L’empire Mède :

De – 663 à – 553.

 

   Le philosophe ionien (.voir Annexe.) Thalès de Millet (.v - 640 à - 562 ou v - 625 à v - 546.), le premier des « septe Sages » est le premier à annoncer en - 585 que la Lune est éclairée par le Soleil et en déduit le principe des éclipses. Thalèsaurait ramené d’Egypte ses connaissances en géométrie. Le philosophe Anacharsis (.ou Anakharsis / VIème siècle.), d’origine Scythe est considéré comme appartenant aux « septe Sages », il est également considéré comme étant le précurseur des « cyniques ». Autre philosophe ionien disciple de Thalès, Anaximandre (.v – 610 à v – 547 / voir Annexe.) déclare la matière infinie et éternelle et esquisse l’idée d’évolution des être vivants.

AFRIQUE :

   Egypte :

  Epoque Saïte (.ou Basse Epoque.) v - 664 à v - 525 : La ville de Saïs prend de l’importance sous le XXIVéme dynastie (.- 727 à – 715.) et atteint son apogée sous la XXVIèmedynastie. Le fils de Néchao ler, Psammétique ler (.Naboushezibanni pour les Assyriens / v - 664 à v - 610.), premier pharaon de la XXVIèmedynastie, prince de Saïs et gouverneur de Memphis, obtient rapidement une large autonomie. Il fait alors appel à des mercenaires grecs et à une marine phénicienne, il soumet les chefferies du delta et devient maître d’une grande partie de l’Egypte v - 656. Memphis est prise pour capitale. Il prend le contrôle de la Palestine v - 630, arrête des bandes de Scythes à Asdod v - 626 et intervient militairement contre Babylone en Syrie v - 616. Ayant autorisé la création d’un comptoir commercial à Naucratis par les Milésiens (.de Milet, mais une douzaine de cités grecs investirent dans la ville et fondèrent le temple d’Hellénion en l’honneur des divinités hellénistiques / Naucratis déclinera après la fondation d’Alexandrie.), le commerce se développe avec la Grèce et la Phénicie (.voir Lydie.). Des communautés grecques, phéniciennes et juives s’installent en Egypte et les pratiques hellénistiques influencent la culture égyptienne. Le culte de la déesse de la ville de Saïs, Neïth, est favorisé, de nombreux temples anciens sont restaurés, alors que le peuple multiplie les adorations pour les images pieuses et d’anciens pharaons et notables, tel que Imhotep et Amenhotep font l’objet de cultes au même titre que des dieux. Néchao ll (.- 610 à – 595.) renforce l’armée, développe la cavalerie et achète des trières grecques. Il se bat aux coté des Assyriens contre le royaume de Juda v - 605, remporte la bataille de Megiddo et les Juifs doivent verser un tribut, mais il est défait à Karkemish (.ou Kerkemich ou Qarqémish.) et à Hamath par les troupes babyloniennes et il est contraint d’évacuer la Palestine en - 605. Il parvient à repousser les Babyloniens en – 601. Il entreprend la construction d’un canal Nil / mer Rouge pour faciliter le commerce. Il aurait financé une expédition phénicienne qui aurait fait le tour de l’Afrique. Psammétique ll (.- 595 à – 589.) fait effacer sur les monuments le nom des pharaons Noirs de Napata et avec ses mercenaires Grecs, Cariens et Phéniciens fait envahir le pays de Kouche et Napata est pillée. Apriès (.ou Ouatubri / - 589 à – 570.) occupe v - 574 Tyr, Sidon et Chypre et s’oppose aux visées territoriales de Nabuchodonosor sur l’Egypte. Il accueille de nombreux réfugiés juifs. Il veut aider le roi de Cyrène à lutter contre la colonisation grecque, mais suite à sa défaite, il doit faire face à une révolte populaire. Il est accusé de favoriser abusivement les Grecs, il est déposé et tué par le général Amasis ll (.ou Amosis ou Aahmès / - 570 à - 526.) qui est revenu avec une armée babylonienne en – 567. Amasis qui fait également appel à des mercenaires grecs reconstitue la marine de guerre, puis reprend le contrôle de la Palestine et de Chypre en – 560. Il contraint les commerçants grecs à commercer dans le seul port de Naucratis. A cette époque grâce à l’irrigation, les oasis de l’Ouest sont mises en valeur.

   L’époque Saïte est marquée par une nostalgie de la grandeur passée. Les pharaons se font inhumer à Saïs dans le temple de Neith, déesse protectrice de la ville, mais Memphis reste la véritable capitale. L’armée comporte d’importants contingents d’élide composé de Cariens, de Ioniens et de Doriens. Des comptoirs sont ouverts pour les cités de Milet et de Tyr. Naucratis qui est fondé par les Milésiens sous Psammétique restera très prospère jusqu’à la création d’Alexandrie. Les Grecs de Naucratis introduisent en Egypte la fabrication de la poterie lustrée au VIème siècle.

   C’est à l’époque Saïte que l’écriture hiératique est progressivement remplacée par le démotique (.du grec demotika = populaire.).

   Kouche :

  Royaume de Napata : Napata garde le contrôle de la haute Egypte jusque v - 656. Les tensions avec l’Egypte reprennent quand Anlamani rassemble une armée à Ouaouat. Aspelta (.v - 593 à v - 568.) préserve son royaume, mais ne peut empêcher Psammétique de piller Napata v - 593.

  Royaume de Méroé : Après la destruction de Napata, les rois Kouches prennent Méroé, plus au Sud, comme capitale, mais continuent à se faire sacrer à Napata.

