Culture chinoise des origines aux grands philosophes :

 

 

   Nota : Additif sur la civilisation chinoise suite aux lectures de l’ « Histoire de la philosophie chinoise » d’Ernst Viktor Zenker (.1.865 à 1.946.), œuvre publiée sur Internet par la bibliothèque uqac du Québec et de « Splendeurs des Han », Beaux Arts éditions, 2.014. Un complément d’informations a été effectué avec l’aide du « Dictionnaire de la civilisation chinoise » des éditions Albin Michel et de « La civilisation de la Chine classique » des éditions Artaud, déjà nommés :

 

 

Troisième partie : Des Xin au XXème siècle

 

 

Dynastie Xin :

L’usurpateur Wang-mang (.+ 8 à + 23.) se fait proclamer empereur en + 9 et donne à sa dynastie le nom de Xin (.Nouvelle.). Il entreprend une nationalisation des terres, interdit l’esclavage, et rétablit les monopoles d’état, contrôle les prix et instaure une nouvelle monnaie (.qui a dit que le collectivisme et la centralisation des pouvoirs étaient le fruit d’un pouvoir communiste dit de « Gauche » !.). Il flatte les lettrés et réorganise l’enseignement au profit des confucéens et obtient les faveurs du réorganisateur du « canon » confucéen, Liou-hin. Mais un certain nombre de confucéens continuent à soutenir l’héritier légitime du trône Liou-siou (.ou Liu-Xiu.). Le devin Yang Xiong (.ou Yang Hiong, ou Yang-Hioung, ou Yang-tse-yun / - 52 à + 18.), développe le coté divinatoire du Yijing, ou « Livre des mutations ». Après être rentré au service de l’empereur Tch’eng-ti, il se met sous la protection de l’usurpateur Wang-mang, ce qui le discréditera aux yeux des autres lettrés. Les revers militaires face aux Xiongnu (.ou Hiong-Nou.) et le changement par deux fois du cour du fleuve Jaune avec l’importante famine qui s’en suivit provoquent le mécontentement des populations et l’ancienne noblesse, qui se considère spoliée, en profite pour se rebeller, mais après l’élimination de Wang-mang, les factions adverses combattent pour le pouvoir, nous sommes loin du pacifisme de Laozi !

Dynastie des Han orientaux (.ou Han postérieurs, ou Second Han.) :

Un cousin de l’empereur Aidi, Liou-siou, récupère le trône et devient empereur sous le nom de Kouang-wou-ti (.ou Guangwudi / 23 à 57.). Il abandonne Si-ngan-fou et prend pour capitale Lo-yang (.ou Ho-nan-fou.) dans le Henan. Ming-ti (.ou Mingdi / 57 à 75.) prétend avoir eut une apparition de Bouddha en rêve, ce qui l’incite à s’informer sur sa vie (.je fais remarquer au passage que les Chinois ont parfois des visions de Laozi et de Bouddha, mais jamais de Jésus ou de Mohammed, tous comme les occidentaux ont des visions de Marie ou de Jésus, voir pour les musulmans du prophète, mais jamais de Laozi, ni de Bouddha, étrange non ?.). Alors il reconnaît officiellement le bouddhisme et fait venir dans l’Empire du Milieu deux Sramana qui introduisent en Chine de nombreux écrits en 65. Le bouddhisme à cette époque avait déjà pénétré la Chine depuis près de deux siècles avec dès le début une dominance du Mahayana, ou Grand Véhicule, et qui finira par s’imposer au détriment du Hinayana, ou Petit Véhicule. Le bouddhisme chinois fut fortement influencé par la légende du bodhisattva d’apparence féminine, Kouan-Yin (.ou Guanyin, le Konnon des Japonais.), être compatissant et sauveur des hommes, et qui dénatura le bouddhisme primitif en mettant l’accent sur la survie des âmes (.je souligne que Bouddha comme Laozi fait de l’âme un non-être et écarte l’idée d’une âme absolu et éternelle.). Malgré l’influence bouddhiste, Ming-ti, paranoïaque et cruel abuse des corvées et devient impopulaire et un soulèvement des masses en 60 mit fin à la construction du nouveau palais impérial du Nord dont le projet était pharaonique ! Ce même peuple para de toutes les vertus son fils Zhangdi (.75 à 88.).

Au premier siècle, Ban Gu rédige le Hanshu, texte sur l’histoire officielle des Han de – 206 à – 25 et ou l’on peut relever quatre classe : les lettrées, les paysans, les artisans et les commerçants. Sa sœur, Ban Zhao rédige un traité d’astronomie et un « nüjie », recueil sur la bienséance des femmes vertueuses et accomplies.

