Le nouvel empire égyptien :

De – 1 570 à – 1 370.

 

Les Chypriotes utilisent l’opium à des fins médicales et cet usage est introduit en Egypte sous la XVIIIème dynastie (.v – 1.539 à v – 1.295.).

AFRIQUE :

Egypte :

Nouvel Empire v - 1 543 à v - 1 090 : Au nouvel Empire l’épouse de pharaon devient aussi l’épouse du dieu Amon. Pendant le Nouvel Empire le commerce est relancé, principalement vers le pays de Pount via la Mer Rouge et le Sudarabique afin de se procurer de l’encens, du bois d’ébène, des peaux, de l’ivoire, de la myrrhe, etc… Se développe les exportations de céréales vers le Hatti et Athènes, d’or vers les monarques d’Asie et d’alun pour les oracles de Delphes. Afin d’assurer de bonnes relations avec les états du Moyen-orient des unions matrimoniales sont conclues et sont échangés des cadeaux, l’Egypte offre de l’or, de l’ivoire, de l’ébène, les états mésopotamiens donnent des chevaux, des chars, du lapis-lazuli. Pharaon et sa cour vivent dans « le Grand Domaine ». Pendant cette période la momification se démocratise et même les classes les plus humbles font appel à ce rite. Trois classes d’embaumement sont alors commercialisées, mais la troisième classe est toutefois très médiocre et en générale après quelques années il ne reste plus que les os.