   Grecs / Cyrénaïque :

   Suite à une forte sècheresse à Théra, Cyrène est fondée sur le djebel Akhdar par un Grec de Thira, Battos ler (.ou Battus.) v – 631, fondant ainsi la dynastie des Battiades (.- 631 à – 440.), avec des colons théréens et des crétois. Y est développé l’agriculture et l’élevage. Le commerce prend de l’importance avec la Grèce, Carthage et, via l’oasis de Siwah, avec l’Egypte et le Sud saharien qui fournit or, ivoire, pierres précieuses, parfum, plumes d’autruches, esclaves, etc… Est réalisé un sanctuaire avec la fontaine d’Apollon et les temples d’Apollon et d’Artémis. La colonie doit également faire face aux razzias des nomades Asbystes, Nasamons, Maques et Marmarides. La colonie est renforcée v - 575 par l’arrivée de Péloponnésiens, de Crétois et de Dodécanésiens. Pour faire face à l’afflue de colon grecs, les nomades libyens font appel au pharaon Apriès, mais se dernier est battu par Battos ll à Irasa v - 570. Plus tard, Arcésilas ll le Dur (.- 565 à - 555.) est battu à Leukôn par les Libyens et doit réduire ses prétentions territoriales sur la Cyrénaïque. Battos lll le Boiteux (.- 555 à - 535.) ouvre le dialogue avec l’aristocratie.

   Proto-Berbères :

   La vénération qui remonte au néolithique du bélier, des antilopes et d’autres animaux, apparaît à cette époque sous forme totémique dans certaines tribus, voir même de divinité tribale. Sont encore vénérés singes, serpents et lions. Même si les populations d’Afrique du Nord adoptent partiellement certains cultes puniques tels que l’adoration du dieu Baal, elles vénèrent le Soleil, la Lune, les montagnes, certains rochés et les cavernes. Ces rites subsisteront jusque sous l’empire Romain, car « saint » Augustin reprochera au peuple de monter sur les montagnes et de pénétrer dans les souterrains afin de se rapprocher de leur dieu. En Libye de jeunes femmes se baignent nues afin d’obtenir la fertilité de la terre, des animaux et des humains. En a découlé un rite féminin probablement influencé par celui dédié à Tanit par les phéniciens avec quelques influences grecques faisant penser au culte d’Athéna (.ces pratique subsistèrent jusqu’au XXème siècle dans le Fezzan.). Il semble qu’il y eut localement, comme au Moyen-orient et chez les Carthaginois des offrandes de nouveaux nés, ces sacrifices, avec l’arrivé du christianisme eurent à partir du lllème siècle de notre ère des agneaux comme substitue. D’autre part, même si les rois indigènes restent largement indépendant des Carthaginois, le punique est progressivement adoptée comme langue officielle et son emploi restera courant dans les campagnes sous l’empire Romain, car seule une élite sera romanisée (.les rois Massinissa et Micipsa tenteront en vain d’imposer l’usage du libyque à la place du punique.).

   Il ne faut pas oublier la vénération de Génis, ou Djinn (.ou Djennoun.) dont les croyances subsistent encore au XXIème siècle.

  Garammantes : Très vite, les Garammantes, des guerriers nomades, installés au Fezzan, prennent le contrôle des pistes caravanières et développent le commerce entre l’Afrique noire d’une part, les Phéniciens et les Grecs d’autre part. Ils travaillent le fer et adoptent l’usage du char.

  Maghreb : La diversité géographie favorise l’alternance entre agriculteurs et nomades. Toutefois la région de Cirta (.actuelle Constantine.) qui s’est développée à l’époque mégalithique, semble avoir été à l’origine de l’état numide. L’Ouest, plus sauvage, sera à l’origine de la culture maurétanienne.

   Carthage :

   Afin de faire face au péril grec, les Carthaginois se fédèrent avec les comptoirs Puniques.

   Dhar Tichitt :

   Principalement suite à la désertification, la civilisation de Dhar Tichitt décline et l’élevage comme l’agriculture disparaissent.

EUROPE :

   Grèce (.voir Lydie.):

   Au VIème siècle les familles aristocratiques déclinent en nombre et leurs querelles favorisent l’essor de la bourgeoisie. Alors, émergent des hommes forts ou tyrans, issus de la bourgeoisie ou de l’aristocratie. Le long des côtes l’économie se développe en même temps que le commerce maritime, mais les cités de l’intérieur restent pauvres. Byzas, roi de Megara, fonde v – 657, la ville de Byzance sur le cite d’un port thrace. Peut après les Grecs colonisent les côtes de Thrace. Cyrène est fondée v - 631 dans une région riche en blé, en vin, en fruits et en silphion (.plante aromatique et médicinale.). Comme le blé est rare en Grèce, des comptoirs sont fondés en mer Noire ou les Grecs échangent de l’huile et du vin contre divers produits (.voir Scythes.). L’ont achète en Egypte du lin pour les voiles et du papyrus, en Syrie de l’encens, en Libye de l’ivoire. Un premier comptoir est ouvert en Albanie v - 627. Comme encore de nos jours en Inde, les filles sont considérées, à l’époque classique, comme une charge et les familles pauvres n’hésitent pas à exposer leurs fillettes dans les rues pour qu’elles soient adoptées, mais le plus souvent elles sont prises par des proxénètes pour la prostitution dès l’âge de 6 / 7 an. Vu sa position géographique, Corinthe devient un grand centre de commerce et de prostitution.

   Homère avait imaginé la terre sous la forme d’un disque bordé d’océan. Thalès, qui imagine la terre sphérique, prévoit v - 585 une éclipse du soleil. Selon Xénophane, les Thraces avaient les yeux bleus et les cheveux roux.

  Première guerre Sacrée : Les Phocidiens v - 590 dépouillent les pèlerins se rendant à Delphes, mais les Thébains y mettent un terme.

  Les Phocéens : Ils fondent Massalia (.Marseille.) v - 600, sur le territoire des Ségobriens afin de pouvoir contrôler le commerce de la vallée du Rhône ou transitent des marchandises provenant de (.Grande.) Bretagne, l’étain en particulier – Les Grecs cherchent ainsi à contourner la route de l’étain qui transite par le détroit de Gibraltar et qui est contrôlé par leurs adversaires les Phéniciens -. Ils développent également les échanges avec le royaume de Tartessos en Ibérie. Ensuite ils colonisent la côte ou ils fondent plusieurs établissements : Antibes, Nice, Agdes, etc… Ils fondent Aléria (.ou Alalia.) en Corse v - 565 et concurrencent les commerçants carthaginois et étrusques.