A partir de Ho-ti (.ou Hedi / 88 à 105.) le pouvoir impérial commence à faiblit au profit des grandes familles, puis des eunuques. Les confucéens deviennent trop critique du pouvoir faible et débauché et est de plus en plus discrédite par la plupart des empereurs, et les nominations au sein du gouvernement ne tinrent bientôt plus compte de l’obtention des examens. L’avant dernier empereur des Han Postérieurs, Ling-ti (.ou Lingdi / 168 à 189.) fit graver sur des stèles en pierre les « Cinq canons » confucéens. En 189, au début du règne de Xiandi (.189 à 220.), le général Yuan Shao fit exécuter près de 2.000 eunuques !

Sous les Han orientaux le fer se substitue au bronze pour la confection des armes et des outils. Généralisation de l’araire tirée par des bœufs.

Nota : L’invention du papier en + 105 (.en – 150 selon la brochure « Splendeurs des Han ».) selon contribua largement à la diffusion des écrits dans l’empire.

Le philosophe Wang Bi (.ou Wang Pi / 226 à 259.), mort à 24 ans et principal représentant de l’école des Mystères (.ou Xuan-xue.) et plus proche du néo-confucianisme que du néo-taoïsme, s’opposa à une lecture ésotérique du Yi jing à une époque ou les magiciens avaient leurs entrées à la cour des Han.

Philosophes critiques :

Les lettrés à l’esprit indépendant n’avaient pas leur place dans les écoles traditionnelles, ni au sein de l’administration impériale.

Le confucéen Koung-yu reproche à Yuan-ti (.- 48 à – 32.) de se livrer au luxe et à la débauche alors que son peuple vie dans le dénuement. D’origine modeste, l’anticonformiste Wang-tch’oung (.ou Wang Tch’oung, ou Wang Chong / + 27 à + 97.), ce « Cynique » modéré par ses critiques souvent mordantes, espère « réveiller son époque ». Il attaque les pensées confucéennes et expose des idées matérialistes, rationalistes. Il critique les superstitions, la tradition et le mysticisme. Il pense que la matière est vivante et ne cesse de changer sans intervention divine (.le système atomiste lui est resté étranger.). Il avance avec bon sens que « Si le Ciel avait eu l’intention de produire les êtres, il leurs aurait aussi appris à s’aimer et à s’aider, et non à se nuire et à se détruire » ! (.Nous remarquerons, que comme les Occidentaux, l’idée que le créateur soit un être immonde et vicieux ne lui est pas venue à l’esprit.) ! Wang-tch’oung affirme que le Ciel est insensible, car impersonnel : « Les soupirs de dix mille hommes ne peuvent émouvoir le Ciel », le Ciel ne peut donc ni punir, ni récompenser. L’âme qui est yang meurt avec la chaire qui est yin. Précurseur de « L’homme machine » de de La Mettrie, Wang-tch’oung pense que le destin de l’homme est fixé à la naissance, son rang, sa fortune, mais aussi son caractère ; ainsi les hommes naissent soit bon, soit méchant, seul l’éducation pendant leur jeunesse peut nuancer le caractère, mais non le changer. Pour lui, la folie est due au dérèglement de la pensée (.pour lui, il n’est point question d’influence diabolique ni d’esprits néfastes et donne ainsi une vision moderne de la folie.) et les visions et autres hallucinations sont due à des troubles de l’esprit ou de la diminution de la force vitale, conséquence du vieillissement. De ce gêneur, il ne reste qu’un seul livre sur les quatre qu’il a rédigé, preuve que l’intolérance s’est également manifestée dans l’empire « céleste » et s’est évertuer à oublier celui qui voulait « réveiller son époque » ! Les hommes adorent s’assoupir sur leurs préjugés enfantins !

Taoïsme magico-mystique :

Pendant le règne de Kouang-wou-ti (.ou Guangwudi / 23 à 57.), un mage taoïste, Tchang-tao-ling fonda une secte politico-religieuse qui prit de l’importance. Cette corporation ainsi que celle des Turban Jaune (.ou Huan-gjin.) fondé par un membre de cette même famille des Tchang, un certain tchang-Lou (.ou Zhong-Jue.) qui a élaboré une forme de taoïsme communautaire, et dont il reste de nombreux foyer après son écrasement de + 186, rejoignirent le mouvement de révolte qui c’est effectué au Se-tchouen (.ou Sichuan.) et donc contribuèrent à la chute de la dynastie Han en 220. Le mystique Wan Pi (.ou Wang Bi, ou Wang foutseu / 226 à 249.) donna une grande importance aux hexagrammes et contrairement à Laozi, il considéra que grâce aux hexagrammes l’on peut définir les concepts fondamentaux par des mots.