Alors que le royaume d’Avaris est à son apogée sous Apophis (.ou Apopis / v - 1 570 à v - 1.530.), le thébain Sékénenrê-Taa ll et son fils Kamosis se lancent à la conquête de la Basse-Egypte v - 1.540, mais ce dernier décède. Amosis (.ou Ahmosis / v - 1.539 à v - 1.514 / fondateur de la XVIIIème dynastie.), probablement le fils de Kamosis, semble être très jeune lors de son accession au trône. Ahhotep, la mère d’Amosis, qui semble influente, aide à rallier des partis au nouveau pouvoir. Le royaume d’Avaris se laisse influencer par l’art égéen. Khamudi (.ou Khémoudy.), le dernier pharaon d’Avaris, est défait v - 1 521, les rébellions sont matées et des campagnes punitives sont entreprises en Palestine contre les anciens alliés des Hyksos, mais l’état s’est endetté. La sœur-épouse d’Amosis, Amès-Néfertari (.ou Ahmès-Néfertari.), et Ahhotep assurent la régence du jeune Aménophis ler (.ou Amenhotep / v - 1 514 à v - 1.493.). Pour rétablir les finances, Aménophis ler commence la conquête du pays de Kouche qui se termine sous Touthmosis ler (.ou Thoutmosis ou Thoutmes / v - 1.493 à v - 1.481.). Touthmosis ler constitue une armée de métier composée d’une infanterie et d’une charrerie ou le char de combat est doté d’un archer et d’un conducteur tiré par 2 chevaux. La frontière est fixée à la IVème cataracte, l’Egypte reprend le contrôle des mines d’or et met fin au royaume de Kerma. Touthmôsis ler envoie ensuite une expédition dans la région de Byblos. Il fait construire le village de Deir el-Medineh et « inaugure » à sa mort la vallée des rois. Les épouses, elles, sont ensevelies sous la même montagne en forme de pyramide, mais sur l’autre versant, dans la vallée des reines. Touthmôsis ll (.v - 1 481 à v - 1.479.), fils d’une épouse secondaire légalise son titre en épousant sa demi-sœur Hatshepsout née de la « Grande épouse royale ». Il mate une révolte en pays de Kouche et lance en Asie une campagne contre les Shasou. Hatshepsout (.v - 1.473 à v - 1.458 ) à la mort de son demi-frère et époux, fait couronner le fils d’une concubine de son époux, Touthmôsis lll (.v - 1.479 à v - 1.427.), qu’elle épouse et assure la régence, puis après 7 ans de pouvoir elle se fait proclamer roi sous le nom de Maâtkarê (.la légitimation se fait en reconnaissant que sa mère, Aâhmosé, a été fécondé par Amon qui avait pris l’apparence de son épou avant d’entrer dans sa chambre.), prend le titre de pharda, dérivé du nom de la résidence royale « le Grand Domaine » (.Per-Âa en égyptien.) ce qui deviendra, par l’intermédiaire de la Bible le mot Pharaon et qui sera généralisé par les historiens pour désigner tous les rois de l’Egypte ancienne. Hatshepsout, devenue « roi », se fait représenter avec le barbe, épouse une reine, sa fille Néférourê, et prend pour conseiller Sénenmout, peut-être son amant, qui lui fera construire le temple de Deir el-Bahari. Elle réorganise le pays et l’armée puis entreprend une expédition commerciale avec le Pount dirigé par le roi Pa-réhou et son épouse Aty. Elle y achète de l’encens, de l’oliban et de la myrrhe, ainsi que de l’ivoire, du bois, des animaux et de l’électrum naturel. Après la mort de la pharaonne, Touthmôsis lll fonde le poste de vice-roi des pays du Sud et dédouble le poste de premier ministre en créant les fonctions de vizir du Nord et vizir du Sud. Il soumet la Palestine (.il y aura 17 campagnes pour vassaliser les princes locaux qui restent néanmoins largement autonomes et s’opposer à l’hégémonie du Mitanni – voir Mitanni, Palestine & Proto-Phéniciens.), le sud de la Phénicie, s’empare de Qadesh, puis se tourne vers l’île de Chypre. Pharaon fait ramener d’Asie des plantes ornementales pour ses jardins. Rancunier, Touthmôsis lll fait effacer les cartouches et détruire les statuts d’Hatshepsout. Il multiplie les constructions de temples et offre au temple d’Amon à Karnak deux obélisques en électrum (.environ 75% d’or, 22% d’argent et 3% de cuivre.) d’environs 38.T chacun, grâce aux butins ramenés d’Asie. Dès le milieu du XVème siècle, le delta du Nil est la cible de pirates provenant « des îles qui sont au milieu de la mer », probablement les précurseurs des peuples de la mer. Aménophis ll (.ou Aménhotep / v - 1.427 à v - 1.392.) fonde en Nubie la ville de Napata v - 1.400 et doit mâter plusieurs révoltes en Palestine ainsi qu’en Nubie et en représailles il fait massacrer des populations. Touthmôsis IV (.v - 1.392 à v - 1.382.), qui règne sous le nom de Menkhéperrê, doit intervenir à son tour en Palestine. Il conclue la paix avec Aratatama ler, roi du Mitanni, qui lui donne une fille pour épouse. Afin de prendre ses distances avec le clergé de Thèbes, il installe sa capitale à Memphis et donne de l’importance au culte d’Osiris et du Soleil, préparent ainsi le terrain au culte d’Aton. Au cours d‘un « miracle », le dieu Horus sur l’Horizon demande à Touthmôsis IV de restaurer le Sphinx. Aménophis lll (.ou Aménhotep / v – 1.382 à v - 1.344.), dit le Roi-Soleil, règne sous le nom de Nebmaâtrê. Il développe le faste de la cour, mais laisse les vassaux d’Asie acquérir une plus grande autonomie. Il favorise le culte du Disque solaire personnifié par Aton, redonne de l’importance à Rê et impose le culte d’Amon-Rê. Aménophis lll enfreint les règles en faisant de Tiyi (.ou Tiy.) sa « grande épouse » alors qu’elle n’est pas de sang royal et la fait représenter presque aussi grande que lui (.habituellement l’épouse de pharaon est toujours représentée beaucoup plus petite afin de marquer la supériorité du souverain.). Cette dernière semble avoir participé à la vie politique. Sous Aménophis lll l’économie atteint un sommet et les échanges commerciaux avec l’étranger se développent, ainsi des lapis-lazuli sont importés d’Afghanistan.

 Temple de Karnak

Karnak constitue la partie Nord du complexe de l’ancienne Thèbes

 

 

Aménophis lll fait agrandir Karnak, entreprend la construction de Louqsor et multiplie les déplacements entre Memphis et Thèbes. Il également réaliser le sanctuaire de Memmon dont ne subsiste de nos jours que les deux statues colossales. Mais probablement pour contrebalancer la puissance des prêtres de Thèbes, Aménophis donne de l’importance, nous l’avons vu, au culte d’Aton et se pare du titre de « Disque solaire éblouissant de tout le pays ». Son fils aîné Thoutmosis, grand prêtre de Ptah décède, alors pharaon nomme son second fils Aménophis corégent afin de légaliser l’héritier et d’éviter toutes contestations.

