Petit suplément sur Alexandre le Grand de Macédoine :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nota : Additif suite à la lecture de :

 

« Alexandre le Grand ou le roman d’un Dieu » de Maurice Druon, édition del Duca Paris – 1.958.

 

 

 

 

 

Des antécédents :

 

Le fils d’Amyntas ler, Alexandre ler Philhellène (.Qui aime les Grecs / – 500 à - 482.) se montra courtois avec les Perses jusqu’à la veille de la bataille de Platées en - 479 ou il se rallie aux Grecs. Son fils, Perdiccas ll (.v – 454 à – 413.) trahit successivement Athènes et Sparte. Il accueillit en son palais Hippocrate. Après avoir tué les fils légitimes, Archelaos (.ou Archelaüs / - 413 à - 399.), un bâtard, s’empara du pouvoir. Il abandonna Ægée et prit pour capitale Pella qui possède un accès à la mer grâce au fleuve Lidias. Amis des lettrés il accueillit à la cour Euripide qui avait été exilé par les Athéniens. L’assassinat d’Archelaos plongea la Macédoine dans l’anarchie pendant une dizaine d’années. C’est un cousin d’Archelaos, Amyntas lll (.v – 389 à - 369.) qui devint roi. Il fut assassiné par son épouse, Eurydice, qui devint la maîtresse de son gendre, Ptolémée d’Aloros. Ce dernier tua Alexandre et devint régent du second fils d’Archelaos, Perdiccas lll (.- 365 à - 359.). Celui-ci parvint à tuer Ptolémée, mais il fut par l’armée qu’avait constitué dans son pays natal Eurydice, hors celle-ci fut tuée par son troisième fils, Philippe ll (.- 359 à - 336.) qui devint régent de son neveux, d’ Amyntas lV, qu’il finit par écarter du pouvoir 8 ans plus tard. Hâbleur, débauché : vin, nourriture, femmes ; il ne rechigna pas de descendre dans l’arène pour combattre. Il réforme l’armée et constitua les fameuses phalanges sur le modèle des bataillons thébains. Il prit d’autres modèles sur les bataillons sacrés Thébains ou les soldats vivaient en couple et qui avaient juré de ne pas survivre si l’autre se faisait tuer ; et les autres soldats profitaient de filles achetées, ou enlevées. Il fit assassiner plusieurs prétendants au trône et pour financer son armée il s’empara des mines d’or du mont Pangée. A cette époque le collège du temple royal d’Aphytès nomma Aristandre devin du roi. Philippe épousa Olympias, une des Hétaïres de Samothrace, sœur d’Alexandros, roi d’Epire, et qui avait au sein du temple lavé l’assassina de sa mère. Alexandre naquit vers le 22 juillet – 356. Philippe battit les tribus de Péonèe, les Illyriens et prit aux Athéniens l’enclave de Méthone, mais y perdit un œil. Suite à la défaite Thébaine le Grand Conseil Amphictyonique fit appel à Philippe (.troisième Guerre Sacrée : voir chapitre 8.) ce qui lui permit de faire valider ses conquêtes en Thraces, puis il marcha contre la Thessalie. Après un premier échec, il réussit à écraser le général Onomarchos près du golfe de Pagase. Il le fit crucifier comme sacrilège et fit massacrer 3.000 soldats thessaliens. La Thessalie fut annexée ainsi que le rivage jusqu’à l’Eubée. Démosthène mobilisa les Athéniens afin de bloquer les Thermopyles et Alexandre renonça à marcher sur Delphes. Il prit Philémore comme concubine officielle qui eut Arrhidée pour fils. En – 348 Philippe d’empara d’Olynthe, provocation qui avait pour but d’incité Athènes à réagir. Isocrate (.ou Isokratês / - 436 à – 338.), ancien auditeur de Socrate, abandonna le métier de logographe qu’il jugeait peu digne d’un esprit supérieur. Il vit en Philippe l’unificateur du peuple grec et le seul capable de s’opposer aux Perses. En – 346 Philippe proposa à une délégation athénienne une alliance défensive et offensive, puis il s’empara une vingtaine de villes à la Phocidie, soudoya l’armée athénienne qui gardait le passage des Thermopyles et se rendit au Grand conseil Amphictyonique de Delphes ou il fut nommé président.

 

Toujours la même moralité :

 

Comme plus tard Cicéron et bien d’autres, Démosthène (.ou Démosthenès / - 384 à – 322.), débuta comme logographe – sorte d’avocat qui rédigeait des plaidoiries que devaient lire l’accusé, ou l’accusateur au tribunal -, et il ne rechignait pas à innocenter des coupables et à faire condamner des innocents. Ainsi, il devint le défenseur des riches commerçants et des politiciens ambitieux ce qui l’aide à devenir lui-même un politicien. Il soutint aussi les colonies grecques qui massacraient, ou réduisaient en esclavage des indigènes. Il rédigea en – 349 les « Trois Olympiennes » afin d’encourager les Athéniens à prendre la défense d’Olympie. En – 335 il eut à encourager une plus stricte gestion des finances à Athènes, mais son mépris pour certains peuple aida à se que les indigènes de plusieurs colonies grecques virent en Philippe un libérateur.