Taoïsme mahométan : Au llème siècle Zhang Daoling (.ou Tchang Tao-Ling.) se retire en « sage caché » sur la montagne Emei au Sichuan et eut en 155 la vision de Laojun, c'est-à-dire, non de l’ange Gabriel, mais du dieu Laozi. Laojun lui révéla « la nouvelle doctrine salvatrice », sorte de Coran chinois. L’Univers n’est autre que le corps de Laojun et cette révélation est sensée mettre fin aux « six cieux » démoniaque et mettre en pratique l’ère des « trois cieux », salvatrice. Zhang Daoling fonda une lignée héréditaire de vicaires, sorte de calife, représentant Laojun sur terre. Cette secte dite « Doctrine des cinq boisseaux de riz » - les familles étaient sensées fournir 5 boisseaux pour la communauté – reconnaît l’égalité femme, homme, enregistrait naissances, mariages et décès, sacrifiait au Ciel, lors de fêtes, des textes écrits avec des caractères spéciaux reproduisant l’essence divine, brûlait également de l’encens et des herbes hallucinogènes et aromatiques (.ces plantes sont remplacée de nos jours par du bois de santal et les centres communautaires sont remplacé par des temples.). Ces « sacrifice de textes sacrés furent interdit par les empereur qui voulaient conserver l’exclusivité que se rituel.

Taoïsme christique : Taoïste ayant de forts liens avec l’hindouisme et le bouddhisme, Ko-Hiuan (.ou Kohiao-sien, ou Ko-hie Koung.) se lie avec le roi de Wu, Souen K’iuan (.229 à 251.). Mais lors du règne de Tchen-Wou (.238 à 250.) il se retire sur le mont T’ien-t’ai ou trois bienheureux, sortes d’anges, lui révèlent le « Ling pao king », puis monte au Ciel en plein jour ! Sorte de Jésus, ou de Mohammed chinois.

Taoïsme alchimique : Taoïste alchimiste, Ko Hong (.ou Ko Houng, ou Ge Hong / 283 à 343.), se lance dans la recherche de l’immortalité. Il est invité à la cour par Yuan-ti (.ou Chengdi.) de la dynastie des Jin orientaux (.ou Dong Jin, ou Tsin / 316 à 419.). Tout est un, même le « Tao » (.voie, ou cause primordiale.). Pour vivre longtemps, il faut absorber le « Grand élixir » contenant du cinabre d’or. Lors de ses obsèques, le cercueil fut retrouvé vide, car il aurait obtenu l’immortalité.

Epilogue : Au IVème siècle les bouddhistes du Mahayana (.ou Grand Véhicule / voir chapitres 8 & 8 Bis.) présentent Bouddha comme étant un avatar de Laozi. Au Vème siècle les taoïstes décident d’entreprendre le regroupement des textes du Tao afin de composer le Canon taoïste (.ou Daozang, ou Kao chang.). Ainsi de nombreux textes anciens sont collectés, mais souvent révisés afin de répondre aux souhaits et idées des contemporains (.voir Bouddhisme ci-après.). Cette compilation fut classée en trois groupes, ou « Grottes » (.lieu saint ou les écrits taoïstes ont été révélés.) par Lu Xiujing (.ou Lou Sieou-Tsing / 406 à 477.). Celui-ci après avoir abandonné femme et enfants vers l’âge de 30 ans, entre au service des empereurs Wen, puis Mingdi (.465 à 473.), de la dynastie des Liu Song (.fondée par Liu, ou Lieu / 424 à 479.). C’est lorsqu’il fut au service de Mingdi que Lu Xiujing réalisa ses recherches et a ses révélations de textes à tendances prophylactiques et exorcistiques. A ces textes sont rajoutés aux VIIème siècle des textes antiques, puis d’autres rajouts eurent lieu jusqu’au XIIIème siècle. Tao Hongjing (.ou Tao Hong-king, ou T’ao Houng-king, ou Houa-yang tchen / 452 à 536.) est précepteur de la famille impériale, mais n’a aucune influence sur Kao-ti (.ou Gaodi / 480 à 502.) de la dynastie des Tsi (.ou Qi.). Tao Hongjing se retire en 482 sur le Maoshan, collecte des textes taoïstes et en rédige une critique. A la fin de sa vie il doit faire face aux persécutions de l’empereur bouddhiste fanatique Wou-ti (.ou Wu / 502 à 549.) de la dynastie des Liang (.ou Leang / 502 à 555.), mais il réussit à conserver le phalanstère – lieu de rassemblement de sa communauté – qu’il avait fait édifier.

Le taoïsme « moderne » insiste sur les cotés magiques et alchimiques, ainsi des préparations comestibles, liquides ou solides, cherchant à établir un juste équilibre entre le yin et le Yang devrait permettre de prolonger la vie. Toutes ces interprétations spéculatives ont provoquées la multiplication des sectes taoïstes.