Kouche :

Kerma classique : Après – 1.550 le pays adopte de nombreuses techniques égyptiennes, pour la poterie et la construction (.le hourdage des briques au mortier.). Si Amosis, qui entreprend la réunification de l’Egypte, maintient de bonnes relations avec le pays de Kouche, les pharaons Aménophis ler et Touthmosis ler mettent fin au Kerma classique.

Région du lac Tchad : Se constitue une société de sédentaires v – 1.500 et de nombreux villages prennent forme.

EUROPE :

Minoens :

Le palais de Cnossos est détruit v - 1 370 (.voir aussi Mycéniens.).

Mycéniens :

Au milieu de la période ll (.v – 1.500 à v – 1.400.) sur un territoire nommé « tememos » les premiers palais sont construits et sont entourés de hameaux ou sont exploitées des terres, soi collectives, soi privées. L’armée est placée sous les ordres d’un « la-wa-ge-tas » qui détient des terres et des esclaves et les « hequétai » semblent être des cultivateurs soldats conducteur de char de combat et qui auraient également des esclaves à leur disposition. L’essentiel des esclaves semble provenir de la partie orientale de la mer Egée. Les unités agricoles sont sous les ordres d’un « te-re-ta » qui est pour certains qu’un administrateur, alors que pour d’autre il serait un seigneur vassal du wa-na-ka. A la fin de cette période ll les tombes à chambre deviennent plus grandes pour les familles et apparaissent les tombes à tholos pour la famille royale. La culture mycénienne est à sont apogée pendant la période lll (.v – 1.400 à v – 1.120.), mais les citadelles se dotent de puissantes fortifications et à la fin de la période même la citerne souterraine est entourée de rempares. Cette culture est remarquable par son artisanat de luxe. Suite à l’intensification du commerce les Mycéniens fondent des comptoirs à Rhodes, à Chypre et en Anatolie occidentale où se trouvaient déjà des établissements minoens : Milet, Tarse, Mersin, etc..., puis v – 1.450 au Liban. Les échanges de marchandises sont importants avec l’Italie du Sud, et plus particulièrement avec la région de Tarente, la Sicile, la ville de Troie qui contrôle l’accès à la Mer Noire, la Phénicie et l’Egypte. Les navires mycéniens ont probablement fait escale jusqu’en Ibérie ou d’une part est introduit l’industrie du bronze et ou sont fabriquées des céramiques présentant une influence pré-hellénistique. Sont importés, l’ambre de la Baltique, les lapis-lazuli du Pamir, les œufs d’autruches et l’ivoire d’Afrique, le cuivre de Chypre, et sont exportés du vin, de l’huile d’olive et des armes. Depuis le milieu du XVème siècle, les Minoens font partie intégrante de la culture mycénienne. A Mycènes est édifié un palais avec une salle du trône et sont réalisées les premières tombes à coupole avec dromos (.tranchée d’accès.). De nombreuses autres cités font également édifier des palais.

L’ambre de la Baltique a probablement transitée par la vallée du Danube ou a été retrouvé des perles de faïence et des armes de facture mycénienne. Pour l’étain, il proviendrait de Grande-Bretagne ou ont également été découvert des armes mycéniennes. Divers produits de fabrication mycénienne ont également été retrouvés à Malte, dans les golfes de Naples et de Tarente, en Sicile – et plus particulièrement dans la région de la futur Syracuse -, ainsi qu’en Sardaigne ou débute la civilisation nuraghe dont les tholos en pierre ont un caractère cyclopéen.

La présence de tombes à tholos de type mycénien à Fiesole dans la région de Florence datant de v – 1 000 pourrait confirmer l’influence ou l’implantation de commerçants mycéniens dans ce secteur.

Orchomène : Cette cité-état semble prendre une certaine importance et aurait établit des comptoirs sur la côte occidentale de l’Anatolie.

Légende : En Béotie la cité d’Orchomène de culture mycénienne est dominée par les Minyens, dérivé du nom de Minyas, roi légendaire. Le minyen Jason serait parti au-delà de la mer Noir au XIVème ou au XIIIème siècle à la recherche de la « toison d’or ».

Cyclades :

La culture cycladique disparaît après l’irruption du Santorin v - 1 450 et les îles passent sous influence mycénienne.

