou la diète polonaise réunie le 28 septembre 1.726 ordonna à Maurice de se émettre et le 9 novembre Auguste ll déclara la Courlande territoire polonais. Mentchikof poursuit sa progression et Maurice s’enfuit en France. Maurice est présent lorsque Adrienne décède le 20 mars, hors l’intolérance religieuse interdit l’accès au cimetière de la comédienne et elle fut inhumé comme une « chienne », qualificatif usité pas les ordures de chrétiens ! Maurice multiplie les liaisons amoureuses.

 

Auguste ll décéda le premier février 1.733. Grâce à l’intervention du premier ministre de Louis XIV, le cardinal de Fleury, le père de la reine de France Marie, Stanislas Leczinski (.ou Leszczynski.) fut réélu roi de Pologne. Le 12 septembre 1.733 les Russes s’emparèrent de Varsovie et nommèrent roi Auguste lll, fils d’Auguste ll, alors Louis XIV déclara la guerre à l’Autriche qui était l’allié de la Russie ; Maurice resta au service de la France contre son demi-frère. L’armée fut confiée au maréchal de Berwick. Après la trêve hivernale, la guerre reprit en avril 1.734. Mi-juin, lors de la prise de Philippsbourg occupée par le prince Eugène l’on compta plus de 40.000 mort parmi les troupes françaises à l’issue des 7 semaines de siège ; alors Berwick fut remplacé par le marquis d’Asfeldt. Maurice fut promu le premier août 1.734 lieutenant général. Les combats furent suspendus le 5 novembre 1.735 et la paix de Vienne signée le 11 avril 1.736. La Pompadour déplore que son ami Maurice, se face accompagner de fille de joie ! Charles VI d’Autriche décéda le 20 octobre 1.740. Maurice s’empara de Prague et est le premier à entrer dans la ville qui a capitulée. L’électeur de Bavière est proclamé roi de Bohême le 7 décembre. Le 19 avril 1.742 Maurice d’empara d’Eger sur l’Elbe. La fin d’année fut marquée par la déroute française suite au retrait des combats de Frédéric ll et d’Auguste lll et le 17 décembre le maréchal de Belle-Isle évacua Prague avec armes et munitions et y laissa le colonel Chevert qui capitula le 2 janvier 1.743. Les maréchaux Maillebois puis Broglie se montrèrent incapables. Au début de 1.744 Maurice arrive à bloquer les Autrichiens en Alsace et les Britanniques en Belgique, mais les deux tentatives de débarquement sur Londres échouèrent et le ministre de la guerre, d’Argenson, demanda à Maurice de continuer les préparatif afin de faire diversion tout en renonçant à une troisième tentative de débarquement. Le 26 mars 1.744 Louis XV nomma Maurice maréchal et lui confit le commandement de l’armée de Moselle ce qui provoqua bien des jalousie de Conti, Clermont, Penthièvre, Chartres, Dombes et bien d’autres. Toutefois, Maurice étant protestant, il ne pourra pas assister aux lits de justice, ni au tribunal des maréchaux. Pour le seconder, Louis XV nomma un ami de Maurice, Ulric-Fréderic Valdemar, comte de Lowendal de lignée royale du Danemark. Maurice combattit au coté du maréchal de Nouilles. Le 7 mai Menin est prise, puis tombèrent Courtrai, Ypres et Furnes, mais en Alsace, Charles de Lorraine s’empara de Lauterbourg, alors Louis XV accompagna Noailles en Lorraine, mais il tomba gravement malade le 8 août 1.744 et les Français célébrèrent 6.000 messe pour le rétablissement de Louis XV. Frédéric ll de Prusse entra en guerre contre l’Autriche. Le 7 novembre Lowendal s’empara de Fribourg. Voltaire prit des nouvelles de Maurice qui est tombé malade. Lorsque Maurice remporta la bataille de Fontenoy le 11 mai 1.745, Louis XV y assista avec le dauphin. Les Britannico-néerlandais avec plus de 60.000 hommes furent écrasé dans un carnage sans merci par les 45.000 soldats de Maurice et Voltaire composa « Poème à Fontenoy » en l’honneur du maréchal. En récompense Maurice reçu en plus d’une rente de 40.000 livres par an le château de Chambord. Maurice prit Gand le 10 juillet, puis après plusieurs autres victoires il s’empara de Bruxelles le 21 février 1.746. Maurice est naturalisé français par Louis XV en avril 1.746. Maurice persécuta Justine Favart et son mari car cette femme fidèle refuse de devenir la maîtresse du maréchal. Après avoir pris Mons, Charleroi, Huy et Namur, Maurice écrasa l’armée de Charles de Lorraine à Raucoux le 11 octobre 1.746. Louis XV, sous la pression de jaloux, dont le ministre de la guerre, d’Argenson, nomma Conti généralissime des armées. Afin de calmer Maurice, le 12 janvier 1.747 Louis XV accorda au maréchal les même patentes qu’à Turenne : Maréchal général des camps et armées du coi, ainsi Maurice reprit le pas sur Conti. Louis XV décide de remarier le dauphin devenu veuf avec la fille d’Auguste lll, Marie-Joseph de Saxe et Maurice comme la Pompadour sont favorables à cette union. Le 10 janvier 1.747 le mariage est célébré par procuration à Dresde et le 9 février l’union définitive eut lieu à Versailles et la fête dura 5 jours. Maurice commandant général des troupes des Pays-Bas s’empara de Maëstricht le 4 mai 1.748. Maurice a avec une jeune actrice, mademoiselle Verrières âgé de 17 ans – et qui finira sans recours de son ancien aman -, une fille, Marie-Aurore et qui sera la grand-mère de George Sand. Maurice fut invité par Frédéric ll. Devenu impuissant au voyeuriste dans son château de Chambord. Il mourut le 30 novembre 1.750.

 

 

 

 

POUR ACCEDER A :

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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