Supplément : Les Azthèques et leurs croyances :

 

 

 

 

Suite à la lecture du livre d’Alfredo López-Austin : « Les paradis de Brume ; Mythes et pensée religieuse des anciens Mexicains », éditions Maisonneuve & Larose – 1.997

 

 

Précisions sur les périodes préhispaniques de la Mésoamérique :

  • Préclassique : De vers – 2.500 à v + 200. En cette période les Olmèques (.v – 1.200 à v – 400.) lancent les bases du calendrier, de l’écriture et de l’astronomie qui vont s’étendre dans toute la Mésoamérique.

Nota : C’est Hermann Beyer il pour la première fois utilisa de façon hypothétique le nom « olmecas » pour désigner le peuple à l’origine de la culture Olmèque en 1.927. Puis Marchal Seville popularisa ce nom en 1.929.

  • Classique : V 200 à v 700ou 900. Emergence des grands centres urbains.

  • Postclassique : V 700 ou 900 à 1.521 / arrivée des « Conquistadors ». Période de guerres et d’instabilité politique, et pratique croissante des sacrifices humains.

 

 

Cette étude est essentiellement orienté sur la culture Aztèque, ou Mexica / civilisation de langue náhuatl.

 

Amérindiens / Amérique du Nord / source : Action pour les enfants des Andes
Amérindiens / Amérique du Nord / source : Action pour les enfants des Andes
Amérindiens / Amérique du sud / source : Action pour les enfants des andes
Amérindiens / Amérique du sud / source : Action pour les enfants des andes

 

L’année est de 365 jours divisée en 18 mois plus cinq. Les mois comptent 20 jours, les semaines 13 jours et il y a des dieux à vénérer par année, par semaine et par jour. Il y a des jours fastes : 3, 7, 10, 12, 13 ; et des jours néfastes : 2, 4, 5, 6, 8 et 9. La saison humide s’achevait par la fête des morts le 1 et / ou 2 novembre, et la saison sèche était close par la fête de la « sainte Terre » qui est devenue avec la christianisation des populations autochtones la fête de la sainte Croix.

Création du Monde :

Tamoanchan : Tamoanchan est désigné comme un lieu de brume fleurie ou se » dresse le « Grand Arbre portant dans sa ramure des fleurs, des bijoux et un oiseau. Selon ses représentations cet arbre est cassé, ou fendu, ou torsadé et parfois laisse couler un flot de sang. C’est un lieu qui regroupe probablement une réalité du passé sur laquelle s’est greffé un mythe qui idéalise un passé lointain et obscure par des contes théologiques. Ce lieu aurait été quitté par les humains suite à une problématique inconnue et le lyrisme théologique en fit le domaine des dieux qui durent abandonner cet endroit suite à une faute. Dans le nom Tamoanchan il y a de mot « descendre » en náhua, l’élaboration de la légende à transposé descendre d’un lieu par les humains, probablement des rocheuses (.les Chichimèque, ou Chichimacs, sont venus des USA actuel par vagues successives et ont refoulés et / assimilés les populations autochtones dont très probablement les peuples hokan et maya – voir carte ci-devant.), par la descente des dieux du ciel sur la Terre. Le mythe fait entre autres de Tamoanchan le lieu de création des humains. Alors que dans l’espace s’étendant une vaste étendue d’eau, Quetzalcóatl (.Xólotl est l’un des aspects de Quetzalcóatl.) et Huitzilopochtli créèrent l’eau. Puis, Quetzalcóatl et Tezcatlipuca décidèrent de créer la Terre, selon l’une des nombreuses version, ils serrèrent très fort la déesse Tlalteculi qui marchait sur l’eau et la scindèrent en deux, ils firent de son dos la Terre, et de l’autre moitié de son corps le ciel. Pour consoler Tlaltecutli les autres dieux firent des différentes parties de son corps les herbes, les fleurs, des puits, des fontaines, des grottes, des fleuves, des montagnes, etc… Parfois cette déesse pleurait et refusait de donner des fruits tant qu’elle ne serait pas arrosée par du sang d’humains. Quetzalcóatl aurait donc créé les humains à Tamoanchan à partir d’ossements pilés, ou d’un seul os selon les récits, qui ont pour provenance de morts issus d’une période précédente, et qui ont été mélangés à du sang de provenances diverses selon divers textes. Suite à cette création les dieux suprêmes, Ometecuhtli et Omecihuatl ont donné aux humains le goût du maïs dans les temps primordiaux. C’est également ce couple qui donne le germe dans le ventre de la mère, mais aussi chez les femelles des diverses espèces vivantes et pour les plantes.

Les dieux : Les dieux issus de la partie supérieure – c'est-à-dire le ciel – sont chauds, secs et lumineux, ceux issus de la partie inférieure – c'est-à-dire la Terre – sont froids, humides et sombres. La matière divine peut se diviser et se regrouper, ainsi 2 composants de 2 divinités différentes qui s’associent constituent un nouveau dieu différent des 2 originaux. Chaque dieu à créé sont espère vivante sur Terre à partir d’une partie de sa substance ; la part divine des êtres vivant – humains, animaux et végétaux – se divisent afin de procréer et d’assurer la continuité de l’espèce toujours à l’identique, il n’y a pas d’évolution, mais l’on admet des transitions. En effet les êtres vivants procèdent à des mutations en fonction de la division ou du regroupement de partie d’essences divines ; l’ « âme » est donc sécable et agglutinante à volonté selon les évènements.