 

Celtes :

Après – 1 500, les Celtes remplacent peu à peu l’inhumation par l’incinération.

Ligures :

L’origine des Ligures reste obscure. Ils ne feraient pas partie du groupe Indo-Européen. Selon Strabon, ils se seraient étendus de la Narbonnaise à la Cispadane. C’est v - 1 000 que se serait constitué le groupe de Celto-Ligure, comme c’est constitué à l’Ouest l’ensemble Celtibère, suite à la progression des Celtes en Europe de l’Ouest.

Italie :

Apparition des premières poteries sur le site de Rome au XVIème siècle.

Sardaigne :

Culture Nuraghe ll (.ou Nuraghi ou Nuragique.) : Débute au XVIème siècle la construction de tours circulaire défensives coniques tronquées en pierres, ou Nuraghe avec une pièce intérieur voûtée et semblent refléter une influence mycénienne. Certaine sont entourées d’un mur défensif muni de tours. Ce constitue autour de ces systèmes défensifs des villages aux maisons circulaires.

Corse : A la culture des statues-menhirs succède v - 1 500 la culture des Torréens (.ou tholos / construction de tours en pierres pour les cultes funéraires.) dans le Sud de l’île. Cette culture est probablement d’origine sarde.

Ibères :

Dès l’époque du bronze de nombreux produits manufacturiers ibères sont échangés dans les îles Britanniques.

Façade Atlantique :

La mode des urnes funéraires apparaît v - 1 500 dans les îles britanniques avant d’être adoptées sur le continent.

Scandinavie :

Se développe une culture du bronze de v – 1.500 à v – 500 bien qu’il n’y a pas de gisement de cuivre, ni d’étain. Les tombes se font sous des tumuli de formes variées avec inhumation, ou incinération. Est pratiqué un culte solaire.

Lapons :

Les Lapons colonisent le Nord de la péninsule Scandinave pendant le IIème millénaire.

Prto-Cimmériens :

Culture Sabatynivka : Cette culture développe l’industrie du cuivre.

ASIE :

Le changement climatique qui a débuté v - 1.700, provoque à la fin du XVIème siècle l’arridification et l’abandon des cultures en Asie Centrale, alors que le froid contraint les Eskimos à migrer vers le sud. La pénurie alimentaire dans le Nord Sibérien, suite à ce changement de climat, est probablement à l’origine de l’adoption par certains peuples du cannibalisme pour subsister.

C’est v – 2.000 qu’apparaît le baptême rituel dans un cours d’eau et qui sera plagié par Jean-Baptiste en Palestine.

Magan :

Période Shamal (.ou bronze récent.) v - 1.600 à v - 1.200 : Afin de lutter contre l’aridification, se développe v - 1.300 l’irrigation par Falaj (.adduction souterraine.).

Elam :

La dynastie des Kidinuides s’empare du pouvoir v - 1 500 et le titre de roi remplace celui de Grand régent.

Babylonie :

Période Kassite : La Babylonie retrouve tout son éclat v - 1 510 avec Burnaburiash ler. Sous Kurigalzu ler Babylone est délaissée v - 1 400, Dur-Kurigalzu devient la capitale et le royaume prend le nom de Karduniash. Kurigalzu ler mène une politique pacifiste, il lie de bonnes relations avec l’Egypte et donne l’une de ses filles à Aménophis lll. Probablement pour faire face à la montée en puissance de l’Assyrie des alliances sont passées v-1 380 avec Hattusili, roi Hittite, et Kadashman-Turgu, un roi Kassite. C’est avec Burnaburiash ll (.v - 1 365 à v - 1 347.) que le pays atteint son apogée. Au XIVème siècle apparaissent les premières Kudureti (.ou bornes.).

Mitanni :

Nous avons vu que le royaume du Mitanni s’est constitué v - 1 550. L’élite dirigeante indo-européenne réussit à imposer ses dieux qui ont une origine Védique et des noms qui dérivent du sanskrit. Shaushatar (.ou Saustatar.) pille Assur au début du XVème siècle puis vassalise le Kizzuwatna, étend son domaine jusqu’au Zagros et prend le contrôle de la rive méditerranéenne, ce qui provoque l’intervention de l’Egypte qui veut garder un libre accès aux ports de la cote libanaise. Le Mitanni est battu par Touthmosis lll, mais reste puissant. Face à la poussée du Hatti le Mitanni fait alliance avec l’Egypte (.voir Egypte.). Intéressé par l’or égyptien, un accord commercial est conclu avec Aménophis lll qui épouse une princesse Hurrite pour sceller le contrat.