  Corinthe : Corinthe surpasse en richesse les autres villes grecques, mais certains fuient le nouveau pouvoir (.voir Etrusques.). Corinthe atteindra son apogée avec Périandre (.– 627 à – 585.) qui soumit Corcyre (.Hérodote affirme qu’il envoya en Lydie 300 enfants de Corcyre pour qu’ils soient réduit en esclavage, mais les Samiens – de Samos - s’y seraient opposés.) ainsi que toute la Grèce occidentale et l’Ilyrie. Lors d’une dispute il tua son épouse Mélissa. Afin de résoudre la crise agraire et démographie, il interdit l’achat d’esclaves, dévalue la monnaie et favorise l’industrie et le commerce. De novelles colonies, telles qu’Apollonia, Leucade et Potidée, sont fondées. Après la chute de la tyrannie v – 582, Corinthe s’alliera à Sparte, puis déclinera rapidement à la fin du VIème siècle.

  Sparte : Argos ayant la suprématie dans le Nord-est du Péloponnèse, Sparte finit par obtenir l’alliance de Tégée ainsi que de plusieurs autres cités. Après la victoire sur Argos à Tégée au VIème siècle prend forme la « Ligue du Péloponnèse ».

  La deuxième guerre de Messénie (.v - 640 à v - 620.) : Les Messéniens qui se révoltent obtiennent le soutien des Arcadiens, d’Argos et de Sicyone, Sparte a le soutien de Corinthe l’ennemie traditionnel d’Argos et recrute des mercenaires crétois. Cette guerre aboutie à l’annexion de cette province par Sparte. Suite à la soumission de la Messénie Sparte y implante des Dryopes chassés d’Argolide, des Argiens venant de Nauplie et des Skirites d’origine d’Arcadie.

   Au début du VIème siècle, Sparte se ferme aux influences étrangères et pratique la xénélasie en expulsant les étrangers provenant des états ennemis.

  Athènes : Sylon tente de s’emparer du pouvoir en – 632, mais Mégaclès avec les Alcméonides, une riche famille, fait massacrer ses partisans. Dracon publie v – 621 un code de droit public. Afin de se désenclaver, Athènes annexe v – 600 l’île de Salamine. La ville d’Athènes garde un urbanisme anarchique, les maisons ont au maximum deux étages, de nombreuses venelles n’ont pas d’assainissement et les professions sont regroupées par quartier. Solon, devenu archonte encourage l’établissement d’artisans étrangers. Il réforme v - 594 le pouvoir et le social. Sa « sisachtie » (.levée du fardeau.) annule les dettes contractées par les paysans les plus pauvres leurs évitant ainsi l’esclavage économique. Il réglemente le forage des puits et favorise les cultures arbustives. Il donne une constitution et divise le peuple en quatre classes censitaires selon les fortunes : nobles, chevaliers, agriculteurs et « démunis ». Seul, ceux qui appartiennent aux deux premières classes peuvent devenir archontes. Solon veut combattre l’indifférence et promulgue une loi qui, lors d’une guerre civile, condamne à l’atimie (.privation des droits civiques.) ceux qui ne prennent pas les armes pour l’un des partis. Il encourage la dénonciation, mais ceux qui abusent des accusations, les « sycophante », peuvent faire l’objet de poursuites. Les femmes obtiennent trois statuts : d’épouse, de concubine (.ces deux classes sont cloîtrées dans le gynécée / pièce réservée aux femmes.) et de pornès ou prostituées. Si à l’époque d’Homère la femme avait un statut honorable, à l’époque classique seule l’amour entre hommes est considéré, la femme n’étant qu’un produit de consommation ou de reproduction. Afin de préserver la chasteté des épouses et la pureté de la descendance des citoyens, Solon organise la prostitution, principalement en achetant des esclaves aux pirates et à l’armée. Le quartier du Céramique héberge potiers et prostituées pour les gens du peuple, les « honnêtes gens », eux, font appel aux hétaïres (.demi-mondaines, musiciennes et danseuses.). Le mariage de citoyens (.ou citoyennes.) avec des étrangers et des esclaves est interdit, même sous la « démocratie ». La justice est plus conciliante avec les citoyens qu’avec les gens du commun et cet état de chose perdurera même sous la démocratie ! Après une période de trouble, Pisistrate (.Pisistratides /.v - 560 à v - 527.) devient tyran et prend des mesures favorables aux petits paysans,.il fait planter des vignes et des oliviers, il développe la marine et s’assure un accès à la mer Noire d’où proviennent le blé ainsi que d’autres denrées. Alors que le texte reste mouvant, Pisistrate dans un but de propagande politique fixe le contenu de l’Iliade, il fait édifier les premiers monuments d’Athènes et structure les fêtes religieuses. Par ses conquêtes il fait d’Athènes une grande cité et le commerce maritime est en plein essor. Les galères font leur apparition au VIème siècle, mais leur utilisation ne prendra de l’importance que durant les guerres Médiques. Lorsque les accusés sont reconnus coupables, ils doivent verser une partie de leur fortune aux Sycophartes, des accusateurs professionnels, qui les ont dénoncés. Les condamnés à mort sont précipités dans le barathre, fossé dont les parois pourvues de crochets qui déchiquettent le coupable qui succombe à ses blessures.

  Délos : L’importance de l’amphictyonie de Délos sur le monde Ioniens attire au VIème siècle l’attention d’Athènes qui souhaite prendre le contrôle de la région.

  Chalcis : Devenue puissante au IXème siècle grâce à ses gisement de fer engage à la fin du VlIème siècle une guerre contre Erétrie pour le contrôle de la plaine Lélantine en Eubée (.Guerre Lélantine.) et finit par l’emportée, mais sort ruinée par le conflit.

  Egine : Elle constitue une puissance maritime au VIème siècle, portant ombrage à Athènes qui réussira à la soumettre en -455 et provoquera son déclin.

   Macédoine : La cité de Vergina qui sera à l’origine de l’état macédonien, est fondée v - 650. Les souverains affirment qu’ils sont les descendants des Téménides d’Argos. Au VIème siècle est adoptée la coutume mycénienne de recouvrir la tête des notables défunts d’un masque en or. Plusieurs affrontements ont lieux au VIème siècle avec les Illyriens. De langue différente du grec, les Macédoniens s’hellénisent rapidement au contacte des marchands grecs qui fondent à cette époque des comptoirs sur la côte.