Période des trois royaumes de 220 à 280 :

Rappelle : Au Nord, le royaume de Wei (.220 à 265.), fondé par la famille Cao, au Sud-ouest le royaume de Shu Han (.221 à 263.), fondé par la famille Liu, et au Sud-est, le royaume de Wu (.222 à 280.), fondé par la famille Sun. Cette période s’achève par la réunification réalisée par la dynastie des Xi Jin (.Jin occidentaux, ou Tsin / 265 à 316.), fondé par la famille Sima, qui succéda aux Wei, et qui finit par annexer le royaume de Wu en 280.

Pendant cette période de luttes, les institutions, dont l’enseignement, se désagrègent. C’est également à cette époque que le bouddhisme pénétra largement en Chine.

Royaume de Wei : Alors que la famille Cao prenait de l’importance sous la domination Han, le fils de Cao Cao, Cao Pi était poète et devint le chef du groupe des « Sept Poètes » de l’époque « Jian’an (.+ 196 à + 220.), et qui valorisa la nature et l’art. Ces poètes furent : Kong Rong, dit Wenju, Chen Lin, dit Kongzhang, Wang Can, dit Zhongxuan, Xu Gan, dit Weichang, Ruan Yu, dit Yuanyu, Ying Yang, dit Delian, et Liu Zhen, dit Gonggan. Kong Rong est condamné à la peine capitale par Cao Cao, pour ses impertinences, et Liu Zhen est disgracié pour avoir refusé de se prosterner devant l’épouse de son fils, Cao Pi (.ou Ts’ao Pei.). Le premier roi de Wei, Cao Pi et qui prit pour nom de règne, Wen-ti (.ou Wendi / 220 à 226.) affirme son pouvoir avec une main de fer, il écarte les eunuques et la noblesse, il fit fermer les écoles de sa capitale Lo-yang et de ses provinces et délègue les responsabilités à des fonctionnaires dits « impartiaux et justes ». Il rétablit l’Université impériale et l’enseignement des classiques, mais c’est le confucianisme qui fit l’objet des attaques les plus virulentes. En 222 est prohibé l’usage des linceuls à plaques de jade.

Bouddhisme chinois (.Bouddha se dit Fo en chinois.) :

Nous avons vu au chapitre 6 Bis que les premiers missionnaires bouddhistes arrivèrent en Chine au milieu de l’époque Han, mais cette religion ne s’imposera que quatre siècles plus tard. La pénétration du bouddhisme en Chine se fit à l’ouest par la « Route de la soie » et au sud par la mer. Le bouddhisme est attesté en Chine dès + 65. Ce qui présenta un obstacle au développement du bouddhisme fut sont interprétation de l’âme qui se confond avec le cosmos lorsque l’individu accède au nirvana, alors que pour les taoïsme l’âme est immortelle et après la mort reste attaché au corps qui prend une forme éthérée. Toutefois certaine analogie avec le taoïsme favorisèrent la pénétration du bouddhisme. Entre le llème et IVème siècle c’est essentiellement des lettrés et des nobles qui se laissent pénétrer par le dogme bouddhiste. Fortement influencé par le taoïsme, Huiyuan (.ou Houei-yuan / 334 à 417.), devient un maître bouddhiste et fonde le culte d’Amitabha, le Bouddha qui préside le paradis de la Terre pure, à l’Ouest de l’Univers. Il est le fondateur de la secte bouddhiste Tsing-tou. Le bouddhisme eut aussi le grand avantage de favoriser les conditions sociales de la femme. Dans les temples bouddhistes la femme obtient à la même considération que les hommes, ainsi de nombreuses veuves et femmes stériles vinrent se réfugier dans les monastères. La chasteté pratiquée par les bonzes et bonzelles choquèrent les traditionaliste dans un pays ou le culte des ancêtre revêt une grande importance et ne peut être pratiqué que par la descendance familiale, et donc de l’enfantement. Se multiplient les religions bouddhistes (.je préfèrent utiliser le mot religion à celui de secte car l’on ne qualifie pas de sectes le catholicisme et les variantes de la religion réformée par rapport au christianisme dit « Orthodoxe » !.) tels que le Vijnānavāda et le Mādhyamikā. Celle qui s’impose à la cour Tang est le Tantra qui sera en grande partie à l’origine du bouddhisme lamaïste. Un courant du « Grand véhicule » donnera naissance à la « Grande Paix », ou Taiping. Le Chan (.ou shan, ou tch’an, venant du sanskrit « qhyāna » = l’illumination et qui est traduit par « zen » au Japon.) ne peut être atteint que par la méditation qui consiste à s’imposer une absence totale de la pensée. Après l’isolement de la Chine suite à l’avancée des Ouigours et des Arabes, le pays se replie sur lui-même. D’autre part, le trop grand nombre d’ordinations, parfois fictives, l’augmentation du nombre des paysans recherchant la protection des monastères, l’enrichissement de ces monastères suite à de nombreux dons et de fausses ventes, le faste qui s’en suivit, l’édification de temples, l’accaparement de métaux pour la fonte des cloches et des statues, l’entretien des moines et l’organisation de fêtes, l’acquisition de terres, de moulins à eau et de pressoirs à huile par ces dit monastères, sans omettre l’influence des moines au sein de la cour et de la noblesse et de la remise en question de certaines pratiques culturelles traditionnelles – en vers les femmes entre autres -, et enfin l’abus de certaines sectes, engendrèrent des critiques de la part de fonctionnaires et de personnes influentes et ambitieuses.