Assyrie :

Puzur-Ashur lll (.- 1 521 à - 1 498.) signe un traité d’amitié avec Babylone, puis est battu par le Mitanni v - 1 500 (.voir Mitanni.). L’Assyrie fait ensuite allégeance à Babylone v - 1 417, mais obtient une grande autonomie.

Araméens :

Certains Araméens nomadisent en Syrie au XIVème siècle et sont connus sous le nom d’Akhlamu, probablement le nom de la tribu dominante.

Hatti :

Ancien royaume Hatti : Télépinou (.v - 1 525 à v - 1 500.) rétablit provisoirement l’ordre. Le royaume est attaqué de toutes parts sous Tudhaliyas ll (.ou Tuthaliya v - 1 400 à v - 1 380.) et Hattuša est mise à sac par les Gasgas. A la mort de Tudhaliyas lll, son fils doit faire face aux prétentions de Suppiluliuma. Le Hatti développe le commerce avec le monde égéen, et Mycènes en particulier.

Arzawa :

Ce royaume méconnu présente un danger permanent pour le Hatti. Nous savons que l’un de ses rois, Tarhoundaradou, a entretenu des relations diplomatiques avec Aménophis lll.

Kizzuwatna (.ou Kizzouwatna.) :

Ce royaume qui atteint son apogée v - 1.525, passe ensuite sous l’autorité Hittite puis Hourrite avant d’être rattaché définitivement au Hatti v - 1 329.

Chypre :

Avec Touthmosis lll, l’île passe sous suzeraineté égyptienne, le commerce prospère et les ports du Sud et de l’Est se développent. Puis v – 1.400 Chypre entre dans la sphère d’influence mycénienne et développe le commerce avec le Hatti. L’écriture mycénienne est adoptée et des établissements chypriotes s’établissent dans les ports de Phénicie et dans le delta du Nil.

Palestine :

Après qu’Amosis eu repoussé les derniers Hyksos dans le Nord de la Palestine et combattu leurs alliers, Aménophis ler poursuit la guerre et atteint la Mésopotamie v - 1 526. Touthmosis lll pacifie la région, combat le roi de Qadesh puis bat le Mitanni v-1 459. Il fait ensuite alliance avec Babylone et le Hatti (.voir Egypte.).

Proto-Phéniciens :

Après avoir repoussé les derniers Hyksos, l’Egypte soumet le Liban et fait payer un tribut en bois de cèdre, mais après le règne d’Amosis les Proto-Phéniciens récupèrent une large autonomie. Face à la menace des Hâbirums (.ou Hapirou.), puis celle des Hittites, les Proto-Phéniciens font appel à l’aide de pharaon.

Culture des steppes :

Nous avons vu que suite au changement climatique les populations d’Asie Centrale qui possèdent de nombreux points communs, abandonnent progressivement la culture et retournent au nomadisme pastoral. Leurs migrations vont les scinder en quatre groupes : Au centre les peuplades sont dénommées Saka (.ou Sace.) par les Perses, celles qui progressent vers l’ouest sont appelées Scythes par les Grecs, celles qui s’avancent à l’est sont appelées Yué-tché par les Chinois et Tokhares par les Indiens, enfin les populations qui se sont installées plus au Nord donnerons naissance aux Sarmates.

Culture de Loulan : Cette culture débute durant le llème millénaire et se développe aux abords du lac Lop Nor, à l’Est du Tarim. Les populations tokhariennes, de type européen, y développent l’irrigation et momifient leurs morts.

Culture Tazabagyab (.ou Tazabag’Jab.) : Cette culture issue de la culture Andronovo est probablement le foyer de départ des peuples Médo-perses qui vont s’établir sur le plateau iranien vers le XIème siècle.

Bactriane / Margiane :

Suite au changement climatique, l’aridification dans la zone dite « B.M.A.C. » l’agriculture et les cités sont abandonnées v-1.500, et le nomadisme pastoral se généralise provoquant un déferlement de populations vers l’Inde et la Perse orientale.