  Confédération thessalienne : Plusieurs cités dont Pharsale se regroupent au VIème siècle en une sorte de confédération ou la dynastie des Scopas y joua un rôle prépondérant jusqu’en  - 515.

  Illyrie : Des grecs venus de Corinthe et de Corcyre fondent Epidamnos en - 627. Peu après des grecs fondent Apollonie.

  Bosphore :Au VIème siècle les Milésiens y implantent la première colonie grecque.

   Grande-Grèce :La cité deMégara Hublaea fonde Sélinonte v - 651 ou - 628. Suite à la seconde guerre de Messénie de nombreux Grecs originaire de cette région du Péloponèse viennent s’établir dans la ville de Zancle fondée vers  v – 730 par des Grecs de Chalcis et de Cumes et donneront à cette ville le nom de Messine au Vème siècle. Des Rhodiens et des Cnidiens tentent en vain v - 580 de s’établir à Lilybée en Sicile. Ensuite les Cnidiens investissent les îles Eoliennes au Nord-est de la Sicile. Les Syracusains fondent Camarina en - 598. En Sicile, la première tyrannie est établi par Panunzio v - 600 à Lentini, et Phalaris (.- 572 à - 556.) qui a instauré la tyrannie à Agrigente étend les limites de sa cité en s’accaparent des terres aux Grecs de Gela et de Sélinonte et en refoulant les Sicanes, ce qui lui permet de développent l’agriculture. Phalaris est réputé pour avoir cuit ses ennemis dans une marmite en forme de taureau.

   En Sicile, les premiers grands temples sont édifiés à partir de - 570.

   Celtes :

  Hallstatt : Ce n’est que v - 600 que les Celtes pénètrent en Irlande et y introduisent l’usage du fer. C’est pendant le Hallstatt ll (.ou D1 / v - 600 à v - 525.) que les Celtes adoptent le glaive court et délaissent partiellement les tombes à char au profit du retour du tumulus. L’élite achète de la soie de Chine et du vin de grèce. Massalia joue un grand rôle dans les échanges commerciaux. Le commerce de l’étain provenant de Cornouailles transite par les vallées de la Seine et de la Loire, puis par celle du Rhône. Alésia, selon Pline l’Ancien, profite du commerce de l’étain pour développer sa métallurgie.

   Illyriens :

   Selon Hérodote, c’est v - 600 que des populations Thraces, les Sigines, viennent s’installer dans la région de la Serbie actuelle et donne naissance à une culture thraco-illyrienne.

   Italie :

  Etrusques :Au VIème siècle, les Etrusques étendent leur domination en Italie pour former v - 550 un empire colonial. Au VIème siècle les villes latines Capène et Faliènes adoptent la culture étrusque. Afin de contrôler l’un des deux gué qui franchissent le Tibre, points de passage du commerce vers le sud, le roi de Tarquinia, Démarate, impose à Rome son fils Tarquin l’Ancien (.- 616 à - 578.). Les devins étrusques s’adonnent près de Rome aux « vaticinations » (.de vaticinatio = prédictions de l’avenir.) sur un mont qui va prendre le nom de Vatican.

   Rome : Ancus Martius (.v - 639 à – 616.) fonde le port d’Ostie. Tarquin l’Ancien (.- 616 à - 578.) introduit à Rome l’usage étrusque du « Triomphe ». Selon la légende Tarquin aurait instauré les féries romaines ou « Feriae » (.fêtes religieuses.). Les constructions se multiplient : forum, grand cirque, temple de Jupiter Capitolin, « cloaca maxima », et est instauré le triomphe qui est une coutume étrusque. Les premières maisons en pierre remplacent les constructions de bois et de torchis. Suite à une révolte Tarquin est assassiné et Servius Tullius (.son vraie nom serait d’origine étrusque Mastarna ou Vibenna et serait originaire de Vulci / - 578 à - 534.) supposé de naissance divine, monte sur le trône. Il aurait entrepris des réformes institutionnelles selon la légende - il aurait divisé les citoyens romains en classes censitaires.

   Ibérie :

   Au VIème siècle, les Celtes s’implantent dans la vallée du Duero et dans la Meseta centrale et édifient la ville de Numance.

  Tartessos : Arganthonios (.v - 620 à v - 540.) s’allie aux Phéniciens afin de faire face aux Carthaginois qui fondent Ibiza v-654 et qui cherchent à contrôler le commerce de la région.

   Slaves / Finno-Ougrien :

   Les Slaves consolident leurs dominations vers le nord et assimilent les populations Finno-Ougriennes. L’une de ces tribus a pris le nom de sa rivière qui veut dire en Finno-Ougrienne Mos (.Eau.) et Ka (.trouble.) et qui donnera le nom de Moskova. L’art des Finno-Ougriens est animalier, mais leurs représentations géométriques sont plus simples que celle des Scythes.

   Gètes :

   L’inhumation remplace après – 650 l’incinération.

 

   Méotes (.ou Méothes.) :

 

   La culture méote fait son apparition dans la vallée du Kouban au VIIème siècle avant notre ère. Les Méotes (.probablement de proches parents des Adyghés, ou Adygués – ces derniers sont signalés v – 1.000 dans l’ouest du Caucase et donneront naissances aux peuples actuels : les Adyghés, les Tcherkesses, les Kabardes, les Ubykhes, les Abasines, les Chapsouges et les Abkhazes.) élèvent chèvres, bovins, mouton et cheval, et cultivent principalement du blé et de l’avoine. Leurs maisons sont en torchis. Les tombes comportent des restes d’animaux sacrifiés. Après avoir été vassale des Scythes, l’aristocratie méote tissera des liens avec le royaume du Bosphore et développera le commerce avec les Romains. Les Méotes sont à l’origine de la culture « Zoubov-Vozdvijenskaïa » (.voir chapitre 12.).

 

   Colchidie :

   Les Milésiens s’y installent v - 630. Pour les Grecs, c’est le pays de la « Toison d’or », affirmation qui sera reprise par Strabon ou il y situe le peuple des Soanes (.ou Svanes.) qui exploitent des torrents aurifères.