Nota : Les taoïstes mimèrent le faste bouddhiste dans le but de récupérer des adeptes et afin d’afficher leur attachement à la tradition chinoise imprimèrent sur les chasubles des officiants les 8 trigrammes du Yi jing.

Nota : Le bouddhisme introduisit en Chine plusieurs usage : l’usage de la chaise « haute » en Chine ; cet emploi apporté d’Asie centrale – certaine thérapies – l’usage du prêt sur gage - la vente aux enchères - la loterie - l’aide sociale en ouvrant des dispensaires, des hôpitaux, des hospices, distribution d’aide aux nécessiteux et la création de cimetières pour les pauvres.

Dynastie des Sui (.ou Souei / 581 à 618.) :

Le fondateur de cette dynastie, le général Yang Jian (.ou Yang Kien, ou Wang Toung, ou Wen Tchoung.), qui régna sous le nom de Sui Yang (.589 à 604 / et est appelé après sa mort Wen-ti ou Wendi / l’Empereur lettré.), pose les bases du recrutement des fonctionnaires par examen et fait fermer plusieurs école qu’il a jugé inutiles. Il apporte des modifications aux traditions confucéennes que les orthodoxes déclarent hérétiques.

 

 

 

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Dynastie Souei & T’ang

Chronologie

 

Noms français

 

 

Dynastie Souei

 

Wen-ti – 590 à 604

Yang-ti – 604 à 618

 

Dynastie T’ang

 

Kao-tsou – 618 à 626

T’ai-tsong – 626 à 649

Kao-tsong – 649 à 683

Tchong-tsong – 683 à 710

?

Hiuang-tsong – 712 à 756

Sou-tsong – 756 à 762

Tai-tsong – 762 à 779

Tö-tsong – 779 à 804

?

Sien-tsong – 805 à 819

?

Wen-tsong – 826 à 839

?

 

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Dynastie des Tang (.ou T’ang / 618 à 907.) :

Sous les Tang la tolérance alla jusqu’à autoriser l’islam, le nestorianisme, le manichéen et le judaïsme.

Suite au manque de cuivre sous la dynastie Tang apparaissent à la fin du VIIIème siècle des devises sous forme de billet appelées monnaie volante, ou change commode et furent le monopole de 3 administrations : le ministère des finances, le bureau des revenus publics et du commissariat du sel et du fer.

La dynastie des Tang est fondée par Li Yuang qui place sur le trône son père Tang Kao-tsou (.ou Gaozu / 618 à 626.). Li-yuan affirmait descendre de Laozi et il fit canoniser ce dernier sous le nom de San-t’ien-lao-Kium (.Vénérable sage du troisième cercle.). Kao-tsou fit rétablir les écoles confucéennes. Li Yuang devenu empereur sous le nom de T’ai Tsong (.ou Taizong, Li Che-min / 626 à 649.) fonde une académie confucéenne, mais les néo-confucéens développèrent l’intolérance envers les autres doctrines.

Islam : Le commerce avec les Arabes avait pris de l’importance et en 742 fut édifié dans la capitale Chang An la première mosquée.

Yi jing : A la fin de la dynastie Tang les marchands donnèrent de l’importance à la monnaie et au Yi jing, deux choses méprisées par les lettrés. Les marchands, manipulateur d’argent mirent au point une utilisation du Yi jing avec trois pièces de monnaies chinoises, la face écrite ou figure le nom de l’empereur et le mot monnaie dite mot à mot en chinois « Trésor en circulation » est le yang, et le dos le yin.

Dynastie des Tchou (.ou Zhou / 690 à 705.:

L’empereur Ming-houang-ti (.ou Huan-tsong / 713 à 756.) fonde le « Tsoung siuan », une école taoïste en 741, qui permettait d’accéder aux fonctionnariat, au même titre que l’école confucéenne, mais l’empereur T’ai-tsoung qui arrive au pouvoir en 762 supprime les avantage accordées au diplômées de cette école, qu’il fit probablement fermer.

