Tsiganes, Bohémiens, Romanichels, Manouches, Egyptiens, Gyphtoïs ( déformation du nom Egypte ), Gitans, Jypsys, Gypsies, Ghagars, Atsinganos, Cygan, Cykan, Zigeuners, Noirs ( Karachi en persans, Calo en langue tsigane, etc, à cause de leur peau foncée )  :

 

 

 

 

 

 

Additif rédigé après avoir consulté :

 

 

 

  • « Mille ans d’histoire des Tsiganes » de François de Vaux de Foletier, étitions Fayard – 1 970.

 

 

 

 

 

 

    Les Tsiganes pratiquaient le « romani », langue constitué de dialectes dérivants du sanskrit, de la famille liguistique indo-européenne et proche de l’hindi, du goujrathi, du marathe et du cachmiri. Selon les noms donnés aux Tsiganes en Perse apporte des liens avec la province du Panjab et une partie de la vallée de l’Indus, dont la province du Sindi. Certains groupes présentaient quelques liens avec les langues dravidiennes ; ce métissage expliquerait que les Tsiganes avaient une peaux relativement noire. Le nom de Dom, ou Rom – qui est à l’origine de l’appellation Romanichel, correspond à un conglomérat de tribus et peut être associé au nom de Gandharva qui signifie musicien. L’on peut également faire le rapprochement avec le mot cachmiri, candala qui désigne les « intouchables ». Cependant certains Tsiganes revendiquaient une origine arristocratique de la région de Delhi et du Rajasthan. Quoi qu’il en soit les origines stiganes semblent assées diversifiées avec une prédonimance de l’Ouest de l’Inde et du Pakistan actuel. Lors de leur migration certains Tsiganes adoptère des mots perses. Leur séjour en Perse du être relativement long ou composé de deux vague, car il se divisèrent en deux groupes « linguistiques » qui ne pronçaient plus les mots perses de la même façon et furent classés en deux groupes : les Ben et les Phen. Une petite minorité de Tsiganes est resté vivre en Iran..

 

    Des guerres et l’insécurité auraient été à l’origine de la migration des Tsiganes qui a put se faire en plusieurs vagues.

 

   Parti d’Indes, les Tsiganes traversèrent la Perse et le Moyen-orient. Certains s’avencèrent jusqu’en Egypte, d’autre jusqu’au Yemen. Les autres, probablement aux environs du XIème siècle prirent la direction de la Nicomédie que les Turcs ont surnommé « Petite Egypte » à cause de la fertilité de son sol. Ils sont présent dans l’empire Byzantin et passèrent en Epire que le Sultan nommait, semble-t-il, la « Petite Egypte » (.ce qui permit de donner aux Tsiganes le nom d’Egyptien, pays que les Tsiganes d’Europe n’ont jamais traversé et qui par déformation fut à l’origine des noms comme Gyphtoï, Gitan et Jypsie.). Ils sont signalés en Moldavie au XIIIème siècle ou ils seraient arrivés avec les « Tartares » avec le condition d’esclaves ce qui leurs auraient valu dans ces contrée le titre de « Petits Tartares » (.ils garderont le statut d’esclave en Roumanie jusqu’au milieu du XIXème siècle. Sous la poussée ottomane, les Tsiganes migrèrent vers l’Ouest, principalement en Allemagne. Ils arrivèrent en France vers 1.419 et sont signalés à Paris en 1.427 et firent l’objet d’une expultion de la part de l’évèque de Paris. Leur présence est attestée en Suède dès 1.512. Certains Tsiganes transitèrent par le Caucase et y adoptèrent certains mots arméniens et ossètes. Ils sont signalés en Espagne au XVème siècle et au Portugal ainsi qu’en Angleterre et en Ecosse au XVIème. Leur présence ne choqua pas en Grande-Bretagne et en Irlande car y vivait depuis des siècles des « Tinkers », des marginaux autochtones dont la plupart étaient nomades et parlaient une langue à part, le « shelta » apparentée au gaélique et au vieil irlandais. Les Tsiganes font leur apparition en Irlande au XVIIème siècle, mais en furent les mal venu dès leur arrivée. A partir de 1.544 fut décidé diverses mesures d’expulsion en Angleterre, c’est ainsi que les « Gypsies » (.ou Tsiganes.) furent déportés à Boston, dans les plantation de la Jamaïque et des Barbades, ainsi qu’en Europe, dont certains se retrouvèrent en Norvège ou y nomadaient les « Fanters ».