Sibérie :

Suite au changement du climat plusieurs peuples tel que les Yakouts, les Toungouses, les Samoyedes et les Youkaghirs, pour subsister, se mettent v-1 500 à pratiquer le cannibalisme.

Indo-Européens & Turco-Mongols :

Ces deux groupes linguistiques distincts sont en contacte depuis l’expansion de la culture Jamnaïa et ne cessent d’entreprendre des échanges culturels qui s’accélèrent après – 1.500. De ce fait, ces peuples adoptent des coutumes communes. Ils développent le nomadisme pastoral (.cheval, mouton, bœuf, chameau.) et se déplacent avec leurs familles dans des chariots, ils couchent dans des tentes en feutre, s’habillent de fourrures, portent des bonnets pointus et adoptent le pantalon et les bottes alors qu’en Chine et dans le pourtour méditerranéen l’on porte la robe. Ils chassent comme à la guerre en utilisant l’arc et ils pratiquent des razzias au cours desquelles ils s’approprient richesse, troupeaux, hommes et femmes. De religion chamanique ils pratiquent le culte des crânes et boivent dans la calotte crânienne de leurs ennemis. Sur la tombe de leurs chefs ils égorgent femmes et serviteurs (.parfois plusieurs centaines.) et lors des deuils ils se tailladent le visage pour que le sang coule avec les larmes. Leur art est animalier et stylisé à partir du Xlllème siècle.

Corée :

Après – 1 500 la culture du riz progresse vers le sud.

Chine :

Dynastie Shang (.ou Chang ou Yin.) : Comme à Rome, la vie est ponctuée par l’avis des oracles et l’écriture prend ses origines avec les rites divinatoires (.inscriptions sur des écailles de tortues ou d’omoplates de cerfs.). La divination est exercée par les scapulomanciens qui analysent les craquelures des os et des carapaces de tortues calcinées. Les shamans consultent les forces du dessous (.de la terre.) et les forces du dessus (.le ciel.). Progressivement le roi est considéré comme étant « le fils du Ciel ». Le culte des ancêtres acquiert dans la famille royale une importance considérable et l’on sacrifie en leur honneur ainsi que pour les divinités une quantité fabuleuse de bœufs, mais aussi de porcs et de moutons. Les sépultures comportent des chambres en bois pour les riches. Les chambres royales contiennent un char et de riches offrandes. Des victimes humaines (.compagnons et concubines.), mais pas systématiquement, et des animaux (.jusqu’à une centaine.) accompagnent le défint au ciel. Les bronzes sont réservés à la haute société.

Vers le milieu de la dynastie Shang des populations commencent à émigrer et constituent à la périphérie du royaume plusieurs communautés dont certaines se constituent en de petits états : Wei (.ou Houai.), Zheng (.ou Tch’en.), Chen, Cai (.ou Ts’ai.), Hiu, Ngan, Houang, Jo, Li, Souei, Eul, etc…

Vietnam :

Culture Dông-Dâu au Nord v - 1 500 à v – 1.100 : C’est l’époque de la fédération des 15 tribus Lac Viêt. A cette époque les objets en bronze deviennent plus abondants. Sont fabriqués des hameçons, des haches, des pointes de flèches et de la céramique décorée au peigne. Est constaté la présence d’outils provenant des Philippines. Consommation d’éléphants, de buffles, de porcs, de chiens et de poulets. Développement de la pêche et de la chasse aux oiseaux.

Indonésie :

L’archipel indonésien passe progressivement sous le contrôle des Austronésiens pendant le llème millénaire.

Austronésiens :

Au milieu du XVIème siècle la progression des Austronésiens diverge. Certains se dirigent vers l’ouest et colonisent Java et Sumatra alors que d’autres groupes s’orientent vers l’est, longent la Nouvelle Guinée puis s’établissent à Tonga, à Samoa et dans l’archipel de Bismarck.

Inde :

Les « Indo-ārya » (.ou Indo-aryen.) un rameau du groupe linguistique des Indo-européens déjà installés au Panjāb et dont certains éléments proviennent de la culture dite « B.M.A.C. » refoulent v - 1 500 les Dāsa (.ou Dasyu.), submergent la vallée de l’Indus puis la vallée du Gange. La tribu la plus importante est probablement celle des Bhârata qui s’installe dans le Nord de Delhi. Leur principale tribu rivale est celle des Pûru. Semi-nomade les « Indo-ārya » pratiquent une agriculture rudimentaire et introduisent en Inde l’usage du cheval et du char. Ils ont pour religion la « Révélation védique » (.voir annexe.).