   Scythes (.voir aussi Scythes du Moyen-Orient.) :

  Les Scythes royaux : Cette culture est caractérisée par la richesse des tombes princières. A cette époque les Scythes sont divisés en quatre groupes, fédérés sous la direction d’une assemblée de princes. Les Scythes en plus de la triade Tabiti, Papaios et Api, vénèrent d’autres divinités, dont Targitaos qui est selon la légende à l’origine du peuple scythe. Targitaos aurait eu trois fils dont le plus jeunes, Skythès, aurait été le seul capable de bander l’arc paternel, il aurait donc été le premier roi Scythes, ainsi tous les souverains de ce peuple se réclamèrent être descendant de Skythès. Les Scythes commercent avec les Grecs qui se sont établis dans le nord de la mer Noire à la fin du VIIème siècle. C’est le comptoir d’Olbia établit à l’embouchure du fleuve Boug qui est le plus actif dans les échanges avec les Scythes. Ces derniers  vendent blé, bétail, miel, poissons salés, bois, peaux, or et esclaves. L’art animalier devient très stylisé v - 600.

ASIE :   

   Sudarabique :

  Saba : L’aridification s’étend dans la péninsule et affecte le royaume de Saba au VIème siècle. Le barrage de Ma’rib est détruit v - 600 et l’agriculture disparaît presque totalement. Le nomadisme reprend de l’ampleur et se développe un trafique caravanier Nord / Sud et les Sabéens commercent en Mésopotamie.

  Qataban : A la fin du VIIème siècle, Hawfi’amm Yuhan’im prend le titre de mukarrib et le Qataban commence à s’étendre au détriment des royaumes de Saba et de Ma’in. Le Qataban s’enrichit grâce au monopole de l’encens qu’il s’est octroyé.

   Dédanites :

   Ce peuple parlant un dialecte arabe, constitue un royaume dans le Nord du Hidjâz au VIème siècle

   Dilmun :

   La région passe sous la domination babylonienne à l’époque de Nabonide.

 

Babylone :

Empire Néo-babylonien – 625 à – 539 : Nabopalassar (.- 625 à – 605.), un Chaldéen, profite de la faiblesse de l’Assyrie pour prendre Uruk puis Babylone en – 625, puis aide les Mèdes dans leur guerre contre l’Assyrie. Il fait reconstruire la ville de Babylone et fait édifier la grande ziggourat « E-ur-imin-an-ki » (.Maison des 7 gradations entre ciel et terre / voir ci-dessous : Babylone.) à Birs Nimrud, haute d’environ 90 m, en l’honneur de Mardouk, elle sera achevée par son fils. Il évince les Egyptiens et prend le contrôle de la Syrie et de la Palestine avec le concours de son fils Nabuchodonozor ll (.ou Nabuchodonosor – 605 à – 562.) qui bat les Egyptiens à Karkemish en – 605 avant qu’il monter sur le trône et des hébreux sont déportés. Nabuchodonozor ll remarque un hébreux, Daniel, qui a la capacité d’interpréter les rêves et le prend à son service, celui-ci déclarera que Nabuchodonozor ll ayant pêché est atteint d’une maladie et est chassé du milieu des hommes pour vivre pendant 7 ans comme une bête, puis ayant été guérie par un adorateur de Yahvé il déclare la divinité des hébreux comme étant le vraie dieu, hors selon des écrit, Nabuchodonozor ll a quitté Babylone pendant 10 ans pour des motif politiques et religieux, y aurait-il des croyants fabulateurs ? Nabuchodonozor ll, devenu roi, fonde un empire en occupant la Phénicie et la Judée. Jérusalem est mise à sac en – 597 et – 586 avec déportation de populations. Le fils de Nabuchodonozor, Amel-Marduk, est tué par son beau-frère Nériglissar qui donne le trône à son fils Labashi-Marduk, mais quatre mois plus tard Nabonide (.- 556 à – 539.) s’empare du pouvoir à Babylone, puis s’établit à Teima et confit à son fils Bel-Shar-Usur (.le Baltazar de la bible.) la gestion du pays. Son fils fait campagne jusqu’en Cilicie, étend ses possessions dans le golfe jusqu’à Bahreïn et en Arabie jusqu’à Yathribe (.Médine.).

Babylone : Nabuchodonozor ll poursuit la reconstruction de Babylone, les voies se croisent à angle droit et une double muraille de briques de 4 m d’épaisseur protège la ville. Y sont aménagées des portes monumentales. Sont réalisés palais et sanctuaires. L’élément dominant devant être l’édification de la « ziggurat » (.temple-tour / la tour de Babel des hébreux.) d’environs 90 m de base et de hauteur, l’escalier menant au sommet, au septième étage (.ce qui est probablement à l’origine de la légende du « Septième ciel ».), ou se trouve un temple, nommé « Etemenanki » (.Maison fondatrice du Ciel et de la Terre.), qui n’abrite que les principales divinités - A son sommet un prêtre et une prêtresse s’unissaient afin de rétablir le lien entre ciel et terre, deux éléments séparés lors de la création -. La religion est repensée, Marduk est promu dieu créateur, les autres dieux furent créés ultérieurement, premier pas vers le monothéisme, et est rédigé le « Poème de la création ». Est officialisé la création proposée par Ammurabi (.ou Hammurabi, ou Hammourabi / v – 1.792 à v - 1 750.) : L’homme est conçu à partir d’un moule ou est placé de l’argile et du sang provenant d’un dieu déchu immolé. Les humains doivent travailler pour nourrir les dieux grâce aux offrandes dans les sanctuaires et devront subir les humeurs divines tels que famines, déluges, etc… En guise de consolation les hommes pourront bénéficier d’une petite part de sagesse et d’immortalité accordés par Marduk.

Nota : Si la bible donne à Babel la racine « bbl », qui signifie « confusion » dans le sens erreur, les historiens penchent pour la racine « babilim » = « Porte de Dieu ».