 

   Les Tsiganes en général peu conformiste adoptaient en général la religion du pays où ils transitaient. L’empereur d’Autriche, Joseph ll, rendit obligatoire l’enseignement du catholicisme aux enfants Tsiganes et il imposa leurs présence ainsi qu’à leurs parents aux offices du dimanche et jours de fêtes. Les catholiques, puis plus tard les réformés interdirent les pratiques divinatoires et furent considérés comme pratique délictueuse.

 

   Au XVIème siècle le Portugal s’engagea dans la déportation de Tsiganes vers ses colonies : Angola, Saint-Thomas, Cap-Vert, île du Prince, au Brésil et en Inde. Un édit de 1.760 leur interdit le port d’arme, la vente de chevaux, d’esclaves au Brésil et impose l’apprentissage d’un métier pour les enfants et l’enrôlement pour l’armée ou des travaux d’utilité publique.

 

   Fut également pratiqué la déportation de Tsiganes en Espagne en direction des colonies d’Afrique et d’Amérique, principalement sous le règne de Ferdinand VI.

 

   Au XVIIème siècle les Tsiganes français furent expédiés, principalement sous le règne de Louis XIV, en Guyane et aux Antilles, puis au début du XVIIIème siècle en Louisiane.

 

   En Allemagne les Tsiganes côtoyèrent d’autres nomades autochtones, les « Yennitch » et ces deux communautés furent désignées sous le nom de Tartes, comme ce fut également le cas en Russie. Des Tsiganes sont signalés au XVIème siècle au Danemark, en Suède ainsi qu’en Russie.

 

   Les relations entre Tsiganes et les autres communautés de nomades en Europe engendrèrent des frictions parfois violentes, mais ce qui n’a pas empêché certaines cohabitations et des mariages mixtes.

 

   Des Tsiganes parties de Pologne arrivèrent dans la capitale de Sibérie, Tobolsk, en 1.721. Cestains Tsiganes des Balkans et d’Europe centrale étaient des forgerons réputés tout comme les Indiens de la région de Delhi dont le fer faisait l’admiration d’Alexandre le Grand et des Romains. Mais une part de leurs revenus provenait dans la prédiction de l’avenir par des moyens divinatoires : lignes de la main gauche, mare de café, et plus récemment les cartes (.taro.).

 

   Un début ils vivaient dans des tentes pour dormir. A partir de la seconde moitié du XVIème siècle, l’usage de la roulette s’imposa progressivement.

 

Les chefs de clans tsiganes prirent des titres ronflants tel que duc, prince, et même roi. Au XVème siècle des chroniqueurs notaient qu’il y avait un contraste flagrant entre les membres de tribus, très pauvre, et leurs chefs richement vêtus comme les gents de la haute société, se paraient de bijoux et possédaient des chiens de chasse. L’autorité de ces chefs, d’aspect très respectable, était reconnue dans plusieurs pays d’Europe occidentale et centrale, en particulier en France dès le règne de François ler. Et en Pologne et en Lituanie furent reconnues par le pouvoir des « Rois » et des « régents » Tsiganes ou Polonais à la tête des tribus, et qui étaient chargés de lever des taxes.

 

   Les chefs de clans prétendaient avoir autorité à juger les Tsiganes délinquants, mais les autorités officielles n’accordaient aucune confiance à ces jugements internes d’autant plus que les rumeurs de rapines et d’autres méfaits justifiés ou pas se répandaient à travers toute l’Europe. N’arrivant pas à contraindre les Tsiganes à la sédentarisation les avis d’expulsions se multiplièrent dès la fin du XVème siècle. Ainsi, pour échapper aux expéditions de police ou de l’armée, les Tsiganes séjournèrent de préférence près des frontières afin de fuir à l’étranger en cas de danger.