AUSTRALIE/PACIFIQUE :

Nouvelle Guinée :

Culture Koné du XIVème siècle à v + 200 : Les contactes avec les Austronésiens sont peut-être à l’origine de la culture Koné. Des pétroglyphes sur la grande île et des tumulus sur l’île des Pins datent probablement du début de cette période.

Culture Lapita :

L’arrivé des Austronésiens est à l’origine de la culture Lapita qui prend forme v - 1 500 dans l’archipel de Bismarck ou subsiste un fond de population Papou.

AMERIQUE :

Mésoamérique :

Vallée de Tehuacan :

Culture Ajalpán v - 1 500 à v - 900 : Les morts sont ensevelit dans des nattes sous les maisons. La culture Olmèque s’infiltre dans la vallée suite à l’établissement du commerce ou lors d’une conquête.

Olmèque :

Il semblerait qu’un peuple nouvellement implanté dans la région, de langue Mixe-zoque, serait à l’origine de la civilisation Olmèque. Les Mayas donnent au pays Olmèque le nom de Tamoanchan (.pays de la pluie ou de la brume.). Les crues fertilisantes du Rio Coatzacoalcos sont probablement à l’origine du développement de cette civilisation. L’agriculture prend rapidement de l’importance et l’on y consomme du chien. Le cannibalisme y est peut-être pratiqué. Les villes sont équipées de réserves et d’adductions d’eau. Des statues géantes sont sculptées. Le commerce avec les hauts plateaux, peut-être jusqu’au Guatemala, s’établit. L’élite détient le pouvoir politique, religieux et militaire. La principale ville devient San Lorenzo. Selon la légende, les Olmèques sont issus de l’union d’une femme et d’un jaguar et se déclarent être des « fils de jaguar », mais les représentations du jaguar à San Lorenzo et à Azuazul semblent apparaître que vers – 1.250. Quoi qu’il en soit, le jaguar devient le centre d’un culte des rois et des ancêtres.

Zapoteque :

Construction v – 1 550 de Villages, avec des maisons en clayonnage et torchis, enclos de palissades défensives. Agriculture, irrigations et fabrication de céramiques se développent v - 1 500. Une écriture est élaborée.

Amérique du Sud :

Tairona :

Les Taironas développent v - 1 500 l’orfèvrerie et atteindront leur apogée v - 1 000.

Culture Chorrera :

La culture Machalilla est progressivement remplacée par la culture Chorrera v - 1.500. Elle développe la navigation et le commerce avec la Mésoamérique d’où est rapporté l’usage de la représentation de dragons.

Chavin v - 1 500 à v - 500 :

La transition entre Pré-Chavin et Chavin proprement dit, se fait v - 1.500 avec l’apparition de la poterie aux dessins géométriques. Cette civilisation reçoit l’influence de la côte (.céramique, centres culturels.) et de l’Amazonie (.représentations zoomorphes : jaguar, caïman, etc…). L’agriculture irriguée est développée. L’élaboration d’un panthéon de divinités voit ses débuts. L’artisanat devient rapidement prospère : poterie, tissage, bronze, or, argent et alliage or-argent. Cette culture influence de nouveaux foyers dont Cupisnique - d’où naîtra la culture Moche - et Paracas.

Paracas :

Période Necropolis v – 1.500 à v - 900 : La culture Paracas reçoit l’influence de la culture Chavin. Les tombes souterraines voient leurs chambres remplacées par un véritable appartement avec plusieurs pièces.

Tiahuanacu et région des hauts plateaux :

Culture Chiripa au Sud du lac Titicaca v - 1 400 à v - 100 : Cette culture agropastorale est composée de petits villages réalisés par les populations Aymaras.

Culture Marajo v - 1 500 à v - 1 400 :

Se constitue en Amazonie une civilisation urbaine.

 

Annexe :

 

Calendrier égyptien : Les mois comportent généralement 30 jours avec trois semaines de 10 jours. Les artisans de Deir el-Médineh travaillent huit jours et se reposent les deux derniers jours de la semaine. A ce repos il faut ajouter les nombreuses fêtes religieuses chaumées.