Dans le mythe de la création, les dieux créateurs du Soleil – Tonacatecuhtli dieu de la nourriture, Xiuhtecuhtli dieu du feu, Quetzalcóatl dieu de l’aurore – ont des attributs ignés, chauds et lumineux, ceux qui créèrent la Lune –Tlalocantecuhtli dieu de Tlalocan, Nappatecuhtli dieu de la pluie et Chalchiuhtlicue déesse des eaux – ont des attributs aquatique et froid. Cette opposition entre chaud et froid se retrouve chez les humains ou les hommes, chauds, sont associés à la saison sèche et les femmes, froide, associées à la saison des pluies et de la fertilité. Cette vue des choses nous fait penser aux uses chinois qui scindent l’Univers en Yang – masculinité et clarté -, et du Yin – féminité et obscurité -. Quetzalcóatl est sous sa forme « Nahui Ehécatl » le dieu du vent.

Le chef suprême qui cherchait à devenir une image des dieux se transformait lui-même en « Homme-dieu ». D’autre part certaines marques particulières à la naissance assuraient d’une possession divine. Ainsi un enfant présentant des épis dans sa chevelure constituait une manifestation du dieu de la pluie ; et si ces enfants étaient sacrifiés leurs larmes annonçaient que la pluie était proche.

Il semblerait que chaque ville possédait un dieu principal lié à la communauté des habitants dans le même principe que l’Egypte antique. Chacun de ces dieux patron de la cité avait laissé une relique tel que barbe, un os, des cendres, un vêtement, etc… qui faisait l’objet d’un culte particulier dans chaque communauté.

Les Amérindiens contemporains ont assimilés certains saints chrétiens à leurs anciennes divinités. Ces saints ont hérité des pouvoirs des anciens dieux et les rites en faveur de ces derniers se perpétuent, ainsi les parents du Soleil sont devenus Joseph et Marie.

Rites & croyances : Le soldat náhuatl conservait le fémur du prisonnier sacrifié car les os ont un pouvoir de régénérescence. Le sperme était sensé provenir des os. Le déluge, période pluvieuse et sombre, mit fin au ténèbre et engendra la domination du Soleil, hors ce Soleil devra mourir lors d’un futur déluge. Les anciens qui avaient édifiés des collines disparurent lors de ce déluge, mais ces morts furent les créateurs de tous qui existe : humains, animaux, végétaux, et autres ; ainsi si un Amérindien ne respecte pas sa maison il offense les ancêtres.

Seul ressuscite les enfants morts avant d’avoir mangé du maïs. Les autres défunts voient leur substance se détacher progressivement de la substance divine et disparaît. La substance divine est alors recyclée dans de nouveaux individus différents des morts dont elle est issue.

Autres croyances :

 

Tlalocan (.ou Talokan.) : C’est le royaume du dieu Tláloc, ou Tlalocantecunhtli. Tlalocan symbolise le lieu des morts et de la fertilité – donc de la renaissance – aussi bien pour les plantes – dont les semences – et les animaux que pour les humains. Tlalocan est une montagne creuse – caverne ou grande jarre – pleine des fruits de la terre. S’y trouve l’arbre à fleurs de Tamoanchan qui porte tous les bébés à naître. Lors des fêtes de la fertilité des sols, les morts sont invoqués dans le Talocan. Les pyramides reproduisent les montagnes sacrées.

Tláloc est le dieu de la pluie et de la nourriture. Il faut le ménager car il peut engendrer grêle et foudre. Il est le père de la Lune et il est néfaste de semer pendant la nouvelle Lune. Tláloc se divise en 4 pour intégrer les 4 colonnes qui soutiennent le ciel en ses 4 angles. Tláloc est également le dieu de la Terre et de la mort. Tlalocan est localisé à l’Est ou se lève le Soleil, cette localisation demeure plus symbolique que réelle.

Lors de la fête de Tepeihuilt, en l’honneur de Tláloc – dont les représentations monstrueuses montrent un visage composé d’un ou de plusieurs serpents parfois avec des crocs démesurés - , étaient sacrifiés des femmes et des hommes qui avaient été « baptisé » du nom de montagnes et de Milnáhuatl qui figurait des serpents. Les symbolismes tournant autour du serpent étaient à cette époque très nombreux. Lors de la fête du retour du « cœur de la récolte » faite en l’honneur de la déesse Chicomecóatl était égorgé une fillette de 12 à 13 ans ; ainsi la récolte de maïs sera abondante !

 

Les déesses mères sont pourvues de pouvoirs importants : elles sont les divinités de la Terre, de l’eau, de la Lune, de l’ébriété, du sexe, du péché, de la fructification, de la mort, des maladies, de la guérison, le la naissance. La déesse mère Toci, aussi nommée « Cœur de la Terre », est la déesse des accouchements et des séismes.

 

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POUR ACCEDER A :

 

Atlas historique universel

 

cliquez sur :

 

 http://atlas-historique-universel.jimdo.com/

 

  

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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