Tout sur Thanksgiving day et Pocahontas :

Additif rédigé après avoir consulté :

• « 1493 » de Charles Mann – édition Albin Michel – 2.013

• « America n°4 » de François Busnel – article de Benjamin Whitmer, page 89 et suivantes. – 2.018

Version officielle du gouvernement étasunienne de Thanksgiving :

En 1.621, les Amérindiens conseillèrent les pèlerins du Mayflotwer de cultiver la terre à Plymouth et en remerciement William Bradford, gouverneur de la baie du Massachusetts, fit en remerciement une fête, dite « Thanksgiving » (.Action de grâce.) en 1.637. Cette fête devint une tradition vers 1.789 au moment ou le Congres demanda à George Washington une proclamation instaurant le premier Thanksgiving day.

Version historique de Thanksgiving :

En 1.636 un marchand de mauvaise réputation, John Oldham, est tué. Alors les pèlerins ayant des griefs contre les Amérindiens de la tribu des Pequot (.voir Nouvelle-Angleterre, chapitre 31.), les accusèrent de ce meurtre et décidèrent de les anéantir. En 1.637 cet le capitaine John Rason qui ordonne les massacres (.voir Nouvelle-Angleterre, chapitre 31.) et les Pequot survivants furent traqués comme les Juifs du lll^ème Reich ! Quelques Pequot réussir à se réfugier chez les Mohegans et les Narragansetts. Les Puritains décidèrent que tous Pequots pris devront être exécutés, et, la rivière Pequot fut renommée Thames et le village fut désigné sous le nom de New London. La fête « Thanksgiving » de 1.637 eut en fait une appellation bien plus complète : « Action de grâce dans toutes les église pour célébrer notre victoire sur les Pequots » !

Pour diviser les Amérindiens, les Britanniques ne rechignaient pas à acheter des prisonniers contre des armes afin d’inciter les tribus à faire d’autres prisonniers au dépend de leurs voisins autochtones. Ainsi, frappé par les raides esclavagistes, les Chickasaws perdirent la moitié de leur effectif entre 1.685 et 1.715, alors que les Arkansas (.ou Quapaws.) furent réduit qu’à environs 200 individus et que les Chackchiumas furent absorbés par les Chocktaws. Les Creeks furent renforcés par les reliquats de plusieurs autres tribus. Certains « bon » chrétiens voyaient dans cette hécatombe la main du Dieu prétendument miséricordieux, Au sud des Powhantan vivaient des Amérindien de langue natchez-muskogee.

Lors d’un accrochage, John Smith est fait prisonnier par Opechancanough, le frère cadet de Powhatan et ouvertement hostile aux envahisseurs. Selon la tradition, Smith aurait échappé à la peine capitale grâce à l’intervention de Pocahontas (.Petite folâtre, ou selon Charles Mann, Petite coquine.), la fille du chef alors âgée de 11 ans (.13 ans selon Charles Mann.). Ce sauvetage est une fable selon l’anthropologue Helen Rountrée « Aucun élément de l’histoire (.de Smith.) ne concordent avec leur pratiques ».

Suite à une concession officielle concédée par une charte royale en 1.606, Jamestown devait devenir un comptoir commercial au profit de la Compagnie de Virginie, une société par actions, une forme d’entreprise favorisée par la reine Elisabeth l^ère et du roi Jacques l^ère, car les dettes de la couronne ne permettait pas de financer les expéditions coloniales. Afin d’éviter que les « Naturels » ne fassent appel aux espagnols, la compagnie prêcha le ménagement des Amérindiens. La city de Jamestown fut fondée sur un terrain marécageux, endroit inhospitalier délaissé par les Amérindiens. Les eaux de la rivière James et celle des puits étaient malsaine ce qui engendra Typhoïde, dysenterie et des intolérances dues à l’excès de salinité de l’eau. Powhatan peut inquiété par cette colonie relâcha Smith en janvier 1.608 avec quantité de maïs afin de nourrir les survivants.

Le commerce avec les Amérindiens consistait en la vente de haches, couteaux, miroirs, verroterie et feuilles de cuivre.