 

Alexandre le Grand :

 

A l’âge de 13 ans il apprivoise son cheval, Bucéphale et Philippe lui choisit un nouveau précepteur, Aristotelès, dit Aristote le Stagirite (.- 384 à – 322.), fils du médecin Nicomaque qui était au service du roi Amyntas ll. Il avait été formé à l’Académie de Platon et avait acquis un air dédaigneux. Il avait fondé le Lycée en - 335. Il avait épousé la sœur du roi d’Atarnée, Hermeias, et qui fut détrôné par le roi de Perse. C’est à l’école d’Aristote qu’Alexandre eut ses premières relations homosexuelles. Alexandre rejoignit Philippe alors qu’il assiégeait Périnthe. De son coté, Démosthène multiple les harangue contre Philippe et va jusqu’à envisager une alliance avec les Perses. Alors âgé de 16 ans, Alexandre est nommé par son père régent lorsqu’il part en campagne, il est toutefois secondé par sa mère et Cleitos le Noir est nommé commandant de la garde personnelle. Alexandre profita d’une ambassade perse pour s’informer des routes et de leurs états, de la composition de l’armée et des richesses du pays. A défaut de pouvoir s’emparer de Périnthe et de Byzance, Philipe razzia l’embouchure de l’Istrer occupée par les Scythes. Les Médares dans le sud de l’actuelle Bulgarie se révoltèrent, mais ils furent matés par Alexandre qui avait levé une armée à Pella, puis il donna le nom d’Alexandria à la capitale des Médares.

 

Alors qu’il guérissait de sa blessure à la cuisse, Philippe méditait sur les conseils d’Isocrate qui lui reprocha de ne pas avoir effectué l’unité de la Grec avant de s’attaquer à la Perse. L’année suivante l’Amphictyon demanda à Philippe de venir défendre Delphes qui c’est vu ravir les terres séculairement consacrées à Apollon par la ville d’Amphissa. Philippe traversa la Thessalie, franchit les Thermopyles pour venir s’établit à Elatée – à six jours de marche d’Athènes – afin de soumettre une tribu montagnarde et résoudre une affaire religieuse. Démosthène répliqua en haranguant les foules sur l’Agora, Démade, un orateur soudoyé par Philippe, fut mis en minorité. Suite à se succès, Démosthène se rendit à Thèbes et par son éloquence parvint à faire rompre l’alliance entre les Béotiens et la Macédoine. Fort de sa manœuvre, Démosthène multiplie les ambassades au nom d’une union sacrée en Eubée, en Acarnanie, à Corfou, à Leucade, en Achaïe, à Corinthe, à Mégare et jusqu’à Byzance. Sparte et l’Arcadie refusèrent d’adhérer à la ligue. Philippe envoie néanmoins une armée contre Amphissa qui est défaite par une armée thébo-athénienne, mais Philippe réussit à devenir maître de Delphes, puis en 338, il remporta la bataille de Chéronée contre la coalition grâce à la combativité d’Alexandre. Philippe envoya Alexandre à Athènes afin de négocier un traité d’alliance des cités grecques sous l’autorité du roi de Macédoine. Seul Sparte refusa cet accord.

 

En Perse, Artaxerxès lll Ochos (.- 358 à - 338.), qui fit assassiner tous ses frères afin d’éviter une usurpation fut assassiné par l’eunuque Bagoas, son chiliarque (.ou vizir.). Celui-ci fit assassiner tous les fils du Roi des rois, sauf Arsès qu’il plaça sur le trône qu’il jugea bientôt peu docile et le fit assassiner au bout de 2 ans afin d’un placer Codoman issu d’une branche cadette et qui devint Darius lll Codoman la même année ou Alexandre devint roi. Prudent, Darius lll empoisonna son bienfaiteur Bagoas. L’on disait qu’il avait une armée de 100.000 hommes en Asie, 40.000 issus d’Arménie, de Silicie de Syrie et d’Egypte et autant de mercenaire grecs, sans oublier l’Inde qui selon les « dires » pourrait lui fournir un million d’hommes !