Confucianisme :

Un collaborateur du pouvoir Tang, Han yu (.768 à 824.), est nommé ministre des cultes sous Hien-Tsoung (.ou Xianzong, ou Hien-tsong 807 à 821.), qui est pourtant un adepte du bouddhisme. Han yu, adversaire acharné du taoïsme et du bouddhisme qu’il tente de discréditer et a le désir de les persécuter. Il arrive à imposer la « prose antique » et tente d’imposer le confucianisme des origines. Contrairement à Tcheou Toun-y (.voir ci-après.), Han yu pense que le « K’i » (.la matière.) peut s’opposer à la réalisation du bien, l’esprit serait donc dépendant du corps. Il protesta de façon si arrogante lorsque l’empereur fit venir en 819 une relique de Bouddha (.un os.) afin d’obtenir une année de prospérité, que Hien-tsong l’exila pour un temps. Le continuateur de Han Yu fut Shao Yong (.ou Chao Yong / 1.011 à 1.077.). Il pose les bases du Daoxue qui préconisait une orthodoxie confucéenne et élabore une présentation des idéogrammes du Yi jing sous la forme d’un cercle nommé « Positionnement spatial successif par Fu Xi des 64 idéogrammes », mais ce cercle n’a aucune application pratique. Tchou Hi (.ou Zhu Xi / 1.130 à 1.200.) met en forme le « Daoxue », que les occidentaux traduisirent par « néo-confucianisme » - ce néo-confucianisme avait déjà été ébauché par Tcheou Toun-y (.ou Zhou Dunyi / 1.017 à 1.073.) – et qui s’appuie sur le Yijing (.voir chapitre 6 Bis.). Ce Daoxue incite au formalisme pudibond et au rigorisme qui trouvera son apothéose sous la dynastie mandchoue. Il dénonce à l’empereur song du sud, Hiao-Tsong la politique conciliante du premier ministre Tang Situi et incite à une guerre de reconquête contre les Jüchen. Ce misogyne affirme que la femme ne peut accéder à la connaissance contrairement à l’homme, et c’est pour cette raison que la femme doit restée soumise et séquestré dans sa maison. Suite à l’abdication des empereurs Hiao-Tsong en 1.189 et Koang-Tsong en 1.194, le nouvel empereur Ning-tsong (.1.195 à 1.225.) Tcheou Toun-y est nommé tuteur du jeune souverain, mais suite aux intrigues pernicieuses de la cour, il est relevé de ses fonctions en 1.197. Tcheou Toun-y pense que l’esprit et la nature ne font qu’un alors que Laozi affirmait que la nature avait existée avant toutes choses. D’aucuns voient dans cette approche de l’esprit une proximité avec les pensées de Platon, alors qu’en réalité cette association esprit / nature semble plutôt voisine du panthéisme de Bruno. Pour Tcheou Toun-y la destiné de l’homme dépend de son organisation physique, mais ce qui n’empêche pas que tous les humains sont prédisposés à faire le bien, affirmation déraisonnée si l’on tient compte des conflits qui empoisonnent les primates abusivement nommés « Sapiens » ! Sou-siun, dit Lao-tsiuan (.1.009 à 1.066.) est le fondateur de l’école des Sou, institution conservatrice avec néanmoins quelques influences taoïstes et bouddhistes. Son fils, Sou-toung-po (.ou Su Dongpo / 1.037 à 1.101.), est un poète réactionnaire et ses critiques des réformes lui valent d’être emprisonné en 1.079, puis exilé. Mais quand l’impératrice assure la régence sous la minorité de Tchö-tsong (.1.085 à 1.101.), elle nomme Sou-toung-po premier ministre de 1.086 à 1.089 et tente de réduire l’effet des réformes engagées par l’empereur Chen-tsong (.ou Zhezong / 1.068 à 1 085.). A la mort de l’impératrice en 1.094, Sou-toung-po est exilé. De famille mandarinale, l’intuitionniste et néo-confucianiste, et qui est considérée comme le plus grand des penseurs de l’époque Ming, Wang Shouren (.ou Wang Yangming / 1.479 à 1.529.) précise qu’il est nécessaire de maîtriser nos passions et suivre la loi naturelle. Il est donc indispensable d’intérioriser la Raison. Wang prêche le « xinxue » que certains traduisent par « philosophie de la conscience ». La conscience en soit est un don du Ciel qui n’a pas besoin d’être complété par une recherche extérieur !

Dynastie des Tang Postérieurs (.923 à 936.) :

Suite au manque de cuivre sous la dynastie Tang apparaissent à la fin du VIIIème siècle des devises sous forme de billet appelées monnaie volante, ou change commode et furent le monopole de 3 administrations : le ministère des finances, le bureau des revenus publics et du commissariat du sel et du fer.