Valorisé par son apport de maïs Smith obtint la direction de Jamestown et prétendait que la baie de Chesapeake devait communiquer avec l’océan Pacifique. Suit à l’arrivée de deux nouvelles nefs en 1.608, Powhatan durcie les négociations commerciales exige de pouvoir acheter épées et armes à feu contre la fourniture de maïs. En 1.609 un nouveau galion apporta des gentilshommes hostiles à Smith.

Un groupe de colons parti chez les Nansemonds tardaient à revenir, alors les Britanniques incendièrent des maisons d’Amérindiens et se livrèrent au pillage ainsi qu’au vandalisme au moment ou Smith s’était absenté pour raison de santé. Le gouverneur perdit son approvisionnement en maïs et Powhatan organisa des représailles et en 5 ans environ 25 % des colons perdirent la vie. Affamé, les Britanniques durent manger chiens, chats, rats et même des morts et des humains en vie.

En 1.610 arrivent 250 migrants accompagnés d’un nouveau gouverneur et de vivres pour un an. De 1.607 à 1.624 la compagnie aura envoyé près de 7.000 colons à Jamestown et environ 80 % d’entre eux trouveront une mort prématurée. Charles Mann ne précise pas si les « passeurs » faisaient payer les migrants !

Pocahontas fut enlevée en mars 1.613, et le gouverneur britannique Thomas Dale demande à son père, Powhantan, de libérer les prisonniers et restituer armes blanches et armes à feu. Les tractations durent 14 mois jusqu’à un statu quo qui se solde par un mariage. Nous avons vu chapitre 30 qu’en 1.614 Pocahontas est baptisée sous le nom de Rébecca, puis Pocahontas épousa John Rolfe, un veuf, et partie pour l’Angleterre ou elle moura de la variole en 1.618.

En 1.615 Powhatan dut laisser le pouvoir à son frère Opechancanough qui envoya ses hommes servir les colons afin de s’informer sur leurs coutumes civiles et arts de la guerre, mais aussi pour obtenir en contre parti d’autres armes à feu. Pendant ce temps, comme le roi Jacques imposait une taxe sur le tabac d’importation, les colons de Jamestown produisirent du tabac à prix plus compétitif que celui fourni par les Espagnols, ce qui permis de rentabiliser la colonie. Ceci provoqua un afflux de migrants.

Jamestown se dota à l’été 1.619 d’un conseil élu démocratiquement et accueil le premier navire négrier battant pavillon néerlandais. Le 4 décembre 1.619 John Woodleef, accompagné de 25 hommes s’installe à Berkeley Hundred, en amont, ou il célébra, sur ordre de ses commanditaires, un jour d’Action de grâce (.ou « Thanksgiving ».) envers Dieu « tout puissant ». En remerciement la divinité avait envoyé en un an 31 des 35 hommes au Paradis !

Avec les musulmans, la culture du sucre fut introduite en Sicile et à Majorque v 850, puis au Maroc v 870 et en Ibérie v 900. Les Portugais commencèrent sa culture sur l’île de Madère v 1.440, et aux Açores v 1.460. A leur tour, les Espagnols en firent la culture aux Canaries en 1.487.

Ensuite les Portugais l’implanta en 1.486 dans les îles Sāo Tomé et Principe, au large du golfe de Guinée ou vivaient sur ces terres désertiques deux formes vivaces de maladies : le palu Anopheles gambiæ et la fièvre jaune Ædes ægypti. Face à l’importance de la mortalité, les Portugais envoyèrent dans ces deux îles, des prisonniers, des enfants de Juifs et des ecclésiastiques un peu trop rebelles. Alors que la culture de canne à sucre y prospéra, les propriétaires de ces terres géraient leurs exploitations à partir de la métropole. Ces travailleurs, dont le statut était assimilable à celui d’esclave, étaient dirigés par des régisseurs métis, dont leur part de Noir africain, les laissaient moins vulnérable à ces maladies exotiques.

En Amérique, la culture de la canne à sucre débuta dans les années 1.560 au Brésil avant de se propager sur tout le continent américain.