 

Philippe répudia Olympias pour épouser la nièce de son meilleur ami Attale, Cléopâtre âgée seulement de 18 ans. Lors des noces Attale ayant sous-entendu qu’Alexandre n’était qu’un bâtard, le repas se termina en pugilat. Olympia et Alexandre, accompagnés de fidèles tels que Néarque, Harpale et Ptolémée, se réfugièrent en Epire. Alexandre rallia les Lyncestes en révolte contre Philippe, mais se dernier obtint une réconciliation avec Alexandre. Alexandre à 20 ans lorsque Philippe a un nouveau fils, Caranos. En – 336, c’est lors d’une fête en l’honneur du mariage de sa fille Cléopatra avec son oncle, le roi d’Epire, frère d’Olympias, que Philippe fut assassiné par Pausanias après avoir eut l’aval d’Alexandre et d’Olympias pour cet acte, puis cette dernière contraignit Cléopâtre à se suicider avant de sacrifier Caranos dans un temple. Sont également massacrés tous les prétendants possibles au trône. Alexandre devenu roi prétendit avoir une origine divine. La Thessalie se révolta et plusieurs cités grecques, dont Thèbes, dénoncèrent leur alliance avec la Macédoine. Lorsque Philippe disparaît, la Macédoine est au bord de la faillite, alors Alexandre résolut le problème en abandonnant l’étalon or au profit de l’argent qui est un métal très abondant en Grèce. Avec l’encouragement de Démosthène, le général Attale voulu organiser une révolte, mais Alexandre le fit arrêter et exécuter avant de marcher sur la Thessalie, puis sur Delphes, Thèbes et enfin Athènes. Les soumissions furent spontanées et Alexandre se montra conciliant. Le conseil de Corinthe reconnu la souveraineté d’Alexandre et s’engagea à fournir les contingents nécessaire pour la campagne contre la Perse.

 

C’est à Corinthe qu’Alexandre rencontra Diogène le Cynique.

 

Alexandre commence à pacifier la frontière avec les Scythes, il vent femmes et enfant d’une tribu entière et laisse à ses soldats le butin afin de les motiver. Puis il se retourne contre un roi d’Illyrie et ensuite contre les Thébains agités par Démosthène. Ces derniers ayant par deux fois refusé la paix proposée par Alexandre, celui-ci passa à l’offensive, furent massacrés 6.000 Thébains et en vendit 8.000. Toutes les habitations furent rasées, sauf celle du poète Pindare. Paniquées, toutes les cités grecques firent leur soumission. Alexandre exigea que lui soit livré Démosthène, puis se contenta qu’une enquête soit ouverte au sujet de l’argent que lui avaient versés les Perse, Démosthène fut chassé par les mercenaires d’Antipatros et il se réfugia sur l’île de Calaurie ou il alla s’empoisonner dans le temple de Poséidon.

 

Alexandre laisse la régence à sa mère qui est secondée par Antipas et un contingent de 12.000 hommes. A Dion fut célébré une fête de 9 jours en l’honneur des 9 muses : Calliope, Clio, Euterpe, Melpomène, Terpsichore, Erato, Polymnie, Uranie et Thalie, toutes filles de Zeus et de Mémoire.

 

Alors que Parménion faisait passer le gros des troupes par le détroit, Alexandre, alors âgé de 21 ans et 9 mois, s’embarquait comme Agamemnon au cap Sigée et débarqua près de Troie et s’empara à l’Ilion du prétendu bouclier d’Achille avant de lui rendre hommage sur sa tombe. Se fut le satrape de Lydie, Spiridite, accompagné du capitaine rhodien Memnon et de 100.000 soldats, qui fut envoyé pour combattre les Macédoniens. Le capitaine préconisa de pratiquer la terre brûlée, mais les riches exploitants agricoles refusèrent, car la méthode était trop coûteuse. Arrivé sur les rives de la rivière du Granique début juin - 334, Alexandre décida d’attaquer le soir même, l’armée perse qui avait le soleil dans les yeux fut battue.

 

La capitale de la Lydie, Sardes, ouvrit ses portes à Alexandre, puis se fut Ephèse qui ouvrit ses portes. Mais Milet et Halicarnasse doivent être prises de force. Se soumirent la Lycie, la Pisidie et la Pamphylie. Arrivé à Gordion Alexandre se rendit au temple de Zeus ou se trouvait le « nœud gordien - Le laboureur Gordios possédait un attelage de bœufs lié à sa charrue par un nœud. Selon la légende celui qui arriverait à défaire se nœud, dit « Gordien » deviendrait roi de Phrygie et dominerait en Asie, mais jusqu’alors personne n’avait réussi à le dénouer. Alexandre rompit ce nœud d’un grand coup d’épée -. Tarse est prise avant que le satrape eut le temps dit mettre le feu. Quand Alexandre arriva aux portes de la Phénicie, il apprit que Darius avançait à la tête d’une armée estimée à 160.000 hommes. Le 12 novembre – 333 Alexandre l’attaqua dans la plaine d’Issos. Darios prit la fuite laissant à son adversaire son épouse Statyra, sa mère Sisygambis ainsi que toutes ses concubines. Ces dernières servirent au « repos du guerrier ». Et fut décidé la construction d’Alexandrie d’Issos (.en tout Alexandre fonda 24 villes dont les principales figurent sur la carte ci-dessous, mais en fait, bon nombre des villes prétendument crées était déjà avant l’arrivé du conquérant des villages.). Alexandre envoie Parménion à Damas ou Darius avait laissé son trésor de Guerre. Alexandre épousa la fille d’Artabaxe, Barsine, et veuve du général perse Memnon.