Dynastie des Tang du Sud (.937 à 975.) :

Le sixième enfant de l’empereur Li Jing, Li Yu (.ou Li Chongguang / 937 à 978.) se déclare vassal des Song du Nord (.ou Bei Song / 960 à 1.127.) en offrant un tribut. En 975 Li Yu entreprend une guerre contre les Song, mais il est battu et se constitue prisonnier, il sombre dans un lyrisme mélancolique qui le rend suspect et il est empoisonné sur l’ordre de l’empereur song T’ai tsong (.ou Taizong / 976 à 998.). Li Yu était en admiration devant les petits pieds de sa danseuse Yao Niang et en fit des poèmes élogieux. C’est à cette époque que l’archéologie a constaté la multiplication des pieds bandés. Ces bandages furent pratiqués sur les pieds des fillettes dès l’âge de 8 ans. Ce qui est le plus choquant, c’est qu’aucun lettré ne dénonça cet usage barbare fort douloureux et handicapant ? Cette pratique commença au sein de la grande noblesse, fut plagié par la petite, puis par les riches commerçants, et comme il se doit la populace ne tarda pas à fait de même sous la dynastie Ming (.1.368 à 1.644.) ! Pauvre humanité ! Avec les pieds estropiés les femmes se retrouvaient cloîtrés à la maison et les femmes d’agriculteurs furent réduites à travailler à genoux dans les champs ! Les Mandchous, même une fois sinisés n’adoptèrent pas l’usage des pieds bandés et laissèrent cette pratique aux Chinois de « souche ». Ils interdirent même formellement que les femmes mandchoues adoptent cet usage. En Chine le bandage des pieds sera interdit pour toutes les femmes qu’en 1.911.

Nota : Les Hakka, des Chinois du nord, refusèrent d’adopter le bandage des pieds pour les femmes et décidèrent sous les Song du Sud (.1 127 à 1 279.) d’émigrer vers le sud pour se réfugier dans les provinces du Guangdong et du Fujian ou ils vivent encore de nos jours. Leur parlé est un mélange de mandarin et de cantonnais. La majorité des Taiping en révolte (.1.850 à 1.864.) était des Hakka.

Dynastie des Song du Nord (.960 à 1.126.) :

 

Un général Tcheou, Tchao K’ouang-yin (.ou Zhao Kuangyin.) s’empare du trône des Tcheou et se fait nommé empereur sous le nom de Song Tai-tsou (.960 à 976.). Il réorganise l’enseignement public et confie sa direction au confucéen Tsoui-hioung et les examens publics sont rétablis. L’empereur Chen-tsong (.ou Chen tsoung / 1.068 à 1 085.) prend pour premier ministre le confucéen Wang Anshi (.ou Wang An-che, ou Wang ngan che / 1 021 à 1 086 / ministre de 1 069 à 1 076.) qui, dès 1.069, s’oppose aux confucéens, regroupés derrière leur chef Se-ma-koang, et qui voulaient imposer une cérémonie de repentance à l’empereur suite à des séismes et sècheresses qui avaient ravagé la Chine, le mauvais comportement de la cour et de son empereur étant la cause de ces punitions du Ciel. Consterné de ne pouvoir imposer le châtiment, Se-ma-koang voulu argumenté en affirmant que les empereurs sans pénitence «  comme ils sont maître de tout ce qui existe et peuvent tout faire sans être punis, ils s’abandonneront sans remords à tous les excès et ceux de leurs sujets qui leur sont vraiment dévoués n’auront plus aucun moyen de les ramener à la raison » ! L’on retrouve ici l’argumentation des chrétiens débiles qui pensent que les athées, n’ayant pas peur de l’enfer, se livrent systématiquement à toutes les dérives, méfaits que ces pourritures de chrétiens ont tant de mal à éviter malgré leur peur du châtiment divin ! Voyez comme certains chrétiens peuvent être abjecte et espérer malgré tout en leur accueil au supposé Paradis ! Contenir plus ou moins bien ses mauvais désirs et confesser ceux que vous avez pratiqués ne fait pas de vous un être bon, vous être et resterez ignoble tenez-le-vous pour dit ! Wang réorganise la fiscalité et l’armée, et les corvées sont remplacées par une taxe. L’irrigation est développée et des prêts à faible taux sont accordées aux paysans pauvres. La spéculation des grands marchands est entravée. Souhaitant élargir l’éducation, de nombreuses écoles d’enseignement pratique – droit, fiscalité, administration prennent le pas sur l’enseignement littéraire -, mais cette politique est rejetée par les gens de la cour et Wang doit se retirer en 1.076. Sous la minorité de l’empereur Zhezong les réformes « anticapitalistes » sont sabotées (.voir ci-avant Sou-toung-po.). A partir de 1.093 la plupart des réformes de Wang sont rétablies, mais n’empêche pas l’installation d’un conformisme pesant à la cour.

 

Yin & Yang
Yin & Yang

 

  ○ Le « Grand retournement », ou yin & yang : Le « Grand retournement » (.ou Tai ji tu.), symbole universellement connu, n’apparaît qu’après l’an 1.000, d’aucuns l’attribuent à l’empereur Huizong (.ou Houei-tsong / 960 à 1.126.), dernier souverain des song du nord.