Assyrie :

L’empire : Assurbanipal doit combattre son frère Shamash-shum-ukin que son père avait placé sur le trône de Babylone. Alors qu’il combat Assurbanipal, le roi élamite Teuman est décapité lors de la bataille sur la rivière Ulaï en - 653. Il l’évince et place sur le trône babylonien Kandalanu en - 648, mais cette guerre civile laisse l’Assyrie affaiblie. Il bat près de la rivière Ulai, Tempt-Humban-Inshushinak, roi d’Elam et pille Suse en - 646. Il soumet le Dilmoun. Il écrase les Cimmériens v - 642. Après – 627 l’Assyrie sombre dans la guerre civile, Babylone en profite pour reprendre son indépendance, l’Egypte s’empare de la Palestine. L’Assyrie aide Ninive dans sa lutte contre Ecbatane. Les Mèdes, avec l’aide de Babylone donnent le coup de grâce en –612 et Sin-Shar-Ishkun le dernier roi assyrien est tué.

Néo-Assyrie : Assur-Ubalit ll (.- 611 à - 609.) tente de reconstituer un état et prend pour capitale Harran. Il obtient le soutien de l’Egypte, mais il est battu par les Mèdes en - 609.

Urartu :

Le royaume est annexé par les Mèdes v - 600.

Lydie :

Le roi Gygès prend pour capitale Sardes. Après avoir battu les Cimmériens, il se libère de la tutelle assyrienne et fait alliance avec Psammétique ler v - 655. Il est battu et tué v - 652 (.ou v – 644.) par les Cimmériens dirigés par Dugdammi. Son fils, Ardys, se place sous la protection de l’Assyrie, restaure le royaume et le pays prospère. Vers - 600, Alyatte (.v - 610 à – 561.) avec l’aide de mercenaires scythes refoule les Cimmériens et tien tête aux Mèdes de -590 à – 585 avant de conclure avec eux une paix qui reconnaît l’Halys (.actuelle Kizilirmak / Rivière rouge.) comme frontière. La richesse du royaume devient légendaire sous Crésus (.- 561 à – 547.). Crésus s’empare d’Ephèse en – 560, puis soumet les autres cités grecques d’Anatolie. Crésus, ou peut-être Alyatte, invite Alcméon, le fondateur des Alcméonides (.dont font partie Clisthène, Périclès, Alcibiade, etc….) archonte d’Athènes et aurait fait sa fortune.

Cimmériens :

Les Cimmériens lancent des raids en Syrie, attaquent les Assyriens v - 644. Leur chef, Dugdammi (.ou Lygdamis.), meurt v -642. Son fils, Sandakchatrou (.ou Sandakourrou.) se replie v - 640. Ils disparaissent d’Anatolie v - 630.

Phénicie :

Indépendante en – 612, la Phénicie est conquise en – 598 par Nabuchodonozor, à l’exception de Tyr qui finit par signer un compromis en – 572. Tyr émet sa première monnaie dans la seconde moitié du Vème siècle.

Chypre :

L’île retrouve son indépendance en – 612, mais est de nouveau colonisé v - 560 par l’Egypte.

Palestine / Juda :

Les royaumes de Palestine sont annexés par Babylone entre – 612 et – 582. Josias (.roi de Juda / - 640 à – 609.) élimine les cultes étrangers, puis, suite à la découverte du prétendu « Livre de la loi » dans le temple, il réforme la religion judaïque en -622. Il redonne la prépondérance aux prêtres de Jérusalem. La religion pratique néanmoins l’hénothéisme (.ou la monolâtrie / Un dieu domine le culte, mais d’autres divinités sont tolérées.). Il veut s’opposer à l’avance du pharaon Néchao, mais trouve la mort lors de la bataille de Megiddo. En – 605, le pays est occupé par la Babylonie. Joaquim ll (.ou Joachim / roi de Juda / - 598 à – 597.) organise le soulèvement de Jérusalem en – 597, mais la ville est prise et pillée par Nabuchodonozor ll et une première déportation a lieu. Avec le soutien de l’Egypte, Jérusalem se soulève une seconde fois en – 587. La ville est reprise, Sédécias (.- 597 à – 587.), le dernier roi de Juda est déporté à Babylone et a les yeux crevés. Nabuchodonosor nomme gouverneur Godolias, mais ce dernier est assassiné par des nationalistes. Par peur de représailles de nombreux Hébreux se réfugient en Egypte et y entraînent Jérémie. Le Temple est détruit en - 586 et une nouvelle déportation à lieu, principalement vers Babylone. C’est vers cette époque que les Hébreux commencent à utiliser l’araméen au détriment de l’hébreu. En Egypte, Jérémie réforme la religion qui se détache du culte du Temple et devient plus spirituelle.

Nabatéens :

Ces nomades du désert s’emparent du royaume d’Edom au VIème siècle et s’installent dans la région de Réquem ou sera fondé la future Pétra. Ils développent le commerce, principalement celui des aromates avec les Sabéens.

Mèdes :

Cyaxare (.- 653 à – 585.) bat les Scythes au Nord v - 625, unifie les chefferies mèdes, puis rallie d’autres tribus Indo-Iraniennes dont les Perses. Il attaque l’Assyrie avec l’aide de Babylone en – 615, Assur est prise en - 614 et Ninive en – 612 et cette dernière est rasée. Ensuite il annexe l’Urartu, mais ne peut battre la Lydie. Arštivaiga (.ou Astyage.) signe en – 585 un accord avec Alyatte roi de Lydie qui fixe la frontière et devient le beau-frère de Crésus. Il est renversé par Cyrus qui prend Ecbatane en – 553.

Perses :

Les deux fils de Téispes deviennent rois, Ariaramna (.v - 645 à v - 600) de Parsa et Kourash ler (.ou Cyrus ler v - 645 à v - 600.) d’Anšan. Cambyse ler (.v - 600 à v - 559.) vassalise le royaume de Parsa tenu par Arshama et épouse sa fille. Kourash ll (.ou Cyrus ll le Grand / v - 559 à v – 530.) s’établit à Pasargades, fait alliance avec Nabonide de Babylone, s’empare de la Mèdie v - 553 et prend le titre de roi des Perses et des Mèdes.

Scythes du Moyen-Orient :

Les Scythes sous la direction de Madyès aident les Assyriens à écraser les Cimmériens de Cilicie et du Pont v - 638 (.voir Lydie.). D’autres Scythes envahissent la Médie mais sont refoulés v - 628.