 

Byblos et Sidon – deuxième ville phénicienne – se soumirent, mais Tyr se déclare neutre se qui met Alexandre en rage et entreprend en – 332 un siège qui va durer 6 mois. Les Samaritains acceptèrent de fournir 8.000 hommes pour le siège, mais à Jérusalem, Jaddua refusa toutes aides car il avait prêté serment à Darius. Après avoir comblé un bras de mer qui entourait la ville l’assaut s’achève par le massacre de 5.000 Tyriens, la crucifixion de 3.000 autres sur la plage et la réduction en esclavage de 30.000 personnes (.et dire que l’auteur, Maurice Druon, montra dans son livre de la condescendance pour Diogène le cynique ?.). Et les bâtiments furent rasés à l’exception du temple (.Je comprend maintenant pourquoi le pape Benoît XVI à dit que l’athéisme mène au nazisme, car à la place d’Alexandre le seul bâtiment que j’aurait rasé aurait été le temple, les athées sont donc vraiment méprisable, n’est pas ?.).

 

 

 

 

 

Parcours guerrier d’Alexandre / source Larousse sur le net

 

 

Baesine eut un fils nommé Héraclès.

 

Alexandre refusa les propositions de paix présentées par Darius. Il fallu construire une rampe d’accès pour prendre Gaza tenue par Bébembès, un eunuque Noir ; après la victoire il fut attaché et traîné par un char. Ensuite les Macédoniens se dirigèrent vers Jérusalem, alors la population s’avança vers l’envahisseur en procession après avoir ouvert toutes les portes de la ville. Alexandre fit mine de vénérer Yahvé, fit un sacrifice rituel au temple, alors de nombreux Juifs acceptèrent de s’enrôler dans l’armée du « libérateur ». Le satrape d’Egypte, Mazakis, livre Péluse à Alexandre et donna 800 talents d’or, et la troupe eut interdiction de piller la ville. A Memphis Alexandre sacrifia un bœuf Apis et fut peu après proclamé pharaon, il fut « kristo » (.oing en français.) et couronné dans « la maison du double de Ptah » et on le considéra comme étant le fils de Nectanebo ll.

 

Nota de Maurice Druon : La « sedia gestatoria » sur laquelle le pape est porté en procession solennelle reproduit exactement la forme du siège de procession de pharaon qui d’abord se nommait « sed ». Les grands éventails de plus d’autruche secouée devant le pontife sont semblables à ceux qui éventaient les souverains d’Egypte. La tiare pontificale ressemble étonnamment à l’une des coiffes de pharaon et, même que jusqu’au début du XIVème siècle la tiare pontificale était à s’y méprendre l’égale de la double couronne égyptienne. Ce fut Jean XXII, qui avait de bonnes notions en magie et en science initiatique qui ajouta à l’emblème le troisième règne. Les ornements pectoraux des dignitaires de l’église sont une survivance des pratiques égyptiennes. Et enfin, le sacre du souverain pontife est une copie conforme des rites magiques de l’Egypte antique. De même le couronnement des rois de France était d’une pratique proche de celui de l’investiture de pharaon, et de même pour le couronnement des rois britanniques.

 

Alexandre exonèrent le clergé de taxe et ordonna la restauration de Thèbes ravagé par les Perses. A l’emplacement du village de Rhakotis est fondé la ville d’Alexandrie et sa réalisation fut confiée à l’architecte Dinocrate. La Cyrénaïque fit sa soumission. Alexandre se rendit ensuite à la rencontre de l’oracle de Siouah, dit l’Oasis d’Amon. Alexandre se considéra le fils d’Amon et installa sa cour à Memphis d’où il réorganisa l’Egypte. Il prit connaissance de l’enseignement d’Hermès : « Evite les entretiens avec la foule. Non certes que je veuille que tu gardes jalousement ta science ; c’est plutôt parce que tu prêteras à rire à la foule. Entre dissemblables, il n’y a point d’amitié ; les leçons que voici ne comportent qu’un tout petit nombre d’auditeurs. En outre, elles possèdent une propriété singulière ; elles excitent les méchants à mal faire. Aussi faut-il se garder de la foule, car elle ne comprend pas l’excellence de ce qui est enseigné ».