Dynastie des Song du Sud (.1 127 à 1 279.) :

L’empereur Kao-tsong (.ou Kao-tsoung / 1 127 à 1 163.) favorise le bouddhisme.

Dynastie Yuan (.1.280 à 1.368.:

 

Khoubilaï (.ou Koubilaï, ou Kubilaï, ou Kubilay, ou Qoubilaï, ou Qubilaï / 1.260 à 1.294.), avec l’aide du lettré chinois Siou-hing, se documente sur les enseignement confucéen et c’est Jen-tsoung qui officialise la restauration des études confucéennes et de leurs examens et rédige le code de la dynastie Yuan. Les successeurs de Khoubilaï écarteront les lettrés chinois du pouvoir.

 

Empire Ming / source Larousse sur le net
Empire Ming / source Larousse sur le net

 

Dynastie Ming (.Ming = Lumière, Lumineux / 1.368 à 1.644.) & Dynastie des Ming du Sud (.1.644 à 1 661.:

Après une brève ouverture sur le monde les Ming se replient sur eux-mêmes et adoptent les idées de Zhu Xi (.ou Tchou Hi / voir ci-devant Confucianisme.) et par crainte des « Barbares » pratiquèrent une politique isolationniste et édifient la « Grande muraille » telle que nous la connaissons aujourd’hui. Afin d’être plus en mesure d’assurer la défense contre ces barbare l’empereur Yong Le (.1.403 à 1.424.) quitte Nankin pour Pékin plus proche de la Grande muraille. La cité interdite est conçue comme un honneur au Yi jing et donc du Yin et du Yang ; ainsi les trois palais du nord qui constitue les appartements privés de l’empereur sont yin, au sud les trois palais « politico-dyplomatiques » sont Yang. Les Ming restaurent le système confucéen de l’enseignement et des examens et qui sera conservée par la dynastie mandchoue.

Dynastie des Qing (.1.644 à 1.911.)  :

Dès 1.635 de nombreux lettrés confucéens se mettent au service de la dynastie mandchoue. Les jésuites en firent de même. Wen-houang-ti constitue une administration entièrement sous influence confucéenne et fonde la cour des censeurs afin d’imposer cette conception du comportement social. Le premier empereur Mandchou, Qing Shunzhi (.ou Chetsou, ou Chouen-tche / Qing = Purs, Purificateurs en chinois / 1.644 à 1.662.), s’installe à Pékin et les Chinois de Pékin sont transférés au sud de la ville. Sont interdits les mariages mixtes et le bandage des pieds des femmes mandchoues. Il s’entour de jésuites sans pour autant renoncer au confucianisme. En effet, Shunzhi afin de s’attacher les lettrés chinois fait rédiger un dictionnaire avec 40.000 entrées nécessitent la relecture des classiques. Le fils de l’empereur Qing Shunzhi, Kangxi (.ou Kang-Hi / 1.662 à 1.722.), en 1.669, à l’âge de 15 ans, fait arrêter l’un de ses quatre régents, Oboi, et prend la direction du pays. Afin de renforcer la valeur de ses décisions Kangxi ne manque de les accompagner d’une citation ou d’un texte chinois de l’antiquité qui se référait au confucianisme. Il achève ses conquêtes en 1.720 en chassant les Mongols du Tibet et instaure dans cette province sa suzeraineté, peu après l’annexion de l’Alsace par la France, mais bien avant l’annexion de la Lorraine à l’Hexagone. Il impose les dogmes du néo-confucianisme qui s’inspirent des écrits de Tchou Hi. Il prend à son service nombre d’Européens dont plusieurs jésuites dans le but de s’informer culturellement – emprunts artistiques -, mais aussi afin d’obtenir des renseignements politiques, puis il écarte les jésuites qu’il juge devenus trop envahissants. En 1.671 il publie le « saint édit » qui compte 16 commandements à base confucéenne. L’empereur Young tcheng (.1.723 à 1.736.) déclare dès 1.724 le bouddhisme et le taoïsme erronés et donc hors la loi ! Alors il multiplie les brimades sans aller jusqu’aux persécutions. Pas sincérité, ou par prudence, le christianisme ne fit pas l’objet de condamnation. En 1.881, les confucéens du Honan se révoltèrent suite à l’introduction d’épreuves de mathématiques dans les examens officiels ! Ensuite s’opposèrent les tenants du conservatisme, ceux qui souhaitaient un retour aux sources, et ceux qui cherchèrent dans l’occident une voie pour moderniser la Chine.

 

 

 

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Minorités chinoises actuelles

 

 

Voir chapitre 41 Bis

 

 

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POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

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 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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