Chine :

Période des Printemps et des Automnes : Les Tsin (.ou Jin.) du Shanxi (.ou Chansi.) et les Ts’in (.ou Qin.) entrent en compétition pour la domination de Ho-si et à la bataille de Han en - 645 le prince de Tsin, Houei est battu et fait prisonnier, mais le Tsin ne faiblit pas et la frontière se stabilise entre les deux états pendant trois siècles. Les Ts’i (.ouQi.) imposent leur suzeraineté au Chu (.ou Tch’ou.) en – 656 et obtiennent de tous leurs voisins un serment d’allégeance en – 651, mais leur hégémonie prend fin en – 643. Dans une succession de conflits et d’alliance Ts’i, Song, Tcheng et Tch’ou cherchent à obtenir l’hégémonie sur le monde chinois. Suite à la victoire sur le Ts’i en – 634 le Tch’ou semble avoir imposé sont autorité sur tout le Sud et l’Est. Mais le prince du Tsin, Wen, après avoir usurpé le pouvoir au détriment de son neveux Houan, avec le soutien des Ts’in rétablit sur le trône en 636 Siang (.ou Xiangwang / - 651 à – 612.) le roi des Tchéou qui avait été déposé par son frère Tai en – 635. En – 632 le prince de Song nouvellement allier au Tsin (.ou Jin.) est attaqué par le Chu (.ou Tch’ou.), mais ce dernier est battu à Tch’eng-pou et ses alliers quittent la ligue et le Tsin imposent sa domination dans le Nord de la Chine de – 632 à – 628. Le Tsin lance des expéditions punitives contre les Ti en – 629 et – 621.

Le prince Mou de Ts’in (.ou Qin.) arrivé au pouvoir en – 659 et tente de s’étendre au détriment du Tsin (.ou Jin.), mais il est battu en – 627, alors il tourne ses prétentions vers l’Ouest et obtient la soumission d’une douzaine de tribus « barbares » et il obtient en – 627 les félicitations du roi Siang du Tchéou.

Profitant du conflit entre Tsin et Ts’in, Tch’eng, le prince du Tch’ou rompt - 627 la paix qu’il avait conclu l’année précédente avec le Tsin et ce dernier ayant des difficultés, nombre de ses alliers l’abandonnent au profit du Tch’ou ainsi que du Ts’i. Mou poursuit les guerres engagés par Tch’eng, mais à sa mort en – 614 son fils Tchouang (.ou Zhuang.) étant mineur les seigneurs de Tch’ou se disputent la régence. Toutefois le Tch’ou étant mis en péril par des raids des populations barbares venus du Sud son vassal Ba (.ou Pa.) et le prince de Ts’in interviennent en – 611 et refoulent les intrus. Puis Tchouang mate en – 605 la révolte de Tseu yue.

Mais les luttes se poursuivent entre Tch’ou (.ou Chu.) et Tsin (.ou Jin.)et le centre de la Chine est ravagé par les guerres jusqu’en – 597, date à laquelle le Tsin doit refouler les Pi, alors le Tch’ou impose son autorité aux Tsin, puis en profite pour reconstituer une ligue qui devient importante v - 594. Le Tsinreconstitue néanmoins sa puissance au détriment du Ts’i (.ouQi.) en – 593 en – 593 ou - 592, annexent les états Hiong-Nou de l’Ordo.

Les Wu(.ou Wou.) cultivent essentiellement du riz et un peu de blé et sont d’excellents pêcheurs et ont de se fait une culture légèrement distincte par rapport au reste de la Chine des Tchéou. Toutefois les Wu ont acceptés la tutelle du Tch’ou. Hors en – 584 un avanturier, Wou-tch’en propose à Tcheou-mong, chef des Wu une alliance avec le Tsin et organise une armée sur le model chinois, puis Tcheou-mong se proclame roi et soumet les Tch’ao et les Siu la même année. Au moment ou les Tsin battent les Tch’ou. Ces derniers demandent la paix en – 582 aux Tsin qui imposent leur alliance. En – 578 le Tsin (.ou Jin.) bat le Ts’i (.ouQi.)à Ma-soue.

Suite à une provocation du Tcheng en – 577 le Tch’ou en prend ce prétexte pour rompre la paix et les conflits ravagent de nouveau la Chine.

L’art animalier des Hiong-Nou de l’Ordo influence considérablement l’art chinois v - 650. Les principautés Wu(.ou Wou.) et Yue développent les échanges avec le Japon. L’introduction du fer au VIème siècle permet des avancés technologiques et en particulier la charrue tirée par des bœufs.

Lao-Tseu est né vers – 570 (.voir annexe.).

Inde :

Au VIème siècle le Kashi est prépondérant dans la région de Bénarès.

Selon les sources, Bouddha serait né entre – 566 et – 480 ?

Népal :

Au VIème siècle les Kirats, tribus guerrières venues du Tibet, occupent le pays.

Ceylan :

Peuplée de Nâga et de Yaksha, l’île reçoit au VIème siècle des populations venues du Bengale et / ou de l’Ouest de l’Inde.

Japon :

Selon la légende, la dynastie impériale du Japon aurait été fondée le 2 février – 660 par l’empereur Jimmu Tenno, roi céleste d’une divine bravoure qui descendrait de la déesse du Soleil.

AMERIQUE :

Mésoamérique :

La consommation du chocolat débute v - 600.

Maya :

Période formative moyenne (.ou préclassique moyen.) : Apparition v - 650 des premières maisons rectangulaires, peut-être des édifices cultuels. Les tombes sous les maisons donnent des indices sur les différences sociales. Certaines présentent probablement des corps ayant fait l’objet de sacrifices. Débute, probablement la fabrication du papier. La construction de pyramides se généralise v - 600.

Les îles, future Caraïbe :

Alors que les îles sont déjà habitées au moins depuis – 2.000, par une population qui est peut-être à l’origine de la culture Taïno, une nouvelle vague de peuplement débute v – 600 avec l’arrivé des Arawak qui est partie de la Guyanes. Ils utilisent des anbarcations légères qu’ils nomment « canoa ». Les Arawak cultivent patate douce, tarot, piment, manioc, corrossol, tabac ainsi qu’une variété d’ananas. Ils fabriquent des outils en pierre et des paniers. Ils collectent du coton sauvage et se confectionnent des « hamac ».