 

Pendant ce temps, Darius se constitua une nouvelle armée estimée à 200.000 hommes, alors que celle d’Alexandre comptait environs 45.000 combattants. Alexandre quitta l’Egypte en – 331, traversa le désert de Syrie, l’Euphrate et le Tigre, puis remporta la bataille de Gaugamèle ce qui provoquant une nouvelle fuite de Darius laissant aux pillards macédoniens son riche camp à Arbèles. Le satrape de Babylone, Mazaios ouvrit ses portes et Alexandre interdit le pillage à ses troupes. Il s’y fait couronner roi et ordonne la reconstruction du temple de Mardouk détruit par les Perses. A Suse Alexandre rétablit symboliquement la vieille reine Sisygambis sur le trône.

 

Pendant ce temps Sparte décidait de s’attaquer à la Macédoine, alors qu’Olympia et Antipas s’affrontaient pour obtenir le monopole des affaires à Pella. Alexandre envoya une forte somme à Antipas pour qu’il puisse refouler l’armée de Sparte, et sans chercher à consolider davantage son empire, il prit la direction de Persépolis. Il scinda son armée en deux contingents, donnant le commandement à Parménion de l’armée qui devait assurer le transport des bagages. De son coté Alexandre doit faire sauter le verrou qu’avaient établi les Perse dans le défilé nommé « Les Portes Persiques ».

 

Pour la prise de Persépolis en – 330, Alexandre donna à ses troupes toutes licence, ce fut un pillage, orgies sanglantes – femmes violées puis égorgées - et des massacres dignes des régiments SS du troisième Reich lors de leur entrée en Pologne ! Seuls furent épargnés le palais royal qu’Alexandre voulait se réserver et celui du chiliarque (.ou vizir.) qu’il destinait à Parménion. Diogène n’avait-il pas raison de mépriser un roi ? S’en suivit un festin gargantuesque noyé dans l’alcool, et qui s’acheva par un immense incendie allumé par « Le Grand » lui-même et ses convives, et qui ravagea tous ce qui avait été épargné.

 

L’objectif suivant fut Ecbatane ou Darius c’était replié. Suite à cette prise, Darius se réfugia chez son cousin Bessus, satrape de Bactriane. Alexandre décida de licencier les Thessaliens chez qui le mal du pays était flagrant, ainsi que la plupart des cavaliers grecs et distribua à chacun une prime de 10.000 talents. Puis il laissa un tiers de son armée à Ecbatane. Après la neige, c’est la canicule et l’armée doit se déplacer de nuit. A Rhagès Alexandre apprit par des officiers perses venus de soumettre que Bessus avait déposé et assassiné Darius en – 330, et voulait se faire reconnaître roi sous le nom d’Artaxerxés IV, sur les provinces orientales par Alexandre. Parti avec 1.000 hommes, Alexandre n’en avait plus que 60 lorsqu’il rattrapa Bessus et son armée qui se dilua dans la nature à l’arrivée des Macédoniens et l’on retrouva peu après Bessus mort. Alexandre passa l’automne à Zadracarta (.l’actuelle Astérabad.) près de la Caspienne.

 

Alexandre se vêtit à l’oriental, coiffa le diadème de Darius et usa d’un de ses sceaux. A l’exception des Grecs, les personnes qui se présentèrent devant Alexandre durent se prosterner, front contre terre. Parménion âgé de 73 ans est remplacé par Cratère. Alexandre repartit avec 23.000 hommes avec une part importante de Perse ralliés à sa cause, mais la majorité des Grecs restants montrèrent leur mécontentement. Il fonda Alexandrie d’Asie, la futur Herat. Ayant découvert un projet de complot, Alexandre fit exécuter le principal suspect, Philotas, ainsi que son père, Parménion. La mort de Parménion incita une majorité d’officier grecs à la méfiance surtout qu’ils avaient appris qu’Alexandre avait constitué un service d’espionnage de ses officiers. En – 329, Alexandre poursuit sa traque dans le froid, au mépris des pertes humaines. Il fonda encore deux nouvelles villes dont l’une d’elles devint l’actuelle Kandahar. Bassus quitta sa capitale Batres et pratiqua la terre brûlée en Bactriane. Après son passage de l’Oxus, Bessus fut destitué par Spitamène, il fut pris par Alexandre qui lui fit subir un châtiment perse - couper le nez et les oreilles - pour avoir trahi Darius, puis l’envoya au frère de Darius qui le fit exécuter. Ayant reçu de nouvelles troupes levées dans l’empire, Alexandre libéra les soldats les plus las. Il nomma son beau-frère, Artabaze, vice-roi de Bactriane. En poursuivant son périple, Alexandre fit ravager une ville pour cause de résistance et une autre pour avoir trahi la population grecque au profit des Perses 150 ans plus tôt. Pour son 27ème anniversaire fut réalisé Alexandrie du Bout du Monde en 17 jours. Pendant ce temps la Sogdiane se révoltait sous la direction de Spitamène, Alexandre répliqua en ravageant 8 villes et en y massacrant les habitants. Ensuite, de septembre au printemps de l’année – 327, l’armée battit la campagne en Sogdiane et en Bactriane, réduisant à l’esclavage les habitants qui n’avaient pas été massacrés. Puis il fit venir de diverses régions de l’empire de quoi repeupler les terres dévastées et furent fondées Alexandrie de Margiane, l’actuelle Merv et Alexandrie de Roxane.