Groupe culturel Saka / Scythes : Il semble que les femmes pour des raisons de sécurité portaient des armes pour se défendre contre d’éventuelle razzia lorsque les hommes étaient partis à la chasse ou en transhumance. Par extension et pour renforcer la force de leurs troupes elles servaient comme auxiliaires et intervenaient dans les combats le cas échéant. Ces femmes soldats seraient à l’origine du mythe des Amazonas.

Scythes et Alains : Ces deux peuples Scytho-Saka pratiquent le culte de l’épée plantée. Nous vairons plus loin que cette tradition aurait des prolongements jusqu’en Ecosse.

Religion védique : Le Veda qui est le « texte de la Révélation » (.shruti.) comporte 4 recueils énumérant les cultes aux dieux, aux êtres et aux substances. C’est un texte sacré recelant la vérité éternelle et définit le « varna » (.couleur.) qui définit les 4 castes de la société védique : brâhmanes (.prêtres.), « kshatriya » (.guerriers.), les « vaishya » (.producteurs.) et les « shudra » (.ouvriers, serviteurs.). Il a été rédigé entre – 1.500 et – 500 par des voyants qui grâce à leur extra-lucidité ont pu révéler ces textes sacrés. Le Veda est transmis à travers les âges par les brahmanes. La divinité dominante est Indra, puissance créatrice de l’Univers, c’est le dieu de la guerre, de la pluie, de la végétation et de la fécondité. Le forgeron céleste Tvastir confectionne un vajra, sorte d’arme en forme de pointe de diamant symbolisant la foudre, dit « Vajrayâna » (.Véhicule du diamant.), dans la religion bouddhiste, mais cet objet-culte perdra de l’importance pour les hindouistes. Indra a pour compagnon Vâyu qui est le vent et l’âme du Monde. Varuna, dieu de la justice, est associé à Mitra qui personnifie l’alliance entre l’humain et les dieux. Aryaman régit la vie des tribus. Vishnou, le bienfaisant, bénéfique, Shiva, le bienveillant, à la fois créateur et destructeur, et Brahmâ, avatar de Vishnou qui a créé les humains, les dieux et les démons, constituent une « Trimûrti » (.une triple forme du divin, ou trinité.) qui a son importance. Le « samsâra », ou transmigration de l’âme, dit aussi « métempsychose », définit un cycle infini de réincarnations, cette croyance semble débuter v – 1.000 lors des premiers contactes avec les populations du « sous continent » indien, alors le « karman » devient acte de sacrifice védique permettant le jugement des actes en vue de définir la prochaine vie. Krishna, dieu avatar de Vishnou, affirme que l’on peut tuer des humains, car cela ne porte pas préjudice à l’âme. Ensuite s’affrontent les démons, dit Asuras, et les Devas. Agni, dieu du feu, donc de lumière, est l’intercesseur entre les humains et les dieux. Les sacrifices sont effectués par les brahmans qui sont rémunérés par le sacrifiants qui souhaite immoler (.voir Agni.) un végétal, un animal (.qui est préalablement égorgé ou étouffé.), ou un défunt. Le « guru » est celui qui transmet le savoir aux jeune brahmans. Le yoga est la forme ascétique de l’hindouisme. Shiva avec Asuras décide de baratter l’océan afin d’obtenir l’ambroisie, potion d’immortalité, mais l’entreprise échoue ! L’on peut encore nommer les deux fils, avatars de Shiva, Karttikeya (.ou Skanda, ou Scanda.), chef de l’armée céleste, et Ganesha (.ou Ganeša.), homme à tête d’éléphant, qui arrive à surmonter tous les obstacles. Le « Mahâbhârata » a été rédigé entre le IV et le IIIème siècle avant notre ère. Les « poétes-voyants » peuvent recueillir la « Parole primordiale ».

Le Védisme évoluera au lème siècle avant notre ère pour donner naissance au début de l’ère chrétienne à l’Hindouisme qui délaissera la plupart des sacrifices, dont celui des animaux, car les sacrifices doivent être intériorisés. Cette nouvelle croyance se subdivise en deux courants principaux. D’une part le vishnouisme avec pour divinités dominantes Vishnou et son avatar Rama, roi parfait qui avec le roi des singes a battu les démons, et Krishna. D’autre part le shivaïsme avec les divinités de Shiva et de son fils Skanda (.ou Kumara.).

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


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