Amérique du Sud :

Tiahuanacu et la région des grands plateaux :

Culture de Chiripa v - 1 400 à v - 100 : Un centre cérémoniel est édifié v - 600 avec des stèles sculptées en forme de totem et qui vénèrent père et mère. Ce culte se propage rapidement sur tout le pourtour du lac Titicaca. Sont également construits des « temples entrepôts ».

 

Annexe

 

Religions ou philosophies asiatiques ?

  ● Taoïsme : Eul Li (.ou Er Li.) aurait été conservateur des archives de la dynastie chinoise des Chu, puis ayant constaté le déclin de la dynastie il se serait retiré du monde et serait devenu Lao-tseu (.ou Laozi / Vieux-Maître / v - 570 à v - 490.). Après avoir rédigé sur des bâtons en bambou selon la légende le, « Tao Teh King » (.ou Tao tō king, ou Daode Sing, ou Daode jing / La voie de la Vertu.) composé de 81 chapitres, soit 9x9 (.9 étant l’achèvement d’une création pour les Chinois.), il aurait franchi sur son buffle la « Passe de l’Ouest » ou il y aurait transmis ses écrits à Yin Xi avant de disparaître dans le pays des sauvages et des immortels. Ce philosophe chinois négligé par la philosophie occidentale malgré la mondialisation, élabore une pensée intellectuelle à tendance spirituelle basée sur l’intériorisation et a donné naissance au Tao (.ou Dao = la Voie.). Le Tao, matrice, mère de tout ce qui est sous le ciel, création spontanée ayant eu lieu sans l’intervention d’une divinité. Le Tao est immatériel, il est le « non-être » ou l’impassibilité est proche du vide. Le Tao dit « Appréhende le simple, étreins le primitif, amenuise ton moi, réfrène tes passions ». Le Tao, nous l’avons vu, ne se réfère à aucun dieu et il n’est pas question d’âme individuelle. Les méditations de Lao-tseu sont ressenties comme un désir de s’opposer à une tradition religieuse ancestrale chinoise basée sur les sacrifices dont le but était de satisfaire les dieux. La méditation sur un microcosme dont fait parti l’homme et d’un macrocosme qu’est l’immensité du Ciel (.l’Univers.) doit permettre, avec des idées humbles, d’obtenir l’ « Eveil » qui fournit la bonne voie du Ciel, ou Tao. Par une forme de renoncement (.ou de détachement.) et d’ascétisme l’on doit, en respectant la nature, arriver à trouver un juste équilibre entre le Yin et le Yang, les deux composants de l’univers. La doctrine de non-intervention de Lao-tseu devient une forme de politique qui s’oppose au dirigisme du confucianisme. Par la suite des taoïstes ont souvent adopté des superstitions ou croyances qui constituent une sorte de panthéon plus ou moins fluctuant. Ainsi a été considéré « Laojun » que certains assimilent à Lao-tseu devenu le Dieu cosmique. Il est important de signaler que le Taoïsme, tout comme le Bouddhisme, sont des « religions sans dieu » mais qui sont tolérantes et acceptent la croyance en des divinités divers ce qui n’est pas le cas des religions monothéismes et sectaires a tendance fascisante que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam ! Selon le Tao tout sectarisme neutralise la pensée et étouffe la compréhension de la nature des êtres. D’aucuns affirment que Lao-tseu après avoir franchi la montagne aurait converti les « barbares », cet enseignement aurait influencé Bouddha dans ses méditations. Le taoïsme prendra de l’importance après la chute de la dynastie Han. Le moine Zhang Daoling (.ou Zhang Ling, ou Tchang Tao-ling, ou Tchang Ling / + 34 à + 156 ?.) est considéré comme le révélateur de la religion taoïste (.Zhang aurait reçu en + 142 la révélation de Lao-Tseu en personne, faisant de lui une sorte de Mohammed avant l’heure.) et fonde la première église taoïste, le « Tianshi dao » (.Voie des Maîtres Célestes.), plus connue sous la « Doctrine des 5 boisseaux de riz » en raison de la contribution due par les adeptes à la communauté. Pour lui Lao-tseu est plus qu’un sage, c’est un démiurge venu sauver le Monde. Il promet l’immortalité aux fidèles et affirme que la maladie est le fruit du pêché et qu’il faut se confesser et se purifier pour guérir. Son instruction repose sur le « Daode Sing » énoncé par Lao-tseu. Le patriarcat de l’église est déclaré héréditaire, ainsi lui succède son fils Zhang Heng, puis son petit-fils Zhang Lu, ce dernier instaure même une théocratie à Hanzhong dans le Shanxi quelques années avant la chute de la dynastie Han en + 220. Autre être dérangé à l’image de Mohammed, Yang qui reçu pendant 6 ans, de + 364 à + 370, une série de révélations au mont Mao (.ou Maoshan.) et fonda la « Voie de la Pureté Supérieure » ! Comme en terre d’islam, les empereurs de la dynastie Tang, tel que Li Yuan qui régna sous le nom de Gaozu (.618 à 626.) et son fils Li Yuan qui régna sous le nom de Taizong (.626 à 649.) prétendirent descendre du prophète, non pas de Mohammed, mais de Lao-Tseu !

Philosophie grecque :

L’Ecole Ionienne représentée par Thalès de Millet, Anaximandre, Anaximène et Anaxagore établit des recherches rationnelles et élabore une cosmologie matérialiste et prépare ainsi le terrain aux atomistes. Cette école contraste avec la pensée de Pythagore basée sur le mystère du Monde (.voir Annexe du chapitre 7.).

Le disciple de Thalès, Anaximandre (.v – 610 à v – 546.) considère que le Monde est le fruit de la matière éternelle dans un espace sans borne, mais il pense que la Terre a la forme d’un disque et que les astres gravitent autour de l’étoile Polaire. Il estime que chaque produit est condamné à la destruction pour avoir été formé au détriment d’un autre élément.

LOA-TSEU
LOA-TSEU

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

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 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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Editions H & O
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