 

   A partir de 1.539 en Espagne et de 1.573 au Portugal, puis le Milanais sous domination espagnole, Venise, les « saints » états Pontificaux (.bordel de dieu !.), envoyèrent des Tsiganes aux galères et la Suisse cédait volontiers leurs nomades à ces pays. Sous les feus des critiques de religieux le pape Pie V finit par renoncer à l’envoie aux Galères ces Tsiganes.

 

   Au XVIIème siècle les rois du Danemark et de Suède et au XVIIIème siècle dans le landgrave de Hesse-Darmstadt au vu de l’importance des recrutements tsiganes dans les armées, furent acceptés la présence de leurs familles à la suite des troupes. Au XVIIIème siècle se met en place les « Heidenjachten » (.Chasse aux païens.) dans les Provinces-Unies qui n’hésitaient pas à faire couler le sang et qui se termina dès le milieu de ce siècle par l’exode total des Tsiganes de ce pays pourtant narré comme pays très tolérant par nos professeurs ! A partir de 1.775, en Russie, l’on se contenta soit de les inciter à se fixer, soit d’imposer aux Tsiganes un passeport afin de mieux contrôler leurs déplacements.

 

A partir de 1.561, en France, était prévu pour les Tsiganes le rasage des cheveux et de la barbe, où l’envoie aux galères. Au Portugal, à partir de 1.715, l’on condamnait aux travaux forcés ces nomades. Des interdictions de circuler et des décisions d’expulsions étaient assorties de diverses peines tels que mort par pendaisons sans jugement préalable en Allemagne (.principalement au Wurtemberg et en Prusse ou des femmes subissaient la même peine que les hommes.), en Bohème, en Moravie, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas (.ou parfois l’on obligeait les enfants à assister à l’exécution.), au Luxembourg, en Espagne et certains états d’Italie. La flagellation et la mutilation d’une ou deux oreilles étaient pratiquée sur les deux sexes.

 

   Sous l’Empire français fut décidé d’envoyer en 1.802 des Tsiganes en Louisiane, mais avec la reprise de la guerre ils furent envoyés aux travaux forcés – hommes, femmes et enfants, les récalcitrants étaient emprisonnés ; ces mesures prirent fin en 1.806.

 

   Dans les états roumains, les esclaves Tsiganes étaient classés en 3 catégories : les esclaves de la couronne, ceux du clergé et ceux de la noblesse, et ce, jusqu’au XIXème siècle. Dans ces états, qui épousait un(e) Tsigane était promu esclave ! Les maîtres pouvaient leurs asséner divers sévices, mais n’avaient pas le droit de les occire. Selon Vaux de Foletier les conditions s’améliorèrent sous le règne de deux voïvodes, mais leurs décisions ne concernaient pas uniquement les « gents du voyage ». En effet, Constantin Mavrocordato, qui a été élu par les diètes de Moldavie et de Valachie entre 1.731 à 1.769, mais avec le consentement de La Porte, à plusieurs reprises fut prétendument influencé par les « Lumières », mais il cherchait à renforcer le pouvoir au détriment de la noblesse et aussi pour endiguer la fuite des paysans que se regroupaient en bandes de vagabonds plus ou moins dangereux. Il abolit le servage en 1.748 en Valachie et en 1.749 en Moldavie. Et en ce qui concerne Grégoire Alexandre Ghika (.ou Grigore Ghica.) il supprima certaines restrictions envers les non Roumains, et donc, pour les Tsiganes. Il libéra les esclaves d’état en Valachie en 1.837. Peu après se fut le prince Michel Sturdza qui en fit autant en Moldavie. Puis ce dernier fit libérer en janvier 1.844 tous les Tsiganes dépendants du clergé en Moldavie, ainsi que ceux qui pratiquaient un métier en ville. Les esclaves dépendant du clergé en Valachie furent libérés par le prince Bilbesco. Les esclaves Tsiganes dépendant de particuliers furent libérés en Valachie par le prince Barbu Stirbei.

 

 

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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