 

Alexandre nomme le fils de sa nourrice, Cleitos, roi de Sogdiane et de Bactriane, mais celui-ci se considérant évincé, rabaissa lors d’une dispute le dieu « Amon-Alexandre » au rang d’humain, et qui n’aurait été rien sans ses soldats, alors le mégalo s’empara d’un javelot et transperça Cleitos. D’autre part, « le Grand » destitua et fit exécuter plusieurs officiers qui avaient osé montré de façon ostentatoire leurs doutes sur l’essence divine de leur maître, qui dans sa paranoïa, allait jusqu’à se parer des cornes d’Amon. Mais parmi les jeunes recrut macédoniens, il y avait un certain nombre de lèche-cul qui s’empressaient de s’agenouiller devant le tyran. En revanche, furent torturés et exécutés une poigné de jeunes officiers qui avaient élaboré un complot. Lasse de la guerre et trop souvent cocufiée, l’épouse de Spitanème décapita son conjoint et offrit la tête à Alexandre qui accepta le présent, mais chassa la femme. De nombreux princes capitulaire à l’exception du puissant Oxyartès, Alexandre fit prisonnier son épouse et ses filles, mais il tomba sous le charme d’une de ses filles, Roxane, qu’il épousa après que son père eut capitulé.

 

Arriva le souverain indien Taxila (.ou Taxile.) dont les terres se trouvaient entre l’Indus et l’Hydaspe, ainsi que plusieurs princes, et lui proposa une alliance afin de combattre Porus maître des terres au delà de l’Hydaspe. Il fallu 9 mois de guerres, de pillages et de massacres à Alexandre pour soumettre les petits royaumes qui se trouvaient avant le royaume de Taxila. L’un des royaumes le plus coriace fut celui de la reine Cléopis, une fois faite prisonnière, le conquérant, au lieu de sacrifier la captive, tomba sous ses charme et passa une nuit torride, et, de retour dans son royaume, 9 mois plus tard elle accoucha d’un garçon qu’elle nomma Alexandre. Il fallu aussi s’emparer de la forteresse d’Aornos qui avait, selon la croyance, résisté à Krishna, qui fut assimilé à Héraklès (.ou Héraclès.), alors Alexandre se venta d’avoir réussi ou Héraklès avait échoué ! Après avoir pris le Mont Méros, qui signifie « Mont de la Cuisse », les Macédoniens virent en ce lieu l’endroit au Zeus enferma son fils dans sa cuisse, et se fut une nouvelle fête orgiaque. Le franchissement de l’Indus s’effectua sur un pont de bateau et l’armée rejoignit les rois Taxila et Ambhi. Le barrissement des éléphants contribua à la défaite de Porus. Bucéphale mourut d’épuisement. Porus et Ambhi se réconcilièrent et Alexandre repris sa route en franchissant l’Acésine et l’Hydraotès, s’empara de Sangala, puis s’arrêta sur la rive de l’Hyphase ou se trouvait sur l’autre rive le roi Xandramès. Mais l’armée refusa de combattre alors qu’il pleuvait depuis près de 70 jours. Les mages confirmèrent qu’il ne fallait pas engager le combat. Alexandre dut acquiescer et l’armée descendit le fleuve, une partie embarquée sur la flotte commandée par Néarque. Les Malles, sur les rives de l’Acésine refusèrent de se soumettre, alors, comme de coutume, Alexandre fonça sur leur capitale et l’armée s’adonna au massacre ; c’est à cette occasion qu’Alexandre reçu sa plus grave blessure. Oxyartès qui rejoignit Alexandre fut nommé vice-roi des Indes soumises. Lorsque Alexandre arriva à Pattala, l’actuelle Haïderabad, au Nord du delta de l’Indus, le roi des lieux avait déjà pris la fuite avec ses sujets.

 

Arrivé à l’embouchure de l’Indus, Alexandre se rendit en mère pour sacrifier plusieurs taureaux en l’honneur de Poséidon, avant de fonder Port-Alexandrie, à proximité du village de Karachi.

 

Une partie de l’armée, sous les ordres de Cratère, se dirigea vers la Drangiane avec le matériel de siège et les éléphants. Néarque prit le commandement de la flotte et longea la côte persique. Avec environ 20.000 hommes, les femmes d’officiers, les prostituées et les marchands, Alexandre longea la côte avec la secrète idée d’entreprendre le tour de l’Afrique. Il y eut de lourdes pertes lors de la traversée du désert de Gédrosie en - 325, et il n’avait plus qu’environs la moitié de ses hommes en arrivant à Poura. Il repartit après avoir fait le plein de vivres, de vin et de prostituées. A Ormouz (.ou Ormuz.) il retrouva Cratère et sa flotte. De retour à Persépolis en - 324, Alexandre nomma roi son garde du corps, Peukesta. A Suse il retrouva son épouse Barsine et son fils Héraklès. Il fit exécuter ceux qui avaient mal géré l’empire pendant son absence. Alors déjà bigame, Alexandre s’éprit d’un eunuque, Bagoas, avec qui il dansait et embrassait publiquement. Au sommet de sa mégalomanie, il abandonna l’habit des rois de Perse ou prendre l’apparence du dieu Hérakles vêtu d’une peau de lion qu’il avait tué à Babylone et s’appuyait sur une massue, ou encore, il s’habillait comme une femme, vêtu d’une tunique courte dégagent les sein et mimant les attitudes de la déesse Artémis, portant arc et carquois, et le croissant de lune dans les cheveux, et aussi, il parodiait Dionysos en organisant des concours de beuverie, offrant un talent d’or au plus grand buveur. C’est encore à Suse qu’il envoya une députation aux ville grecs afin qu’elles valide son état de fils de Zeus-Amon et lui, comme dieu véritable. Mégalopolis, le ville bien nommée, édifia un sanctuaire en l’honneur d’Alexandre-dieu, et à Athènes, le contestataire Démosthène afin reconnu coupable d’avoir reçu des peaux de vin du roi harpale est exilé et le ville reconnu Alexandre comme étant le treizième dieu olympien et vivante résurrection de Dionysos. La Macédoine fut exemptée du culte à ce nouveau dieu.

 

Suite au décès du roi Alexandros d’Epire, c’est sa sœur Olympias qui s’empara du pouvoir et renvoya à Pella Cléopatra. Alexandre épousa ensuite deux autre femmes :la fille aînée de Darius, Staryra, et la fille cadette d’Artaxerxés Ochos, Parysatis, qui avait moins de 20 ans, puis il ordonne à ses soldats de prendre une épouse perse afin de créer une nouvelle race. Il organisa dans le temple d’Aphrodite de Suse le mariage de ses officiers et de 10.000 soldats grecs avec des femmes perses.

 

Lorsque Séleucos présente son armée composée de 30.000 orientaux qu’il avait formé, de nombreux vétérans en prirent ombrage. Il fonda la dernière Alexandrie et ordonna la reconstruction d’une forteresse à ses soldats, provoquant leur mécontentement. A Opis il licencie 10.000 vétérans.

 

Mais la contestation des soldats se fit de plus en plus significative, alors après avoir harangue ses soldats, Alexandre se calfeutra très jour dans sa tente, Puis le troisième jour il émergea et remania l’organisation de l’armée et créa plusieurs seigneuries inspirées de l’organisation perse. Il fonda de nouvelles cohortes nommées « Les fidèles Perses de l’infanterie ». « Les fidèles Perses de la cavalerie » ainsi que « La cohorte perse à bouclier d’argent » & « L’escorte royale de cavalerie perse » dans le but de remplacer les Compagnons. Les Macédoniens et les Grecs réclamèrent et obtinrent les mêmes reconnaissances. Il donna la régence de la Macédoine à Cratère, puis Alexandre se rendit à Ecbatane, ancienne résidence d’été des souverains perses, pour y passer la chaude saison. Il y fête ses 32 ans dans le palais dont les tuiles étaient d’argent et les lambris d’or. Il y réorganise l’administration de l’empire et étudie son projet d’expédition africaine. Il ordonna la construction d’une flotte de 1.000 vaisseaux de guerre et fait commencer une route partant d’Alexandrie d’Egypte vers la Cyrénaïque et Carthage. Il envoya une expédition sur les rives de l’Hyrcanienne (.actuelle mer Caspienne.). Il envisagea d’élever une pyramide plus grande que celles d’Egypte à Pella en l’honneur de son père Philippe. Il demanda que l’on érige 6 temples gigantesques, deux en l’honneur de Zeus-Amon qui devaient être édifiés à Dion et à Dodone, deux dédiés à Athéna pour Troie et Cyrène et deux à Apollon pour Delphes et Délos. A cette époque vivaient à Ecbatane 3.000 architectes, ingénieurs, savants, peintres, sculpteurs, poètes, philosophes et musiciens. L’architecte d’Alexandrie proposa de sculpter toute la colline Athos pour en faire une statue démesurée d’Alexandre au milieu de la mer Egée dont la main gauche coulerait une rivière et reposerait sur sa main droite une ville de 10.000 habitants. Hors Héphestion mourut peu après. Exaspéré, Alexandre fit crucifier le médecin de se dernier, Glaucos. Une tribu qui avait refusé de payer tribut est entièrement massacrée. De retour à Babylone, une multitude d’ambassadeurs accoururent afin de s’enquérir, de la façon la plus humble, des desiderata du dictateur : Ethiopiens, Noirs d’Afrique, Carthaginois, Ibères, Etrusques, Siciliens, Romains et Gaulois. Antipas pour plaider sa cause délégua son fils, Cassandre, qui ne put s’empêché de sourire en voyant les courbettes adressées au souverain, Alors Alexandre se leva, le choppa par les cheveux et frappa plusieurs fois sa tête contre le mur (.je rappelle que le pape Benoît XVI a affirmé que l’athéisme menait au nazisme, alors ses sujets devaient s’estimés heureux qu’Alexandre ne soit pas athée, et donc le bonheur régnait dans l’empire macédonien !.).

 

Avant son départ pour l’Afrique, Alexandre multiplia les repas gastronomiques bien arrosés pendant 6 jours (.La Sainte Eglise Apostolique et Romaine exhibe sa haine envers Epicure qui préconisait la recherche du bonheur, mais avec modération et dénonce le philosophe en l’accusant de pratiquer des mœurs répugnantes ?.), alors que plusieurs indisposition le tourmentait. Le septième jour, ne se sentant pas bien, le dictateur annula le départ. Il décéda le 13 juin – 323, 3 semaines avant ses 33 ans.

 

Sous la direction de Perdiccas qui était le dépositaire de l’anneau royal, les officiers débattirent pendant 7 jours afin de désigner un successeur. Méléagre quitta la réunion, et avec ses troupes, pilla Babylone. Puis les affrontements entre factions se multiplièrent. Pendant ce temps Roxane, enceinte, fit assassiner Statyra ainsi que sa sœur. Les disputes pour le pouvoir se prolongèrent pendant plusieurs années. D’abord, Léonnatos perdit le partage du pouvoir avec Perdiccas, au profit de Méléagre qui finit par se faire assassiner par son associer qui avait réussit à s’imposer en Asie. Entre temps les satrapies furent distribuées à différents généraux. Seule les provinces orientales gardèrent les vice-rois nommés par Alexandre de son vivant. Léonnatos reçut la Phrygie hellespontique, Lysimaque la Thrace, Eumène la Cappadoce qui toutefois était encore insoumise. Le Médie, la Syrie, la Lycie et la Pamphylie continuèrent à multiplier les convoitises. Le fils adultérin de Philippe, et amant de Thaïs, s’octroya l’Egypte et la Cyrénaïque.

 

Il fallu 2 ans pour réaliser le char triomphale pour transporter les restes d’Alexandre vers son mausolée. Mais il fallu encore un certain temps pour s’accorder sur la destination de la dépouille : la Macédoine. Hors, laure de la traversée de la Syrie, Ptolémée surgit avec sa troupe, s’empara du char doré, et se dirigea vers l’Egypte. Perdiccas envahi alors l’Egypte, mais arrivé à Memphis, il fut assassiné par ses hommes en - 321. C’est Antipatros qui fut nommé pour lui succéder à la tête d’Athènes.

 

De leurs cotés, les vice-rois s’entredéchirèrent. Léonnatos se précipita pour mater le soulèvement des Athéniens et tué dans les marais de Thessalie. Cratère trouva la mort en combattant en Arabie Eumène. Antipas qui se pointa en Anatolie fut reconnu comme souverain et fit une distribution des domaines. Séleucos qui reçu la Babylonie s’opposa à Eumène. A Pella Olympias accueillit Roxane et son fils Alexandre IV et firent égorger Philippe-Arrhidée ainsi que son épouse, puis Olympias accusa Antipas d’avoir assassiné Alexandre et l’on dit qu’Aristote aurait fourni le poison, Cassandre, le fils d’Antipatros, l’aurait transporté jusqu’à Babylone et fut versé par le frère de celui-ci, l’échanson Jollas, mais Antipas mourut de mort naturelle à 74 ans. Cassandre assiégea Olympias dans la ville de Pydna, il accepta de se rendre sous réserve d’avoir la vie sauve, mais elle fut exécutée, tout comme Roxane et son fils Alexandre, y passèrent également Héraklès, le fils de Barsine, ainsi que Cléopatra, la sœur d’Alexandre.

 

Ptolémée se fit couronner Pharaon et Telmessos fut promu grand-prêtre du temple d’Alexandre-dieu.

 

 

 

Partage de l’empire d’Alexandre en - 301 / source Larousse sur le net
Partage de l’empire d’Alexandre en - 301 / source Larousse sur le net

 

Partage de l’empire d’Alexandre en - 301 / source Larousse sur le net

 

 

POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

...........................

 

 

 

Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


---------------------------

 


Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

---------------------------

 

A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

----------------------------------

Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O
Editions H & O

----------------------------

 

Voir sur le site

des éditions

H & O

les autres titres

 

----------------------------